Le défi de la Théologie et plus...
/ Ewald Frank
Язык: Французский
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24. Qui croit comme dit l'Ecriture?
- Avant-propos
- Introduction
- Tout est-il du hasard?
- Le temps est proche
- La seule regle valable
- L’ancienne controverse
- Quelque chose allant de soi?
- Le temoignage des historiens
- L’historie le confirme
- Le "credo" de Dieu
- Les revelations de Dieu
- Dans les cieux et sur la terre
- Le Seigneur visite ses prophetes
- Le "Je Suis"
- Le fils est-il ne dans le ciel?
- Esprit et verite
- Tout a fait entrange
- Profont respect devat le grand mystere
- Tous defendent leur propre doctrine
- Le rocher
- L’ordre de bapteme
- Tu n'auras pas d'autre Dieu…
- Mariologie
- Qui croit comme dit l'Ecriture?
- Une tragedie incroyable
- Le temps de la fin
- Un defi adresse a tous
- Personne ne peut passer a cote de Jesus-Christ
- Nouvelle creation
- Devenu fils et filles de Dieu dans le fils
- Les deux commencements
- Deroulement de l'histoire de l'Eglise
- Aucune influence humaine
- Conclusion
Beaucoup de personnes pensent
croire comme dit
l’Ecriture. Cependant la réalité apparaît tout
autre.
Croire comme dit l’Ecriture signifie accepter réellement
et
suivre en tout point la Parole de Dieu. On emploie
l’expression: "Point
d’autre Evangile…" et au fond l’on
a un tout autre Evangile qui n’est pas
l’Evangile originel
de Jésus-Christ et des apôtres. Toutes les
Eglises
chrétiennes déclarent être bibliques, mais cependant
dévient
plus ou moins de la Bible. C’est pourquoi il
est indispensable de sonder
les Saintes Ecritures,
afin de s’assurer que notre doctrine et
nos
pratiques sont réellement en accord avec
Elles.
Les personnes fidèles à la Bible croient et défendent ce qui se trouve écrit noir sur blanc dans les Saintes Ecritures; elles n’en interprètent rien, afin de pouvoir le lire ensuite. C’est de ceux-là que le Seigneur Jésus dit: "Celui qui croit en moi, selon ce qu’a dit l’écriture, des fleuves d’eau vive couleront de son ventre" (Jean 7.38). Quand à ce que les docteurs des Eglises nous ont laissé — qui se sont contredits et combattus, qui se sont injuriés et maudits réciproquement — les croyants fidèles à la Bible n’y sont nullement intéressés. Beaucoup de choses données d’eux-mêmes n’étaient que pur non-sens et fantaisie, comme le sont également toutes les histoires légendaires.
Les hommes d’Eglise si honorés aujourd’hui n’avaient, déjà avant le Concile de Nicée (325 après J.-C.) et également depuis, jamais foulé le sol biblique, mais ils croyaient et enseignaient ce qu’ils voulaient. Il ne nous est jamais relaté qu’aucun d’entre eux ait été converti lors d’une véritable expérience avec Christ, et encore moins qu’ils aient reçu de la bouche du Seigneur un appel au service. Ils considéraient le Christianisme comme une simple religion et ils y introduisirent le paganisme. Dans leurs exposés ils employaient du moins en partie des expressions bibliques, mais ils leur donnaient une toute autre signification et une autre destination, lesquelles sont encore estimées avoir de la valeur jusqu’à aujourd’hui dans les Eglises formalistes. On demeure sur le thème, mais non dans la Vérité.
Du fait qu’ils n’ont pas connu l’Ancien Testament, il leur manque aussi la compréhension sur la nécessité des souffrances et de la mort de Christ pour le salut. En ce qui concerne la signification de l’histoire du salut que Paul enseigne: "… que Christ est mort pour nos péchés, selon les écritures…" (1 Cor. 15.3), ils n’avaient aucun accès. Ils ne reconnaissaient pas davantage le sens et la portée de ce que Pierre a écrit: "… qui lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts aux péchés, nous vivions à la justice…" (1 Pier. 2.24). Ils sont responsables de la perte du cœur même de la foi chrétienne c’est-à-dire que le Sauveur a pris sur Lui toutes les fautes, tous les péchés, et également la malédiction qui accablait l’humanité, afin de nous racheter et de nous mettre en liberté (Rom. 4.25; Gal. 3.13), et que c’est uniquement au travers de Sa mort expiatoire que nous avons le pardon, la réconciliation et la Vie éternelle.
Le "Shema Israël" = "Ecoute, Israël: L’Eternel, notre Dieu, est un seul Eternel" (Deut. 6.4), qui est un impératif, un ordre, ne fut même plus considéré par les soi-disant pères de l’Eglise. En exprimant un jugement plus exact, on peut dire qu’ils ont pensé et parlé à côté de Dieu, car ils n’avaient aucune relation personnelle avec Lui. Ce n’est que par une réelle expérience avec Dieu que peuvent surgir des relations et qu’un accès direct à Lui et à Sa Parole est ouvert.
Tout ce que Tertullien, Clément, Hippolyte, Julien, Origène, Marcien, Montanus, Sabellius, Athanase, Arius, Hieronymus, Chrysostome, Augustin, et tous les autres ont enseigné est, à cause de cela, sans signification pour les croyants bibliques et sans obligation pour eux. Ces hommes n’ont laissé qu’un "tohu-bohu" spirituel, un chaos, une confusion déplorable. Ils ne connaissaient pas le seul vrai Dieu, le Dieu d’Israël, et en plus ils n’avaient aucune révélation du plan de salut et de ce qui va avec: la révélation de Dieu Lui-même en Christ. Les fondements du Christianisme formaliste étaient déjà faux, et tout ce qui y fut introduit par la suite l’était également! Pour cette raison le commandement de l’heure est: Revenez à l’original, à la Parole, au fondement primitif, à la pratique des apôtres et des prophètes, afin que le chemin de Dieu soit de nouveau enseigné avec vérité et rendu accessible (Luc 20.21; Actes 18.24-26).