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Ewald Frank

Krefeld le 17 février 1985 à 10 heures 00
(Retransmis le 22 décembre 2024)

Ésaïe 65 :17-25 : À PROPOS DU NOUVEAU CIEL, DE LA NOUVELLE TERRE ET DU ROYAUME DE MILLE ANS

[Introduction]

Loué et remercié soit le Seigneur de nous permettre de chanter cela avec un cœur joyeux, et de le croire. Nous savons que tout ce que Dieu fait est bon et merveilleux. Dès le début, lorsqu'Il a fondé la terre et créé toutes choses, tout était très bon. C'est quelque chose de glorieux.

Et nous, en tant que croyants, nous croyons à Sa parole et à Ses promesses qu'Il a données dès le début, et qui s'accomplissent jusqu'à nos jours. Nous sommes si heureux de ne pas avoir à nous appuyer sur des hommes, mais nous nous appuyons sur la parole infaillible de Dieu ; nous nous appuyons sur Ses promesses, car nous savons chaque parole et chaque promesse qu'Il a prononcées et fait connaître par Ses serviteurs, les prophètes, s'accomplira, que ce soit plus tôt ou plus tard, mais ce que la bouche du Seigneur a prononcé est merveilleux et s'accomplira en son temps ; pas en notre temps ou si les hommes le pensent, mais en Son temps. Et c'est là notre espérance. Nous ne pouvons rien faire venir de nous-mêmes, rien tirer vers nous, et nous ne le souhaitons pas du tout ; mais nous nous réjouissons de l'action de notre Dieu et nous en sommes tellement heureux.

Je voudrais maintenant lire avec vous une parole de Dieu que Sa bouche a prononcée aux jours du prophète Ésaïe, et aussi quelques versets du Nouveau Testament, la nouvelle alliance. Hier, nous avons lu dans Ésaïe 66. Aujourd'hui je voudrais lire dans Ésaïe 65. Et si nous voyons et entendons la parole de Dieu, Il parle ici par l'intermédiaire d'Ésaïe, le prophète, au chapitre 65 à partir du verset 17 :

« Car sachez bien que je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ».

Pouvons-nous tous croire cela ? Si Dieu l'a dit, cela arrivera et s'accomplira ! Verset 17 :

« De sorte que l'on ne se souviendra plus des conditions intérieures, et qu'elles ne reviendront plus à l'esprit de personne ». 

N'est-ce pas là une chose glorieuse ? En tant que croyants, nous ne pouvons que nous réjouir de cela. Nous pouvons exulter et remercier Dieu. Et le verset 18 dit déjà ici :

« Réjouissez-vous et soyez toujours dans l'allégresse, à cause de ce que je vais créer ; car, sachez-le bien, je vais faire de Jérusalem un lieu de réjouissance, et de son peuple un lieu d'allégresse. Et moi-même j'exulterai sur Jérusalem, et j'exulterai sur mon peuple ; et on n'entendra plus jamais en elle le bruit des pleurs ni le bruit des lamentations. Alors il n'y aura plus de nourrissons de peu de jours, ni de vieillards qui ne vive pas pleinement ses jours ; mais le centenaire mourra le plus jeune, et celui qui ne vivra que cent ans sera considéré comme un pécheur frappé par la malédiction. S'ils construisent des maisons, ils les habiteront ; et s'ils plantent des vignes, ils jouiront de leur production. Ils ne bâtiront pas pour qu'un autre y habite, et ils ne planteront pas pour qu'un autre jouisse des fruits, non ; comme la durée de vie des arbres, ainsi sera la durée de vie de mon peuple ; et ce que leurs mains auront travaillé, mes élus le consommeront aussi. Ce ne sera pas en vain qu'ils travailleront, ils n'engendreront pas des enfants pour une mort soudaine, non ; ils seront une famille bénie du Seigneur, et leurs descendants leur resteront. Et il arrivera qu'avant qu'ils appellent, je répondrai ; et pendant qu'ils parleront, je les exaucerai. Le loup et l'agneau paîtront ensemble, le lion mangera de la paille comme le bœuf, et le serpent se nourrira de poussière. Ils ne commettront plus de mal et ne feront plus de mal dans tout le pays de mes montagnes saintes. Le Seigneur l'a promis ».

Et nous nous réjouissons qu'en Son temps, cette promesse s'accomplira aussi, bien-aimés. Il ne peut en être autrement. La parole de Dieu reste la parole de Dieu. Ses promesses ne peuvent être modifiées. Ici, nous avons entendu : « Le Seigneur l'a promis », et nous pouvons nous y fier qu'elle se manifestera. 

Je voudrais peut-être simplement lire quelques versets du chapitre 21 de l'Apocalypse. Ici beaucoup de choses ont été montrées à Jean. Et il dit dans Apocalypse chapitre 21 verset 1 :

« Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus ».

Cela ne correspond-t-il pas curieusement à ce qui est écrit dans le prophète Ésaïe ? Chers frères et sœurs, nous voyons que c'est vrai à cent pour cent. Et puis, il est dit un peu plus loin, au verset 2 :

« Et je vis la ville sainte, une nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel de près de Dieu, parée comme une épouse parée pour son époux. En même temps, j'ai entendu une voix forte crier du ciel : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Et il habitera avec eux, et ils seront son peuple, oui, Dieu Lui-même sera parmi eux. Et il essuiera toute larmes de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; et il n'y aura plus ni deuil, ni cri de plainte, ni douleur, car les premières choses ont disparu ». 

