Ewald Frank
Krefeld le 28 avril 1984
JOB 33 : 23 à 28 : LIBÉREZ-LE, DE PEUR QU'IL NE DESCENDE DANS LA FOSSE
(Retransmis le 04 septembre 2024)
Chaque parole de Dieu, chaque pensée qui est exprimée, chaque cantique, tout exprime le remerciement dans nos cœurs à l'endroit de Dieu ; et c'est ainsi que cela doit être.
Dieu a fait de grandes choses pour nous ici ; et je me joins à ce que notre bien ami frère Terai a dit : Nous ne venons pas seulement nous réunir, mais nous nous réunissons pour une raison : Pour que Dieu fasse en sorte que ce qui n'est pas encore manifeste en nous, puisse se manifester. Dieu ne nous laissera pas tels que nous sommes.
Vous vous souvenez de l'histoire que frère Branham racontait de temps en temps, oui, concernant la vieille femme noire qui disait : « Je ne suis pas encore ce que je devrais être, mais je ne suis plus non plus ce que j'étais ». Et c'est ainsi. Nous ne sommes pas encore ce que nous devrions être, et nous l'admettons aussi ; et ainsi, nous avons une grande espérance.
J'espère que vous m'aiderez ce soir. J'aimerais chanter deux ou trois chœurs très anciens, et je suis sûr que les bien-aimés frères et sœurs Russ et tous les anciens les connaîtront certainement. Nous sommes toujours vainqueurs, c'est le contexte. Vous pouvez vous détendre. Nous avons tellement entendu parler du fait d'être détendus, et ici, nous pouvons le faire dans la présence de Dieu. Après toutes ces journées épuisantes, après toutes ces puissantes paroles de Dieu, nous devons être vraiment détendus dans la présence de Dieu. Frères Russ, sois gentil, viens chanter ce chœur avec nous.
[L’assemblée chante le chœur : « Nous sommes toujours vainqueurs ». N.D.L.R]
Nous avons tant entendu parler du changement dans le domaine terrestre, mais une chose est sûre, c'est que le changement, oui, aura lieu, et a lieu dans le spirituel. Dans le monde terrestre, Il est venu contrairement à ce que les hommes attendaient, mais dans le spirituel, Il viendra correctement. J'ai remarqué dans les Psaumes que le frère Terai a lu, que deux pensées étaient principalement exprimées : D'une part, la pensée : Se taire devant les hommes ; et la deuxième pensée était : Parler à Dieu. Je ne sais pas si nous l'avons tous entendu, mais il voulait que sa bouche ou sa langue soit tenue en bride, et qu'il puisse se taire, tant que l'impie était là. Et il sera là presque jusqu'à la fin. Il dit : Se taire devant les hommes, parler à Dieu ; car le seul qui peut changer les choses, c'est Dieu. Celui qui peut changer les circonstances, les cœurs, la situation, fondamentalement tout, c'est Dieu. Et si nous Lui parlons, et si nous Lui disons tout, alors nous gagnons davantage de confiance en Lui, et Il honorera cette confiance.
Aujourd'hui, j'ai écouté brièvement les informations, mais je suis arrivé un peu tard. Et dans la partie religieuse, on a donné une citation de Luther qui disait que l'église –nous disons maintenant l'assemblée– une assemblée est née par la parole. Et je me suis dit en moi-même : Tous les hommes de Dieu ont su que Dieu a fondamentalement tout fait selon Sa parole. Sa parole n'est pas le produit de ce que les hommes voulaient, mais Dieu a envoyé Sa parole, et a mis cette parole en pratique.
Et nous pensons aussi au dernier vendredi saint, et aussi au jour de la Pâque. En principe, il y avait une parole de Dieu pour tout : Pour la naissance de notre Seigneur, pour Son ministère, pour Sa souffrance, pour Sa mort, pour Sa résurrection, pour tout, il y avait une parole ; et en Lui et à travers Lui, la parole de Dieu s'est toujours accomplie. Et pour l'Église, il y a une parole. Elle n'est pas seulement porteuse de la parole, mais à travers elle, la parole de Dieu s'accomplit. Et si nous pouvons prendre au sérieux ce que Dieu dit, si nous agissons en conséquence et si nous agissions dans la foi, alors nous pourrions être sans soucis.
