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Ewald Frank

Krefeld le 07 août 1985 à 19 heures 30 

QUE CHACUN S’EXAMINE SOI-MÊME, ET NON SES VOISINS

(Retransmis le 01 mars 2025)

[Introduction]

Loué et remercié soit le Seigneur pour Sa grâce ce soir encore ! Avant de prier ensemble, j'aimerais lire un court passage de la Parole de Dieu tiré du prophète Ésaïe. Ésaïe 66, les deux premiers versets :

« Ainsi a parlé le Seigneur : Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, et quel serait le lieu de mon repos ? Ma main a créé tout cet univers pour que tout cela existe, c'est la déclaration du Seigneur. Je regarde celui qui est humble et brisé d'esprit, et qui tremble de crainte à la pensée de ma parole ». 

Jusqu'ici, cette sainte et précieuse Parole de Dieu. Nous avons entendu ici ce qui est important et ce qui compte, et notre souhait ou mon souhait est seulement que Dieu nous donne vraiment un cœur humble et un esprit brisé, car c'est ce que Dieu veut, et c'est ce qui Lui plaît. Ceux qui marchent dans l’orgueil tomberont ; mais le Seigneur regarde ceux qui sont humbles et brisés d'esprit, qui tremblent à la pensée de Sa parole. Oui, il est dit ici : « Je regarde vers celui qui est humble et brisé d'esprit, qui tremble à la pensée de ma parole ».

Frères et sœurs, de nos jours, rares sont ceux qui ont encore un véritable respect, une véritable crainte pour la parole de Dieu et pour Dieu Lui-même, devant la parole de Dieu et devant Dieu Lui-même. Ils parlent tous de la parole de Dieu comme ils l'entendent, ils disent tout ce qu'ils veulent sur Dieu, chacun fait ce qu'il veut ; mais chacun récoltera ce qu'il a semé. C'est ce que dit la Bible dans Galates 7. Mais il y a aussi des gens qui tremblent encore à la pensée de Sa parole, parce qu'ils savent que la parole de Dieu est vraie et qu'elle demeure éternellement. Le ciel et la terre passeront, mais la parole de Dieu demeurera éternellement. Approchons-nous de Lui avec humilité et un esprit brisé ce soir encore.

Nous nous levons maintenant pour prier ensemble.

Dieu fidèle, nous venons à Toi tel que nous sommes. Ô Seigneur, nous Te remercions tout d'abord pour la grâce que nous avons reçue jusqu'à cette heure, de rester ici et d'avoir pu nous réunir à nouveau ici, de pouvoir diriger maintenant nos pensées vers Ta parole, de pouvoir élever nos pensées vers Toi, et de T'offrir l'honneur et la louange, Toi qui trônes dans la gloire, Toi qui as fondé le ciel et la terre, Toi qui as tout créé par Ta parole toute puissante. Nous levons les yeux vers Toi, ô Seigneur. 

Et nous savons que Tu es vrai et juste, car Ta parole ne passera pas jusqu'à ce que tout soit accompli. Seigneur, elle restera jusqu'à la fin, dans toute éternité. Nous Te remercions, car chaque promesse est oui et amen, ô Seigneur, et ce que Tu as promis, Tu l'as accompli au ciel et sur la terre, Seigneur. Et même si Tu dis ici que Tu es avec ceux qui sont humbles et ont l'esprit brisé, nous Te prions de nous donner un cœur humble et un esprit brisé, ô Seigneur, afin que nous tremblions en regardant Ta parole, en lisant Ta parole ! Seigneur, que Ta parole soit toujours sainte dans nos cœurs, et que nous la prenions à cœur, que nous y croyions, que nous la recevions comme l'ont fait nos pères au commencement, ô Dieu fidèle, que nous soyons aussi fermes dans la foi que l'étaient tous les héros de la foi. 

Seigneur, nous T'adorons et Te prions de venir parmi nous ce soir et de nous bénir, et pas seulement nous, ô Dieu fidèle, mais aussi tout Ton peuple, tous Tes enfants, où qu'ils soient dispersés en tous lieux, dans toutes les nations, dans toutes les directions sous le ciel. Seigneur, accorde Ta grâce à tous ceux qui sont malades. Seigneur, Tu es le grand Médecin. Nous pouvons placer notre confiance en Toi, et nous savons que Tu guideras tout de manière merveilleuse.

Que Ton nom glorieux soit loué et exalté ! Seigneur, nous Te prions : parle nous ce soir aussi par Ta parole précieuse et sainte ! Nous Te remercions aussi pour le week-end et pour Ta parole puissante, pour Ta parole, Seigneur, pour tout ce que nous avons pu entendre et vivre avec Toi, le Dieu vivant et véritable. Bénis Ton peuple ! Je Te le demande encore une fois, ô Seigneur, en Ton nom précieux et glorieux de Jésus ! Amen ! Amen !

