Ewald Frank
Krefeld le 06 janvier 1985 à 10 heures 00
(Retransmis le 08 décembre 2024)
CHACUN DE NOUS DOIT AVOIR UNE RENCONTRE PERSONNELLE AVEC LE SEIGNEUR
ACTES DES APÔTRES 22 :1 À 24 :
[Introduction]
Qu'il est beau d'être un enfant de Dieu ! Ce ne sont pas seulement des mots, ce sont des faits dont nous nous portons garant, ou, exprimés en d'autres termes, dont notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ Se porte garant. Et c'est pour cela que nous sommes si reconnaissants à notre Seigneur, nous qui, autrefois, n'étions pas Son peuple, qui n'étions pas et ne sommes pas dignes de Sa grâce –ou du moins je n'étais pas et ne suis pas digne de Sa grâce– mais malgré, tout il est si beau, si merveilleux d'être enfant de Dieu et d'expérimenter la grâce de Dieu, de demeurer en Sa présence et de Lui apporter l'honneur et la reconnaissance. Que Dieu nous aide.
Nous avons déjà entendu une parole très précieuse et merveilleuse, et nous nous retrouvons toujours ici comme nous le savons tous, ce n'est pas une habitude, mais c'est une pression de nos cœurs, une pression au plus profond de nous-mêmes. Quand je vois aujourd'hui nos frères qui viennent de loin, je me pose la question : Qu'est-ce qui nous rassemble ? Qu'est-ce qui nous pousse et indique dans nos cœurs ces choses ? Si je puis m'exprimer ainsi, c'est l'amour de Dieu, l'amour pour ce que Dieu a mis dans nos cœurs ; et cela, c'est Sa parole et Son Esprit qui nous y pousse.
Puisse Dieu nous aider ! Que Dieu aide tous ceux qui aimeraient peut-être être ici, qui cherchent à être en communion, à glorifier le Seigneur ensemble, à l'adorer et à glorifier Son nom, mais l'occasion n'est pas donnée à tous ; mais nous savons que chacun, et partout, a la possibilité de s'unir au Seigneur pour L'adorer et élever Son nom, et pour cela nous voulons aussi nous soutenir les uns les autres et toujours nous porter mutuellement dans les mains de la prière, car nous ne savons pas combien de temps cela durera encore.
Nous entendons tout ce qui se passe autour de nous, c'est un peu étrange, cela semble si impossible, et pourtant c'est vrai. Tous et partout on parle de la paix, partout on y fait référence, et comme nous le savons tous et l'entendons, ils s'arment comme jamais auparavant ! Que Dieu nous donne donc d'apprendre à partir de cette image que nous pouvons illustrer ou voir, à nous laisser nous revêtir de l'Esprit de vérité, de l'Esprit de Sa puissance, de l'Esprit de Son amour, afin que nous puissions crier de joie à Sa rencontre. Que Dieu nous aide à lever les yeux vers Lui seul et à glorifier Son nom.
Je voudrais peut-être lire un chapitre des Actes des Apôtres. Nous connaissons les saintes Écritures, et on nous lit si souvent des saintes Écritures, et peut-être les lirons nous encore plus souvent et réaliserons-nous que Dieu nous parle à travers elles, même lorsque nous sommes ici ensemble. Actes des Apôtres chapitre 22. Ici, quelqu'un se justifiait, si je peux m'exprimer ainsi au nom du Seigneur, devant ceux qui pensaient avoir la promesse et tout ce qui leur a été donné comme nous l'avons entendu hier et qui sont passés à côté. Que Dieu nous fasse la grâce d'en tirer les leçons. Ici, Paul parle et dit dans Actes des Apôtres 22 à partir du verset 1 :
« Chers frères et pères, écoutez maintenant ma justification devant vous ! Lorsqu'ils entendirent qu'il leur parlait en hébreu, ils se tinrent encore plus tranquille. Et il continua : Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie ; mais j'ai été élevé dans cette ville-ci. C’est aux pieds de Gamaliel que j'ai reçu mon éducation dans la stricte observance de la loi de nos pères, j'ai été aussi zélé pour Dieu que vous l'êtes tous encore aujourd'hui. En tant que tel, j'ai persécuté cette direction de foi jusqu'à la mort, en faisant enchaîner et jeter en prison les hommes et les femmes comme peuvent en témoigner le souverain sacrificateur et tout le conseil