N'est-ce pas merveilleux ? C'est quelque chose de glorieux ! Ce n'est pas écrit seulement dans l'Ancien Testament, mais aussi dans le Nouveau Testament, nous voyons que ces promesses sont écrites, et il est dit verset 5 :

« Alors celui qui était assis sur le trône dit : Voici que je fais toutes choses nouvelles. Puis il poursuit : Écris ; car ces paroles sont fiables et certaines. Il me dit encore : C'est fait ! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. Je donnerai à boire gratuitement à celui qui a soif à la source de l'eau de la vie. Celui qui vaincra héritera de ceci ; et je serai son Dieu, et il sera mon fils. Par contre les lâches et les incrédules, les impurs et les meurtriers, les débauchés et les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, auront leur part dans l’étang brûlant de feu et de souffre. C'est la seconde morte. 

Jusque-là, cette sainte et précieuse parole de Dieu. Je pense que nous ne pouvons que nous réjouir de ce que Dieu est sur le point d'accomplir Sa parole et Ses promesses. Et pour cela, chers frères, nous ne voulons pas cesser de Lui offrir l'honneur et la louange ; oui, tant que nous sommes ici sur la terre, tant que nous en avons l'occasion, tant qu'Il nous maintient ici, nous voulons glorifier Son nom et l'adorer. Je pense que ce matin encore, Il continuera à nous parler et à nous bénir de la richesse de Sa grâce. Nous voulons Lui demander de nous exaucer maintenant et d'être avec nous. Levons-nous pour prier ensemble.

Dieu fidèle, nous Te remercions également en cette heure matinale de nous permettre de nous tenir à nouveau ici devant Toi. Nous avons déjà lu Ta parole, et nous pouvons nous réjouir de Ta parole, car Tu es un Dieu glorieux. Tu as parlé de manière admirable, Tu as fait connaître Ton plan à Ton peuple. C'est à nous, les plus petits, que Tu T'es révélé, que Tu T'es fait connaître ; et nous croyons et faisons confiance à Tes paroles, car nous voyons qu'elles s'accomplissent même en nos jours. Seigneur, nous ne voyons pas seulement ce qui s'est accompli un jour et ce qui s'accomplira un jour, mais nous voyons aussi ce que Tu fais s'accomplir en nos jours. Nous en sommes si heureux, et nous Te rendons gloire, louange et adoration.

Nous Te prions, Seigneur, d'être avec nous ce matin aussi, et de nous bénir, de bénir Ton serviteur, notre frère, lorsqu'il apportera Ta parole, et de bénir tout ce que nous entendrons ; et bénis aussi avec nous, ô Dieu fidèle, tout Ton peuple partout et en tous lieux, Seigneur, que ce soit à l'Est, à l'Ouest, au Nord et au Sud, ou derrière le Rideau de Fer. Tu es capable de bénir Ton peuple et de consoler ceux qui Te cherchent, Seigneur. 

Nous T'adorons et Te prions : Enlève de nous, ôte de nous et du milieu de nous tout ce qui ne Te concerne pas, tout ce qui ne vient pas de Toi, et donne-nous Ta parole avec puissance et force.  Nous T'adorons et nous louons Ta grâce, au nom de Jésus. Amen !

[Frère Frank]

Pour la grâce et le privilège que nous avons d'être à nouveau ici pour adorer, nous en sommes reconnaissants ; et nous sentons quelle bénédiction vient de la parole de Dieu, parce que nous avons une approbation intérieure, un oui total à tout ce que Dieu a dit. Lorsque nous doutons, nous doutons de nos doutes, mais pas de la parole de Dieu. La parole de Dieu est oui et amen.

L'Écriture sainte dit, Jean l'exprime : « Celui qui ne croit pas Dieu, le fait menteur », et ça c'est une chose terrible. « Celui qui ne croit pas Dieu en fait un menteur ! ». C'est pourquoi nous sommes heureux de pouvoir croire et de confirmer ainsi qu'Il est vrai dans toutes Ses paroles, et saint dans toutes Ses actions.

Il se peut que nous ne comprenions pas encore tout à fait certaines choses de ce côté-ci de l'éternité, que nous nous demandions peut-être en silence pourquoi faut-il que cela soit comme ça ou autrement ; mais si nous passons du temps à l'éternité, chaque question aura sa réponse ; oui, on ne pourra plus du tout se souvenir des conditions antérieures (Ésaïe 65 : 17) nous l'avons lu : « Il n'y aura plus de souvenir de ce qui pourrait être désagréable », rien du tout. Tout sera terminé pour toujours. Et donc, la joie sera sans nuages pour l'éternité. Nous en sommes reconnaissants.

C'est encore le temps de la grâce, et le Seigneur a été avec nous. Nos chemins peuvent parfois être différents, mais nous avons tous un but, et c'est d'être auprès du Seigneur, et ce, à n'importe quel prix ! Et c’est Lui qui a commencé, Il l'accomplira au jour de Son retour, et ce jour n'est certainement pas loin ; tous les signes des temps l'indiquent ; et sans doute : Heureux les hommes qui le voient ! En ce temps-là, le Seigneur disait aux chefs religieux : « Vous savez la juger l’aspect du ciel ». Ils savaient quel temps allait venir, mais Il dit : « Vous n'avez pas reconnu les signes des temps. Combien de fois ai-Je voulu vous rassembler, et vous ne l'avez pas voulu ! ».

