Ewald Frank
Prêché à Krefeld le 06 juin 1984 (19:30)
(Retransmis le 27 novembre 2024)
JE ME SUIS RÉJOUI LORSQU'ON M'A DIT : NOUS IRONS EN PÈLERINAGE À LA MAISON DE L'ÉTERNEL !
Psaume 122
Loué et remercié soit notre Dieu pour cette heure de grâce qu'Il nous a accordé, oui qu'Il nous donne de pouvoir être ici réunis devant Sa face, pour Le remercier et L'adorer. Que Dieu puisse nous faire grâce ce soir et que nous puissions nous exclamer avec le psalmiste, comme nous le savons tous dans le Psaume 122, ici le psalmiste dit au verset 1 :
« Je me suis réjoui quand on m'a dit : Allons dans la maison du Seigneur ! Et maintenant, nos pieds se tiennent dans tes portes, Jérusalem ! Jérusalem, toi qui as été bâtie comme une ville solidement établie, où monte les tribus, les tribus du Seigneur, selon l'ordre donné à Israël d’y célébrer le nom du Seigneur ; car c'est là qu'étaient placés autrefois les trônes de jugement, les trônes de la maison de Dieu. Présentez à Jérusalem la salutation de paix. Salut à ceux qui t'aiment ! Que la paix règne dans tes murs, que le repos soit assuré dans tes palais ! À cause de mes frères et de mes amis, je veux te souhaiter la paix ; à cause de la maison du Seigneur, notre Dieu, je veux demander la bénédiction pour toi ».
Ce Psaume nous est bien connu, oui, nous le connaissons tous. Combien de fois l'avons-nous lu ? Lorsque nous lisons les prédications de frère Branham, il se réfère à cette parole avec joie, de pouvoir être là où Son peuple se trouve, dans la joie de pouvoir être là où se trouve Sa parole et où Il Se révèle Lui-même.
Que Dieu mette ainsi en toi et en moi, en nous tous, de nous réjouir de la manifestation de la grâce de Dieu ; que nous puissions Le louer et que nous glorifiions Son nom, car Il est merveilleux dans toutes Ses œuvres ! Que nous puissions nous réjouir de ce que nos pieds se tiennent là où Sa parole est proclamée. Il est dit au verset 2 du Psaume 122 :
« Nos pieds se tiennent maintenant dans tes portes, Jérusalem ! ».
Ainsi, nous pouvons nous réjouir de ce que nos pieds se tiennent là où Sa parole est proclamée, la parole de la vérité. Oui, nous pourrons un jour le voir et reconnaître la grâce qui nous a été accordée, le privilège qui nous a été accordé d'entendre la parole de la vérité. Et nous savons, comme le psalmiste l'a exprimé ici disant que toutes les tribus d'Israël étaient destinées à y aller ou à y louer le nom du Seigneur selon l'instruction valable pour Israël ; et nous aussi, nous voulons Le louer pour le privilège qu'Il nous a accordé, de ce qu'Il nous a donné un lieu où nous pouvons Le louer et L'adorer. Levons-nous pour L'adorer.
Fidèle Dieu, ensemble nous venons encore une fois devant Ta face en cet heure, et nous Te remercions de ce que Tu nous as encore réuni avec tant de grâce et comme un Père. Seigneur Dieu, que nos pieds puissent se précipiter, ô Seigneur, là où Ta parole est proclamée, ô Seigneur !
Nous Te remercions. Accorde-nous, accorde-moi, accorde à chacun la grâce, ô Dieu, de recevoir dans nos cœurs ce que nous entendons, ô Seigneur, car Tu l'as destiné pour Ton peuple. Comme nous venons de le lire, Jérusalem était destinée pour les tribus qui devaient y louer Ton nom. Ô Dieu, accorde-nous Ta Grâce pour que nos cœurs s'ouvrent.