[Frère Frank]

Nous nous asseyons. Loué et remercié soit le Seigneur ! Qui veut venir devant ? Qui veut se lever ? Nous préférerions tous rester assis, et pourtant nous sommes chaque fois reconnaissants envers Dieu de pouvoir nous réunir et d'entendre Sa parole, et d'être d'accord avec elle, de dire oui à Sa parole. Et ce serait encore mieux si nous étions à chaque fois profondément touchés, pénétrés par la parole de Dieu, comme si le Seigneur était devant nous et nous la prononçait directement.

Quelle serait notre réaction si nous entendions ce que nous lisons dans les saintes Écritures directement de Sa bouche, et si nous Le voyons devant nous ? Quelle serait ma réaction et la tienne ? C'est ainsi que cela devrait être. Par l'Esprit de Dieu, la parole devrait nous être révélée si proche de nous, si vivante, si puissante en présence de Dieu, que nous en soyons imprégnés, pénétrés, et même que nous puissions devenir par la grâce de Dieu une partie de la parole de Dieu et de Son accomplissement, par la grâce.

Nous avons certainement tous pu puiser des bénédictions ce week-end, et je devais justement, quand le frère a dit que le Seigneur était ressuscité et ainsi de suite, nous y croyons tous, et là m'est venue la pensée de la prédication du frère Branham qu'Il (que Dieu) veut être Seigneur dans ta vie et dans ma vie. Nous savons tous que Dieu est Dieu. Mais, si nous avons fait une expérience avec Lui, il est soudain mon Dieu et ton Dieu, notre Dieu. Il est notre Sauveur, mais soudain Il est mon Sauveur et ton Sauveur. Il est guérisseur, mais soudain Il est ton Guérisseur et mon Guérisseur. Que la chose devienne personnelle afin qu'elle puisse aussi se manifester dans notre vie.

Combien de fois entendons-nous les paroles les plus puissantes de Dieu ? Et nous les entendons, et elles ne nous submergent plus comme elles le faisaient autrefois. Et c'est la triste situation que nous percevons chacun en soi et bien sûr aussi en général ; pourtant nous avons en nous la foi et la conviction que Dieu peut remédier à ce qui nous manque, oui qu'Il le fera. Et aujourd'hui, la question n'est pas de savoir ce que Dieu veut faire –nous le savons du moins dans les grandes lignes– la question est toujours de savoir si Dieu peut le faire avec nous et à travers nous, ou si nous sommes tellement préoccupés par nous-mêmes, par les autres, par les circonstances, que nous ne pouvons pas vraiment être nous-mêmes réellement à la disposition de Dieu. Ce sont des questions que nous devons nous poser.

Quand nous regardons le monde qui nous entoure, nous voyons clairement que tout est sens dessus dessous. Les gens ont perdu leurs repères, leurs orientations, ils portent des jugements sur des choses qu'ils ne comprennent pas. Je le fais maintenant… je dis rarement quelque chose ici devant, mais j'ai entendu très brièvement la fin des informations à 19 heures, et là, le conseil œcuménique des communautés religieuses a décidé que les plus de trois cent communautés religieuses qui y sont réunies, devraient chacune travailler avec les syndicats dans les pays concernés. J'aurais aimé que mon magnétophone soit à côté de moi, c'est vrai, mais il y avait une cassette dedans, et ce n'était dit que très brièvement, j'aurais voulu enregistrer. Réfléchissons-y maintenant, mais nous y reviendrons dans un instant, car ce que les autres font de mal ne nous aide pas à faire quelque chose de bien.

Je voulais juste dire que la situation générale se répercute aussi sur l'église du Seigneur. Les mêmes circonstances qui sont observées dans le monde entier, se retrouvent à petite échelle autour de nous. Nous sommes au milieu de la terre, personne ne peut se détacher complètement et faire comme s'il n'était pas là. De l'extérieur, nous voyons bien que tout est en train de s'effondrer. Et vous savez, on a parfois un petit côté politique, que ce soit bien ou non, cela n'a pas d'importance pour l'instant, mais l'ensemble de la dette, l'ensemble du système mondial doit s'effondrer et s'effondrera, pour tomber entre les mains de celui qui, en fin de compte, doit tout contrôler, et qui le contrôlera.

Mais pour nous, nous devons nous poser la question suivante, si on voudrait le rapporter à nous : Qu'est-ce qui nous anime ? Qu'y a-t-il autour de nous ? Qu'est-ce qui se révèle à travers notre vie ? Telle est toujours la question. Sommes-nous une bénédiction, ou une malédiction ? Comment nous présentons-nous devant Dieu ? Notre propre évaluation peut aussi être erronée. Nous devons alors nous laisser conduire, nous laisser guider par la parole de Dieu, et prendre celle-ci comme référence.

