Ewald Frank 

Krefeld le 31 août 1983 (19:30)

LA DÉSOBÉISSANCE EST PIRE QUE LA SORCELLERIE

(Retransmis le 12 mai 2024)

Remercié et loué soit le Seigneur de ce que nous avons cette espérance et cette certitude que nous serons dans la gloire, non pas parce que nous le voulons, mais parce que le Seigneur en a décidé ainsi, et parce qu'Il nous a appelés, qu’Il nous a fait grâce et nous a donné la vie éternelle.

Mercredi dernier, nous nous sommes tous réjouis de tout cœur et sommes reconnaissants à Dieu de bénir. Vous aussi certainement, vous avez été béni ce week-end. J'étais en Suisse ; c'est devenu ma deuxième demeure ; et Dieu a de nouveau rassemblé des gens.

Très souvent, on n'est pas dans l'état d'esprit que l'on voudrait avoir, et mon frère aîné m’a dit aujourd'hui : « Tu dois avoir la peau dure ! » ou quelque chose comme ça, et là, j'ai pensé qu'il fallait faire comme Jean l'avait fait : Il s'est mis une peau de chameau sur le dos, et il est parti. Toutes les critiques et tout ce qui lui tombait dessus et se précipitait vers lui, il avait autour de lui une bonne défense. Mais, vous savez bien que les choses ne touchent pas l'extérieur, elles touchent l'intérieur. Et ce dont nous avons besoin, c'est d'une puissance intérieure qui puisse résister à tout ce qui se présente à nous.

Parfois, on ne pense même pas que tous les prophètes et les apôtres, et même le Seigneur Lui-même, ont traversé tant de difficultés et d'adversités, et nous voulons tous un chemin glorieux, n'est-ce pas ? Un beau chemin, que tout nous soit favorable, que tous disent du bien de nous. Et le Seigneur dit : « Malheur à vous s'ils disent du bien de vous, c'est ce qu'ils ont fait aux faux prophètes » ; et nous ne voulons pas être de faux prophètes. Nous devons donc accepter que les choses se passent comme le Seigneur l'a dit.

Vous savez, parfois nous avons notre propre mesure, et nous découpons les choses, et le modèle selon lequel nous découpons, c'est nous qui l'avons fabriqué, n'est-ce pas ? Et il est si bien dit de Moïse qu'il a tout fait selon le modèle que Dieu lui avait montré. Et je dois encore m'habituer au fait que cela ne doit pas être taillé à notre mesure, mais à la mesure divine.

Vous savez bien que si nous étions Dieu, nous aurions tout fait de la meilleure façon, il n'y aurait pas de diable, pas de péché, pas de maladie, pas de mort, pas de souffrance. Si nous étions Dieu, tout serait glorieux et dans la joie. C'est ce qu'on entend parfois, parce que nous nous plaignons toujours que les choses ne se passent pas bien et que nous mettons ainsi quelque chose sur le dos de Dieu un peu comme reproche, parce que nous l'accusons indirectement de ne pas s'occuper correctement de tout.

Mais nous ne nous inquiétons pas. Notre Dieu est toujours à l'œuvre, et tout Lui est soumis. Si la nuit veut nous couvrir et si Satan veut nous effrayer, nous nous réjouissons de la victoire. Dieu est encore à l'œuvre. C'est donc à nous de le remercier, et c'est notre tâche de le faire ; et pas seulement quand on nous le demande, mais de tout notre cœur.

Vous savez que nous ne sommes pas satisfaits d'être sauvés nous-mêmes. Nous voulons que les autres le soient aussi. Nous ne sommes pas satisfaits d'avoir connu Dieu. Nous voulons que les autres le connaissent. Nous ne sommes pas satisfaits d'avoir reçu la révélation de la vérité, nous voulons que d'autres entendent, reçoivent et croient cette vérité divine, et que la Bible devienne pour eux un livre divin vivant dans lequel ils peuvent puiser des forces, des enseignements, des instructions, bref tout ce dont nous avons besoin.

J'ai réfléchi à la question suivante : Lorsque des non-croyants ou des non-initiés viennent pour la première fois à un service divin, quelles sont leurs attentes ? Puis j'ai pensé : Aucun d'entre nous ne peut donner une grande conférence, tenir un grand exposé. Nous n'avons pas ce qu'il faut. La légitimation biblique telle que nous la souhaitons de tout cœur n'est pas toujours là non plus, et on se demande alors si quelqu'un ne va pas repartir déçu. Mais nous chantons dans ce seul cantique et nous le confessons de tout cœur : « Jésus ne nous déçoit jamais ! ».

