Mardi 30 décembre 1986 10:00, Krefeld, Allemagne
Classification des soi – disant contradictions (N°2)
Moi aussi de ma part, je voudrais vous souhaiter à tous la bienvenue, vous saluer dans le nom précieux du Seigneur et souhaiter à tous de tout mon cœur la bienvenue. Vous savez, quand on parle beaucoup, la voix s’use un peu, mais, dans le cœur, on est et on reste frais!
Pour hier soir, je suis particulièrement très reconnaissant. Je pouvais dire entièrement «amen» à ce que frère Russ disait. Les réunions sont à chaque fois toujours plus puissantes et nous comprenons toujours plus ce que Dieu a fait, la signification de ces choses, le sens et l’objectif lié à cela, à ce qui s’est vraiment passé. À l’époque de Jésus, c’était justement le ministère prophétique qui était la source division. C’était la chose même qui divisait les esprits. Les uns disaient: «Personne ne peut faire ces œuvres si ce n’est que Dieu n’est avec lui», et les autres le soupçonnaient d’être Belzébul, de s’être ligué avec le diable. Les uns acceptaient, recevaient et les autres rejetaient. Les uns ont été bénis, et les autres sont repartis vides.
C’était le cas aussi dans notre génération. Les miracles et les signes seuls, n’étaient pas la chose qui divisait, mais ce don spécial de la révélation, c’est ça qui a divisé les esprits parce qu’avec des signes, des prodiges et des miracles, beaucoup, au moins quelques centaines pouvaient se faire voir et se faire entendre avec. Mais le don que frère Branham avait comme signe direct du Messie, personne ne l’avait et aucun ne l’aura et il ne peut pas être non plus imité car c’était le dernier signe qui a été donné à l'Église.
Et ça aussi, je l’ai déjà expliqué ici, comment est – ce – que l’Ange de l'Éternel a cité à frère Branham les différents versets bibliques. Il lui a cité Jean chapitre1, Jean chapitre 4. Il S’est référé au ministère de Jésus autrefois. Et il lui a expliqué qu’à l’époque, le Seigneur n’était allé qu’aux Juifs et aux Samaritains, mais pas aux nations. Mais maintenant, le temps des nations est venu et leur fin approche et le même service et le même don est maintenant donné à l'Église comme dernier signe pour que l'Église puisse se décider. Qui a reconnu cela?
Donc, il ne s’agit pas seulement que nous nous concentrions sur un homme avec un ministère et le plaçons au centre. Non. Il s’agit de se concentrer sur Jésus – Christ notre Seigneur Lui – même, et c’est Lui que nous plaçons au centre de tout. C’est Lui qui a utilisé un homme. Nous savons que c’est Dieu qui a fait ces choses. Savez – vous à quel point frère Branham était impuissant? Il disait: «Je ne pourrais rien faire de moi – même. C’est le Seigneur qui le fait». Et nous sommes très reconnaissant pour cela.
Mais comme déjà dit: qui l’a reconnu? À qui est – ce – que le bras de l'Éternel a été révélé? J’ai entendu des prédicateurs très respectés porter un jugement sur frère Branham en son temps. C’était vraiment un coup de poignard dans le cœur d’entendre cela. Mais cela se répète. Comme c’était autrefois, c’est ainsi que c’est le cas maintenant. Alors que le Seigneur pouvait dire à tous, aux gens… c’était précieux pour ceux à qui Il S’adressait. Mais les autres ont soupçonné. Quand Il disait à la femme au puits ce qui la concernait, elle était enthousiasmée, étonnée et elle a couru dans la ville et a dit: «Mais venez et voyez celui que j’ai rencontré. N’est – Il pas le Messie?». Elle a évangélisé. Ça aussi, c’est permis au sœurs. Chaque sœur peut rendre témoignage de ce qu’elle a expérimenté personnellement avec le Seigneur. Si elle ne le fait pas, ça veut dire que peut – être, elle n’a rien expérimenté avec le Seigneur. Mais, quand une sœur prend la Bible entre les mains et qu’elle veut enseigner, ça veut dire qu’elle a entièrement perdue sa place. Non. Tout doit toujours être dans le contexte juste et à la bonne place.
C’est comme le Sauveur autrefois, Il pouvait dire à deux disciples: «Allez à la ville. Vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau. Parlez – lui et dites – lui: le Seigneur soupera dans ta maison». (Marc 14 versets 13 à 14). Il pouvait dire à deux autres: «allez au village qui est devant vous. Vous trouverez une ânesse attachée et un ânon avec elle. Détachez – les car le Seigneur en a besoin». (Matthieu 21 verset 2). C’est comme ça que les Écritures se sont accomplies. Il pouvait dire à Pierre dans Matthieu 17 verset 27: «Jette l’hameçon, tire le premier poisson qui viendra. Ouvre – lui la bouche, il a de l’argent dans sa bouche. Prend l’argent et donne l’impôt pour toi et pour moi».
Le Seigneur avait ce ministère prophétique et la même chose s’est répétée dans notre époque. C’était aussi le cas dans l’Ancien Testament alors le Seigneur était allé chez Abraham avec deux anges selon Genèse chapitre 18, et le Seigneur pouvait dire à Abraham ce que Sara derrière – Lui dans la tente pensait dans son cœur. Et Il a demandé à Abraham pourquoi est – ce qu’elle avait ri. Elle était dans la tente. Il ne la voyait même pas mais, malgré tout, Il a pu connaitre et révéler les pensées de son cœur. C’est ça le ministère prophétique. Le Seigneur a dit: Tel que c’était du temps de Sodome et Gomorrhe, c’est ainsi que ce sera dans les jours du Fils de l’homme. Faites attention à la désignation: Pas dans les jours du Fils de Dieu, pas dans les jours du Fils de David, mais, ce sera ainsi aux jours du Fils de l’homme. C’est prophétique. Le Fils de l’homme: Le prophète. Le Fils de Dieu: Sauveur, Rédempteur. Fils de David: Roi. Donc, tout est de nouveau ordonné, classé dans l’ordre biblique.
Et ça, je l’ai déjà mentionné. Quand Jean était sur l’île de Patmos, il avait vu quelqu’un qui marchait au milieu des sept chandelier d’or. Comment est – ce qu’il l’avait vu? Il l’avait vu comme un Fils de l’homme. Nous devons être attentif à cela, faire attention à cela. Et là aussi, chaque désignation a sa place dans le contexte précis où la désignation est donnée.
Aujourd’hui, nous allons continuer avec plusieurs comparaisons. J’espère que la parole… même si je parle lentement, j’espère que la parole a un effet rapide. Êtes – vous dépendant de la manière dont le prédicateur ici devant prononce les choses? Sûrement pas. Et ça, je vais vous le dire: notre Seigneur avait lu dans le prophète Ésaïe, et ensuite, Il S’est assis. Il n’avait même pas fait une démonstration de puissance. Il avait seulement lu et Il s’est assis. Et ensuite, des paroles précieuses étaient sorties de Sa bouches. Les gens étaient étonnés et disaient: «Mais, Il enseigne avec une autorité divine. Mais qui est cet homme?» C’est ainsi que nous voulons donner la chance à la parole de produire en nous ce qui est agréable à Dieu, exécuter la volonté de Dieu et produire l’effet pour lequel elle a été envoyée.
