Ewald Frank
Krefeld, samedi 06 août 1988 à 19h30
Retransmise le samedi 11. 6. 2022 à 19h30
Thème : Saints et agréables (Partie 1)
Je voudrais moi aussi souhaiter à tous une cordiale bienvenue dans le précieux nom du Seigneur. Et je souhaite de tout cœur que tous se sentent bien, que tous se sentent chez eux, que tous soient bénis par la richesse de la grâce de notre Dieu. Nous sommes reconnaissants à Dieu qu'il y ait encore du temps. Imaginez que le Seigneur soit déjà venu et voit la dispersion parmi le peuple de Dieu, chacun part dans sa direction différente. Qui, le Seigneur aurait-il pu prendre à la maison s'il était venu ? Qui ? Qui donc ? Non. Nous croyons que lorsqu'il viendra, il y aura une Epouse qui marche au même pas avec l'Epoux, en accord avec la Parole, en harmonie divine, un seul cœur et une seule âme. Ce n'est pas possible autrement. Ce n’est pas possible autrement. Combien croient que le Seigneur y parviendra avec nous ? Amen. Si, Il réussira à le faire parce qu'Il l’a promis.
Il y a beaucoup de bonnes choses à dire. Vous savez que les hommes sont généralement ayant un peu de foi, une petite foi de sorte que nous sommes aussi de temps en temps un peu pessimistes. Souvent, oui, nous aussi nous mettons en avant ce qui n'est pas très constructif, n'est-ce pas ? Mais, tenons-nous à la foi, marchons dans la foi, allons de l'avant et tenons-nous-en vraiment à la foi. Celui qui croit est déjà sauvé et justifié.
Lorsque nous entrerons tout à l'heure dans notre sujet, nous constaterons certainement que Dieu a tout placé sur la base de la foi et les gens ne se perdent que par ce qu'ils ne croient pas Dieu, non pas parce qu'ils ont péché, mais parce qu'ils ne croient pas. C'est pourquoi il est écrit “celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. Mais celui qui ne croit pas sera condamné”. Celui qui ne croit pas fait Dieu menteur et celui qui fait Dieu menteur, comment veut-il apparaître, subsister devant lui ? Ce n'est pas possible ! La plus grande offense et la plus grande douleur que nous puissions infliger au Seigneur, c'est de ne pas le croire. C'est la plus grande souffrance qu'on pourrait infliger au Seigneur. C'est pourquoi il a dit à plusieurs reprises : ‘Oh ! si tu pouvais croire, tu verrais la gloire de Dieu’. Et il a réprimandé leur incrédulité pour la dureté de leur cœur parce qu'ils n'ont pas cru, ils n'ont pas pu joindre la foi à ceux qui l'ont vu après sa résurrection. Imaginez-vous que des gens viennent dire “Nous avons vu le Seigneur et il est ressuscité” et qu'il n'y ait personne qui croit ! Que le Seigneur nous fasse don de la foi. La foi est un don de Dieu. C'est pourquoi il est écrit que la foi n'est pas l'affaire de tout le monde. Mais la foi devrait être l'affaire des croyants, est-ce vrai ? Si elle n'est pas l'affaire de tous, nous disons amen à cela, mais la foi devrait être l'affaire des croyants. Amen ! C'est-à-dire la foi qui est comme le disent les Écritures, pas comme le disent les hommes, mais comme le disent les Écritures.
Je remarque qu'il y a plus de circulation d'air chez vous qu'ici devant et Frère Schmitt l'a remarqué avant moi et il est venu et a dit “Enlève donc ta veste”. C'est ce que je vais faire maintenant parce qu'il a dit oui, c'est comme ça qu'on peut faire porter le chapeau aux autres. Non, non, je ne le pense pas. C'était juste une très bonne suggestion.
Bien-aimés, quand je pense à ce que Dieu a fait, quand je pense à sa Parole telle qu'il l'a révélée, à la manière dont il a ouvert nos yeux et nos cœurs, et les a oints, comment est-ce qu'il a donné la compréhension de l'écriture par grâce, quand nous pensons à tout cela, nous avons beaucoup de raisons et de motifs de remercier notre Dieu du fond du cœur.
Ce qui nous est précieux et cher, d'autres le foulent sous leurs pieds. Le croyant, le véritable croyant et le soi-disant croyant et l'incrédule s'excluent mutuellement. Nous secouons la tête à cause des non-croyants ou de ceux qui ont une autre foi parce qu'ils ne peuvent pas croire comme le dit l'Ecriture, et ils secouent la tête à notre sujet aussi et pensent en eux-mêmes, “Oui, ce sont les plus grands fanatiques qu'il puisse y avoir sur terre”. C'est ainsi que l'un secoue la tête sur l'autre.
Je viens de voir nos Frères et Sœurs de Russie. Que Dieu vous bénisse parmi nous. Soyez les bienvenus. Amen ! Comme c'est merveilleux de pouvoir croire et comme je viens de le dire l'un secoue la tête sur l'autre. Le Seigneur était étonné de l'incrédulité qu'il a rencontrée à l'époque. Et quand les amis lui ont encore dit: “Nous avons Moïse et nous avons Abraham”. C'en était trop. Puis il a dit : “Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi. Et avant qu'Abraham ne soit, Je suis.” Et ils ne pouvaient tout simplement pas le croire, ni le comprendre, ni le saisir, ni qui il était, ni le but ou l'objectif pour lequel il était venu. Et nous pouvons aujourd'hui regarder en arrière et tout simplement remercier Dieu pour la vue d'ensemble qu'il nous a donnée par grâce.
Et comme frère Branham l'a si merveilleusement dit : "Toute la Bible témoigne de Jésus-Christ, notre Seigneur ". Tous les prophètes, dans tout l'Ancien Testament l'ont pris comme centre et ont prophétisé sur la grâce qui viendrait sur nous tous. Tous les apôtres l'ont à leur tour pris pour centre. Et nous aussi nous pouvons le prendre pour centre et le faire être notre centre, car il est écrit encore aujourd'hui que c’est lui qui est le chef, la tête et qui devrait avoir la primauté dans toutes les relations et avoir la première place dans toutes nos relations. Donnons-lui la première place et recevons-le au milieu de nous.
