Ewald Frank

Krefeld le 24 novembre 1984
(Retransmis le 28 juillet 2024) 

ÉSAÏE 59 : 1 À 4 : VOS INIQUITÉS FORMENT UN MUR DE SÉPARATION ENTRE VOUS ET VOTRE DIEU !

Louange et remerciements soient rendus au Seigneur de ce que nous pouvons chanter, de ce que nous pouvons croire et aussi expérimenter. Oui, ça fait partie de la chose. Chanter ne nous conduira pas à l'enlèvement, prier non plus, mais cela nous conduit à l'expérience. Nous chantons parce que nous croyons, nous prions parce que nous croyons, nous prêchons parce que nous croyons, et nous expérimentons parce que nous croyons.

La foi est un don de Dieu et nous ne sommes pas devenus croyants pour ne pas croire, mais nous sommes devenus croyants pour croire. Oui, on devrait toujours pouvoir attendre d'un croyant qu'il croit. Et le Seigneur Lui-même a donné la promesse en disant : « Oh, si tu pouvais croire, tu verrais la gloire de Dieu » (Jean 11 : 40). Psaume 121 verset 1 :

« Je lève mes yeux vers les montagnes, d'où me viendra le secours ? Mon secours vient du Seigneur, qui a créé les cieux et la terre. Il ne permettra pas que ton pied chancelle ; celui qui te garde ne sommeille pas. Non, celui qui garde Israël ne sommeille ni ne dort. Le Seigneur est celui qui te garde, le Seigneur est ton ombre sur ta main droite afin que le soleil ne te frappe point pendant le jour, ni la lune pendant la nuit. Le Seigneur te garde de tout mal, il garde ton âme ; le Seigneur garde ta sortie et ton entrée, dès maintenant et pour toujours ».

Quelle parole réconfortante et qui renforce la foi ! Lorsque le Seigneur commence, ce n'est pas limité dans le temps, mais comme il est écrit ici : « Dès maintenant et pour toujours ! ». Lorsque Dieu commence quelque chose avec un homme, alors la chose débouche dans l'éternité. Dieu ne fait rien pour un temps court, mais tout ce qu'Il fait est fait pour l'éternité. Et c'est ainsi que nous pouvons croire qu'Il a fait tout ce qu'Il a fait en toi et en moi, et qu'Il fait encore maintenant et qu'Il le fait pour l'éternité ; pas pour le temps, mais pour l'éternité. 

Verset 7 du Psaume 121 : « Le Seigneur te garde de tout mal, il garde ton âme ». Même si des choses peuvent nous arriver, Il garde notre âme. Et nous le voyons chez Job : L'ennemi pouvait toucher beaucoup de choses, mais il ne pouvait pas toucher l'âme de Job ! Job était un homme qui croyait que son Rédempteur est vivant. Et nous aussi, nous croyons que notre Rédempteur est vivant. Il a parlé avec nous, Il nous a pris à Lui, Il nous a révélé Sa parole, et c'est Sa volonté. Puisse-t-Il réussir ce soir à nous parler comme un Père, à nous gagner entièrement à Lui, afin que nous soyons là pour Lui, comme pour une chose qui nous est la plus précieuse et qui nous passionne.

D'un point de vue terrestre, les hommes ont des choses dans lesquelles ils s'investissent et pour cela, aucun chemin n'est trop long, aucun prix n'est trop élevé, toutes les circonstances ne jouent aucun rôle. Quand ils ont le cœur dans quelque chose, ils le font entièrement et c'est ce que nous voulons être pour le Seigneur, entièrement pour Jésus, entièrement pour Lui. C'est ainsi que nous voulons traverser la vie ; oui, faire à moitié ne nous apportera aucun bénéfice, nous voulons être entièrement, totalement à Jésus. Il S'est décidé totalement pour nous, S'est donné totalement pour nous, S'est sacrifié totalement pour nous ; totalement, pas seulement partiellement, non, totalement avec tout ce qui était en Lui. Et c'est ainsi que nous aussi, nous devons nous mettre à Sa disposition avec tout ce qui est en nous. Pas seulement laisser un peu ici ou un peu là-bas qui serait ensuite destiné à Lui, mais véritablement tout entier. Et plus la venue du Seigneur approche, plus il devrait être important pour nous d'être entièrement à Lui.