Je pense que nous nous faisons trop de soucis parce que nous croyons peu. Si nous croyions plus, nous aurions moins besoin de nous inquiéter. Et ça, c'est peut-être le point. Dieu le sait, mais moi je ne le sais pas exactement. Nous prenons la parole que le Seigneur a donnée à Moïse lorsque le peuple d'Israël devait sortir d'Égypte ; et dans cette parole, un agneau devait être immolé : C'était la parole du Seigneur. Le sang devait être appliqué sur les poteaux et linteaux de la porte : c'était la parole du Seigneur. L'agneau devait être mangé : c'était la parole du Seigneur. Mais ceux qui mangeaient devait déjà être entièrement vêtus, chaussés, ceints et le bâton à la main. Non pas assis confortablement avec des pantoufles aux pieds et ainsi de suite, mais ils savaient tous qu'à tout moment, le départ peut avoir lieu.
Et partout, et pour chaque étape, il y avait une parole de Dieu, toujours une parole de Dieu. Et chaque fois quand Dieu a fait quelque chose, Il a donné la parole à Son peuple, et Il s'y conformait, et Il leur était fidèle, et ce qu'Il avait promis, Il l'exécutait et le mettait en pratique.
Les premiers-nés des animaux, tout a été tué en Égypte, jusqu'au premier né de Pharaon. Mais, les premiers nés des Israélites étaient en sécurité sous le sang, car c'est ainsi que le Seigneur l'avait déclaré : Que le sang de l'agneau coulerait, afin que les premiers-nés d'Israël ne soient pas touchés par l'ange destructeur. Et c'est ce qui s'est passé.
Ça aussi, nous l'avons entendu dans une prédication de frère Branham, que dans toute l'Égypte, dans chaque maison, dans chaque étable, il y avait partout de la détresse, de la mort, de la souffrance et des cris avec des larmes ; mais là où il y avait des hommes à qui la parole de Dieu avait été adressée et qui l'avaient mise en pratique, il n'y avait pas de souffrance, il n'y avait pas de cri, il n'y avait pas de mort, il y avait la vie à cause du sang. Le Seigneur a dit : « Quand Je verrai le sang, Je passerai par-dessus vous ». (Exode 12 : 13). Et je crois que l'Église du Nouveau Testament se tient sous le sang de l'Agneau ; et même si l'ange destructeur vient avec toute sa fureur, et qu'il voit le sang, alors il doit passer son chemin. Et je crois que nous nous tenons tous sous le sang de la réconciliation.
Il y a quelques jours, c'était mercredi, oui, j'ai donné un sermon à un enterrement à Bernao, où j'ai lu quelques passages de l'Écriture. Il y en a un que je n'ai pas lu, mais je l'avais déjà noté, et je voulais le lire aujourd'hui. J'ai remarqué pour la première fois que Job savait déjà que nous retournerions à notre force de jeunesse, et que nous serions ramenés à l'âge de la jeunesse. Oui, le fait que frère Branham ait il dit que tous étaient jeunes dans ce qu'il avait vu, nous l'avons tous entendu. Qu'il n'y aura pas de vieillard dans le ciel, nous le savons tous, mais que cela me soit montré directement, c'est mercredi que je l'ai remarqué pour la première fois dans Job chapitre 33 verset 23 :
« Mais s'il trouve pour lui un ange intercesseur, un seul d'entre les mille, pour rendre témoignage de sa justice aux hommes, et que Dieu ait pitié de lui, et dise à l'ange : Délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse ; j'ai trouvé une expiation (ou une rançon) ! Alors sa chair recouvre la force de sa jeunesse, de sorte qu'il soit ramené aux jours de sa jeunesse. Il prie Dieu, et celui s'il l'accueille avec grâce, lui fait voir sa face au milieu des cris de joie, et rend à l'homme sa justice. Il chante devant les hommes, et confesse : J'avais péché, j'avais violé la justice, mais je n'ai pas été puni ; Dieu a racheté mon âme, afin qu'elle ne descende pas dans la fosse, et ma vie s'épanouit à la vue de la lumière ».