Ô Seigneur, nous voulons Te louer et glorifier Ton nom ; mais de nous-mêmes, nous n’en sommes pas capables. Ô Seigneur, accorde-nous la grâce et la force, Ton bon Saint-Esprit, ô Seigneur, nous Te le demandons en Ton nom, Jésus-Christ. Parle-nous encore ce soir, et laisse-nous T'élever. Amen !
Nous nous asseyons.
[Frère Frank]
Louange et remerciements soient rendus au Seigneur pour le privilège que nous avons encore d'être ici pour adorer. Il n'y a rien de plus beau que d'être en accord avec ce qui nous a été lu, de savoir qu'une joie profonde nous remplit lorsque nous pouvons venir (ou aller) dans la maison du Seigneur. Oui, quand nous quittons ce lieu, nous devrions être tristes parce que c'est déjà fini ! Mais quand nous venons ici, cela devrait nous réjouir au plus profond de notre âme.
C'est une grâce de se réunir devant la face de Dieu. Et, dans cette prédication, le frère Branham dit : « J'aimerais déjà me prosterner à cause de la présence de Dieu dans la réunion ». Nous ne savons pas, oui, pourquoi nous ne sommes pas plus loin, pourquoi nous ne sommes pas encore là où Dieu veut que nous soyons, mais une chose est sûre : Nous devons devenir plus conscients de ce que ça signifie d'être rassemblés devant la face de Dieu, pas seulement pour prendre part à un service divin, mais ayant à l'esprit que nous venons pour parler à Dieu, nous venons pour qu'Il puisse parler avec nous, nous venons pour expérimenter Dieu.
Et comme nous l'avons parfois dit, si le Seigneur devait encore Se révéler une fois ces derniers jours, alors ce serait certainement parmi ceux qui L'ont cru aussi bien qu'ils le pouvaient, et à qui Il a accordé et donné Sa révélation ; non pas là où on tourne le dos à Sa parole, à Son nom ; mais là où Son nom est précieux pour Son peuple, là où Sa parole est précieuse, où l'action de l'Esprit est précieuse, où le divin est plus important que tout sur la terre.
Et nous savons que le Seigneur nous a profondément aimés. L'amour de Dieu n'est pas superficiel. C'est un amour intime et éternel de Dieu dont nous avons été aimés. Et, quiconque aime Dieu, aime tous ceux qui sont nés de Dieu ! Mais oui, ça aussi c’est vrai.
Dans la dernière prédication que nous sommes en train de traduire et qui sortira bientôt, le frère Branham dit que chaque fois que le spirituel et le naturel se rencontrent, il y a un problème. Oui, on devrait être sur la même longueur d'onde, oui, il faut être né de Dieu pour pouvoir avoir l'accès au divin. Le Seigneur ne dit-Il pas dans ce contexte que l'homme naturel ne comprend pas les choses de l'Esprit (1 Corinthiens 2 verset 14) ? Si quelqu'un ne né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu ! Oui, il peut en entendre parler, il peut entendre prêcher à ce sujet, il peut le chanter, mais il ne peut pas le voir ! Il ne pourra le voir que s’il est né, s’il y est né.
Et cela nous touche naturellement beaucoup, oui, et nous souhaitons que Dieu arrive à ce qui Lui revient de droit avec nous et avec tout Son peuple plus que jamais ; et pour cela, il est nécessaire que nous revenions en toutes choses au commencement, oui, et aussi au premier amour intime qui était dans l'église primitive. Mais déjà là, dans la première lettre aux églises, il est écrit dans Apocalypse 2 verset 4 :
« Mais ce que J'ai contre toi, c'est que tu as abandonné le premier amour ».
Et là où nous nous sommes écartés, nous l'avons aussi entendu, là où nous nous sommes écartés, nous devons revenir. Dieu doit Se sentir à nouveau à l'aise au milieu de nous. Si quelqu'un connaissait le chemin pour y arriver, alors nous voudrions tous entendre comment atteindre le but.
