Le défi de la Théologie et plus...
/ Ewald Frank
Language: french
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16. Esprit et verite
- Avant-propos
- Introduction
- Tout est-il du hasard?
- Le temps est proche
- La seule regle valable
- L’ancienne controverse
- Quelque chose allant de soi?
- Le temoignage des historiens
- L’historie le confirme
- Le "credo" de Dieu
- Les revelations de Dieu
- Dans les cieux et sur la terre
- Le Seigneur visite ses prophetes
- Le "Je Suis"
- Le fils est-il ne dans le ciel?
- Esprit et verite
- Tout a fait entrange
- Profont respect devat le grand mystere
- Tous defendent leur propre doctrine
- Le rocher
- L’ordre de bapteme
- Tu n'auras pas d'autre Dieu…
- Mariologie
- Qui croit comme dit l'Ecriture?
- Une tragedie incroyable
- Le temps de la fin
- Un defi adresse a tous
- Personne ne peut passer a cote de Jesus-Christ
- Nouvelle creation
- Devenu fils et filles de Dieu dans le fils
- Les deux commencements
- Deroulement de l'histoire de l'Eglise
- Aucune influence humaine
- Conclusion
Dans les doctrines bibliques, il
faut toujours remonter
au point de départ, à l’origine de
celle-ci.
Nous devons revenir à l’origine, au Créateur en relation avec la création, au Rédempteur en relation avec la rédemption. Le seul et glorieux plan de salut de notre Dieu, consiste en ce qu’Il veut replacer Ses fils et Ses filles dans leur position originelle, leur donner la Vie éternelle et les avoir auprès de Lui pour toujours. Dieu déploie Son plan de rédemption devant nous, et Il nous rend participants de sa réalisation. Il ne s’agit pas d’avoir une certaine connaissance de Dieu, mais bien d’avoir la connaissance juste, c’est-à-dire que Dieu était en Christ, Son Fils seul engendré, l’Oint qu’Il avait envoyé, étant personnellement présent pour réconcilier le monde avec Lui-même (2 Cor. 5.19). Le Fils disait: "Croyez-moi, que je suis dans le Père, et que le Père est en moi; sinon , croyez-moi à cause des oeuvres elles-mêmes". (Jean 14.11). Le Père était en même temps dans le Ciel et dans le Fils sur la terre. Ce n’est pas une doctrine imaginée, une connaissance ou une religion qui sauve; Dieu sauve par Jésus-Christ, notre Seigneur.
Cela aurait été la plus grande absurdité si Dieu avait fait dépendre le salut de l’homme d’une religion ou d’une Eglise, ou qu’Il l’ait abandonné entre les mains des conducteurs religieux. Il est bien connu que tous font le salut à leur propre façon, et après la mort les uns arrivent semble-t-il dans le purgatoire; quant à savoir où aboutissent les autres personnes, cela demeure pour la plupart incertain? Il ne peut pas en être ainsi! Serions-nous nés dans une culture religieuse riche en traditions non bibliques, et devrions-nous maintenant être encore retenus dans ces choses? Le message de défi est: "Revenez au commencement! Revenez à la Parole!".
Presque tous les théologiens ont visiblement commis la même faute: ils ont considéré les références à Dieu comme étant des noms, et ils ont employé la même méthode d’argumentation que les pères de l’Eglise. Par exemple, ils partirent généralement du point de vue que "Père" et "Fils" étaient des noms. Ils n’ont pas davantage reconnu le caractère de prédiction de la Parole prophétique de l’Ancien Testament, et ils n’ont pas trouvé le lien unissant l’Ancien au Nouveau Testament en qui les promesses débouchaient dans leur accomplissement. Dieu ne s’appelle pourtant pas "Père", Dieu est Père. Dieu ne s’appelle pas "Créateur", Il est Créateur. Il ne s’appelle pas "Juge", Il est Juge, et ainsi de suite. C’est pareil avec le Fils de Dieu. Il ne s’appelle pas "Fils", Il est Fils.
