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Ewald Frank

Krefeld le 15 mai 1985 à 19 heures 30 

Marc 5 :25-34 : LA FEMME À LA PERTE DE SANG CRUT ET FUT GUÉRIE 

(Retransmis le 15 janvier 2025)

Lorsque ce chœur, « Lit la Bible, prie chaque jour » a été proposé et que nous l'avons chanté, il m'est venu à cœur combien ce que nous chantons est vrai : Lit la Bible et prie chaque jour, parce que par elle, tu seras fortifié dans la foi.

Mais je vous le dis très honnêtement, une autre pensée m'est venue : Quelle Bible Noé a-t-il lu ? Quelle Bible Abraham a-t-il lu ? Quelle Bible les prophètes ont-ils lu ? Ils ont cru parce que la parole de Dieu leur a été adressée. Nous lisons parce qu'ils ont entendu, nous lisons ce que Dieu a fait dans leur vie et avec quel effort.

Comme il est difficile de croire ! Si nous comprenions ce soir que la foi nous a été donnée, qu'il nous suffit juste de la mettre en pratique, non pas de manière arbitraire, non pas comme nous le voulons, mais comme Dieu le veut, et étant simplement conduit par l'Esprit de Dieu !

Vous savez que notre Seigneur n'a pas toujours tout fait non plus comme les hommes l'attendaient. Il a très souvent fait les choses de manière très différente ; Il a non seulement fait le jour du sabbat ce que d'autres n'auraient pas fait, mais Il a guéri quelqu'un ce jour-là, à Bethesda, puis Il est parti. On aurait pu demander à juste titre : Pourquoi a-t-Il laissé les autres ? Celui qui lit les saintes Écritures pourrait trouver ici et là quelque chose qui, selon la pensée ou l'opinion humaine, serait peut-être à critiquer ; mais notre Seigneur connaît chacun, et Il sait qui Il doit aider au moment précis.

Vous savez, l'ange touchait l'eau, et la personne qui entrait en premier était guérie ; mais cet homme a dit : « Je n'ai personne pour me porter dans la piscine » ; et il était maintenant là, il était là ; peut-être que les quatre autres pouvaient marcher ou se débrouiller un peu, mais il y avait un qui ne pouvait rien, et c’est celui-là que le Seigneur a aidé. Il sait exactement ce qu'Il fait. Ce n'est pas forcément toujours juste à nos yeux, mais à Ses yeux, à chaque fois, c'est ce qu'il y a à faire.

Oh ! Si nous pouvions croire ! Croire que Dieu a donné Sa parole pour nous guérir, pour nous aider, pour nous donner la clarté par la vérité, et pour Se révéler à nous comme Il l'a promis ! Et c'est pourquoi nous sommes aussi ici ce soir, pas seulement pour chanter et pour prier, mais aussi pour faire une nouvelle expérience avec Dieu, pour Lui faire confiance de manière nouvelle, pour être à nouveau fortifié dans la foi.

J'ai lu tout à l'heure une parole de l'évangile de Luc. J'espère seulement que je vais retrouver cette parole. Je l'ai marquée… Non, non, c'est dans l'évangile de Marc. J’ai lu aussi dans Luc et dans Matthieu, mais ce dont je parle maintenant est dans Marc au chapitre 5. Une histoire qui est probablement connue par chacun de nous, l'une des plus connues des saintes Écritures : Une femme avait été malade pendant douze ans. Vous pouvez le lire dans Marc chapitre 5 à partir du verset 25. Pour moi, il s'agit particulièrement du verset 29 :

« Au même instant la perte de sang s'arrêta, et elle sentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal ».

Nous croyons sans voir, mais lorsque cela se produit, alors nous sentons, nous le sentons ; car alors ce n'est plus la foi, mais une action de Dieu qui se produit par la foi et par la puissance de Dieu. Là où la foi et la puissance de Dieu s'unissent pour une personne, alors la chose se produit, et c'est là qu'on le ressent littéralement en son corps. Si Dieu fait quelque chose dans l'âme, nous le ressentons dans l'âme. S'Il fait quelque chose dans le corps, nous le ressentons dans le corps. Il ne s'agit plus d'une croissance dans la foi, comme nous l'appelons parfois, mais la foi prend la chose à laquelle elle a crue. La foi ne vient pas et repart, mais la foi vient, prend et reçoit selon la parole de l'Écriture : Celui qui croira, il reçoit ; et l'on ouvrira à celui qui frappe ; et celui qui cherche trouve ».