Je crois que ces choses deviennent toujours plus grandes et précieuses pour nous et de ce que nous avons le privilège de vivre à la fin du temps de la grâce et d’avoir le privilège de ne pas faire des énigmes et de ne pas non plus interpréter et expliquer, mais de recevoir la révélation claire de Dieu, et de la parole de Dieu. Oui. Tout le dessein du salut de Dieu, et cela, le voir par la révélation.
Le Seigneur ne nous parle pas en parabole et non plus en énigmes. Il parle librement, ouvertement avec nous tous. Ce qui était caché auparavant est maintenant révélé. Nous avons aussi vu que les différents contextes dans les saintes Écritures deviennent toujours plus clairs pour nous. Nous voyons les relations entre les versets bibliques, les uns avec les autres, de l’Ancien au Nouveau et du Nouveau à l’Ancien Testament. Et nous y voyons une harmonie céleste. Et pour cela aussi, nous sommes reconnaissants à Dieu. Je pense que nous avons le droit de dire que dans le déroulement des années passées, Dieu nous a aidé et nous a conduit de clarté en clarté. Et ça, Il continuera à le faire. C’est aussi notre désir dans ce lieu que vous qui n’avez pas épargné vos efforts et vos frais, que vous en ayez pour votre argent (en parlant spirituellement). Que la parole de Dieu devienne précieuse pour vous. Que personne n’ait à dire: «J’aurai pu m’épargner ce voyage!» mais que tous puissent dire: «C’était bon d’avoir été dans la réunion, d’avoir été ici». Que tout le monde ait été heureux de la parole.
Quand je pense particulièrement à nos bien – aimés frères et sœurs de la Finlande qui ont entrepris un si long voyage, qu’ils m’excusent de faire cette remarque: Un vol aller – retour de Düsseldorf à New – York coûte moins cher qu’un vol aller – retour de Düsseldorf à Helsinki! Il y a aussi différentes choses dans le domaine aérien. Et quand on sait combien coûtent ces voyages, les gens épargnent même pendant toute une année pour pouvoir venir écouter la parole de Dieu, alors on sait quel désir ils ont pour la parole de Dieu! Que Dieu puisse vous bénir. Que Dieu puisse être avec vous. Même si nous ne le disons pas toujours ainsi, nous portons cela dans nos cœurs. Croyez – nous. Nous n’avons pas les yeux fermées ni les oreilles fermées non plus. Nous voyons et nous entendons. Mais Dieu Lui, Il voit encore plus. Dieu voit les désirs. Il voit le cœur et Il répondra à nos besoins. Que Son saint et merveilleux nom soit loué et exalté.
Avec l’aide de Dieu, nous voulons continuer avec l’observation de la parole. Lisons dans l'évangile de Matthieu, chapitre 23 verset 9. C’est une parole très connue de nous tous. Matthieu chapitre 23… seulement le verset 9 pour le moment. Il est écrit ici:
«Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux».
Vous allez tout de suite remarquer où est – ce – que cela mène. Peut – être que vous le remarquez déjà. Nous en allons tirer des comparaisons pour vous montrer que dans chaque domaine, nous avons besoin d’une compréhension spirituelle. D’un côté, il nous est dit: «n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux», et de l’autre côté, Paul dit: «Je suis devenu votre père en Christ par l'Évangile». Alors, comment est – ce qu’on peut unir les choses? Continuons à lire dans Romains chapitre 4 verset 11 et 12. Ici il est écrit concernant Abraham. Nous connaissons tous cette Écriture. Romains chapitre 4 versets 11 et 12:
«Et il reçut ensuite le signe extérieur de la circoncision comme sceau de la justice de la foi qu'il possédait à l'état incirconcis. Il devait donc devenir le père de tous ceux qui croient sans circoncision, afin que la justice leur soit imputée, et (aussi) le père des circoncis, à savoir ceux qui lui appartiennent non seulement en vertu de la circoncision (corporelle), mais aussi dans la marche sur les traces de la foi que notre père Abraham possédait à l'état d'incirconcis».
Jésus dit: «n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux». Et ici, Paul écrit aux romains dans ces brefs versets, et, deux fois, en relation avec Abraham: père des circoncis, père des incirconcis. Il résume et il l’écrit comme nous l’avons lu à la fin du verset 12: «père de ceux qui marchent sur les traces de la foi que notre père Abraham possédait à l'état d'incirconcis».
Donc, nous remarquons qu’ici, il y a des différences. Et nous continuons à lire avant d’arriver au point culminant. Lisons dans le même chapitre (Romain chapitre 4), les versets 16 et 17. Romains chapitre 4 versets 16 et 17:
«C'est pourquoi l'héritage promis est conditionné par la foi – il est censé être un don de la grâce – de sorte que la promesse soit valable pour toute la postérité, et pas seulement pour ceux qui sont fondés sur la loi, mais aussi pour ceux qui croient comme Abraham, qui est notre père à tous selon l’écriture: «Je t'ai fait père de plusieurs peuples » – devant le Dieu qu'il croyait comme celui qui donne la vie aux morts et nomme ce qui n'existe pas encore comme s'il était déjà là».
Pour relever ce verset aussi, Abraham croyait Dieu. Il croyait Dieu en chaque circonstance, dans chaque relation. Il n’a pas cru Dieu seulement des lèvres, mais il a honoré Dieu par la foi et l’obéissance. Alors qu’il devait sacrifier Isaac, Abraham savait qu’il reviendrait avec lui. Il croyait que Dieu allait le ressusciter des morts. Après trois jours de voyages, il s’est adressé aux esclaves et leur a dit: «Restez ici. Moi et mon fils nous allons adorer, et ensuite nous reviendrons». Abraham savait qu’il devait le sacrifier, mais malgré tout, dans son cœur, il savait que Dieu allait ensuite le ressusciter des morts.
Continuons à lire dans le prophète Ésaïe maintenant au chapitre 63. Ésaïe chapitre 63. Ici, le prophète a fait une déclaration très puissante dans l’Ancien Testament. Vous savez que le prophète Ésaïe était l’un de ceux qui avaient reçu plus de grâce en ce qui concerne le conseil du salut, l’histoire du salut de Dieu. Ésaïe 63 verset 16:
«Car tu es notre père. Abraham ne sait rien de nous, et Israël ne nous connaît pas: Toi, Éternel, tu es notre Père; «Notre Rédempteur» est ton nom depuis l’éternité».
Vous remarquez qu’ici, il s’agit de la foi. Il s’agit de la certitude, l’assurance, savoir que le Seigneur est notre rédempteur. Et il dit: «Éternel, Tu es notre Père, Tu es notre Rédempteur. Jacob ne nous connait pas. Continuons à lire dans Jacques chapitre 2. Jacques chapitre 2 verset 21:
«Notre père Abraham n'a – t – il pas été justifié par les œuvres lorsqu'il a offert son fils Isaac sur l'autel des sacrifices?»