des anciens. J'ai même demandé à ces derniers d'envoyer des lettres à nos concitoyens, et je me suis rendu à Damas afin d'amener les gens de cette ville à Jérusalem pour les punir. Alors que je me trouvais en chemin, et que j'étais arrivé près de Damas, une lumière brillante m'enveloppa soudain du ciel à l'heure du midi. Je tombai à terre, et j'entendis une voix qui me criait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Je répondis : Qui es-tu, Seigneur ? Il me dit : Je suis Jésus de Nazareth, que tu persécutes. Mes compagnons ont reperçu la lumière, mais ils n'ont pas entendu la voix de celui qui me parlait. Je demandais alors : Que ferai-je, Seigneur ? Le Seigneur me répondit : Lève-toi, et va à Damas, là-bas tu recevras des informations sur tout ce qu'il t'a été ordonné de faire. Comme je ne voyais pas, aveuglé par l'éclat de cette lumière, je fus conduit par la main par mes compagnons, et j'arrivais ainsi à Damas. Là, un certain Ananias, homme pieux et respectueux de la loi, qui jouissait de l'estime de tous les juifs de la région, vint me trouver. Il s'approcha de moi, et me dit : Saul, mon frère, recouvre la vue. Et aussitôt je recouvrais la vue et le vis. Mais il poursuivit : Le Dieu de notre père t'a destiné à connaître sa volonté, à voir le juste, et à entendre un appel de sa bouche ; car tu dois témoigner pour lui devant tous les hommes, de ce que tu as vu et entendu. Et maintenant, pourquoi hésiter ? Lève-toi, sois baptisé, et efface tes péchés en invoquant son nom. De retour à Jérusalem, j'ai prié dans le temple et je suis tombé en extase. Et j'ai vu Jésus qui m'ordonnait : Dépêche-toi de quitter Jérusalem, car ici on n'acceptera pas ton témoignage à mon sujet. Je répondis : Seigneur, ils savent bien que c'est moi qui ai fait jeter en prison et fouetter dans les synagogues tous ceux qui croyaient en toi. Et quand le sang de ton témoin, Étienne, a été versé, moi aussi je me suis tenu là, et j'y ai pris plaisir, et j'ai veillé sur les manteaux de ceux qui l'ont fait mourir. Mais il me répondit : Mets-toi, en route car je vais t'envoyer au loin vers les nations. Jusqu'à cette parole ils l'avaient écouté tranquillement. Mais maintenant ils poussèrent un cri : Qu'un tel homme disparaisse de la terre ! Il ne doit pas rester en vie. Pendant qu'ils criaient encore ainsi en jetant leurs manteaux et en projetant de la poussière en l'air, le colonel le fit entrer dans la forteresse, et ordonna qu'on l'interrogeât à coup de fouet, afin de découvrir la raison pour laquelle il criait si fort contre lui ».
Jusqu'ici cette parole précieuse est chère. Il n'y aurait rien à ajouter à ce que nous avons entendu, à ce que nous avons lu et à ce que nous lisons souvent nous-mêmes. Mais, pour moi, les Actes des Apôtres sont quelque chose de spécial, quelque chose de grand. Chaque fois que je les lis, je vois –et si je peux m'exprimer ainsi– je trouve toujours une nouvelle lumière, de nouvelles choses s'ouvrent à moi ; je peux reconnaître et percevoir, et nous tous, qu'à toutes les époques, comme nous le lisons ici, l'apôtre Paul a été emprisonné à cause du témoignage, à cause de la volonté qu'il a acceptée.
Nous avons lu ici comment il s'est levé ou comment l'occasion lui a été donnée de parler à ceux qui se déchaînaient, qui se déchaînaient contre Celui qu'ils avaient crucifié, frappé, martyrisé, qui est mort pour le monde, non seulement mort mais mis au tombeau. Il est ressuscité, glorieux, Il est monté au ciel victorieux, et nous savons que de là, Il reviendra chercher ceux qui ont le témoignage qu'Il a mis en eux.
La question que nous nous posons ou que je me pose, est la suivante : Est-ce que j'ai, est-ce que nous avons ce témoignage de Jésus-Christ en nous ? Sommes-nous revêtus de ce qu'Il a apporté pour nous dans ce monde avec la certitude, oui, avec la béatitude, avec ce qu'Il a répandu sur ceux qui l'attendaient et sur les ordres qu'Il a donnés ?
