Ewald Frank 

Zürich le 28 mars 1982, 14:00
(Retransmis le 24 février 2024)

LA PAROLE DE DIEU EST ET RESTE VÉRITÉ DANS LA BOUCHE DES PROPHÈTES !

Avant de prier, je voudrais lire quelques versets du Psaume 33. Psaume 33, verset 1 :

« Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur ! La louange sied aux hommes droits. Louez le Seigneur avec la cithare, jouez pour lui sur la harpe à dix cordes. Chantez-lui un cantique nouveau ! Faites retentir vos instruments et vos voix ! Car la parole du Seigneur est véritable, et toutes ses œuvres s'accomplissent avec fidélité. Il aime la justice et la droiture ; la terre est remplie de la grâce du Seigneur. Les cieux ont été créés par la parole du Seigneur, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amoncelle en un tas les eaux de la mer, Il met dans des réservoirs les abîmes. Que toute la terre craigne le Seigneur ! Que tous les habitants du monde tremblent devant lui. Car Il a dit, et la chose est arrivée ; Il a ordonné, et elle a existé ».

Jusqu'ici. Levons-nous, et prions. Père Céleste, le cœur et la tête inclinés, nous venons en Ta présence. Nous venons sous couvert du sang de l'Agneau, et Te remercions pour la réconciliation, la rédemption, le pardon, la purification et la sanctification, pour la vie éternelle, pour la pleine rédemption à Jésus-Christ, notre Seigneur. 

Dieu fidèle, puisse ce service divin être un service de dévotion, de consécration. Puissions-nous sentir Ta présence, connaître Ta volonté, et comprendre Ta parole révélée par Ton Saint-Esprit. 

Enlève tout ce qui est dérangeant ! Éloigne-le de moi et hors de moi, éloigne-le de nous tous et hors de nous tous ! Que seul Ton Esprit parle, et que Ta parole soit une lampe à nos pieds, et une lumière sur notre chemin.

Seigneur fidèle, nous aimerions au cours de ce service divin, que Tu nous parles, et que nous puissions nous asseoir à Tes pieds. Seigneur, donne-nous l'attitude d'être assis au mont des Oliviers, de Te voir, et de T'entendre, et de pouvoir contempler Ton visage. Seigneur, même si nous ne Te voyons pas en chair et en os, Tu es devant nous, le même hier, aujourd'hui et pour l'éternité. Donne-nous cette attitude ; alors Tu atteindras Ton but, et nous serons bénis.

Nous Te demandons maintenant de nous conduire par Ton Saint-Esprit. Sois avec nous, dans le Saint-Nom de Jésus. Amen.

Remercions le Seigneur pour le privilège que nous avons de croire. Et je suis convaincu que nous serons conduits de la foi générale à la foi parfaite ; car nous avons été conduits d'une prédication commune générale à la prédication parfaite de la parole. Et si nous évaluons correctement l'évolution spirituelle, Dieu avance avec nous avec détermination vers ce qu'Il S'est fixé pour l'achèvement de Son Église et qu'Il mènera à bien.

Je voudrais encore souligner un seul verset du Psaume 33, et passer ensuite à 1 Rois 17. Ce sera notre point de départ pour cet après-midi. Psaume 33, verset 4 :

« Car la parole du Seigneur est vraie, et toutes Ses œuvres s'accomplissent avec fidélité ».

1 Rois chapitre 17, le dernier verset. Verset 24 :

« La femme dit à Élie : Je reconnais maintenant que tu es un homme de Dieu, et que la parole du Seigneur dans ta bouche est vérité ».

Peut-être que ce verset n'a pas encore le plus à nous dire pour le moment, mais nous verrons bientôt qu'il a beaucoup à nous dire. Deux constatations sont faites ici. La première : « Maintenant, je sais que tu es un homme de Dieu ». En effet, beaucoup peuvent se faire passer pour un homme de Dieu, certains même, comme un grand homme de Dieu ; les autres comme un homme de Dieu particulier ; le troisième ou le quatrième comme un humble homme de Dieu. 

Une prétention, et une prétention justifiée, sont deux choses différentes. Élie n'a pas prétendu être un homme de Dieu, mais il était un homme de Dieu ! Il n'avait pas seulement la prétention d'apporter la parole de Dieu, mais la parole du Seigneur restait la vérité dans sa bouche. Je voudrais que nous comprenions cela cet après-midi, car c'est Dieu qui m'a mis cette comparaison à cœur.

Nous devons constater que la Bible est la parole de Dieu. En même temps, nous devons constater que la même Bible est lue dans toutes les communautés religieuses et communautés religieuses libres du monde entier, dans la communauté religieuse romaine, la communauté religieuse grecque orthodoxe, la communauté religieuse copte, toutes les communautés religieuses protestantes et même toutes les communautés religieuses libres, jusqu'au dernier mouvement, tous lisent la même parole de Dieu. La question est de savoir si la parole de Dieu est encore la vérité dans la bouche des représentants de toutes ces tendances dites chrétiennes.

Je n'ai pas besoin de vous apprendre aujourd'hui que la parole de Dieu est la vérité. Et sur ce point, nous sommes tous d'accord. Mais, la question est de savoir si la parole de Dieu est restée la vérité dans la bouche de tous ceux qui la proclament. C'est de cela qu'il s'agit aujourd'hui. Pas de savoir si quelqu'un vient et dit : « Je prêche la parole de Dieu » et si l'autre dit : « Oui, moi aussi, j'ai lu le Psaume 23, oui moi aussi... ». Mais, ce n'est pas tout qui est fait par cela ! Après tout, nous vivons à une époque bien trop sérieuse pour que nous puissions simplement ignorer ces choses.