Dieu a un plan pour Son peuple ; et c'est une grande grâce si nous reconnaissons ce plan, et c'est une grâce encore plus grande si nous nous savons placés, insérés dans ce plan de Dieu. Moïse demanda alors au Seigneur : « Si vraiment j'ai trouvé grâce à Tes yeux, fais-moi connaître Tes projets » ; et nous le lisons ensuite dans le Psaume 103 verset 7 : « Dieu a fait connaître Ses voies à Moïse, et Ses actions aux enfants d'Israël ». Moïse était un prophète, et la parole du Seigneur s'adressait aux prophètes, venait aux prophètes. Elle vint, elle les atteignit, elle vint sur eux, elle entra en eux, Dieu les oignit, et parla par leur bouche.

Et si nous comprenons aujourd'hui que la parole de Dieu reste la parole de Dieu ; même si elle est prononcée par la bouche des hommes, elle reste la parole de Dieu. « Jésus Christ, le même hier et aujourd'hui, est le même pour l'éternité ». Rien ne changera à ce sujet.

Frère Russ a lu une parole qui nous place immédiatement devant une tâche, à savoir celle de la classer. Vous savez qu'à cet endroit nous sommes habitués à tout classer, et ce, avec l'aide de Dieu, pas de nous-mêmes ! Il n'y a pas d'homme qui puisse s'imaginer être le conseil secret de Dieu, il n'y a pas d'homme qui pourrait s'imaginer tout savoir, mais il y a des gens qui peuvent s'approcher de Dieu. Il y a des gens de qui Dieu s'approche, que Dieu approche. Il y a des hommes qui reçoivent la révélation de la parole dans leur cœur, par l'Esprit ; qui ne l'abordent pas avec l'intelligence humaine, mais qui tremblent et frémissent dans le respect à la pensée de Sa parole, parce que Dieu parle avec nous.

Vous aurez remarqué dans cette parole du prophète Ésaïe au chapitre 65, un seul verset traite des nouveaux cieux et de la nouvelle terre. Tous les autres versets traitent du millénium. Et je vous donne tout de suite… Vous avez certainement tous remarqué ce qui suit. Je n'ai pas besoin de le souligner tout particulièrement. Dans le premier verset que nous avons lu, qui est le verset 17, nous avons lu Ésaïe 65, verset 17 :

« Car, sachez-le bien, je vais créer un nouveau ciel et une nouvelle terre, de sorte qu'on ne se souviendra plus des choses passées et qu'elles ne reviendront plus à l'esprit de l'homme ».

Point final. Et maintenant, à partir du verset 18, c'est un tout autre sujet : 

« Non, réjouissez-vous et exultez à jamais à cause de ce que je vais créer. Car, sachez que je vais transformer Jérusalem ».

Maintenant, le thème continue avec Jérusalem. Et si nous lisons attentivement les autres versets, nous remarquons qu'il est encore question d'engendrement, de mort. L’ave-vous tous remarqué ? Dans les nouveaux cieux et sur la nouvelle terre, il n'y a plus de procréation, d'engendrement, il n'y a plus de mort. La mort sera engloutie pour toujours ; et on ne célébrera plus de funérailles telles qu'elles sont maintenant devant nous.

Et vous devez savoir encore une fois combien nous ressentons profondément avec vous aux heures du deuil. Mais, je voudrais aussi dire ici, en guise de reconnaissance, que notre chère sœur Pachke s'est occupée de votre cher papa et beau-père avec un tel dévouement et un tel sacrifice ! Que cela soit également dit ici aujourd'hui avec toute notre reconnaissance : C'est une chose de servir le Seigneur avec la bouche, et une autre de servir Dieu sincèrement, en se servant les uns les autres, et cela, en tout amour. 

Nous l'avons lu ici verset 20 :

« Alors il n'y aura plus de nourrissons de quelques jours, ni de vieillards qui ne vivent pas pleinement ses jours, mais c'est le centenaire qui mourra le plus jeune… ».

C'est encore dans le temps, ce n'est pas encore l'éternité, c'est encore dans le temps. Dans l'éternité il n'y a pas de nourrisson, il n'y a pas d'engendrement, il n'y a pas de jeune homme, il n'y a pas de vieillard, pas de mort, pas de sépulture, d'enterrement, de funérailles. Dans l'éternité, tout ce qui est temporel est terminé, c'est fini. Mais dans le royaume millénaire, dans le millénium, les hommes vivront encore, des maisons seront construites, des vignes seront plantées, mais il y aura seulement la paix, le loup et l'agneau paîtront ensemble. Pourquoi ? Parce que le diable sera lié. Apocalypse 20 verset 1 :

« Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clé de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il a saisi le dragon, le serpent ancien, c'est le diable et Satan, et l'a enchaîné pour mille ans ».

Au moment où Satan sera lié –et cela se passe avant le début du règne de mille ans– au moment où Satan sera lié, il n'y aura plus de mal ; alors il y aura la paix pendant mille ans, et nous régnerons avec le Seigneur. Et ce n'est qu'après les mille ans que viendra le jugement final ; et après le jugement final, les nouveaux cieux et la nouvelle terre ; et alors l'éternité commencera à nouveau.

Il y a bien eu une « période » –le mot ne convient pas tout à fait, car l'éternité n'implique pas de notion de temps– mais il y a eu un état d'éternité, puis le temps a commencé ; et le temps débouche ensuite à nouveau dans l'éternité et s'arrête ; et nous, fils et filles de Dieu, vivrons éternellement, tout comme Dieu vit éternellement.