Nous aussi, ce soir, nous levons les yeux vers les montagnes, et nous savons de qui vient notre secours. Au verset 2 du Psaume 121, il est dit : « Mon secours vient du Seigneur qui a créé les cieux et la terre ». Ainsi donc, un Dieu fort, un Dieu tout puissant qui a amené à l'existence toute chose par Sa parole. Et si ceux qui ont déjà tourné quelques fois dans l'espace avaient compris qu'il devait y avoir une telle majesté derrière tout cela, mais au lieu de le comprendre, l'un d'eux a dit : « Nous n'avons pas vu Dieu ! ». Oui, si l'on pouvait rencontrer Dieu en montant dans l'espace, alors qui Le rencontrerait si ce n'est seulement que les hommes qui peuvent aller dans l'espace ? Non ! Nous ne pouvons rencontrer Dieu que d'une toute autre manière : Pas dans les vaisseaux spatiaux, pas dans l'espace, mais en Jésus-Christ, sur la croix de Golgotha, c'est-à-dire là où Il nous a rencontrés ; c'est seulement là que nous pouvons le rencontrer. Ce n'est que là que Dieu S'est fait homme, où Il S'est fait connaître à l'humanité, où Il a conclu alliance avec l'humanité, où Il a accompli la réconciliation, ce n'est que là que nous pouvons Le rencontrer. Alors, toutes religions sont de côté, éliminées ! Toutes les doctrines, tous sont mis de côté, et il n'en reste qu'un seul. Et il est dit dans la parole : « Ils ne virent que Jésus seul ». (Matthieu 17 :  8). « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même ». (2 Corinthiens 5 : 19). En Christ, nous rencontrons Dieu ; en Christ, nous voyons Dieu ; en Christ, nous écoutons Dieu ; en Christ, Dieu S'est révélé. Et pour cela, nous sommes reconnaissants. Nous levons les yeux vers Dieu dans la foi, et nous prions de tout cœur pour qu'Il nous aide et nous soit proche, et nous Lui ferons confiance. Qu'il puisse nous bénir aujourd'hui aussi.

Maintenant, nous allons quand même lire quelque chose des saintes Écritures. Commençons par Psaume 122 verset 1 :

« Je me suis réjoui lorsqu'on m'a dit : Allons dans la maison du Seigneur ! Nos pieds se tiennent dans tes portes, Jérusalem ! Jérusalem, toi qui as été bâtie comme une ville dont les parties sont solidement liées ensemble ; d'où montent les tribus, les tribus du Seigneur, selon l'ordre donné à Israël, d’y célébrer le nom du Seigneur. Car c'est là qu'étaient placées autrefois les trônes pour le jugement, les trônes de la maison du Seigneur. Apportez à Jérusalem la salutation de paix. Salut à ceux qui t'aiment ! Que la paix règne sur tes murs, que le repos soit assuré dans tes palais ! À cause de mes frères, à cause de mes amis, je te souhaite la paix ».

Nous l'avons expérimenté maintes fois lors de nos voyages. L'attention est aussi grande pour elle que pour chacun d'entre nous ; au moment où les montagnes se dégagent un peu et où l'on peut jeter un premier regard sur la ville, cela est simplement annoncé par celui que cela anime. Celui qui n'est pas directement impliqué par la chose ne le comprendra pas. Ici, une comparaison nous est donnée. Verset 1 :

« Je me suis réjoui lorsqu'on m'a dit : Allons dans la maison du Seigneur ! ».