Premièrement, Élie était un homme appelé par Dieu, un homme qui a entendu la voix du Seigneur ; qui n'a pas parlé avant que Dieu ne parle, et qui n'a rien fait avant d'en recevoir l'ordre. La parole du Seigneur est restée vraie dans sa bouche, c'était la vérité.

Vous savez très bien que lorsque Dieu, le Seigneur, a parlé dans le jardin d'Éden, l'ennemi s'est emparé de la parole de Dieu. Et, dans la mesure où cette parole était dans la bouche de l'ennemi, elle ne resta plus une vérité. Elle fut renversée sur la tête. Il y avait encore suffisamment de paroles de Dieu, mais la vérité originelle exprimée dans ces paroles fut perdue ; et les hommes reçurent la lettre et non plus l'illumination par le Saint-Esprit (la lumière par le Saint-Esprit).

Nous ne voulons pas porter de jugement sur le fait que cela soit aussi éloigné de nous que l'Est de l'Ouest, mais rappelons-nous tout aussi bien que tout mélange doit avoir une fin, et que nous aussi, par la grâce de Dieu, nous pouvons reconnaître et dire comme cette femme l'a dit autrefois à Élie : « Maintenant je sais que tu es un homme de Dieu, et que la parole du Seigneur dans ta bouche est vérité ».

Puisqu'il s'agit justement d’Élie, je voudrais vous poser cette question : Dans l'avant-dernière verset de l'Ancien Testament, c'est-à-dire à la fin du prophète Malachie, il est écrit : « Voici, je vous envoie Élie, le prophète, avant que vienne le jour du Seigneur, le jour grand et redoutable ». C’est ainsi que la promesse s'est accomplie. La femme ici présente avait une promesse aussi : son fils a été ressuscité dans les morts. Et après cette intervention de Dieu, la femme a reconnu et attesté de ses lèvres que cet homme, Élie, était un homme de Dieu.

Je vous le demande aujourd'hui : Avons-nous tous compris, et pouvons-nous dire la même chose de l’Élie que Dieu a envoyé dans nos jours ? Pouvons-nous dire avec conviction : « Oui, maintenant je sais que tu es un homme de Dieu, et que la parole du Seigneur dans ta bouche est vérité » ? Pouvons-nous tous le dire ? Pouvons-nous le confirmer par un « amen » dans nos cœurs ? Seuls ceux pour qui un messager et un message ont été envoyés le reconnaissent, les autres non.

Et vous rencontrerez toujours des gens qui pourront vous dire : « Oui, il n'y a pas eu qu'un seul homme de Dieu. Pensez au frère untel, à l'évangéliste untel... Il n'y a pas seulement qu'un homme de Dieu ! Pensez à l'homme de Dieu tel et tel, pensez à combien de grands hommes de Dieu il y avait dans cette génération ». Oui, nous voulons toujours être d'accord avec cela. Mais maintenant vient la question : Dans quelle bouche la parole de Dieu est-elle restée la pure vérité ? Par qui est-ce que Dieu a-t-Il pu parler à notre époque ? 

Dans notre temps, la plupart n'ont pas reconnu eux-mêmes la vérité. Ils l'ont pas reconnu elle-même, et n'ont pas pu la prêcher ! Ensuite, d'autres qui avaient reconnu cette certaine vérité biblique, ont eu peur que leurs caisses ne soient pas remplies, et que les masses ne viennent plus. Je préfère entrer dans le royaume des cieux en tant que mendiant et avoir enrichi de nombreux mendiants, plutôt que de mourir riche et de finir là où l'homme riche a fini.

Comprenez-vous de quoi il s'agit ? Il ne s'agit pas seulement de dire : « Oh, voilà un grand évangéliste arrive ! Vous devriez tous l'entendre ! Ah, il y a des guérisons, il y a ceci et cela qui se passe ». Quand Dieu fait quelque chose, nous Lui en sommes très reconnaissants, peu importe par qui Il le fait.

Et si je fais cette remarque ici aujourd'hui, que Dieu me pardonne, mais je ne fais que répéter ce que frère Branham a dit lui-même. Il a dit textuellement : « Ce n'est pas l'évangéliste, mais la foi du malade qui touche le Seigneur ! et Dieu lui répond ». Et c'est dans ce contexte qu'il le mentionne. Vous pouvez le lire vous-même dans la prédication. Lorsque des personnes se rendent dans un lieu de pèlerinage et croient que Dieu S'y révèle à elles, c'est là que Dieu Se révèle à elles ! Il dit littéralement que la guérison n'est liée qu'à la foi ! Il y a d'autres choses qui sont liées à l'obéissance. Et c'est pourquoi Paul écrit que nous voulons opérer l'obéissance de la foi parmi tous les peuples païens. Ce qui devrait être écrit dans Romains 16 verset 26. 

Ici, il s'agit de bien plus que de la venue d'un grand homme, et de l'accomplissement de grandes choses. Nous avons le droit maintenant d'écouter réellement la parole de Dieu comme pure vérité, non pas comme une interprétation, non pas comme ce que les hommes en ont fait, mais la parole de Dieu en tant que semence originelle doit être plantée dans nos cœurs.