De nouveau, nous voyons ici cette façon de parler «notre père Abraham», mais nous ne devons appeler personne notre père sur la terre, encore moins dire «notre père». Mais je crois que Dieu nous montre, Il nous révèle ici de quoi il s’agit. Abraham était sur la terre… il y a une grande différence: quelqu’un est désigné par Dieu «père» comme Paul ou alors Jean écrit dans l’une de ses épîtres: «Je vous écris à vous, pères en Christ». Il y a une différence selon qu’il s’agit d’une signification spirituelle divine et que c’est Dieu qui désigne quelqu’un de père, qui détermine quelqu’un à être père, ou quand c’est un être humain qui s’approprie la désignation du père céleste et se fait appeler par le monde entier «saint, majesté, dignité, honneur, sacré, saint – père» et se laisse désigner de toute sorte de titres. C’est une grande différence! Ou alors, est – ce – que le peuple d’Israël peut dire justement avec droit qu’Abraham est notre père parce qu’il croyait Dieu? C’est Dieu qui le désigne ainsi comme exemple à suivre. Ça, c’est une grande différence comme le ciel est éloigné de la terre!
Nous lisons maintenant dans 1 Corinthiens chapitre 4, ici, nous lisons du verset 14 au verset 16. 1 Corinthiens chapitre 4 verset 14 au verset 16:
«Je n'écris pas ceci pour vous faire honte, mais pour vous avertir en tant que mes enfants bien – aimés. Car si vous avez eu plusieurs milliers de maîtres en Christ, vous n'avez pas beaucoup de pères; car en Jésus – Christ, je suis devenu votre Père par la proclamation du message du salut».
Est – ce – que vous remarquez comment est – ce – que l’Esprit de Dieu, de manière merveilleuse, accorde au peuple de Dieu l’enseignement, le discernement et accorde par Sa grâce de classer les choses dans l’ordre biblique? Nous remarquons exactement ici, si Paul dit: «en Christ, je suis devenu votre père par l’annonce du message du salut», alors, cela a sa justification. Mais si quelqu’un comme déjà dit, s’approprie ce titre et se laisse appeler saint – père, alors, ça, c’est un blasphème qui dépasse toute mesure! Il n’y a qu’un seul Père Saint, et Il est au ciel! Il n’y en a pas un deuxième! Et si quelqu’un ose se faire appeler comme ça, alors, nous avons le discernement et nous pouvons savoir comment classer cet homme, c’est – à – dire, comme celui qui se donne le droit de se lever au – dessus de tout ce qui est appelé dieu ou alors de toute adoration à Dieu. Dieu nous permet de discerner les choses et les voir telles qu’elles sont.
Continuons à nous dépêcher. Repartons à Matthieu 23 car là, il y a encore d’autre désignations écrites que nous n’avons pas encore relevées jusqu’à présent. Dans Matthieu 23, il est écrit maintenant au verset 10, écoutez bien s'il vous plaît:
«Ne vous faites pas non plus appeler «enseignants»; car l'un est votre enseignant, à savoir Christ».
Maintenant, ça devient très intéressant. Enseignant aussi. Vous n’avez pas le droit de vous faire appeler enseignant car un seul est votre enseignant et c’est le Christ! Mais, dans ces jours, nous avons insisté là – dessus: «Ils seront tous enseignés de Dieu!».
Bon, je continue à lire maintenant dans 1 Corinthiens chapitre 12. Maintenant, plusieurs pourront dire «amen» s’ils l’ont compris. C’est seulement quand on a compris quelque chose qu’on doit dire «amen». En fait, le «amen», j’aime bien l’entendre. Ça veut dire: Que cela soit ainsi, ceci est ainsi, c’est ainsi! Et si c’est ainsi, alors on peut dire: «amen». Mais là je pense… peut – être pour amuser un peu, c’est une heure biblique, nous sommes dans la présence de Dieu… et Dieu a parfois le sens de l’humour. Il y a un prédicateur, un prédicateur pentecôtiste qui avait parlé dans une église baptiste. Le prédicateur n’était pas là, mais les anciens eux étaient là. En fait, ils voulaient qu’il arrête de prêcher. Ils étaient assis devant et ils ont dit: «Amen!» Et lui se sentait confirmé et il a continué encore à prêcher, mais eux, ils voulaient qu’il arrête. Et lui il continuait et eux ils ont dit: «amen» et lui il continuait. Et ça continuait comme ça. Eux ils disaient «amen» et lui continuait. Les autres disaient «amen» pour qu’il puisse arrêter de prêcher. Lui il pensait que c’était parce qu’ils reçoivent la parole. Vous voyez? Même quand quelqu’un dit «amen», on doit bien comprendre ce que son «amen» veut dire.
1 Corinthiens chapitre 12 verset 28:
«Dieu a établi dans l'Église premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement des enseignants».
Mais, alors, comment est – ce – que nous pourrons de nouveau ramener cela au même dénominateur commun? «Ne vous faites pas non plus appeler «enseignants»; car l'un est votre enseignant, à savoir Christ», mais ici, il est dit que «Dieu a établi dans l'Église premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement des enseignants». Continuons à lire. Actes des Apôtres chapitre 13 verset 1:
«À cette époque, les prophètes et les enseignants suivants travaillaient ensemble à Antioche dans la l’église de locale».
…ensuite, leurs noms sont cités. Ici aussi, nous remarquons tout de suite déjà de quoi il s’agit. C’est une grande différence: quelqu’un se fait – il rendre hommage avec un titre? Il y a une différence entre quelqu’un qui accepte les hommages avec un titre et quelqu’un qui a été nommé, établi par Dieu et qui a une tâche divine qu’il doit exécuter ans l'Église. Ça, c’est une grande différence. Par exemple, Paul dit de lui la chose suivante dans 1 Timothée chapitre 2 verset 3… 1 Timothée chapitre 2 verset 7… Il est écrit… avez – vous tous trouvé le verset? 1 Timothée chapitre 2 verset 7:
«C’est pour ce témoignage que j'ai été appelé à être prédicateur, et apôtre – je dis la vérité, je ne mens pas –: établi comme le maître (enseignant) des Gentils dans la foi et dans la vérité».