Nous avons du mal à le croire, mais c'est une réalité divine. « Celui qui croit au Fils de Dieu a la vie éternelle. Il est passé de la mort à la vie déjà maintenant ». Et notre Seigneur a dit : « Celui qui croit en Moi vivra, même s'il meurt ». Ce sont des paroles glorieuses de Dieu, et ce qui est beau, c'est qu'elles sont toutes vraies ! Alléluia ! À quoi me servirait les plus belles paroles, si elles n'étaient pas vraies ? La parole de Dieu est donc vraie ; et nous nous en réjouissons, et nous exultons malgré les tribulations et les difficultés que nous devons traverser. Le verset 23 d’Ésaïe 65 dit :

« Ce n'est pas en vain qu'ils se fatigueront, ce n'est pas en vain qu'ils engendreront des enfants pour une mort soudaine, non ; ils seront une race bénie du Seigneur, et leurs rejetons leurs seront conservés ».

Il en sera ainsi, mais seulement parmi ceux qui n'appartiennent pas à l'Église-Épouse. Laissez-moi le dire ici clairement : Tous ceux qui appartiennent vraiment à l'Église-épouse et qui seront enlevés avant, et reviendront avec le Seigneur après la Grande Tribulation pour régner avec Lui pendant mille ans, ils seront avec le Seigneur dans la ville sainte ; car c'est ainsi qu'il est écrit dans Apocalypse 21 verset 2, 9 et10 : 

« Viens, je te montrerai l'épouse, la femme de l'Agneau. Et après cela, immédiatement, j'ai vu la nouvelle Jérusalem, la ville sainte, parée comme une épouse pour son époux ». 

Nous l'avons lu en même temps dans Apocalypse chapitre 21. Pour l’étayer encore plus définitivement, lisons ici le verset 25 d'Ésaïe 65 verset 25 : 

« Le loup et l'agneau paîtront ensemble, le lion mangera de la paille avec le bœuf, et le serpent se nourrira de poussière. Il ne fera plus de mal, ils ne causeront plus de ravages dans tout le pays de mes montagnes saintes. Le Seigneur l'a promis ».

Aujourd'hui, le lion dévorera l'agneau ; mais alors il y aura la paix, et l'un ne dévorera pas l'autre, mais tous seront en paix les uns avec les autres. La même parole se trouve d'ailleurs aussi dans Ésaïe au chapitre 11 verset 6 : « Alors le loup séjournera comme hôte avec l'agneau », et il ne se passera plus rien de mal. Comme c'est merveilleux, comme c'est glorieux ! Ésaïe chapitre 11, verset 6 :

« Alors le loup sera l'hôte de l'agneau, et la panthère se couchera à côté du chevreau ; le veau, le lionceau et le bœuf gras paîtront ensemble, et un petit garçon sera le conducteur avec eux ».

Tout sera paisible et en ordre. Le monde entier aspire à la paix en ce moment. Et savez-vous pourquoi ? Parce qu'ils pressent peut-être indistinctivement qu'un temps de paix doit venir. Mais, ce temps ne viendra pas sur une initiative humaine, car la paix doit commencer dans le cœur, et la paix doit commencer avec Dieu ; pas dans les négociations des superpuissances qui continuent ensuite à s'armer et à s'armer ! Mais la paix doit commencer avec Dieu, avec l'individu, et elle doit commencer dans le cœur. C'est pourquoi un poète chante : « Quand la paix avec Dieu pénètre mon âme, mon cœur exulte et se réjouit ». 

Nous voyons ainsi se profiler dans un avenir très proche, ce que Dieu a promis dans Sa parole. Pour rester dans le même thème, ou celui qui s'y rapporte, je lis le verset 6 d'Ésaïe 25 :

« Alors le Seigneur des armées préparera pour tous les peuples, sur cette montagne, un festin de mets gras, un festin de vin vieilli, de mets gras et moelleux, de vin vieilli et clarifié. Et il enlèvera sur cette montagne le voile qui enveloppe tous les peuples, et la couverture qui s'étend sur toutes les nations. Il fera disparaître la mort pour toujours ; il essuiera les larmes de tout visage, et il effacera l’opprobre de son peuple sur toute la terre ; car le Seigneur l'a promis ». 

Nous avons lu précédemment : « Car le Seigneur l'a promis », et nous lisons ici encore : « Car le Seigneur a fait cette promesse ». Paul a expliqué que le voile était sur le peuple d'Israël (2 Corinthiens 3 : 14 et 15). Ici, il est expliqué que le voile ou la couverture est sur toutes les nations. Mais alors, lorsque Dieu Se révélera vraiment et manifestera Sa gloire, le voile, la couverture qui était sur toutes les nations sera enlevé ; et ils s'écrieront, comme il est dit ici au verset 9 du chapitre 25 : 

« Alors, en ce jour-là, on dira : Voici notre Dieu en qui nous avons mis notre espérance pour qu'il nous délivre ; voici le Seigneur en qui nous avons mis notre espérance. Poussons des cris de joie et réjouissons-nous de son secours ! ».

Qui peut encore ajouter quelque chose à de telles paroles ? Que faut-il ajouter à cela ? Nous prenons acte avec reconnaissance du fait que Dieu a un plan glorieux pour l'humanité. Heureux celui qui se laisse insérer dans ce plan divin, qui a une approbation intérieure à ce sujet, et qui dit : « Oui, Seigneur, je crois que Tu l'as planifié ainsi, et je crois que je peux en faire partie ».