Et la parole que notre Seigneur a prononcée en référence à Jean-Baptiste lorsqu'il a demandé : « Qui vouliez-vous voir ? » dans l'évangile de Matthieu au chapitre 11 ; il y a en fait un témoignage très merveilleux. Qui vouliez-vous voir ? Un homme au col retourné ? Un homme, un docteur en théologie ? Qui vouliez-vous voir ? Quelqu'un qui se déplace dans tous les sens sur l'estrade ? Quelqu'un vêtu de robe souple comme celle qu'on porte dans les palais royaux ? Qu’êtes-vous allés voir ? Et Il n'attend pas la réponse, Il la donne Lui-même : « Un prophète ! Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète ». Et Il leur donne l'instruction et l'enseignement sur ce qui s'est passé, et Il dit : « C’est cet homme auquel se référait le prophète Ésaïe qui a dit cela ».

Vous voyez ? Dieu a toujours pris des hommes dont l'éducation a peut-être nuit à d'autres, mais des hommes sur lesquels les sincères pouvaient s'appuyer. Voilà la mesure de Dieu, afin qu'aucun homme ne soit honoré, mais que Dieu reçoive toute la gloire. Il n'a en effet jamais pris des personnes de rang, de réputation, de renom et de nom, même quelques-unes dont on ne sait à peine qui elles étaient, dont on a très peu parlé, mais ils avaient beaucoup à dire de la part de Dieu. Et je pense que c'est très important.

Nous avons maintenant lu ensemble une parole que nous accomplissons très rarement en ce lieu. Il est dit ici que nous devons faire des demandes et des prières, des intercessions et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les rois et toutes les autorités, afin que nous puissions mener une vie calme et tranquille en toute piété et respectabilité. Soyez tout à fait honnêtes : Qui prie pour les hommes qui ont de grandes, de hautes responsabilités à assumer ? Qui se souvient d’eux devant la face de Dieu avec un cœur vraiment sincère ? Pas seulement pour remplir un devoir, pour avoir fait le plein en quelque sorte, mais parce que Dieu le veut ainsi, parce que cela fait partie de la vie de croyant, que l'on amène les hommes qui ont des responsabilités devant la face de Dieu dans la prière ?

D'aussi loin que je me souvienne, les croyants prient depuis des années, si c'est pour un gouvernement, c'est certainement pour Israël, et peut-être là aussi seulement, pour l'ensemble du peuple, et même pas pour les autorités ! Mais il s'agit ici d'un passage biblique comme tous les autres, et c'est pourquoi nous devrions en tenir compte dans notre cœur.

Vous savez bien que lorsqu'on réprime, nous sommes tous très promptes à le faire, mais peut-être qu'une réprimande n'aurait pas été nécessaire si nous avions prié auparavant. Je pense que nous laissons trop de choses à l'ennemi et aux gens, et que nous apportons trop peu à Dieu, tout ce qui fait aussi partie de la vie terrestre, pour qu'Il puisse diriger le cœur des hommes.

Nous savons que si nous venons d'apprendre que Mr. Begin a démissionné, nous en éprouvons une très profonde tristesse. D'un autre côté, il était probablement le seul premier ministre Israélien qui a probablement dit textuellement : « Je ne tendrai jamais la main à un Allemand ! ». Et c'est une profonde souffrance qui a été infligée à ce peuple. Et tous ceux qui ont participé au voyage en Israël n'ont pas manqué de remarquer que notre frère Goldner a également vécu des moments terribles. Cela n'a presque pas sa place ici, mais à l'âge de quinze ans, il a dû jeter sa propre sœur dans le crématorium, et cela, sous les fusils des SS. Ce que cela signifie pour de telles personnes, personne ne peut l'imaginer ! Sans défense, sans espoir, exposé dans la situation où il se trouvait, il n'y avait aucune perspective d'amélioration.

Et cet homme nous a probablement tous, ou peut-être seulement moi, je ne le sais même pas, mais il a dit : « Frère Frank, j'ai lutté avec Dieu et avec le peuple allemand, et je me suis querellé avec ma femme et nous nous sommes querellés ensemble » ; et il a dit un jour : Une phrase a franchi mes lèvres, et il a dit : « Magda, combien de temps allons-nous porter cela dans nos cœurs ? Nous serons dévorés par cela, détruits et anéantis intérieurement », et il dit encore : « Mais on ne peut pas oublier tout cela », et il a dit : « Alors, nous ne pouvons pas seulement oublier, nous pouvons aussi pardonner ». Et l'homme me dit : « Frère Frank, depuis ce jour, il y a quelque chose de tout à fait nouveau dans mon cœur et dans ma vie. Je peux aimer chaque Allemand comme tous les autres, et je vois les choses différemment de ce que je voyais jusqu'alors ».