Quelle merveilleuse parole, déjà dans l'Ancien Testament ! Nous l'avons dit et répété : L'histoire du salut commence par les paroles : « Dieu dit ». Au commencement, Dieu dit. C'est ainsi que cela commence. Et la première chose qu'il a dite, c'était : « Que la lumière soit ! ». Et ici, dans Job 33, nous avons entendu parler du Médiateur, de l'Intercesseur, de l'expiation, de la vie, du retour à la force de la jeunesse, à l'âge de l'adolescence ; et il est dit que l'homme prie Dieu, et Celui-ci l'accueille avec grâce. Ici, nous avons le mot grâce, oui, et « Il l'accueille avec grâce ». Dieu est miséricordieux envers nous ; et Il a dit à Moïse : « Je fais grâce à celui à qui Je fais grâce » (Exode 33 : 19). Mais quand est-ce qu'Il nous a accueillis avec grâce ? Oui, quand on a pu dire : « J'ai trouvé une expiation, une rançon pour lui ». Oui, l'homme que Dieu a racheté par le Christ peut venir à Lui, il trouve grâce, il peut contempler la face de Dieu, oui, il peut contempler la face de Dieu au milieu des cris de joie.
Et il est dit ici que Dieu lui rend sa justice. Au fond, l'homme n'a pas de justice ; mais, il y a eu un moment où l'homme était juste devant Dieu, il marchait avec Dieu, et Dieu, le Seigneur, est venu dans le jardin d'Éden, et a eu communion avec l'homme au commencement. Là, il était juste, il avait la vie éternelle, rien ne le séparait de Dieu. Cette justice a été rendue aux hommes par Christ, par la croix, par le sang versé. C'est ainsi que nous avons été justifiés par la foi en Jésus-Christ, notre Seigneur.
Et si nous prenons au sérieux les paroles de frère Branham, et c'est ce que nous faisons, alors il dit que cela signifie que c'est comme si l'homme n'avait jamais été coupable ! La pleine justification devant Dieu signifie que l'homme ne s'est jamais rendu coupable de quoi que ce soit.
Et vous savez bien sûr que sur la terre, il est possible qu'on paie une facture deux fois. Il y a des gens méchants qui comptent, oui, sur la légèreté des autres, et parfois, ils demandent encore de payer la même facture une deuxième fois. Mais l'ennemi ne le fait pas, il ne peut pas le faire ! Notre facture a été payée à la croix du calvaire, notre dette a été payée. Qu'est-ce que je dois encore payer si quelqu'un est intervenu en ma faveur ? Il est dit ici dans Job 33, verset 23 : « S'il se trouve pour lui un ange intercesseur, un médiateur, un seul d'entre les mille » oui, Il est le plus glorieux parmi les dizaines des milliers, Lui, notre Intercesseur, est intervenu pour l'homme, après s'être Lui-même fait homme, et avoir été éprouvé et tenté en toutes choses comme nous. C'est là que, oui... cela a eu lieu, et cela a de la valeur devant Dieu.
C'est là qu'Il a dû dire qu'il ne pouvait en être autrement : Tu dois pardonner aux hommes, Tu les as mis dans ce corps, ils sont impuissants, sans espoir, sans salut, sans force, ils sont dépouillés de tout ! J'interviens pour eux. Voici l'expiation, voici la rançon ! Ils sont libres, ils sont rachetés ! Accueille-les en grâce ! Et ça, c'est l'histoire de l'Évangile. Et si nous avons reçu et accepté cela dans la foi ! Alléluia !
