Le défi de la Théologie et plus...
/ Ewald Frank
Langue: français
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28. Personne ne peut passer a cote de Jesus-Christ
- Avant-propos
- Introduction
- Tout est-il du hasard?
- Le temps est proche
- La seule regle valable
- L’ancienne controverse
- Quelque chose allant de soi?
- Le temoignage des historiens
- L’historie le confirme
- Le "credo" de Dieu
- Les revelations de Dieu
- Dans les cieux et sur la terre
- Le Seigneur visite ses prophetes
- Le "Je Suis"
- Le fils est-il ne dans le ciel?
- Esprit et verite
- Tout a fait entrange
- Profont respect devat le grand mystere
- Tous defendent leur propre doctrine
- Le rocher
- L’ordre de bapteme
- Tu n'auras pas d'autre Dieu…
- Mariologie
- Qui croit comme dit l'Ecriture?
- Une tragedie incroyable
- Le temps de la fin
- Un defi adresse a tous
- Personne ne peut passer a cote de Jesus-Christ
- Nouvelle creation
- Devenu fils et filles de Dieu dans le fils
- Les deux commencements
- Deroulement de l'histoire de l'Eglise
- Aucune influence humaine
- Conclusion
Aussi inexplicable que puisse être
Dieu dans Son être
et Sa révélation, autant inexplicable est notre
Seigneur
dans les nombreuses sphères
faisant partie de la rédemption.
Lorsque le "SEIGNEUR" est cité ou qu’Il apparaît dans un contexte lié au plan du salut par exemple en tant que Fils de l’homme, Fils de Dieu, Fils de David, Agneau de Dieu, Souverain Sacrificateur, Intercesseur, et ainsi de suite, Il est montré auprès de Dieu en tant que Celui qui est devenu un homme, mais non pas en tant qu’une deuxième Personne divine. Ceci ressort clairement des passages bibliques correspondants.
Lorsque Jésus parle en tant que Fils de l’homme, alors le Père est plus grand que Lui, car seul le Père connaît le temps et l’heure, et Il ne fait alors que ce qu’Il voit faire au Père (Jean 5.19-20, et autres). Il était Prophète, Il était Voyant. Il Lui était montré en vision les choses qui étaient et ce qui allait arriver; il Lui fut même révélé les pensées et les intentions des hommes: "Avant que Philippe t’eût appelé, quand tu étais sous le figuier, je te voyais" (Jean 1.49)
"Jésus lui dit: Tu as bien dit: Je n’ai pas de mari; car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari; en cela tu as dit vrai… La femme lui dit: Je sais que le Messie qui est appelé le Christ, vient; quand celui-là sera venu, il nous fera connaître toutes choses. Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle" (Jean 4.16-26). Il y a d’autres exemples encore.
"Mais Jésus lui-même ne se fiait pas à eux, parce qu’il connaissait tous les hommes, et qu’il n’avait pas besoin que quelqu’un rendît témoignage au sujet de l’homme; car lui-même connaissait ce qui était dans l’homme" (Jean 2.24-25).
C’est ainsi que s’est accomplie la parole écrite dans Deutéronome 18.18, comme l’expose Pierre dans sa deuxième prédication après Pentecôte: "Moïse déjà a dit: Le Seigneur, votre Dieu, vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme moi; vous l’écouterez dans tout ce qu’il pourra vous dire; et il arrivera que toute âme qui n’écoutera pas ce prophète sera exterminée d’entre le peuple" (Actes 3.22-23). En tant que "Fils de l’homme", Il était le Prophète et le Serviteur (Es. 42.1-4, 52.13; Actes 4.23-31). En tant que "Fils de Dieu", Il est Rédempteur et Seigneur. En tant que "Fils de David", Il est "Roi". Il est Roi, Sacrificateur et Prophète.
Toute action de notre bien-aimé "SEIGNEUR", tout ce qu’Il dit, et tout ce qui est dit de Lui, doit toujours être considéré dans son contexte et dans la tâche correspondante qu’Il doit exercer. C’est pourquoi les désignations ne doivent jamais être échangées entre elles. Si dans l’Evangile plus de quatre-vingt fois il est question du "Fils de l’homme", c’est que cela doit rester ainsi pour toujours. Si c’est "Fils de Dieu" c’est qu’il appartient à ce texte, si c’est "Fils de David", c’est également ainsi, et ainsi de suite. Dans les Saintes Ecritures, tout est ordonné divinement dans chaque domaine selon le plan de rédemption.
Dieu ne s’est pas multiplié en Lui-même, Il est demeuré l’Unique. Au travers de Son Fils, le Premier-né, Il a cependant, par l’engendrement de l’Esprit, accomplit la multiplication spirituelle de tous les premiers-nés. Ils ont été appelés à l’existence par la Parole de Vérité, et ils ont expérimenté la nouvelle naissance (Jacq. 1.18; 1 Pier. 1.23, et autres), et en tant que fils et filles de Dieu ils ont trouvé grâce et ont été agréés.
"Et c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ" (Jean 17.3).
"Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné une intelligence afin que nous connaissions le Véritable, et nous sommes dans le Véritable, savoir dans son Fils Jésus Christ: lui est le Dieu Véritable et la vie éternelle" (1 Jean 5.20).
Etienne L’a vu en tant que Fils de l’homme à la droite de Dieu (Actes 7.56). Jean L’a vu au milieu des sept chandeliers en tant que Fils de l’homme (Apoc. 1.13). Daniel L’avait déjà vu s’avancer en tant que Fils de l’homme (Dan. 7.13-14, et autres). Dans Sa tâche de Souverain Sacrificateur, de Médiateur et d’Avocat, nous Le voyons à côté de Dieu. Paul écrit à son compagnon d’œuvre Timothée: "Car Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, l’homme Christ Jésus…" (1 Tim. 2.5).
L’apôtre Jean l’exprime en ces termes: "… et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste" (1 Jean 2.1).
Du point de vue de l’histoire du salut, dans le Nouveau Testament et conformément au plan de rédemption de Dieu, le salut nous est accordé dans le Fils. Malgré Son humanité, le Fils est devenu un véritable objet de foi vivante pour les hommes. "Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi" (Jean 14.1). Seul celui qui croit au Fils de Dieu, croit véritablement Dieu. La foi vivante qui sauve n’est possible que dans le Dieu révélé. Tout autre chose n’est que de l’activité religieuse, et conduit à côté de Dieu. C’est uniquement dans le Fils que le Père nous a rencontré, en Lui seul nous avons le Père. C’est dans ce sens également que nous devons comprendre les passages suivant: "Servez l’Eternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement; baisez le Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans le chemin, quand sa colère s’embrasera tant soit peu. Bienheureux tous ceux qui se confient en lui" (Ps. 2.11-12).
"… qui, par lui, croyez en Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance fussent en Dieu" (1 Pier. 1.21).
Le salut que Dieu nous donne est accordé à tous les fils et filles de Dieu dans le Fils de Dieu. C’est pourquoi la condition apostolique est également encore aujourd’hui: "Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta maison" (Actes 16.31). Le salut est dans le Fils; Il est notre rédemption.
"Qui croit au Fils a la vie éternelle; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui" (Jean 3.36).
"Et c’est ici le témoignage: que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils: Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie" (1 Jean 5.11-12).
"Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père; celui qui confesse le Fils a aussi le Père" (1 Jean 2.23).