Monsieur Begin n'a pas eu cette expérience avec Dieu ; et il a certainement déjà enduré beaucoup de choses en Russie, puis plus tard ici en Allemagne, en Amérique, et il a eu le temps d'y réfléchir avant de revenir ; mais nous aurions souhaité de tout cœur qu'il puisse aussi jeter ce pont de son côté.

Maintenant, nous ne savons pas ce qui va se passer, mais, une chose est sûre : la volonté de Dieu sera faite. Si pour tous les autres peuples, nous n'avons pas tout à fait confiance dans la justice des choses, pour Israël, nous avons une confiance illimitée en Dieu et en ce peuple, que le Seigneur suivra Sa voie avec eux. Est-ce vrai ou non ? C'est pourtant ce qui se passe. Une personne qui n'aime pas Israël, n'aime pas Dieu, c'est un fait. Personne n'a besoin de revenir sur cette phrase. Et on peut tout aussi bien dire que celui qui aime Dieu, aime aussi Son peuple, Israël. Cela n'a absolument rien à voir avec la politique, mais avec le respect devant Dieu. Dieu a choisi Abraham, Isaac et Jacob, puis les douze familles sont venues, et le peuple d'Israël est né. C'était la décision de Dieu. Et celui qui ne respecte pas cette chose, n'a aucun respect pour Dieu et aucune crainte devant Dieu. Il met Dieu sur un pied d'égalité avec lui-même, et cela ne doit pas être le cas. Non. Nous respectons l'appel, l'élection, la promesse que Dieu a faite, qu'Il a tenue, et nous l’en remercions. 

Eh bien, il est dit ici dans 1 Timothée 2 verset 3 :

« C'est une chose louable et agréable devant Dieu, notre sauveur, dont la volonté est que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité ».

C'est l'intention de Dieu, c'est la volonté de Dieu ; et pourtant, même si nous prions dans le Notre Père : « Que Ta volonté soit faite », la majorité ne s'est pas pliée à la volonté de Dieu, elle ne se soucie pas de la volonté de Dieu, mais suit ses propres voies. Et, il y a un exemple dans l'Ancien Testament qui ressort, je l'ai bien lu aujourd'hui, l’exemple de Samuel et de Saül. C'est un chapitre étrange. Saül avait reçu une mission, il ne l'a pas exécutée correctement, et le Seigneur l'a destitué.

Et vous serez peut-être étonné, mais c'est peut-être le seul chapitre de toute la Bible où une contradiction apparente est écrite mot pour mot. Et si je ne vous le disais pas, vous le trouveriez quand même si vous lisiez attentivement le chapitre. Mais il n'y a pas de contradiction ! Je vais quand même vous le lire. Il est dit ici au verset 29 de 1 Samuel 15 :

« Et jamais le glorieux Dieu d'Israël ne ment et n'éprouve de remords, car il n'est pas homme pour se repentir ».

Maintenant, écoutez le verset 10 :

« La parole du Seigneur fut adressée à Samuel en ces termes : Je me repens d'avoir fait régner Saül, car il s'est détourné de m'obéir, et n'a pas exécuté mes ordres. À cause de cela Samuel, s'est mis dans un état d'agitation douloureuse, si bien qu'il a crié vers le Seigneur toute la nuit ».

Nous faisons ici une distinction dans ce que nous avons lu. D'une part, il s'agit du fait que ce que Dieu a dit, ce que Dieu a déterminé, ce qui est contenu dans Son plan de salut ne peut jamais être regretté, ne peut jamais être retiré, que Dieu s'y tient éternellement. Ici, dans le cas de Saül, il ne s'agit pas d'une décision de Dieu, mais le peuple avait choisi Saül comme roi. 1 Samuel 8 : 4 : « Ils virent voir Samuel et lui dirent : Tu es vieux, tes fils ne marchent pas dans tes voies, et ainsi de suite ; nous voulons avoir un roi comme tous les autres peuples en ont eu un ». Donc, il ne s'agit pas ici d'une décision divine, d'un choix divin, mais d'une décision humaine à laquelle Dieu n'a fait que consentir. Il dit à Samuel : « Donne-leur Saül pour roi », et Il donna la comparaison avec le buisson d'épines. Vous connaissez tous les Écritures.