Ce verset ou cette expression me va très, très profondément au cœur : La femme avait décidé en elle-même qu'elle toucherait le Seigneur, et elle l'a fait ! Elle croyait que si elle touchait seulement Son vêtement, même pas en disant bonjour, même pas en serrant Sa main, mais si elle touchait simplement Son vêtement. Il est dit au verset 28 du même chapitre 5 de Marc : « Elle pensait en effet : Si je puis seulement toucher Ses vêtements, je serai aidé », et cela s'est produit selon sa foi : Au moment où elle a fait ce qu'elle croyait, la chose était faite, elle était guérie :

« Elle pensait en effet en elle-même : Si je puis seulement toucher Ses vêtements, je serai guérie (ou je serai aidé) ».

Elle n'attendait pas qu'on lui impose les mains, elle n'attendait pas que le Seigneur prie pour elle. Elle savait dans son cœur que si elle touchait le vêtement de cet homme, elle serait aidée ; et cela s'est produit selon sa foi. Mais la foi a agi, la foi n'est pas restée sur place ; la foi a des pieds, la foi est allée vers le Seigneur ; la foi n'avait pas seulement une pensée pieuse, mais la foi était là pour faire ce qu'il convenait de faire à ce moment-là, c'est-à-dire aller vers le Seigneur qui est capable d'aider dans chaque situation. Verset 28 :

« Elle pensait en effet : Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guéri (Je serai aidé) ».

Que penses-tu dans ton cœur ce soir ? Comment seras-tu aidé ? Comment serai-je aidé ? Mais si nous sommes assis là, distraits ou debout, et que nous ne savons pas ce que nous voulons ou nous devons faire, ou si dans notre cœur, en présence du Seigneur, nous recevions peut-être l'inspiration de ce que nous devons faire, de la manière dont nous pouvons nous approcher du Seigneur pour prendre ce qu'Il nous a promis. Elle l’a touché, elle a cru que cela l'aiderait, et elle a été aidée sur le coup.

Je relis la phrase encore une fois, je l'ai marqué de deux couleurs, je l'ai souligné deux fois dans ma Bible, verset 29, deuxième partie : « Et elle le sentit dans son corps, elle le sentit en son corps », oui, elle l'a senti ! Alors ce n'était plus la foi ! La foi s'était transformée en actes, la foi qui pouvait prendre ce que Dieu avait promis.

Nous avons la foi, mais où est la chose que nous pouvons prendre sur base de la foi ? Elle, elle l'a ressenti dans son corps ! Mais, ici il ne s'agissait pas seulement des ressentis. Non. Il y a des gens –et je ne dis vraiment pas cela pour critiquer ou juste pour dire quelque chose– il y a des gens qui ressentent les bénédictions de Dieu aussi dans leur corps. Et pourquoi pas ! Et pourquoi pas ! En présence de Dieu, le corps est aussi béni, et on le ressent dans l'esprit, dans l'âme et dans le corps.

Mais ici, il ne s'agissait pas seulement de ressentir la présence de Dieu, mais elle a senti dans son corps qu'elle était guérie de son mal. Elle a littéralement ressenti dans son corps que c'était arrivé, que la chose s'était passée. C'est cela la foi, c'est cela la foi. Pas une consolation pour une autre fois en disant : « Oui, ce sera pour une autre fois », ou une nouvelle invitation à croire, ou à croire de la meilleure manière ; mais c'est une décision ferme dans le cœur, que si je touche le vêtement de cet Homme, je serai guérie. Et elle a ressenti dans son corps qu'elle était guérie de son mal.

Est-ce encore possible aujourd'hui ? Est-ce encore possible aujourd'hui que nous le ressentions sur le coup et que nous en fassions l'expérience sur le coup ? Ou on ne peut même pas demander en détail comment on le ressent ? Oui, c'était certainement comme ça, comme elle l'a dit, qu'elle a ressenti en son corps qu'elle était guérie de son mal ; et le Seigneur dit : « Une puissance est sortie de moi », une puissance de guérison, au verset 30 :

« Et, Se tournant vers la foule, Il demanda : Qui a touché mes vêtements ? ». 