Je vais lire aujourd'hui quelques passages bibliques avant de le faire. Je voudrais juste lire quelques passages de la prédication du frère Branham avec le titre “Christ est le mystère de Dieu révélé”. Il s'agissait ici du but de la révélation de Dieu en Christ et il est dit ici, citation [Note du Traducteur : Il n'a pas dit la page] : “La première chose était que Dieu voulait se révéler aux hommes. Il ne pouvait pas le faire en tant que Grand Jéhovah-Dieu qui remplissait tout l'espace, le temps et l'éternité. Il ne le pouvait pas. Il était trop grand pour être jamais révélé aux hommes, car cela aurait été trop mystérieux. Comment cet Être immense pouvait-il le faire, lui qui n'a jamais eu de commencement que si l'on allait au-delà d'un rayon de 100 milliards ou trillions d'années - lumière, et plus loin dans l'infini, dans l'éternité, Il était là.
C'est un Être immense qui était tout et qui était toujours et qui sera toujours et qui est encore toujours tout. Celui qui veut décrire Dieu aura du mal à le faire, car Dieu est omnipotent, Tout- puissant. Dieu est la plénitude originelle de toute lumière, de toute sagesse. Il est la plénitude originelle de l'Esprit et de la Puissance. Il ne pouvait pas se révéler à l'humanité de cette manière et il devait venir dans la chair à partir de cette plénitude originelle, sortir de cette plénitude et même sortir du corps spirituel”.
Et écoutez ce qui est écrit plus loin, citation : “Mais que voulait-il faire ? Il voulait se révéler comme le Père aimant car il était Père et la seule manière dont il pouvait l'exprimer était en devenant le Fils de l'homme. C'est pourquoi, Jésus se désignait souvent comme le Fils de l'homme. Voyez ? Combien d'entre eux ne savaient pas de quoi il parlait ? Mais l'avez-vous compris, Il voulait s'exprimer lui-même. C'était l'une de ces trois grandes intentions : S'assimiler à des êtres humains, se révéler en Christ. Deuxièmement, pour avoir la prééminence dans son corps de croyants qui est son épouse afin qu'il puisse habiter dans les hommes. Il y en a encore quelques-uns ici. Et troisièmement, pour rétablir le royaume qui était tombé à cause du péché.
Citation : “A cause du premier Adam dans sa position légitime lorsqu'il marchait dans la fraîcheur du soir avec son peuple, qu'il parlait avec lui, qu'il était en communion avec lui. Pour rétablir le royaume qui était tombé à cause du péché, à cause du premier Adam dans sa position légitime”.
Maintenant très brièvement ces trois lignes. “Il est Dieu exprimé sous trois formes de révélation. Père en tant que Rédempteur, Fils en tant que guérisseur, etc. Ce sont ses formes de révélations. Ne le reconnaissez-vous pas ?”
Nous avons reçu suffisamment d'enseignements sur la divinité et il n'y a vraiment aucun être humain qui puisse trouver les mots justes, ou assimiler mentalement la description correcte pour pouvoir décrire Dieu de manière juste. Nous n'avons pas besoin d'expliquer Dieu ni de le décrire, mais nous devons croire qu'il n'y a qu'un seul vrai Dieu en dehors duquel il ne peut y en avoir d'autres et que ce seul vrai Dieu s'est manifesté dès le commencement, même pas seulement quand la parole était devenue chair. Mais dès le commencement, il est sorti de cette plénitude originelle pour prendre une forme visible au commencement dans le jardin d'Éden, en tant que celui qui parle, en tant que le Logos, en tant que partie agissante et marchante, visible du Dieu invisible. Et tous les hommes qui ont déjà vu ou entendu parler de Yahvé ont pu dire à juste titre : “J'ai vu ou entendu Dieu”. Et il pouvait dire la même chose plus tard, “Celui qui a vu le Fils a vu le Père”, car le Fils était la révélation visible du Père. Vous, croyez-vous tout cela ? Croyez-vous tout cela à 100 % ? Car c'est ainsi que c'est écrit et ça ne peut pas être autrement aujourd'hui.
Je voudrais parler du thème “Être saint et agréable au Seigneur”. Et il me tient simplement à cœur sans élever la voix, sans faire ici une démonstration de force, de nous présenter à nouveau l'événement puissant qui s'est produit à Golgotha du point de vue de L'ancien et du Nouveau Testament. Beaucoup croient à la rédemption par le sang et commencent ensuite à travailler toute leur vie sans jamais parvenir à entrer dans le repos de Dieu, à devenir simplement silencieux devant Dieu et à en prendre conscience d'avoir été rendu agréable à Dieu par Golgotha, d'avoir été sanctifié par Dieu, d'être devenu une propriété spéciale de Dieu par Golgotha. Nous ne croyons pas à une rédemption à moitié, dont la moitié viendrait de Dieu, et maintenant l'autre moitié serait à faire par nous. Non, nous croyons en une rédemption complète que notre Sauveur a accomplie sur la croix à Golgotha.
Avant d'entrer dans cette observation de la parole, permettez-moi de lire les deux paroles que notre frère D’Alsace et moi avons lues ensemble aujourd'hui dans le prophète Esaïe au chapitre 60 et aussi au chapitre 61 aussi très brièvement commun un pont. Esaïe 60.1 “Lève-toi, deviens lumière car ta lumière est venue et la gloire de l'Éternel t'a éclairé”. Ni plutôt ni plus tard, mais au moment où la lumière de Dieu se lève sur nous, c'est à ce moment-là que nous avons à nous lever et à nous mettre en route pour devenir Lumière. “Lève-toi, deviens lumière, car ta lumière est venue et la gloire de l'Eternel a resplendi sur toi”. Au moment où Dieu fait cela, nous sommes invités à nous lever, à devenir lumière parce que notre lumière est venue. Et là, nous pensons déjà à la magnifique parole prophétique, “Et il y aura de la lumière au temps du soir” et la parole aussi de notre Seigneur, “Celui qui me suit ne restera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie”. Et puis aussi à la Parole dans l'Évangile de Jean chapitre 1 : “Jean se leva pour rendre témoignage à la lumière qui éclaire tout homme”. Il existe une lumière divine et cette lumière divine ne doit pas être remise sous le boisseau après avoir été révélée, mais elle doit être placée sur le chandelier pour éclairer tous ceux qui entrent. C'est pourquoi l'ensemble a été appelé chandelier parce que les lampes étaient dessus et donnaient de la lumière.
