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Ewald Frank

Krefeld le 03 février 1985 à 10 heures 00

(Retransmis le 15 décembre 2024)

RESTER DANS LES LIMITES DE LA PAROLE

Nous n'avons pas seulement ressenti Sa présence, nous avons expérimenté Sa puissance ! Et je suis convaincu que des témoignages concernant ce que Dieu a fait, resteront.

Notre désir, nos attentes augmentent, deviennent toujours plus profondes et ardentes, que Dieu dans Sa puissance et gloire, puisse Se révéler. Quand nous chantons : « La droite de l'Éternel garde la victoire, la droite de l'Éternel est élevée ! » ; et d'un autre côté, nous entendons parler de tant de difficultés et de tribulations, alors nous nous posons la question : Est-ce que nous nous trompons nous-mêmes, ou bien, est-ce que Dieu a toujours raison ? Dieu a toujours raison !

Quand nous sondons les saintes Écritures, nous pourrions commencer déjà avec Abel qui fut la première victime, et avec tous les prophètes qui ont dû laisser leur vie, et toujours de nouveau, il a été rendu ce témoignage : « La droite de l'Éternel est élevée, la droite de l'Éternel manifeste Sa puissance » (en allemand : a la victoire). Et si nous venons même à Jean-Baptiste qui a été décapité, nous pouvons toujours dire : « La droite de l'Éternel a la victoire » ; et encore jusqu'à Christ, notre Seigneur, qui a été crucifié sur la croix, nous pouvons dire : « La droite de l'Éternel a la victoire ». Et si nous passons par tous les martyrs de l'église primitive, l'un après l'autre, ils ont laissé leur vie ; et encore pouvoir dire : « La droite de l'Éternel a la victoire, est élevée, manifeste Sa puissance ! ».

Cela veut dire de ne pas regarder aux choses visibles, c'est ce que ça veut dire, mais de regarder aux choses invisibles, et de reconnaître que tout cela aussi fait partie du plan de Dieu, du dessein de Dieu ; et que nous ne devons pas nous fâcher contre Dieu, ou bien alors avoir du mal à l'accepter, mais nous soumettre à Lui et dire : « Que Ta volonté soit faite ».

Hier soir, nous avons eu une réunion si merveilleuse ; mais pendant la nuit, il y a une sœur qui est tombée de son lit, et je crois qu'elle est à l'hôpital. Elle s'est fait très mal à la tête ; elle s'est cogné la tête et elle a même saigné. On pourrait même tout de suite se demander : Mais pourquoi est-ce que cela doit arriver maintenant ? Et alors dire : « La droite de l'Éternel a la victoire ». Ça, ce n'est pas facile. Pour cela, on a besoin de la foi, du courage, de prononcer le Psaume 118 versets 15 et 16, et d'en être convaincu en le prononçant que cela est vraiment ainsi, comme c'est écrit. Nous allons plus tard, quand le Seigneur reviendra reprendre les Siens, nous allons constater que la droite de l'Éternel a eu la victoire, et a manifesté Sa puissance. 

Par toutes ces différentes défaites, Dieu a aussi un objectif : Il nous forme, Il nous façonne, Il nous forme pour que nous ne continuions pas à marcher comme nous sommes, mais que nous puissions nous recueillir devant Sa face. Avec tout ce que Dieu permet dans notre vie, Il suit toujours un objectif bien précis. Mais nous devons faire attention et reconnaître que Dieu parle avec nous.

Très tôt ce matin, j'ai reçu un appel téléphonique d'une maison de santé, et cela m'a touché le cœur et est allé dans mon cœur. Il n'y a pas longtemps, nous avons parlé avec une jeune dame à qui le diable a fait toujours croire qu'elle aurait blasphémé contre l'Esprit de Dieu, et cela tournait comme un disque. Je lui ai dit au moins cinq ou bien même dix fois, je lui ai expliqué ce que veut dire blasphémer contre le Saint-Esprit selon les Écritures, et qu'elle ne peut absolument pas l'avoir fait. Elle a toujours commencé à douter. Et je ne savais pas, et je ne sais pas encore si elle a déjà expérimenté le Seigneur, si elle est croyante, je ne la connaissais pas, mais je lui ai dit : « Madame, si vous ne croyez pas ce que je vous dis au nom du Seigneur… » j'ai mot pour mot utilisé cette expression : « …cela vous conduira à l'asile de fou ». Et c'est ce qui s'est passé ; et ce matin, le docteur m'a appelé. Et cela aussi m'a vraiment touché le cœur.

Il y en a qui ne comprennent pas que Dieu utilise des lèvres, les oints pour parler avec eux. Ils pensent que c'est un homme qui parle, et que, si Dieu parlait, ça retentirait des cieux ! Ça vient des cieux, mais par la bouche d'un homme, par la parole de Dieu, par l'Esprit de Dieu. Et ça, les gens doivent le comprendre. Et si nous ne comprenons pas cela, nous ne pouvons pas après rendre Dieu responsable.

Nous l'avons toujours de nouveau vu particulièrement dans le ministère de frère Branham. Il y a eu des hommes qui ont seulement pensé : « Oh ! Il est contre toutes les dénominations ! Il est contre les femmes ! Il tape sur les femmes, il critique, il les critique, il leur fait des reproches continuellement ». Et j'avais aussi reçu un coup de fil il n'y a pas longtemps, et la dame me disait : « Je dois venir à cette conclusion que Branham haïssait les femmes ! ». Les gens ne le comprennent pas, ils ne savent pas à quel point Dieu veut leur bien.

Comme notre frère Schmitt l'a lu : « Reconnaissez, voici, je vous ai enseigné des lois et des ordonnances, comme l'Éternel, mon Dieu, m'a commandé, des bonnes paroles pour votre bien », mais pas pour nous rendre esclaves, mais nous conduire dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. 

Nous remarquons tous à quel point nous avons besoin de Dieu, et comment est-ce que nous sommes dépendants de Lui, et que nous voulons être conduits seulement par le Saint-Esprit. Cela est valable pour nous qui devons nous tenir devant. J'utilise volontairement cette expression : « Nous qui devons ». J'aurais préféré pouvoir dire que je peux m'asseoir là-derrière, et pas me tenir ici devant ; mais Dieu prend toutes les décisions, et nous n'avons aucune influence là-dessus, et nous nous soumettons à toutes Ses décisions.

