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Ewald Frank

Krefeld le 08 décembre 1985 à 10 heures 00

Jean 15 : 1-17:
LE COMMANDEMENT DU SEIGNEUR D'AIMER ; RESTEZ DANS LA COMMUNAUTÉ D’AMOUR AVEC MOI ET ENTRE VOUS

(Retransmis le 05 mars 2025)

Louange et remerciements soient rendus au Seigneur ! Ce matin je serai bref, car je sais que frère Russ ne s'attendait pas à ce que je sois ici ; et c'était une surprise pour moi aussi d'avoir été pour si peu de temps à l'Est.

Mais ça fait parfois très bien, et très plaisir d'entendre justement de certains frères ce que la parole de Dieu signifie pour eux, et comment ils attendent chaque prédication, la lisent, la prennent à cœur et attendent déjà la suivante. Et un frère m'a dit : « Frère Frank, tous ceux qui ont accepté ensemble depuis le commencement la parole de Dieu et les prédications de frère Branham, tous ceux qui les ont acceptées depuis le début ont été introduits dans la parole, et aucun désordre, aucun chagrin n'a eu lieu ». C'est tellement vrai ! Tous ceux qui n'avaient pas de relation avec la parole de Dieu, n'ont pas non plus obtenu le message. Tous ceux qui n'avaient pas de relation avec Jésus ne l'ont pas non plus obtenu par le message.

Les choses fondamentales doivent premièrement être là ; et lorsqu'elles sont là, alors les autres choses s'y ajoutent, et alors il ne s'agit plus que d'une introduction plus profonde dans les mystères de Dieu et de Sa parole.

Mais après six ou sept ans, ça m'a fait du bien de revoir ses frères et d'avoir communion avec eux. Notre frère, mon chauffeur, je vais suggérer qu'il fasse maintenant le permis de pilote, non plus le permis de conduite car il l'a déjà ! Mais quand on roule à environ deux cent vingt kilomètres par heures, on se dit qu'à un moment, on devrait décoller ! Malgré tout, tout s'est très bien passé, et nous sommes reconnaissants. Nous pouvons être reconnaissants.

Je n'ai jamais vu autant de serpents de ma vie que quand j'étais là-bas. Je ne parle pas des serpents qui rampent sur la terre, mais des serpents qui se tiennent debout : Des gens qui font la queue pour tout, que ce soit pour avoir un demi-poulet ou une saucisse, ils sont en rang pendant plus d'une demi-heure et doivent rester là plus d'une demi-heure ! Et on les voit à droite, à gauche, derrière, devant et partout, tristes et encore tristes. Comme nous pouvons être reconnaissants d'avoir tout, vraiment en abondance. À qui manque-t-il quelque chose ici ? Dieu nous a richement bénis. Il a pourvu en abondance. 

Avant que nous ne puissions nous séparer d’avec les frères, nous avons encore mangé ensemble un demi-poulet « socialiste » (entre guillemets), et cela nous a fait du bien. Et vous savez, si on n'avait pas un peu d'humour, que ferait-on ? Je le dis encore une fois, les salutations ont été adressées par les frères qui apprécient la parole, qui l'aiment, qui ont les larmes aux yeux quand on leur tend la main, et dont la gratitude envers Dieu s'élève venant du cœur.

Je voudrais revenir très brièvement sur ce que nous avons entendu. Depuis que je considère la parole de Dieu, on a toujours parlé de ce chapitre, on a prêché dessus et on en a parlé même en privé ; et la question, autant que je m'en souvienne, était toujours de savoir de quels fruits il s'agit. S'agit-il des âmes que nous avons amenées au Seigneur ? C'était l'une des pensées. L'autre pensée était : Est-ce le fruit de l'Esprit que nous devons apporter ? 

Je me souviens très bien des discussions qui ont eu lieu à ce sujet, mais les deux pensées me conviennent. Chaque fruit, quel qu'il soit, me convient seulement s'il peut être apporté. S'il s'agit du fruit de l'Esprit, qu'il soit manifesté par grâce ! Si c'est le salaire de la douleur qui doit être recueilli comme des âmes qui doivent être ajoutées, alors nous sommes reconnaissants de tout cœur pour chaque âme qui est encore appelée à sortir.