Lorsque Sa naissance approchait et que l’annonce en fut faite, nous pouvons lire ceci: "… et tu appelleras son nom Jésus (Yahshua)" (Luc 1.31). Il naquit en tant que Fils, mais ce n’est que lors de la consécration qu’Il reçut le Nom. "Et quand huit jours furent accomplis pour le circoncire, son nom fut appelé Jésus, nom duquel il avait été appelé par l’ange avant qu’il fût conçu dans le ventre" (Luc 2.21).
Avec la naissance du Fils, Dieu devint Père, de la même manière qu’un homme ayant engendré un enfant, devient père lors de sa naissance.
Si le Saint-Esprit, qui a procréé, était une autre Personne, alors le Fils devrait à proprement parler s’appeler "Fils de l’Esprit". Cependant, le Saint-Esprit est la puissance du Très-haut qui vint sur Marie. Paul ne philosophe pas sur l’envoi du Fils, ce qui l’intéresse est le dessein relié à cela: "Mais, quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos coeurs, criant: Abba, Père: de sorte que tu n’es plus esclave, mais fils; et, si fils, héritier aussi par Dieu" (Gal. 4.4-7).
Jésus, qui insiste sans cesse à nouveau sur le fait d’avoir été envoyé par le Père, dit: "Mais le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites…Vous avez entendu que moi je vous ai dit; Je m’en vais, et je viens à vous" (Jean 14.26-28).
Le Seigneur ressuscité a été élevé corporellement dans le ciel, sous les yeux de Ses disciples (Luc 24.50-51), et en Esprit Il revint le jour de Pentecôte pour faire Son habitation dans les Siens. Par le Saint-Esprit le Rédempteur vient habiter dans les rachetés en tant que "Christ en nous — l’espérance de la gloire". De même qu’Il est sorti du Père pour venir à nous, ainsi le Saint-Esprit est sorti du Père. Il est écrit: "Mais quand le consolateur sera venu, lequel moi je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, celui-là rendra témoignage de moi" (Jean 15.26).
"Car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé et que vous avez cru que moi je suis sorti d’auprès de Dieu. Je suis sorti d’auprès du Père, et je suis venu dans le monde… Ses disciples lui disent: … maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et que tu n’as pas besoin que personne te fasse des demandes; à cause de cela, nous croyons que tu es venu de Dieu" (Jean 16.27-30).
"En ce jour-là, vous connaîtrez que moi je suis en mon Père, et vous en moi et moi en vous" (Jean 14.20)
Le Saint-Esprit est l’Esprit de Dieu. Dieu a promis: "Et il arrivera, après cela, que je répandrai mon Esprit sur toute chair…" (Joël 2.28). C’est ce qu’Il a fait (Actes ch. 2). Conformément à Actes 1.4-5, le Seigneur a commandé à Ses disciples: "… de ne pas partir de Jérusalem, mais d’attendre la promesse du Père. Laquelle, dit-il, vous avez ouïe de moi; car Jean a baptisé avec de l’eau; mais vous, vous serez baptisés de l’Esprit Saint dans peu de jours". C’est ce qui est arrivé à Pentecôte, et sans cesse à nouveau depuis lors (Actes ch. 10,11, et autres). Pierre a confirmé l’événement dans sa première prédication, devant des milliers de personnes. "Ayant donc été exalté par la droite de Dieu, et ayant reçu de la part du Père l’Esprit Saint promis, il a répandu ce que vous voyez et entendez" (Actes 2.33). Pour les premiers Chrétiens la plénitude par le Saint-Esprit était devenue une réalité vécue, une autorisation et un revêtement pour le service, avec la Puissance d’En-haut (Actes 1.8).
D’abord le Rédempteur était l’"Oint de Dieu": "Jésus qui était de Nazareth, comment Dieu l’a oint de l’Esprit Saint et de puissance. Lui qui a passé de lieux en lieux, faisant du bien, et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance; car Dieu était avec lui…" (Actes 10.38).