Que cela soit donc clair une fois pour toutes : Lorsque Dieu prononce une parole, prend une décision, Il ne peut jamais revenir sur celle-ci ! Mais s'Il l’a fait dans le cas de Saül, ou plus tard dans celui de Balaam, ou dans d'autres cas, lorsque des hommes vont droit dans le mur et en font à leur tête... À l'époque, le Seigneur avait aussi dit à Balaam : « Ne pars pas ! ». Ici, Dieu a donné Son accord, et nous voyons qu'Il a regretté. Il a donné Son accord pour Balaam et il y a, permettez-moi de le dire ici aujourd'hui, il y a une volonté autorisée (permissive) de Dieu, et sur la volonté autorisée (permissive) de Dieu, ne pourra jamais reposer la pleine bénédiction du Tout-Puissant ! Et c'est pourquoi la parole de Romains 12 : 2 est bien dit : « Afin que vous sachiez quelle est la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite ». Pas seulement une volonté de Dieu approuvée, mais la volonté parfaite et agréable de Dieu.

C'est là que j'ai lu dans ce chapitre aujourd'hui des choses qui étaient effectivement nouvelles pour moi. Même Samuel, qui peut être classé parmi les hommes de Dieu les plus doux, un homme qui était certainement selon le cœur de Dieu, un homme issu d’une prière, un homme demandé, car nous connaissons la prière de la mère, la réponse, il était consacré à Dieu, le Seigneur. Et pourtant, si l'on voit les choses ainsi, le même Dieu qui a dit : « Tu ne tueras pas », il a regardé Samuel, cet homme cher, on ne peut pas le dire autrement. Samuel devait être un homme particulier, gentil, particulièrement gentil, un homme raffiné. Savez-vous ce qu'il a fait ? Je vous ai donné ce chapitre ? Pas du tout ? Oh, je m'excuse. C'est 1 Samuel 15. Pardon, je suis désolé. J'ai lu 1 Samuel 15 et voici le verset maintenant, le verset 32 :

« Là-dessus, Samuel ordonna : Amenez-moi Agag, roi d'Amalek. Agag s'approcha de lui de bonne humeur et dit : Certes, la mort a perdu son amertume pour moi. Mais Samuel dit : Comme ton épée a privé des femmes de leurs enfants, ainsi ta mère sera privée de ses enfants parmi les femmes. Après cela, Samuel coupa Agag en morceaux devant le Seigneur à Gilgal ».

J'ai certainement déjà lu cela, mais j'en suis tellement désolé. Ce charmant Samuel sous lequel on s'imagine un homme doux, un homme très fin, la colère s'est abattue à travers lui du Seigneur, et il a dû faire une chose qu'il n'aurait probablement pas faite lui-même s'il avait eu à décider ! Nous continuons à lire ici au verset 34 :

« Samuel se rendit ensuite à Rama, et Saül monta dans sa maison à Guibea de Saül. Samuel n'alla plus voir Saül jusqu'au jour de sa mort, car Samuel pleurait sur Saül parce que le Seigneur s’était repenti d'avoir fait de Saül le roi d'Israël ».

Nous voyons, en faisant les comparaisons, et il faut souligner encore une fois la différence entre ce que les hommes demandent à Dieu, et ce qu'ils acceptent de faire dans la volonté de Dieu en se pliant à Sa parfaite volonté. Tout ce qui doit être couronné de bénédiction du début à la fin, doit être dans la parfaite volonté de Dieu. Tout ce qui n'est pas dans la volonté de Dieu ne peut pas être couronné de bénédiction et ne le sera pas jusqu'à la fin.

Ici, aussi il faut souligner que Saül n'a pas été totalement rejeté par Dieu, mais seulement rejeté pour ne plus être roi. Cela aussi est très important. Je vais vous le lire. C'est le verset 26 :

« Mais Samuel lui répondit : Je ne reviens pas avec toi parce que tu as rejeté l'ordre du Seigneur. Le Seigneur t'a ainsi aussi rejeté afin que tu ne sois plus roi d'Israël ».

Ceci est d'une grande, très grande importance, pour que les choses se déroulent en ligne droite, car Samuel a bien prophétisé : Demain, à cette heure-ci, tu seras avec moi. Vous connaissez tous la prophétie. C'est donc ici que nous devons apprendre notre leçon : Le châtiment était sur la désobéissance à la parole de Dieu. Et nous pouvons déjà dire tout de suite : Tous, sans exception, qui veulent faire ou être quelque chose sans que Dieu les ait désignés pour cette tâche, auront tôt ou tard leur peine et nous ne pourrons pas cacher leur désobéissance. Ici, au verset 23... peut-être déjà au verset 22, il est écrit : 

« Samuel répondit : Le Seigneur prend-il autant de plaisir à offrir des holocaustes et des sacrifices qu'à obéir à ses ordres ? Sache que l'obéissance vaut mieux que les sacrifices et l'obéissance vaut mieux que la graisse des béliers ».