On ne discute pas et on ne philosophe pas sur le tel passage biblique. On se soumet de tout cœur à cette parole, et on dit : « Seigneur fidèle, quoi que Tu aies voulu dire par là, que cela se manifeste dans ma vie ! ». À quoi cela nous servirait-il si nous savions qu'il s'agit des âmes, et que nous n'amenions pas d'âme au Seigneur ? Alors ça ne nous sert à rien, nous n'avançons pas. Si nous savions qu'il s'agit du fruit de l'Esprit et que nous ne pouvons même pas le manifester, alors nous serons de nouveau à terre. Mais si nous nous en remettons au Seigneur et disons : « Dieu fidèle, nous voici, nous voulons porter du fruit ». 

Nous le voyons pourtant clairement dans le contexte. Il est question du cep et des sarments. Et ça, c'est la connexion qui n'est pas créée après, mais qui émerge et grandit de l'original, du cep. Il n'y a pas de cep sur lequel les sarments peuvent être insérés après. Chaque sarment qui est sur le cep provient du cep : Il naît, se manifeste, et a la vie du cep. Et le Seigneur dit ici (Jean 15 : 5) : « Je suis le cep, et vous êtes les sarments ». Ainsi, nous sommes issus de Lui, nous sommes nés de Lui, nous émanons de Lui. Avec Lui, nous devons et nous pouvons porter ce fruit.

Bien sûr, il y a aussi le sérieux avertissement : « Celui qui ne demeure pas en moi », et ça, ça fait mal, oui, ça fait mal et ça pénètre dans l'âme aussi profondément qu'une épée. Jean chapitre 15 verset 6 :

« Celui qui ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme un sarment, et se dessèche ».

Ça, c'est une parole très sérieuse. On peut être dans le Seigneur et ne pas demeurer en Lui malgré cela ; et alors ! On peut être dans la parole… et le Seigneur le dit aussi : « Si vous demeurez dans ma parole et que ma parole demeure en vous, alors vous êtes vraiment mes disciples ». Jean 8 : 31. Celui qui veut demeurer en Lui, doit demeurer dans Sa parole. Celui qui sort, s’écarte de Sa parole, s'écarte de Lui, et ne demeure plus en Lui.

Et là, je pense à ce que le frère Branham avait dit : « Si quelqu'un abandonne la parole de Dieu, alors abandonnez-le, car Dieu l'a déjà abandonné ». Et si nous suivons un peu cette histoire, combien ont abandonné la parole de Dieu ? Et je le dis encore une fois avec insistance : Ils ont abandonné la parole parce qu'ils n'ont jamais eu de relation venant de Dieu avec la parole. Ils n'ont pas eu de relation avec la parole, une relation qui venait de Dieu. Mais, s'ils l'abandonnent en plus, ils n'ont aucune chance d'y demeurer, et donc de subsister devant Dieu.

Nous entrons alors dans le vif du sujet. Tout a été fait par la parole, et de tout ce qui a été fait, rien n'a été fait sans la parole. (Jean 1 : 3). La même chose se produit dans le royaume de Dieu. Chaque chose que Dieu fait, Il le fait selon Sa parole, et Sa parole est vraie pour toujours, et elle subsiste pour l'éternité. Mais, nous devons demeurer jusqu'à la fin dans la parole de Dieu, sans interpréter, mais en attendant avec patience l'accomplissement de ce que Dieu a promis. 

Et ça aussi, nous l'avons entendu très clairement : Nous avons besoin de persévérance, afin que nous obtenions les promesses de Dieu. (Hébreux 10 : 36). Les promesses de Dieu ne viennent pas pour qu'on en discute ou qu’on les interprète, mais elles viennent et s'accomplissent lorsque le temps de Dieu sonne. Et, bien que nous voyions l'évolution de toutes les manières possibles, et que nous savons que le temps doit être bien proche, très proche, nous nous gardons de tomber dans la panique, mais nous nous préparons intérieurement à ces choses, nous les attendons. Oui, nous attendons qu'elles se produisent, et Dieu le fera en son temps.

Jean chapitre 15 verset 5 : 

« Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, tandis que sans moi vous ne pouvez rien faire ».

Nous le savons très bien. Je crois que pour nous, il n’y a rien de plus clair que cette déclaration : « Sans Moi vous ne pouvez rien faire ». Et celui qui pense qu'il peut faire quelque chose, il n'est même pas encore un sarment sur le cep ! Il ne sait même pas encore d'où viennent réellement la vie et la puissance, il croit encore pouvoir faire quelque chose. « Sans Moi vous ne pouvez rien faire ». Et ce que nous faisons sans le Seigneur n'a de toute façon pas de valeur devant Dieu. Ici, il s'agit du domaine spirituel. Sans Lui nous ne pouvons pas porter de fruits, sans Lui rien n'est possible dans le royaume de Dieu.