Ici aussi, nous pourrions citer tout un nombre de versets bibliques, que ce soit Éphésiens chapitre 4 verset 11, et beaucoup d’autres Écritures. La différence est que c’est Dieu qui établit, et que, ceux que Dieu établit n’accepteront jamais d’être appelés ou désignés par un titre qui appartient à leur tâche et appel. Et je vais vous dire pourquoi. Ils n’ont pas le droit de le tolérer et de le permettre. Ils ne peuvent même pas! Quelqu’un qui est vraiment établi de Dieu ne peut même accepter et tolérer cela. Par exemple, quelqu’un qui connait le monde anglophone, il constatera la chose suivante: Que ce soit en Angleterre, que ce soit aux États – Unis, que ce soit en Australie, que ce soit en Nouvelle Zélande… partout dans les pays anglophones, tout ce qui est british, là, le pasteur n’a plus de nom. Ce n’est plus monsieur untel, frère untel, c’est seulement pasteur. Donc, pasteur, pasteur. Il n’a plus de nom. À chaque fois qu’on veut parler de lui, on dit: «Pasteur». Et le pasteur ne peut plus passer par la porte. Tous ces titres… même pasteur… le mot pasteur veut dire en fait «berger». Mais si le pasteur est vraiment un berger: ça, c’est encore la grande question. Si vraiment il avait été établi par Dieu, il n’allait jamais se laisser appeler d’un tel titre. Jamais. Croyez – vous cela à cent pour cent?
Ça, c’est la grande différence. Imaginez – vous quelqu’un allant à Paul et dire: «ô, bien – aimé apôtre, bien – aimé apôtre». Paul lui aurait dit: «Je t’aime, bien – aimé frère, mais voilà la porte. Sors». Non. Un homme de Dieu va donner tout l’honneur au Seigneur, et il ne va jamais accepter des honneurs, encore moins des titres, ce n’est pas possible! Celui qui le fait, celui qui le tolère, celui qui l’accepte n’a pas été établi par Dieu. Au contraire, nous devons porter l’opprobre de Christ.
Je vous lis encore quelques Écritures là – dessus. L’une est dans le livre du prophète Ésaïe. Ésaïe au chapitre 30 versets 19 et 20. Ici, il est écrit la chose suivante:
«Oui, peuple de Sion qui habite à Jérusalem, vous ne devriez pas continuer à pleurer! Certes, il vous fera grâce en réponse à votre appel au secours: dès qu'il l'entendra, il vous répondra. Et le Tout – Puissant vous donnera le pain de tribulation et l'eau de détresse, mais vos enseignants n'auront plus à se cacher, mais vos yeux verront vos enseignants».
C’est étrange! Nous ne devons pas nous faire appeler «enseignants», et ensuite ici, il n’est pas seulement parlé d’enseignant, mais: «tes enseignants», donc, des hommes qui ont été établis par Dieu comme enseignants, c’est – à – dire, des gens qui ont cette tâche d’enseigner avec véracité la parole de Dieu comme il a été dit autrefois de notre Seigneur Lui – même. Il lui a été dit: «Nous savons que Tu enseignes avec véracité les chemins de Dieu». Et qu’est – ce – que notre Seigneur a dit? «Celui qui veut faire la volonté saura que cet enseignement vient de Dieu».
Donc, qui saura si un enseignement vient de Dieu ou pas? S’il est prêt à faire la volonté de Dieu. Mais si cette personne n’est pas prête à faire la volonté de Dieu, alors, l’enseignement restera caché pour lui. L’enseignement restera une folie pour lui. Lui – même, il n’a pas encore été classé, c’est pour cette raison que lui – même ne pourra pas classer les choses dans l’ordre biblique, ce qui appartient au royaume de Dieu. Celui qui veut faire la volonté de Dieu, reconnaitra, comprendra, saura si un enseignement vient de Dieu ou pas.
Mais, si nous venons dans une réunion pour tirer seulement des comparaisons si ce qui est prêché est en accord avec ce que nous savons déjà alors, sûrement que nous trouverons beaucoup de choses qui sont nouvelles pour nous. Mais, nouvelles ne veut pas dire qu’elles sont fausses! Nouvelles veut simplement dire qu’auparavant, nous ne les avons seulement jamais vues et écoutées. Et il y a tout un nombre de choses que nous n’avons pas entendues auparavant mais qui nous ont ensuite été révélées par l’Esprit de Dieu.
Encore très rapidement cette comparaison avec le mot maître. Ça fait partie de la désignation d’enseignant dans Matthieu 23. Matthieu chapitre 23, ici, c’est le verset… je crois que c’est le verset 8. Matthieu 23 verset 8:
«Mais vous ne devriez pas vous permettre d'être appelé «maîtres»; car un seul est votre maître, mais vous êtes tous frères».
Donc, vous remarquez déjà de quoi il s’agit ici. Il n’est pas permis d’avoir une hiérarchie dans l'Église. Les ministères, les tâches, les devoirs et les dons sont différents, mais devant Dieu, nous sommes tous égaux. Il n’est pas permis d’avoir des hiérarchies. C’était seulement la mauvaise direction sous les œuvres de Nicolaïtes où beaucoup d’autres ont émergés et se sont distingués du peuple pour être quelque chose de spécial: «Voilà le peuple. Nous, nous sommes les serviteurs». Non. Un seul est maître, et nous tous, nous sommes des frères. Mais, nous avons seulement différents tâches que ce soit dans le domaine terrestre et dans le royaume de Dieu. Il n’y a pas de différence de personnes. Nous sommes tous au même niveau. La même instruction qui vient par la parole de Dieu est adressé aussi à celui par la bouche duquel elle est apportée. Elle lui est adressée au même titre que celui qui l’écoute. Il n’y a pas de différence. Ce sont les hommes qui font cette différence. Devant Dieu, il n’y a pas de différence.
Et ça, nous devons le savoir. Savez – vous qu’il y a quelqu’un qui était venu au Seigneur et lui a dit: «Bon Maître», et le Seigneur lui a directement fermé la bouche. Il lui a dit: «Mais quoi! personne n’est bon en dehors de Dieu seul». Je ne voudrais pas ici rentrer dans ces détails, mais j’espère que mes frères de l’Afrique ne vont pas écrire cela. Lors de mon dernier voyage là – bas à Kinshasa, l’avocat disait toujours… celui qui dirigeait les choses, il disait toujours: «Vous êtes notre maître. Tu es notre maître». Mais j’avais déjà compris assez et je l’ai corrigé tout de suite. J’ai dit: «Mais quoi, mon bien – aimé frère, s'il te plaît, je ne veux plus jamais entendre encore ça». Et il a dit: «Mais tu es en face des autorités. À cause des autorités, tu es le responsable». Je lui ai dit: «Alors, écris sur le protocole: responsable. Ne me donne pas un titre». Et c’était une belle correction. Ensuite, ils étaient même reconnaissants. Ils ont accepté cela.
L’Esprit de Dieu en nous va résister à tout ce qui ne vient pas de Dieu. Nous n’avons pas besoin d’honneur et d’être honoré par les hommes. Qu’est – ce – que Jésus – Christ lui – même disait? «Je n’accepte pas les honneurs qui viennent des hommes». Pour lui, le plus important c’était l’honneur qui vient de Dieu. Il a même dit à ceux qui L’écoutaient: «Vous êtes ceux qui acceptent l’honneur des hommes et vous ne cherchez pas l’honneur qui vient de Dieu». (Jean 5 versets 41 et 44).
De quoi il s’agit pour nous? Pour nous, il s’agit que Dieu soit honoré, que Dieu soit glorifié et que Son peuple soit ainsi instruit dans Sa parole pour que tous, nous puissions croire la même chose, avoir le même langage, avoir la même connaissance et marcher dans le même pas en toutes choses avec notre Seigneur, et aller de l’avant.