Maintenant, Esaïe 61.1 “L'Esprit de l'Eternel Dieu est sur moi parce que l'Eternel m'a oint pour porter un joyeux message aux affligés, parce qu'il m'a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance et aux enchaînés la libération ...”. Je sais ce que nous pensons certainement tous que cette parole a été prononcée de manière prophétique sur notre Seigneur et nous n'avons rien à observer à cela. Au contraire, nous pouvons le confirmer. En Luc 4, notre Seigneur a lu cette parole, nous le savons tous. Mais j'ai quand même une question : Que signifie l'Évangile de Jésus-Christ ? N'est-ce pas le même message qui est annoncé depuis la Pentecôte ? Que ceux qui sont liés doivent être libérés, que les cœurs brisés sont pansés, que les prisonniers sont libres. Est-ce que c'est resté le même message oui ou non ? Oui, bien sûr, et c'est ce que nous devons reconnaître. Le but de Dieu dans la révélation du Christ était tout simplement de se racheter par son corps une Église dans laquelle il pourrait continuer à habiter, à agir et à se manifester.
Passons maintenant au psaume 149 et garder en mémoire, s'il vous plaît, ces paroles comme thème “Saints et agréables à l'Éternel, au Seigneur”. Psaume 149.4: “Car l'Eternel prend plaisir à son peuple. Il orne de victoire ceux qui sont courbés”. Il s'agit ici du peuple de Dieu. “car l'Eternel prend plaisir à son peuple”.
Maintenant, la question vient dans ton cœur et dans mon cœur : “Est ce qu'il prend plaisir à moi ? Si oui, en quoi ? Par quoi et si c'est encore une fois le cas, quelle en est la justification biblique ? Qu'est ce qui fait en sorte qu'il prenne plaisir à nous ? Et c'est ce que je voudrais vous montrer aujourd'hui afin que notre foi soit vraiment fondée et justifiée dans les Saintes Écritures.
Dans le Psaume 19, que je lise le verset 15. Psaume 19.15 : “Que les paroles de ma bouche et les pensées de mon cœur te soient agréables, O Éternel, mon Rocher et mon Rédempteur.”
Alors, nous voyons qu’ici cette complaisance, ce bon plaisir est déjà lié au Seigneur, et au Rédempteur : “Que les paroles de ma bouche et les pensées de mon cœur Te soient agréables à toi, o Eternel”. Nous voyons que le bon plaisir est lié à lui, au Seigneur et au Sauveur. A quoi pensez-vous ici ? Nous le savons tous grâce à l'Évangile de Marc où, il est écrit comment nous devons aimer Dieu. Marc 12.29. Et ensuite on continue avec le verset 30. Marc 12.2: “Jésus répondit: “Voici le premier : Ecoute Israël, le Seigneur, notre Dieu est l'unique Seigneur, et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée et de toute ta force”. Le cœur, les pensées, l'homme tout entier est ici interpellé et concerné. Et c'est pourquoi il est déjà écrit ici dans l'Ancien Testament : “Que les paroles de ma bouche et le sentiment de mon cœur te soit agréable”. Si les pensées de notre cœur sont agréables à Dieu, alors aussi les paroles qui sortent de nos lèvres seront aussi également agréables à Dieu, car si le cœur est plein, la bouche le sera aussi. Car nous parlons selon ce qui est dans notre cœur. Comprenez-vous cela ? Il s'agit aujourd'hui d'être saint devant l'Éternel, à ses yeux, d'être agréable à lui de sorte que nous puissions trouver le repos en Dieu dans notre cœur, en sachant qu'avec cette béatitude que ce n'est pas, n'est-ce pas, nos propres efforts, mais que c'est Dieu qui a accordé un sacrifice parfait à Golgotha, justement pour nous rendre agréable devant lui.
Je vais vous lire cela d'abord encore dans le Psaume 20, versets 4 et 5 : “Qu'il se souvienne de toutes tes offrandes et qu'il regarde d'un œil favorable ton holocauste.” Et il est écrit tout de suite après “Selah”, ça veut dire “toujours”, “qu'il faut s'imprégner de ce qui vient d'être dit et y réfléchir afin d'apprendre, d'explorer ou de connaître par révélation la signification de ce qui a été exprimé”. Et plus loin, il est écrit au verset 5 : “Qu'il t'accorde ce que ton cœur désire et qu'il fasse réussir tous tes projets”.
Frère Russ l'a lu dans la parole d'introduction, du Psaume 1 : “Ce qu'il commence, cela réussit”. Oui, Qui est ce ? Bien sûr “celui qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s'engage pas dans la voie des pécheurs, qui ne s'assoie pas au cercle des moqueurs, mais qui prend plaisir à la loi de l'Eternel et qui la médite nuit et jour”. C'est lui, n'est-ce pas, qui porte du fruit en son temps et tout ce qu'il fait lui réussit. C'est lui dont le feuillage ne se flétrit pas et tout ce qu'il entreprend réussit. Il n'en va pas de même pour le méchant. Mais passons maintenant au troisième, à Lévitique.
Vous savez que dans les écritures, que ce soit dans les livres de Moïse ou dans les Prophètes, il y a toujours des passages précis qui présentent à nos yeux une partie du plan du salut de Dieu. Et je voudrais lire ici Lévitique chapitre 19, puis Genèse chapitre 22. D'abord Lévitique chapitre 19.1. “L'Eternel donna encore cet ordre à Moïse. (Verset 2) “Maintenant fais connaître à toutes l'Assemblée des Israélites les ordonnances suivantes : Vous serez saints, car moi l'Eternel, votre Dieu, je suis saint”. Verset 5, c'est principalement de cela qu'il s'agit ici : “Lorsque vous offrirez à l'Eternel un sacrifice de salut, vous l'offrirez de manière à obtenir le bon plaisir de l'Éternel par ce sacrifice”.
