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Ewald Frank

Krefeld le 05 mai 1985 à 15 heures 00

L’ÉCRITURE DEVAIT S’ACCOMPLIR EN TOUT

(Retransmis le 12 janvier 2025)

Nous sommes tellement reconnaissants à Dieu pour Sa fidélité ! Qui peut l'exprimer avec des paroles, avec des mots ? Qui peut décrire ce qui nous a été accordé ? À moins que Dieu ne nous montre vraiment par révélation ce qui est arrivé, sinon nous n'aurons pas la foi pour ce qui doit encore arriver. Si la première chose n'est pas là, la seconde fera défaut.

Je vais vous donner un exemple. Lorsque nous voyons dans le Nouveau Testament les traces de l'accomplissement divin, de toutes les promesses, nous remarquons que Dieu n'a pas parlé à côté de la chose, et que Son peuple non plus n'est pas allé à côté de la chose, mais que Dieu a parlé, et que Sa parole s'est accomplie dans Son peuple, car Il S'est adressé à nous. Nous sommes concernés. Il peut parler en général, mais seuls ceux qui sont de Dieu entendront. C'est ce que dit l'Écriture dans l'évangile de Jean au huitième chapitre. Celui qui n'est pas de Dieu n'entend pas la parole de Dieu, et tous ceux qui sont de Dieu l'entendent. (Jean 8 : 47).

Comme je l'ai dit, je n'ai pas eu le temps de regarder dans la Bible, et j'en suis reconnaissant : Elle est pleine de témoignages vivants de ce que Dieu a fait. Et il ne nous sera pas difficile, avec l'aide de Dieu, de ne citer que quelques exemples. Dans le Nouveau Testament aussi, il y a eu des personnes par lesquelles Dieu a fait l'histoire du salut. Comme nous l'avons remarqué, elle a été annoncée dans l'Ancien Testament, et l'accomplissement est arrivé soudainement.

Depuis combien de temps Ésaïe 40 verset 3 était-il écrit ? Peut-être huit cent dix ans ! Depuis combien de temps Malachie 3 verset 1 était-il écrit ? En tout cas, plus de quatre cent ans ! Soudain l'accomplissement est venu, « la voix de celui qui crie dans le désert : Frayez un chemin au Seigneur, aplanissez une route pour notre Dieu ». Pendant si longtemps, c'était une promesse, puis ce fut un accomplissement ; accomplissement, mais pas dans le vide, accomplissement sur la terre par un message, par une annonce adressée au peuple de Dieu qui était là autrefois. Et c'est pourquoi Jean a pu dire : « L'ami de l'Époux entend le cri de joie de l'épouse ». Son ministère était l'accomplissement de la parole de Dieu, et par conséquent, une partie intégrante de l'histoire divine du salut qui se déroule ici sur la terre.

Qu'en était-il du ministère de notre Seigneur ? Ésaïe 35, vous pouvez le lire : « Quand Il viendra, les aveugles verront, les boiteux marcheront, et les estropiés seront guéris » Ésaïe 35, 5 à 6, « afin que j'accomplisse ce qui est écrit ». Tout dans le Nouveau Testament est l'accomplissement de ce que Dieu a annoncé à l'avance dans l'Ancien. Et nous y viendrons peut-être. Cela se poursuit jusqu'à notre temps.

Dans l'Évangile de Jean, au premier chapitre, on a demandé à Jean, je ne lis cela que pour renforcer notre foi, pas seulement pour que nous nous rendions compte que Dieu a fait quelque chose autrefois, mais pour que nous y puisions la foi que Dieu accomplit Sa promesse aujourd'hui, comme Il l'a fait autrefois. Et si nous sommes aujourd'hui Son peuple sur la terre, nous devons avoir part à cet accomplissement encore aujourd'hui.

La parole de ce matin m'a également beaucoup fortifié, et je sais qu'elle ne retournera pas à vide, mais qu'elle produira, accomplira ce pour quoi Dieu l'a envoyé. Dans l'évangile de Jean au chapitre 1 verset 20, il est écrit, Jean 1 :

« Alors il confessa sans détour et déclara ouvertement : Je ne suis pas le Christ. Ils lui demandèrent encore : Quoi donc ? Es-tu Élie ? Il répondit : Non, je ne le suis pas. Es-tu le prophète ? Il répondit :  Non. Ils lui dirent alors : Qui es-tu donc ? Nous devons pourtant apporter une réponse à ceux qui nous ont envoyés. De quoi te prétends-tu toi-même ? Il répondit : Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme l'a dit le prophète Ésaïe ».

Quel événement merveilleux ! Quand le temps vient, Dieu Se souvient de Sa parole ; et celui qui a un ministère à accomplir, sait de quoi il s'agit. Jean n'était pas le Christ, il n'était pas le prophète dont Moïse avait dit : « Dieu suscitera du milieu de vous un prophète comme moi, et vous l'écouterez », mais il était le précurseur, la voix de celui qui avait crié dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, afin que l'Écriture s'accomplisse. Tout s'est passé afin que la parole de Dieu s'accomplisse ici-bas. Il en a été ainsi, il en est ainsi, et il en sera ainsi.

Matthieu chapitre 1. Ce sont tous des passages connus de l'Écriture, mais ils doivent néanmoins nous fortifier. Matthieu 1 verset 22 :

« Or, tout cela est arrivé afin que s'accomplisse la parole que le Seigneur a prononcée par le prophète, en disant… ». 

Ensuite, le lien avec Ésaïe 7 verset 14. Nous poursuivons notre lecture au chapitre 2, verset 5 :

« Ils lui répondirent : À Bethléhem de Judée ; car c'est ce qui est écrit dans le prophète ».