Je pense qu'en premier, nous devrions tous nous réjouir premièrement de notre rédemption. La certitude d'avoir été pardonné devrait réjouir quiconque a été jugé et condamné, quelles que soient les circonstances qui nous entourent extérieurement. J'ai dû penser à ce que le frère Russ a mentionné de temps en temps dans le passé, à propos de Paul et Silas en prison (Actes 16 versets 23 à 25). Ils chantaient des louanges à minuit ! Ils auraient pu se plaindre, murmurer en disant : « Dieu ! Maintenant que nous avons témoigné pour Toi, nous avons été correctement battus et mis ici, en prison ! ». Ils auraient pu après tout cela se quereller de tous les côtés avec eux-mêmes et avec le monde entier ; mais voilà : Ils chantent et chantent avec une telle ferveur, pas pour se donner en spectacle, pas pour faire entendre leur voix, mais pour honorer, donner gloire à Dieu. Et voilà qu'il se passe quelque chose, quelque chose se met en mouvement.
Je dois me le dire de la même manière à moi-même et à nous tous ! Qu'est-ce qui nous empêche de rendre grâce au Seigneur en toutes circonstances, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ ? C'est ce qui est écrit dans 1 Thessaloniciens 5 verset 18. Et il est dit : « Rendez grâce à Dieu en toutes circonstances, pour tout ». À celui qui peut le faire, nous voudrions donner un diplôme. Oui, qui peut le faire ? Mais nous tous, nous sommes en chemin, nous sommes encore à l'école, et nous voulons nous conformer à la parole de Dieu. Nous n'y parviendrons pas de nous-mêmes, mais avec l'aide du Seigneur, j'en suis sûr, nous y parviendrons.
Oui, j'ai constaté que toutes les plaintes concernant la détresse, les afflictions et toutes les offenses ne font que rendre malade et ne créent absolument aucune aide, ni pour celui qui se plaint, ni pour ceux qui écoutent ces plaintes ! Vous savez, autrefois j'ai toujours pensé que des personnes âgées, lorsqu'elles se réunissaient, se plaignaient chacune de leurs maladies, mais cela n'a amélioré la situation d'aucun d'entre eux. Tout est resté comme avant.
Et nous faisons parfois la même chose spirituellement : Nous nous plaignons, et la situation de personne n'a jamais été améliorée par ses plaintes ! Au contraire, nous nous enfonçons dans une détresse encore plus grande, et nous perdons la joie dans le Seigneur. Non, nous ne perdons pas le Seigneur, mais nous perdons la joie. Et la joie dans le Seigneur est notre force. (Néhémie 8 verset 10). Il y a des passages bibliques que nous lisons parfois sans lire. Et si nous les examinons un peu plus près, alors il y a une si profonde vérité dans ces passages, que nous tous nous devons écouter, que nous tous nous devons prendre en compte si nous voulons être heureux. « La joie dans le Seigneur est notre force ». Oui, on peut certainement le dire, oui, quand on est dans une profonde détresse, et que tout est si odieux et ainsi de suite. Qu'est-ce que le Seigneur a à voir avec cela ? Il ne nous a fait aucun mal jusqu'à aujourd'hui ! Alors, notre attitude envers Lui devrait être identique dans toute situation de la vie, advienne que pourra.
Oui, nous devons nous laisser le dire une fois pour toutes. Certes, on peut peut-être se plaindre un peu : « Oui, à mon travail, il y a ici, ceci et cela ». Oui, chez l'autre aussi, il y a partout des choses que l'on voit différemment chaque jour et que l'on pourrait critiquer. Et pour ceux qui veulent s'en occuper, on pourrait leur prescrire une journée de vingt-cinq heures parce que vingt-quatre heures ne suffiraient peut-être pas. Mais tout cela ne mène à rien ; tout au contraire, cela nous rend tristes, cela nous décourage.