Et puis, je vous demande cet après-midi : quel grand homme de Dieu a donc proclamé toutes ces vérités bibliques ? Qui a proclamé le sujet de la divinité, du péché originel, du baptême biblique et de tout ce qui s'y rapporte ? L'Élie que Dieu a envoyée avant la deuxième venue de Jésus-Christ. Et il savait qu'il se ferait ainsi plus d'ennemis que d'amis.

Je n'ai pas seulement vécu les années soixante avec lui, mais aussi la deuxième moitié des années cinquante, quand il était hautement célébré, invité partout, et autorisé à prêcher. Mais ensuite est venue la révélation sur les sept âges de l'Église ; puis, une chose en entraînant une autre, il a soudain eu la réputation d'être un faux enseignant et un faux prophète. On a commencé à mettre en garde contre lui. Mais il y a une chose que nous avons reconnue et dont nous témoignons : Nous savons qu'il était un homme envoyé par Dieu, et que la parole du Seigneur n'a pas été falsifiée dans Sa bouche, mais qu'elle était la vérité absolue et pure. Ceci demeure vrai pour l'éternité. C'est une chose de parler de la vérité, et c’en est une autre d'être imprégné de la vérité, pénétré de la vérité, et d'être soi-même dans la vérité. 1 Rois 17, verset 24 : 

« Oui, je sais maintenant que tu es un homme de Dieu, et que la parole du Seigneur dans ta bouche est vérité ».

J'ai fait tout à l'heure la comparaison suivante : Tous ceux qu'on appelle ministres lisent la même Bible chaque dimanche et à chaque occasion dans toutes les communautés religieuses et communautés religieuses libres dans l'ensemble du monde des dix chrétiens, et tous vont dans leur propre direction ! Tous ont leurs propres interprétations. Est-ce ainsi ou est-ce différent ? Si c'est différent, dites-moi que je suis passé à côté de la réalité. Non, c'est ainsi. Et c'est parce qu'il en est ainsi que Dieu a envoyé Son prophète avec Sa parole, afin que nous soyons arrachés à tout cela, et ramenés à la vérité de la parole divine. Voici ce que dit le prophète Jérémie à ce sujet. Jérémie chapitre 8 à partir du verset 8.

« Comment pouvez-vous dire : Nous sommes sages puisque nous sommes en possession de la loi divine ? Oui, bien sûr, mais c'est le mensonge des scribes qui en a fait un mensonge ».

On peut dire : « Nous sommes tout de même en possession de la parole de Dieu ». C'est ce qu'ont fait les scribes, c'est ce qu'ont fait les pharisiens, c'est ce qu'ont dit les sadducéens, et c'est ce que peuvent dire maintenant plus de neuf cent dénominations différentes : « Nous sommes pourtant dans la parole du Seigneur, ou nous avons pourtant la parole de Dieu » ; et voici ce qui est écrit ici : « Oui, mais le mensonge des scribes l'a transformé en mensonge ! ».

Vous savez que nous avons fait une fois ici la comparaison, que Saul de Tarse était assis aux jours du Seigneur, non pas aux pieds de Jésus, mais aux pieds de Gamaliel ; et la grande œuvre de Dieu était passée à côté de lui comme si rien ne s'était passé ! Il était tellement occupé à être instruit et enseigné dans les Écritures, qu'il n'avait même pas le temps de s'occuper de l'accomplissement réel des Écritures. Et qu'est-ce que c'était ? Exactement la même chose que ce qu'il en est aujourd'hui (verset 8) : « C'était le mensonge des scribes qui en faisait un mensonge ».

Nous pouvons être en possession de la parole de Dieu et de la loi divine, nous pouvons avoir l'Ancien et le Nouveau Testament, et si l'ennemi vient et nous mène par le bout du nez de la même manière qu'il l'a fait avec Ève, alors la parole n'est plus dans sa forme originale telle que Dieu l'a prononcée. Et, à ce moment-là, elle n'est plus pure, elle n'est plus la vérité absolue, mais elle a été déformée par les hommes.

Ainsi, lorsque la femme a dit : « Je reconnais maintenant que tu es un homme de Dieu, et que la parole du Seigneur dans ta bouche est pure vérité », nous comprenons ce qu'elle voulait exprimer, simplement : « Ce n'est pas toi, mais c'est Dieu qui a parlé à travers toi ». C'est ce qu'elle a voulu dire ! « Tu n'as pas interprété ou expliqué, mais tu as parlé, et Dieu l'a confirmé ! La parole du Seigneur dans ta bouche est vérité ».

C'est maintenant la question que nous devons tous nous poser, pas seulement les grandes communautés religieuses et les grandes communautés religieuses libres, les paroisses, les communautés, les assemblées, les évangélistes et les prédicateurs, mais moi et toi, nous devons tous nous poser cette question. En premier lieu, elle s'adresse, bien sûr, aux prédicateurs de la parole de Dieu, sans exception. Si quelqu'un d'autre dit une fois quelque chose qui n'est pas tout à fait vrai, cela n'a pas de grande conséquence. Mais si nous entendons un homme de Dieu comme frère Branham, alors la chose doit être juste.