Nous pourrions lire, lire et relire, et partout nous constaterons que Dieu avait le bon endroit au bon moment, avec les bonnes circonstances, avec les bonnes personnes par lesquelles Il pouvait accomplir Sa parole de promesse ; pas seulement comme nous l'avons vu aujourd'hui dans l'Ancien Testament, mais aussi dans le Nouveau ; car l'Ancien serait assez éloigné, et nous serions là à nous demander ce qu'il en est dans le Nouveau.

Permettez-moi de dire que dans le Nouveau, c'est encore mieux, encore plus puissant, car nous y avons tous notre part. Dans l'Ancien Testament, il s'agissait d'individus, puis du peuple d'Israël ; mais dans le Nouveau Testament, c'est l'Église, l'Église du Dieu vivant composée de toutes les langues, de tous les peuples et de toutes les nations, car il est écrit : « En toi seront bénies toutes les nations de la terre ». Ce n'est pas seulement un peuple, mais tous les peuples qui seront bénis. Dans Matthieu 2 verset 15, il est écrit :

« Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode. Ainsi devait s'accomplir la parole que le Seigneur avait prononcée par l'intermédiaire du prophète (Osée 11 : 1) qui dit : d'Égypte, J'ai appelé mon Fils ».

Celui qui lit cela dans Osée 11 verset 1, sera à cent pour cent sous l'impression qu'il s'agissait du peuple d'Israël, car c'est ainsi que cela y est écrit pour la première fois là-bas : « Vas, dis à Pharaon : Laisse partir Mon Fils ». C'est alors que cette expression avait été prononcée dans Exode. 

Une parole prophétique peut avoir une double signification, comme nous l'avons déjà vu avec Élie. Sans y revenir, Jean vint dans l'esprit et la puissance d'Élie, mais il n'était pas le Élie qui viendrait avant le jour grand et terrible, car le jour du Seigneur brûlera comme une fournaise. Près de deux mille ans ont passés, et le monde est aujourd'hui ce qu'il était autrefois. Donc, conformément à la vérité, Jean a dit : « Je ne suis pas Élie ». Il savait qu'Élie viendrait directement avant que le grand et terrible jour du Seigneur n'arrive. Il y a d'ailleurs une parole dans le Nouveau Testament, dans l'évangile de Matthieu au chapitre 17, longtemps, longtemps après le ministère d'Élie, il est écrit ici dans Matthieu 17 verset 11 :

« Il leur répondit : Élie viendra, et rétablira toutes choses ».

(Malachie 4 : 5). Et, en ce qui concerne le ministère de Jean-Baptiste, le même Seigneur peut dire au verset suivant : « Élie est déjà venu », se référent à Jean-Baptiste, car la première partie de Malachie 4 verset 5 s'est accomplie, et les cœurs des pères ont été tournés vers les enfants. Maintenant, dans notre temps, les cœurs des enfants de Dieu sont de nouveau tournés, retournés, ramenés vers les pères apostoliques. Un verset, deux promesses ! Dans un seul verset, l'accomplissement est à environ deux mille ans d'intervalle.

Dieu avait autrefois un messager et un message, Dieu a maintenant un messager et un message. Il avait autrefois un peuple, Il a aujourd'hui un peuple ; Il a aujourd'hui des gens qui le reconnaissent, Il avait autrefois des gens qui le reconnaissaient.

Et ce qui est beau, c'est que Dieu donne toujours de la clarté, toujours. Ce qui est merveilleux chez Dieu, c'est qu'il n'y a pas d'obscurcissement, pas de brouillard. Chez Lui il y a une clarté et une vérité absolue. C'est pourquoi Sa parole n'est claire que pour Son peuple. Les autres disent : « Oui, mais c'est écrit ici ainsi », et ils s'accrochent toujours derrière, sans être guidés, conduits par l'Esprit de Dieu dans toute la vérité. Non. C'est clairement écrit ici au verset 11 : 

« Il leur répondit : Élie viendra cependant, et rétablira toutes choses ». 

Et celui qui est vraiment sincère et humble, reconnaîtra quand même en ce qui concerne Malachie 4 verset 6, qu'avec le premier verset, le ministère de Jean était pleinement accompli, et ensuite, justement, cette seule partie : Il retournera les cœurs des pères vers les enfants ; ainsi, le ministère de Jean était accompli : « Voici que j'envoie mon messager devant moi »… et je vais vous le lire pour que vous l'ayez. Je ne m'y suis pas préparé, mais tout est écrit dans la parole de Dieu. Ce devrait être Marc chapitre 1. Si ce n'est pas le cas, cherchons encore. Marc chapitre 1, c'est ici à partir du verset 1 :

« Le message du salut de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a le début suivant, comme il est écrit dans le prophète Ésaïe : Voici que j'envoie mon messager devant toi, pour te préparer le chemin ».

C'est clairement Malachie 3 verset 1. En second lieu : « Une voix crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers ». C'est clairement Ésaïe 40 verset 3. Personne ne peut le contredire. L'homme qui peut contredire avec succès la parole de Dieu, doit encore naître. Cette personne n'est pas encore née ! Et celui qui est né de nouveau, n'aura aucun intérêt à contredire la parole de Dieu. Celui qui est né de nouveau a une relation et un lien avec la parole de Dieu, et dans son cœur, il dit amen, amen, amen !