Nous avons entendu parler de la foi. Qu'est-ce que la foi ? Vous savez, et je l'ai dit ici, j'étais aux funérailles de frère Branham et on a chanté le refrain : « Crois seulement, crois seulement », encore, encore et encore, et là, je ne sais pas combien de temps s'est écoulé en tout, je sais seulement qu'il pleuvait à verse, que nous étions tous trempés, et que j'avais le cœur brisé ; et je me suis dit, ou j'ai dit au Seigneur : « Nous pouvons chanter crois seulement, mais cet homme qui croyait vraiment, nous l'avons enterré, nous l'avons enterré ! ». Vous pouvez vous imaginer à quel point on se sent déchiré intérieurement.

Et pourtant, nous continuons à croire que les promesses de Dieu restent valables, mais nous devons trouver l'accès à leur réalisation, et faire en sorte que Dieu puisse nous bénir et nous utiliser, que tout ce va-et-vient ait une fin, et que nous sommes au-dessus des choses, et non pas que les choses sont au-dessus de nous, mais que nous les mettons sous nos pieds, par la grâce de Dieu. Nous n'avons pas besoin de faire un secret de cela. Tout ce qui touche l'un d'entre nous, nous touche tous, et avant même de nous en rendre compte, nous sommes tous tellement occupés par des choses qui ne nous concernent pas, dont nous ne devrions pas nous occuper. Mais nous sommes des êtres humains, nous sommes encore sur la terre ! Avant même de nous en rendre compte, nous avons même pris parti, et nous avons déjà fait du mal à quelqu'un, et cela continue encore et encore, l'un entrainant l'autre.

Nous devons trouver grâce devant Dieu, afin de reconnaître Ses voies avec nous, et de déterminer quand l'ennemi est en jeu pour nous distraire, pour nous occuper de ce qui n'apporte aucun bénéfice. Et pour cela, il faut que chacun s'examine et vérifie s'il est lui-même dans la foi. C'est ce que Paul écrit aux Corinthiens : 3Que chacun fasse l'examen de soi-même, pour voir s'il est dans la foi3. (2 Cor. 13 : 5). Et vous savez bien que cet examen, on le fait certes sur soi-même, mais pas avec soi-même ! On ne se compare pas à soi-même. On se compare à ceux que Dieu a envoyé, a établi, a béni et a utilisé. Celui qui se compare à lui-même s'en sort toujours bien, tout est toujours parfait pour lui et les choses sont comme… vous voyez ce que je veux dire. 

Mais le véritable test pour savoir si nous sommes dans la foi, est toujours de savoir si les choses qui ont été promises aux croyants peuvent se réaliser dans notre vie et par notre vie ; et si c'est le cas, alors nous sommes réellement bénis par Dieu. Mais, si nous nous préoccupons de nous-mêmes, de nos circonstances, des autres et de leurs circonstances, où cela nous mène-t-il ? Quand Dieu viendra-t-Il nous rendre justice ? 

Les sages disent qu'il faut écouter les deux parties. Je vous le dis : Vous pouvez entendre quatre parties si vous le voulez, et même la cinquième ! Il n'y a personne… et même si Salomon était ici aujourd'hui avec toute sa sagesse, il serait aussi perplexe que nous tous dans cette génération, parce que plus personne ne veut se plier à la parole de Dieu, plus personne ! Tout le monde veut que tout le monde se plie, mais personne ne veut se plier soi-même. C'est la détresse, c'est le problème. 

Et je suis tout à fait honnête. Ces derniers jours, je me suis beaucoup interrogé, je suis entré en moi-même, et on fait le bilan des années, surtout des années qui nous ont causé du chagrin, et on trouve ceci, on trouve cela ; et puis à la fin j'ai simplement dû dire : Seigneur, il ne s'agit pas du tout de ce que telle ou telle personne a fait, mais de ce que j'ai fait. Pourquoi suis-je là où je suis maintenant ? Il ne s'agit pas des autres au moment où il est question de la question de la culpabilité, mais en réalité, seulement de toi et de moi, de nous personnellement, individuellement. Quelqu'un d'autre peut peut-être influencé quelque chose, mais en fin de compte, nous sommes tous devant notre Dieu, et ce n'est pas l'autre, mais nous tous, chacun pour soi, qui devons être clairs, en paix avec notre Dieu. 