Il y a une chose qui est sûre, c'est qu'en tant qu'enfants de Dieu, nous devons être conscients du devoir important que nous avons, et que nous devons arrêter d'être les uns contre les autres, et faire en sorte que ce désordre cesse, et que nous soyons unis, que nous soyons ensemble, les épaules collées les unes avec les autres, pour combattre contre les puissances de Satan, et nous défaire complètement de son influence, pour pouvoir être entièrement sous l'influence divine. Cela ne peut pas avoir lieu seulement en pensée ou en parole, mais il faut que cela soit ainsi dans la réalité et dans la vérité. Et pour cela, que Dieu puisse m'aider, puisse nous aider tous pour que nous puissions, n'est-ce pas, combattre la dernière bataille, et subsister devant Dieu et devant les hommes, comme il est dit de Jacob : « Tu as combattu avec Dieu et avec les hommes, et tu es resté vainqueur ».

La vie de croyant est un combat. Sans combat, pas de victoire ; sans la victoire, pas de couronne. Paul dit que : « Désormais la couronne de justice m'est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront aimé son avènement ». Que nous puissions de notre cœur désirer Son avènement, désirer voir Son retour, et aimer Son avènement.

Je voudrais encore transmettre les salutations du frère Pézal. Il nous salue tous, et nous souhaite à tous les riches bénédictions de Dieu. Cette fois-ci, je n'ai pas pu faire les choses différemment. Avant la réunion de cet après-midi, je dois être à l'aéroport. Je suis ici seulement ce matin, mais je vous souhaite les riches bénédictions de Dieu de tout mon cœur, et Sa présence, Sa parole et Son action ; et qu'Il puisse aussi ce matin encore par Sa grâce, nous accorder ces choses, que nous puissions prendre part et voir chaque réunion comme un cadeau, un don de Dieu, et chaque observation de Sa parole comme une grâce. Qu'Il parle encore avec nous, et qu'Il puisse ouvrir nos cœurs, oindre nos yeux, et nous accorder à tous la bonne compréhension pour Sa parole et pour ce qu'Il fait maintenant.

Nous avons lu dans le Deutéronome au chapitre 4, nous avons lu cette parole si souvent soulignée. Deutéronome 4 verset 2 :

« Vous n'ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n'en retrancherez rien ; pour pouvoir observer le commandement de l'Éternel, votre Dieu, tel que je vous les prescris ».

La parole parallèle à cela aussi, dans Apocalypse, le chapitre 22, verset 19, nous avons aussi souvent souligné et entendu cela ; et dans la prédication de frère Branham, n'est-ce pas, cela a été cité toujours de nouveau. Ici, il est écrit, dans Apocalypse chapitre 22 verset 19 :

« Et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre ».

Auparavant, il dit est encore ici au verset 18 :

« Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ». 

Personne ne peut attendre de nous que nous ajoutions quelque chose au témoignage clôt des saintes Écritures, et que cela soit sous le titre même des sept mystères, de sept voix, des sept tonnerres. Cela ne peut pas être, et cela ne sera pas le cas ! Les voix des sept tonnerres doivent aussi être déjà une partie de la parole de Dieu et du programme de Dieu. Rien ne peut être ajouté au témoignage clôt des saintes Écritures.

C'est pour cette raison que Dieu, dès le commencement, nous a conduit ainsi de ne pas aller au-delà du témoignage des saintes Écritures, mais de rester dans les limites de Sa parole, et d'attendre jusqu'à ce que cela plaise à Dieu de faire les choses qu'il reste à faire ; et alors ce sera bien assez tôt pour le louer pour cela, car nous savons qu'Il accomplira les choses l'une après l'autre, telles qu'Il les a ordonnées, telles qu'Il les a planifiées ; pas comme nous voulons l'écouter, mais telles que, d'éternité en éternité, Il a planifié.

Le 6 mai 1946, alors que l'ange vint de la présence de Dieu à lui (frère Branham), et lui a dit : « Telles que deux signes ont été donnés à Moïse, c'est ainsi qu'à toi aussi, deux signes seront donnés » ; et l'ange lui a dit : « S'ils n'écoutent pas le premier signe, ils écouteront le deuxième signe », ils vont devoir écouter le deuxième signe. Tel que Moïse avait reçu deux signes : Une fois, la verge ; et l'autre, la main qu'il mettait dans son sein, et c'était comme ça avec frère Branham. Il prenait d’abord la main du patient dans sa main, et la maladie du patient, de la personne pour qui il devait prier, apparaissait sur la main de frère Branham, devenait visible, les symptômes ; et devant des centaines, des milliers, il pouvait dire à chacun ce qu'il avait, et chacun pouvait voir sa propre maladie apparaître sur la main de frère Branham ! Et il leur a même ordonné de ne pas fermer les yeux, mais de regarder, de regarder sa main : Voilà le premier signe ! Ça, c'était le premier signe !

Et le deuxième signe, c'est le signe du Messie Lui-même, que même les pensées, les secrets et les pensées des cœurs seront révélés. Et ça, nous avons toujours de nouveau eu à l'entendre dans les bandes magnétiques et dans les prédications, nous l'avons lu ; et nous avons compris que, d'une manière infaillible, Dieu S'est révélé dans cette génération. Frère Branham pouvait dire : « Si dans ces milliers de cas que Dieu m'a révélé, si seulement un seul cas existe où cela n'a pas été vrai, alors je veux être désigné de faux prophète ! ». Dieu était avec lui, c'est peut-être la raison que ce qu'il a prononcé a toujours été vrai. Un homme ne peut pas le faire de lui-même. Ce n'est pas possible.

Avez-vous remarqué dans le film, il se tenait là, impuissant, et a même osé dire : « Je suis exactement impuissant comme vous tous. Vous savez qui j'attends : J'attends la présence de Dieu, j'attends l'Ange de l'Éternel ». Et subitement, c'était aussi une surprise pour lui. L’avez-vous remarqué dans le film ? Il était lui-même surpris ; et il dit : « Maintenant Il est ici », et cela a eu lieu. Il pouvait dire : « Je ne peux absolument rien faire, comme chacun de vous ». Il ne pouvait pas sortir les manches de sa veste. Il n'était pas comme un docteur qui avait une ordonnance pour chaque problème. Il devait attendre, il devait attendre. Et là, ça nous montre la position d'un vrai homme de Dieu : La dépendance de Dieu. Il ne pouvait rien faire.

Et qu'est-ce que notre Seigneur Lui-même a dit alors qu'Il effectuait Son ministère en tant que Fils de l'homme (dans Jean 5 verset 19) ? « Le Fils ne peut rien faire de Lui-même, si ce n'est qu'Il voit d'abord ce que fait le Père ». Cette dépendance de Dieu ! Est-ce que vous ne remarquez pas que Dieu veut nous rendre entièrement dépendants de Lui ? Et même s'Il doit nous forcer à y entrer, Il veut nous conduire à une dépendance totale de Lui, que nous n'ayons pas notre propre programme, mais que nous soyons introduits dans le programme de Dieu. 