Il y a encore une autre comparaison en commençant avec l'évangile de Jean au chapitre 15. Jean chapitre 15 verset 15. Ici, notre Seigneur dit:
«Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur n'a aucune idée de ce que fait son maître; plutôt, je vous ai appelés amis parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai entendu de mon Père».
Ici donc, nous venons à cette expression: «Esclave serviteur». Je ne vous appelle plus «esclave serviteur» car l’esclave serviteur ne comprend pas les actions de son Maître. Ici, il y a aussi deux termes: l’un vu du point de vue terrestre, et l’autre divin. Vous allez tout de suite constater que Paul s’est aussi désigné: «Esclave serviteur, de Christ», mais Jésus a dit: «Je ne vous appelle plus esclave serviteur». Frère Branham aussi, hier soir dans le film, a aussi utilisé cette expression: «esclave serviteur et prophète». Il disait: «Crois – tu que je suis prophète de Dieu? Crois – tu que je suis son esclave serviteur?». Mais le Seigneur dit ici: «Je ne vous appelle plus esclave serviteur car l’esclave serviteur ne comprend pas les actions de son Maître». Continuons à lire. Philippiens chapitre 1 verset 1:
«Nous, Paul et Timothée, serviteurs du Christ Jésus, saluons tous les saints en Jésus – Christ qui sont à Philippes…».
Ici Paul inclut Timothée et écrit: «Nous, Paul et Timothée, esclaves serviteurs du Christ Jésus». Oui mais, comment est – ce – que nous devrions classer cela? Je continue à lire. Romains chapitre 6 verset 22. Romains chapitre 6 verset 22:
«…maintenant que vous êtes libérés du péché et que vous êtes devenus serviteurs de Dieu, vous avez la sanctification comme fruit et la vie éternelle comme résultat final».
Ici il est parlé d’esclave serviteur de Dieu. Et là, nous venons maintenant aux différences des choses. Paul écrit au Galates: «Tant que le fils est enfant, il n’y a pas de différence entre lui et un esclave serviteur». Mais ensuite, quand le fils devient adulte devient adulte et peut entrer en possession de l’héritage, alors, on remarque la différence. De quoi il s’agit donc? Vous savez, le peuple d’Israël en général est appelé: «esclave serviteur de l'Éternel ». Jésus est aussi appelé esclave serviteur. Les hommes de Dieu étaient appelés aussi esclaves serviteurs. De quoi il s’agit donc? Vous n’êtes plus sous la servitude. Vous n’êtes plus esclaves du péché. Vous êtes libres dans la position de fils. Ça, c’est une chose. Mais, quand il y a un appel au service, on peut être les deux choses: On peut être en même temps enfant de Dieu, et en même temps esclave serviteur de Dieu. Mais, la relation que nous avons avec Dieu est une relation Père – fils. Nous ne vivons pas sous la servitude pour être encore sous la crainte. Nous avons été libérés et nous pouvons dire: Abba Père! Et comme déjà dit, quand le Seigneur prend quelqu’un à Son service, alors, la personne doit le servir, faire Sa volonté. Et si c’est un appel au ministère, alors, ce sont des esclaves serviteurs. Comprenez – vous? C’est dans le sens qu’ils doivent servir, c’est – à – dire, faire ce qui est agréable à leur maître. Donc, il est toujours très important de cadrer le contexte et le sens d’un verset.
Je me rappelle alors qu’il y a quelqu’un qui lisait mon témoignage pour la première fois, il a utilisé ce verset de Jean 15 verset 15 et m’a dit: «Mais frère Frank, si le Seigneur t’a désigné esclave serviteur, alors cela n’est pas correct!» Il y a des hommes qui osent même réprimander Dieu! Il y a vraiment des hommes qui vont au – delà de toute mesure. Bien – sûr que je n’avais pas réagi! Mais on remarque l’ignorance des hommes. Et cette ignorance est parfois même liée à la méchanceté. Ils se réfèrent à un verset «Je ne vous appelle plus serviteurs» (Jean 15 verset 15), qu’ils n’ont même pas compris parce qu’ils n’ont pas de relation avec Dieu et qu’ils ne savent pas de quelle manière Dieu agit et parle.
Continuons à lire maintenant dans Actes des Apôtres chapitre 3. Actes des Apôtres chapitre 3 verset 13. Ici, il est écrit la chose suivante. Actes des Apôtres chapitre 3 verset 13:
«Non, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous avez livré et renié devant Pilate lorsqu'il avait décidé sa libération».
Je peux tout de suite lire au moins trois versets bibliques dans lesquels le Seigneur, de la même manière, est appelé serviteur. Vous pouvez le lire dans les prières de l'Église du Nouveau Testament, dans Actes des Apôtres chapitre 4 à partir du verset 29. Actes des Apôtres chapitre 4… oui allons même à partir du verset 27 pour lier aussi cette parole au reste:
«Oui, en vérité, contre ton saint serviteur Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont unis dans cette ville avec les païens et les multitudes d'Israël pour accomplir tout ce que ta main et ton conseil ont prédit que cela arriverait. Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs la force de proclamer ta parole en toute assurance».
Donc, ici le Seigneur est appelé «saint serviteur», et ceux qu’Il a appelés, sont désignés aussi esclaves serviteurs et demandent que Dieu leur accorde la puissance de proclamer Sa parole en toute hardiesse. Donc, en ce point, nous voyons aussi que les versets bibliques doivent être mis ensemble dans la balance. On doit savoir exactement de quoi ce verset traite, qu’est – ce – que ce verset traite? De quoi parle cet autre verset? Qu’est – ce – que cela veut dire ici? Quel sens ce verset a? Et si nous sommes enseignés de Dieu, alors, nous recevons la pleine compréhension sur chaque verset biblique, sur chaque contexte et nous n’allons plus rien renverser sur la tête, bien au contraire: Nous allons nous tenir sur des pieds de foi.
Il y a une chose que je vais vous dire: c’est avec la parole de Dieu que le diable pourra le mieux tromper les enfants de Dieu. Il ne vient pas à nous avec d’autres choses. Il viendra toujours en utilisant la parole, mais il va la renverser sur la tête, l’interpréter, en tordre le sens comme il l’a fait avec Jésus Lui – même: «…il est sûrement écrit qu’il ordonnera à Ses ange de Te protéger pour que Ton pied ne heurte aucune pierre!» Bien – sûr que cela était écrit, mais pas dans ce contexte et encore moins pour le diable! Le diable n’a aucun droit d’utiliser la parole de Dieu, de l’employer.