Et je suis sûr, et j'espère ne pas me tromper, je suis sûr que vous tous, ce matin aussi, avez ainsi parfois dit amen dans votre cœur, sans l'avoir dit à haute voix. Est-ce vrai ou non ? Mais ce serait bien de l'entendre aussi de temps en temps, oui, parce que les chaises ne peuvent pas le dire. Il faut que ce soit ceux qui sont assis sur les chaises qui disent vraiment amen quand quelque chose de bon arrive, et que cela vous a touché. À qui cela fera-t-il du mal ? Cela ne fera qu'augmenter un peu la reconnaissance qui est dans votre cœur. Peut-être encore plus de reconnaissance.

Ainsi, dans le Nouveau Testament, tout s'est passé conformément à la parole de Dieu. Lorsque les temps furent accomplis, ce que Dieu avait dit par le prophète Ésaïe s'accomplit, ce que Dieu avait dit par le prophète Malachie s'accomplit ; lorsque les temps furent encore plus accomplis, ce que Dieu avait dit par la bouche de David et par la bouche de tous les prophètes s'accomplit.

La vie de Jésus-Christ, Son ministère, Ses souffrances, Sa mort et Son ensevelissement, Sa résurrection, Sa montée au ciel, tout cela était l'accomplissement de l'Écriture. En Lui les Écritures se sont accomplies depuis Sa naissance jusqu'à Sa montée au ciel. Est-ce vrai ou non ? 

Il est né à Bethléem, a été conçu par une vierge qui a eu une bonne espérance et a accouché, comme l'avait dit le prophète, dans la ville que Dieu avait nommée dans Miché 5. Et qui le savaient alors ? Les pauvres bergers ! Et pourquoi le savaient-ils ? Parce que Dieu ne le leur avait dit du ciel ! Et qui ne le savaient pas ? Les riches scribes ! Ils ont parcouru les livres de long en large, et ont mené la vie dure au Seigneur pendant qu'Il accomplissait Son ministère. Ce ne sont pas ceux qui ont faim et soif de justice qui rendent le ministère difficile. Ce sont les scribes et les pharisiens, mais ils n'ont aucun rapport, aucun lien avec la parole de Dieu.

Notre Seigneur a été témoin de l'accomplissement de Sa parole en Lui-même, depuis Sa naissance jusqu'à Sa montée au ciel (jusqu'à Son ascension), car il est écrit : « Dieu est monté au milieu des cris de joie, au son de la trompette ». (Psaume 47 : 6). C'est ainsi qu'il est écrit. Psaume 24 verset 7 : 

« Élevez vos têtes, et ouvrez largement, portes antiques, pour que le Roi de gloire entre ! Qui est donc le Roi de gloire ? Le Seigneur, tout à fait fort et un héros, le Seigneur, un héros de la bataille. Levez vos têtes, portes, et ouvrez largement, portes antiques, pour que le Roi de gloire entre ».

C'était déjà fait. La parole de Dieu s'est accomplie en Jésus-Christ, le Chef et le Sauveur de l'église. Maintenant nous sommes appelés, et je vous demande aujourd'hui, et je vous prie de prendre cela aussi au sérieux.

Nous voyons ensuite que le Seigneur a appelé douze disciples, leur a donné des instructions, et ce qu'Il leur a dit s'est produit ; puis Il en a appelé soixante-dix, qui sont revenus et ont pu confirmer : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en tom nom ». (Luc 10 : 17). Ils ont fait ce que le Seigneur leur avait ordonné. Partout, la parole de Dieu s'est accomplie en ceux qui ont cru au Seigneur. La parole de Dieu s'accomplit dans tous les sens. 

Et au moment où la parole de Dieu s'accomplit, où un processus de l'histoire du salut se déroule… Nous ne suivons pas seulement un Élie, ou un Jean-Baptiste, ou un Moïse, ou maintenant je n'hésite pas à citer ce nom, un frère Branham ou un Paul ; au moment où nous reconnaissons que Dieu fait l'histoire du salut sur la terre, il ne s'agit pas de cette personne, mais de Dieu Lui-même qui a besoin d'une bouche pour pouvoir parler, qui a besoin de pieds pour pouvoir marcher, qui a besoin de mains pour pouvoir faire quelque chose. Dieu a envoyé Ses serviteurs et Ses prophètes tôt ou tard, matin ou soir, et le Seigneur a pris des dispositions et a dit : « Si J'envoie quelqu'un et qu'il est reçu, un tel ou un tel Me recevra. Celui qui reçoit celui que j'envoie, me reçoit ».

Nous avons affaire dans ces jours-ci à la dernière partie de l'histoire du salut divin dans l'Église du Dieu vivant. Et pour nous tous, et c'est le cas pour nous qui sommes encore des millions de croyants, il n'est pas du tout difficile de voir ce que Dieu fait pour Israël.

L'appel que j'ai reçu tout à l'heure, un frère m'a dit que Reagan avait dit à Bergen-Belsen, dans l'ancien camp de concentration en Basse-Saxe, que tout cela devait arriver, bien que ce soit très triste, ce qui s'est terminé ici dans ce pays il y a quarante ans. Et là, il a sans doute prononcé une phrase : « Il fallait que cela arrive, pour que les Juifs reviennent dans leur pays d'origine ». Et nous nous demandons parfois : Oui, pourquoi cela doit-il se faire, et pourquoi cela doit-il se faire ? Nous pourrions tout aussi bien demander ici lorsqu'à l'époque, tous les enfants de moins de deux ans étaient égorgés, ils n'ont pas encore péché et n'ont pas encore commis de fautes ; et alors les critiques pourraient à nouveau venir et demander : Où est donc votre Dieu ? Ce Dieu plein d'amour, ce Dieu tout-puissant n'a-t-Il donc pas vu ce qui s'est passé ? Et alors toi, moi et l'incroyant, l'athée, recevront une réponse lapidaire. Non, une réponse tirée des Écritures, Matthieu 2 verset 17 : 

« C'est alors que s'accomplit ce qui est dit dans le prophète Jérémie : On a entendu des cris à Rama, des pleurs bruyants et beaucoup de lamentations : Rachel pleure ses enfants, et ne veut pas être consolée de ce qu'ils ne sont plus ».