Nous avons lu ici dans l'épître aux Hébreux 12 verset 12 : « Redressez donc les mains languissantes et les genoux affaiblis, et tracez des chemins droits pour vos pieds ». Ce n'est pas le Seigneur qui le fait, c'est à nous de le faire ! Mais parfois il faut être deux pour y arriver, oui, et alors comment cela doit-il se passer ? Alors nous sommes de nouveau et toujours dépendant de l'aide de notre Dieu. Et il est dit dans Hébreux 12 verset 13 : « Afin que ce qui est boiteux ne s'égare pas complètement du droit chemin », et ici, il est dit au verset 15 : « Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu ». Et ça, c'est important, C'est également important. « Qu'aucun d'entre nous ne reste en arrière, et ainsi, se prive de la grâce de Dieu », au lieu d'être dans une position où il peut revendiquer toute la grâce de Dieu pour lui-même, mais qu'il sombre dans le désespoir pour une raison quelconque, et ne puisse plus revendiquer la grâce pour lui-même. Cela ne doit pas arriver.

Et, aucune racine d'amertume ne doit non plus s'élever, car elle ne fait que causer de terribles malheurs. Quiconque laisse une racine d'amertume s'épanouir en lui, pourrait bien se marier avec le diable, car Satan n'a pas de meilleur outil sur la terre que des enfants de Dieu avec l'amertume dans leur cœur ! Il n'y a que deux choses qui prennent racine : l'une est l'amertume, l'irritation ; et l'autre, qui le sait ? Ah ! Tu as dit l'argent, car c'est la racine de tous les maux. 1 Timothée 6 : 10. Comment l'argent peut-il prendre racine ? Quelqu'un doit m'expliquer, je ne sais pas, mais c'est la racine, l'amour de l'argent –c'est écrit– est la racine de tous les maux. Et j'ai vu beaucoup de choses pousser, mais pas encore l'argent ! Mais, la racine de tous les maux, c'est l'argent, le mammon ; et puis, si l'amertume s'y ajoute, l'irritation, l'amertume, alors il y a déjà deux racines, et cela suffit pour causer le plus grand malheur sur la terre.

Et tout comme Dieu utilise les hommes, l'ennemi fait de même. Dieu nous délivre, et je suis reconnaissant que nous puissions être délivrés de tout ce qui est terrestre ; et si nous ne le faisons pas de notre plein gré, alors certaines circonstances nous y aident, et nous nous en réjouissons. Mais pour moi, c'est très sérieux, un saint sérieux, je prends la chose très, très au sérieux.

Nous avons reçu l'enseignement complet comme il n'a pas été donné sur la terre au cours des six mille ans. Par la grâce de Dieu, nous avons obtenu une vue d'ensemble. Et quand il s'agit d'être fondés sur la Bible, nous avons toutes les raisons de remercier Dieu du fond du cœur. Mais, écoutez-moi, si l'ennemi ne parvient pas à nous faire dévier de la bonne voie ou à nous égarer en nous détournant de Sa parole, donc je vais dire de la parole de Dieu au niveau de l'enseignement, l'ennemi essayera par d'autres moyens. Et nous pouvons regarder les autres de haut, et dire : « Les folles ici, et les folles là ! Elles sont dans l'erreur à tel et tel sujet », et nous nous adressons au domaine doctrinal de l'enseignement et avons peut-être même raison. Et puis, si nous nous laissons mesurer sur d'autres domaines, nous nous trompons nous-mêmes là et là et avons tort ici et avons encore tort là.

L'ennemi est un artiste aux mille talents. Il sait exactement avec qui et avec quoi il peut s'en sortir. Avec l'un, il utilise l'enseignement et le mène par le bout du nez, et avec l'autre, il peut s'agir de choses très personnelles, différentes, qui ne nous frappent pas.

Nous remarquons les choses qui ne vont pas chez les autres, n'est-ce pas ? Les autres peuvent remarquer des choses qui ne vont pas chez nous. Vous voyez ce que je veux dire ? Pourrions-nous nous entraider comme cela devrait être le cas, dans l'amour de Dieu ? Reprenez-vous les uns les autres. Oui, reprendre quelqu'un aujourd'hui ? Faites attention, sinon vous en souffrirez ! Quelque chose ne va pas, quelque chose n'est pas en ordre ! Quand la Bible dit : « Avertissez-vous, reprenez-vous d'autant plus que vous voyez approcher le jour » (Hébreux 10 : 25), alors nous devrions le faire ! Mais alors, nous devons aussi dire que celui qui veut reprendre les autres, qu'il se laisse faire grâce, car il sera bientôt aussi repris à son tour.