On pense parfois qu'il faut qu'un homme spécial vienne pour que quelque chose marche dans le royaume de Dieu, ou une chose particulière. Non ! Le Seigneur doit venir au milieu de nous et dans nos vies, alors quelque chose de divin se déclenche, quelque chose de durable se met en place, quelque chose prend place. Je ne veux pas tout relire, mais Jean 15 verset 6 :

« Celui qui ne demeure pas en moi, est jeté au dehors, comme un sarment, et se dessèche ; on le ramasse, et on le jette dans le feu ». 

Oui, ça aussi, non seulement le fait d'être enlevé, de se dessécher et d'être jeté, mais on est en plus jeté au feu ! Un sarment précieux qui a été un jour collé au cep et qui est enlevé soudain, et après se dessèche ; et ce n'est pas fini, ce serait déjà une punition, mais en plus jeté au feu ! Cela semble un peu trop, mais on se rend compte du sérieux de la chose. Nous devons demeurer dans le Seigneur et dans Sa parole, sous la domination de Dieu, sous la conduite du Saint-Esprit.

Je suis en train d'écrire sur l'antichrist. Oui, c'est un sujet très difficile, plus difficile que je ne l'avais imaginé ! Mais j'ai dû réfléchir au fait que même Lucifer, en tant que créature, n'était pas omniscient. Il ne pouvait pas savoir ce qu'il adviendrait de lui quand il devait s'élever pensant devoir monter un peu plus haut, et puis alors vient cette chute profonde, et puis ce retournement dans l'iniquité. Et nous pouvons suivre cette lignée : Tous ceux qui veulent être quelque chose d'une manière ou d'une autre. Ils ont de bonnes intentions. Peut-être que Lucifer a voulu aider un peu le Seigneur, Lui diminuer un peu le travail, je ne le sais pas. Il voulait peut-être l'aider. Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Puis la chute est venue, et par la chute, l'inimitié et le détachement de Dieu. Et si nous suivons cette lignée à partir de Caïn, détaché de Dieu, voulant faire quelque chose de personnel, mais quelque chose que Dieu ne considère pas, et alors vient l'inimitié et tout ce qui va avec.

Ici au le verset 7, nous lisons, Jean 15 verset 7 :

« Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé ».

Ça, c'est tout le mystère ! « Si vous demeurez en Moi, et que Mes paroles demeurent en vous ». Il n'y a aucun homme qui ne demeure pas dans la parole et qui pourrait quand même demeurer en Christ, non, ce n'est pas possible, car Christ est la parole faite chair, et c'est en Lui que nous devons être et demeurer. Verset 8 :

« Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples ».

Nous voulons ainsi conclure le thème sur les fruits, et dire ceci : Quoique le Seigneur Dieu ait voulu dire par là, il faut que cela se manifeste dans notre vie. Nous savons tous qu'il ne peut pas s'agir uniquement que des dons qui sont accordés. Un fruit doit pousser. Ainsi, faisons confiance à Dieu, le Seigneur, afin qu'Il accorde la croissance spirituelle, par grâce.

En fait, nous devrions déjà être plus avancés que nous le sommes aujourd'hui, et nous le savons tous. Notre position devant le Seigneur devrait déjà être bien meilleure ! Notre foi devrait être déjà confirmée ! Mais nous hésitons parfois encore, pour quelques raisons que ce soit, bien que nous sachions que nous pouvons et que nous devons absolument faire confiance à notre Dieu, sans limite, car Il ne retirera aucune parole. Il dit dans la suite, au verset 9 :

« Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimé. Demeurez dans mon amour ».

Ça aussi, ce n'est pas seulement un commandement, mais une nécessité. Celui qui ne demeure pas dans cet amour divin qui s'est manifesté et révélé en Christ, ne peut pas porter de fruit, c'est impossible. Dans le royaume de Dieu, les dispositions de Dieu s'appliquent. Nous ne pouvons pas y planifier de notre propre chef et dire : « Cela doit être ainsi ! Ou cela doit être ainsi », non. Tout doit être comme Dieu l'a dit dans Sa parole. Et si nous n'en faisons pas seulement l'expérience en connaissance, mais aussi par les œuvres, et que nous disions : « Seigneur, il est écrit ici que nous devons demeurer dans Ton amour et nous aimer les uns les autres comme Tu nous as aimés », nous pouvons dire : « Seigneur, nous l'avons entendu de Toi, nous le croyons. Alors manifeste-le donc maintenant en nous, pour que cette parole puisse se réaliser et devenir vraie en nous et trouver une confirmation divine ».