Nous l'avons parfois souligné : À quoi servirait la connaissance de la plus belle des gloires, si nous ne portions pas en nous la certitude d'y être ? Commençons donc avec Dieu, ou laissons Dieu faire le commencement réellement à nous ! Et le commencement que Dieu fait avec nous, Il l'a fait à Golgotha, dans le grand et glorieux jour de toutes les réconciliations, lorsque Dieu a fait la paix avec l'humanité, a pardonné les fautes et n'a pas imputé les péchés.

Si nous lisons par exemple l'épître de Jean, il est écrit dans un verset, 1 Jean 1 verset 8 : « Si nous prétendons ne pas avoir de péché, nous nous trompons nous-mêmes, et la vérité n'est pas en nous ». Et dans un autre, nous lisons que nous sommes exempts de péché, comme si nous n'avions jamais péché. Terrestrement, c’est une contradiction ! Soit nous avons, soit nous n'avons pas ! Soit nous le sommes, soit nous ne le sommes pas. C'est ainsi qu’argumenterait la raison. La foi exprime ce que Dieu a dit dans Sa parole : Romains 3 verset 23 :

« Tous, en effet, ont péché, et sont privés de la gloire que Dieu donne ».

Ça, c'est une chose. Et ensuite, il y a la chose suivante. « Quand votre péché serait rouge de sang, il deviendrait blanc comme la neige ». (Ésaïe 1 : 18). Et puis Il ajoute : « Je ne me souviendrai pas de leurs péchés et de leurs iniquités, mais je les engloutirai dans la mer, là où elle est la plus profonde ». (Ésaïe 43 : 25). Les deux choses sont vraies : Il est vrai que nous sommes nés déjà même dans le péché, que nous avons été conçus dans le péché, mais il est aussi vrai que Lui, l'innocent, le saint et le pur, a été fait péché pour nous, et que notre condamnation a été mise sur Lui, afin que nous ayons la paix, et que par Ses meurtrissures, par ses blessures, nous avons été guéris.

Maintenant, tout dépend de ce que tu crois. Si tu crois que tu es encore un pécheur, alors sois un pécheur ! Mais si tu crois que tu as été sauvé, que Dieu t'a fait grâce, et qu'Il a fait de toi Sa propriété à Golgotha, tu n'as plus qu'à l'accepter et à remercier Dieu de tout ton cœur, car c'est une œuvre achevée. 

Notre Seigneur S'est exclamé sur la croix : « Tout est accompli ! ». C'était fait ! Le salut de chaque homme a eu lieu à Golgotha, mais chaque individu doit personnellement accepter et recevoir le salut pour sa personne par la foi. C'est là que réside le problème, d'où la prédication de l'évangile pour montrer aux individus ce qui s'est passé pour eux à Golgotha. Et ensuite, ils peuvent prendre leur décision, et dire oui au Seigneur, et accepter ce qu'Il a préparé pour eux.

Il y a encore quelques passages que nous pouvons lire ensemble, qui font également partie de ce thème, à savoir que Dieu nous a acceptés, et que nous pouvons devenir Ses fils et Ses filles. Nous avons également lu et parlé hier soir du repos qui est encore disponible pour le peuple de Dieu, ou qui lui a été rendu accessible. Ici, dans 2 Corinthiens au chapitre 6, nous lisons à partir du verset 14 :

« Ne vous livrez pas avec des incroyants (des incrédules) à un joug étranger. Car qu'y a-t-il de commun entre la justice et l'injustice ? Ou qu'est-ce que la lumière a à voir avec les ténèbres ? Comment Christ s'accorde-t-il avec Bélial ? ou quelle est la communion entre un croyant et un non-croyant ? » 

Bien-aimés, il faut être une fois parmi les non-croyants pour mesurer l'ampleur de la différence. Et combien cela nous fait mal à nous qui aimons notre Seigneur, lorsqu'Il est bafoué, lorsqu'on ne Lui accorde aucune foi, lorsque des blasphèmes franchissent les lèvres ! Nous remarquons très vite combien la différence est grande entre un croyant et un non-croyant. Il est dit plus loin, au verset 16 :

« Comment le temple de Dieu s'accorde-t-il avec les idoles ? » 

Hier, nous avons lu la parole d'Ésaïe 66 verset 1 : « Les cieux sont mon trône et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtiriez-vous et quel lieu me donnerais-t-on pour demeure ? » ; et ici nous lisons verset 16, verset 2, verset 1, verset 6, « Comment le Temple de Dieu s'accorde-t-il avec les idoles ? » Et voici ce qui arrive, verset 16 : 

« Après tout, nous sommes le Temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit : J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux, et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ».

Non pas un temple construit par la main de l'homme, mais eux, Mon peuple, Mes fils et Mes filles, ils forment le corps du Seigneur, le temple du Dieu vivant, le lieu de manifestation du Dieu Très-Haut ici-bas sur la terre. Et nous sommes honteux du fait que Dieu n'ait pas encore pu faire valoir Ses droits comme cela est devenu visible jusqu'à aujourd'hui. Nous en sommes affligés. Mais nous croyons qu'Il parviendra à Son plein droit, et manifestera ce qu'Il a et manifestera qu'Il habite parmi les Siens. Verset 16 : « Nous sommes après tout le Temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit ».