Nous ne pouvons rien ajouter à Sa parole. Et malheur à nous, si nous retranchons aussi quelque chose à Sa parole ! Et à cela appartiennent les promesses et la parole prophétique pour nos jours. Nous n'en pouvons rien que Dieu ait donné des promesses pour la première venue du Seigneur, et des promesses pour le retour du Seigneur, pour la deuxième venue du Seigneur. Nous sommes reconnaissants pour cela, et nous reconnaissons que Dieu accomplit tout ce qu'Il a dit dans Sa parole. 

Je voudrais encore lire plusieurs Écritures qui devraient nous fortifier dans la foi. Dans Philippiens, le chapitre 2, ici, il est écrit à partir du verset 13 :

« Car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, pour que vous lui soyez agréable ». 

(N.d.t. : La traduction française dit : « car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir »).

Pas ce que nous voulons et ce que nous faisons, mais c'est Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire : Il commence, Il continue et Il achève. Pour cela, justement cette remarque ici : Nous ne pouvons pas être agréable à Dieu par ce que nous faisons de nous-mêmes. Nous pouvons Lui être agréable seulement par ce qu'Il peut faire Lui-même par nous. Toutes nos propres œuvres ne vont que nous conduire dans une propre justice, mais si nous pouvons vivre et voir que c'est Dieu qui parle par nous, que c'est Lui qui agit par nous, que c'est Lui qui aime notre prochain par nous, que c'est Lui qui peut Se révéler par nous, alors toutes les choses changeront, alors le bon plaisir de Dieu vraiment se repose sur nous ; et nous remarquons que c’est Lui qui a commencé Son œuvre, Il continue, et Il l'achèvera certainement, pour que nous Lui soyons justement agréable. Au verset 14, il est écrit :

« Faites toutes choses sans murmures ni doutes (hésitation, selon la traduction française), afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d'une génération perverse et corrompue, parmi lesquelles vous brilliez comme des flambeaux dans le monde ».

Et ça aussi, c'est une parole que nous devons recevoir dans notre cœur : « Faites toutes choses sans murmures ni doutes », sans douter. On peut murmurer, on peut douter, on peut apporter des murmures et du doute, mais cela ne nous conduis pas de l'avant. Le peuple d'Israël a douté et a commencé à murmurer et n'a pas cru la parole de Dieu ; et Dieu a même dit : « Je regrette » ; et Il ne pouvait pas les conduire pour entrer dans le pays. Ils sont morts dans le désert, et c'est seulement la nouvelle génération qui est entrée dans le pays de la promesse.

Nous devons faire toutes choses sans murmure et sans hésitation, afin que nous soyons irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d'une génération perverse et corrompue. Que cette génération, que ce monde, que cette humanité est pervertie, est tordue, ça, nous le savons tous ! Mais nous devons faire attention de ne pas être attirés dans cette perversion, dans cette corruption. Mais que Dieu puisse nous accorder Sa grâce de nous mettre à part, et que nos pensées, nos paroles et nos actions se distinguent de ce qui est fait dans cette génération perverse et corrompue, et que nous puissions ainsi, en tant qu'enfants de Dieu, être prouvés que nous sommes des enfants de Dieu. Que ce ne soient pas seulement des paroles ou des prétentions ; que nous puissions être manifestés, comme c'est écrit ici, que nous puissions briller comme des flambeaux dans le monde ! Pas l'apparence extérieur, mais l'homme intérieur se part intérieurement, cela est caché dans le cœur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible qui est d'un grand prix devant Dieu, qui se nourris de ce qui est agréable devant Dieu.

De manière extérieure, on peut le faire tous ; mais intérieurement, c'est seulement Dieu qui peut le faire ! Et c'est pour cette raison que nous venons ici. Si extérieurement, nous entrons ici comme mendiants, ce n'est pas important. Mais si nous entrons ici et que nous repartions comme des enfants de Roi, richement bénis de Dieu, alors cela aura servi à quelque chose. Comme il est écrit ici dans Philippiens, nous devons être comme des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d'une régénération perverse, [nous devons] briller comme des flambeaux.

D’un point de vue terrestre, nous ne pouvons que nous réprimander, et les autres aussi ; et nous nous demandons ce qui pourrait être bon en nous, ou ce que nous pouvons retenir de bien en nous. Alors qu'il y a quelqu'un qui disait au Seigneur : « Bon Maître ! », notre Seigneur, en forme de Serviteur, en tant que Fils de l'homme, l'a corrigé tout de suite, et lui a dit : « Pourquoi est-ce que tu M'appelles bon ? Personne n'est bon en dehors de Dieu seul ! ». Qu'est-ce que vous dites à cela ? Est-ce que toi, tu penses que tu es bon ? Si notre Seigneur Lui-même, mon Sauveur en forme humaine, en forme de Serviteur, en tant qu'homme, comme homme dans Son humiliation, dit que : « Personne n'est bon, en dehors de Dieu seul », et Il corrige tout ceux qui L’appellent « Bon Maître », qui sommes-nous alors pour penser que nous soyons bons ? Qui ? Alors, corriges d'abord le Seigneur toi-même, et ensuite d'autres, et à la fin, toi-même !

Non. Nous devons nous humilier, nous soumettre de tout notre cœur, sincèrement, nous devons tous nous soumettre sous la main puissante de Dieu, et Lui donner raison. Vu humainement, il n'y a rien de bon en qui que ce soit, en personne de nous, aucun. Ça, Paul l'a dit dans Romains 7, selon la vérité et fidèlement, il l'a prononcé, il dit : « En moi, c'est-à-dire dans ma chair, n'habite rien de bon ! ». Il savait qui est-ce qu'il était et ce qu'il était ; mais ensuite, il pouvait dire dans Romains 8 que nous avons été justifiés par la foi ; et qu'il n'y a plus de condamnation en ceux qui marchent, pas selon la chair, mais selon l'Esprit. Ici, selon la pensée humaine, ça pourrait même être un paradoxe ou bien une contradiction. Non. Il a bien fait la différence entre le terrestre et le céleste, et le spirituel. 