Et là, il y a deux choses : Il y a une tristesse divine dont il est écrit que personne ne s'en repentira, une souffrance divine à propos de l'état spirituel. Et puis nous levons les yeux vers le Seigneur pour qu'Il change cet état et qu'Il aide. Et c'est pourquoi nous sommes ici ce soir, non pas parce que nous avons déjà tout, mais parce que nous savons que Dieu a tout ce dont nous avons besoin. Et si nous comprenons vraiment cela, si nous comprenons que Dieu a tout ce dont nous avons besoin ! Et j'ai aussi dû y réfléchir depuis dimanche matin. C'était l'une des prédications les plus puissantes qui soit. J'ai eu du mal à me retenir, tellement cela m'a saisi au plus profond de moi-même.
Qu'est-ce qu'un service divin dans lequel Dieu ne peut pas nous servir ? À quoi servent toutes les réunions si Dieu n'y vient pas à ce qui Lui revient de droit ? À quoi sert toute la prédication des mystères de Dieu, si Le mystère de Christ n'est pas révélé par notre vie ? Alors tout cela n'est qu'un enseignement théorique ! Et si nous devrions passer un examen à ce sujet, nous saurions peut-être toutes ces choses ; mais qu'en est-il dans la pratique ? Nous l'avons entendu dans cette parole ici, dans le Psaume 122 verset 1 :
« Je me suis réjoui lorsqu'on m'a dit : Allons dans la maison du Seigneur ! ».
Et on le voit encore aujourd'hui parmi le peuple Juif. Quand ils lisent un tel Psaume, notre frère Goeckler l'a aussi mentionné une fois, quand ils lisent un tel Psaume, alors ils ont les larmes dans les yeux. Aujourd'hui encore, lorsqu'un Juif, un Juif qui craint vraiment Dieu, quand il pense au temple, alors le désir est dans son cœur si profond et si grand qu'il est submergé. Et quand ils sont devant le Mur des Lamentations, il n'y a pas un seul qui oublierait de prier que le temple leur soit à nouveau donné pour qu'ils puissent y aller pour adorer. Ils savent que c'est ce qui leur a été ordonné.
Aux jours de Moïse, c'était le tabernacle, la tente d'assignation ; et Dieu descendait dans la gloire, et parlait avec Moïse comme avec aucun autre prophète, face à face. Et c'est pourquoi Moïse pouvait dire, se référant à Christ (Deutéronome 18 verset 15) : « Le Seigneur, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, du milieu de ton peuple, un prophète comme moi : Vous L'écouterez » ; et « Toute âme qui n'écoutera pas ce prophète sera retranchée du peuple » (Actes 3 : 23).
Dieu n'est pas resté sans témoignage depuis le commencement. Il a marché dans le jardin d'Éden au crépuscule, et a visité Adam et Ève. Il voulait communier avec nous ; et nous savons tous que ce pont a été établi, mais c'est à nous d'y poser le pied et de le traverser. Je l'ai dit ici récemment : Le chemin de Dieu n'est pas un sens unique, mais il peut être emprunté dans les deux sens : Dieu S'est abaissé jusqu'à nous, Il nous a fait grâce afin que nous puissions monter vers Lui.
Toutes ces pensées sont merveilleuses ! Mais comment cela se manifeste-t-il dans notre vie de foi pratique ? Si l'on prend les saintes Écritures vraiment au sérieux –et nous devrions le faire– alors, être croyant implique vraiment une confirmation divine, une réponse divine. Sans une réponse divine, surnaturelle, nous n'avons pas de réponse. Et ta réponse et la mienne ne serviront à rien, ni pour toi, ni pour moi.
C'est pourquoi, même concernant déjà –en avance– la Pâque, il ne s'agit pas d'une fête que nous devons célébrer avec un nouveau costume, avec une nouvelle chemise, une nouvelle cravate ou un nouveau vêtement, ce n'est pas ce que signifie la Pentecôte. La Pentecôte signifie que Dieu a répandu Son Esprit sur Son peuple ! Qu'il s'agisse d'un vieux costume ou d'un nouvel habit, ce n'est pas ce qui compte, mais une réponse de Dieu non plus comme une parole de promesse, mais comme l'accomplissement de la parole de promesse. Gloire à Dieu !