Combien de fois l’a – t – il fait? Je pense à ce jeune homme qui voulait prêcher autrefois à … (Le nom de la ville n’est pas bien compris. N.D.L.R), je parlais brièvement avec lui sur les signes des temps, sur le retour d’Israël… et subitement, quand il a entendu Israël, il a dit tout de suite avec insolence: «Dieu a rejeté Israël pour toujours!» J’ai dit: «Quoi? ça, c’est le diable qui vient de parler maintenant par ta bouche». Oui. Qu’est – ce – que la parole de Dieu nous dit? La parole de Dieu nous dit que le Seigneur les a d’abord mis de côté pour que nous, nous soyons acceptés, insérés, mais à la fin, Il agréera Israël. Mais il y en a qui prennent une parole… c’est aussi écrit quelque part… il y a plusieurs paroles qui sont écrites et qui traitent le même sujet dans le même contexte. Quelqu’un qui prend un seul verset, il peut faire comme Judas: aller se pendre! Un autre lit dans un autre verset et il va et il fait la même chose. Ce n’est plus un seul qui se pend, mais un deuxième. Non. Le diable veut nous pendre, et il vient aux croyants avec la parole de Dieu. Ô, puissions – nous discerner quand est – ce – que le diable nous parle par un homme!
Je vais vous dire une chose: Quand le diable parle par un homme, c’est pour asservir les autres, pour les affliger, pour les détruire, pour les soumettre, pour les abattre, pour les contrôler d’une manière ou d’une autre, exercer un pouvoir sur elle, nier son salut, nier sa félicité. Mais, quand Dieu nous parle, c’est pour nous édifier, pour nous consoler, pour nous réconforter, pour nous bénir, pour nous redresser, pour nous relever, pour nous avertir dans l’esprit de la grâce et de l’amour. Pas avec un marteau, mais dans l’amour de Jésus. C’est ainsi que c’est écrit: «Exhortez – vous les uns les autres dans l’amour en Christ Jésus». (Philippiens chapitre 2 verset 1) et Paul écrit: «si en Christ il y a un avertissement…» donc, tout doit être dans l’équilibre, dans la balance avec et dans la parole de Dieu.
S'il vous plaît, discernez dès aujourd’hui quand quelqu’un vient avec vous et vous lit quelque chose de la Bible. Discernez la première chose: le motif avec lequel cette personne vient. Pour la plupart, par le motif, on peut déjà discerner quelle intention est liée à cela, et avec quel motif ils utilisent tel et tel verset.
Par exemple, quand on parle du baptême d’eau, alors le monde entier peut venir à nous et citer Matthieu 28 verset 19, l’ouvrir, mettre le doigt dessus et dire: «Voilà, c’est écrit ici! c’est écrit ici!» Et alors, ils disent de nous que nous rejetons la parole, nous renions cette parole qui est écrite ici, que nous ne prenons pas au sérieux l’ordre de mission du Seigneur et ce que le Seigneur a dit! Et dans leur jugement, ils sont complètement dans le faux. Quoi que d’un côté ils se réfèrent à la parole, de l’autre côté, ils n’ont rien compris de ce que le Seigneur a dit ici dans Matthieu 28 verset 19 car, quand on leur cite ensuite Actes des Apôtres chapitre 2 verset 38, et toutes les autres Écritures dans les Actes des Apôtres, alors, ils rejettent, ils refusent d’écouter! Ils disent: «Ça, ce n’est pas le Seigneur qui l’a dit. Ça, ce sont les apôtres qui l’ont dit. Nous nous acceptons seulement ce que le Seigneur a dit». Laissez partir de telles personnes. Le Seigneur n’a pas parlé avec eux.
Comprenez – vous de quoi il s’agit? On peut prendre des Écritures, citer des Écriture, employer des Écritures, se référer à des Écritures et malgré tout, ne pas avoir de révélation par l’Esprit sur la parole à laquelle on se réfère. Tout dans le royaume de Dieu est basé sur la révélation. Et vous allez voir quand nous allons observer ce qui nous concerne avec le ministère prophétique, nous allons voir comment est – ce – que les choses sont écrites clairement dans la Bible. Mais, à qui ont – elles été révélées? Seulement à un petit troupeau, c’est – à – dire, ceux qui sont prêts à faire la volonté de Dieu. Dieu nous prend dans Son école mais nous devons être prêts à apprendre.
Revenons à ces deux comparaisons dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament avec cette expression esclave serviteur. Dans Ésaïe chapitre 42, nous lirons plusieurs Écritures. Ésaïe chapitre 42. Ici l’une des prophéties les plus puissantes se référant à Christ est écrite. Ésaïe 42 verset 1:
«Voici, mon serviteur auquel je tiens, mon élu, en qui mon cœur se complaît: j'ai mis mon esprit sur lui, afin qu'il porte le droit aux nations. Il ne criera pas, ne fera pas de bruit et ne fera pas entendre sa voix dans la rue; il ne brisera pas un roseau plié et n'éteindra pas une mèche fumante; il proclamera fidèlement le droit. Lui – même ne s’éteindra et ne s'effondrera pas tant qu'il n'aura pas fermement établi le droit sur la terre; les bords de mer attendent déjà son instruction».
Combien croient que cette parole est une prophétie se référant à Jésus – Christ? Dites «amen! » C’est à cent pour cent une prophétie se référant à Jésus – Christ. Quand était – Il serviteur? Comment était – il esclave serviteur? Comme prophète, Il était esclave serviteur, et Il a fait la volonté de Dieu. Ces deux mots, serviteur et prophète, sont toujours écrits ensemble. Il était prophète et Il était esclave serviteur. Comme esclave serviteur envoyé, Il avait pris une forme de serviteur, et en tant que serviteur, Il a été obéissant jusqu’à la mort de la croix pour que nous qui étions esclaves et serviteurs du péché, nous puissions être délivrés et ensuite, comme fils et filles de Dieu, pouvoir faire la volonté du Seigneur.
Comme serviteur, Il dit ici: «Celui qui m’a envoyé est avec Moi parce que je fais en tout temps ce qui Lui est agréable». Combien de fois notre Seigneur, comme ici par exemple, a parlé comme esclave serviteur dans son abaissement? Et ensuite, nous voyons à côté les théologiens d’hier et d’aujourd’hui qui prennent ces citations où le Seigneur parle comme Serviteur, ils se servent de ces versets bibliques contre les autres versets au lieu de les ordonner bibliquement dans l’ordre biblique et comprendre que le Seigneur parle comme Celui qui S’était dépouillé de Sa gloire et était apparu entièrement en forme humaine pour être parfaitement le Dieu – homme sur cette terre, et ramener les hommes qui Lui seront donnés dans la pleine divinité pour en faire des fils et des filles de Dieu.
Mais quand les hommes lisent qu’Il allait prier, (ils se disent): «Ça ce ne sont pas des attributs de mon Seigneur. Mon Seigneur n’a pas besoin de prier. Mon Seigneur peut être adoré». Mais jésus priait. Il est allé, Il S’est retiré pour prier. Il s’est mis à genoux. Comme Seigneur, comme Roi, comme Juge, Il n’a sûrement pas besoin de prier. Mais comme Fils de l’homme, dans Son abaissement, comme esclave – serviteur du Seigneur pour faire la volonté de Dieu sur cette terre, il fallait que toutes ces choses – là soient ainsi dans Sa vie pour que le dessein du salut de notre Dieu puisse être réalisé ici sur cette terre. Mais celui qui, comme déjà dit, prend certaines Écritures où Il est montré comme esclave serviteurs… Les uns disent: «Il n’a rien de divin». Il y en a qui prétendent… c’est toute une congrégation, une direction de foi qui prétend que Jésus était créé et n’est pas Dieu, et encore moins l’une des trois personnes! Il n’a rien de divin. Et ils prennent ces versets bibliques – là qui Le montre dans Son humanité et ils s’attachent à ces versets.
