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Lettre circulaire Avril 1998

Au Nom précieux de notre Bien-aimé Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, je vous salue sincèrement par cette parole d’Apocalypse 1:1-3: 

“Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses esclaves les choses qui doivent arriver bientôt; et Il l’a signifiée, en l’envoyant par son ange, à son esclave Jean, qui a rendu témoignage de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus-Christ, de toutes les choses qu’il a vues. Bienheureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites, car le temps est proche!”.

Dans la Parole prophétique il a été montré à l’Eglise ce qui devait arriver. En ce qui concerne le conseil de Dieu (Act. 20:27), on ne prophétise plus aujourd’hui ce qui doit arriver, car cela a déjà été fixé dans la Parole de la prophétie. Le don de prophétie biblique sert à l’édification de l’Eglise, et dans son exercice il doit toujours y avoir l’édification, l’exhortation, et la consolation (1 Cor. 14:3). Au verset 29 du même chapitre l’apôtre poursuit en disant que les prophètes, de même que ceux qui parlent en langues, doivent être seulement deux ou trois à prendre la parole dans le rassemblement. Ces prophètes ne prophétisent pas, mais ils ont la tâche d’exposer la partie prophétique de la Parole. C’est pour cela que celui qui est en train de parler doit faire silence lorsqu’est accordée une révélation à celui qui est assis, et cela jusqu’à ce qu’il ait terminé de parler. Par contre lors d’une prophétie, personne ne doit être interrompu, parce que si cela est authentique il s’agit d’une Parole directe du Seigneur, d’une inspiration de l’Esprit. C’est à cause de cela que le «Ainsi dit le Seigneur» est prononcé. 

Il ressort de notre parole d’introduction que le Seigneur prend toujours un serviteur particulier, comme par exemple ici Jean, pour communiquer à tous les autres serviteurs la Parole révélée. L’Ecclésiaste écrit au chapitre 3:14,15: “J’ai connu que tout ce que Dieu fait subsiste à toujours; II n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher; et Dieu le fait, afin que, devant lui, on craigne”. Nous avons également reconnu que Dieu ne fait rien sans avoir auparavant révélé Ses mystères à Ses serviteurs les prophètes (Amos 3:7). 

L’Ecclésiaste a premièrement décrit tout ce qui concernait la vie terrestre, qui est passager, et qui au fond, en comparaison de l’éternité, est sans valeur. De la naissance à la mort, un temps est déterminé, aussi bien pour les choses terrestres que pour les choses spirituelles. C’est alors que l’homme arrive à la connaissance que Dieu “a fait toute chose belle en son temps; et II a mis le monde dans leur coeur, de sorte que l’homme ne peut comprendre, depuis le commencement jusqu’à la fin, l’oeuvre que Dieu a faite” (EccI. 3:11). 

Aucun homme ne peut reconnaître Dieu de lui-même, ni ce qu’il fait. Ce que Dieu fait a toujours une valeur éternelle, mais il faut qu’elle soit révélée à chacun afin qu’il la reconnaisse. Comme il nous est encore dit dans le dernier chapitre de la Bible, on ne doit rien ajouter ni retrancher à ce que Dieu a promis et qu’Il accomplit également. 

Lorsque Dieu fait quelque chose parmi Son peuple, il voudrait que les Siens le reconnaissent et l’acceptent. Les choses du domaine spirituel s’accomplissent certainement ici, dans le domaine terrestre. Lorsque le Seigneur est venu chez les Siens, dans Sa propriété, et qu’Il ne fut ni reconnu, ni accepté, Son propre peuple rejeta la grâce et attira sur lui le jugement. Le Seigneur Jésus dit dans Luc 19:41-44: “Si tu eusses connu, toi aussi, au moins en cette tienne journée, les choses qui appartiennent à ta paix! Mais maintenant elles sont cachées devant tes yeux”. Puis, ensuite, vient cet annonce terrible du jugement sur Jérusalem et sur le peuple de Dieu: “Car des jours viendront sur toi où tes ennemis t’entoureront de tranchées, et t’environneront, et te serreront de tous côtés, et te renverseront par terre, toi et tes enfants au dedans de toi; et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as point connu le temps de ta visitation”. 

Dieu est indulgent, cependant Il ne permet pas que Son peuple passe à côté de ce qu’il fait dans Sa grâce. Il doit accepter cela et le recevoir, sinon Sa colère nous atteint – la punition qu’il a annoncée. C’est pourquoi il n’y a rien de plus important pour nous que de recevoir, et de nous accorder à ce qu’il fait maintenant conformément à la Parole promise. 

Dieu dut entrer en jugement avec Son “peuple de l’alliance” naturelle, parce que celui-ci, lors de la première venue de Christ, ne reconnut pas la visitation de Dieu en grâce. C’est seulement à celui qui L’accepte et Le reçoit réellement qu’Il donne le droit de devenir enfant de Dieu, c’est-à-dire à ceux qui croient en Son Nom et participent à ce qu’Il fait (Jean 1:12,13). C’était, et ce sont encore, uniquement ceux qui ont été engendrés de Dieu, et non d’un enthousiasme charnel, qui reçoivent la vie éternelle. Considérons que pendant les deux mille ans de la Nouvelle Alliance qui viennent de s’écouler, les Juifs ont souffert uniquement à cause de Son Nom, parce qu’ils ne L’ont pas reconnu. Pilate avait déclaré: “Je suis innocent du sang de ce juste!”. Sur quoi tout le peuple répondit: “Que son sang soit sur nous et sur nos enfants!” (Mat. 27:24-26). 