Comme nous l'avons entendu hier soir, ils devaient témoigner de ce qu'ils avaient entendu, vu, qu'ils étaient revêtus de la puissance d'en haut, et qu'ils pouvaient ainsi aller dans le monde entier et porter le témoignage, le message de joie. Oh comme il est merveilleux de savoir que Paul ou qu'un ancien Saul, a été choisi, est entré ici comme nous le savons, en se rengorgeant et même avec un grand zèle pour la loi paternelle comme il l'exprime ici : « La loi des pères ». Lui aussi était comme eux ! Il défendait la loi des pères, et pensait qu'il était appelé à persécuter cet enseignement où ceux qui suivaient Celui qui a été crucifié, ceux qui rendaient témoignage de ce qu'ils avaient entendu et vu et perçu. Il l'a d'ailleurs exprimé ici : Il a reçu des lettres, et s'est rendu à Damas pour amener les croyants à Jérusalem, afin qu'ils y soient punis pour leur foi.
Mais nous avons entendu et lu qu'il rend lui-même témoignage ici, et dit : « Alors que j'étais ainsi en chemin, tout à coup, à midi… » que s'est-il passé ? Nous pourrions et nous dirions encore : Qu'est ce qui peut être plus brillant que le soleil à midi ? Qu'est ce qui peut briller plus magnifiquement que le soleil ? Mais ici, nous avons entendu et lu que non seulement lui, mais aussi ceux qui étaient avec lui l'ont perçu !
Frère Branham l'a déjà dit si souvent et le répète, que cette colonne de feu, cette lumière brillante qui accompagnait les israélites, était aussi apparue à Saul qui était allé là-bas avec autorité pour conduire ceux qui devaient être punis ; mais il s'est prosterné et il savait, il savait parfaitement que cela ne pouvait être personne d'autre que le Seigneur qui avait autrefois fait sortir le peuple d'Israël. Et comme je l'ai dit, frère Branham fait si souvent remarquer qu’un israélite, un Juif, lorsqu'il perçoit quelque chose de la colonne de feu, il sait exactement qui c'est, et qui est celui qui lui parle de cette colonne de feu. Puisse Dieu agir en toi, en moi et en nous tous, afin que nous reconnaissions celui qui nous parle depuis la colonne de feu, oui depuis la lumière de Sa splendeur.
Nous avons entendu Paul dire ici qu’il a entendu la voix, il a perçu les paroles qui lui parlaient parce qu'il y était destiné. Les autres voyaient bien la lumière, mais ils n'entendaient pas la voix. Il lui parlait. Et je l'ai déjà dit à un moment donné : Comment est-ce possible : Dieu apparaît à Saul sur le chemin, Il lui parle et lui dit : « Maintenant, va à Damas ! ». Ne pouvait-Il pas continuer à lui parler ? Ne pouvait-Il pas lui donner les ordres qu'il devait exécuter ? Non. Comme nous l'entendons si souvent, frère Frank l'a dit et répété, Dieu a besoin d'hommes à travers lesquels Il parle ! Dieu a besoin de personnes qui portent Son message, Dieu a besoin de vases de terre, de vases fragiles, et pourtant Il les a remplis de Son Esprit pour porter le message. Et c'est ainsi qu'il devait aller à Damas, et il y avait là un homme, comme nous venons de le lire, qui s'appelait Ananias, et il s'est adressé à Paul en l'appelant frère.
Nous savons que le Seigneur est tout-puissant, que le Seigneur est omniscient et qu'Il sait qui Il peut utiliser, mais ici, comme nous l'avons lu dans tout cela, lorsque Paul a ainsi rendu témoignage de la manière dont Dieu lui a parlé jusqu'au moment où il a rendu son témoignage en disant qu'il était destiné à défendre le Christ, à prouver qu'Il était le vrai, celui qui devait venir ; jusque-là ils ont écouté, puis tous se sont subitement rebellés, se sont tournés contre ce qu'il a dit.