Oui, qui ? La femme qui avait été guérie, c'était elle. Mais la foule n'a fait que presser, mais la femme, elle l'a touchée dans la foi. Beaucoup se sont pressés autour du Seigneur comme on peut le lire, ils ont pressé ; Pierre a dit : « La foule Te presse ». Mais ici, il y avait une femme dans la foule, elle ne s'est pas seulement empressée, mais elle a cru, et elle est rentrée chez elle guérie. Elle a ressenti en son corps, dans ses organes, qu'elle était guérie de son mal.

Pourquoi cela ne pourrait-il pas se produire ce soir ? Pourquoi pas ! Jésus est le même ! Il est ressuscité, Il est vivant et, selon les saintes Écritures, Il est un fidèle Souverain sacrificateur qui a de la compassion pour nos faiblesses. Nous pouvons venir à Lui, le croire ; mais nous devons savoir dans nos cœurs ce que nous voulons de Lui, non pas de manière dispersée, mais de manière précise. Et la chose dont il s'agit, nous devons la Lui apporter, et alors nous pourrons l'emporter avec nous, si c'est dans Sa volonté.

« Qui M'a touché ? », mais Il regarda autour de Lui pour voir qui L'avait touché. Les disciples voulaient peut-être Lui dire : « La foule Te presse », et ainsi de suite, mais Il regarda vers la foule, vers celle qui L’avait touché. Il avait encore quelque chose à lui dire. Les gens qui expérimentent le Seigneur, alors le Seigneur a aussi quelque chose à leur dire, c'est vers eux qu'Il Se tourne, et c'est eux qu'Il trouve au milieu de plusieurs milliers. Il les trouve du premier coup. Il le dit ici, Marc chapitre 5 verset 32 :

« Mais il regarda tout autour de lui, pour voir celle qui avait fait cela ».

Celle qui avait fait quoi ? Celle qui L’avait touché dans la foi. Et au verset 33 :

« Alors la femme s'approcha, effrayée et tremblante, sachant bien ce qui lui était arrivé, se prosternant devant lui, et lui confessa toute la vérité. Mais il lui dit : Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va et sois guérie de ton mal ».

Nous remarquons que le mot sauver s'applique à la fois à l'âme, et aussi à la souffrance, à la guérison, et à la rédemption (ou au salut). Il dit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée ». La foi est une foi qui sauve, une foi qui guérit, parce qu'elle met en action la puissance de Dieu par l'obéissance que Dieu nous impose, et que nous pouvons accomplir par grâce. Verset 34 : « Va en paix et sois guérie de ton mal ».

C'est surtout cette phrase qui m'intéressait ici : « Et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal ». Oui, des personnes qui ont déjà eu à faire l'expérience d'une guérison véritable de manière surnaturelle, connaissent le jour et l'heure du moment où cela s'est produit. C'est comme ça. Il y a aussi les guérisons qui se produisent comme le dit Marc chapitre 16 verset 18 : « …ils seront guéris ». Et là aussi, on ne peut pas dire au Seigneur ce qu'Il doit faire : Il sait déjà ce qu'Il doit faire.

Mais ici, dans ce cas, il est tellement fortifiant pour la foi de savoir que des personnes peuvent venir au Seigneur, que des personnes sont venues au Seigneur et qu'elles ont été aidées, aidées par Lui au travers de la foi et de la confiance qu'elles ont placé en Lui. 

Nous pourrions penser que tout le monde se réjouissait de cela, mais déjà dans le chapitre suivant, nous lisons une phrase au verset 3. Marc chapitre 6 verset 3 :

« Il était pour eux une occasion de chute ».

Tout se passe toujours en parallèle. Dans Marc chapitre 6 verset 1 : 

« Jésus partit de là, et Se rendit dans Sa patrie. Ses disciples le suivaient. Il se mit à enseigner dans la synagogue le jour du sabbat, et beaucoup vinrent écouter et furent frappés d'un grand étonnement, et demandèrent : d'où lui viennent ces choses ? Et quelle est cette sagesse qui lui a été donnée ? Et comment de tels miracles s'accomplissent par ses mains ? Et voici, n'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de Joseph, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne vivent-elles pas ici avec nous ? Et il était pour eux une occasion de chute ».