Et je vous le dis : plus longtemps et plus je suis imprégné de cette parole révélée de Dieu, plus je ne peux la décrire à aucun homme ! Il y a eu des années où je pensais : « Oh ! frère Branham ! Tu t'es déjà répété ici aussi, et tu as déjà dit cela auparavant dans une autre prédication ! ». Aujourd'hui, toutes ces pensées n'existent plus. Aujourd'hui je suis reconnaissant que Dieu ait parlé en toute simplicité, car Dieu se révèle en toute simplicité. Il ne prend pas un homme qui peut tenir un discours bien aiguisé. Il prend un homme qu'Il a pu aiguiser pour pouvoir parler Lui-même à travers lui. C'est la grande différence. N'importe qui peut tenir un discours bien aiguisé ; mais Dieu ne peut parler qu'à travers celui qu'Il a pu aiguiser et ajuster.

« Oui, vous êtes en possession de la loi divine, mais la plume mensongère des scribes l’a rendue mensongère ». La vérité et le mensonge sont si proches l'un de l'autre, que cela donnerait l'impression extérieure que le mensonge trouve peut-être son origine quelque part dans la vérité. Non ! Il est écrit dans le Nouveau Testament qu'aucun mensonge n'a son origine dans la vérité, car Satan est un menteur depuis le commencement. Il ne peut pas créer, et il ne peut pas non plus apporter la parole de Dieu dans sa forme originelle. Dieu est créateur et Dieu a prononcé Sa parole ! Satan prend la parole de Dieu et la ramène aux hommes un peu différente, et alors, ils n'ont plus la parole de Dieu comme pure vérité, mais une interprétation mélangée : Assez de la parole de Dieu pour maintenir la foi en Dieu chez les hommes, et assez de leur propre interprétation pour y introduire le poison de la mort. Et c'est ce que nous avons observé jusqu'à cette époque.

Beaucoup d'hommes de Dieu –nous voulons les appeler ainsi, pourquoi pas ? – se sont efforcés, ont prêché, et ont montré à beaucoup de gens le chemin vers Christ. Et nous ne voulons en aucun cas minimiser ces services, mais il s'agit de quelque chose de plus profond, il s'agit de plus que cela. Il s'agit de tout examiner à la lumière de la parole de Dieu, et de tout comparer pour voir si tout s'accorde.

Lors du dernier voyage, ou pas... en janvier, oui... mais en février, un jeune frère dans un séminaire biblique –pas celui sur lequel j'écrivais, mais un séminaire biblique croyant– m'a posé la question : « Frère Frank, comment expliques-tu Genèse 1 : 26 à 28, à savoir la parole : faisons l'homme ; Si tu crois en l'unité de Dieu ? ». Et j'ai répondu : « Frère, dis-moi d'abord : combien il y a de créateurs ? Un ou plusieurs ? S'il y en a plusieurs, j'aimerais savoir combien ils sont ». Non, me dit-il, il n'y a qu'un seul créateur. Je lui dis : « C'est écrit dans la Bible, et je le crois ! ». Oui, mais il est écrit : « laissons-nous... » et j'ai simplement dit au frère... Nous étions toujours assis là avec quelques frères, il était simplement le questionneur. J'ai dit : « Frère, allons à la réunion ce soir, et prêchons ». Et ils m'ont tous regardé. Je n'avais pas répondu à la question, semblait-il, et pourtant, j'y avais répondu. Et j'ai demandé : qui prêchera ce soir, vous ou moi ? J'ai répondu, je prêcherai, et vous écouterez.

Et quiconque lit Job 38, peut constater avec précision à partir du verset 4, que Dieu, le Seigneur, a parlé aux anges, aux fils de Dieu qui étaient présents lorsqu'Il a fondé la terre. La contradiction est cependant dans le cœur des hommes parce qu'ils ont lu de la théologie et n'ont pas reçu la parole de Dieu dans leur cœur. Les interprétations des scribes ont fait de la parole un mensonge, ont renversé les vérités de Dieu. Mais rendons grâce au Seigneur qui nous a regardés avec miséricorde, et nous a ramenés à Sa parole en ces derniers jours. 

Je voudrais lire un passage de l'évangile de Jean qui nous est très familier, et pourtant, dans ce contexte, il doit s'adresser à nous tous afin que nous réalisions combien il est important que Dieu nous ramène à Sa parole. Et avant de lire, permettez-moi de dire combien il est important que personne n'interprète quoi que ce soit dans les paroles révélées ou ne les assemble à sa manière, mais que chacun laisse chaque parole telle qu'elle est, et la croit de tout son cœur ; el n'y aura alors aucune confusion. Il s'agit donc de la vérité qui est la parole de Dieu. Je lis à ce sujet dans Jean chapitre 8. L'évangile de Jean, chapitre 8, à partir du verset 45 :

« Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. Qui d'entre vous peut m'accuser de péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu. Vous n'écoutez pas parce que vous n'êtes pas de Dieu ».

Donc, j'en arrive à la conclusion devant la face de Dieu, qu'en tant qu'église de la parole, non pas une église de l'interprétation, mais une église-parole, nous devons revenir à la situation où toute parole de Dieu peut être confirmée par nous qui croyons la parole de Dieu de tout notre cœur, et où les hommes peuvent voir et entendre non seulement nos paroles, mais les actes divins.