Bien-aimés, nous en tant que peuple de Dieu des nations, nous sommes touchés. Il se passe quelque chose en nous quand il s'agit d'aller à l’assemblée, à la réunion, ou au service. C'est tout autre chose quand quelqu'un dit : « Allons en ville ! » ou « Allons maintenant à l'aéroport ! » ou « Allons ici et là !». Soyons honnêtes, mais quand on nous dit : « Allons à la réunion ! », alors il se passe quelque chose en nous. Est-ce vrai ou non ? C'est simplement comme ça, c'est comme ça. Et si ce n'est pas encore le cas, alors cela doit devenir le devenir.

Oui, la pensée de venir sous la parole de Dieu, de louer le Seigneur, d’entendre ce qu'Il a à nous dire, nous submerge. Qui sommes-nous pour que Dieu daigne parler, daigne même parler avec nous ? Si la réconciliation n'avait pas eu lieu en Christ, si la malédiction n'avait pas été ôtée de nous, le jugement qui devait nous frapper, Dieu ne nous aurait jamais regardé. Mais, parce qu'Il nous voit à travers Christ, Il regarde à travers le sang versé, et Il ne voit pas le bon à rien que nous sommes, Il voit des fils et des filles de Dieu, Il voit une foule rachetée par le sang, des hommes qui, par la grâce de Dieu, ont été sauvés une fois pour toutes par la mort sacrificielle, qui ont été sanctifiés et amenés jusqu'au but. C'est ce qui est écrit clairement dans l'épitre aux Hébreux au chapitre 10 verset 14 :

« Par l'offrande d'un sacrifice unique, il a amené au but tous ceux qui se laissent sanctifier par lui ». 

Verset 12 :

« Lui, au contraire, n'a offert qu'un seul sacrifice pour le péché, et s'est ensuite assis pour toujours à la droite de Dieu ; en attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied ».

Je voulais lire aussi une autre écriture ; peut-être elle est dans le chapitre 9 d'Hébreux, la parole qui dit que par l'offrande d'un seul sacrifice, Il a amené au but ceux qui se sont laissés sanctifier par Lui. Mais vous connaissez les saintes Écritures, je voulais lire quelques paroles aussi du prophète Ésaïe au chapitre 59.

Vous savez qu'il n'est parfois pas facile de parler en un lieu ou dans une assemblée où il y a toutes sortes de détresse. Et lorsqu'une parole est lue, il peut arriver que l'un ou l'autre pense : « Oui, là il s'agit de moi ! ». Bien-aimés, nous ne pouvons cependant pas annuler la parole de Dieu ou la contourner. Nous ne pouvons pas choisir ce qui devrait être écrit ou ce qui doit être lu maintenant. Nous devons simplement faire face à chaque parole. Nous devons faire face à la parole. Et si le Seigneur nous parle, alors qu'Il soit remercié pour cela ! S'Il ne nous parle plus, alors malheur à nous ! S'Il n'a plus rien à nous dire, où irons-nous ? Non, nous restons avec Lui, car Il a les paroles de la vie éternelle. Ésaïe 59 verset 1 : 

« Sachez-le, le bras du Seigneur n'est pas trop court pour qu'il ne puisse aider, et son oreille n'est pas trop sourde pour qu'il n'entende ».

C'est ce qui est dit en introduction, et pourtant l'avertissement vient immédiatement après au verset 2 :

« Non, vos fautes forment une barrière, un mur de séparation entre vous et votre Dieu, et vos péchés ont voilé sa face devant vous, de sorte qu'il n'entend pas. Car vos mains sont souillées de sang, et vos doigts sont souillés de fautes. Vos lèvres profèrent des mensonges, et votre langue fait entendre la fausseté. Nul n'assigne l'autre en justice avec équité, et nul ne plaide avec fidélité. Non, on s'appuie sur la tromperie et on profère la fraude ; on conçoit le mal et on enfante la ruine ».

Peut-être jusqu'ici. C'est une parole qui ne nous concerne certainement pas tous, mais elle est néanmoins propice pour réfléchir. Dans l'Ancien Testament, Dieu a dit les choses, Il les a appelées par leur nom. Et nous lisons ici : « Elles forment une barrière, un mur de séparation entre vous et votre Dieu ». (Ésaïe 59 : 2).