Et ça aussi, nous devons apprendre à servir le Seigneur sans murmure, sans hésitation, sans doute ; et irrépréhensibles au milieu d'une génération perverse et corrompue, parmi lesquelles nous brillons comme des flambeaux dans le monde, dans cette génération perverse. Maintenant ici à la fin du verset 15, il dit : « Comme des flambeaux dans le monde » (traduction allemande : comme des étoiles. N.d.t). Les étoiles ne brillent pas le jour, mais la nuit parce qu'il y a de l'obscurité sur la terre. Les ténèbres couvrent les nations, et l'obscurité les hommes ; mais nous devons apporter de la lumière dans ce monde. Nous devons briller comme des flambeaux, comme des étoiles dans le monde. Est-ce que le Seigneur a pu produire ces choses en nous ? 

Ici, pour utiliser un exemple direct, alors que Moïse était dans la présence de Dieu, son propre visage a brillé, et les israélites voyaient le reflet de la lumière de Dieu, de celui qui venait de la présence de Dieu. Qu'est-ce que les hommes voient en toi et en moi ? Qu'est-ce qu'ils entendent de toi et de moi ? Quel témoignage pouvons-nous leur apporter ? Qu’est-ce que nous pouvons leur dire ? Est-ce que nous pouvons être une bénédiction pour notre prochain ? Ici il est dit : 

« Parmi lesquels vous brillez comme des étoiles (des flambeaux) dans le monde, restant attachés à la parole de la vie ; et je pourrais me glorifier au jour de Christ de n'avoir pas couru en vain ni travaillé en vain ».

Paul ne voulait pas seulement avoir servi l'Église. Il voulait la revoir de nouveau dans la gloire. Il ne voulait pas avoir laissé un travail inachevé, sans avoir fini ce qui serait nécessaire pour son édification spirituelle et pour sa préparation dans le Seigneur, et sa perfection. Et nous lisons ici dans Timothée une parole très particulière en ce qui concerne l'enseignement, et avec cela notre demeurer en Christ, car celui qui sort des Écritures, il sort de Dieu. 1 Timothée chapitre 6 verset 3. La fin du verset 2 :

« Enseigne ces choses, et recommande-les. Si quelqu'un enseigne de fausses doctrines, et ne s'attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ et à la doctrine qui est selon la piété, il est aveuglé par l'orgueil, il ne sait rien ; il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d'où naissent la jalousie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons, les vaines discussions d'hommes corrompus d'entendement privés de la vérité parce qu'ils croient dans la piété pour avoir une source de gain ».

Oh, quelles paroles sérieuses et pensées sont exprimées ici ! On peut avoir la vérité, et ensuite on peut la perdre. « Ils ont perdu la vérité », au verset 3. On peut avoir la révélation, et ensuite on peut la perdre ! Et comme Paul dit, ça aurait été mieux pour de telles personnes qu'elles ne soient jamais venues à la connaissance de la vérité. Si Dieu S'est révélé à nous et nous a révélé Sa parole comme étant la vérité, nous voulons rester attachés à cette vérité divine, et la conserver dans un bon cœur, et ne pas utiliser la parole de Dieu pour provoquer des querelles, des calomnies, des mauvaises soupçons, des disputes, des discussions ; mais que la parole de Dieu puisse nous servir à être une instruction, et à être enseignée comme nous l'avons lu ici comme exhortation, qu'une telle personne est aveuglée par l’orgueil et ne sait en fait rien, ne comprend rien.

On peut penser comprendre tout, on peut penser savoir tout, on peut penser expliquer tout, mais n'est pas toujours le cas, parce que l'orgueil aveugle, et en fait, on ne sait rien, et on est même malade, on a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots. Et si cela n'est pas actuel, n'est pas dans ce temps, je me pose la question ! Cherchez partout : Ils ont la maladie des questions oiseuses : On cherche quelque chose, on veut se disputer, on veut discuter, on cherche des querelles, et des disputes de mots d’où naissent l'envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons, et les discussions, au lieu d'annoncer tout le dessein du salut de Dieu comme Paul le dit autrefois, on cherche des spécialités, des disputes de mots, et déjà il y a de l'envie, de la jalousie, des querelles, les calomnies, les mauvais soupçons apparaissent, les vaines discussions.

Et ici il est écrit : « Des hommes corrompus d'entendement qui ont perdu la vérité ». Celui qui conserve la vérité, conserve toute la vérité. Il ne va pas se spécialiser sur un sujet bien précis, mais il va conserver l'équilibre dans la vérité de Dieu, il trouvera la balance et l'équilibre dans la vérité de Dieu. Et jusqu'à aujourd'hui, et jusque dans toute l’éternité, la vérité de Dieu demeure la parole de Dieu. Jésus-Christ, notre Seigneur, a dit : « Père sanctifie-les dans Ta vérité, Ta parole est la vérité ». Ce que moi je désigne comme vérité, n'a pas besoin d'être vraiment la vérité, et ne peut sanctifier personne, et produire la sainteté ; mais ce que la parole de Dieu désigne vérité, c'est une vérité divine dans laquelle nous pouvons être sanctifiés, et qui produit même la sainteté, et dans laquelle nous devons rester, demeurer. Donc les vérités divines seront pour nous une bénédiction. 

Nous n'avons pas besoin de querelles sur ceci et cela. Nous avons seulement besoin d'attendre jusqu'à ce que cela plaise à Dieu de faire ce qu'Il a promis par Sa grâce. Moi-même, je voudrais que Dieu reçoive ce qui Lui revient de plein droit, entièrement ; et que nous ne croisions pas les bras et disions : « Oh, nous sommes sortis et les autres sont restés ! », non ; mais que nous puissions frapper nos cœurs pour un monde qui est perdu, qui n'a jamais entendu la vérité, qui est sous la puissance du malin ; et c'est pour cette raison qu'ils ne connaissent pas la vérité et ne savent pas ce que Dieu veut. Ils sont, depuis leur naissance jusqu'à leur mort, restés retenus dans la religion, sans que le conseil du salut de Dieu leur ait été déjà prêché.

Nous, en tant que croyants, en tant que sauvés, nous ressentons une douleur profonde, n'est-ce pas, pour ce monde perdu. Et, qu’est-ce-que nous préférerions ? Que Dieu puisse ébranler encore le ciel et la terre ! Et si cela dépendait de moi, alors j'aurais même voulu voir que des milliers croient au lieu de centaines seulement ; et même que des millions croient, que des milliers. Ce que Dieu fait, je ne le sais pas, mais dans mon cœur, j'aurais préféré voir des millions croire ; dans monsieur, l'amour de Dieu dont il est écrit, que Dieu a tant aimé le monde, qu'Il a donné Son Fils seul engendré de Lui, pour que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle.