C'est, en effet, Pilate qui, à la fin de son interrogatoire, demanda à nouveau : « Qu'est-ce que la vérité ? » (Jean 18 verset 34). Auparavant, le Seigneur Jésus avait dit dans Jean 18 verset 37 :

« Pilate lui dit : Tu es donc Roi ? Jésus répondit : Tu le dis, Je suis Roi. Je suis né et Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. Pilate lui répondit alors : Qu'est-ce que la vérité ? ».

Et si les hommes de ce temps sont vraiment désespérés et finissent par poser la question : « qu'est-ce que la vérité d'ailleurs ? Où est la vérité ? Qui possède la vérité ? ». Tous prétendent la posséder, mais la prétention, comme nous l'avons déjà mentionné, ne justifie encore personne, à moins qu'elle ne soit justifiée par Dieu Lui-même. Non pas là où il s'agit de la vérité, mais là où elle a pu effectivement entrer et pénétrer dans le cœur et la vie d'un homme. Seulement là où les hommes sont sortis de la vérité.

Et maintenant vient la question : « Qu'est-ce que la vérité ? ». Et le Seigneur a répondu à cette question : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ». Il n'a pas seulement témoigné de la vérité : Il était la vérité en personne. Les prophètes et les hommes de Dieu ne proclamaient pas seulement la vérité divine de la parole. Ils faisaient partie de cette parole, et étaient totalement imprégnés et pénétrés de la vérité divine et de l'Esprit de Dieu ; et c'est pourquoi ils pouvaient dire : « Ainsi parle le Seigneur ». Et après que le Seigneur eut parlé, toutes les questions reçurent une réponse.

Je crois qu'aucun de ceux qui lisent depuis quelque temps les prédications de Frère Branham, n'est resté ignorant de l'endroit où se trouve la vérité et de qui l'a prêchée.

Je ne veux pas faire de comparaison, mais n'étais-je pas assis à la même table que tous les autres grands évangélistes ? Ne les ai-je pas tous entendus ? N’ai-je pas traduit moi-même certains d'entre eux ? L'un des plus grands d'entre eux ne m'a-t-il pas fait la grande proposition de devenir directeur européen, de conduire une Opel Kapitän, et d'avoir un salaire annuel ou mensuel dont la plupart n'ont même pas rêvé ? Après tout, je ne parle pas comme un homme qui a entendu quelque chose sonner quelque part et qui ne sait même pas où se trouve la tour, mais je renonce à toutes les tours et à leurs cloches, car ce sont des tours de Babel, et les gens sont maintenus dans la confusion de la manière la plus pieuse ! Les âmes précieuses ne méritent pas cela ! Elles ont été rachetées par le sang de l'agneau de Dieu, et Dieu a le droit de les appeler et de les conduire afin de Se révéler à elles.

Je suis certain qu'à l'époque, j'étais le plus pauvre de tous. J'avais dépensé tout mon argent en voyage missionnaire. Je travaillais dans une mine à plus d'un kilomètre de profondeur, et je gagnais péniblement ma vie. J'ai prêché et travaillé pendant quinze ans peu importe où et comment. J'ai vu autant d'or que vous ne verrez jamais de votre vie ! J'ai travaillé dans une mine d'or, et j'ai gagné mon argent très difficilement, mais ensuite tout était fini ! J'avais une vieille Volkswagen, je n'avais pas besoin de regarder par la fenêtre pour voir la route, il me suffisait d'enlever le tapis, car la voiture était rouillée, et je pouvais déjà voir la route. Et quand une telle offre arrive à un tel moment... et je n'ai pas honte de le dire aujourd'hui : nous avions alors des lits en fer de l’aide social et nous dormions dessus. Nos tables de nuit étaient des caisses d'oranges que j'avais récupérées là-bas un vendredi après le marché hebdomadaire, et nous les avions décorées avec de beaux papiers pour que cela ait l'air à peu près raisonnable. Et c'est à une telle époque que l'homme vient voir un pauvre à Krefeld, et lui demande de devenir son grand manager. Mais j'étais trop petit pour ça.

Et vous savez, j'ai écouté pendant un bon moment. Ce n'est pas une chose facile pour moi cet après-midi. Je ne mentionne cela que pour vous dire que l'ennemi peut venir dans une heure de test, d’épreuve et que nous serons alors testés. Comme je ne voulais pas mordre à l’hameçon, il m'a dit : « Écoute, j'ai entendu dire que Cologne était une belle ville et qu'elle avait une belle cathédrale. Tu ne crois pas qu'on devrait aller faire un tour à Cologne ensemble cet après-midi ? ». J'ai répondu : « Comme tu veux ». Et puis nous sommes partis, et nous sommes arrivés. C'était presque l'heure.

Et vous savez ce que j'ai fait à ce moment-là ? J'ai dit : « Cher frère, as-tu entendu parler de frère Branham ? ». « Oh, m’a-t-il répondu, c'est mon ami de poitrine », comme on dit en anglais (c'est-à-dire mon ami le plus proche). « C'est l'ors de son service divin dans l'état de Washington, dans la ville telle et telle que Dieu a parlé à mon cœur. C'est là que j'ai commencé ». J'ai dit : « Oh, cela me fait très plaisir. Et je voudrais aussi vous informer que je traduis déjà les prédications de frère Branham et que j'ai l'intention de les éditer ».