Et ensuite ? Et ensuite ? Nous avons tendance à toujours vouloir avoir la mesure et tout avoir à notre mesure, n'est-ce pas ? Pensez à la parole que Jacques écrit dans le cinquième chapitre, que nous ne devons même pas soupirer les uns contre les autres. Pas même un soupir, se plaindre, un soupir qui nous vient d'une manière ou d'une autre, qui nous vient à l'esprit à propos d'une situation à l'égard d'un autre. D'ailleurs cela soutient la parole : « car la venue du Seigneur est proche ». Permettez-moi de la lire directement afin de ne pas la réciter par cœur, mais de la lire dans les saintes Écritures.

Et qu'est-ce que c'est qu'avons-nous entendu dans la parole d'introduction ? Celui qui tremble et frissonne à la pensée de ma parole (Ésaïe 66 : 2). Qui frissonne, et qui tremble ? Aucun homme, qui tremble ! Personne ! Nous sommes tous assis et je me tiens debout, n'est-ce pas ? Personne n'a le cœur serré quand il est écrit ici dans Jacques 5 verset 9 :

« Ne soupirez pas les uns contre les autres, mes frères, de peur que vous ne soyez jugés. Rappelez-vous que le juge est déjà à la porte ».

Et puis vous connaissez tous la suite, les paroles qui nous disent de persévérer. Le verset 7 dit :

« Ainsi, frères, soyez fermes et restez inébranlables jusqu'à l'avènement du Seigneur ». 

Et puis nous connaissons tous le contexte. Qu'en est-il de nous tous ? Nous devons nous ressaisir et nous devons nous imprégner, laisser la parole de Dieu nous pénétrer. Nous devons retourner à la communion avec Dieu, et nous devons avoir du respect, de la crainte pour Dieu et Sa parole, ainsi que les uns pour les autres. Nous devons réapprendre les bonnes manières, que chacun ne peut pas dire ce qu'il veut, faire ce qu'il veut, juger comme bon lui semble ; mais que chacun cherche et trouve sa place avec Dieu et en Dieu, afin qu'Il puisse obtenir justice, et reçoive ce qui Lui revient de plein droit auprès de nous tous.

Ici, dans l’épître de Pierre, il y a une parole qui correspond au fait que Dieu habite ceux qui ont le cœur brisé et l'esprit humble. Je lis… peut-être 1 Pierre 5 verset 1. Oui au verset 1. Voyons comment ça continue. 1 Pierre 5 verset 1 :

« Je vous rappelle l'ordre, moi, ancien comme vous, et témoin des souffrances du Christ, et aussi participant de la gloire qui doit être révélée. Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ». 

Vous connaissez la parole. Et puis au verset 5 :

« De même, vous les plus jeunes, soyez soumis aux anciens. Mais tous ensemble, revêtez-vous d'humilité dans vos rapports les uns avec les autres ; car Dieu résiste aux orgueilleux mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous élève en son temps ; déposez sur lui tous vos soucis, car il prend soin de vous ».

Quelle parole puissante de Dieu ! La manifestation de Jésus-Christ est imminente, nous devons paitre le troupeau de Dieu. Oui, qui fait encore partie de ceux-là ? Aujourd'hui, bien sûr, il y en a quelques-uns parmi nous, peut-être même tous –je ne veux faire de mal à personne– mais qui apprécient que la parole de Dieu soit encore transmise, qu'il y ait des gens qui se mettent à la disposition de Dieu.  Excusez-moi si cela me fait mal au ventre, mais nous connaissons tous l'époque où l'on disait : « Les anciens doivent partir, et celui-ci doit partir, et celui-là » ainsi de suite. Non, ce n'est pas la solution. Satan doit partir de tes pensées et des miennes, de tes paroles et des miennes, de mes œuvres et des tiennes. Aucun frère ne doit partir, aucune sœur ne doit partir ! Tous les frères et toutes les sœurs ont leur place dans le royaume de Dieu. Celui qui doit partir, c'est seulement Satan, et personne d'autre !

Et vous savez, quand le Seigneur nous donnera un tel choc, comme Il l'a fait à Pierre, alors nous serons sauvés. Quand le cher Pierre a donné au Seigneur la meilleure suggestion possible dans cette situation, le Seigneur a dit directement : « Satan, va-t’en loin moi ! ». (Matthieu 16 : 23). Pierre a alors eu un autre sentiment, n'est-ce pas ? Nous avons tant de conseillers autour de nous, mais qui est-ce qui parle par ces gens ? Est-ce Dieu qui qui parle ? Est-ce que c'est Dieu qui parle ? Quand Dieu parle, c'est la parole qui parle ! Ce n'est pas toi, ce n'est pas moi qui parlons par des arguments préparés à la maison, alors non ; mais nous devons laisser la parole de Dieu s'appliquer, et trembler et frissonner ; tu te soumets en silence, et tu dis : « Seigneur, je Te remercie de m'avoir donné la bonne conduite, la bonne direction et instruction par Ta parole. Donne-moi la force de la mettre en pratique ». 

