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Lettre circulaire Février 1981

C’est de tout coeur et dans le Nom précieux de notre Seigneur Jésus-Christ que je vous salue par cette parole d’Apocalypse 5.12: 

“Ils disaient d’une voix forte: L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la louange”. Notre Sauveur, Lui seul, était digne de prendre le Livre mystérieux, d’en briser les sept Sceaux, et de révéler ce qui y était écrit. En tant que Rédempteur, il a rendu dignes tous les rachetés de Lui apporter l’honneur et la louange. C’est pour l’amour d’eux qu’il a accompli l’acte de délivrance, et qu’à la croix de Golgotha Il a payé un prix si élevé. Jean a vu en esprit comment, lorsque l’Agneau prit le Livre; les vingt-quatre anciens se prosternèrent devant Lui. “... tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints”. C’est ainsi que sont recueillies les prières que les saints élèvent à Dieu. Les harpes représentent le cantique de victoire et de louanges qui a été chanté déjà en ce temps, et qui sera chanté par l’Epouse après son enlèvement. 

“Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation...”. 

Jean eut le grand privilège de voir tout cela en esprit. Il nous a été donné en partage un plus grand privilège encore, car dans peu de temps nous vivrons cela. 

Celui qui, d’une manière détaillée, s’est occupé du Message de la fin, sait que les Sceaux ont été ouverts en mars 1963, après que la chose ait été annoncée à l’avance. Tous ceux que Dieu a destinés à la première résurrection prennent part à ce que le Seigneur leur a révélé dans ces Sceaux, parce qu’ils écoutent attentivement les Paroles de Dieu, et qu’ils les croient. Les élus serrent dans leur coeur ce que l’Esprit fait connaître aux Eglises. Ils sont le groupe des prémices qui tiennent ferme dans la Vérité révélée de la Parole. 

“... tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre”. Dans ce verset, la vocation des véritables croyants est clairement exprimée. Au temps de l’achèvement des voies de Dieu pour le salut, toute la création qui maintenant encore attend la délivrance mêlera sa voix au cantique de louanges et s’écriera avec force: «Toi seul, ô Seigneur, es digne, Tu es digne, Tu es digne de recevoir la louange et l’honneur, la gloire et l’adoration. Tu es digne, ô Seigneur!». 

Toujours à nouveau, frère Branham faisait mention des différents stades de son ministère. Il est certain que la dernière phase du ministère qu’il a reçu de Dieu a commencé par l’ouverture des Sceaux. Peu de temps auparavant, le 1er avril 1962, il mentionnait dans sa prédication la mise en réserve de la nourriture, et il disait: «... Ainsi je pensais au rêve que j’ai eu il n’y a pas longtemps. Dans ce rêve, je devais mettre en réserve de la nourriture dans la chapelle». 

Dans son message du 30 décembre 1962, il emploie presque exactement les mêmes mots qu’il avait prononcés pour moi le 3 décembre 1962: «... maintenant, la nourriture – l’Epouse n’est pas encore parfaite, cependant l’Epoux est parfait. L’Epouse n’est pas encore parfaite; la nourriture qui sera donnée n’est pas une nourriture naturelle, c’est de la nourriture spirituelle, que vous avez déjà continuellement reçue». 

Comme nous le savons, le Seigneur lui montra des denrées alimentaires naturelles, et par cela Il lui donna une idée claire de ce qu’était la nourriture spirituelle. A la fin du 7ème Sceau, en vue de son application il exprima cette pensée dans sa prière: «... Je Te prie de bien vouloir assister notre bien-aimé prédicateur Neville, Seigneur; remplis-le de force et donne-lui l’intelligence nécessaire pour qu’il puisse donner aux agneaux de Dieu cette nourriture mise en réserve». 

Avec l’ouverture des Sceaux commença la mise en réserve pour l’Eglise-Epouse de la nourriture substantielle, ainsi que la révélation des mystères de Dieu qui avaient été cachés jusque là. Il y eut aussi certaines choses que frère Branham n’avait pas vues auparavant, car à lui non plus, tout n’a pas été montré en une fois. Dans sa prédication Les dix vierges, du 11 décembre 1960, il déclara par exemple que le cavalier sur le cheval blanc, d’Apocalypse 6, était le Saint-Esprit qui était sorti pour vaincre! Cependant, lorsque le premier Sceau fut ouvert, il reconnut ce personnage de L’anti-christ qui, au moyen des quatre cavaliers, est représenté dans les 4 stades de son développement. 

Le 18 mars 1963, lorsque frère Branham parla sur le premier Sceau, il confessa humblement ceci: «J’aurais commis une terrible faute si, aujourd’hui vers 12 heures, le Saint-Esprit n’était pas venu dans la pièce où je me trouvais et qu’Il ne m’avait pas corrigé dans une pensée que je voulais écrire pour l’apporter». Si un tel prophète confirmé et homme de Dieu devait se laisser corriger par le Seigneur afin de ne pas revendiquer l’infaillibilité pour luimême, qu’en est-il alors de nous tous? 

Tout de suite après cela, il fit aussi cette déclaration: «Cependant, aussi vrai que je me tiens ici ce soir, je vous dis que je l’ai reçu aujourd’hui tout frais du Tout-Puissant». Du moment qu’un prophète reçoit par l’Esprit la révélation directe de la Parole de Dieu, nous avons affaire à ce que déclare le Seigneur, et tous les véritables enfants de Dieu écouteront attentivement et avec un profond respect. 

Dans sa prédication du 21 février sur le mariage, il dit: «Je ne savais pas cela jusqu’il y a quelques jours». Il est tout a fait certain qu’il a connu les mêmes passages bibliques que nous lisons, et qu’il avait au moins autant de connaissance sur ces choses que nous en avons. Tout de suite il ajoute, pour expliquer cela: «Ceci n’était pas révélé parce que les Sceaux n’étaient pas ouverts». 

Nous devons prendre garde à ne pas camoufler le langage clair de la Parole révélée par les adjonctions que nous y faisons. Seul un insensé peut penser avoir reçu sa manière de voir lors d’un entretien privé avec Dieu, mais il ne donne en réalité que sa propre opinion. Même lorsqu’une chose peut être regardée comme absolument biblique selon la lettre, et présentée comme telle, la question qui se pose toujours est celle de savoir si elle est conforme à la Parole révélée et à la volonté de Dieu. 

Cependant, celui qui une fois a reconnu qu’un véritable prophète de Dieu a été suscité parmi nous, celui-là s’humiliera sous la puissante main de Dieu et recevra avec reconnaissance les multiples et vastes enseignements qu’il a apportés. Frère Branham a été conduit toujours plus profondément dans la Parole et dans la volonté de Dieu, et il nous en a fait part. 

Il ressort de l’histoire de l’Eglise que les grands hommes de Dieu ont toute leur vie recherché davantage de vérité, bien qu’ils aient été déjà partiellement illuminés par la Vérité de la Parole. Malheureusement on confond souvent “des connaissances” avec “les vérités bibliques”. Le propre savoir lie, nous pousse aux extrêmes, conduit au fanatisme religieux et détruit la communion entre croyants. Par contre la Vérité biblique rend libre, unit et contribue à la croissance spirituelle. Une révélation opérée par l’Esprit est toujours empreinte de vérité et d’amour divins. C’est Lui, la Vérité, que nous voulons connaître, et nous voulons davantage Lui devenir semblables, jusqu’à ce que nous parvenions à la perfection. Cependant, par la connaissance, nous ne pouvons pas y parvenir parce qu’elle est incomplète. La perfection ne peut provenir que de ceux qui ont été amenés à la perfection. 

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