Et si nous prenons justement ce mot, « barrière », ou « mur de séparation », et que nous le lisons dans le Nouveau Testament, alors le Seigneur a ôté le mur de séparation, (Éphésien 2 : 14). Ce qui séparait a été ôté, et aucun homme n'a besoin de rester dans l'état où il est. L'Évangile signifie : La bonne nouvelle. L'Évangile ne nous condamne pas. L'Évangile nous montre à nous qui sommes condamnés le chemin du salut. Et nous devons le reconnaître une fois, le comprendre une fois pour toutes et l'accepter dans la foi. Il est dit ici dans Colossiens au chapitre 2 à partir du verset 13 :

« Vous aussi qui étiez autrefois morts à cause de vos transgressions et l'incirconcision de votre chair, Dieu vous a rendus la vie avec lui [Alléluia !] en vous pardonnant toutes vos transgressions par grâce, en effaçant l'acte des ordonnances qui vous condamnaient et qui était un obstacle à notre salut. Il l'a détruit en le clouant à la croix ».

Bien-aimés, comme nous l'avons déjà mentionné, nous avons lu dans le prophète Ésaïe que nous sommes devenus coupables. Nous l'avons lu dans le Nouveau Testament que Dieu, par Christ, nous a rendus vivants avec Lui, en nous pardonnant toutes nos transgressions par grâce. Alléluia ! Celui qui met encore les transgressions à l'ordre du jour, foule au pied le sang de Jésus-Christ ; et il n'a pas compris ce que signifie salut, réconciliation et rédemption.

Les saintes Écritures nous enseignent que lorsque nous étions encore ennemis, lorsque nous n'existions même pas encore, Dieu nous a acceptés par grâce, et a fait de nous des fils et des filles de Dieu en Christ. Nous devons une fois pour toutes comprendre devant la face de Dieu que l'accusateur des frères n'a absolument pas le droit d'accuser. Qui veut accuser les élus de Dieu (Romains 8 : 33) ? Qui veut les accuser ? Christ est là, Lui qui les a justifiés ! Et s'Il les a justifiés, alors nous pouvons lire dans Romains 8 : 30 : « Ceux qu'il a justifié, Il les a aussi sanctifiés, et Il leur a aussi donné la gloire céleste ».

Pourquoi nous tourmentons-nous et nous torturons-nous ? Parce que nous n'avons pas pleinement compris d'un point de vue divin la rédemption que Dieu nous a donné en Christ, et que nous ne l'avons pas encore accepté par la foi. Tout ce qui est et sera vrai dans la vie d'un enfant de Dieu a été réglé une fois pour toutes, de la première à la dernière seconde à la croix de Golgotha. Et il n'y a aucune exigence que Satan puisse formuler par après. La lettre de condamnation qui avait été écrite contre moi a été déchirée à Golgotha. Est-ce vrai ou pas ? Oui, ta lettre de condamnation aussi a été déchirée là-bas, à Golgotha ! Et quand ta dette a été payée, que la lettre de condamnation a été déchirée, qui peut encore dire : « Tu es coupable ! Maintenant je t'ai saisi, et maintenant c'est fait de toi ! Je vais te montrer ». Non.

Jusqu'aujourd'hui, nous avons accepté le salut par intelligence, mais nous ne l'avons pas accepté ou regardé par révélation divine dans la loi parfaite de la liberté des enfants de Dieu, et nous n'avons pas saisi par la foi totale toute cette rédemption qui nous a été englobée. Et c'est pourquoi nous pensons que nous devons toujours ajouter quelque chose.

Ici dans cette parole de Colossiens, il nous est dit clairement au verset 13 : « Vous aussi qui étiez autrefois morts par vos transgressions et à cause de l'incirconcision de votre chair, Dieu vous a rendu la vie avec lui en vous pardonnant, oui en nous pardonnant toutes nos transgressions par grâce ». Quand Il a pardonné, personne n'a plus besoin d'en parler ; et celui qui le fait, fait ressortir les choses qui sont sous le sang.