Nous allons également aborder ce point dans un instant, car il ne s'agit pas seulement d'un sacrifice. Il s'agit d'un sacrifice agréable à Dieu et celui-ci doit être offert justement pour qu'il soit agréable à Dieu comme Dieu le veut, afin de nous rendre agréable à ses yeux. Lisons à ce sujet Lévitique chapitre 22. 19-21. Je vous demande ici de faire très attention. Lévitique 22.19: “Il faut, pour vous rendre agréable, que ce soit un mâle sans défaut pris parmi les bœufs, les agneaux ou les chèvres”. Notez bien les mots “mâle sans défaut”. Verset 20 : “Vous n'offrirez pas d'animal ayant un défaut car Il ne vous rendrait pas agréable”.
Maintenant le verset 21 : “Et si quelqu'un veut offrir à l'Eternel un sacrifice de salut, un bœuf ou une bête de petit bétail, soit pour accomplir un vœu, soit comme offrande volontaire, il ne doit avoir sur lui, pour être agréable, aucun défaut, aucune infirmité”. Nous allons tout de suite passer au Nouveau Testament. Ne vous inquiétez pas, j'ai aussi la montre devant moi. Mais après tout, nous sommes réunis ici, devant la face de Dieu. Et aujourd'hui, et peut-être demain encore. Il s'agira pour nous de montrer, à partir des écritures que nous avons déjà été rendues agréables à Dieu, pas seulement rachetés, mais rendus agréables à Dieu par l'Agneau de Dieu sans défaut. Non seulement que nous avons été rachetés, non seulement que nos fautes aient été couvertes, non seulement que notre passé a été réglé, mais en tant que rachetés, libérés et sanctifiés par Dieu consacrés à Dieu, nous avons été rendus agréables à Dieu.
Nous le verrons à partir des paroles autour des mêmes formules que nous trouvons ici dans L'Ancien Testament, lorsqu'il s'agira de nous rendre agréables à Dieu, nous lirons tout de suite dans le Nouveau Testament, le même sujet. Peut-être encore dans Lévitique 22 à partir du verset 31 jusqu'au verset 33. Lévitique 22.31: “Observez donc mes commandements et mettez-les en pratique. Je suis l'Eternel et ne profanez pas mon Saint nom afin que je sois sanctifié au milieu des Israélites. Je suis l'Eternel qui vous sanctifie, celui qui vous a fait sortir d'Égypte pour être votre Dieu. Je suis l'Eternel”.
Il s'agit ici, non seulement dans ce chapitre, mais aussi tout au long de plusieurs chapitres, d'être agréable à Dieu et de se consacrer à Dieu et d'être saint devant Dieu. Et nous avons vu et entendu ici ce qui était nécessaire pour accomplir cela. C'est ainsi qu'il faut faire pour vous rendre agréable, sacrifier un animal mâle sans défaut. “Vous n'offrirez pas de bête ayant un défaut car elle ne vous rendra pas agréable”. Laissez-moi vous lire 1 Pierre chapitre 1 et je vous prie de garder devant les yeux et dans le cœur la parole de l'Ancien Testament que nous venons d'observer. 1 Pierre 1.18-20 : “sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez hérité de vos pères”. Et voilà, maintenant suit : “... mais par le sang précieux de Christ comme d'un Agneau sans défaut et sans tache”.
L'Agneau qui devait rendre les hommes agréables aux yeux de Dieu, ne devait pas avoir de défaut. Voici un agneau sans défaut, à savoir ici l'agneau de Dieu lui-même. Et croyez une foi selon les Écritures, il était agréable à Dieu, il était agréable à Dieu et pour cette raison, il nous a rendu agréables à Dieu. Il a pu nous rendre agréables à Dieu parce que lui, il avait le bon plaisir de Dieu. Il était Saint et nous a rendu saint. Il était juste, Il a pu nous rendre la justice. C'est cela la rédemption.
Je poursuis ma lecture. J'intègre à nouveau la deuxième partie de verset ou le verset 19 dans l'intégralité. Verset 19 : “mais par le sang précieux du Christ comme d'un agneau sans défaut et sans tache. Bien qu'il ait été prédestiné avant la fondation du monde, il ne vous a été manifesté qu'à la fin des temps pour votre bien”. C'est ici que commence la foi, la foi en une œuvre de rédemption si parfaitement accomplie en Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu qui était sans défaut et qui nous a rendu agréable devant Dieu.
Là encore, nous arrivons à des passages bibliques qui parleront certainement à nos cœurs. 1 Pierre chapitre 2, versets 22 jusqu'à 25. “Lui qui n'a point commis de péché et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvé de fraude”. Remarquez-vous, “sans fautes, sans fautes, sans défaut”. Il n'a pas commis de péché. Il n'y a pas non plus eu de tromperie dans sa bouche. “Lui qui, injurié, ne rendait point d'injures, maltraitait, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait à celui qui juge justement”. Maintenant écoutez. “Et il a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois afin que, libérés de nos péchés, étant morts au péché, nous vivions pour la justice. C'est par ces meurtrissures que vous avez été guéris”, pas que vous serez guéris, mais que vous avez été guéris, que vous êtes guéris. L'Agneau de Dieu, en tant qu'Agneau sans défaut, nous a rendu agréable devant Dieu. C'était un sacrifice complet. De tous ces sacrifices, ces holocaustes, toutes sortes de sacrifices qui existaient, il était le résumé de tous ces sacrifices. Et il était l'agneau qui a ôté le péché du monde. C'est en lui que nous avons retrouvé la justice de Dieu et la sainteté de Dieu lui-même. Et c'est en lui que nous avons reçu, restitué pour nous le bon plaisir de Dieu.
Nous allons voir cela aussi. Nous allons maintenant dans Hébreux 9.14: “A combien plus forte raison le sang du Christ qui, par la puissance de l'Esprit éternel, s'est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes afin que nous servions le Dieu vivant ?” En quoi est-il désigné ? C'est comme un sacrifice sans défaut ; et le sacrifice sans défaut, était destiné à quoi ? A rendre l'homme qu'il offrait agréable aux yeux de Dieu. Ici, le souverain sacrificateur et la victime étaient la même personne. Deux rôles différents. Le souverain sacrificateur s'offre lui-même en sacrifice, pas une main humaine, mais la main de Dieu par la puissance de l'Esprit éternel, comme un agneau sans défaut pour nous racheter afin que nous puissions servir Dieu, pas dans la crainte, mais dans le respect. Nous connaissons la différence. Pas dans la crainte d'un châtiment. Le châtiment était placé sur lui. Il était comme un agneau qui n'ouvre pas la bouche et qui se tait devant celui qui le tonde. Mais il a suivi ce chemin à cause de nous. Pas seulement pour racheter, mais pour laisser une œuvre de rédemption achevée aux rachetés.