En tant qu'enfants de Dieu, nous n'avons pas le droit de demander pourquoi tout cela devait-il se passer ainsi. Nous devons nous laisser insérer dans le plan divin.

Nous pouvons poser la première question : Pourquoi Dieu a-t-Il créé les hommes de telle sorte qu'ils puissent pécher, qu'ils puissent transgresser ? Si nous voulons commencer ainsi ! Nous n'avons pas besoin de commencer du tout ! Non, nous sommes placés sur le fondement de la foi, et nous regardons au-delà des échecs temporels, au-delà de l'interruption temporelle, et nous voyons le Dieu Éternel qui a un plan éternel et qui a donné à Ses fils et à Ses filles la vie éternelle, afin qu'ils puissent vivre éternellement dans Son royaume. Et à la fin, nous aurons quand même pleuré toutes nos larmes, et le Seigneur les essuiera, et alors Il dira : « Entrez dans la joie de votre Seigneur ». Nous nous soumettons à ce plan divin, et nous en sommes reconnaissants.

Dans le chapitre 1 des Actes des Apôtres, Pierre a directement commencé à montrer que tout devait s'accomplir comme il est écrit. Actes des apôtres chapitre 1 verset 16. Il est écrit ici :

« Frères bien-aimés, il fallait que s'accomplisse la parole de l'Écriture que le Saint-Esprit a prononcé d'avance par la bouche de David ».

La parole de l'Écriture devait être accomplie. Le Seigneur avait aussi –Dieu soit loué !– fait prononcer quelque chose sur Son peuple d'Israël déjà par Moïse, qu'il serait dispersé dans tout la terre, et que l'épée serait à leur poursuite ; et alors, regardant Jérusalem, Il pleura et dit : « Combien de fois ai-Je voulu rassembler tes enfants autour de moi, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, mais vous n'avez pas voulu ! Maintenant votre demeure vous sera laissée déserte, et il n'en restera pas pierre sur pierre ». Et Il dit : « Quand vous verrez s'approcher des gens de guerre, que ceux qui sont en Judée ne descendent plus à la maison pour prendre des choses, mais qu'ils s'enfuient », car ce sont les jours de la visitation divine. Il y a deux sortes de visitation de Dieu : Une visitation chez ceux qui croient et avec ceux qui croient, une visitation de la grâce divine. Celui qui n'accepte pas la visitation de la grâce divine, devra accepter la visitation du jugement divin. C'est la justice de Dieu qui l’exige.

Nous regardons tout, voyons au-delà du temps, et observons ce que Dieu a fait, et nous nous rendons compte qu'Il a aussi fait quelque chose aujourd'hui, en ces jours ; et c'est justement ce fait divin auquel nous pouvons nous accrocher ; et nous pouvons toujours poser nos doigts sur ces passages de l'Écriture, et dire : Aujourd'hui s'accomplit sous nos yeux, ou au milieu de nous ou sur Israël, ce qui est écrit dans les prophètes ou dans le Nouveau ou l'Ancien Testament. Pour nous, c'est à chaque fois un nouveau renforcement de la foi dont nous dépendons. 

Ne nous trompons pas : Il n'y a pas de croyant qui soit si fort qu'il n'ait pas encore besoin d'être fortifié, ni de croyant qui soit si plein de consolation qu'il ne veuille pas encore être consolé une nouvelle fois. Celui qui pense avoir déjà tout, n'aura peut-être pas encore réalisé qu'il lui manque tout, car c'est ce que dit l'Apocalypse au troisième chapitre : « Tu dis que je suis riche et que je n'ai besoin de rien », que je peux distribuer sans rien avoir moi-même. Non. Nous reconnaissons notre condition, et nous reconnaissons aussi la puissance de Dieu et les promesses que le Seigneur a données par grâce. Ce qu'Il a promis, Il le tient certainement. 

Vous pouvez ouvrir le chapitre 2. Nous ne pouvons pas lire tous les versets, mais Jean avait pourtant été très clair dans son sermon : « Je vous baptise d'eau pour la repentance. Celui qui vient après moi vous baptisera du Saint-Esprit et de feu ». Et en disant cela, il ne faisait référence qu'à la parole à laquelle Pierre se réfère également ici, à savoir Joël chapitre 2 verset 28 : « Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ». Vous pouvez le lire dans Actes chapitre 2 versets 16 et 17. Partout, l'accomplissement, l'accomplissement, l'accomplissement des saintes Écritures.

J'ai lu ici la parole, et vous pouvez la lire vous-même, que ce soit dans Actes 13, que ce soit dans Actes 15, ou que vous lisiez, partout, l'accomplissement des saintes Écritures. Actes 13… on pourrait citer beaucoup de passages. Il y a le passage du Psaume 2 et beaucoup d'autres passages, mais ensuite nous arrivons au verset 47 de Actes 13 :

« Car ainsi nous l'a ordonné le Seigneur : Je t'ai fait devenir la lumière des nations, pour que tu sois un salut jusqu'aux extrémités de la terre. Lorsque les païens entendirent cela, ils se réjouirent et louèrent la parole du Seigneur, et tous ceux qui avaient été ordonnés pour la vie éternelle crurent ». 