Au verset suivant, Jean chapitre 15 verset 10, nous lisons :

« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j'ai gardé les commandements de mon Père, et ainsi je demeure dans son amour ».

Le Seigneur a dit quelque part : « Mes commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 : 3), Il dit : « Mon fardeau est léger et mon joug est doux » (Matthieu 11 : 30). Ce n'est pas quelque chose que Dieu nous impose par la force, ou qu’Il nous impose de faire, mais Il veut nous porter, et Il nous rend la tâche facile. Si nous pouvions mettre notre volonté dans Sa volonté ! « Demeurez dans Mon amour », et c'est l'amour divin, comme nous l'avons déjà dit. Verset 11 :

« Je vous ai dit ces choses, afin que la joie que j’ai soit en vous, et que votre joie soit parfaite ».

Il est dit de notre Seigneur qu'Il a donné Sa vie au prix de la joie qui L’attendait. Il n'a pas seulement vu la souffrance et la mort, Il n'a pas seulement vu ce qui devait s'abattre sur Lui, mais Il a vu ce qui allait être le produit, le produit, ce qui allait être manifesté par Golgotha, Il a vu les rachetés, Il voyait la troupe rachetée ; et parce qu'Il avait ce but final devant les yeux, Il pouvait tout supporter, Il a accepté toutes les contradictions de tous Ses adversaires, Il S'est laissé tirer la barbe, cracher dessus, frapper, et ils pouvaient Lui dire : « Toi qui es Prophète, dis-nous celui qui t'a frappé » ; ils pouvaient dire : « Il a aidé d'autres, Il ne peut pas s'aider Lui-même ! Si tu es le Fils de Dieu, alors descends de ta croix afin que nous puissions Te croire ». Oui, qu'est-ce qu'Il n'a pas enduré ? Mais Il a accepté tout cela avec joie parce qu'Il a vu plus loin que cela : Il voyait déjà la rédemption, Il voyait déjà le prix, Il a vu ce qui sera le produit, le résultat après cette souffrance, ce qui serait produit par la moquerie, ce qui serait produit par la crucifixion, à savoir, la troupe rachetée par le sang.

Que devons-nous dire en tant que rachetés en ces jours ? Devons-nous nous arrêter aux moqueries, aux malentendus, aux railleries, ou devons-nous, par la grâce de Dieu, regarder à la fin ? La fin sera couronnée ; et alors, nous savons tous, sur base de la parole de Dieu, que le Seigneur, en tant qu'Époux, à la fin, aura une épouse sans tâche, sans rides, une épouse qui s'est placée et soumise en toute chose, sous Sa sainte parole. 

Il y en a suffisamment qui parlent de celui qui s'élève au-dessus de la parole de Dieu et de tout ce qui concerne Dieu, et naturellement, ils parlent du Pape ; mais combien y a-t-il de petits papes, jusque dans les rangs les plus proches ? Des petits papes qui s'élèvent et se placent au-dessus de toute parole qui n'entrent pas dans leur concept, au lieu de s'y soumettre ? Et ils ne remarquent même pas qu'ils sont sous le même esprit que le Pape, sous la même influence, mais à faible mesure.

Prenez par exemple l'eau de l'océan, qu'elle soit abondante ou non, elle a les mêmes composantes. Nous devons considérer ces choses avec beaucoup d'attention, toutes ces choses divines, et simplement nous placer et nous soumettre sous chaque parole de Dieu. Quiconque s'élève au-dessus d'une parole, d'une seule parole, comme s'il était au-dessus d'elle, se trouve sous la même influence que tous ceux qui ne sont pas connectés avec Dieu, ou qui ne reconnaissent pas la parole de Dieu, mais la rejettent.

Quiconque est né de Dieu, trouvera et aura sa relation et sa connexion avec chaque parole de Dieu, s’y soumettra, et dira : « Seigneur, c'est comme Tu l'as dit ». Nous nous soumettons même si nous ne comprenons pas une chose, nous nous soumettons quand même à la parole de Dieu, et nous disons : « Seigneur, Tu as raison ! Aide-moi, je n'y arrive pas encore, fais-moi grâce ». Nous donnons raison à Dieu, et nous avons toujours tort, pour qu'Il demeure dans Sa véracité dans tout ce qu'Il a dit.