La moisson est encore dehors. Que Dieu puisse accorder Sa grâce pour qu'elle puisse être récoltée ! Et qui veut empêcher Dieu qu'en même temps qu’on sème, on puisse récolter ? Au même moment ! Comment est-ce que c'était dans l’Église primitive ? Est-ce que Dieu a eu besoin d'un long temps pour semer, et ensuite, après plusieurs années, récolter ? Là, il y a eu la Pentecôte, et la prédication de la parole originale de Dieu, et par cela, la semence incorruptible de la parole de Dieu a été ensemencée dans le cœur, et au même moment, l'Esprit de Dieu vint sur eux, et ils furent sauvés, ils furent ajoutés au Seigneur. Cela avait eu lieu en un seul jour que trois mille ont cru. Ou bien alors, est-ce-que ces gens ont dû recevoir des années d'enseignement ? Sûrement, mais pas de Dieu, mais des scribes pharisiens !

Au moment où l'enseignement est sorti de Jérusalem, et que la parole est sortie de la montagne de Sion ; et croyez-moi, nous étions sur la montagne de Sion, et là-bas, aujourd'hui encore, la chambre haute existe, là où le Saint-Esprit S'est répandu et là où la première foule s'est rassemblée pour écouter la parole de Dieu.

Est-ce que Dieu ne peut pas faire la même chose maintenant, à la fin ? Est-ce qu'Il ne peut pas répandre Son Esprit, la pluie de l’avant et de l'arrière-saison, l'accorder même le même jour, le matin et le soir ? Il peut le faire comme Il le veut, et au même moment, au matin ou à midi ! Notre Dieu est capable de faire toutes choses. Ne peut-Il pas, dans la même réunion, dans une seule réunion, pendant qu'Il nous adresse la parole, produire en même temps l'effet pour lequel elle est envoyée ? Quand le salut est prêché, ceux qui sont perdus sont sauvés ; quand la guérison est prêchée, ceux qui sont malades expérimentent leurs guérisons. De combien de temps Dieu a-t-Il besoin ? Non ! Il n'a même pas besoin de temps pour le faire ! Ça dépend de nous, que nous puissions croire ce que nous écoutons, pour qu'Il puisse confirmer Sa parole en nous au même moment où nous l'écoutons.

Nous allons constater que plus tard, après la Pentecôte, il y a eu un temps semblable qui a apparu, comme nous l’avions maintenant dans le déroulement de l'histoire de l'église. Déjà en Samarie, c'était différent ; à Éphèse, c'était aussi différent ; partout, c'était toujours différent que dans l'Église primitive. Directement, au commencement déjà, Dieu était présent ; et le peuple qui était rassemblé, des milliers ont été touchés, saisis par Sa parole, par Sa grâce, par Son salut et par Son Esprit. Tout, en un seul jour, la repentance : « Repentez-vous, et que chacun de vous se laisse baptiser au nom du Seigneur Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit ».

Quand plus tard, nous considérons le réveil en Samarie, Philippe est descendu en Samarie, de grands signes et prodiges et des miracles ont eu lieu, et des hommes deviennent croyants ; mais cela cesse déjà là, ça cesse ; le reste ne se passe pas ; Pierre et Jean doivent venir de Jérusalem pour faire en sorte que la chose ne reste pas en chemin, mais que, comme au commencement, tout soit expérimenté par ceux qui ont cru pour que Dieu reçoive ce qui Lui revient de plein droit.

Et nous le voyons toujours de nouveau, toujours de nouveau, seulement quand Dieu voulait se montrer aux païens, ou bien alors, pour l’exprimer exactement, alors que Dieu voulait montrer aux Juifs qu’Il ne fait pas de différence chez les nations ; cela s'est passé quand Pierre est allé dans la maison de Corneille et parlait là-bas, et pendant qu'il parlait, le Saint-Esprit s'est répandu sur tous, pendant qu'il parlait encore. Et là, Dieu à Jérusalem, et là aussi Dieu, parmi les païens, les nations, Il a fait la même chose.

Nous croyons que Dieu, aujourd'hui encore, est le même ! Nous croyons qu’à la fin, ce sera comme c'était au commencement. Une fois nous allons regarder en arrière, et être reconnaissants de ce que nous avons eu la grâce de monter toutes ces marches. C'était difficile parfois, nous sommes passés par des détresses intérieures, et nous ne savions pas comment les choses devaient continuer. Mais Dieu qui, avant même le commencement, connaissait la fin, Il nous a toujours de nouveau accordé de nouvelles forces, et Il nous a révélé Sa parole et Sa volonté, et Il a mis en nous le désir, n'est-ce pas, de recevoir ce qu'Il a préparé pour nous.

Et là aussi, nous ne pouvons pas regarder à ce qui est devant nous, à ce qui frappe les yeux, mais regarder à ce que Dieu a promis dans Sa parole. Est-ce qu’Abraham pouvait regarder à son corps déjà usé ? Non ! Il devait regarder à Dieu, sinon la promesse ne se serait pas accomplie. Nous aussi, nous devons détourner le regard de nous-mêmes, et regarder à celui qui a commencé Son œuvre et qui l'achèvera, à Lui qui agit en nous encore aujourd'hui par Sa parole et par Son Esprit.

Dans 2 Timothée au chapitre 2, ici, cette présentation est faite. 2 Timothée chapitre 2 verset 14, et verset 15 :

« Rappelle ces choses, en conjurant devant la face de Dieu qu'on évite les disputes de mots, qui ne servent qu'à la ruine de ceux qui écoutent. Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à avoir honte, parce qu’il dispense droitement la parole de la vérité ».

Vous pouvez peut-être vous-mêmes lire le reste. Toujours de nouveau, il exhorte ici d'être rassemblé devant la face de Dieu, et d'accepter, de prendre au sérieux les exhortations de la parole de Dieu, les avertissements, les corrections ; car l'instruction sort de la parole de Dieu, vient de la parole de Dieu ; mais pas seulement cela, mais tout est contenu dans la parole de Dieu, la nourriture aussi y est contenue, « car l'homme ne vivra pas de peine seulement, mais toute parole qui est sortie de la bouche de Dieu ». Et, si nous redonnons la parole et que nous la portons, celle qui est sortie de la bouche de Dieu, alors elle reste la parole de Dieu même si elle est annoncée par une bouche humaine. Elle demeure malgré tout la parole de Dieu. C'est pour cette raison que Paul l'écrit aux Galates : « La parole que nous vous avons prêchée, vous ne l'avez pas reçue en tant que parole d'homme, mais en tant que parole de Dieu telle qu'elle l'est réellement ». Je souhaiterais trouver ce verset-là. Mais ce n'est pas nécessaire. Vous connaissez déjà tous ces versets. 1 Thessaloniciens 2 verset 13.