À quoi pensez – vous maintenant? Moi, je pense à cette expression de frère Branham lorsqu’après une réunion, une femme qui venait des sciences dites chrétiennes. La science c’est bien, mais quand on ajoute «chrétienne» à science, alors ce n’est pas du tout bon. Alors après la réunion, cette femme est venue à lui et lui a dit: «Mais, tu essayes de faire du Seigneur Dieu!». Et il a dit: «Mais, Il est Dieu. Je n’ai pas besoin de le faire Dieu». Et cette dame a eu vraiment le courage et a dit: «Si moi, je te montre dans la Bible qu’Il était homme, est – ce – que tu le croirais?» Alors, il a dit: «Si la Bible le montre ainsi…» et vous connaissez tous cette prédication. Et elle s’est référée alors à Jean chapitre 11 où Jésus pleurait devant la tombe de Lazare! Et sa question était: «Comment est – ce qu’Il peut être divin et pleurer comme un homme!» Mais c’est justement ça le plus grand et le plus précieux des mystères qui a existé, qui existe et qui existera: Dieu a pu Se révéler, Se manifester en forme humaine. C’était un homme qui pleurait là – bas, mais quand la puissance sur la mort a été exercée, alors là, c’était plus qu’un homme! Quand Il a dit: «Lazare, sors», le mort s’est tenu sur ses pieds et est sorti! Ça, c’était plus qu’un homme! Dieu et homme en un seul! Il devait jouer le rôle d’esclave serviteur! Avoir le rôle de Sacrificateur, le rôle d’Agneau, le rôle d’Avocat, le rôle d’un Médiateur. Il devait être tout en toutes choses, oui, tout en tous.
Mais, lorsque le temps sera achevé et que toutes choses se réuniront à nouveau après que nous serons entrés dans la perfection, alors nous Le verrons tel qu’Il était, tel qu’Il était et tel qu’Il est dans l’éternité. Ici il est écrit: afin qu’il porte le droit aux nations. Ésaïe 42 verset 1. Maintenant, lisons encore dans Ésaïe 42 les versets… peut – être à partir du verset 6 maintenant:
«Moi, l'Éternel, je t'ai appelé dans justice et je t'ai pris par la main, je t'ai protégé et j'ai fait de toi une alliance de peuples, une lumière pour les nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir du cachot les prisonniers et de la prison ceux qui sont assis dans les ténèbres. Je suis l'Éternel, c'est mon nom, et je ne donne mon honneur à personne d'autre, ni ma gloire non aux idoles».
Par ce que Jésus – Christ a fait, Dieu a été honoré et glorifié. Chaque homme qui a été sauvé glorifiera Dieu par Jésus – Christ notre Seigneur et Lui donnera à Lui toute l’honneur. Ici, il s’agit de l’alliance qui a été faite. Et Jésus disait: «Ceci est la nouvelle alliance dans Mon sang. «J’ai fait de toi une alliance des peuples». Cette alliance a été faite avec toi, avec moi et avec tous les peuples. Pas seulement avec un seul peuple, mais une alliance des peuples, une lumière pour les nations. Pas seulement une lumière pour Israël, mais pour les nations, pour que toutes les extrémités de la terre voient la gloire et le salut de notre Dieu. Toutes les Écritures devaient s’accomplir. A – t – Il conclu cette alliance? A – t – il fermement établi le droit et la justice sur la terre? Absolument!
Lisez avec moi dans Matthieu chapitre 12 car ici, l’évangéliste a encore relevé l’Ancien Testament et écrit la chose suivante. Matthieu chapitre 12 verset 17:
Ainsi devait trouver son accomplissement la parole du prophète Ésaïe, qui dit: «Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien – aimé, en qui mon cœur a pris plaisir! Je mettrai mon esprit sur lui, et il annoncera le jugement (le droit) aux Gentils. Il ne se disputera pas et ne criera pas, et personne n'entendra sa voix dans les rues; Il ne brisera pas un roseau plié, ou n'éteindra pas une mèche fumante, jusqu'à ce qu'il ait victorieusement exécuté le droit; et en son nom les nations païennes mettront leur espérance».
Alléluia! Gloire soit au Dieu vivant! Le temps est avancé. On pourrait relever plusieurs choses de cette parole de l'Écriture. Mon bien – aimé en qui j’ai mis mon affection. Qu’avons – nous lu dans Matthieu 3? Que pourrons – nous lire dans Matthieu3: «Voici, celui – ci est Mon Fils bien – aimé en qui j’ai mis toute mon affection». Qu’avons – nous lu dans Matthieu 17: «Celui – ci est mon fils bien – aimé en qui j’ai mis toute mon affection. Écoutez – le». Est – ce – que vous remarquez l’accord dans les saintes Écritures? Il fallait qu’il y a ait sur la terre un être humain d’origine divine, alléluia! Un être humain d’origine divine! Un Dieu homme duquel Il peut être dit: «Il est le commencement de la création de Dieu».
Ô, quand nous pensons à cela, alors, l’Esprit de Dieu vient sur nous, alors, la rédemption nous est révélée. Et le Rédempteur aussi: «Mon bien – aimé en qui mon cœur a pris plaisir». Matthieu 12 verset 18: «Je mettrai mon Esprit sur Lui»: Cela a – t – il eu lieu ou pas? Cela a eu lieu. Et si nous sommes en Christ alors, le bon plaisir de Dieu est aussi sur nous. Alors, l’Esprit de Dieu vient aussi sur nous. Le même Saint – Esprit. Pas seulement un peu d’onction, mais la vie de Dieu Lui – même, la puissance de Dieu, la nature de Dieu, tout ce que Dieu est a été accordé au peuple de Dieu par le Saint – Esprit, tous les dons, tous les fruits de l’Esprit, tout ce qui fait partie de la vie de Dieu. Mais ces paroles et ces pensées ici sont précieuses.
Maintenant le verset 20 de Matthieu 12:
«Il ne brisera pas un roseau plié»
Combien ne se sentent pas comme ça…. Combien sont pliés? Hier encore tard dans la nuit, il y a eu des appels téléphoniques et déjà très tôt ce matin, j’ai reçu des appels téléphoniques. Pliés, pliés à leur bout du fils, des pleurs: «Pardonne – nous, pardonne – nous ce que nous avons fait ou ce que nous avons dit» et ensuite cette expression: «Nous sommes affligés, pliés. Depuis lors, tout va de travers». Je ne peux que dire: «Je pardonne tel que Dieu m’a pardonné en Christ». Le plein pardon, l’expiation.