Oui, notre joie doit être parfaite. Pour Lui, Il a vu cette joie parfaite, Il a vu la rédemption (ou les rachetés), Il a vu cela ; et au milieu de toute cette affliction, il y avait une joie profonde et intime. 

Dieu n'attend de personne ici qu'il marche en riant aux éclats. Mais dans nos cœurs, il y a une profonde conviction que Dieu a tout planifié de la manière la plus merveilleuse qui soit, avant même la fondation du monde. Et l'ennemi sera mis sous Son marchepied, comme il est écrit, et notre Seigneur sortira vainqueur, et les Siens avec Lui. Pour nous aussi à la fin, cela aura valu la peine de demeurer fidèle et de faire confiance à Dieu quel que soit le prix à payer.

« Tu serviras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit, de toute ta pensée ». Oui, le mot pensé m'a particulièrement frappé. Nous devons même honorer Dieu avec nos pensées, en ce que nos pensées soient placées dans les limites de la parole, que nous ne pensions pas à côté de Dieu, mais que nous pensions comme Il a pensé, car Il nous a fait écrire Ses pensées dans Sa parole. Et dans l'Ancien Testament, dans le prophète Ésaïe, nous lisons : « Tes pensées sont plus élevées que nos pensées, et tes voies sont plus élevées que nos voies ». (Ésaïe 55 : 9). Mais ensuite, Dieu a réduit cette distance en Christ ; et maintenant les voies de Dieu sont nos voies, et Sa parole est notre parole. Elle nous a été donnée. Ce qui était dans le ciel est descendu jusqu'à nous sur la terre.

Que dit Deutéronome chapitre 29 verset 29 ? Je ne sais pas exactement… peut-être Deutéronome chapitre 30 : « Personne n'a besoin de monter au ciel pour faire descendre la parole. La parole est près de toi, elle est dans ta bouche pour que tu la prononces ». La parole de notre Dieu n'est plus dans le ciel, elle nous a été donnée ici : Nous l'avons ici comme Bible, comme parole de Dieu ; et le Seigneur y a veillé.

Premièrement, L'aimer, puis aimer tous ceux qui sont nés de Lui, qui ont été engendrés par Lui. « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15 : 12). Si nous ne le pouvons pas, alors disons-le au Seigneur et n'abandonnons pas, mais prenons courage, et disons au Seigneur : « Nous avons encore entendu, nous avons encore vu, au lieu de croire, et de ne pas entendre et de ne pas voir, mais d'entendre et de voir ce que Tu as dit, ce que Tu as promis », et alors, cela sera révélé.

« Il n'y a pas un plus grand amour que celui de donner sa vie pour ses amis ». Nous savons que c'est ce que notre Seigneur a fait. Il a donné Sa vie pour nous. Il n'y a pas de plus grand amour que l'amour qui pousse quelqu'un à donner sa vie pour ses ennemis, afin que ses ennemis deviennent ses amis ; car Dieu nous a rachetés en Christ, lorsque nous étions encore Ses ennemis, et Il a payé nos dettes. Et là, il n'est pas difficile de voir, de reconnaître qu'une amitié divine est née. Jean 15 verset 13 :

« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande »

Et voilà la chose ! Il a donné Sa vie pour nous, afin de pouvoir vivre Sa vie au travers de nous ; et Il dit au verset 14 : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que Je vous commande », si vous croyez ce que Je vous dis, si vous prenez Ma parole, si vous Me prenez au sérieux, et si vous ne passez pas à côté ou si vous ne parliez pas à côté de ce que Je fais, de ce que Je dis. « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande ».

Il a ordonné beaucoup de choses, nous pourrions en citer une liste complète ; mais je crois que nous pouvons le dire en toute confiance : Nous n'avons pas besoin de nous faire une liste de tout ce qu'Il a ordonné, mais nous disons : « Seigneur, notre mémoire nous fera dans tous les cas défaut ! Mais sois avec nous. Fais manifester en tout temps ce que Tu nous as destiné par Ta parole et ce que Tu peux accomplir en nous par Ton Esprit ». Et pendant que nous sommes dans le silence devant Dieu et que nous le laissons agir en nous, ce qui a été fait en nous se manifestera alors aussi par nous les uns pour les autres. Jean 15 verset 15 :

« Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai tout fait connaître ».