Et je vous le dis ouvertement et très librement : Je ne veux pas être à la place de quelqu'un qui considère ce qui s'est passé à Golgotha comme invalide, et qui veut voir devant lui un état –pas pour lui mais peut-être pour les autres– un état qui était vrai avant Golgotha, mais qui ne peut pas être vrai après la réconciliation.

Si nous croyons que Dieu a réconcilié l'humanité avec lui en Christ, qu'Il a pardonné toutes les transgressions, qu'Il les a expiées jusqu'au bout et qu'il n'y a absolument plus le moindre droit de l'ennemi, alors nous voyons que la lettre de condamnation est déchirée et que tout a été réglé pour Dieu. Et si nous recevons et acceptons cela dans la foi, que nous reste-t-il à faire, si ce n'est de remercier Dieu, Lui donner la gloire, et dire : « Seigneur, je ne comprendrai jamais pourquoi Tu as fait cela pour moi, mais je peux le croire et le prendre pour moi personnellement. Moi aussi, Tu m'as vu avant que je n'existe » ?

Qu'est-ce que David écrit dans le Psaume 139, verset 16 ? « Tu me connaissais comme un germe informe ». Oui, Dieu a vu, Dieu a vu le germe qui était quelque part, Dieu nous a vus, Dieu t'as vu, Dieu m'a vu ; Il nous a choisi avant la fondation du monde, Il nous a connu, et puis Il nous a interpellé et appelé à Lui, Il a ouvert nos cœurs et nos yeux pour que nous puissions accepter le salut par la foi, et Il a dit : « Tu es à Moi, Je t'ai racheté et Je t'appelle par ton nom ! Le salut t'a été accordé ». Et comme nous l'avons lu dans la parole du Psaume : « Dès maintenant et pour toujours ». Pas « Dès maintenant et pour les dix prochaines années », mais « Dès maintenant et pour toujours ! ».

Dieu n'est tout de même pas un homme pour changer d'avis à la chaîne, non. Les décisions de Dieu sont éternelles, valables pour toujours. Heureux l'homme qui peut saisir cela dans la foi, et qui prend réellement la chose à cœur ! Avant que je n'existe, avant que je n'ai pu faire quoi que ce soit, Dieu m'a vu et m'a pardonné en Christ. De la même manière, il est aussi écrit que le Seigneur réveillera les morts en Christ, avec Christ.

La plupart de ceux qui pensent que Christ est déjà venu n'ont certainement pas remarqué ce passage. Dans 1 Thessaloniciens chapitre 4 verset 14, il est écrit :

« Car aussi certain que nous croyons que Jésus est mort et ressuscité, il est tout aussi certain que c'est par Jésus que Dieu ramènera avec lui ceux qui sont endormis ».

Sans Jésus, rien ne se fait dans le royaume de Dieu ; mais tout se fait avec Lui, fondamentalement tout. Et lorsque cela nous est révélé par l'Esprit, alors nous comprenons ce que Paul pouvait dire et écrire avec conviction : « J'ai été crucifié avec Christ, j'ai été enseveli avec Lui, et je suis ressuscité avec Lui pour une nouvelle vie ». Tout s'est passé en Christ, mais en toute humilité. 

Il écrit aux Galates : « Lorsque le temps fut accompli, et que Dieu révéla en moi son fils ». (Galates 1 : 15-16), il doit y avoir une révélation de Jésus-Christ dans notre vie. Aussi certain que le Rédempteur a révélé l'amour de Dieu ici, de même, l'amour de Dieu doit être révélé parmi les rachetés. C'est par Lui que nous avons été faits fils de Dieu. Et lorsque Jean écrit : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu » (1 Jean 3 : 2), oui, que sommes-nous alors ? Bien sûr, nous sommes encore des hommes, mais nous sommes enfants de Dieu. Il dit : « Ce que nous serons n'a pas encore été manifesté, mais lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à Lui ». Alléluia ! Alléluia ! Je le crois tout simplement.