Dans Jérémie 31:31 et dans d’autres passages, le Seigneur a fait la promesse de conclure une Nouvelle Alliance. C’est ce qu’il a fait. Le temps étant venu, alors l’Ecriture fut accomplie, l’Alliance fut établie. Désormais les Paroles de l’Alliance ne se trouvaient plus gravées sur des tables de pierre, mais bien dans les coeurs (Héb. 8:10; 10:16.). Lors du dernier repas, notre Seigneur et Sauveur dit dans le cercle de Ses disciples: “Ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est versé pour plusieurs” (Marc 14:24). Cependant les dirigeants religieux de ce temps-là ne reconnurent pas les voies de Dieu. Ils ne prirent pas au sérieux le ministère promis de Jean Baptiste. Il était un homme envoyé par Dieu, cependant ils ne comprirent pas que par son ministère, Esaïe 40:3 et Malachie 3:1, comme cela est confirmé à plusieurs reprises dans le Nouveau Testament, s’étaient accomplis. Ils s’en sont tenus à leurs façons habituelles de célébrer leurs cultes solennels, de chanter leurs psaumes encadrés de leur belle liturgie et ils passèrent à côté de ce que Dieu faisait réellement. 

Notre Seigneur dit dans Jean 13:20: “En vérité, en vérité, je vous dis: Celui qui reçoit quelqu’un que j’envoie, me reçoit; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé”. Tout ce qui arrive dans le Royaume de Dieu remonte toujours à Dieu et à la Parole de Dieu. Seul celui qui reconnaît le ministère d’un tel envoyé, lequel est toujours quelqu’un qui prépare le chemin pour Lui, pourra participer à la réalisation des promesses pour son temps. Il en était ainsi lors de la première venue de Christ, lors de tous les réveils pendant tout le temps de la grâce, et il en est également ainsi maintenant. Pour la clôture du temps de la grâce, avant que “le jour du Seigneur” ne vienne, le Seigneur Lui-même a promis à nouveau un prophète (Mat. 17:11; Mal. 4:5, et autres), un Elie, qui appelle le peuple à retourner à Dieu et prépare le chemin du Seigneur. 

Nous pouvons sympathiser avec les souffrances de notre Seigneur, qui dans son amour sans mélange pour nous est monté à la croix, comme il est écrit: “Car Dieu a tant aimé le monde…”, lorsqu’il devait dire à l’égard de Son propre peuple: “… car il y aura une grande détresse sur le pays, et de la colère contre ce peuple. Et ils tomberont sous le tranchant de l’épée, et seront menés captifs parmi toutes les nations; et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jus qu’à ce que les temps des nations soient accomplis” (Luc 21:20-24). Cela a réellement eu lieu, et même jusqu’à “l’holocauste”. 

Dieu est miséricordieux, indulgent, et d’une grande bonté, cependant lorsque Son offre de grâce n’est pas acceptée, ni reçue, Il devient alors aussi un Dieu en colère, qui appelle en justice. Pendant deux mille ans Israël a été exposé à la persécution, et celle-ci n’est pas encore tout à fait finie. Après l’enlèvement, lorsque le jugement de la colère de Dieu commencera, il y aura beaucoup de croyants qui devront passer par la grande tribulation, et cela uniquement parce qu’ils n’ont pas voulu accepter ce que Dieu fait présentement conformément à la Parole promise. C’est vite lancé en l’air: «Nous avons Jésus-Christ, nous n’avons pas besoin d’un homme envoyé par Dieu!». Cependant, si cela est promis dans la Parole, en tant qu’enfants de Dieu nous avons à respecter cela pour ne pas encourir Sa colère. 

Une interprétation des passages de l’Ecriture, ainsi que celle des promesses faites pour notre temps, qui nous éloigne d’Elle, n’est utile à personne; mais au contraire leur accomplissement doit être maintenant reconnu. Nous arrivons en ce moment au point culminant de ce qui a été dit à l’avance concernant l’histoire du salut. Ce qui a été annoncé par les prophètes de l’Ancien Testament et dans la Parole prophétique du Nouveau Testament devient réalité sous nos yeux. Le cours de l’histoire de l’humanité et du salut est sans retour et ne peut être arrêté. Lorsque le temps est accompli, alors arrive ce que Dieu avait arrêté. Ce qui est particulièrement important pour nous, ce sont les choses annoncées, dites à l’avance dans les Saintes Ecritures, lesquelles décrivent la fin du temps de la grâce. De cela fait aussi partie l’Europe Unie, qui est le rétablissement de l’ancien empire Romain, comme également les choses concernant Israël et les peuples qui l’environnent.

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