Nous savons que nous vivons à la même époque. Les choses n'ont pas changé. Mais lorsque le témoignage du Christ, Jésus, est rendu, et que la puissance de Sa gloire se manifeste, le monde se met à fulminer et à dire : « Ils ont perdu la raison ! Ils entrent en extase ». Frère Russ l'a déjà exprimé ces derniers jours. Nous honorons celui qui a souffert pour nous, oui nous honorons celui qui peut nous combler et nous remplir de Sa gloire et de Sa louange.
Jusqu'ici, nous l'avons entendu, ils étaient tous calmes, mais lorsque Paul a rendu témoignage à Celui qui a tout pouvoir dans les cieux et sur la terre, ils se sont emportés et ont crié : « Va-t'en ! Va-t'en ! ». Que Dieu nous fasse la grâce de reconnaître en toutes choses à l'époque où nous nous trouvons que le Seigneur est miséricordieux et compatissant. Et un souhait et un désir que nous avons –que j'ai– c'est peut-être que la parole de grâce soit encore apportée. Et je voudrais vous dire à tous : Nous ne voulons pas rester assis mais nous voulons nous lever. Beaucoup de temps s'est écoulé. Que Dieu nous fasse la grâce de rester ici pendant les dernières heures que nous avons encore à marcher ici.
Comme frère Frank l'a dit, il a osé dire des choses jusqu'à cette année, mais maintenant il ne voulait ou ne pouvait plus le faire. Nous voulons donc nous tenir ensemble pour apporter une nouvelle fois le message de salut, afin que le Seigneur puisse parler encore une fois ; et pour cela, Il a besoin d'hommes comme nous l'avons lu ici : Il a parlé à Saul, mais Il avait besoin d'un Ananias pour l'instruire. Que Dieu nous aide à vouloir aider ceux qui sont une lettre ouverte, lue, comme Paul le dit lui-même, qui est lue par tout le monde, et cela à la gloire de Son nom. Amen !
[Frère Frank]
Louange et remerciement au Seigneur ! Comme c'est glorieux de pouvoir entendre et recevoir la parole de cette manière, d'entendre parler de ce que Dieu a fait autrefois ! Et alors, un immense désir s'élève : Ô Seigneur ! Fais encore une fois la même chose. Quand on lit ainsi et qu'on entend dire et prêcher cela, cela monte vraiment au cœur, on se dit : Seigneur, nous ne sommes pas seulement ici pour entendre ce que Dieu a fait autrefois. Nous sommes ici pour vivre ce qu'Il fait aujourd'hui !
Nous allons aussi prier tout à l'heure. Peut-être que le Frère Russ a encore quelque chose à dire. Je voulais juste souligner très brièvement la parole qui a été lue dans le prophète Ésaïe. Le Seigneur dit dans Ésaïe 56 verset 7 :
« Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations ».
Nous l'avons souvent souligné. Ici, ce ne sera pas une maison de chant, une maison de discours, une maison de prédication, mais une maison de prière ! Une maison où l'on adore en esprit et en vérité, une maison où Dieu Se révèle à Son peuple, une maison où Il écoute, où Il exauce les prières et Il répond, une maison où nous Le rencontrons et où Il nous rencontre. Et nous savons que lorsque le Seigneur a marché sur la terre, Il a fait le ménage dans Sa maison, Il a renversé certaines choses, Il a donné une claque à certains, et Il a dit dans Matthieu 27 et 13 : « Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais qu'en avez-vous fait ? ».
Si nous considérons tout cela, nous remarquerons que le Seigneur S'est réservé certaines choses. Ce n'est pas nous qui faisons le ménage, ni toi ni moi, mais Lui ! C'est Lui qui fait le ménage. Nous parvenons à peine à faire le ménage chez nous, encore moins chez les autres, et encore moins dans Sa maison, dans la maison du Seigneur. Mais si nous sommes réunis en Sa présence avec un cœur sincère, et que nous disons : « Seigneur, nous sommes réunis ici devant Ta face, nous voulons répondre à Ton exigence que Tu as exprimé en Jean 4 verset 24 : « Le temps vient où tous les vrais adorateurs adoreront Dieu en esprit et dans la vérité » ; pas à Jérusalem, pas sur une montagne sainte, pas dans un lieu saint, mais là où ils sont en esprit et dans la vérité.