Je ne regarde pas à moi, je regarde à mon Seigneur, à mon Sauveur. Et aucun enfant de Dieu n'y parviendra, à moins que nous nous détournions de tout, et que nous fixions nos regards sur Celui qui a suscité en nous la foi et qui l'amènera à la perfection. (Hébreux 12 : 2). Autrement, nous n'atteindrons pas le but.

Dans l'Ancien Testament, il nous est montré en quoi consiste le mur de séparation, ce qui attriste Dieu, pourquoi Dieu s'est retiré. Et dans le Nouveau Testament, il nous est montré comment ce mur de séparation a été ôté, comment la réconciliation de Dieu avec l'humanité s'est produite, et la page a été tournée, une chose est arrivée à son terme et l'autre a commencé. C'est pourquoi notre Seigneur a pu dire : « Ceci est la nouvelle alliance, en Mon sang », une alliance nouvelle. « Je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs transgressions. Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. J'inscrirai ma parole dans leur cœur ». Tout cela est une réalité divine.

Bien-aimés, nous voulons croire Dieu et l'honorer par la foi, car c'est le chemin par lequel Il nous montrera Son salut, le salut de notre Dieu. Ici, il est écrit dans Ésaïe 59 verset 3 :

« Car vos mains sont souillées de sang, et vos doigts des crimes ; vos lèvres profèrent le mensonge, et votre langue fait entendre les faussetés. Nul n'assigne l'autre en justice avec équité, et nul ne plaide avec fidélité. Non, on se fie à la tromperie et on profère de la fraude ; on conçoit le mal et on enfante la ruine ».

Mais, remercié soit Dieu, car il y a des gens, des hommes qui ont simplement pardonné et qui pardonnent, à qui on n'a rien imputé et qui ne peuvent rien imputer. Ah ! Si nous nous regardions aussi les uns les autres d'un point de vue divin. Si je te regarde, cher frère, chère sœur, depuis le trône de la grâce, comment est-ce que je te vois ? Est-ce que je te vois comme un vieux chiffon ? Non. Mais je te vois comme un homme qui a été justifié par Dieu, pardonné, réconcilié. Je te vois comme un homme qui a été sauvé, le plein salut, par Jésus Christ, notre rédempteur. Oui, nous voulons nous regarder les uns les autres avec les yeux divins, et remercier de ce que le Seigneur nous a accepté avec miséricorde et ne nous compte rien.

Alors, l'homme ne pardonne peut-être pas telle ou telle chose ; il oublie l'une et pas l'autre ; il reporte l'une et présente l'autre. Mais avec Dieu, c'est tout à fait différent : Il a jeté nos péchés dans la mer la plus profonde, et pas seulement ça, le sang de l'Agneau a coulé. Et parce que le sang de l'Agneau a coulé, il y a une réconciliation totale, un plein salut, une grâce qui n'a plus besoin d'être complétée. Celui qui en a fait l'expérience à tout ce qu'il faut.

Mais nous devons une fois pour toutes accepter dans la foi l'étendue, la largeur et l'envergure du salut divin de Golgotha pour nous de manière personnelle. Je vous le dis, cela nous fera nous plier, cela nous humiliera et nous diront : « Seigneur, qui suis-je pour que Tu aies fait de telles choses pour moi et en moi et cela, car nous étions encore ennemis ! ». Et cette inimitié a été ôtée. Et je crois que dans Romains chapitre 5, oui cela est écrit quelque part, que cela a eu lieu pour nous lorsque nous étions encore ennemis. Dans Romain chapitre 5, oui verset 10 : 

« Car si lorsque nous étions encore ennemis de Dieu, nous avons été réconciliés avec lui par la mort de son fils, à plus forte raison, maintenant, étant réconciliés, nous trouverons encore plus certainement le salut par sa vie, mais encore plus, nous nous glorifions même de Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant reçu la réconciliation ».

Nous pourrions continuer la lecture. Après tout, ce sont toutes les paroles connues peut-être. Encore le verset suivant, le verset 12 :

« C'est pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché ».