Qu'est-ce que c'était ? Soudain, lorsque le tournant, le moment fut venu, et que la parole devait passer du peuple d'Israël aux païens, il y eut un homme de Dieu à qui il fut montré par le Saint-Esprit : « C'est l'heure, c'est le jour ! Dieu a ouvert la porte aux païens ». Et nous voyons que Pierre a reçu cette grande leçon dans la maison de Corneille. Il était un vrai Juif. Il s'était même retiré lorsque Paul l'a rejoint, afin de ne pas être en communion avec ceux des païens lors du repas, comme l'explique Paul aux Galates ; puis il s'approche de lui et lui dit : « Toi qui veux être Juif, un instant, s'il te plaît, ce n'est pas comme ça que ça se passe… » (Galates 2 : 14). Et plus tard, le même Pierre dit dans Actes des Apôtres chapitre 15 verset 7 :

« Mes frères, vous savez que depuis longtemps déjà, Dieu m'a choisi parmi vous pour que les païens entendent par ma bouche la parole du message du salut et viennent ainsi à la foi ». 

Vous pourrez lire plus loin comment Jacques prend la parole à partir du verset 13 :

« Lorsqu'ils eurent terminé, Jacques prit la parole pour dire : Frères, écoutez-moi maintenant ! Simon a raconté comment Dieu Lui-même a d'abord cherché à gagner en son nom un peuple d'entre les païens. Et les paroles des prophètes concordent avec cela, car il est écrit (Amos 9 : 11 et 12) : Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai la tente de David qui est tombée en ruines. Je relèverai cette ruine et je la ferai renaître ». 

Pourquoi ? Afin que les saintes Écritures soient accomplies. Dieu a ouvert la porte aux païens, car c'est ce que dit le prophète Osée : « Vous qui n'êtes pas mon peuple, vous serez appelés fils du Dieu vivant. Et ceux qui ne m'ont pas cherché, je me suis laissé trouver par eux ».  Il y avait suffisamment de promesses, et c'est pourquoi le Seigneur pouvait dans l'ordre de mission – qui diffère des deux premiers ordres donnés aux douze et aux soixante-dix plus tard. Lorsque le Seigneur S'est adressé aux douze, Il a dit : « Ne prenez pas le chemin des païens. Je vous envoie seul vers les brebis perdues de la maison d'Israël ». (Matthieu 10 : 5 et 6)–  lorsque notre Seigneur exalté, notre Seigneur ressuscité, eut devant Lui Ses disciples et donné l'ordre de mission, Il dit dans Marc 16 et 15 : « Allez dans le monde entier, proclamez le message de salut à toute la création. Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé ». Plus d'encerclement, pas seulement pour Israël, mais au monde entier ; car tout le monde devrait voir le salut de notre Dieu, et tout le monde, le monde entier a pu voir le salut de notre Dieu.

Donc, partout, c'est l'accomplissement des saintes Écritures. Et celui qui a trouvé grâce devant Dieu et qui se tient sous le sang de l'alliance, qui est vraiment en alliance avec Dieu, entend les paroles de l'alliance. Et il y a là suffisamment de promesses, et ces promesses s'accomplissent pour le peuple de Dieu en ce temps.

Nous pourrions maintenant lire le verset 4 d'Apocalypse 18. Nous pourrions lire de nombreux passages bibliques qui se rapportent à nos jours, à l'appel de l'église-épouse du Seigneur. Nous savons, en effet, que les deux sont là : D'une part, l'église, et sept fois dans Apocalypse 2 et 3, il est écrit : « Et à l'ange de l'église, écris », ensuite il y a le message qui est apporté à l'église, et à la fin de chaque lettre d'envoi, la promesse faite au vainqueur, non pas à l'église, mais la promesse faite au vainqueur dans l'église. Et il y a des élus parmi les appelés, car beaucoup ont été appelés, mais peu ont été élus. Mais les élus sont ceux qui marchent dans les pas d'Abraham : Ils reçoivent la parole de la promesse divine, ils se mettent en route, ils ne restent pas assis.

Abraham aurait pu dire : « Ah ! C'est merveilleux ! Vous avez entendu ? Le Seigneur m'a visité et m'a confié quelque chose de très grand ! ». Dieu m'a parlé, Dieu t'a parlé, Dieu nous a parlé, et nous avons reconnu qu'il s'agissait de la parole pour ce temps, et déjà nous sommes partis à Sa parole. Nous ne sommes pas restés en arrière, car le Seigneur nous a appelés comme Abraham. Et puis, il y a eu une étape où Il a de nouveau laissé quelqu'un derrière lui, et à la fin Lot aussi, et alors il était tout seul avec Dieu. Je vais vous dire une chose, si nous sommes les descendants d'Abraham, il peut nous arriver de devoir laisser Térach et Nachor derrière nous, de devoir faire une nouvelle étape, et d'avoir le cœur brisé à la fin ; mais le chemin de Dieu continue, le chemin de Dieu va jusqu'au bout, et nous voulons atteindre le but, par la grâce de Dieu.

Un auteur compositeur interprète chante : « Si l'on me retient, je m'enfuis ; si je suis épuisé, la parole crie : Avancez, pénétrez jusqu'au joyau ». Et Paul dit dans Philippiens 3 versets 13 et 14 : « J'ai en vue le joyau, la vocation céleste et j'oublie tout ce qui est derrière moi ». C'est très difficile même pour moi, mais nous devons tourner nos yeux vers l'avant si nous voulons aller de l'avant. Ni moi ni personne d'autre ne pouvons bien aller de l'avant si nous regardons en arrière. Nous devons accepter ce qui s'est passé ; de toute façon nous ne pouvons pas le changer, c'est à Dieu de le faire. Il est le maître de chaque situation, Il peut diriger le cœur des hommes comme des torrents d’eau, Il peut le faire, mais Il peut permettre des épreuves par lesquelles nous devons passer, afin que l'authenticité du matériau dont nous sommes faits soit mise à l'épreuve ; et alors notre foi sera trouvée plus précieuse que l'or qui a été affiné par le feu. C'est une grande grâce de Dieu.