Nous avons maintenant tous entendu et lu cela dans l'épître aux Romains, à savoir que nous devons louer d'un commun accord, unis, le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, cela, dans un même esprit, dans une même foi, dans une même conviction que nous sommes devenus par Lui enfants de Dieu ; Christ, le Premier-né, et nous les premiers-nés ; Lui, le Souverain sacrificateur, et nous les sacrificateurs, un peuple de sacrificateurs ; Lui, le Roi, et nous nous serons rois avec Lui. Tout est arrivé. Et comme il est encore écrit ici dans Ésaïe 56 verset 8 :
« Ainsi s'exprime Dieu, le Seigneur, qui rassemble les membres rejetés d'Israël : Je lui rassemblerai encore plus de ceux qui sont déjà rassemblés ».
Il voulait rassembler parmi les peuples, parmi toutes les langues et les nations, comme Il l'avait dit à Abraham avant la législation : « En toi seront bénies toutes les familles, toutes les races, tous les peuples de la terre ». Déjà dans l'Ancien Testament, Dieu a annoncé le salut qui devait être accordé aux nations. Ce salut est venu sur nous, et nous l'avons accepté avec reconnaissance.
L'autre parole, elle m'a particulièrement touché aussi le cœur, quand on lit ce que le Seigneur a fait et qu'on doit en même temps prendre acte du fait que même les plus grands hommes de Dieu, les prophètes et les apôtres, ne savaient que ce que le Seigneur leur disait, ils devaient attendre qu'Il leur donne d'autres instructions. Nous avons parfois l'impression que tous les hommes de Dieu se sont toujours tenus souverainement au-dessus de tout, qu'ils ont maîtrisé chaque situation et qu'ils savaient tout à l'avance. Non, ce n'était pas le cas. Ils dépendaient de Dieu. À chaque pas qu'ils faisaient, ils avaient besoin de l'aide de Dieu.
Il est question ici d'un si grand homme et d'une vocation si extraordinaire, d'un appel si extraordinaire ! En bref, il lui a été dit, lorsqu'il a vu la lumière, c'est ce que dit le verset 8 des Acte des Apôtres 22 :
« Je répondis : Qui es-tu, Seigneur ? Il me dit : Je suis Jésus de Nazareth, que tu persécutes. Mes compagnons ont bien perçu la lumière, mais ils n'ont pas entendu la voix de celui qui me parlait »
Il en est, et en sera toujours ainsi : Nous devons tous, chacun, personnellement, entendre la voix du Seigneur. Nous pouvons voir la même lumière, être assis sous la même annonce de la parole de Dieu, mais chacun doit être interpellé et être interpellé de manière tout à fait personnelle ! C'est alors une affaire tout à fait personnelle entre le Seigneur et l'individu. Que tous soient baignés, enveloppés de la même lumière. Lorsque le Seigneur parle, Il S'adresse personnellement à toi, et personnellement à moi. Il y a là aussi une très grande vérité. Comme je l'ai déjà dit, il est dit ici de manière très brève et concise, il est dit :
« Je demandais alors : Que ferais-je ? Le Seigneur me répondit : Lève-toi, et va à Damas, là tu recevras des renseignements sur tout ce qu'il t'est prescrit de faire ».
Il a d'abord été informé qu'il devait recouvrer la vue, qu'il devait être baptisé, que ses péchés devaient être effacés par la foi en Jésus-Christ ; puis le Seigneur lui a de nouveau parlé alors qu'il était dans le temple, et lui a dit : « Lève-toi ». Là, c'était dans un autre passage, en tout cas ici, au verset 21, c'est aussi écrit : « Mais il me répondit : Mets-toi en route, car je t'enverrai au loin vers les nations ». Nous pensons ici à Ésaïe 49, les versets 7 au 8, que le Seigneur devait devenir une lumière pour toutes les nations, et c'est ce qui s'est passé. Tout s'est passé.
Cette histoire m'a donc touché au cœur. Nous sommes, en effet, de nouveau arrivés à un point où nous voulons recevoir des instructions du Seigneur, nous voulons savoir ce que nous devons faire. Il ne suffit absolument pas de faire quelque chose juste pour être occupé –tout le monde l'est– Il y a de grands programmes religieux partout, et tout le monde sait quelque chose, tout le monde connaît quelque chose, et tout le monde fait quelque chose ! Mais, où est Dieu ? Où Se révèle-t-Il selon Sa parole ? Où toutes les promesses peuvent-elles s'accomplir ? Où se fait l'histoire du salut ? C'est de cela qu'il s'agit pour moi et pour nous tous. Vraiment, il ne s'agit pas seulement de faire quelque chose, mais de permettre à Dieu de faire quelque chose, et cela, conformément à Sa parole en ces jours. Et c'est bien ce qui nous tient à cœur.