À quoi sert notre discours ? À quoi sert ce qu'on dit ? Cela ne sert à personne ! Mais quand c'est la parole de Dieu, ce ne sont pas les frères qui disent quelque chose, alors c'est Dieu qui parle à travers la parole ; et on ne fait que la lire, mais elle est déjà là. Nous ne l'écrivons pas aujourd'hui, nous ne l'écrivons pas, mais nous l'avons à disposition, ici. 

C'est là, je pense, que réside toute la difficulté. Nous avons placé la barre très haut en ce qui concerne nos attentes envers les autres, et nous savons tous qu'ils n'ont pas tous bien fait leur travail –je parle de moi maintenant– mais nous devrions nous frapper la poitrine, et dire : « Seigneur, qu'est-ce que je n'ai pas bien fait moi-même ? En quoi ne puis-je pas subsister devant toi ? Aide-moi ! Je suis prêt à me plier sous Ta main puissante ». 

Et puis nous avons ici l'accomplissement de ce qui est écrit : « Mais tous ensemble, dans vos rapports mutuels, revêtez le vêtement de service qui est l'humilité ». Lorsque le Seigneur a enlevé Ses vêtements et a mis le tablier de lin, Il a pris la place d'un serviteur, Il a servi, Il a lavé les pieds des autres. Nous devons nous servir les uns les autres, comme il est écrit ici, avec toute humilité ; et derrière il y a la phrase verset 5 : « Car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles ». Cela semble être la clé.

Il y avait un autre passage, c'est 1 Thessaloniciens chapitre 5. Voici, ici il est écrit au verset 12 :

« Nous vous demandons, frères, d'avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui se donnent de la peine, qui se tiennent devant, qui vous dirigent dans le Seigneur et vous exhortent. Ayez pour eux une affection et une estime particulière à cause de leur travail. Soyez en paix entre vous ».

Une assemblée qui souhaite être bénie par Dieu, doit reconnaître l'ordre divin, doit distinguer, discerner le corps du Seigneur, doit savoir quels services et quelles tâches ont été établies dans l'assemblée. Et si nous n'aimons pas vraiment une personne parce qu'elle a un service à rendre dans l'assemblée, mais cela nous plaît d'autant plus. Il ne s'agit pas ici de l'apparence extérieure, de la même longueur d'onde sur laquelle nous aimerions parfois tous être. Il s'agit simplement de respecter l'ordre divin, de s'y intégrer, de s'y soumettre. C'est la seule façon de maintenir la paix entre nous. C'est seulement la seule façon par laquelle le service sera béni. C'est seulement ainsi que le travail pourra être accompli dans le royaume de Dieu, que tous seront bénis par ce qui se passe.

Nous voulons retenir tout cela pour ce soir. Nous reconnaissons nos manquements. Dieu a promis : « Le ciel est Mon trône, et la terre mon marchepied ; mais quelle maison pourriez-vous me bâtir ? ». Et puis nous lisons dans l'épitre aux Hébreux : « Moïse a été fidèle dans toute la maison de Dieu ; et Christ a été établi comme Souverain sacrificateur sur Sa propre maison, et sa maison c'est nous ». C'est ainsi que c'est écrit dans Hébreux 3 verset 6. Vous connaissez tous ce passage de la Bible. Et Il veut habiter dans Sa maison, et s'Il habite, Il sera entendu, Il sera vu. Nous avons également constaté que le Seigneur entre, mais ensuite Il veut être le Maître, Il veut être le Seigneur, Il veut que ce soit Lui qui prenne les décisions, Il veut avoir le dernier mot. 

Et qu'en est-il de nous tous concernant ces choses ? Je crois que Dieu veut faire quelque chose en nous. Nous avons reçu l'enseignement, maintenant l'organisme du corps de Jésus-Christ doit être assemblé, afin que Dieu Lui-même puisse tenir les promesses qu'Il a faites. Ce qu'Il a dit doit s'accomplir et s'accomplira ; mais pour cela, il est nécessaire que toutes les frictions, tous les conflits, toutes les prises de parties, tous les va-et-vient prennent fin, et que nous revenions à la raison.