Ici il y a la promesse: Il ne brisera pas un conduit plié. Ça, ce sont les hommes qui le font. Quand quelqu’un est déjà affligé et plié, alors, il lui donne le coup fatal. Mais le Seigneur ne fait pas ça, Il fait différemment, Lui, Il redresse, Il relève, Il donne de nouvelle force, Il relève, Il verse de l’huile dans la lampe pour que la mèche fumante puisse de nouveau brûler, se rallumer. C’est comme ça qu’Il a dit et qu’Il le fait aussi. Il n’éteint pas la mèche!
Mais je voudrais relever ceci: «jusqu'à ce qu'il ait victorieusement exécuté la justice et le droit». Pas seulement exécuter, pas seulement rétablir, mais exécuter victorieusement et rétablir. Jésus est vainqueur. Il a victorieusement réussi l’œuvre, exécuté victorieusement et rétabli, et cela, à cause de nous. Il est le vainqueur, Le victorieux. Et c’est par Lui que nous aussi, nous serons vainqueurs et nous vaincrons. C’est une parole merveilleuse. Du point de vue terrestre, cela semblait être la plus grande défaite que quelqu’un ait vécu sur la terre: «abandonné de tous, rejeté, frappé, on a craché sur Lui…» pire encore, Il était nu, accroché sur la croix entre le ciel et la terre.
Cela a eu lieu à cause de nous. Nous croyons ce que la Bible dit. Il a fermement établi le droit et la justice sur la terre et Il a exécuté victorieusement. Nous voulons croire que nous sommes insérés dans cette œuvre. Elle a eu lieu pour les rachetés. C’est pour cette raison que ça doit être manifesté dans les racheté comme un triomphe de notre Dieu. Et à la fin, cette victoire accordée sera encore manifestée visiblement.
Et ça, nous le disons avec Samson dans l’Ancien Testament et avec cela, nous tenons les piliers et nous disons: «Encore une fois, Seigneur!» Et si cela arrive encore, alors nous n’allons pas frapper dans le vent. Je vous dis que les piliers seront saisis, et plusieurs choses seront ébranlées. Plusieurs choses diaboliques vont s’écrouler pour que l’œuvre de notre Dieu parviennent victorieusement à son achèvement. Loué et exalté soit le nom du Seigneur! Amen! Amen!
Levons – nous pour adorer. Peut – être que certains frères ont dans le cœur de remercier brièvement le Seigneur.
Toi, notre Rédempteur, notre Sauveur, Tu es tout pour nous pour nous en tous; et nous Te remercions, Seigneur. Tu as exécuté la justice victorieusement et établi fermement le droit et la justice! Alléluia! et Tu as exécuté victorieusement le droit! Alléluia! Alléluia! Gloire à Dieu! Gloire à Dieu.
Seigneur, rends – nous reconnaissants et remplis – nous de louange, d’exaltation, d’allégresse céleste! Alléluia! Alléluia! Ô Seigneur, ô Seigneur mon Dieu, mon Dieu! Comme Tu es grand! Comme Tu es merveilleux! Alléluia ô Seigneur! Ô Seigneur, profondément abaissé et ensuite élevé au – dessus de toutes choses! Alléluia! Alléluia! Seigneur, Tu es mort, mais Tu es aussi ressuscité! Tu as vaincu la mort, l’enfer! Alléluia! Alléluia! Ô, nous Te remercions et nous T’adorons. Alléluia!
[L’assemblée chante. N.D.L.R].
Combien ressentent et remarquent que le Seigneur nous prend dans l’enseignement pour nous donner une vue encore plus profonde de Sa volonté? Je le remarque. Comment est – ce – que l’Esprit presse et comment est – ce – que nous pouvons dire «amen» à chaque parole! Nous voyons le Seigneur comme aucun cas n’est fait de Lui (Ésaïe 53), dédaigné alors qu’Il disait: «Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as – Tu abandonné?» allons, nous savons que c’est écrit dans les Psaume 22 et Ésaïe 53 verset 3. Tout était l’accomplissement des Écritures quand nous le voyons dans Son abaissement comme homme, comme Esclave Serviteur, comme Fils de l’homme. Ne nous heurtons pas à ça. Nous savons que cette forme humaine, Il l’a changée en forme de Dieu. Il est réparti dans un corps spirituel. Nous savons seulement qu’Il est venu, qu’Il a pris une forme humaine pour accorder la rédemption et nous faire passer de la forme humaine à la forme divine. Tout cela a eu lieu parce que ça faisait partie du plan de la rédemption. Avant d’être semblable à Lui, Il fallait qu’Il devienne semblable à nous. Avant que nous vivions éternellement avec Lui, Il fallait qu’Il vienne sur cette terre vivre et mourir pour nous. Avons – nous compris cela? Je le crois. Je crois que nous avons compris.
Mais malgré tout, nous Lui donnons tout l’honneur et la gloire car, malgré tous les devoirs qu’Il devait accomplir, Il reste et demeure le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois dans toute l’éternité. Seulement quand nous pouvons encore bien classer dans l’ordre biblique ces choses qui ont eu lieu pour nous, alors, nous nous sentons vraiment bien dans notre âme.
Alléluia! Gloire soit à notre Dieu. Ô, que nous puissions vraiment avoir un cœur qui exhale une allégresse qui vient du cœur et remercier vraiment le Seigneur, pas par obligation, mais parce que nous nous sentons poussés à le faire. Nous voulons tomber sur notre face à Ses pieds, adorer et dire: «Seigneur, qu’est – ce – qui T’a poussé à prendre tout cela sur Toi? C’est comme ça que Tu nous as aimé! Tu es passé par le chemin que nous aurions dû prendre et mourir la mort que nous aurions dû mourir. Tu as réglé tout cela pour nous pour que nous soyons sauvés».
Nous devrions encore et encore et encore remercier notre Seigneur. Et il est écrit: «Celui qui m’apporte la reconnaissance, qu’Il me loue». C’est ainsi que nous voulons encore remercier le Seigneur et Lui apporter la reconnaissance. Chantons d’abord ce chœur: «Tu es digne». Je voudrais encore faire cette remarque: Ça ne doit pas toujours être à haute voix et très fort. Nous avons aussi remarqué qu’hier, c’était puissant. Mais, dans une atmosphère merveilleuse, en harmonie les uns avec les autres. Nous devons aussi faire attention. Si ça devait être à haute voix, nous suivrons, mais pas de nous – même. Tout doit être conduit et produit par l’Esprit de Dieu. Alors, c’est vrai, c’est authentique, ça a de la substance et nous nous réjouissons tous dans le Seigneur notre Dieu. Notre âme loue Dieu notre Sauveur, notre Rédempteur. Levons les mains en chantant le chœur Tu es digne.
[L’assemblée chante. «Tu es digne, Tu es digne» N.D.L.R].
Transcription du sermon de Krefeld, Mardi 30 décembre 1986
Sermon prêché depuis Krefeld (Allemagne)
Orateur: Missionnaire Ewald Frank