C'est exactement ce qui s'est passé pour notre Seigneur. Les promesses étaient, et soudain elles furent toutes réunies, rassemblées, et la parole a été faite chair et a habité parmi nous. Dieu avait parlé par les prophètes de diverses manières et de diverses façons, et soudain tout cela a été récapitulé ; et à la fin des jours, Il nous a parlé dans le Fils. Puis, lorsque la rédemption a eu lieu et qu'Il est monté dans la gloire, l'Esprit de Dieu a rempli le peuple de Dieu.
Aujourd'hui encore, Dieu Se tient à Sa parole. Il faut que cela devienne une véritable nécessité, pas seulement pour moi, mais pour nous tous ! Il faut que cela devienne une véritable nécessité, que nous ayons premièrement une conversion biblique, une nouvelle naissance biblique, un baptême biblique de l'Esprit, que tout ce que nous lisons dans les saintes Écritures et qui a été promis aux croyants, que nous puissions l'expérimenter et que nous le recevions comme c'était au commencement ; autrement, nous ne pourrons jamais être une église biblique. Oui, nous pouvons présenter, exposer ce à quoi elle doit ressembler, tout ce qu'elle doit assumer comme fonction, mais ce serait à nouveau seulement une théorie. Mais que Dieu puisse faire de nous des personnes qui croient en Lui de tout leur cœur et qui Lui font confiance de tout leur cœur.
Comme nous l'avons souvent dit, Dieu et Sa parole sont dignes d'être crues, car c'est ainsi que c'est écrit : « Dieu n'est pas un homme pour mentir ». Lui, Le glorieux qui est digne d'être glorifié, n'a jamais rien dit qu'Il n'a pas tenu ou qui ne soit pas vrai.
Ici, il était question du peuple d'Israël, qu'ils puissent se rendre dans la maison de Dieu, à Jérusalem, et c'est là que se rendaient toutes les tribus du Seigneur. Qu'est-ce qui nous frappe là-dedans ? Ici, il n'est pas écrit : « Toutes les tribus d'Israël », mais il est écrit : « Toutes les tribus du Seigneur ». Donc, il est question de toutes les tribus d'Israël qui ont cru ce que Dieu a dit dans Sa parole. Ils partirent indépendamment de ce que faisaient les autres et qui restaient en arrière. Mais les tribus du Seigneur, elles partirent pour le lieu d'adoration. Pour eux, la parole de Dieu était un commandement.
Quoi qu'il y ait à faire, il faut reconnaître cela au peuple Juif. On peut dire qu'ils savaient bien agir, mais quand il s'agissait d'obéir à la parole de Dieu, ils le faisaient, ils savaient ce qu'il fallait faire. Quand ils faisaient quelque chose, c'était au jour prévu à cet effet. Mais quand arrivait le jour du Seigneur, la fête de Dieu, ils faisaient ce qu'il fallait faire. Il est dit ici dans Psaume 122 verset 6 :
« Présentez à Jérusalem la salutation de paix : Salut à ceux qui t'aiment ! Que la paix règne dans tes murs, que le repos soit assuré dans tes palais. À cause de mes frères et de mes amis, je veux te souhaiter la paix ; à cause de la maison du Seigneur, notre Dieu, je veux demander la bénédiction pour toi ».
Dans le Nouveau Testament, il y a quelques passages qui parlent de la maison de Dieu. Il est dit ici dans Hébreux chapitre 3 que nous sommes la maison de Dieu. Hébreux chapitre 3 verset 5 :
« Pour Moïse, il a été fidèle dans toute Sa maison, comme serviteur, pour rendre témoignage de ce qui devait être annoncé comme révélation. Christ, en revanche, est fidèle en tant que Fils sur Sa propre maison ; et sa maison, c'est nous, pourvu que nous demeurions inébranlablement attachés jusqu'à la fin à la joyeuse assurance et à l'espérance dont nous nous glorifions ».