Celui qui voit le côté humain, s'égare aujourd'hui encore. Il doit certainement en être ainsi. Mais celui qui voit le côté divin reste normal, il sortira de son égarement et fera l'expérience de Dieu. Il n'était ni le charpentier, ni le fils du charpentier, ni le fils de Marie. Il était le Fils de Dieu. Pas une seule fois Il n'a appelé Marie mère ! Pas une seule fois. Chaque fois Il l'a appelé femme. Elle n'était que le vase que Dieu avait choisi pour que Sa parole s'accomplisse, à savoir qu'une vierge deviendrait enceinte pour enfanter le Emmanuel.

Mais ces gens l'ont regardé, ils voyaient tous les miracles, ils s'émerveillaient de Sa sagesse, mais ils se sont achoppés et se sont égarés. Certains se réjouissaient énormément, ils faisaient abstraction de ces choses terrestres, peut-être n'avaient-ils pas d'explications non plus, ils n'en avaient d'ailleurs pas besoin.

Dieu a-t-Il besoin ou doit-Il tout expliquer à tout le monde ? Dieu ne veut pas dire autant de choses que les hommes veulent savoir, non. Ce que nous devons savoir, Il nous l'a dit. C'est ce qu'Il nous a dit. Ce que nous devons savoir, Il nous l'a dit. Mais toutes nos sciences spéciales, nos désirs particuliers, ils ne font pas partie de Son programme. Dieu veut que nous croyions et que nous Lui accordions une confiance sans faille. D'autant plus que si, comme cela s'est passé ici et a été révélé, que la sagesse de Dieu, que les actes miraculeux de Dieu et les bénédictions de Dieu ont été révélées, alors on n'a pas besoin de connexion ou de relation humaine.

Qui est-ce ? Est-ce le charpentier, le fils de Marie, ou le frère de Jacques, ou de Joseph, ou de ses sœurs ? Tous n'habitaient-ils pas ici chez nous ? Ce n'est plus du tout la question. Ce n'est pas la question des vrais croyants. La femme qui a été guérie n'avait pas de telles questions, pas plus que tous ceux en qui Dieu S'est glorifié. Celui qui vient avec toutes ces questions dont on peut se passer et qu'on ne peut pas gérer, ce sont tous ceux en qui Dieu n'a pas pu Se glorifier. Un homme en qui Dieu Se glorifie, en qui Dieu Se manifeste avec Son insondable sagesse, Sa grâce, Sa puissance, par le salut, la guérison et tout ce qui en fait partie, celui-là aussi a la réponse à toutes les questions.

Qu'est-ce que c'est ? Qui était-Il ? Charpentier ou pas charpentier ? Ou ses sœurs ? Ou Ses frères ? Ils ont reconnu : C'est Dieu qui agit ici ; et pour eux, la guérison était réglée ! Mais les étonnés, eux ont demandé : « D'où cet homme tient-Il cette sagesse extraordinaire et comment ces miracles s'accomplissent par Ses mains ? » ; oui, alors, leurs pensées sont allées dans l'atelier du charpentier et puis sont allées vers Marie et puis vers les quatre frères et puis aussi vers les sœurs ; et quel était le résultat ? C'est ainsi qu'ils ont été égarés, qu'ils se sont achoppés, qu'Il a été une occasion de chute pour eux.

Qu'avons-nous entendu et dit à maintes reprises ? Paul l'a exprimé : « Nous sommes pour les uns une odeur de vie pour la vie, pour les autres une odeur de mort pour la mort ». 2 Corinthiens 2 verset 16. Oui, expliquez-moi cela, expliquez-moi cela. Pour les uns, nous sommes une occasion de chute, pour les autres nous sommes une bénédiction. Mais Christ L'était aussi ! Il était pour les uns le rocher des scandales, pour les autres le Rocher de salut (Romains 9 verset 3). Pour les uns, une pierre d'achoppement sur laquelle ils sont tous tombés, et pour les autres une Pierre angulaire précieuse. Pour eux, aujourd'hui encore, Il est une Pierre de faîte. 