Depuis Pentecôte les rachetés sont oints du même Saint-Esprit. "Or celui qui nous lie fermement avec vous à Christ et qui nous a oints, c’est Dieu" (2 Cor. 1.21). "Et vous, vous avez l’onction de la part du Saint et vous connaissez toutes choses" (1 Jean 2.20). Dans Luc 4.17, le Seigneur Jésus se réfère à la parole du prophète Esaïe, chapitre 61, et dit: "L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres" (Luc 4.18).
Le mot hébreux Mashiah et le mot grec Christos sont en français "Oint". A Antioche ceux qui avaient cru et qui étaient remplis du Saint-Esprit, furent appelés pour la première fois "oints", c’est-à-dire "Chrétiens" (Actes 11.26). De même que le Fils engendré et "oint" de l’Esprit n’adorait pas l’onction, mais bien Celui qui L’avait oint, ainsi le font encore aujourd’hui tous les fils et filles de Dieu qui ont été engendrés et remplis de l’Esprit.
"Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus "Ha Mashiah" (Christ) venu en chair c’est-à-dire comme Christ, l’Oint, est de Dieu" (1 Jean 4.2).
Jésus disait en ce temps-là à la femme au puits de Jacob et, depuis lors, Il le dit à tous ceux qui écoutent Sa Voix: "Mais l’heure vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité" (Jean 4.23-24).
L’Esprit de Dieu est l’Esprit de Vérité, et la Parole de Dieu est la Parole de Vérité. Une adoration véritable de Dieu ne peut venir que de personnes qui sont elles-mêmes dans l’Esprit et dans la Parole de Dieu. La Parole est inspirée par l’Esprit — de saints hommes ont parlé de la part de Dieu (2 Pier. 1.20-21). Seuls ceux qui sont conduits comme eux par l’Esprit de Dieu (Rom. 8.14), trouveront accès à ce qui leur a été révélé.
L’argument: parce que l’Esprit peut parler, conduire, consoler, et peut être attristé, etc. est la preuve de Son indépendance — provient d’une réflexion qui n’a aucun accès au domaine divin. Pourquoi donc l’Esprit de Dieu ne pourrait-Il pas faire cela et beaucoup d’autres choses encore? L’esprit de l’homme le peut aussi sans pour autant se rendre indépendant.
Jusqu’à aujourd’hui ceux qui craignent Dieu ont laissé toutes les choses, y compris le "Notre Père", dans l’état où elles nous avaient été enseignées. Ils n’ont ajouté aucun "Notre Fils", aucun "Notre Esprit Saint", aucun "Notre Père et Mère". Seul ceux qui manifestent arbitrairement leur malice envers Dieu et la Parole de Dieu, s’élèvent comme l’Antichrist au-dessus de Dieu et de la Parole de Dieu, et en font ce qu’ils veulent. Cependant, auprès de Dieu, tout demeure dans sa forme originale. Aujourd’hui encore tous ceux qui sont fidèles à la Bible prient avec la crainte de Dieu: "Notre Père qui est dans les cieux…". Personne n’a la permission de changer quoi que ce soit à cela, ni d’y ajouter. Personne ne peut davantage prier: "Fils céleste", parce que cela n’existe pas davantage, mais tous peuvent prier de façon agréable à Dieu: "Père céleste…" ou: "Seigneur Jésus-Christ…", ou: "Fils de Dieu, je te remercie…".
La révélation de Dieu en tant que Père est céleste, Sa révélation dans le Fils est terrestre. Dans les Saintes Ecritures nous ne trouvons que la référence à un "Père éternel" — parce que Celui qui est éternel est devenu notre Père — mais jamais à un "Fils éternel". Par contre nous lisons bien en Elles au sujet du Fils qui est parfait pour l’Eternité (Héb. 7.28b). Tous, fils et filles de Dieu, sont rendus parfaits en Lui pour l’Eternité. L’humanité a été trompée par un faux enseignement. Les prophètes et les apôtres n’ont pas expliqué Dieu; ils ne L’ont ni divisé, ni partagé; ils L’ont accepté et reçu tel qu’Il s’est fait connaître. Celui à qui Dieu se révèle personnellement, c’est à lui qu’Il se présente, et il Le reconnaît et est reconnu de Lui.