Le verset 7 dit : « Christ est établi sur Sa propre maison ; et Sa maison, c'est nous ». C’est ce que nous avons lu. Et l'Église est également comparée à la ville, à Jérusalem dans Hébreux chapitre 12, à partir du verset 22 :
« Vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, et de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et de plusieurs milliers d'anges pour un rassemblement de fêtes, de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans le ciel, de Dieu le Juge de tous, et des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que le sang d'Abel ».
Nous aussi, nous nous sommes rapprochés, nous sommes venus à la maison de Dieu, nous sommes venus dans la nouvelle Jérusalem, la cité de Dieu. Et Paul l'exprime dans la lettre aux Galates, lorsqu'il parle, comparant Agar et Sara, lorsqu'il parle de la Jérusalem esclave, et de l'autre Jérusalem qui est libre, celle d'en haut, et dont nous faisons partie. Il est dit ici dans Galates chapitre 4 verset 26 :
« Mais la Jérusalem d'en haut est libre, et c'est notre mère ».
Nous nous sommes approchés de la cité de Dieu. Nous ne sommes pas l'Israël terrestre, nous ne sommes pas la descendance d'Abraham selon la chair, mais il a été promis à Abraham au singulier disant : « En ta postérité » (Galate 3, verset 16), et cette postérité, c'est Christ ; et c'est par Lui que nous avons tous été bénis. Vous connaissez bien cette parole. Parfois j'ai du mal, car de temps en temps, j'ai la traduction en anglais dans la mémoire. Ici, dans Galates chapitre 3, c’est à droite ici dans ma Bible, il est dit au chapitre 3 verset 16 :
« Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit : aux postérités (au pluriel), mais il est fait référence à un seul : Et à ta postérité, c'est-à-dire Christ ».
Nous l'avons ici. Ici, nous avons affaire au commencement de la création divine, nous avons affaire à la Semence de Dieu, nous avons affaire à la parole de la promesse qui a été faite chair ; et nous sommes tous, oui, engendrés et nés de la parole de Dieu et par l'Esprit de Dieu de la même manière. Christ, comme nous l'avons lu, Il a dit Lui-même : « Je ne suis pas de ce monde, et vous non plus, vous n'êtes pas de ce monde ». Il pouvait dire : « Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, Mes serviteurs combattraient pour Moi ». Non, Il a apporté un royaume céleste et divin.
Et si nous saisissons comment Dieu a donné la promesse à la postérité naturelle, oui, il y avait une postérité naturelle selon la promesse, c'était Isaac. Ismaël, lui, nous l'avons compris, était un homme sans promesse, né selon la volonté de Saraï. Dieu avait permis qu'il en soit ainsi. Elle avait perdu la foi que Dieu tiendrait Sa promesse, et elle a proposé ce qui devait être fait ; et cet homme, Ismaël, comme le dit la Bible, était comme un âne sauvage. Personne ne pouvait le dompter : Tous contre lui, lui contre tous ! Les choses n'étaient jamais comme elles devaient être. Mais avec Isaac, c'était le contraire : Un fils de la promesse, bien que né selon la chair. Et c'est pourquoi Dieu a dit : « En Isaac, ta postérité (ta descendance) sera bénie ». Ismaël et tous les fils des autres femmes d'Abraham ont reçu des dons, des cadeaux. Oui, des dons leur ont été faits ; mais l'héritage, l'héritage, c'est Isaac qui l'a reçu.
Combien de personnes dans ce temps reçoivent des dons de Dieu ? Oui, que Dieu soit remercié pour tous les dons ! Mais, ce n'est pas tout. Nous voulons être héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ ! Et les dons, oh oui, je souhaite une abondance de dons. Que serait-ce si ce qui est aussi écrit se réalisait ? « Mon peuple se rassasiera de Mes dons de bénédiction ». Est-ce que c'est écrit comme ça ? Qui peut s'en souvenir ? Oui, j'espère que nous lisons tous la Bible.