Beaucoup ne peuvent en effet pas comprendre la divinité, mais il devait en être ainsi. Le Seigneur, en Esprit, n'aurait pu ressentir avec aucun d'entre nous. Il devait devenir un homme cent pour cent. Il devait manger, Il devait boire, Il devait dormir, Il était fatigué. « Il a été rendu semblable aux hommes en toutes choses », mais sans péché ! Et nous avons ici toute la vérité de la rédemption : Dieu S'est fait homme tout en restant Dieu. Il était dans le ciel en tant que Père, et S'est manifesté sur la terre dans le Fils. Alléluia ! Qui veut le comprendre ? Mais nous pouvons tous le croire. Il fallait qu'une révélation en esprit soit donnée ici ; une révélation de Dieu dans le ciel, une révélation, de Dieu dans la chair, dans un corps de chair, et ensuite une révélation du Seigneur Dieu sur la terre.
Et tout à coup, il y a eu la séparation qui s'est produite : « Mon Dieu, mon Dieu ! Pourquoi m'as-Tu abandonné ? ». Ce n'est pas un mensonge, c'est la vérité absolue. Mais l'instant d'après, l'épée lui a transpercé le côté, et Son sang a coulé. Et Paul poursuit dans 2 Corinthiens chapitre 5 verset 19 en disant : « Dieu était en Christ ». Imaginez-vous un instant qu'un passage de l'Écriture dise : « Mon Dieu, mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? » ; on pourrait alors dire à juste titre : « Oui, attendez, alors Dieu n'était plus du tout en Christ, s'Il a abandonné ! ». Non, les deux passages bibliques sont vrais, les deux s'appliquent, l'un à un moment donné, l'autre à un autre moment. Lorsque Dieu nous a abandonné, notre séparation d'avec Dieu a été placée sur Lui, sur Christ, notre faute, notre péché, Il a pris notre place et a poussé notre cri. Alléluia ! Et à l'instant d'après, la réconciliation a eu lieu.
Nous le lisons en effet dans un Psaume. Nous lisons que le ciel et la terre s'accueilleront et s'embrasseront. (Psaume 85 : 11). Je crois aussi ce Psaume. J'aimerais pouvoir l'ouvrir maintenant du premier coup. Oh ! Comme vous connaissez si bien la Bible ! Il est écrit que la justice et la paix s'embrasseront. Où est-ce que c'est écrit ? Oh, nous avons une étude biblique ce soir. Ça aurait pu être une blague de ma part, mais nous ne sommes pas si mauvais que ça, non ; mais nous croyons chaque parole de l'Écriture.
Ici, dans ce que nous avons lu, il y a une grande vérité : Un intercesseur a été trouvé, un Médiateur, une expiation ou une rançon est là. Il parle, il dit : « Aie pitié de lui, délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse (ou dans l'enfer) », et Il dit dans la suite : « J'ai trouvé, j'ai trouvé une expiation, une rançon pour lui ». Gloire et honneur soient rendus à notre Dieu ! Ça, c'est bien de cela qu'il s'agit.
Et Job a aussi dit : « Je sais que mon Rédempteur vit ». Mais voyez comment Dieu le lui a révélé, comment, par l'Esprit, poussé par l'Esprit, il a résumé et présenté toute cette vérité de la rédemption. Et il peut ensuite dire, oui, dans le Job 33 : « Il prie Dieu, et celui-ci l'accueille avec grâce ». Oui, celui qui veut venir à Dieu, doit venir à Dieu dans la prière et dans la foi. Job 33 verset 26 : « Il prie à Dieu, et celui-ci l'accueille avec grâce ». Celui qui invoque le nom du Seigneur sera sauvé et bienheureux. Dieu ne repousse pas. Dieu accueille, Dieu reçoit en grâce, mais nous devons invoquer le nom du Seigneur dans la prière. Verset 26 : « Il prie Dieu, et celui-ci l'accueille en grâce ; alors Dieu lui fait grâce et lui accorde de contempler Sa face au milieu des cris de joie, et il rend à l'homme sa justice originelle ».