Tout ce que Dieu a toujours voulu faire a été mis à notre disposition à Golgotha. Comment Dieu ne nous donnera-t-il pas aussi toute chose avec lui ? Je vous lis ce verset encore une fois. Hébreux 9.14. Écoutez bien : “A combien plus forte raison le sang de Christ, qui, par la puissance de l'Esprit éternel, s'est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut, purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes ? Pour quelles raisons ? Afin que nous servions le Dieu vivant. À cet objectif : purifier notre nos consciences des œuvres mortes. Et comme nous venons de le remarquer, non pas par crainte mais avec joie, en servant Dieu de tout notre cœur, sachant que nous ne sommes pas seulement des rachetés, mais que dans l'offrande de cet agneau sans défaut et du sang saint, du sang divin qui a été versé, nous avons été rendus agréables à Dieu.
Je poursuis la lecture. Hébreux 10.14. Ici le but qui devait être atteint et qui a été atteint par cette rédemption, nous est montré. Il nous est présenté le but atteint par cette rédemption : “Car c'est par une seule offrande qu'il a fait parvenir pour toujours à la perfection ceux qui se laissent sanctifier par lui”. Paul écrit aux Philippiens : Nous, qui avons le but devant les yeux, nous avons en vue le but avancé. Nous, nous oublions ce qui était derrière nous et nous tendons vers ce qui est devant nous. Nous qui sommes conscients du but de l'objectif à atteindre. Nous sommes conscients de notre but. Plus d'incertitude, plus de demi-œuvre devant laquelle nous nous trouvons, mais la certitude totale de la foi d'avoir été rachetés, justifié, sanctifié et rendus agréables à Dieu par l'Agneau de Dieu sans défaut, qui a versé son sang saint sur la croix au calvaire, à Golgotha. Et celui qui peut accepter cela dans la foi, se réjouit. Il se réjouit, il est heureux.
Je poursuis tout de suite la lecture des Hébreux 10 et plus précisément du verset 38, afin que vous sachiez que cela dépend aussi de la foi. Hébreux10. 38 : “Mais mon juste aura la vie par la foi. Mais s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui”. Tout est fondé sur la foi. Nous devons croire de tout notre cœur. Et si nous croyons en l'œuvre de rédemption accomplie à Golgotha, alors, par cette foi en l'œuvre de rédemption accomplie, elle s’est en effet accomplie à cause de nous. Dieu l'a fait pour nous et en nous. Et c'est ainsi que Dieu nous a agréé et que son bon plaisir se repose sur nous. Mais si nous nous retirons, que se passe-t-il alors ? Alors Dieu n'a plus son bon plaisir sur nous. Nous ne sommes pas agréables à lui. Il s'agit de la foi biblique. Et si dans L'ancien Testament, un agneau sans défaut pouvait être immolé pour rendre agréable à Dieu celui qui l’offrait, s'il vous plaît, à combien plus forte raison le sang de Christ, l'Agneau de Dieu sans défaut, nous rendra t- il agréable aux yeux de Dieu ? Croyez donc aujourd'hui, comme le dit les Ecritures, alors la joie surgira dans notre cœur. Alors nous rendrons grâce à Dieu et nous cesserons de chanceler, de boiter et d'œuvrer à notre rédemption encore.
Celui qui s'est reposé de ses propres œuvres se repose en Dieu et sait ce qu'il est. C'est ce qui a été promis au peuple de Dieu. Que nous apprennent les passages que nous avons lus jusqu'à présent ? Que Dieu ait déjà indiqué dans L'ancien Testament, par le biais des différents sacrifices, quel était l'objectif de tous ces sacrifices jusqu'à la venue du sacrifice sans défaut qui ne couvrirait pas seulement le péché, mais l'ôterait et rétablirait le pécheur devant la face de Dieu comme étant agréable à Dieu. Si cela était déjà possible à l'époque, que l'homme qui a sacrifié soit agréable à Dieu, qu'est-ce qui devrait se passer aujourd'hui dans le Nouveau Testament ? Je vais vous lire le Nouveau Testament, l'annonce de la naissance de notre Seigneur qui a eu lieu dans un but bien précis.
Je lis tout d'abord Luc 1.16-17 pour mettre en évidence ce seul mot préparé. Et il y a une question pour mettre en évidence ce mot agréable, agréable, le mot agréable. Ici, il est question de Jean-Baptiste. Luc 1.16: “Il ramènera au Seigneur leur Dieu, un grand nombre de fils d'Israël, et c'est lui qui le précèdera dans l'esprit et la puissance d'Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants et les désobéissants à l'esprit des justes, afin de créer au Seigneur un peuple bien préparé qui lui soit agréable”. C'est ici que tout a commencé. Et qu'a fait Jean ? Lorsqu'il était à au point culminant de son ministère, quelle a été la déclaration principale qu'il a fait passer sur ses lèvres ? “Voici l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. Il n'aurait pas pu créer un peuple préparé, agréable à l'Éternel, s'il n'avait pas mentionné dans sa prédication l'Agneau de Dieu par lequel ce peuple pouvait être rendu agréable à Dieu. À l'époque, ils croyaient encore en Christ, qu’il allait faire couler le sang. Ils croyaient qu'il allait aller faire couler le sang et rendre l'humanité agréable à Dieu. Aujourd'hui, nous regardons en arrière et disons avec foi qu'il nous a rendus agréables à Dieu.