Et, c'est à peine croyable, mais les enfants de Dieu sont ceux qui ont le plus de mal à se retrouver sur la terre. Il y a peu d’incroyants qui seraient aussi stupides que les croyants. Dieu veut faire de nous des gens très intelligents, qui trouvent leur chemin dans toutes les situations ; et s'ils n'y arrivent pas, ils restent sur place et attendent que Dieu les conduise réellement, les guide. Le Seigneur nous a-t-Il abandonné jusqu'à aujourd'hui ? N'a-t-Il pas répondu à toutes nos questions ? Et si nous devons maintenant traverser cette période difficile… Je préférerais qu'il en soit autrement. Oh ! Comme je préférerais que ça brûle déjà ! Mais si c'est la volonté de Dieu, si c'est le chemin de Dieu, ou du moins si nous devons suivre cette voie à travers toutes les épreuves, alors nous voulons la suivre.

Et nous avons aussi entendu que nous ne devons pas nous plaindre, nous ne devons pas murmurer et soupirer, mais remercier Dieu, et alors Il fera bien les choses. Dieu n'habite pas dans une maison construite par la main de l'homme. Il habite dans Son peuple : « Vous êtes le temple du Dieu vivant ». (1 Corinthiens 3 : 16) ; mais, il y a encore beaucoup à faire dans ce temple. Il y a beaucoup de choses qui doivent enlevées. Et il se peut que le Seigneur aide à mettre les choses en ordre, qu'Il le fasse bientôt.

Mais soyons attentifs à une chose : Chacun de nous, que cela soit connu de nous ou non, chacun de nous a des besoins, a certaines choses qui ne sont pas résolues. Apportons-les au Seigneur. Aucun de nous ne peut aider l'autre. Nous ne pouvons que prier les uns pour les autres, c'est tout ce que nous pouvons faire. Le meilleur conseil que nous pouvons donner est celui que nous donnons de notre point de vue, et nous ne sommes pas à la place de l'autre ni dans les chaussures de l'autre. Mais si nous nous soutenons mutuellement, si nous maintenons la paix entre nous, si nous la recherchons, la poursuivons, et si nous nous défendons vraiment les uns les autres devant Dieu sans nous permettre de porter un jugement.

Je le répète à dessein : On peut entendre deux versions sur une chose, et ne pas être au courant de la situation réelle ! On peut entendre quatre versions et ne pas savoir de quoi il s'agit. L'important c'est que nous croyons Dieu, que nous Lui fassions confiance, et que nous résistions aux épreuves. Et pour cela, nous avons besoin des encouragements de notre frère et de notre sœur. Et s'il y a des désaccords quelque part, s'il vous plaît, ne prenons pas de parti. Nous ne pouvons pas, c'est impossible. Nous ne pouvons prendre parti que pour Dieu et Sa parole ; et nous devons bénir chaque frère et chaque sœur au nom du Seigneur ; et nous devons placer la parole de Dieu sur le chandelier.

Et je le dis aussi clairement et sans détour : Ce que Dieu et Sa parole n'accomplissent pas, n’opèrent pas, ne produisent pas, toi et moi ne le ferons pas non plus ! Nous ne pourrons pas le produire non plus. 

Tout d'abord, la crainte de Dieu doit revenir. Je ne sais pas comment cela va se produire, mais frère Branham l'a dit : « À un moment donné, le temps viendra, comme ce fut le cas avec Ananias et Saphira, où l'intervention de Dieu se manifestera simplement par un coup qui surpassera toute autre crainte ». Mais je ne souhaite pas que ce temps revienne, car cela pourrait m'arriver, cela pourrait m'arriver. Nous pensons toujours que c'est l'autre, mais ce n'est pas l'autre, c'est toi et moi, personne d'autre, c'est vrai, personne d'autre.

J'ai entendu quelqu'un prêcher avec force là-dessus, que le jour où cela se produira, comme pour Ananias et Saphira, est attendu avec impatience, il attend ce jour avec impatience. Mon Dieu ! Je souris maintenant, mais dans mon cœur il y avait une telle douleur profonde ! Je n'ai pensé qu'à une chose : « Seigneur, sois miséricordieux et compatissant ! ». Nous pouvons souhaiter des choses, et quand elles arrivent, et nous frappent, que faire ? Mieux vaut tomber entre les mains de Dieu pour être pardonnés. 

Ne gardons pas rancune, ne tenons pas rigueur, mais puissions-nous nous présenter libres devant la face de notre Dieu. S’il y a quelque chose à reprocher, nous avons aussi lu la parole ; s’il y a quelque chose à imputer, nous avons aussi lu la parole, alors cela doit être imputé au prince de ce monde, et il est déjà jugé. Ce n'est pas l'homme, ce n'était pas moi, ce n'est ni toi, ni nous, c'est l'ennemi qui utilise parfois l'un et parfois l'autre par surprise. Et devrais-je alors en vouloir à un frère ou à une sœur, alors que c'est le diable qui a causé le malheur, et que les gens n'ont peut-être pas pu s'aider eux-mêmes ? Non. Faisons la distinction entre les précieux enfants de Dieu et ceux que l'ennemi provoque et incite.