Quelle parole de Dieu ! Quelle parole de Dieu ! Que devons-nous dire à cela ? Oui et Amen ! Il nous a tout fait connaître, tout ce que nous avions besoin de savoir en ce moment. Il nous a révélé Son nom, Il nous a révélé Sa parole, Il S'est révélé Lui-même en nous, oui, Il nous a révélé tous les mystères. Que devons-nous dire à cela ? Nous reconnaissons une chose, c'est que nous ne sommes plus des étrangers, plus les gens du dehors, mais que nous sommes dans le royaume de Dieu, et que le Seigneur nous dit : « Il vous a été donné de comprendre les mystères du royaume de Dieu, mais pas aux autres ».

Ce n'est pas nous qui prenons ce genre de décision, c'est Dieu qui les a prises pour nous. À l'un, Il les révèle, à l'autre, Il les cache ! L'un le comprend, l'autre ne le comprend pas ; l'un croit et l'autre ne croit pas. Que pouvons-nous y changer ? Ce qui est important, ce que nous croyions comme disent les Écritures, et que nous parlions aussi comme l'Écriture, ou comme disent les Écritures. Que notre témoignage puisse être la parole de Dieu, car c'est ainsi que c'est écrit dans l'Apocalypse chapitre 12 verset 11 je pense : « Ils l'ont vaincu à cause de la parole de leur témoignage et du sang de l'Agneau ». Ces deux choses vont ensemble. 

Ici, nous l'avons lu dans Jean 15 verset 14 : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande ». Je reconnais que j'ai certainement été limité dans ce que j'ai fait. Le savoir, la connaissance, l'enseignement, tout ce que Dieu nous a donné est certainement bien en avance sur les œuvres qui devraient suivre ; mais je ne sais pas s'il y a un véritable enfant de Dieu qui ne porte pas en lui le désir que cet écart puisse se réduire, (l’écart) entre ce que Dieu nous a révélé et les œuvres qui doivent être manifestées et qui sont manifestées, et que l'enseignement et ce que Dieu fait véritablement puisse se rattraper et se rejoindre, et qu’à un moment donné, que tout d'un coup ces choses se superposent et s'accordent. N'est-ce pas là notre désir ? Avons-nous seulement porté cette espérance en nous uniquement pour remplir notre tête de beaucoup de sagesse, ou portons-nous en nous les promesses divines qui nous porteront absolument vers l'accomplissement ?  

De même que toutes les promesses de Dieu pouvaient être comprises comme une vérité divine expérimentée par ceux qui la portaient, il doit en être ainsi maintenant, à la fin des temps. L'ensemble de l'enseignement que nous avons reçu est très, très avancé, mais nous ne la perdons pas de vue, elle n'est pas très loin, de sorte que nous ne la voyons plus. Mais maintenant, Dieu doit nous accorder la grâce que cette distance puisse se réduire, que nous soyons portés par la puissance de Dieu, que les choses que Dieu nous a promises et que nous croyons, que ces choses puissent se rejoindre comme l'ombre et la réalité se rejoignent, de sorte que nous voyions soudain la parole de Dieu manifestée dans les œuvres de Dieu, l'accomplissement de la promesse, que tout se manifeste devant la face de Dieu au milieu des vrais croyants qui ont reçu la parole et qui ont été conduits par l'Esprit de Dieu dans la vérité. Que cela se manifeste au milieu d'eux.

Je crois qu'à la fin, et cela pourrait être très bientôt, je crois qu'à la fin, l'ombre et la réalité devront se rencontrer, et cela correspondra à cent pour cent, les deux passeront à cent pour cent ensemble ; tout comme l'Ancien Testament avait prédit comme ombre ce qui devait arriver, et que lorsque le temps s'est accompli, l'ombre a disparu et la réalité était là. Cela correspondait exactement, et l'Ancien et le Nouveau Testament doivent correspondre l'un avec l'autre ; la prophétie et son accomplissement doivent correspondre l'un avec l'autre.

Il n'y a personne qui puisse me faire accepter que Dieu dit quelque chose et que l'accomplissement de cette chose soit quelque part à côté. Ce n'est pas possible. Avec Dieu, tout est juste. Avec Dieu, tout correspond. Avec Dieu, le temps est juste, les gens sont justes. Avec Dieu, tout est juste. Mais seulement, comme il est dit, nous devons avoir de la patience jusqu'à ce que l'heure de Dieu sonne.