La parole de Dieu a été transmise, a été portée par des lèvres humaines, mais elle est restée la même parole de Dieu parce qu'elle a été dispensée correctement ; et elle a encore aujourd'hui la même puissance. Et si nous reconnaissons que ce n'était pas Moïse qui avait quelque chose à dire. Qui était Moïse ? Moïse était un berger qui, n'est-ce pas, gardait le troupeau de son beau-père. Qui était Jacob ? Qui étaient tous ces hommes ? Des hommes de la nature, mais subitement, Dieu est venu dans leur vie, et alors, un sens est venu dans leur vie, une signification est venue dans leur vie, une détermination divine est entrée dans leur vie.

Qui sommes-nous ? Qui étions-nous ? L'un ici et l'autre là-bas, chacun marchait son propre chemin, et subitement, Dieu S'est adressé à nous et nous a parlé. C'est à ce moment-là même que notre vie a reçu un contenu divin et un objectif, un sens divin. Au moment même, alors, la parole de Dieu signifie pour nous ce qu'elle a signifié à ceux qui l'avaient entendue pour la première fois –oui ou non– à qui Dieu S'était adressé à chaque fois.

Que nous écoutions la parole de Dieu, que nous lisions la parole de Dieu, l'Esprit du Dieu la rend vivante pour nous, la vivifie ; elle pénètre jusqu'à dans nos âmes, et Dieu parle personnellement avec nous par Sa parole. Bien-aimés frères et sœurs, nous ne pouvons pas endurcir nos cœurs. Nous devons suivre, ouvrir nos cœurs quand la parole est annoncée. Nous devons comprendre quelle grâce c'est que Dieu parle avec nous ; car le temps viendra duquel le prophète Amos aussi parle : « Les gens seront errants d'une mer à l'autre, et ils iront çà et là pour chercher la parole de Dieu et la trouver, et ils ne la trouveront pas, elle ne sera plus trouvée ! ».

Maintenant, aujourd'hui c'est encore le jour du salut, aujourd'hui c'est le temps de la grâce ; c'est aujourd'hui que Dieu parle avec nous ; mais Il veut que, de tout notre cœur, nous puissions suivre et que nous puissions de tout notre cœur croire. Il ne veut pas que l'un enseigne l'autre. Il veut que tous nous soyons enseignés de Dieu par Dieu. C'est ainsi que c'est écrit : Ce n'est pas un frère qui dira à l'autre : Connaît le Seigneur. Non, les saintes Écritures disent qu'ils seront tous enseignés de Dieu, et alors c'est uniforme, l'enseignement est uniforme, la connaissance est uniforme, c'est un accord avec Dieu et les uns avec les autres, il y a l’union, il n'y a plus de propre connaissance qui est si précieuse pour nous que nous voulons présenter, que nous voulons même placer dans un cadre. Donc, chaque connaissance que nous voulons encore présenter aux autres, avec laquelle nous voulons encore apparaître, nous pouvons l'oublier.

Il y a une chose qui est importante devant Dieu, c'est de venir dans l'humilité, et de dire : « Seigneur, je ne sais rien, je ne peux rien, je ne sais rien, je ne connais rien ! Accorde-moi, enseigne-moi, révèle-moi Ta parole, que je puisse voir les choses comme Toi Tu les vois, et juger les choses comme Toi Tu les juges » ; et vous allez voir que Dieu pourra aller de l'avant avec nous ; alors nous ne connaîtrons plus personne selon la chair, mais selon l'esprit ; et nous nous réjouirons de chaque frère, avec chaque frère, et concernant chaque sœur et chaque frère à qui Dieu a fait grâce.

Chez l'un il y a une difficulté de cette manière, chez l'autre il y a une difficulté encore d'une autre manière ; mais personne, s’il est croyant, ne va pouvoir passer sans problème, personne. Peut-être que les problèmes sont différents chez l'un et chez l'autre, ça, c'est sûr ; mais nous-mêmes, même les difficultés et les problèmes sont là pour que nous ne puissions pas trébucher sur eux, ou bien tomber à cause d'eux, mais plutôt pour que nous puissions être saisis par la main du Seigneur, et être tenus par Lui-même, et que ces obstacles soient des marches sur lesquelles nous pouvons monter toujours plus haut, pour vivre encore plus proche de Dieu.

Vous savez que notre Seigneur est pour les uns une pierre d'achoppement, pour les autres un rocher de scandale, et ils se sont heurtés à Lui. Pour les autres, Il est devenu la Pierre Angulaire, précieuse, qui a un grand prix, sur laquelle ils peuvent se fonder. Il n'a pas été pour eux la pierre d'achoppement ou le rocher de scandale, mais le Rocher des Âges, le Rocher du salut, comme le cantique le dit : « Rocher des âges, ouvre-Toi pour moi, et réfugie-moi en Toi, dans Ton creux ».

Mes bien-aimés, si dans cet endroit nous ne mentionnons pas des centaines de fois dans une prédication le prophète ou bien son nom, ce n'est pas parce que nous passons à côté de ce que Dieu nous a dit par lui, que ce soit loin de nous, aussi loin que l'Est l'est de l'Ouest. Non. Nous avons assez prouvé par les éditions de toutes ces prédications selon nos possibilités et nos forces d'imprimer, de traduire, d'éditer ces brochures ; et chacun peut les lire. Et je crois que Dieu ne nous a pas déterminés à nous asseoir dans la chair d'un prophète, comme autrefois les scribes pharisiens se sont assis dans la chair de Moïse, mais pour reconnaître plutôt ce que Dieu avait à nous dire. 

De répéter, chaque scribe pouvait répéter ce que Moïse a dit ! Il pouvait même venir au Seigneur Lui-même, et dire : « Moïse a dit, Moïse a dit » ; et le Seigneur Se tenait là, Lui qui avait parlé avec Moïse, et Il les regardait ! Mais quelle douleur cela a dû être pour Lui alors qu'Il devait dire : « Vous n'avez pas reconnu ce que Moïse a dit ! Si vous aviez vraiment reconnu ce que Moïse avait dit, vous auriez su que Moïse avait dit que Dieu vous enverra de parmi vos frères un prophète comme lui, et que vous devez l'écouter ». Et ils disaient même : « Nous sommes les enfants d'Abraham ! » ; et là le Seigneur S'est mis en colère, et Il a dit : « Vous êtes de votre père, le diable ! ». Et ça, Il a dit cela à des Juifs, la race qu'Il avait Lui-même élue ! Mais leurs yeux étaient aveugles, étaient fermés.