Nous sommes d'accord avec cela, et nous serions tous contents si le chapitre s'arrêtait là, car il éclaire d'abord une page la première section, et nous nous en sortirions encore à peu près ; mais maintenant, c'est le coup de massue. Il est dit ici dans le verset suivant, 1 Samuel 15 verset 23 :

« Car la désobéissance est aussi grave que le péché de sorcellerie, et la volonté propre est comme la prostitution et l'idolâtrie. Parce que tu as rejeté l'ordre du Seigneur, Il t'a aussi rejeté pour que tu ne sois plus roi ».

C'est là que les choses deviennent très sérieuses. Il y a à peine dix jours, il est arrivé ici dans le bâtiment annexe, qu'un jeune homme en accuse un autre, tous les deux, d'être en quelque sorte un voleur. Tous deux croyants, l'un accuse l'autre d'être en quelque sorte un voleur. Le mot voleur n'a pas été prononcé, mais il a été question de vol. Et comme je connais un peu l'affaire, j'ai, bien sûr, voulu arbitrer. Et tout à coup, j'ai dû dire à ce jeune homme ce que je n'avais jamais fait de ma vie, après lui avoir donné une petite information sur les faits que je connais beaucoup mieux que ce qu'il a entendu de la part des autres ; et je lui ai soudain dit : « Tu es le plus grand voleur qui se trouve dans cette pièce ! ». Et il m'a regardé, et il était vraiment sans voix, au sens propre du terme, et là, il savait certainement où cela allait. J'ai dit : « Jusqu'à ce jour, tu as gardé pour toi la dîme qui appartient au Seigneur, et tu as volé Dieu avec le sourire, jusqu'à ce jour ! Et tu t'énerves contre quelqu'un qui a sans doute détourné une petite somme, et cela encore, avec la meilleure intention du monde, car je connaissais l'intention ». Et les deux sont à rejeter. Mais je ne le donne qu'à titre d'exemple. Nous pouvons parfois prendre l'autre à la gorge, et dire : « Écoute ! » n'est-ce pas ? Comme on le faisait autrefois, et peut-être même, s'étendre sur le sujet et ne pas comprendre à quoi nous ressemblons nous-mêmes aux yeux de Dieu.

Vous savez, quand il est écrit ici que la désobéissance est aussi grave que le péché de sorcellerie, et alors, chaque croyant dira : « Quand même ! Qu'est-ce que moi j'ai à faire avec la sorcellerie ? ». Ta désobéissance et la mienne sont ta magie et la mienne, ta sorcellerie est la mienne ! C'est bien là le problème. Nous n'avons pas besoin d'aller voir un sorcier, un magicien, ou un charlatan, ou un devin, ou un lecteur de lignes de la main, ou un pendulaire pour avoir pratiqué la magie ou la sorcellerie aux yeux de Dieu ; mais ta désobéissance et la mienne à la parole de Dieu nous place sous une malédiction ! Et c'est l'histoire que nous devons gérer. Et il est dit encore ici : 

« Et la volonté propre est comme l'idolâtrie et le culte des idoles ».

La volonté propre. Oui, nous dirions alors qu'il faut mettre les points sur les i. En tant que parents, nous avons constaté exactement à quel moment nos enfants en étaient arrivés au point de vouloir faire la tête et d'aller jusqu'au bout de leur propre volonté. Nous avons tous vécu cela en élevant des enfants ; et c'est à ce moment-là qu'il faut aider un peu parce que les enfants ne comprennent pas d'eux-mêmes que cette volonté propre doit être un peu atténuée voire brisée.

Mais aujourd'hui, il s'agit de toi et de moi, certainement pas de Saül, vous pouvez me croire. Mais, c'est écrit dans 2 Timothée 3 au verset 16, si je ne me trompe pas : « Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour l'instruction et l'avancement afin, que l'homme de Dieu soit rendu parfait ». La volonté propre. Ça, c'est une parole. La propre volonté s'oppose à la volonté de Dieu. Et celui qui est trouvé dans sa propre volonté ne pourra jamais être trouvé dans la volonté de Dieu. Et c'est pourquoi il y a dans nos cœurs un désir profond de premièrement connaître la volonté parfaite de Dieu en toutes choses. Mais c'est aussi une chose dangereuse. Il faut être ensuite prêt à la faire avant de demander qu'elle nous soit révélée. L'homme à qui la volonté de Dieu n'a pas encore été révélée et qui ne la fait pas ou ne peut pas la faire, s'en sortira mieux que tous ceux qui ont bien connu la volonté de Dieu mais qui sont restés dans leur propre volonté. C'est de l'idolâtrie et un culte des idoles.