La colère de Dieu nous a été retirée. Le châtiment était placé sur lui afin que nous ayons la paix et par ces meurtrissures, nous sommes guéris. Nous avons été ramenés à Dieu et nous sommes maintenant des étrangers, des hôtes sur la terre, mais des citoyens et des gens de la maison de Dieu. Avons-nous compris cela ? Dieu a réparé le mal par Golgotha. Précieux frères et précieuses sœurs, croyons-le ensemble aujourd'hui dans la Parole de Dieu. Croyons comme le dit l'Ecriture, que Jésus-Christ était l'Agneau de Dieu sans défaut, qui plaisait à Dieu, qui avait le bon plaisir de Dieu, qui était agréable à Dieu pour pouvoir ensuite nous présenter à nouveau, sans défaut et agréable à Dieu sans tâche, sans rides, ni rien de semblables, mais que le dommage a vraiment été entièrement et complètement réparé par Golgotha ! Le croyez-vous tous ? Amen. Amen. Que Dieu nous bénisse !
Je continue la lecture de Luc 2.14. Et s'il a été créé à la fin de l'annonce de l'armée céleste et du messager, donc de l'ange, il est dit ici : “Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre” selon les traductions « dans les Hommes de son bon plaisir »] dans les hommes de son bon plaisir. Dans tous les cas, ici le mot “bon plaisir” ou bien alors de son agrément. Il y a des gens sur terre qui ont le bon plaisir de Dieu et ce sont ceux qui ont été rendus agréables à Dieu par le sacrifice agréable à Dieu sur la croix à Golgotha. Et celui qui voit cela révélé par l'Esprit, celui-là est secouru. Il est passé de la mort à la vie. Il est sorti libre en tant que coupable. Il a été sauvé en tant que perdu. Agréable et saint devant le Seigneur.
Je vous lis encore, et plus précisément de Luc 3. Mais n'oubliez pas aussi cette pensée “Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre dans les hommes de son bon plaisir”. Qui nous a apporté cette paix ? Maintenant, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. Le mur de séparation a été ôté, la lettre de culpabilité a été déchiré, effacée. L'inimitié est détruite. Il a mis en lumière une vie et une nature impérissable, immortelle.
Luc chapitre 3, pour que vous puissiez encore l'entente de la Sainte Bouche et du haut des Saintes Écritures. Luc 3. 21 et 22 : “Or, comme tout le peuple se faisait baptiser, et que Jésus aussi avait été baptisé et priait, le ciel s'ouvrit et l'Esprit Saint, sous une forme corporelle descendit sur lui comme une colombe et une voix se fit entendre du ciel : “Tu es mon Fils bien-aimé en toi j'ai trouvé mon plaisir”. Ce n'est pas écrit pour rien, par hasard. Il fallait que ce soit un sacrifice sans défaut, un sacrifice agréable à Dieu, qui a le bon plaisir de Dieu pour pouvoir nous présenter sans défaut et agréable à Dieu. Est-ce que nous comprenons cela ce soir ? C'est pourtant la rédemption. C'est la réparation du dommage. Voici l'agneau de Dieu qui se fait baptiser, Jésus, notre Seigneur et Rédempteur. Le Saint-Esprit descend sur lui et la voix a retenti du ciel : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé”. Ou bien alors “Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j'ai trouvé mon plaisir”. Nous avons ici le deuxième Adam. Comment pourrions-nous maintenant entrer dans le conseil de salut de notre Dieu, le deuxième Adam ? Nous y viendrons. Si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera demain. Dieu a tout organisé, classé, préparé de manière merveilleuse. Et Aujourd'hui, c'est le jour où nous devons ou pouvons comprendre pleinement ce qui s'est passé à Golgotha et le recevoir dans la foi. “Tu es mon Fils bien aimé, en toi j'ai trouvé mon plaisir”, “j'ai trouvé ce qui m'est agréable”.
Je voudrais continuer la lecture. Luc 9.34: “Comme il parlait encore ainsi, une nuée vint les couvrir de son ombre et ils furent saisis de crainte en entrant dans la nuée”. Remarquez cette expression “lorsqu'ils entrèrent dans la nuée”. Ils avaient été littéralement enveloppés dans ce nuage de gloire surnaturelle lorsqu'ils entrèrent dans la nuée. Alors une voix se fit entendre dans la nuée qui criait : “Celui-ci est mon Fils élu, écoutez-le !”
Ici il s'agit déjà de l'élection. Il a été prédestiné comme Agneau avant la fin du monde. Nous avons, nous-aussi, été élus. “Celui-ci est mon Fils élu. Écoutez-le”. Cela s'est passé sur la montagne de transfiguration. Je voudrais vous lire ce que Pierre en dit. 2 Pierre 1.17-18 : “Car c'est de Dieu le Père qu'il a reçu l'honneur et la gloire lorsque de la Gloire la plus élevée lui parvint cette acclamation : ‘Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai trouvé mon bon plaisir’. Nous avons entendu ce cri du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la montagne sainte”. Amen. Nous avons entendu cet appel venu du ciel lorsque nous étions avec lui sur la montagne sainte. Selon Luc, la nuée les a enveloppés. Nous pourrions maintenant passer à 1 Corinthiens 10 où il est écrit du peuple de l'Ancien Testament, d'Israël, « Ils ont tous été baptisés dans la nuée et dans la mer », et ainsi de suite. Mais Dieu n'a pas pris plaisir en eux. Mais ici, la nuée est descendue sur le Fils, premier-né infaillible de Dieu, sur l'Agneau de Dieu sans défaut. Celui-ci est mon Fils bien aimé en qui j'ai mis toute mon affection, en qui j'ai trouvé mon bon plaisir. Le bon plaisir de Dieu en son premier-né a fait descendre le bon plaisir de Dieu sur tous les premiers-nés. Croyez-vous cela ? A 100 %. Comme nous venons tous sur terre d'après le premier Adam, de même, spirituellement parlant, nous venons d'après le second Adam.
En Ephésiens 1, versets 5 et 6, Paul nous a inclus dans la glorieuse rédemption. Et ici nous lisons la chose suivante, Éphésiens 1.5 : “et Il nous a prédestinés dans l'amour par Jésus-Christ, à être des fils qui lui appartiennent selon le bon plaisir de sa volonté”. Pour quelles raisons ? Selon le bon plaisir de sa volonté. Écoutons maintenant. Encore une fois, si on repart à Hébreux 10, les versets 9 et 10. Il dit ensuite : “Voici je viens pour faire ta volonté. Il a aboli ainsi la première chose pour établir la seconde comme étant valable. Et en vertu de cette volonté, nous sommes sanctifiés une fois pour toutes par l'offrande du Corps de Jésus-Christ”.