Mes bien-aimés, soyons attentifs. Ce n'est pas de répéter ce qu'un homme de Dieu a prêché, ou bien de citer le nom : « Paul a dit, Paul a dit » ; ou bien : « Pierre a dit, Pierre a dit, Pierre a dit » ; ou bien : « Frère Branham disait, Frère Branham a dit, Frère Branham a dit ». Il s'agit de résumer ce que Dieu a dit, par tous les prophètes, et ce que Dieu a dit par tous les apôtres ; d’exposer tout le dessein du salut de Dieu, pour que chacun puisse recevoir vraiment une vue d'ensemble sur la volonté de Dieu.

C'est pour cette raison que frère Branham a été envoyé dans notre génération. Comme Paul, au commencement de l'Église du Nouveau Testament, pouvait dire : « Ce qui était resté caché aux générations passées, c'est ce que Dieu a révélé maintenant à Ses saints serviteurs, les prophètes et les apôtres », frère Branham pouvait dire la même chose : Que tout ce qui était resté caché dans tous les âges de l'Église, Dieu l'a révélé maintenant à Ses serviteurs, les prophètes, c'est ainsi que c'est écrit : « Dieu ne fait rien sans révéler premièrement Ses secrets, Ses desseins, à ses serviteurs, les prophètes ». 

Frère Branham était un prophète de Dieu, selon mon estimation, le plus grand, le plus grand des prophètes ! Mais, que Dieu Lui-même puisse estimer cela. Qui sommes-nous pour classer un prophète ? Mais ce qui est certain, c'est que Dieu l'a envoyé par Sa grâce, pour apporter l'enseignement dans son entièreté, pour nous ramener à la parole de Dieu, pour nous reconduire à la parole de Dieu, pour que nous puissions nous rebâtir sur le fondement des apôtres et des prophètes. C'est pour cette raison que tout ce qui n'était pas biblique devait être dévoilé pour que cela soit déblayé, mis de côté. Comme du temps de Zorobabel, on a dû déblayer les décombres, les ruines du premier temple, ils ont dû rendre libre l'accès au fondement, et c'est à ce moment-là qu'ils ont commencé à bâtir. Ils devaient avoir accès au fondement. 

Toutes ces choses ont une signification. Ils n'ont pas seulement commencé à bâtir n'importe où ils voulaient bâtir, et dire : « Bon ! Ici on a un bon terrain, on va bâtir parce que là, il y avait des débris » ; non. D'abord, ils ont déblayé, et ils ont rendu l'accès au fondement libre, et c'est à ce moment-là qu'ils ont commencé à bâtir nouvellement.

La même chose, Dieu a fait cela dans notre temps : Tout ce qui avait couvert le fondement devait être déblayé, balayé. Le fondement originel devait être retrouvé pour que nous puissions avoir accès à lui, et de nouveau, à partir de là, rebâtir. Ce n'est pas un homme qui a commencé à bâtir, mais Celui qui a dit : « Je bâtirai Mon Église et les portes du séjour des morts, les portes de l'enfer ne prévaudront pas sur elle ».

Combien de fois l'Église du Dieu Tout-Puissant a été ébranlée, a été détruite toujours de nouveau ? Elle s'est levée, elle a été brisée, relevée, brisée, relevée, brisée. Maintenant, à la fin du temps de la fin, cela a plu à Dieu de faire un nouveau commencement ; mais ce nouveau commencement doit nous ramener à la fin, au commencement primitif de l'église primitive ; car Jésus-Christ est le premier, et Il est aussi le dernier. Il bâtit Son Église, et Il veut que tout soit mis de côté, et que le fondement clair devienne visible.

Pourquoi est-ce que Paul pouvait dire : « J'ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit ; car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui est posé, savoir Jésus-Christ, notre Seigneur » ? De quoi il s'agit en toutes ces choses ? Est-ce qu'il s'agit seulement d'un enseignement sur lequel on peut se discuter, se disputer ou bien partager ses opinions ? Non ! Il s'agit de l'appel à sortir, il s'agit que le temple de l'Éternel soit rebâti en tant que l'Église du Dieu vivant, en tant que temple d'assignation, maison du Dieu dans l'Esprit, en Esprit, pour que Dieu, de nouveau, puisse marcher et habiter parmi nous, ici sur cette terre, avant que le temps arrive à Sa fin.

C'est pour cette raison que Dieu nous a envoyé Sa parole. Pas pour se disputer, pour se quereller, pour se diviser, pour aller dans toutes sortes de centaines de directions. Mais il y a une seule direction ! Prendre une seule direction, et revenir ensemble, et de marcher sur le chemin divin. J'espère que Dieu nous accorde, m'accorde à moi, nous accorde à toute Sa grâce d'être prêts intérieurement à marcher sur ce chemin de Dieu.

Je voudrais encore tirer une comparaison de l'Ancien Testament, finir avec cette comparaison de l'Ancien Testament. Ici, il est décrit que du temps des juges, « Chacun faisait ce qui lui semblait bon ». Juge 21 verset 25. Chacun faisait ce qui lui semblait bon, à ses propres yeux, ce qui lui semblait à lui bon, ce qui était bien à ses yeux. Tant que nous nous jugeons les uns les autres, nous allons toujours faire ce qui est bien à nos yeux. Tout ce que nous ferons serait bien à nos yeux. Mais ensuite, Dieu a envoyé un roi qui a donné des ordres qui étaient contraignantes pour tous.

Dieu n'a pas fait de nous un peuple de juges, mais un peuple de rois et de sacrificateurs. Et vous allez le remarquer, peut-être que je peux me permettre de le dire, c'est écrit dans la parole de Dieu : « Car en jugeant ton frère, tu te condamnes toi-même ». Des choses que nous jugeons chez les autres, peuvent nous arriver sans qu'on le veuille. C'est une loi de Dieu. C'est pour cette raison que nous devons être très lents à juger, et ne même pas juger ! Comme il est écrit, que chacun soit prompt à écouter, mais lent à la colère, car la colère de l'homme ne fait jamais ce qui est juste devant Dieu.

Oh ! Comme Dieu veut notre bien ! Par chaque enseignement, par chaque instruction, par chaque parole, cette parole qu'Il nous adresse, Il veut notre bien. Aujourd'hui, Il nous parle à nous tous : « Humiliez-vous donc sous Ma main puissante » ; alors, nous serons aussi revêtus d'humilité dans nos rapports mutuels. Parfois, il y en a qui disent : « Tu dois t'humilier devant moi ». Écoutez, si ce n'est que nous avons l'esprit de celui-là qui a son trône à Rome, devant lui, tous doivent s'humilier ! Mais pas devant toi et pas devant moi. Nous tous, nous avons à nous humilier devant Dieu, et à Le reconnaître en tant que le Seigneur.