Oui, je dirais à quelqu'un : « Si quelqu'un veut voir de l'idolâtrie, qu'il aille en Inde, et qu'il regarde ce grand temple dans le sud de l'Inde près de Masheraï, et il saura ce qu'est l'idolâtrie ». Nous n'avons pas besoin de prendre l'avion. Nous n'avons pas besoin de payer des marques. Nous n'avons même pas besoin de quitter notre ville, peut-être même pas notre maison, peut-être même pas de nous-même, mais de nous frapper la poitrine et de dire : « Dieu fidèle dans le ciel, comment suis-je en réalité ? Comment me vois-Tu ? Quel est Ton jugement sur moi ? ». Je vous le dis : Nous avons le cœur serré, mais peu de gens se laissent encore reprendre par l'Esprit de Dieu. La plupart d'entre eux n'éprouvent plus de tristesse intérieure. Pour eux le monde est encore sain, pour eux tout va encore bien. Bien-aimés, le monde n'est pas sain, et tout n'est pas en ordre non plus !

Le Seigneur veut maintenant nous donner la leçon pour que nous comprenions qu'obéir à Sa parole et à Ses ordres c'est mieux que les holocaustes et les sacrifices. C'est mieux. Il est dit ici dans 1 Samuel 15 : 22 : « Dieu prend-il autant de plaisir à offrir des sacrifices et des holocaustes qu'à obéir à ses ordres ? ». 

Il s'agit ici aussi du mot « bon plaisir ». « Tu es Mon fils bien aimé en qui J'ai mis toute Mon affection. Écoutez-le ». Il s'agit de l'agrément, du bon plaisir, de la faveur de Dieu. Paul dit dans Galates 1 verset 10 : « Si je veux encore plaire aux hommes, faire ce que les hommes veulent que je fasse, je ne suis pas un serviteur du Christ ». Donc, devenir agréable à Dieu signifie un oui intérieur dans ton cœur et dans le mien à Lui, à Sa parole, à Son action et à Son ordre, à Son ordre divin ; une approbation intérieure envers Dieu, et pas seulement cela, mais aussi la volonté de faire ce qu'Il nous a dit, et ce qu'Il dit n'est en fait pas difficile pour tous ceux qui sont prêts à faire Sa volonté.

Et il y a une parole glorieuse dans le Nouveau Testament : « Tous ceux qui ont suivi la volonté de Dieu, qui l'ont mise en pratique, se sont fait baptiser par le baptême de Jean ». À l'époque, c'était ce qui était requis pour préparer le chemin du Seigneur. Et je pense que chaque fois que Dieu dit quelque chose et que c'est prêché, les gens ont la possibilité de se conformer à la chose, et c'est ainsi qu'ils sont ensuite justifiés par Dieu. Pas dans nos actes, pas dans ce qu'on fait. 

Et c'est là que nous devons porter des accusations contre nous-mêmes, nous opposer à nous-mêmes, et nous opposer à toutes les religions et communautés dites chrétiennes. Chacun essaie de servir Dieu. Tout le monde essaie de servir Dieu. C'était sans doute hier soir, j'étais assis avec quelques personnes dans la pièce voisine, et une dame m'a dit : « Mais, monsieur Frank, il devrait être clair que chacun, peu importe comment et quoi il croit, s'il croit, il sera sauvé ». Et j'ai dû dire : « Chère madame, ce n'est justement pas vrai. C'est justement ça qui n'est pas vrai. Si chacun pouvait être sauvé parce qu'il croit ceci ou cela ou encore autre chose, quel serait alors le paradis ? Qu'est-ce que serait cela comme ciel ? Il y aurait le plus grand théâtre au ciel. Les disputes continueraient là-bas ». Non.

Notre foi est ancrée en Dieu et dans Ses paroles, et nous devons croire seulement comme le dit l'écriture si nous voulons subsister devant Dieu et apparaître devant Lui. Il n'y a pas d'autre moyen. Jusqu'à présent, chacun croit ce qu'il veut croire et croit aussi qu'il sera sauvé, mais ça, ça n'arrivera pas. Voilà, je l'ai. C'est Luc chapitre 7 verset 29 :

« Et tout le peuple qui l'a entendu, même les publicains, ont suivi la volonté de Dieu en se faisant baptiser du baptême de Jean. Mais les pharisiens et les docteurs de la loi ont rejeté le conseil de Dieu pour leur personne en ne se faisant pas baptiser par lui ».

Dois-je répéter ce passage biblique ? Luc chapitre 7 verset 29. Maintenant, les gens auraient pu dire : « Nous avons les sacrificateurs, nous avons nos enseignants et ainsi de suite. Qu'avons-nous à faire avec cet homme en peau de chameau ? ». Ici, ce n'était pas l'homme qui était en question, mais Dieu qui l'a envoyé, Dieu qui a parlé à travers lui, Dieu qui a fait l'histoire du salut à travers lui, c'est de cela qu'il s'agissait. Et tous ceux qui rejettent un homme envoyé par Dieu et le message donné par Dieu, ont rejeté pour leur personne le conseil de Dieu, et Dieu doit les rejeter.