Notre thème est “Saint et agréable au Seigneur”. Une rédemption totale qui implique esprit, âme et corps, qui nous a tous inclus entièrement, esprit, âme et corps. Nous n'attendons que le changement de notre corps. L'Agneau parfait, cet agneau de Dieu sans défaut, nous a-t-il rendu agréable à Dieu par l'offrande de son sacrifice parfait et par l'effusion de son sang divin ? Oui ou non ? Oui et encore une fois oui, oui et amen. Dois-je relire l'Ancien Testament encore pour que nous le retenions bien ou très bien ? Lévitique chapitre 22. “Il faut donc pour vous rendre agréable que ce soit un mal sans défaut”. C'est ce que nous avons lu dans Lévitique. C'est de cela que cette terminologie a été adoptée “Agneau de Dieu”. Encore sur le Mont Sion, notre Seigneur est montré comme l'Agneau de Dieu avec les 144 000. Il parle de rédemption et ils suivent l'agneau partout où il va. Lui, l'Agneau, nous les agneaux. Lui, le bon Berger qui a donné sa vie pour les brebis afin que nous puissions le suivre. Et il nous a apporté la vie et la vie en abondance pour vous rendre agréable. Vous ne devez pas offrir un animal qui a un défaut car cela ne vous rendrait pas agréable. C'est ce que nous avons lu dans Lévitique 22.
Résumons la situation. Il y a eu un grand jour d'expiation de Dieu avec l'humanité sur la croix à Golgotha. C'est là que le mal a été réparé une fois pour toutes en ce qui nous concerne. Le fossé a été comblé. Le mur de séparation a été ôté. La paix avec Dieu, par Jésus-Christ notre Seigneur. Dieu était en Christ et a réconcilié le monde avec lui-même. Mais ce n'est pas seulement la réconciliation, mais aussi la rédemption totale et la sanctification, la sagesse et tout ce dont nous avons besoin, uniquement de la part de Dieu. C'est cela qui nous a été donné en Christ.
Je voudrais le dire dans l'épître aux Corinthiens chapitre 1 et plus précisément dans 1 Corinthiens chapitre 1 verset 30 ou même 31. 1 Corinthiens 1. 30,31 : “C'est donc à lui que vous devez d'être en Jésus-Christ, qui a été fait pour nous Sagesse de la part de Dieu comme aussi justice, sanctification et rédemption afin que la parole de L'écriture garde toute sa valeur : ‘Que celui qui veut se glorifier se glorifie dans le Seigneur’”. Il est devenu tout pour nous. Par lui, nous avons été rendus agréables à Dieu.
Et maintenant, je vous demande à tous d'écouter attentivement : Si l'un de ces hommes venait avec son offrande pour la présenter à Dieu, pouvait-il se regarder lui-même ou regarder à lui-même ? A-t-il dû se livrer à un quelconque trafic, de passer un accord ou de quoi d’autre ? Il savait qu'il était coupable et il s'avère que l'animal qu'il offrait était innocent. C'est exactement ce qui nous arrive. Nous savons que nous étions coupables. De même, nous savons que notre culpabilité nous a été enlevée, ôtée et qu'elle a été placée sur lui. Que devons-nous faire maintenant ? Nous devons simplement croire, croire de tout cœur qu'il s'est offert lui-même comme un sacrifice sans défaut, comme l'agneau de Dieu. Dans quel but ? Pour nous racheter, pour expier nos fautes. Et même il est allé au-delà du camp. Il a marché pour que nous puissions aussi marcher, aller au-delà du camp. Et il s'est sanctifié pour nous afin que nous soyons sanctifiés par lui. En même temps, il nous a rendu agréables devant Dieu. Il nous a rendu agréables devant Dieu. Croyez-le aujourd'hui, croyez-le aujourd'hui ; et nous faisons un grand pas en avant. Combien peuvent croire que par le sacrifice parfait de l'Agneau de Dieu sans défaut, nous avons été rachetés, libérés, justifiés et sanctifiés et mêmes rendus agréables à Dieu, sans tache, sans rides et irréprochables, inattaquables, intouchables ? L’Église se présentera devant le Seigneur qui l'a rachetée ainsi.
Je vous le demande. Dieu fera-t-il encore quelque chose à l'avenir pour régler nos comptes avec le péché Où l'a-t-il déjà fait une fois pour toutes à Golgotha ? Il l’a fait, et nous le croyons aujourd'hui, de tout notre cœur. Il était l'Agneau sans défaut pour nous rendre sans défaut. Il était le sacrifice agréable à Dieu. “Tu es mon Fils bien-aimé en qui j'ai trouvé mon bon plaisir”. Il s'est donné là, pour que nous soyons des fils et des filles de Dieu, une race divine, selon la parole de l’Ecriture : “Vous êtes le sacerdoce royal, le peuple saint, la race divine, et vous devez proclamer les vertus de celui qui vous a fait passer des ténèbres à son admirable lumière”.
Nous sommes passés des ténèbres à son admirable lumière. Nous sommes des fils et des filles de Dieu. Nous sommes rachetés, nous sommes justifiés, nous avons été rendus agréables à Dieu. Maintenant, il n'y a plus qu'une chose à faire : Que celui qui est pur se purifie encore plus et que celui qui est saint se sanctifie encore plus. Nous allons de l'avant car il est toujours écrit que sans sanctification, personne ne verra le Seigneur. Mais il est aussi écrit que c’est l'Esprit qui opère en nous la sanctification.
Demain si Dieu nous aide, nous poursuivrons ce sujet pour nous montrer, à partir des Écritures, combien l'œuvre de la rédemption a été précieuse, précieuse et parfaite, parfaite, accomplie ; oui, accomplie par l'Agneau de Dieu et par le sang sacré qui a coulé là, à Golgotha ! Oui, lorsque notre Seigneur s'est exclamé “Tout est accompli”, c'était vraiment fait, c'était vraiment accompli. C'était fait pour toi et pour moi. Par grâce, acceptons-le aujourd'hui et remercions le Seigneur de tout cœur, car lui seul a pu l'accomplir pour notre rédemption, notre sanctification et même pour nous rendre agréable devant Dieu.