Que disait alors notre Sauveur autrefois dans Jean 2 verset 19 ? « Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. Les gens qui l'entendirent, dirent : « Cela fait quarante-six ans qu'on construit ce Temple, et tu vas le rebâtir en trois jours ! Ils ne comprirent pas qu'Il parlait du Temple de son corps ». Sur la terre, notre Seigneur était un homme, c'était un Temple dans lequel Dieu avait fait Sa demeure. Mais maintenant, en tant qu'Église du Seigneur, nous sommes le Temple du Dieu vivant. C'est ce que nous avons essayé de dire hier soir.

Dieu est vivant, et Il a besoin d'un Temple vivant. Dieu a besoin d'une bouche pour pouvoir parler, de mains pour pouvoir les imposer. Oui, comment veut-Il le faire ? Il a besoin de toi et de moi. Il veut t'utiliser, toi et moi. Dieu ne prend pas le soleil, le vent, la lune ou les étoiles. Dieu ne prend même pas les anges qui pourraient s'avancer ici devant, car ils ne seraient pas en mesure de nous annoncer l'Évangile. Ils ne savent même pas ce que cela signifie d'être sauvés, ils ne savent même pas ce que cela signifie d'être perdus. Comment pourraient-ils nous apporter le message de joie ? Dieu a fait en sorte que le son de ce glorieux message et sa proclamation soit porté de génération en génération.

Nous nous sommes souvenus avec gratitude de notre frère bien-aimé qui a été un très vieux combattant de notre Seigneur pendant de nombreuses années. Nous savons qu'il peut maintenant contempler ce qu'il a cru. J'ai été heureux d'entendre hier soir le témoignage de son départ, et quelle paix, quelle joie, quel chant au dernier moment encore ! Pas d'agonie ! Un passage paisible du temps à l'éternité ! C'est cela, c'est la réalité. Ce sont des gens qui ont fait l'expérience de Dieu, qui ont connu et expérimenté Dieu ; qui n'étaient pas seulement pieux ou religieux, mais qui servaient le Seigneur.

Il se peut que je me répète en disant qu'au sein d'une famille, même un croyant, le plus croyant et le plus consacré à Dieu reste toujours un homme. Ne l'oubliez pas, chers proches. Même le plus grand homme de Dieu sur la terre reste un homme. Et, parce qu'il reste un homme, il n'est pas exclu que certaines choses puissent être vues ou jugées différemment de ce qu'il a jugé ; mais cela n'a absolument rien à voir avec une relation avec Dieu. Ce ne sont que des hommes qui s'y arrêtent pour trouver peut-être leurs propres excuses. Mais ce n'est pas le cas pour vous, donc nous n'avons pas besoin de nous y attarder. Verset 16 :

« Nous sommes quand même le temple du Dieu vivant ».

Est-ce que c'est vrai, ou est-ce seulement écrit ainsi ? Le sommes-nous vraiment ? Dieu a-t-Il pu faire Sa demeure dans ton cœur et dans le mien ? A-t-Il pu nous réunir en tant que membres, nous joindre en tant que membres du corps de Jésus-Christ, pour former un temple saint dans lequel Il peut ensuite habiter, marcher, parler, agir ? Chacun peut prêcher, chanter ou rêver à ce sujet, mais notre désir le plus profond est que cela devienne réalité, qu'il se réalise aujourd'hui à la fin du temps de la grâce, comme il s'est réalisé alors, autrefois au début du temps de la grâce. Que Dieu, comme nous l'avons entendu à maintes reprises par la bouche de frère Branham, Dieu rétablisse tout à la fin, et ramène tout à la juste place, par la grâce. Verset 17 : 

« Maintenant, c'est pourquoi, retirez-vous du milieu et séparez-vous, ordonne le Seigneur ; et ne touchez à rien d'impur et je vous recevrai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur Tout-Puissant ».

Quelle parole merveilleuse ! Une parole vraie, une parole sainte de notre Dieu. Sortez, retirez-vous ! Oui, sortir d'où ? De tout ce qui n'est pas conforme à la parole de Dieu ; pas de ce monde. De toute Babel religieuse, de tout ce qui n'est pas en accord avec les saintes Écritures, avec la Bible ; et revenir ainsi au Seigneur réellement pour que nous soyons en accord avec Lui et Sa parole.

Un homme qui veut être en accord avec Dieu, doit d'abord être en accord avec Sa parole. Si quelqu'un pense qu'il est en communion avec Dieu, et qu'il est en accord avec Lui, mais qu'il n'est pas en accord avec Sa parole, disons-le clairement, alors il y a quelque chose qui ne va pas. Et nous ne prétendons pas que tout est en ordre avec nous, mais nous prétendons aller vers le but avec une foi totale, avec la conviction qu'à la fin tout sera en ordre à cent pour cent comme cela était vrai et en ordre à cent pour cent au début, au commencement de l'Église, car telle est la voie de Dieu avec Son Église. Il veut, en effet, préparer une Église sans taches et sans rides, qui soit présentée devant Sa sainte face dans la sainteté, irréprochable, comme c'est décrit dans Éphésiens 5 verset 27. Maintenant, dans 2 Corinthians 6 verset 16 :

« J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Dieu Tout-Puissant ».