Qu'avons-nous lu au sujet de Saül ? Il a été rejeté comme roi parce qu'il avait rejeté la parole de Dieu et ne l'avait pas respectée. Nous avons lu exactement la même chose ici. Ces gens ne manquaient pas de piété, ni de culte, ni de cantique, ni de psaumes, ni d'offrande, de sacrifice, ni de la sanctification du sabbat, mais une chose leur a manqué : Ils n'ont pas reconnu l'heure de la visitation divine dans leur temps ! Et c'est là que tout se joue. C'était donc une grande époque. 

Et les jours que nous vivons sont des jours très particuliers. Aujourd'hui aussi, l'homme qui m'a appelé m'a demandé qui est William Branham. Je lui avais brièvement dit quelque chose, et il m'a répondu textuellement : « Cela n'a rien à me dire ». Et vous connaissez ma réponse, alors j’ai pu dire : « À moi d'autant plus ! ». Et c'est tout simplement une grande grâce de Dieu que de pouvoir s'insérer dans le conseil de salut de notre Dieu dans ce temps, en ce moment. Ce n'est certainement pas ton chemin et le mien, mais le chemin de Dieu.

Et, en référence à Jean Baptiste, il est écrit : « Il frayera une route au Seigneur, il aplanira un chemin pour notre Dieu ». C'est ce qui s'est passé. La même chose s'est produite à notre époque. Un chemin a été frayé pour notre Dieu afin que le peuple du Seigneur sorte de tout ce qui est Babylone. Et comme je l'ai écrit dans la lettre circulaire, Babylone doit aussi être retirée de nous. À quoi cela servirait-il aux hommes s'ils avaient fait un long voyage et étaient revenus de la captivité babylonienne en apportant ensuite les choses Babylone avec eux ? 

Et c'est là que ça me rappelle, je vois le frère Alfred Borg assis là si beau, je crois que je l'ai amené spécialement là-bas alors que nous étions au mur des lamentations à Jérusalem, vers tous ces livres qui sont là, entre autres vers le Talmud babylonien. Et ce mot « Talmud babylonien », je l'aime tellement. Il est taillé à ma mesure. Talmud de Babylone. Il y en a donc deux : le Talmud de Jérusalem et le Talmud babylonien. Vous savez ce que cela signifie. Je ne veux pas m'y attarder.

De quoi il s'agit ici aujourd'hui ? Aujourd'hui il s'agit non seulement de sortir de la confusion babylonienne, des langues spirituelles, mais aussi de faire en sorte que cette confusion soit retirée de nous, et que nous puissions comprendre maintenant le langage divin et suivre les voies divines dans l'obéissance. Sinon nous pouvons nous épargner le visage pieux, car cela n'a jamais fait le bonheur de personne et sauvé personne.

Notre Dieu cherche des hommes qui marchent sur Ses chemins, qui Lui font confiance, qui Lui accordent leur foi, qui sont aussi prêts à être obéissants. Et il est dit de notre Seigneur : « C'est dans Ses souffrances qu'Il a appris l'obéissance ». Philippiens 2 : 8 « Il a été obéissant, obéissant jusqu'à la mort sur la croix ». L'obéissance vaut mieux que les sacrifices et les holocaustes. Le bon plaisir de Dieu repose sur ceux qui sont prêts à Lui obéir à Lui et à Sa parole, à tout ce qu'Il a dit et nous a imposé. 

Qu'Il nous bénisse et soit avec nous tous ! Amen ! Levons-nous et remercions encore ensemble. Inclinons nos têtes, restons en prière silencieuse devant Dieu. S'il y a quelqu'un qui souhaite consacrer sa vie au Seigneur, il peut le faire. Même si la parole est parfois tranchante et sérieuse, nous entendons l'appel plein d'amour de notre Seigneur et Sauveur dans toutes Ses paroles et à travers elles. Il nous dit que c'est à nous qu'Il parle, c’est qu'Il interpelle, qu'Il veut nous corriger, voire nous redresser, nous sauver, nous délivrer, nous guérir dans l'esprit, l'âme et le corps, et nous couronner de grâces et de miséricorde. Pendant que les têtes sont inclinées et les yeux fermés, je voudrais demander si quelqu'un souhaite être inclut, associé à cette prière, ainsi, levez les mains brièvement, et baissez-les à nouveau. Merci, merci à tous.

Nous avons en effet déjà lu dans la parole d'introduction que nous devons prier pour tous. Nous allons maintenant le faire ensemble. Chacun peut ouvrir sa bouche et remercier le Seigneur. Nous voulons présenter ensemble les requêtes devant la face de notre Dieu. Prions. 