Les saintes Écritures sont un livre vivant de Dieu avec beaucoup de témoignages. Pour reprendre l’épître aux Hébreux, nous sommes entourés d'une nuée de témoins. Si tous les hommes de Dieu qui ont fait l'expérience de la fidélité de Dieu, qui ont reçu des promesses, et par lesquelles ces promesses se sont accomplies pour apparaître ici aujourd'hui, oh ! Une nuée nous entourerait ici ! L'un commencerait et cela continuerait ! Ce serait un témoignage après l'autre que ces hommes de Dieu pourraient rendre. Et il y aura un témoignage qu'ils auraient en commun. Aussi différent qu’aient pu être leurs expériences, mais tous les hommes de Dieu ont une chose en commun : Tous peuvent dire que chaque parole de Dieu dans leur temps s'est accomplie exactement comme Dieu l'avait dit ! C'est ce qu'ils ont tous en commun. Un Abraham, un Moïse, un Élie, peu importe qui ils étaient, tous, tous les hommes de Dieu ont une chose en commun : Ils ont cru ce que Dieu leur a dit, et ils ont vu l'accomplissement de ce qu'Il leur a promis.

Et nous vivons –nous le reconnaissons sur la base de la parole de Dieu– dans les derniers jours. Nous voyons que les saintes Écritures s'accomplissent de bien des manières ; et nous ne partirons pas non plus les mains vides.

À quoi cela nous sert-il de savoir : Voici ce que Dieu a fait dans l'Ancien Testament, voilà ce qu'Il a fait avec Israël, voilà ce qu'Il a fait avec les prophètes, voilà ce qu'Il a fait au début du Nouveau Testament, et peut-être encore, voilà ce qu'Il a fait à une époque quelconque ? Nous vivons aujourd'hui, et nous avons le droit, en tant qu'enfants de Dieu, de savoir ce que Dieu fait maintenant, et plus que cela, nous avons le droit de participer à ce que Dieu fait maintenant, d'être béni avec cela. Et je crois que Dieu accordera le rétablissement de toutes choses, le rétablissement, la restitution totale.

Cette parole aussi peut paraître nouvelle à certains, car nous ne l'avons lue que dans Matthieu 17 verset 11, mais, dans Actes 3, le retour de Jésus-Christ, que vous le croyez ou non, est lié au rétablissement de toutes choses, comme on l'a lu dans Matthieu 17 verset 11. Ici, c'est écrit dans Actes 3 verset 21, en référence à Jésus. Actes 3 verset 21 :

« Il faut cependant que le ciel le reçoive jusqu'au temps du rétablissement de tout ce que Dieu a annoncé dès les temps anciens par la bouche de ses saints prophètes ».

D'après ce verset, le Seigneur Jésus reste dans la gloire jusqu'à ce que le rétablissement complet soit effectué, et alors Il revient, non pas pour redresser une église brisée, déchirée et divisée. Le redressement a lieu maintenant, mais Il revient pour ramener ensuite à la maison une épouse appelée à sortir, une épouse élue, une épouse parée, une épouse unie qui va à la rencontre de son Époux. Est-ce le cas ou non ? Et si nous l'avons reconnu, cela signifie que nous aussi, nous avons compris l'heure de notre visitation divine. Ne pas devancer Dieu, ne pas être à sa traîne, mais marcher au pas avec Lui, jusqu'à ce que nous passions de la foi à la vue.

Notre Sauveur a dit dans Matthieu 17 verset 11 : « Élie viendra cependant, et remettra tout en place, rétablira toutes choses » ; ici, Pierre dit : « Il faut que Christ demeure dans le ciel jusqu'au temps où tout sera rétabli, comme cela a été annoncé dès les temps anciens par la bouche de tous les prophètes ». Aujourd'hui, nous attendons le retour du Seigneur, mais ce sont des millions qui L'attendent, y compris ceux qui détournent la parole de Dieu ou le royaume de Dieu à des fins personnelles. Qui ne croit pas aujourd'hui au retour du Seigneur ? Qui ? Beaucoup, beaucoup, beaucoup, mais cela ne suffit pas. Le Seigneur reviendra, mais il y a une parole écrite, et elle me tenait à cœur depuis ma jeunesse : « Ceux qui étaient prêts sont entrés ». Matthieu 25 : 10. « Ceux qui étaient prêts entrèrent ». C'était l'une des paroles préférées de mon père bien-aimé, qui est depuis longtemps auprès du Seigneur. « Ceux qui étaient prêts entrèrent, et la porte fut fermée ». Non pas une prétention, mais une disposition, un accord, une préparation en accord avec Dieu et Sa parole.

En lien avec Son peuple, rien de solitaire ! Dieu envoie un message, et Il rassemble Son peuple. Les gens ne se sont pas précipités dans le désert uniquement pour voir Jean dans Matthieu 3 : 5. C'est le Seigneur qui les a appelés. En effet, il n'y avait rien à propos de cet homme qui avait une peau de chameau sur lui. On ne le voyait pas du tout, on ne voyait que la peau de chameau. Les gens ont pu s'en moquer, mais il y avait des gens que cela ne dérangeait pas. Ils ont été attirés, et ils ont entendu un message divin. Ils se sont fait préparer, ils ont cru.