Maintenant, gardons cela dans nos cœurs, et acceptons que les choses doivent maintenant se rapprocher les unes des autres, que la distance doit se réduire de plus en plus, car nous avons un grand désir aujourd'hui, un plus grand désir que celui qui nous avions il y a quelques années, le désir que Dieu puisse arriver à ce qui Lui revient de droit parmi Son peuple. Et cette espérance éveillée en nous, c'est Dieu qui l'a placée en nous ! Cette espérance vient des promesses de la parole. Nous ne désirons pas des choses qui passent à côté de Dieu, mais nous désirons ce qu'Il nous a promis ; et c'est pourquoi nous avons en même temps la certitude qu'Il les a accomplis.

Et c'est dans cette assurance que notre foi est ancrée et qu'elle s'élève vers le trône de Dieu ; et nous pouvons déjà remercier le Seigneur aujourd'hui comme Abraham, car nous regardons à l'invisible comme si la chose était déjà là. Il ne s'est pas laissé décourager par incrédulité.

Encore cette glorieuse parole : « Je vous ai fait connaître » mais ensuite le verset 16 dit : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais c’est moi qui vous ai choisis, et je vous ai établis, pour que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure ».

Ce n'est pas nous qui l'avons aimé, mais c'est Lui qui nous a aimé. Ce n'est pas nous qui l'avons cherché, mais c'est Lui qui nous a cherché. Ce n'est pas nous qui l'avons choisi, mais c'est Lui qui nous a choisi ; Il nous a sauvé, Il nous a attiré à Lui par grâce. Bonté et miséricorde ! L'élection nous met encore dans une obligation comme nous l'avons lu ici : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais c’est moi qui vous ai choisis, et je vous ai établis, pour que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure ».

L'élection divine entraîne un fruit divin, et ça doit être manifesté, révélé que nous ne sommes pas seulement un bouquet de fleurs simplement planté dans la terre sans racines, mais que nous sommes des sarments attachés au Cep. Nous ne sommes pas un bouquet de fleurs coupé, mais nous sommes des sarments attachés au Cep, et nous voulons être imprégnés de Sa vie et de Sa puissance aujourd'hui encore de manière toute nouvelle ; et le canal pour cela, la clé, c'est la foi, la foi en Dieu, en Sa parole, en Ses promesses.

Et je le répète encore une fois : Nous faisons partie de ceux qui peuvent dire sincèrement comme Paul : « Ce n'est pas que je l'ai déjà saisi ou que j'ai déjà atteint la perfection, mais je tâche de le saisir, parce que moi aussi j'ai été saisi par Lui ». (Philippien 3 : 12). Mais si quelqu'un vient à Dieu et qu'il a déjà tout, il repartira certainement bredouille. Mais celui qui vient à Lui et s'humilie ! Je ne crois pas qu'il y ait un prophète qui ne se soit pas humilié, soumis devant la présence de Dieu.

Et quand je pense à notre frère Branham, lisez particulièrement le début de chaque prédication, comme il se penche devant Dieu, et dit : « Seigneur, mes péchés, mes manquements, tout cela, couvre-les, enlève-les ». Tout homme, oui, aussi beau qu'il soit devant les autres, celui qui entre dans la présence de Dieu s'inclinera, il devra s'exclamer dans la sainteté du Seigneur : « Seigneur, retire-Toi de moi, je suis un homme pécheur ! ». C'est ce que l'homme le plus saint dirait, s'il entre dans la présence du Saint, parce que nous savons qu'Il nous sanctifie par Sa parole, à savoir dans la vérité.

Nous nous rassemblons devant Sa face et disons : « Seigneur, accomplis en nous ce qui Te plaît, fais pour nous ce que Tu as dit ». Voilà que nous pouvons expérimenter que chaque service divin, chaque méditation de la parole soit pour nous comme un baume, comme une édification spirituelle, et que nous puissions en tirer un profit intérieur. Verset 12 :

« Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres ».