Qui peut le changer ? Parfois on met en avant les choses terrestres qui n'ont absolument rien à voir avec la chose de Dieu, et les gens s'offusquent et n'en finissent plus. Mais au fond, les gens n'ont pas réussi à s'assortir avec eux-mêmes. S'ils étaient réconciliés avec eux-mêmes, ils n'auraient eu aucun problème à gérer ce qu'ils ont vu et entendu ici. Ah ! Si Dieu pouvait vraiment nous aider, nous aider tous, donner aux malades une guérison qu'ils puissent ressentir dans leur corps ! Et s'il y a un manque dans l'âme, qu'ils ressentent dans l'âme que Dieu a aidé ! Et pourquoi n'inclurait-Il pas aussi notre esprit, afin que l'âme, l'esprit et le corps soient bénis par Dieu comme Il l'a promis ? Et puis le Seigneur fait cette déclaration, dans Marc chapitre 6 verset 4 :

« Alors Jésus leur dit : Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses proches, et dans sa famille. Il ne put faire là aucun miracle, si ce n'est qu'il imposa les mains à quelques malades et les guérit. Et il s'étonnait de leur incrédulité ».

Il y a une autre histoire où Il a dit : « Je n'ai pas trouvé une telle foi en Israël ». (Matthieu 8 verset 10) Il était étonné de cette foi-là. Et dans un cas, dans celui-ci, dans Sa ville natale, Sa patrie, et c'est le titre de ce paragraphe dans la Bible. Mais la ville du Père est au ciel, pas sur la terre ; mais à Nazareth… il faut parfois corriger les titres qui sont écrits dans la Bible en tant que titre de paragraphe. Mais Il était ici sur la terre, Il est devenu un être totalement humain, Dieu dans une forme humaine. Et comme on le voit ici, il le dit au verset 4 :

« Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses proches, et dans sa famille. Il ne pu faire là aucun miracle ».

Oui, curieux. Notre Seigneur à qui tous pouvoirs ont été donnés dans le ciel et sur la terre, n'a pas pu faire des miracles là où on ne croyait pas. Il a imposé les mains avec difficulté à quelques personnes fatiguées et chargées afin de leur accorder la guérison ou qu'ils aillent mieux, Il a guéri plusieurs malades par imposition des mains, mais aucun miracle n'a pu être accompli, Lui, le Fils de Dieu, le Roi des rois, à qui tous pouvoirs ont été donnés dans le ciel et sur la terre. 

Savez-vous quand Dieu pourra Se manifester en nous ? Si nous Le croyons de tout notre cœur, si nous nous fions à Sa parole, et si nous suivons ce que Paul dit : « Désormais, nous ne connaissons plus personne selon la chair » (2 Corinthiens 5 verset 6). Ils Le connaissaient selon la chair, et ils ont dit : « Oui, c'est le charpentier ». Il a peut-être encore scié ou raboté à un moment donné, mais maintenant Il n'était pas là pour l'atelier ! Maintenant Il était en service, en mission. Ce n'était qu'une partie de ce qui devait se passer. Quel est le rapport entre ce qui s'est passé ici et Sa patrie ? Ils se sont achoppés, ils se sont égarés parce qu'ils ne pouvaient pas faire la différence entre le chemin que Dieu emprunte actuellement et ce qui s'est passé à l'époque.

Que Dieu nous donne la grâce à nous qui vivons maintenant, la grâce de comprendre, de Le comprendre dans Son action, et de Le suivre ; de ne pas faire intervenir des arguments terrestres dans le domaine spirituel, mais de faire entièrement confiance au Seigneur.

Si, en tant qu'église, nous respectons la parole de Dieu et croyons que Dieu a placé des ministères dans l'église –et nous avons la foi qu'Il ne les a pas seulement placés, mais qu'Il les a placés pour un service et pour un but– et si nous avons vraiment cette foi, alors je vous dis que Dieu confirmera la parole qu'Il a donnée. Il ne peut pas en être autrement. Mais, la foi doit être biblique. Et au moment où elle sera biblique, Dieu Se révélera ; alors nous nous étonnerons des choses qui se produiront. Dans le cas contraire, nous nous étonnerons de ce qui ne se produira pas. Il est toujours nécessaire que nous croyions conformément aux Écritures.