Et comme je viens de le dire, ne prenons absolument pas parti pour qui que ce soit, pour quoi que ce soit. Laissons tout à Dieu. Personne ne peut rendre justice. C'est la parole de Dieu et Lui seul QUI rendra justice. Il rendra justice même justice aux Siens, comme il est écrit peut-être dans Luc 18 verset 7, je ne sais pas exactement, et ce sera bientôt. 

Que Dieu nous bénisse ! Je suis inquiet. Je ne sais pas si vous le remarquez. Je m'inquiète pour l'œuvre de Dieu, pour l'Église du Seigneur, pour l'accomplissement, pour tout ce qui doit encore se produire avant l'enlèvement, pour l'achèvement de l'œuvre de Dieu. Et c'est mon souhait et ma prière, de trouver ma place dans le royaume de Dieu, dans l'Église ; et au-delà de cela, que Dieu nous accorde à tous la grâce de prendre notre place et de nous soutenir enfin les uns les autres, dans l'amour de Dieu. Et c'est mon souhait et ma prière.

Et si les choses ne vont plus quelque part, nous devons aussi, malgré tout, nous respecter. Nous devons respecter cela. Il y a des situations qui nous dépassent mais que nous ne pouvons pas changer. Et si Dieu ne les change pas, que devons-nous faire ? Nous devons les accepter telles qu'elles sont et continuer notre chemin avec Dieu avec foi et confiance que Lui fera ce qu'il faut faire pour changer la situation. Mais qu'Il nous donne à tous la possibilité de nous soumettre entièrement à Sa parole. Oui, que nous puissions même trembler quand elle s'adresse à nous ; pas seulement les autres, mais chacun pour soi.

Puisse le Seigneur fidèle qui nous a accordé tant de grâce, bénisse et soit avec nous, Son peuple tout entier qui l'adore, et qu'Il nous pousse aussi dans la prière, qu'Il nous y entraîne directement, qu'Il nous y pousse réellement, directement, afin que nous puissions invoquer Son nom de tout notre cœur, et qu'Il nous exauce et nous bénisse. Amen !

Père céleste, je Te remercie du fond du cœur pour le privilège que nous avons de pouvoir être réunis ici en Ta présence sous l'écoute de Ta parole. Dieu fidèle, nous avons encore assez de respect et de crainte pour ne pas manquer les réunions comme Tu l'as dit. C'est aussi la parole de Dieu ça. Et combien de personnes s'en moquent et sont pieuses ?

Mon Dieu ! Pour chaque parole qui se trouve dans la Bible, accorde-moi un respect saint, un saint respect. Accorde-moi la grâce de m'y soumettre. Accorde-moi la force qu'elle puisse s'accomplir par ma vie. Seigneur bien-aimé, la foi sans les œuvres est morte en soi. Maître fidèle, que Tu nous accordes à tous, que ce soit dans notre ministère, notre vie spirituelle ou notre vie terrestre, accorde-nous la grâce que chacun se plie, se soumette dans tous les domaines à chaque parole qui s'applique à lui, et quelle que soit la situation à laquelle elle est destinée.

Fidèle Seigneur, nous ne Te blasphémons pas avec des paroles, mais si nous passons outre Ta parole et faisons comme si Tu n'avais pas parlé, mon Dieu, alors Ton nom est blasphémé, si nous faisons comme si Tu n'avais rien dit à ce sujet. Ô Seigneur ! Aide-nous ! Fais que nous trouvions grâce devant Ta face sainte en toutes choses, et viens parmi nous, non pas avec un grand jugement Seigneur. Si Tu dois déjà régler les choses, souviens-Toi de Ta grâce au milieu du jugement. Mais il est écrit que le jugement commence dans la maison de Dieu.

Seigneur bien-aimé, accepte-nous tous encore pour le week-end, pour la prédication, pour Ta parole, pour Ton œuvre. Seigneur, prends toute notre vie, prends tous ceux qui sont dans le besoin, que ce soit par leur propre faute ou non. Seigneur, mon Dieu ! Mon Dieu, Tu as porté toutes les fautes. Prends-nous pour que nous ne soyons pas submergés par les choses et pris au piège par elles, mais donne-nous la force et la grâce de les maîtriser et de les avoir sous nos pieds. Ô Seigneur, nous Te remercions pour Golgotha, pour Ton sang versé, pour Ta parole et pour Ton Esprit.  Continue d'agir pour la gloire de Ton nom.

Bénis-nous également ce week-end, Seigneur. Sois avec nous et en France la semaine prochaine, Seigneur. Bénis par Ta grâce, bénis partout. Que Ton nom soit glorifié ! Alléluia ! Amen !