Nous avons encore une parole dans le prophète Ésaïe. Il est écrit ici, au chapitre 60, la deuxième partie du verset 13 :

« Car j'honorerai le lieu où reposent mes pieds. Les fils de tes oppresseurs viendront à toi courbés, et tous tes détracteurs se prosterneront à la plante de tes pieds. Ils t'appelleront la ville du Seigneur, la Sion du Saint d'Israël ».

Je m'intéresse particulièrement à la déclaration : « Car j'honorerai les villes où reposent mes pieds ». « Il y a un repos pour le peuple de Dieu ». (Hébreux 4 : 9). Et si, en tant que croyants, nous nous ouvrons au Seigneur et nous nous mettons à Sa disposition, et qu'Il puisse descendre parmi nous, et qu'Il puisse faire Sa demeure et marcher, parler et agir parmi nous, alors ça deviendra une ville, un lieu qu'Il sanctifiera, qu'Il honorera, non pas à cause de nous, mais à cause de Sa sainte présence. Ce n'est pas une montagne sainte, mais le Saint sur la montagne sainte. Ce n'est pas un lieu saint, mais le Saint dont la présence sanctifie le lieu. Ce n'est pas un homme saint, c'est le Saint dans l'homme qui le sanctifie. Notre Seigneur a dit dans l'évangile de Jean au chapitre 17, verset 19 :

« Et pour eux je me sanctifie moi-même, Père, afin qu'eux aussi soient sanctifiés en vérité ». 

Il n'y a pas d'homme qui puisse apporter sa propre justice et sa propre sainteté : Elles ne sont pas valables devant Dieu comme dit le prophète : « Toute notre justice est comme un vêtement souillé ». (Ésaïe 64 : 6). Mais alors, Il a été fait pour nous justice, rédemption. C’est la parole que Paul a adressée aux corinthiens (1 Corinthiens 1 : 30). Tout est glorieux et tout est vrai. Alléluia ! Gloire à notre Dieu ! Et cela d'éternité en éternité !

Dans les Hébreux, au chapitre 4, nous pouvons encore lire les versets 8, 9 et 10. Hébreux 4 verset 8 :

« Car si Josué les avait vraiment introduits dans le repos, Dieu ne parlerait pas d'un autre jour plus tard. Ainsi, un repos sabbatique reste encore réservé (ou reste présent) au peuple de Dieu. Car celui qui est entré dans son repos, est aussi entré dans le repos de ses œuvres, tout comme Dieu l'est des siennes ».

Nous avons entendu du frère Russ dire que Dieu a créé toutes choses, et qu'elles étaient très bonnes, très bien. Tout était très bien. Et ensuite, il est écrit : « Et Dieu se reposa ». Dieu Se reposa, Dieu Se reposa de toutes Ses œuvres. Après avoir tout créé et tout examiné, Il dit : « C'est très bon ». Il n'y a pas encore aujourd'hui d'hommes qui puissent proposer une amélioration de la création, pas encore. Il y a des critiques, mais aucun qui pourrait faire mieux que ce que Dieu a fait. Dieu S'est reposé de toutes Ses œuvres.

Lorsque nous nous reposons en Dieu, nous nous reposons également de toutes nos propres œuvres. Nous savons alors très bien qu'elles ne sont pas très bonnes, c'est-à-dire le contraire de ce qui est dit de Dieu. Je relis les versets 9 et 10 d’Hébreux 4 :

« Ainsi, un repos sabbatique reste encore réservé (ou reste encore présent) pour le peuple de Dieu. Car celui qui est entré dans son repos est aussi entré dans le repos de ses œuvres, comme Dieu l'est des siennes ».

Ce ne sont pas des œuvres que nous faisons, mais l'œuvre que Dieu a faite pour nous en Jésus-Christ, notre Seigneur. Et nous voulons nous reposer de nos œuvres, et nous reposer dans l'œuvre de rédemption qu'Il a accomplie et qui est valable pour toujours. Ainsi, nous trouverons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ.

Si quelqu'un a du mal avec le sabbat, il est question ici du repos, pas seulement d’un jour de la semaine. Ce n'est pas de ça qu'il est question ici. Mais, comme Dieu S'est reposé le septième jour, nous nous reposons de toutes nos œuvres pour toujours et éternellement. Sept est le nombre de la perfection divine. Nous ne sommes pas dans le repos divin seulement un jour par semaine, mais sept fois par semaine ! Pas seulement le septième jour où nous avons peut-être un bref cours sur le sabbat ; cela n'apporte encore à personne le repos de Dieu. Mais si nous avons trouvé le repos en Dieu, ce n'est pas seulement le septième jour, mais tous les sept jours. Alléluia ! Gloire à Dieu ! Comme c'est merveilleux ! Lorsque les choses de Dieu ont été révélées à un homme par l'Esprit, alors, la reconnaissance s'élève dans nos cœurs.

Hier, j'ai eu l'impression que nous aurions encore dû faire l'appel à l'autel. Et les personnes qui sentent que le Seigneur s'approche d'elles, devraient saisir l'occasion, et l'invoquer tout simplement, comme il est écrit : « Invoque-moi au jour de la détresse, et Je te sauverai, et tu Me glorifieras ». (Psaume 50 : 15). Les conversions bibliques se font, en fait, sans qu'il soit nécessaire de faire l'appel à l'autel. Dans les Actes des Apôtres, Pierre n'a pas eu besoin de demander qui veut consacrer sa vie à Dieu, qui veut lever la main, qui veut prendre la décision pour Jésus. Non. Le Saint-Esprit est venu sur les auditeurs, et ils ont spontanément posé la question dans Actes des Apôtres 2 : 37 : « Que devons-nous faire, bien-aimés frères, pour être sauvés ? ». Nous souhaitons que cela se reproduise, que cela vienne, que cela arrive, et cela au nom du Seigneur.