Qui était celui à qui on a dit : « Voyant qu'il avait la foi pour être guéri, Il lui dit… ». C'était dans Actes 14 verset 9. Il faut qu'il y ait la foi. Pas n'importe quelle foi : La foi en la chose très précise et pour la chose précise que nous demandons à Dieu ; et c'est à ce moment que cela doit se produire. Nous devons pouvoir le ressentir dans notre corps.

Permettez-moi de vous le demander, nous sommes aujourd'hui entre nous : Qui a déjà ressenti littéralement une guérison dans son corps ? Je vois une main et une autre et une autre. Oui, certainement, certainement, je peux le voir. Si je vous disais où des choses se sont passées, vous rentreriez chez vous en souriant ; mais ça existait vraiment. Et on peut faire l'expérience de Dieu sur le coup. Mais c'est l'inspiration divine, c'est le moment et l'heure que Dieu a fait ; et tout à coup, on est saisi et on est aidé.

Cette femme a ressenti dans son corps qu'elle était guérie. Puissions-nous aujourd'hui ressentir dans notre âme que le Seigneur nous a guéris dans l'âme ; dans le corps, qu'Il a guéri notre corps ; dans l’esprit, qu'Il nous a guéris dans l'esprit ; afin que, par la grâce de Dieu, nous soyons en santé dans l'esprit, dans l'âme, dans le corps, en santé pour Sa gloire. Amen ! Je suis convaincu que Dieu nous aidera à croire comme dit l'Écriture, et Il pourra alors confirmer Sa parole.

Que Dieu mette dans le cœur de chacun ce qu'il doit Lui dire, la chose pour laquelle il doit prier, ce pour quoi il doit remercier. Que nous rencontrions aujourd'hui le Seigneur comme nous le faisons toujours, mais avec un cœur croyant et reconnaissant. Loué soit Son nom. Amen !

Père céleste, de tout cœur je Te Remercie pour Ta précieuse et sainte parole. Fidèle Seigneur, Toi qui nous as ordonné de proclamer Ton évangile, nous Te prions de faire sous la proclamation de l'évangile ce qui nous est rapporté dans les évangiles, ce que Tu as fait autrefois.  Seigneur, ce n'est que là où il y a la véritable proclamation de Ton évangile qui est une puissance de Dieu, ce n'est que là que cela se produit. Seigneur fidèle, fais que cela se manifeste bientôt.

Nous venons à Toi et venons Te toucher dans la foi, car nous savons que la puissance émane de Toi. Seigneur, nous pouvons aussi témoigner que nous avons été guéris sur le coup, aidés sur le coup. Tu as sauvé, Tu as guéri, Tu as béni. Alléluia ! Puis Tu as regardé la foule et Tu as trouvé tous ceux en qui Tu pouvais Te glorifier, et Tu les as appelés à Te suivre en Ton nom. Je Te remercie ! Tu es le même et Tu feras la même chose à la fin. 

À Toi, Seigneur fidèle, soit la louange et l'honneur, la gloire et l'adoration ! Une fois encore, je Te prie, fidèle Sauveur, d'accomplir sous la proclamation de Ton évangile, les mêmes choses que Tu as faites autrefois et qui nous ont été écrites, oui, qui ont été écrites pour nous dans les évangiles. Seigneur, fais-le par grâce.

Maintenant, je Te Prie de bénir tous mes frères et toutes mes sœurs, oui, même tous ceux qui sont en ce lieu, dans les environs, dans ce pays, en Europe de l'Est, en Europe de l'Ouest, sur toute la terre. Bénis Ta troupe rachetée par le sang. Relève-nous de la poussière, et fais-nous trouver grâce devant Ta face. Bénis aussi demain à Paris, ô Dieu ! Bénis ce week-end à Milan, bénis ici, bénis le frère Russ, le frère Schmidt, tous les frères qui portent Ton œuvre à cœur ici, qui prient, qui implore afin que Tu bénisses.

Seigneur, nous Te disons merci pour cette soirée, au nom de Jésus-Christ. Amen !