Oh là là ! Vous auriez dû entendre le même homme, celui-ci se leva d'un bond, son visage et son ton étaient complètement différents : « Ses sermons ont déjà causé tant de confusion dans le monde entier ! ».  Il s’est donc jeté sur moi. Je lui ai dit : « Attends une minute. Tu ne m'as pas encore engagé ! Je n'ai pas encore reçu de salaire. Jusqu'à maintenant, j’ai autant de choses à te dire que toi à me dire. Et je t’informe maintenant qu'il ne peut rien se passer entre nous deux ». 

On trouve suffisamment de gens, et ils disent aussi longtemps qu'ils pensent pouvoir vous gagner : « Frère Branham ! personne ne lui arrive à la cheville ! Si humble, si béni de Dieu, si utilisé ! Oh ! Ce que Dieu a fait par lui, Il ne l'a fait par aucun d'autre ». C'est ce que beaucoup confessent. Et quand on en vient à l'essentiel, c'est à dire à la parole, à la vérité de Dieu, les gens changent soudain, et on ne les reconnaît plus, on ne les reconnaît plus.

Qu'est-ce que c'est ? À l'époque, la femme dit au prophète Élie : « Je reconnais que tu es un homme de Dieu, et que la parole du Seigneur dans ta bouche est vérité ». Et c'est ce que nous avons reconnu : que Dieu a envoyé un homme avec Sa parole révélée, et que cette parole est la vérité absolue et pure, et celui qui ne la reconnaît pas n'a guère de chance d'être délivré de l'erreur, car notre Seigneur dit : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libre, vous affranchira ». Nous ne pouvons absolument pas nous libérer nous-mêmes. La vérité, la parole de Dieu juge, produit en nous, accomplit en nous ce pourquoi elle a été envoyée. Et alors, dans l'ensemble, ce n'est plus l'œuvre d'un homme mais l'œuvre de notre Dieu.

Vous savez que nous vivons certainement dans les tout derniers temps, et que la venue du Seigneur est à notre porte. Qui peut encore demander qu'est-ce que la vérité ? Seulement celui qui n'a pas encore reçu Jésus-Christ comme la vérité divine et Sa parole comme la vérité divine. Tout le monde parle du Christ. 

Et vous pouvez maintenant me prendre au mot : Quand je parlais avec le médium, elle m'a dit en face quand je lui ai dit que les choses venaient du diable, elle m'a dit : « Il n'y a pas de diable ! Il n'y a que le Christ qui Se révèle à nous ». Un médium ! Et vous pouvez imaginer que je savais qu’elle était médium. C'était à Krefeld dans la « rue de Greif ». Et j'ai tout de suite su qu'elle était de mèche avec Satan. Et quand je lui ai dit : « C'est du diable », elle m'a répondu : « Le diable n'existe pas. C'est une invention pour faire peur aux gens ! Il n'y a que le Christ ». Étrangement, ces personnes ne prononcent alors jamais le nom de Jésus. Elles ne parlent jamais que de Christ, et c'est le Christ qui Se serait révélé à eux là-bas etc.

Le Christ est Dieu révélé sous une forme humaine. Il est la Parole qui S'est faite chair, la vérité absolue. Et tous ceux qui sont en Christ ont été imprégnés et pénétrés dans cette vérité divine.

Hier encore, on m'a posé la question suivante : « Qu'en est-il de toutes les choses qui sont faites au nom du Seigneur, ou au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ? ». Nous avons appris par la grâce de Dieu de quoi il s'agit, et que beaucoup de choses sont faites sous un couvert chrétien qui ne sont pas de Dieu. Nous voulons que le Seigneur reçoive ce qui Lui revient de plein droit, qu'Il puisse vraiment Se révéler à nous. Et alors, nous devons distinguer où est la vérité et ce qui est la vérité. Il n'est pas seulement dit ici que le Seigneur Jésus aurait dit : « Celui qui est de Dieu entend les paroles de Dieu » (Jean 8 : 47), mais Jean dit la même chose dans 1 Jean 4 verset 6 de la même manière : « Mais nous sommes de Dieu. Celui qui connaît Dieu nous écoute, celui qui n'est pas de Dieu ne nous écoute pas. C'est à cela que nous connaissons l'Esprit de vérité et l'esprit de tromperie ». J’ai lu le verset 6 de 1 Jean 4 verset.

Il n'est pas seulement question ici de la vérité, mais aussi de l'Esprit de vérité. L'Esprit de vérité est dans la vérité, et nous conduit dans toute la vérité. L'esprit de tromperie vient de l'ennemi, et déforme la parole de Dieu. Si Ève avait eu la moindre idée de ce qui se passerait si elle prêtait l'oreille au serpent, elle ne se serait pas arrêtée du tout. Elle n'aurait pas accepté de dire ne serait-ce qu'un mot si elle avait compris ne serait-ce qu'un peu ce que cette histoire allait entraîner. Mais il lui a dit : « Oui, écoute, vous deviendrez intelligent, vos yeux s'ouvriront ». À quoi cela me sert-il de devenir intelligent, et à quoi cela me servira-t-il si mes yeux s'ouvrent, si je suis séparé de Dieu et si je dois mourir ? Remarquez-vous avec quelle chose l'ennemi opère ? « Oh, vous saurez faire la différence entre bien et le mal. Vous serez intelligent, vos yeux s'ouvriront ». Vos yeux se sont ouverts, mais ne me demandez pas de quelle manière.