Père céleste, de tout notre cœur, nous Te remercions pour Ta sainte et précieuse parole. Ô Seigneur, nous lisons ce qui est écrit dans la Bible, ce qui s'est passé il y a de nombreuses années. Seigneur fidèle, fais-moi reconnaître ce qui manque chez moi, ce qui doit être corrigé et rectifié. 

Dieu fidèle, nous Te confions notre pays, notre gouvernement, nous Te confions tous ceux qui ont des responsabilités. Ô Seigneur, mon Dieu, bénis-les ! Tu nous as dit de prier, et c'est pourquoi nous le faisons. Fidèle Seigneur, guide toutes les décisions en cette période sérieuse que nous vivons. Et il ne nous est pas difficile de croire que Tu le feras. Tu dirigeras les décisions, qu'elles soient politiques ou autres, de manière à ce que Ta volonté soit faite en tout.

Nous prions aussi en particulier pour le pays et le peuple d'Israël. Fidèle Seigneur, Tu étendras sur eux Tes mains protectrices, et Tu dirigeras tout selon Ta volonté et donc selon Ton bon plaisir.

Fidèle Dieu, nous Te remercions pour ce que tu as fait ces derniers jours. Nous sommes réunis aujourd'hui devant Ta face, dans la foi en Toi et en Ta parole. Seigneur, Tu es ressuscité, Tu es vivant, et si le monde entier Te déclare mort, Tu T'es néanmoins révélé à nous comme le Vivant. Et nous te prions Seigneur fidèle, que Ta puissance de résurrection se manifeste, Ta puissance pour sauver, pour guérir, pour délivrer se manifeste.

Seigneur, agis par Ton Esprit d'une manière aussi puissante que jamais auparavant, et mets fin à l'ouvrage de tout autre esprit, afin que Ton Esprit règne au milieu de nous, et que Ta parole soit la lampe à nos pieds, et que Ta volonté puisse s'accomplir comme dans le ciel, donc aussi sur la terre, afin que Ton bon plaisir repose aussi sur nous. 

Dieu fidèle, Tu as fait naître en nous la foi, en Toi, et en Ta parole, et c'est pourquoi nous Te remercions de tout cœur.  Seigneur, nous T'apportons aussi cette requête que notre chère sœur a apportée ici. Oh Dieu, Tu peux toucher le corps, Tu peux toucher les pieds, Tu peux guérir ! Nous T’en remercions. Dieu fidèle, que cela ne soit pas seulement écrit dans la Bible, que cela soit confirmé à nouveau que Tu es toujours le même encore aujourd'hui et que Tu fais la même chose. Nous l'attendons de Toi.

Fidèle Sauveur, fais-moi savoir ce que je dois faire, ô Dieu. Corrige-moi et redresse-moi de toutes les manières possibles, et avec moi, tout Ton peuple en adoration, Ta troupe rachetée par le sang, ceux à qui Tu as fait grâce, ceux que Tu as rachetés, que Tu as élus. Dieu fidèle, Tu connais les Tiens et les Tiens Te connaissent.

Bénis tous ceux qui ne pouvaient pas être ici ce soir. Sois proche d'eux. Qu'ils sentent que nous nous souvenons d'eux dans la prière. Seigneur, Tu connais tous ceux qui font appel à Toi, qui présentent leurs requêtes de prière devant Ton trône de grâce. Ô Dieu fidèle, exauce-nous, car nous venons à Toi sous le couvert du sang de l'Agneau. Nous Te remercions pour la rédemption qui a eu lieu à Golgotha. Nous Te remercions pour la justification par la foi en Toi, pour le pardon de toute faute et de tout péché, pour la vie éternelle que Tu nous as donnée par grâce. 

Seigneur fidèle, sauve encore des âmes en ce dernier temps, et révèle Ta parole et Ta volonté à tous ceux que Tu as destinés à contempler Ta gloire. Qu'il n'y ait personne parmi nous que les hommes aient établi comme Saül, que les hommes aient converti ou fait entrer dans Ton royaume. Seigneur, nous voulons que Tu ajoutes à Ton Église, et que Tu ne repousses jamais celui que Tu attires à Toi, jamais, au grand jamais. Nous t’en remercions, nous sommes Ta propriété pour l'éternité, car ce ne sont pas les hommes, mais Toi qui nous a appelés, qui nous a fait grâce.

À Toi soit l'adoration, la gloire, à Ton nom merveilleux et saint. Alléluia ! Alléluia ! C'est à Toi, ô Dieu, que nous rendons grâce, et c'est à Toi seul que nous apportons la gloire et l'adoration, dans le nom précieux et saint de notre Seigneur Jésus-Christ. Amen !