Isaac était l'héritier légitime, parce qu'il était né conformément à la promesse divine. Christ, l'Héritier légitime, parce qu'Il est né conformément à la promesse. Et tous ceux qui reçoivent en eux la parole de la promesse divine, naîtront légitimement par la parole et l'Esprit, et auront part à ce que Dieu a promis. Cela devrait normalement nous réjouir, nous pousser à l'adoration, car nous croyons que nous sommes des fils et des filles légitimes de Dieu. Et nous ne le croyons pas seulement parce que nous voulons le croire, nous le croyons sur base de la parole de Dieu, parce que nous croyons de tout cœur aux promesses divines.
Uniquement ceux qui naissent sur base de la parole ou de la promesse divine –je veux dire spirituellement– seulement ceux-là sont capables de croire les promesses de la parole. Tous les autres passeront.
Je ne sais pas si nous brisons la parole en faisant la comparaison avec Marie qui a cru au Seigneur. Marie était un vase. Elle était destinée par Dieu à recevoir la parole de la promesse, et elle a cru, et le Saint-Esprit vint sur elle et la couvrit de son ombre. Bien-aimés, nous croyons aujourd'hui la parole de la promesse, et la même chose doit se produire : L'Esprit de Dieu doit venir sur ceux qui croient la parole de la promesse divine. Il n'y a pas d'autre confirmation de la foi. Nous devons le comprendre une fois pour toutes !
Marie aurait pu dire pendant cent ans : « Je crois, et je suis la servante du Seigneur, et qu'il me soit fait selon ta parole », mais rien ne serait passé. À quoi cela aurait-il servi ? Mais là où on croit, il se passe quelque chose : Dieu intervient, la parole devient chair, elle devient réalité, elle se manifeste. Ce ne sont pas seulement des paroles que nous prononçons, mais Dieu Se tient derrière elles. Quel exemple nous est donné là ! La parole de la promesse est donnée, et Marie demande : « Comment cela se fera-t-il ? » et ainsi de suite ; et puis vient la réponse divine : La semence de la parole a été transformée en vie divine en elle.
Bien-aimés, la parole de Dieu est esprit et vie, mais la parole doit être engendrée pour la vie par l'Esprit. Il n'en est pas autrement. Et je pense qu'à ce moment-là, Marie n'avait plus besoin de demander, de supplier, de lutter. La foi, la foi, la foi, oui, a fait le travail.
Si Dieu voit ton cœur et le mien, s'Il voit que nous avons reçu Sa précieuse et sainte parole comme une promesse divine, cela ne va-t-il pas faire descendre la puissance du Saint-Esprit pour qu'elle vienne sur nous, afin de rendre vivante la parole qui est tombée en nous, pour que la vie divine soit manifestée ? Je le répète encore une fois : Elle (Marie) n'a pas eu besoin de lutter, elle n'a pas eu besoin de jeuner, elle n'a pas eu besoin de prier. Chaque chose a sa place. Mais, au moment où Dieu commence à agir, alors toutes nos œuvres cessent, alors nous nous reposons de nos œuvres pour que Dieu puisse agir. Et c'est ainsi que ça s'est passé en son temps, et c'est certainement ce qui se passera maintenant, à la fin, dans l'épouse de l'Agneau, chair de Sa chair, et os de Ses os.
« Je me suis réjoui » –oui c'est ainsi que nous l'avons lu dans le Psaume 122– « lorsqu'on m'a dit : Allons dans la maison du Seigneur ! ». Nous étions dans la joie quand nous avons su que maintenant nous allons nous réunir pour être en communion avec le Seigneur, et nous sommes encore plus dans la joie lorsque nous pouvons nous représenter Sa parole devant les yeux. Oh comment toutes ces choses divines sont une réalité divine ! Comme nous pouvons vraiment nous y fier ! Tout peut s'effondrer, mais ce que Dieu a promis, Il le tient certainement !
Si nous nous approchons de notre Dieu avec cette conviction de foi et cette attitude de cœur, alors quelque chose doit commencer à bouger ; alors nos cœurs seront en premier secoués, alors les cœurs de pierre seront ôtés et les cœurs de chair seront donnés, des cœurs qui peuvent ressentir et qui peuvent recevoir la parole.