Si Adam avait su, ne serait-ce qu'un peu, ce qui en résulterait ! S'il avait si bien écouté ce qui était dit. S'il l'avait su, son oreille aurait été sourde à la voix qui parlait, et il se serait souvenu de la parole originelle de Dieu et aurait dit : « Dieu a parlé, et cela suffit ». Ce que tous les autres ont à dire, ils peuvent le dire à qui ils veulent, mais pas à moi ! Et nous voyons aujourd'hui la catastrophe qui s'est abattue sur l'humanité. Toute la mort, toutes les maladies, tout cela depuis le commencement. 

Nos yeux ne se sont pas seulement ouverts sur le fait que nous étions perdus et séparés de Dieu, nos yeux se sont également ouverts sur le fait que Jésus-Christ, considéré comme le deuxième Adam, est mort sur la croix à Golgotha, et que nous avons trouvé la réconciliation et la grâce. Pour nous, il s'agit de constater et de croire dans notre cœur ce que Dieu a fait pour nous dans Sa parole pour ce temps.

Et si nous avons lu le prophète Jérémie, (il dit) qu'ils étaient en possession de la loi divine, Paul l'explique parfaitement dans Romains chapitre 9 verset 4 : « La filiation, les alliances, la législation, tout cela vous appartient ». Et que dit-il ? « Si je pouvais vous faire entrer en Christ ! Je souhaiterais presque être chassé par une malédiction pour pouvoir vous y faire entrer ». Ils avaient la loi, mais ils ne reconnaissaient pas le Législateur qui Se tenait devant eux. Ils savent que c'était l'ange de l'alliance. Et il est écrit quelque part dans Jacques, je le vois déjà dans Jacques chapitre 4 verset 12 : « Un seul est législateur et Juge ». Le même qui a marché sur la terre dans un corps de chair, était le même qui a parlé dans un corps spirituel là-bas sur le mont Sinaï comme l'Ange de l'alliance. 

Et si vous voulez en savoir plus, vous pouvez lire Acte 7 verset 36 jusqu'au verset 38 et bien d'autres passages qui en témoignent. Nous y voyons l'œuvre de la rédemption. Ici, Dieu a réconcilié l'humanité avec Lui-même. L'humanité avait péché dans ce corps terrestre, et, c'est dans ce corps terrestre que le Seigneur est entré et a payé le prix sur la croix à Golgotha. 

Et vous devez le relire dans cette prédication : « Le signe ». Là, frère Branham le développe, et dit : « dans l'Ancien Testament, la vie de ces animaux sacrifiés ne pouvaient pas revenir sur la vie humaine. Le sang était versé pour indiquer que le sang de l'Agneau de Dieu serait versé ». Ici, il poursuit en disant : « qu'avec la vie de Dieu en Christ, c'était très différent. Il a versé Son sang, et Sa vie est venue en nous, car la vie est dans le sang ». C'est ce qui est écrit.

Cela aussi, je pourrais certainement vous le lire bientôt avec peu d'effort, mais vous savez tous que c'est écrit, et peut-être même où c'est écrit dans Moïse (Lévitique), que la vie est dans le sang. Je l'ai trouvé. Lévitique chapitre 17, c'est écrit sur verset 11 :

« Car la vie du corps est dans le sang, et je vous l'ai donné pour l'autel afin que vous receviez ainsi l'expiation de vos péchés, car c'est le sang qui est l'expiation par la vie qui est en lui ».

La vie était contenue dans le sang. Le sang a été versé afin que nous soyons réconciliés et que la vie de Dieu Lui-même (la vie divine) qui était en Christ soit en nous. Et ça, c'est Christ en nous l'espérance de la gloire.

Frères et sœurs et amis, j'aimerais seulement pouvoir vous apporter ce qui a été exposé en balbutiant ici cet après-midi tel qu'il m'a été montré, et que le contexte a été exposé lorsque j'ai été introduit dans ce sujet par l'Esprit de Dieu.

Croyons de tout notre cœur que Dieu a envoyé le prophète Élie avant le grand et terrible jour du Seigneur. Croyons qu'il était un homme envoyé par Dieu dans la bouche duquel la parole du Seigneur était vérité. Quand il s'agit de l'éternité, nous devons être absolument sûrs. Nous avons besoin de l'absolu. Et comme frère Branham l'a très bien formulé, il dit : « Mon absolu est la parole de Dieu, et c'est cette parole de Dieu que je vous apporte ». Et ainsi, nous sommes satisfaits et reconnaissants envers Dieu d'avoir été honorés, d'avoir pu entendre cette parole prophétique, inaltérée, pure, sainte, révélée, et de l'avoir reçue par grâce. Il faut maintenant qu'elle prenne forme en nous, qu'elle se fasse chair, et qu'elle puisse accomplir à travers nous ce qu'Il a promis dans Ses paroles.

Souvenons-nous qu'au commencement était la parole. L'interprétation n'est venue que plus tard. Entre temps, il y a eu de nombreuses interprétations, et à la fin, la parole est la même qu'au début, car notre Seigneur est le Premier et le Dernier, Il est l'Alpha et l'Oméga. Et comme l'Église était au commencement, elle sera aussi à la fin. J’ose croire que Dieu est capable de faire encore plus grand, car nous devons être enlevés et rencontrer le Seigneur.