Excusez-moi d'y mettre un tel mot : La justice que l'homme avait avant la chute. Une justice et une sainteté absolue devant Dieu. Tout cela a été rendu à l'homme par Golgotha. « Il rend à l'homme sa justice ». C'est pourquoi il est écrit dans 1 Timothée chapitre 2 verset 5, qu'il y a un seul Dieu et un seul Médiateur entre Dieu et l'homme, à savoir l'homme Jésus. Pas le Roi Jésus-Christ, pas le seigneur Jésus-Christ, mais bien l'homme, Jésus-Christ. Là, Il a parlé en tant que Médiateur, en tant qu'Intercesseur, mais Il est aussi Roi, Il est aussi Dieu, Il est Seigneur, Il est beaucoup de choses, Il est tout en tous. Mais c'est simplement merveilleux de pouvoir considérer chaque passage de la Bible d'un point de vue divin sans rien briser dans l'Écriture.
Verset 26, de Job 33 :
« Il prie Dieu, celui-ci l'accueille avec grâce, et lui fait contempler sa face avec des cris de joie, et lui rend sa justice ».
Croyez-le de tout cœur ce soir : Dieu nous voit comme des hommes qui n'ont jamais péché, et qui ne se sont jamais éloignés de Lui. Il nous voit comme des hommes qui Lui appartiennent déjà de toute éternité, comme des fils et des filles de Dieu. Et le jour viendra, l'heure viendra, le moment viendra où cette parole aussi deviendra réalité : Nous contemplerons Sa face avec des cris de joie, pas dans l'oppression, pas dans la détresse. Au moment où l'être véritable de l'homme, la nature véritable de l'homme, notre âme, au moment où cette nature véritable viendra, notre âme quittera ce corps ; oui, alors il n'y aura plus d'oppression possible, plus de détresse, plus de tristesse, alors tout sera passé et nous pourrons contempler le Seigneur. Verset 27 de Job 33 :
« Il chante devant les hommes et confesse : J'ai péché, j'ai violé la justice, mais je n'ai pas été puni. Dieu a racheté mon âme afin qu'elle ne descende pas dans la fosse, et ma vie s'épanouit à la vue de la lumière ».
Puisse Dieu, le Seigneur, nous placer cela si profondément dans les cœurs. Que Dieu, oui, que nous sachions que Dieu pense véritablement ce qu'Il a dit, et que ce que nous venons de lire n'est plus simplement l'avenir, mais comme c'était le cas à l'époque de Job, que nous ne croyons pas que c'est seulement de l'avenir comme c'était le cas à l'époque de Job, mais que c'est le passé et que c'est le présent. C'est accompli, la chose est arrivée, l'Intercesseur, le Médiateur a trouvé l'expiation, la rançon, Lui, le seul d'entre mille, et Il rend témoignage aux hommes de Sa justice. Si c'était nous qui l'avions fait, ça n'aurait été que des paroles, et nous aurions tous été trouvés menteurs. Mais Lui, le Pur, le Saint, le Juste, Il pouvait rendre témoignage pour les hommes ; et Il pouvait dire que, comme tous sont morts en Adam, de la même manière tous ont été ramenés à la vie en Christ. Comme ils sont tous tombés en Adam et avec Adam, de la même manière, ils ont tous été relevés en Moi.
La rédemption est la rédemption, le salut est le salut, la grâce est la grâce. Tout cela nous a été accordé. Que le Seigneur puisse nous le rendre grand, et qu'Il suscite de la reconnaissance dans nos cœurs pour ce que Dieu a fait pour notre âme. Et au-delà de cela, j'ai encore un souhait : Le souhait que cet amour intime pour Dieu et les uns envers les autres, que cet amour divin tel qu'il a été manifesté à Golgotha, se manifeste aussi envers Dieu, et les uns envers les autres, dans nos cœurs, parmi nous. Nous ne voulons pas parler de l'amour de Dieu ce soir, mais vous savez que c'est le thème principal dans toutes les Écritures : L'amour. Dieu est amour, Il est miséricordieux, Il fait grâce, mais Il n'est pas grâce. Il fait grâce. Il n'est pas miséricorde, mais Il est miséricordieux. Et, quand il s'agit de l'amour, Il est Amour. Dieu est amour par essence et par esprit. Tout le reste ne sont que des attributs divins.