Lorsque nous sommes ici ensemble et que nous écoutons Sa parole, que nous venions à Lui et disions : « Seigneur, fais-nous trouver grâce devant Ta face, de ne pas seulement faire quelque chose, mais d'avoir part à ce que Toi Tu fais, à Ton action ! Pas seulement d'avoir un programme ici, mais fais-nous participer à Ton projet, à Ton programme divin en ce temps-là, y prendre part ». C'est tellement profond en nous. Et parce que Dieu Lui-même a mis cela dans notre cœur, Il ne pourra pas en être autrement que d'être insérés dans ce plan de Dieu jusqu'à ce que nous assistions à Son achèvement et que nous puissions alors contempler la gloire de Dieu et rencontrer notre Seigneur dans les airs.
Tout ce que Dieu a promis, ce sont des réalités, ce sont des expériences, ce sont des événements, et ils nous sont donnés dans les saintes Écritures ; qu'ils soient liés à la personne, à l'histoire du salut à l'individu, à l'Église, peu importe, tout a été donné ici, et nous en sommes heureux et reconnaissants. Même si nous avons parfois l'impression d'être impuissants, désemparés, sans puissance et peut-être même sans espérance, mais nous ne sommes pas un cas désespéré ! Nous avons une espérance tout à fait vivante que Dieu a placée en nous, une espérance justifiée, et une foi ancrée dans Ses paroles ; et cette foi et cette ancre s'étendent jusqu'au-delà du rideau, jusqu'à l'arche de l'alliance, jusqu'au trône de la grâce, jusqu'au point où Dieu S'est révélé, dans le lieu où Dieu S'est révélé ; et nous reconnaissons que le rideau, le voile s'est déchiré, et que le chemin est libre, et que nous pouvons vraiment faire confiance à notre Seigneur, Le servir, et plus que cela, avoir confiance, avoir confiance, Lui faire confiance qu'Il va tout accomplir glorieusement.
Il serait indigne de notre Dieu s'Il n'achevait pas Son œuvre avec une grande gloire, avec puissance et dans Sa majesté propre ! Il le fera, et ainsi nous ne regardons pas à nous-mêmes ni ou aux circonstances, mais au Seigneur.
Pensez donc à Saul, il a regardé avec complaisance la lapidation d'Étienne, il a si bien gardé les manteaux, et il était content que cet homme qui apportait le trouble soit maintenant éliminé ; et le Seigneur lui apparaît. Un homme qui n'avait pas vraiment des pensées de paix, mais soudain le Seigneur S'est révélé à lui ! Sa vie entière était changée, un jour nouveau se levait pour lui. Et c'est ainsi qu'un poète des chansons chante : « J'ai rencontré le Maître, j'ai rencontré le Maître, un nouveau jour s'est levé pour moi ! ». Lorsque nous rencontrons le Seigneur, un jour nouveau se lève sur nous, un nouveau chemin, une nouvelle vie par la grâce, et nous en sommes reconnaissants à notre Seigneur. Amen !
Nous nous levons pour prier.
Père céleste, je Te remercie de tout cœur pour les paroles que nous avons pu lire et méditer aujourd'hui, et pour le désir profond qui est né en nous de t'entendre, de voir Ta lumière, de Te vivre, de recevoir Tes instructions. Seigneur fidèle, qu'il y ait des Ananias dont Tu puisses Te servir, par lesquelles Tu puisses parler ! Ô Seigneur fidèle ! Tu as des voies et des moyens. Nous T'en remercions.
Fais de Ta maison une maison de prière, Seigneur, qu'elle soit un lieu d'adoration, que nous T'apportons notre reconnaissance due. Nous Te louons, nous Te remercions, nous glorifions Ton nom glorieux ! Tu as fait briller Ta lumière, et Tu nous as parlé personnellement. Nos cœurs étaient en feu. Nous Te remercions pour cela.
Alléluia à Ton nom glorieux ! Amen !