Les promesses ont été données mais seulement à ceux qui ont été destinés pour cela, destinés pour que ces promesses trouvent leur accomplissement en eux. L'ange Gabriel ne s'est pas promené dans tout le pays en demandant : « Toi, femme, aimerais-tu être celle-là ? » Non. Il savait où il devait aller.
Dieu sait toutes choses avec précision. Il savait, lorsqu'Il a conduit tes pas dans une réunion et que Sa parole a pénétré dans ton cœur, Il savait que tu la croirais et que tu la recevrais. Est-ce vrai ? Dieu a certainement eu du mal avec nous, mais nous avons cru du premier coup. Est-ce vrai ou non ? Naturellement ! Bien sûr ! Depuis que nous sommes croyants, nous avons donné beaucoup de fils à retordre au Seigneur. Mais quand l'heure de Dieu a sonné pour nous et que Sa parole nous a interpellés, alors il y a eu une réponse dans notre cœur envers Dieu, et nous sommes venus à Lui, et Il nous a reçus ; et nous aussi, nous pouvons dire : « Un dans un village, un dans une ville, un dans une campagne, un ici, un là ». Le Seigneur est passé devant des milliers de personnes, mais tout à coup Il a frappé à la porte de ton cœur et à la porte de mon cœur ; et le Seigneur aurait pu nous dire : « Toi qui as trouvé grâce, Dieu est avec toi ».
Le Seigneur sait qui Le croit et qui ne Le croit pas. Il ne perdra pas Son temps avec ceux qui ne Le croient pas, mais Il emploiera Son temps avec ceux qui Le croient de tout leur cœur. Et je pense que ce sont des jours que le Seigneur a faits pour que nous Le croyons. Oui, j'aimerais tellement pouvoir croire chaque parole de Dieu de tout cœur et la mettre en pratique ; oui, que je sois une lettre écrite, que tout le monde n'ait pas besoin de lire la Bible, mais que peut-être les gens puissent nous lire aussi, nous, comme des lettres ! Qu’en nous soit écrit et accompli ce qui est écrit dans la parole de Dieu ! Alléluia ! Amen !
« Je me suis réjoui quand on m'a dit : Allons dans la maison du Seigneur, allons à Jérusalem, là où se trouvaient les trônes du jugement, le lieu que Dieu avait choisi, la ville de David, la ville du Roi, du Roi de paix ». Amen. Salem, Jérusalem, ville de paix ! Amen !
Nous sommes venus, nous nous sommes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la nouvelle Jérusalem, des justes arrivés à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la Nouvelle Alliance, du sang de l’aspersion. Oui, tout est là : Le sang de l’aspersion, le médiateur de la Nouvelle Alliance, la connexion avec Dieu est de nouveau là. (Nous sommes) réconciliés avec Dieu, réunis avec Lui. Bien-aimé, que Dieu nous donne aujourd'hui une nouvelle expérience avec Lui-même. Et je vais vous dire comment ça se fait : Si nous saisissons l'occasion, l'occasion qui nous est donnée, et que nous rencontrons notre Dieu dans la prière et que nous Le cherchions, et ce, dans la foi et la confiance ; au moment où le Seigneur nous parle, Il veut que nous réagissions, Il veut ta réponse et Il veut ma réponse. Il veut que ta bouche et ma bouche s'ouvrent et soient remplies de ce qui remplit nos cœurs.
Je crois que lorsque nous laissons passer devant nos yeux spirituels ce que nous avons considéré ce soir, alors c'est encore une fois une telle abondance de gloire et de clarté divine qui submerge notre cœur, et nous ne pouvons que dire : « Ô Dieu ! Comme Tu es grand ! Comme Tu es miséricordieux ! Tu as frappé à la porte de mon cœur, Tu as parlé, et nous avons entendu, nous avons reçu et cru. Seigneur, fais de nous ce qui Te plaît. Ajoute Ton Esprit à Ta parole, afin que la vie divine se manifeste en nous tous par grâce ».
Amen ! Amen !