Dieu nous voit désormais par Christ. Et il nous voit par Golgotha comme un peuple qui lui est agréable, un peuple qui lui a été rendu agréable par le Fils seul engendré de lui, sur lequel reposait la faveur de Dieu, le bon plaisir de Dieu. Nous sommes nous aussi entrés en possession du bon plaisir de Dieu. Loué soit notre Seigneur ! Loué et remercié soit l'Agneau qui s'est fait immoler, égorgé pour nous. Rendons grâce à Dieu pour cette rédemption parfaite par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen. Levons-nous et adorons.
S'il y a encore quelqu'un parmi nous qui n'a pas encore ouvert son cœur, qui n'a pas encore accepté l'œuvre de rédemption accomplie. Bien aimé Cœur, n'essaie pas de le faire par l'intellect, crois en Jésus-Christ comme ton Seigneur et rédempteur personnel. Crois qu'il est l'Agneau de Dieu qui a ôté le péché du monde, y compris ton péché. Toutes nos fautes ont été placées sur lui afin que nous ayons la paix et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris, toi aussi cher cœur. Celui qui vient sous l'écoute de la vraie prédication de l'Évangile, il s'engage sur un terrain très dangereux et il doit en effet prendre une décision ensuite pour le Seigneur. Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs. Dieu s'est abaissé pour réconcilier en Christ le monde avec lui-même. Dieu s'est partagé, s'est divisé en une manifestation dans la chair et une manifestation dans l'Esprit, pour ensuite nous réconcilier et nous unir, nous qui sommes dans la chair avec lui, qui est Esprit. C'est pourquoi le Christ était à la fois Dieu et homme, Dieu et homme ; homme pour pouvoir mourir, Dieu pour vaincre la mort et triompher de l'enfer et pour être ressuscité le troisième jour. Et il s'exclama en disant : “Je détiens les clés de la mort et de l'enfer”.
Si quelqu'un devrait être ici sans avoir pris la décision jusqu'à présent, et bien spécialement si quelqu'un envisage d'être baptisé, j'ai une parole directe du Seigneur à ce sujet. Celui qui ne veut pas faire partie d'une Église biblique n'a pas besoin de se faire baptiser bibliquement. Cela me vient droit au cœur maintenant et je vous le lis dans les Saintes Écritures pour que vous sachiez que dans le Royaume de Dieu, il existe aussi un ordre biblique auquel tous doivent se conformer. Dans Actes 2.41 il est écrit ce texte connu : “Puis ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés et ainsi environ 3000 âmes furent ajoutées ce jour-là”. Tous ceux que Dieu ajoute deviennent une partie de son corps, font partie de l'Église. Ils ne sont pas des observateurs, ils ne se tiennent pas à l'extérieur pour regarder. Ils deviennent une partie de l'Église s'ils sont ajoutés par Dieu. Celui qui accepte la parole s'engage dans le chemin d'obéissance et de la foi, à la suite de Jésus-Christ.
Ainsi, nous demandons à tous ceux qui prennent au sérieux leur béatitude d'accepter le Seigneur et de continuer ensuite sur le chemin biblique par le baptême, pour faire partie de l'Église qui est le corps du Seigneur. Chantons ce chœur “Tel que je suis”. [ L'Assemblée chante “Tel que Je suis” N.D.L.R.].
Notre Dieu, nous te remercions pour ta précieuse et sainte Parole. Dieu fidèle, tu as réparé l'ensemble des dommages. Tu as, avant même la fondation du monde, prévu l'Agneau de Dieu et tu nous a choisis avant la fondation du monde pour que, par prédestination, nous soyons rachetés par l'Agneau et ramené à toi de nouveau, présentés de manière à t'être agréables, comme s'il n'y avait jamais eu de chute, de péché, comme si la chute de l'homme n'avait jamais eu lieu.
Seigneur bien aimé, Agneau de Dieu, nous te remercions de tout cœur, de ce que cela soit vrai. Le sang de l'Agneau nous purifie et crée toutes choses nouvelles. Tu étais l'Agneau sans défaut, sur toi reposait le bon plaisir de Dieu. Je t'en remercie, ô Agneau de Dieu ! Tu es digne Agneau de Dieu de prendre le livre et d'en défaire les sceaux. Tu l'as fait ! Je te remercie pour cela. Et tous ceux qui sont écrits dans ce livre, c'est-à-dire dans le livre de vie de l'Agneau immolé, ce sont ceux-là qui écoutent ce que l'Esprit dit aux Églises. Ils reconnaissent le ministère prophétique pour cette période et ils apprennent l'ouverture des sceaux et ce que tu as fait, Seigneur, dans ces jours.
Je te remercie pour Golgotha. Je te remercie pour l'œuvre de rédemption accomplie. Je te remercie de l'avoir fait. Nous sommes maintenant rendus agréables devant Dieu par le sang de l'agneau qui était saint et qui est saint et qui parle encore pour nous aujourd'hui. Oh agneau sans défaut, dans ta bouche, il ne s'est pas trouvé de mensonge. Tu étais parfait, obéissant, obéissant jusqu'à la mort sur la croix pour dissoudre notre désobéissance et la placer dans ton obéissance, pour faire de nous, enfants des hommes, des enfants de Dieu. Nous voici, précieux Agneau de Dieu. Prends-nous et fais-nous être vraiment ce que tu as fait de nous devant la face de Dieu, c'est-à-dire sans tache et sans rides ; irréprochables et inattaquables, placés par le sacrifice parfait de l'Agneau de Dieu sans défaut. Aujourd'hui, nous te rendons grâce, pardonne notre incrédulité, pardonne là où nous n'avons vu qu'une partie de la rédemption. Pardonne-nous, oh Seigneur, fais-nous jeter un regard profond sur ton plan de salut oh Dieu et comprendre que tu mèneras ce conseil de salut à bien avec nous, oui, avec ton Église. Que l'adoration et la gloire te soient offertes maintenant et pour l'éternité au nom saint de Jésus. Amen.
Sermon prêché à Krefeld le samedi 06 août 1988 à 19h30
Retransmise le samedi 11 juin 2022 à 19h30
Thème : Saints et agréables (Partie 1)
Orateur : Frère Ewald Frank.