Et si nous avons compris que Dieu est amour dans Son essence, et que, selon la parole de Dieu, l'amour de Dieu doit être répandu dans nos cœurs (Romains 5 : 8), alors il ne peut y avoir et il n'y aura pas d'autre amour que l'amour dont il est écrit dans Jean chapitre 3 verset 16 : « Ainsi, Dieu a tant aimé le monde », à savoir l'amour de Dieu qui s'est manifesté à la croix de Golgotha par la réconciliation, le pardon, par la grâce et le salut.
Et nous pouvons nous dire les uns les autres : Dès que l'ange destructeur voit le sang, il doit passer. Oui, chez Job aussi, il a pu frapper, il a tout gâché et tout dévasté. Et, bien que j'ai la peine à le croire, si on connaît bien le mot « dévastation » et qu'on ait expérimenté dans la réalité, ce qui s'y rapporte, on pourrait presque croire que lorsqu'il était écrit que la terre était déserte et vide, on pourrait croire que le malin était passé. C'est ce que la plupart des gens croient. Je n'ai pas de détails à ce sujet. Moi, je ne fais que remonter aussi loin que la parole de Dieu remonte, et Dieu a tout rendu glorieux. Mais une chose est sûre : Quand l'ennemi passe quelque part, c'est comme un orage, comme une tempête et ainsi de suite. Mais quand Dieu passe quelque part, alléluia ! alors il est dit : « Le salut est entré dans cette maison », (Luc 19 : 9) ; alors quelque chose de si doux, de si précieux, de si céleste, de si glorieux, il est associé, il est attaché ; et les hommes qui sont spirituellement vigilants, attentifs, peuvent percevoir la différence.
Ce qui compte, ce n'est pas ce que nous décrivons, mais c'est la chose elle-même. Oui, là, on remarque ce dont il s'agit. Là où Dieu est, Son amour se manifeste. Oui, Son amour se révèle, Sa Parole, Son Esprit, Son essence, tout ce qui vient de Dieu. Et c'est ainsi que nous avons la possibilité de savoir à chaque fois d'où vient une chose.
Notre Seigneur dit : « Je suis venu, afin que vous viviez, et que vous ayez une pleine satisfaction » (Jean 10 : 10). Que Dieu puisse nous accorder une telle restauration, une restitution de tout ce qui a été perdu, afin que la parole et la chose en question concordent ; afin que la prédication puisse être véritablement légitimée par les actes divins et que l'on puisse dire, à la fin, comme au commencement : « À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres ». (Jean 13 : 35). Non pas d'avoir toujours raison, non pas de savoir mieux que les autres, mais véritablement être enveloppé dans l'amour divin. Que le Seigneur nous le donne ! Il est notre Intercesseur. Il dit : « J'ai trouvé une expiation. Rendez à l'homme sa justice ! J'ai payé le prix, J'ai donné Mon sang, J'ai donné Ma vie. Je suis le premier-né parmi plusieurs frères. Ils doivent tous être manifestés. L'expiation est là. Ramenez-les dans leur état originel, et vous verrez ». Il y aura un paradis glorieux où nous passerons alors l'éternité avec Dieu le Seigneur. Qu'Il vous bénisse tous ! Amen.
Levons-nous pour la prière. Père Céleste, nous Te remercions encore ensemble aussi pour cette heure de grâce, et aussi pour Ta précieuse et sainte parole. Seigneur, nous savons que Tu as fait connaître Ta gloire à Ton peuple. Et même un Job pouvait dire des choses qui lui étaient peut-être encore étranges, mais Ton Esprit était avec lui, ô Seigneur ! Gloire à Ton nom merveilleux !
Nous T'adorons, et nous Te rendons gloire, ô Dieu, pour Tes paroles, pour Ton action, ô Seigneur ; et nous savons, Seigneur, que ce que Tu as dit, Tu l'accomplis aussi. Seigneur, en ton temps, Tu l'accomplis.
Que toute l'honneur, toute la louange, toute la gloire Te soit rendue ! Alléluia ! Dans le précieux nom de Jésus ! Reçois l'honneur, reçois la louange ! Au nom de Jésus nous Te le demandons. Amen !