Ne nous inquiétons pas. Dieu va maintenant nous conduire pas à pas, nous guider pas à pas à travers les prédications qui ont été prononcées. Ne les lisez pas qu'une seule fois. Emportez également deux ou trois crayons de couleur. Peut-être vous direz : « Nous n'allons plus à l'école où l'on fait encore un peu de peinture en première ou en deuxième classe ». Nous sommes à l'école de Dieu ! Et le mot disciple signifie « élève ». C'est le même mot. Nous sommes des élèves dans la grande école de notre Dieu. Nous avons reçu beaucoup de leçons prophétiques, beaucoup d'enseignements ; et si nous en soulignons maintenant les points forts, c'est pour les réaffirmer et dire ainsi : « Seigneur, j'ai maintenant compris ce que Tu m'as dit et ce que Tu nous as dit » ; et vous verrez que la bénédiction de notre Dieu doit descendre d'une manière puissante.

Tous ceux qui ont cru que Jean était un homme envoyé par Dieu sont venus, ont entendu, et ont été baptisés après avoir cru. Il en est de même maintenant. Nous sommes sortis de la phase intermédiaire où chacun pouvait faire ce qu'il voulait, et nous sommes entrés dans une phase dont nous savons pertinemment que Dieu suit maintenant le dernier trajet avec Son Église.

Puisons-nous tous dire du fond du cœur, sans aucune réserve ni restriction : « Oui, je reconnais. Je reconnais en vérité que tu es un homme de Dieu, et que la parole du Seigneur dans ta bouche est la vérité ». Pour ma part, j'ai pu reconnaître avec reconnaissance que l'homme envoyé par Dieu a apporté la parole du Seigneur. Je veux porter cette parole de cette manière, sans l'interpréter le moins du monde. Je ne crois pas que l'Épouse appelée à sortir soit une fois de plus destinée à écouter l'interprétation de l'ennemi. Je crois, comme le Seigneur l'a dit : « Celui qui est de la vérité écoute Ma parole ». Et, à ceux qui ne voulaient pas écouter, Il a dit : « Vous ne m'écoutez pas, car vous n'êtes pas de la vérité ».

Chers frères et sœurs, nous croyons que nous sommes de la vérité. Veillons à ce que l'ennemi ne nous envahisse pas avec d'autres choses, mais que nous puissions recevoir la parole de Dieu dans un bon cœuret l'y garder. L'ennemi parle encore à travers plusieurs, mais j'ose dire que la parole du Seigneur est venue aux prophètes (au pluriel), et au prophète (au singulier). Ce n'est pas lui, mais Dieu qui a parlé à travers lui, et il n'a cessé de le souligner, et nous pouvons le croire de tout notre cœur. Ne laissez plus aucun « écrivain » ou « spécialiste du message », interpréter la vérité de quelque manière que ce soit. Renoncez à toute interprétation. On dit déjà : « Toi tu ne sais pas encore. Il y a des choses qui n'ont pas encore été traduites. Et quand je te dirai, quand tu entendras tout cela, oh tu ouvriras de grands yeux ». Oui, beaucoup ont déjà fait les yeux doux, d'autres les feront encore.

Je sais ce que je dis aujourd'hui, et je sais que je le dis au nom du Seigneur. Même si je n'ai pas pu l'apporter maintenant comme je l'ai reçu du Seigneur, je vous demande de garder tout cela dans votre cœur et d'y faire attention. Cela se passe en effet de la même manière. Oh nous voulons dire que des frères très humbles viennent. Oh ils pourraient mettre leur veste à l'envers, ils pourraient l'enlever en beauté, ils pourraient la porter à l'envers pour paraître humbles à l'extérieur et donner l'impression qu'ils puisent de cette manière à pleine main.

Je crois que Dieu a puisé à pleine main, et que la révélation divine complète, absolue et définitive a été donnée dans les prédications de frère Branham. Et je vous le dis tout aussi bien : Celui qui ne s'en contente pas, subira le même sort que dans le jardin d'Éden. Et vous pouvez dire : « Oh, cela ne peut pas m'arriver, je suis pourtant... ». Oui, qui es-tu au juste ? Je ne savais même pas qui tu étais ! Il peut nous arriver quelque chose si vite que nous ne le remarquons même pas ; nous ne pouvons même pas évaluer la catastrophe, car nos yeux ne peuvent voir que de manière limitée et aussi dans le domaine spirituel. 

Que Dieu aie pitié de moi, qu'Il aie pitié de toi, qu'Il nous fasse grâce à tous. Je vous le dis : il n'y a pas de huitième messager, et il n'y a plus personne qui puisse prétendre à exercer un ministère prophétique. La cause de Dieu nous a été donnée, et elle est arrivée à son terme dans la révélation complète de Jésus-Christ et de Sa parole. Et si nous avons reçu dans notre cœur tout ce que Dieu a dit par la bouche appelée à parler, nous n'avons plus à nous soucier de l'enlèvement ni de la foi de l'enlèvement.

Ne pensez pas que j'ai dormi pendant toutes ces années. J'ai aussi lu et me suis plongé et approfondi dans la lecture. Mais maintenant, le temps est venu où l'heure de Dieu sonne, et où nous sommes tous amenés à y entrer pas à pas. Il s'agit maintenant de ne pas rater le train de l'action de Dieu ; d'entrer en Lui, d'aller à Lui au plus profond de notre cœur. Dieu s'occupera du reste. 

Qu'Il nous bénisse tous de la richesse de Sa grâce. Amen !