Combien de conversions il y a-t-il aujourd'hui ? Et ce n'est pas une critique, c'est une triste constatation sous laquelle nous devons tous nous incliner : Combien sont réellement convertis ? Combien de conversions il y a-t-il qui ont été produites par l'influence humaine, sans que des hommes aient pu percer et trouver véritablement la paix réelle avec Dieu ? Ce que nous souhaitons, c'est une action ancienne, authentique du Saint-Esprit, avec cette parole authentique, avec l'Évangile éternel, valable, qui doit être prêché à toutes les nations pour servir de témoignage. C'est ce qui est écrit dans Matthieu 24 au verset 14 : « Il faut que l'évangile du Royaume, l'Évangile soit prêché à toutes les nations ». Et comme ensuite, lorsque le temps viendra pour Israël, l'Esprit de repentance et de prière viendra sur le peuple d'Israël.

Que Dieu fasse déjà maintenant, encore une fois, preuve de miséricorde, et répande Son Esprit sur toute chair. Et nous, les anciens –c’est ainsi que je nous appelle maintenant– qui avons vécu l'époque après la seconde guerre mondiale l'époque du réveil qui était partout dans toutes les villes et tous les villages où que l'on aille, nous pouvons nous rappeler comment l'Esprit de Dieu a agi sur la terre, comment les gens ont éclaté en sanglots, ont invoqué le nom du Seigneur en larmes, et ont été sauvés. C'était des temps glorieux. 

Que des temps encore plus glorieux reviennent. Que Dieu prenne plaisir à couronner Son œuvre de gloire et de majesté ! Qu'Il nous offre encore une fois une visitation de grâce du ciel, avant que la porte de la grâce ne se referme à jamais. Aujourd'hui, comme nous avons entendu Sa voix, n'endurcissons pas nos cœurs, mais ouvrons-les pour remercier le Seigneur, l'invoquer et le louer. Amen.

Levons-nous et prions.

Père Céleste, je Te remercie de tout cœur pour Ta sainte et précieuse parole. Seigneur, je Te remercie pour le sang de la nouvelle alliance que Tu as versé en tant qu'Agneau de Dieu, sur la croix à Golgotha ; et je Te remercie parce que Tu es entré dans le sanctuaire céleste avec ce sang, et que ce sang parle pour nous. Alléluia ! Et que nous ayons la joyeuse assurance d'emprunter ce chemin nouveau et vivant inauguré pour nous, d'entrer dans Ta présence même par la foi.

Seigneur bien-aimé, nous sommes très humiliés, très humiliés de voir que Toi, le Saint, Tu Te sois ainsi abaissé. Le fait que Tu nous aies accordé un regard, cela n'est que grâce. Ô Dieu ! Je Te suis reconnaissant ! Je Te suis reconnaissant pour la rédemption, pour la délivrance, pour la libération, pour le salut, pour le pardon, pour la vie éternelle, pour tout ce que Tu nous as donné.

Et maintenant, nous prions en particulier pour tous ceux qui sont restés de la famille de notre frère, pour toute la famille du bien-aimé que Tu as repris auprès de Toi dans la gloire. Oh Seigneur, il aura certainement fait monter des soupirs et des prières vers Ton trône de grâce, afin de revoir tous les siens en ce jour-là. Toi qui exauces les prières, nous Te prions ensemble de bénir également le jour des funérailles. Bénis notre frère bien-aimé Russ qui apportera Ta parole là-bas. 

Seigneur fidèle, parle aux hommes. Fais-leur comprendre ce que signifie être perdu, être séparé de Dieu pour toujours. Ô Dieu, agis par Ton Esprit et par Ta parole d'une manière très puissante.

Nous Te remercions encore une fois pour hier soir, où Tu étais si proche de nous, particulièrement si proche, où Tu es venu à notre rencontre et où Tu as pris le repas avec nous. Seigneur, ce matin encore, nous avons été fortifiés par ta parole, car Tu l'as promis et Tu la tiens certainement. Je Te remercie de tout mon cœur pour cela. 

Bénis tout Ton peuple, Ta troupe rachetée par le sang, sur toute la terre, et mets-nous bientôt en état de nous exclamer : « Viens bientôt, Seigneur Jésus ! ». Seigneur, nous Te remercions d'avoir préparé la place pour nous, et de nous permettre de rejoindre bientôt Abraham, Isaac, Jacob et tous les saints, tous les rachetés qui prendront part à Ton grand festin. Heureux celui qui est invité au festin des noces de l'Agneau et qui peut y participer au ciel ! Seigneur bien-aimé, que cette invitation soit prise au sérieux maintenant, et que tous y répondent et saisissent leur chance.

Aujourd'hui Tu nous as parlé, aujourd'hui nous pouvons entrer dans Ton repos ; pas dans un repos de sabbat, mais dans un repos sabbatique. Alléluia ! Ô grand Dieu ! Comme Tu es merveilleux ! Comme Ta parole est claire ! Alléluia !

Oh ! Nous Te remercions pour Ton Esprit qui a inspiré la parole et qui nous la fait vivre, qui la rend vivante et la révèle.

Bénis-nous ensemble, et sois avec nous tous, au nom de Jésus. Amen.