Combien de fois nous avons eu cette pensée : « Oh ! Ce frère, ou bien cette sœur, ils doivent s'humilier ». Mon Dieu ! Oubliez tout cela. Chacun, toi et moi, nous tous, nous avons nous-mêmes besoin de nous humilier devant Dieu. Et si tous nous sommes humiliés devant Dieu, alors tout est en ordre, alors Dieu va recevoir ce qui Lui revient de plein droit, alors nous pourrons ensemble résister au diable ; car c'est ainsi que c’est écrit : « Humiliez-vous sous la main puissante de Dieu, et résistez au diable. Soumettez-vous donc à Dieu et il fuira loin de vous ». Donc le diable fuira loin de vous. Résistez.

Seulement si tous, nous nous sommes humiliés sous la main puissante de Dieu, et qu'ensemble, nous résistons au diable en nous étant soumis à Dieu. C'est comme une chaîne, maillon avec maillons, sont unis dans l'amour de Dieu, attachés les uns avec les autres, rien n'est plus détachable, et que nous nous tenons ensemble. Arrêtons de parler en mal les uns des autres. Et si cela se passe, le diable ne pourra plus être parmi nous, il ne pourra plus produire des dégâts ! Alors, tous ensemble, nous serons bénis par Dieu.

Il y a aussi des règles à suivre dans le royaume de Dieu. 1 Pierre 5, avec Jacques chapitre 4. Et ces ordonnances-là, nous devons les pratiquer, les observer si nous voulons avoir la bénédiction. Comme nous l'avons lu dans Deutéronome 4 : Telle qu'Il nous l'a promis, et assuré. Et comment est-ce que Dieu veut manifester cette bénédiction parmi Son peuple ? Avez-vous, dans votre cœur, un amen à la parole de Dieu ? Êtes-vous d'accord ? Comprenez-vous ? Remarquez-vous que c'est le Seigneur qui nous parle, comme un Père à Ses enfants ? Il ne nous laisse pas sans réprimande, sans correction. Il nous corrige.

Si un père doit abandonner la correction, et pense et dit que la correction ne sert à rien, que les paroles ne servent à rien, alors qu'est-ce que c'est ça ? Le jour où le père devra se dire : « J'ai perdu mon fils ! », alors ce sera ce jour où le père devra dire : « J'ai perdu ma fille, j'ai perdu mon fils ». Mais tant que, en tant qu'enfants de Dieu, nous écoutons encore, nous nous laissons corriger, nous nous laissons reprendre par le Père. Nous ne sommes pas perdus. Nous voulons être des enfants de Dieu qui restent attachés au Seigneur, attachés au Seigneur et qui, avec Son secours, s'attendent à Son retour.

Mais, les règles divines, nous devons les respecter, ce qu'Il a prescrit. S'Il nous reprend, s'Il nous avertit, Il nous exhorte, Il nous corrige, c'est seulement parce que nous sommes encore des enfants. Il nous traite en tant que tels. Nous sommes des fils et des filles de Dieu. Et le Seigneur dit Lui-même, je crois que par Paul, dans Hébreux : Si nous étions sans correction, nous serions des... il y a des traductions qui disent des bâtards, ou bien des enfants illégitimes. Si nous sommes enfants de Dieu, alors nous allons respecter, nous allons recevoir avec reconnaissance la correction de notre Père, car nous savons qu’Il veut notre bien.

Loué et exalté soit Son saint nom ! Nous voulons rester attachés au Seigneur et persévérer dans la foi. Même si parfois tu voudrais dire : « Je ne peux plus, je ne peux plus continuer ! » ; est-ce que vous pensez que Dieu ne sait pas dans quelle situation nous sommes ? Dieu connaît aussi ton cœur déchiré, Dieu connaît aussi tes difficultés et tes problèmes. Laisse-toi te dire cela, c'est justement à toi qu'Il a promis : « Je serai avec toi. Et même si tu passes par l'eau, ou si tu passes par des fleuves, ils ne te submergeront point. Si tu marches dans le feu, il ne te brûlera pas, et la flamme ne t'embrasera pas. Le Seigneur sera avec toi ». Accepte cela aujourd’hui, bien-aimés frères et sœurs, prends cela avec toi aujourd'hui. Même si tu passes par des fleuves ou bien par le feu, quoi que ce soit, de quel caractère les épreuves sont, le Seigneur a promis d'être avec toi, jusqu'à ce que nous passions de la foi à la vue. Il a promis d'être avec nous. Loué et exalté soit Son saint nom. Amen !

Levons-nous pour la prière. 

Seigneur, nous Te remercions, et nous Te demandons, ensemble avec Ton peuple racheté par le sang, Ton troupeau des rachetés, beaucoup de temps son passé que nous avons utilisé. Que Ton temps maintenant soit arrivé, et que Ton heure soit arrivée, que Toi Tu pourrais utiliser parmi Ton peuple pour recevoir ce qui Te revient de plein droit ; et que le résultat de la prédication, de l'annonce de Ta parole soit manifesté pour l'honneur et la gloire de Ton nom ! « Ce ne sera pas par la puissance ou par honneur, mais par Mon Esprit dit le Seigneur ». Alléluia ! 

Oh Dieu ! Ô Seigneur, je crois du plus profond de mon cœur, que Tu ramènes Ton Église au commencement, et que les mêmes choses vont se répéter directement à la fin comme cela a eu lieu au commencement ; car Tu es le même, le Dieu Tout-Puissant, Tu es ressuscité, Tu vis et Tu vois, et Tu es vainqueur ! La droite de l'Éternel a la victoire, elle est élevée ! Nous allons oublier toutes nos défaites et nous allons louer Ta victoire. Alléluia !

Gloire et honneur ! Adorations et louanges soient apportées à Ton merveilleux nom.

Seigneur fidèle, Ton troupeau racheté par le sang est le peuple de la nouvelle alliance rassemblé devant Ta sainte face, pour écouter les paroles et les promesses de la nouvelle alliance, pour les croire et les recevoir. Seigneur, nous Te remercions pour cela, et nous Te louons. Tu tiens à ce que Tu as dit. Louanges et gloire Te soient apportées d'éternité en éternité ! Alléluia ! Alléluia ! Dans le saint nom de Jésus ! Amen !