La même chose s'est produite à cette époque. Et qui pense que nous suivons un Paul ou un frère Branham ? Ou un Moïse ou un Abraham ? Non. Nous suivons le Seigneur, mais nous sommes reconnaissants pour de tels témoins fidèles qui avaient un véritable appel de Dieu, une mission divine, un mandat divin lié au salut. Et tous ces pieux qui disent : « Si j'ai le Christ, je n'ai pas besoin d'un prophète, même s'Il l'envoie ! ». Oh, oh ! Là je serai lent, là je serai lent. Je pourrais vous lire la même chose dans l'évangile de Luc. Vous savez que je ne me suis pas préparé, donc personne ne peut se fâcher ou penser qu'il est visé. Nous sommes tous concernés, ou personne, ou l'un ou l'autre.

En tout cas, il y avait à l'époque des gens dont il est écrit : « Ils ont rejeté le conseil de Dieu pour leur personne, parce qu'ils ne se sont pas fait baptiser du baptême de Jean ». Je l'ai sans doute cité dans la prochaine brochure qui sera publiée sur le baptême. Il y a aujourd'hui des gens qui disent : « J'ai été baptisé au nom d'un tel », et ils ne se font pas baptiser au nom du Seigneur Jésus-Christ, comme le faisaient tous les apôtres, tous les hommes du Dieu, jusqu'à la doctrine de la Trinité et ainsi de suite, et ils rejettent le conseil de Dieu pour leur personne.

Nous pouvons dire cent fois : « Seigneur, je T'aime, Toi et Ta parole », c'est un mensonge, c'est cent fois un mensonge, car notre Seigneur a dit : « Celui qui M'aime gardera Ma parole, et Je l'aimerai et Je Me révélerai à lui ». Et si nous L'aimons et qu'Il Se révèle à nous, alors nous avons la même révélation que Pierre, Philippe, Paul et tous les serviteurs de Dieu, car Dieu ne peut pas être en désaccord avec Lui-même. Selon la lettre, tous ont raison, mais selon l'Esprit, seuls ont raison ceux qui sont vraiment d'accord avec la parole de Dieu telle qu'elle a été révélée par l'Esprit et employée dans la pratique.

Concluons en résumant une fois de plus avant de remercier Dieu chaleureusement et intimement. Tout ce que Dieu a promis à un Noé, à un Abraham, à un Isaac, à un Jacob, tout ce que Dieu a promis à Son peuple, Israël, toutes les promesses pour le Nouveau Testament qui se sont littéralement réalisées et qui sont déjà derrière nous, et toutes celles qui sont encore à venir, s'accompliront à cent pour cent parce que la bouche sainte de Dieu a parlé. Nous pouvons nous y fier à cent pour cent. Tout se passe comme Il l'a dit.

Notre désir est maintenant de participer à ce que Dieu fait maintenant. Pas nos propres voies, pas notre propre volonté. Quand nous en aurons fini avec cela, avec nos propres œuvres, alors nous nous reposerons dans l'œuvre de Dieu, et nous verrons les effets de tout ce qu'Il a promis. Jean a vu s'accomplir en lui les paroles qui se référaient à lui et à son ministère. Jésus-Christ, notre Seigneur et Rédempteur, a vécu toutes les paroles écrites à Son sujet. Oui, elles se sont accomplies en Lui. Jusqu'au bout, toutes les paroles qui ont été données à l'Église comme promesses, doivent s'accomplir et s'accompliront en elle. Nous pouvons suivre le début et le voir très précisément : Voici ceci, voici cela et voici ce qui s'est passé. Tout s'est passé dans un tel ordre.

Le Dieu qui a fait en sorte que le début du Nouveau Testament s'accomplisse avec une telle précision conformément à la parole prophétique, ne devrait-Il pas être en mesure de faire en sorte que les promesses qui restent à s'accomplir, s'accomplissent maintenant, à la fin, avec une telle précision, à cent pour cent ? Et là, j'en entends certains, et dans l'incrédulité, je pourrais aussi volontiers me joindre à ceux qui pensent en eux-mêmes : « Oui, si un Moïse était là, nous pourrions déjà bien croire tout cela ». Moi aussi, moi aussi ; et : « S'il y avait un Abraham ici, nous pourrions tous bien le croire ». Moi aussi, je pourrais tout à fait me joindre à eux. Et si nous allions jusqu'à dire : « Oui, si au moins Paul était là, qu'on puisse vraiment compter sur lui », n'est-ce pas ? Non. Nous pouvons aller plus loin, n'est-ce pas ? C'est vrai. Tout est beau et bon. Oui, s'il n'y avait que des hommes comme ça ici, nous pourrions compter sur eux, et alors, nous serions abandonnés.

Je te l'ai dit : Ne compte pas sur le bras de la chair, ni sur ton intelligence. Compte sur Dieu ! Nous devons faire confiance à Dieu. S'il y avait un Moïse ici, je ne peux pas le faire venir. Je le ferais bien venir ! Mais si le Dieu de Moïse est ici, alors tout ce dont nous avons besoin est ici. Je ne peux pas non plus faire venir Abraham ici, mais si le Dieu d'Abraham est ici, alors nous avons tout ce dont nous avons besoin. Oh ! Comme j'aimerais que Pierre soit ici ! À cent pour cent ! Je m'assiérais, et je dirais : « Cher Dieu ! Je Te remercie sincèrement. Cela fait longtemps que je voulais arrêter. Maintenant, je peux ». Et qu'est-ce que je ferais ? Je me laisserais bénir. Qu'est-ce que je ferais ? Je me laisserais bénir par Dieu, bien sûr, pas par Pierre.

Nous voulons faire une distinction claire entre les deux. Nous n'avons pas ici un esprit catholique, mais l'Esprit de Dieu. Nous ne croyons pas en un homme qui distribuerait un peu d'urbi et orbi quelque part, non. Nous croyons à la bénédiction du Dieu vivant, et c'est la bénédiction qu'Abraham, Isaac et Jacob ont reçue sur la base des promesses, et que tous les hommes de Dieu ont reçu parce qu'ils ont cru Dieu. 