Observons-nous les commandements du Seigneur ? Beaucoup veulent observer le sabbat et d'autres commandements que Dieu a donnés, mais voici des simples commandements. Ils sont simples et beaux : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai ordonné ». Voulons-nous le faire ? Je le dis encore pour conclure. Si nous n'avons pas réussi à le faire, et que nous avons peut-être attendu des autres plus que ce que nous pouvions leur apporter, et c'est aussi souvent le cas, nous savons toujours exactement ce que les autres auraient dû faire, comment ils auraient dû réagir, comment ils auraient dû être aimables, nous savons exactement ce que tous les autres auraient dû faire ; mais nous ne pensons en aucun instant au fait que nous n'avons pas encore fait ce que Dieu aurait exigé de nous. Aucun moment nous ne nous trouvons en présence de Dieu. Au moment où nous nous trouvons en présence de Dieu, nous ne voyons plus les autres. Nous nous voyons nous-mêmes, et nous disons : « Seigneur, je n'ai pas bien agi, pardonne et sois miséricordieux ».

Que Dieu fasse de nous des hommes qui désirent de tout cœur faire Sa volonté, demeurer comme des sarments fertiles attachés à Lui, le Cep, afin qu'Il puisse produire Son fruit au travers de nous. Les sarments portent le fruit du cep, et rendent témoignage de la vie qui est dans le cep. Et si nous portons le fruit divin, ça ne vient pas de toi et ça ne vient pas de moi, ça vient des racines du Cep, Jésus-Christ notre Seigneur ; et alors personne n'a rien à s'attribuer, mais toute la louange et tout le remerciement revient à notre Dieu qui nous a fait grâce et qui nous a aidé au jour du salut. À Lui soit la gloire ! Amen !

[Conclusion]

Que le Seigneur soit loué et remercié pour la précieuse et sainte parole de Dieu qui nous a été accordée ce matin par grâce. Puissions-nous l'accepter, non pas comme la parole d'un homme, car ce n'est pas la parole d'un homme, mais c'était la parole de notre Seigneur. Et pour cela, nous ne pouvons qu'offrir à Dieu que la gloire, la louange, l'adoration en ces derniers temps si sérieux. Nous sommes si reconnaissants à Dieu de ce que nous pouvons avoir Sa parole. 

Oui, tout est devenu si grand pour moi, chaque point qui a été touché était si puissant dans mon cœur. Et quand il a été mentionné quelles pensées notre Seigneur a eu pour nous, des pensées de paix. Oh ! J'ai pensé : Quelles pensées dois-je avoir ? Quelles pensées dois-tu avoir ? Les pensées de paix, ce sont des pensées que nous devons avoir. Ce sont des pensées de Dieu. Mes bien-aimés, c'est merveilleux. Et on pourrait répéter chaque point encore une fois, car ils étaient précieux.

Soyons reconnaissants, bien-aimés, pour la parole que nous avons écouté ce matin. Dieu est si merveilleux ! Qu'Il nous bénisse ! Je crois que nous sommes tous d'accord ce matin d'offrir, oui, notre adoration à notre Dieu ce matin. Levons-nous, et que celui qui se sent pousser, qu'il puisse adorer et remercier Dieu.

Dieu fidèle, nous Te remercions encore une fois ensemble pour ce matin, pour Ta parole, pour les heures de grâce au cours desquelles Tu nous parles encore. Seigneur, prépare-nous. Prépare-nous, ô Seigneur. Accorde-nous la grâce, ô Dieu, et vivifie toute Ton œuvre, oui, Ta cause, Seigneur.

Nous Te remercions, mon Dieu, pour tous les frères, pour toutes les sœurs, Seigneur, oui, que ce soit à l'est à l'ouest, Seigneur, que ce soit au sud ou au nord, ô Dieu ! Mon Dieu, nous Te remercions de ce que Tu T'es choisi un peuple, ô Seigneur, un peuple qui peut écouter Ta parole, qui accepte le message que Tu as envoyé pour ce temps.

Reçois la gloire, reçois la louange et l'adoration, Dieu fidèle. Que Ta parole demeure en nous, celle que Tu as proclamée quand Tu étais sur la terre. Aujourd'hui, Tu l'as proclamée au milieu de nous. Voici le commandement que je vous donne : « Aimez-vous les uns les autres », ô Seigneur ! Mon Dieu, fais grâce, ô Seigneur Dieu, que nous ne parlions pas seulement avec la langue, ô Seigneur, mais que ce soit en œuvre, en acte et en vérité.

Louange et honneur, gloire et adoration, ô Dieu, soient rendus à Ton merveilleux et glorieux nom de Jésus ! Amen ! Alléluia ! Amen.