Le défi de la Théologie et plus...
/ Ewald Frank
Langue: français
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6. L’ancienne controverse
- Avant-propos
- Introduction
- Tout est-il du hasard?
- Le temps est proche
- La seule regle valable
- L’ancienne controverse
- Quelque chose allant de soi?
- Le temoignage des historiens
- L’historie le confirme
- Le "credo" de Dieu
- Les revelations de Dieu
- Dans les cieux et sur la terre
- Le Seigneur visite ses prophetes
- Le "Je Suis"
- Le fils est-il ne dans le ciel?
- Esprit et verite
- Tout a fait entrange
- Profont respect devat le grand mystere
- Tous defendent leur propre doctrine
- Le rocher
- L’ordre de bapteme
- Tu n'auras pas d'autre Dieu…
- Mariologie
- Qui croit comme dit l'Ecriture?
- Une tragedie incroyable
- Le temps de la fin
- Un defi adresse a tous
- Personne ne peut passer a cote de Jesus-Christ
- Nouvelle creation
- Devenu fils et filles de Dieu dans le fils
- Les deux commencements
- Deroulement de l'histoire de l'Eglise
- Aucune influence humaine
- Conclusion
La Divinité a toujours été un défi
pour les théologiens.
La raison pour laquelle on dispute sur Dieu est à
proprement parler incompréhensible;
et la raison
pour laquelle tant d’opinions différentes subsistent
sur
Lui est également incompréhensible.
La doctrine sur la Divinité est tellement importante pour toutes les religions, que presque toujours elles la mettent au premier article de leur "confession de foi". Cependant elle enflamme toujours à nouveau la Chrétienté dans une incomparable et vive dispute, au cours de laquelle on cherche à savoir s’il y a un seul et unique Dieu, deux Personnes, ou un Dieu en trois Personnes divines séparées, existantes de toute Eternité. En réalité il existe à ce sujet les représentations les plus diverses, lesquelles ne sont pas du tout connues de tous, et il y a même différentes versions au sein de celles-ci. Et tous sont persuadés de la justesse de leur propre opinion. Nous voulons donc approfondir ce thème du point de vue biblique; car seul ce dont rendent témoignage les Saintes Ecritures est valable. Ce qu’Elles n’enseignent pas formellement est interprétation et non Vérité.
Tout commence avec Dieu, et la Bible est réellement le seul Livre sur la terre dans lequel nous est donné le témoignage de la manière dont l’Eternel s’est fait connaître dès le commencement. Avec cela, la Bible est le seul absolu obligatoire, la mesure de toutes choses qui se rapportent à Dieu et qui tirent leur origine de Lui. Les Saintes Ecritures, Ancien et Nouveau Testament ensemble, sont un Testament divin; rien n’y doit être ajouté. En lui le témoignage de Dieu est complet et il est terminé. Il commence avec le Créateur et le récit de la création, enveloppe le cours de l’humanité entière, ainsi que l’histoire du salut, et il se termine, après le "Jugement dernier", par les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre (Es. 65.17; 2 Pier. 3.13; Apoc. 21.1). Les différentes époques durant l’espace de temps de l’Ancien et du Nouveau Testament sont montrées clairement, avec leur signification et le but qui leur était fixé. Il nous y est également dit d’où vient l’homme et où il va.
Déjà d’innombrables volumes ont été écrits sur Dieu et sur la Parole de Dieu, dans toutes les langues existantes sous les cieux, et d’autres sont encore composés. Les discussions "christologiques", comme celle qui est appelée la "dispute d’Arius", au 4ème siècle, sont familières à ceux qui connaissent l’histoire de l’Eglise. Les hommes ont cherché à approfondir ce qui est insondable. Ils ont osé expliquer ce qui est inexplicable. Comme on peut le lire dans l’histoire de l’Eglise, ils ont laissé entrer dans la théologie naissante des notions philosophiques compréhensibles pour l’homme sur la révélation de Dieu en Christ, Lequel est véritablement "une Pierre de scandale" et "une Pierre d’achoppement" (Ps. 118.22; Es. 28.16; Mat. 21.42-44; 1 Pier. 2.6-8). Jusqu’à aujourd’hui elles sont une partie intégrante des argumentations et des interprétations, mais elles ne font pas partie de la Vérité originelle révélée ni des trésors de la vraie foi.
Comme cela a été annoncé dans l’Ancien Testament, cette "Pierre" a été rejetée par les "bâtisseurs" religieux. Ils ne savaient pas où Elle devait être placée. Jusqu’à aujourd’hui Elle ne convient pas à leur construction. Ce que notre Seigneur exprimait en ce temps-là symboliquement est toujours valable: "La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, celle-là est devenue la maîtresse pierre du coin. Quiconque tombera sur cette pierre, sera brisé; mais celui sur qui elle tombera, elle le broiera" (Luc 20.17-18). Pierre a cité devant le Sanhédrin le même passage de l’Ecriture (Es. 8.14-15; Ps. 118.22): "Celui-ci est la pierre méprisée par vous qui bâtissez, qui est devenue la pierre angulaire!" (Actes 4.11) Il est placé pour la chute des uns et pour le relèvement des autres — c’est ainsi que l’a prophétisé Siméon (Luc 2.34). Ce n’est que là où Lui-même bâtit Son Eglise qu’Il a en toutes choses la prééminence (Col. 1.14-20). Là on Le connaît comme la "Pierre angulaire" et la "Pierre du faîte", comme l’"Alpha et l’Oméga", comme "le Premier et le Dernier", là Il est au service de ceux qui croient en Lui pour leur relèvement. Mais là où ce sont les hommes qui bâtissent leur propre église, Il n’a aucune place correcte, Il devient pour eux une pierre d’achoppement et de scandale (1 Pier. 2.6-8).