Alors, ne m'en voulez pas, mais comme j'aimerais que frère Branham soit encore ici ! Dieu connaît mon cœur. Je ne sais pas ce que je donnerais pour cela, ma vie certainement. Mais Dieu l'a repris. Mon cœur était déchiré lorsque j'ai regardé debout le premier dans la file son cercueil être déposé dans le caveau, mon cœur était déchiré. J'ai crié, j'ai pleuré, j'ai supplié. Je ne savais pas quoi penser. Pour moi, un monde s'était effondré, le ciel s'était écroulé. Je ne savais pas ce qui allait advenir. Comme j'aurais voulu qu'il soit là ! Mais je vais vous dire une chose : Lui aussi ne pouvait faire quelque chose que là où les gens croyaient ! Même s'il était ici, il serait critiqué de la même manière qu'à l'époque. Les uns croyaient, les autres non.

Il y a toujours eu une division parmi le peuple. Et vous savez que cela existe dans le domaine politique, dans toutes les visions du monde, dans les domaines religieux. Il y a des gens qui ont aimé le Seigneur si profondément, et il y a des gens qui l'ont haï si profondément. Une seule et même personne aimée par les uns, haïe par les autres. 

Dans l'une des prédications que j'ai encore brièvement écouté ce matin, frère Branham a cité la parole : Les gens demandaient alors : Qui est donc celui-ci ? Pour les uns c'était Belzébul, pour les autres le Fils de David, et les troisièmes ne savaient pas quoi dire. Ils demandaient : Qui est donc celui-ci ? 

Nous savons qui Il est. Portons Son opprobre, l'opprobre à cause de Sa parole et de Son nom, et Il marchera avec nous jusqu'à la fin. Nous sommes reconnaissants à Dieu de ce que le même Seigneur qui était avec tous les prophètes et apôtres, est encore aujourd'hui avec Son Église qui écoute Sa parole, qui croit à Ses promesses, qui Lui fait confiance, et qui est prête à marcher avec Lui. Il est présent ici aujourd'hui. C'est ce qu'Il a dit dans Sa parole et c'est ce que nous croyons. C'est à lui que nous voulons offrir de tout cœur les remerciements qui Lui sont dus. Amen !

Nous nous levons, et voulons encore remercier le Seigneur.

Avant de continuer à prier ensemble, nous avons certainement affligé l'Esprit de Dieu le premier week-end du mois dernier. Cela m'a poursuivi pendant des jours, parce que nous n'avons pas obtenu ainsi l'unanimité et le lien avec Dieu dans la prière, et que nous n'avons pas pu le remercier comme il se doit. Ne commettons pas la même erreur aujourd'hui. Peut-être que la remarque selon laquelle les frères doivent prier a conduit les sœurs à se taire. Ce n'est pas du tout ce que nous voulions dire. Ce qui est visé, c'est que nous prions tous avec eux, que nous ouvrions tous la bouche pour remercier le Seigneur. Alors que certains frères peuvent remercier le Seigneur à haute voix, nous pouvons tous faire monter notre adoration vers le trône de Dieu. Nous voulons le faire. Nous chantons ensemble, nous écoutons la parole de Dieu ensemble, ne devons-nous pas rendre grâce et adorer ensemble de sorte que la louange s'élève et monte vers le trône de Dieu ?

Combien croient que Dieu accomplira toutes les promesses comme Il l'a fait dans le passé comme Il le fait maintenant ? Dites amen ! Amen ! Combien croient que Dieu nous a révélé Sa parole ? Amen ! Combien croient qu'Il nous préparera et nous rendra parfaits ? Amen ! Alléluia ! Combien croient que nous devons le remercier ? Amen ! Faisons-le maintenant ensemble, tous les frères, toutes les sœurs, faisons place à l'Esprit de Dieu. Adorons maintenant.

Dieu fidèle, merci de tout cœur pour Ta parole en ce week-end. Nous Te remercions de tout cœur pour le bien que Tu nous as fait. Nous Te remercions aussi de tout cœur pour les choses terrestres, pour la nourriture et les aliments, pour tout ce que nous avons par grâce, pour les moyens qui nous permettent de venir, pour la salle ici, pour les maisons, pour tout. Nous Te disons merci, ô Dieu du ciel !

Seigneur, nous Te remercions de nous avoir parlé. Nous Te remercions pour Ta sainte parole, et nous Te prions de ne pas nous laisser murmurer, Seigneur, mais de nous rendre reconnaissants. Seigneur, même si nous devons passer par des tribulations, accorde-nous la grâce de nous revoir, Seigneur, comme nous l'avons chanté, ici sur la terre ou là-bas avec Toi dans la lumière.

Fidèle Jésus, nous Te prions d'être avec nous maintenant quand nous nous séparerons. Dieu fidèle, nous prions encore pour nos proches. Nous prions pour tous ceux qui n'ont pas pu venir, Seigneur, ceux qui ont été empêchés, qui sont peut-être malades, Seigneur, nous Te remettons tout. Fidèle Jésus, notre Seigneur et Sauveur ! Nous Te laissons tout entre Tes mains, et aussi nos chers frères et sœurs qui prennent maintenant le chemin de retour : Sois avec eux, Seigneur, sois leur bouclier et leur protection sur tout leur chemin de retour.

Nous nous abandonnons entièrement à Toi et nous T'adorons, Toi, notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Alléluia à Ton merveilleux et saint nom de Jésus ! Amen !