Plus tard, vous pourriez lire la suite qui montre que par un Homme, l'acte de justice de notre Dieu a également été manifesté. Peut-être devrais-je encore le lire, et plus précisément au verset 15 :

« Cependant, il n'en va pas de même du don de la grâce comme de la transgression. Car si la transgression d'un seul a entraîné la mort de la multitude, la grâce de Dieu et le don de la grâce d'un seul Homme, Jésus-Christ, ont surabondé pour la multitude ».

Vous pouvez lire ces passages tous dans leur contexte.  Ce qui nous est arrivé à tous par Adam, nous le savons, et personne n'a besoin de nous le faire comprendre. Mais nous savons aussi ce qui nous a été accordé à tous par le deuxième Adam, par Christ, que nous avons été retirés par Dieu du premier domaine, et que des enfants des hommes sont devenus des enfants de Dieu ; ceux qui étaient loin sont devenus proches. L'inimitié a été ôtée, nous avons été réconciliés par la grâce ou par grâce.

Si nous saisissons cela avec foi, que nous restait-il à faire, sinon d'offrir de tout cœur nos remerciements au Seigneur pour le grand privilège, que nous avons de pouvoir reconnaître le plan de salut de Dieu, que nous puissions accepter l'offre de grâce de Dieu pour nous personnellement, et dire « Seigneur, c'est ainsi que Tu l'as fait pour moi ».

Il en est ainsi, et cela demeure ainsi dès maintenant et pour l'éternité. Tu as fait des fils d'hommes, Tu as fait d'eux des fils de Dieu ! Tu as fait des hommes qui étaient perdus, Tu as fait d'eux des sauvés, et tout cela, par grâce. Le mur de séparation a été, Dieu l'a ôté, et celui qui veut le rétablir n'est pas du côté de Dieu, c'est un adversaire, un adversaire de Dieu. Et je le répète expressément : Dieu a tout ôté par la croix. Mais celui qui veut rétablir le mur de séparation, rétablit l'inconciliabilité, il rétablit la haine, il rétablit tout ce qui était avant et se place ainsi de l'autre côté de Golgotha et non du côté divin où se tiennent tous ceux qui ont été justifiés et ceux qui ont été graciés, réconciliés et qui ont expérimenté le salut de Dieu.

Où nous situons-nous ce soir ? Où te situes-tu ? Est-ce que tu te situes du côté avant que quelque chose s'est passé ou es-tu venu du côté de la croix ? Pas seulement avec intelligence. Et ça, c'est ce qui est déplorable parmi les croyants de ce temps. Et je peux bien comprendre frère Branham lorsqu'il dit que : « Je crains qu'en se convertissant, les gens n'aillent que jusqu'à une assemblée, mais qu'ils ne s'avancent pas jusqu'à Christ, et ne rendent pas réel l'expérience avec Lui personnellement ».

Bien-aimés, Dieu veut Se révéler à nous, Il veut que nous L'expérimentions, Il veut nous révéler Golgotha de manière toute nouvelle, et dire : « Mes filles, Mes fils, J'ai tout accompli pour vous, tout est accompli ! Mon sang est l'expiation pour vos péchés ; la lettre de condamnation est déchirée ; tout a été payé, vous êtes racheté, vous M'appartenez dès maintenant et pour toute éternité ! ».

Ne prenez pas à la légère ces paroles que nous avons lues. Laissons-les, oui, nous pénétrer le cœur, et disons : « Seigneur, laisse-moi prendre ma place dans la foi » ; et la foi est liée à Golgotha, liée à la parole de la croix, liée à la victoire qui s'est produite à Golgotha, liée à la réconciliation, à la rédemption. Si quelqu'un insiste à nouveau sur l'état antérieur, l'état ancien, aucun homme de foi ne peut le faire, il doit pour cela renier premièrement la foi, et en reniant la foi, il renie, oui, ce qui a eu lieu à Golgotha.

Celui qui croit vraiment qu'un grand jour de réconciliation de Dieu avec l'humanité a eu lieu à Golgotha en Jésus-Christ, le Fils de Dieu, alors celui-là doit se ranger du côté de Dieu, et dire : «  Seigneur, il m'a été fait miséricorde ! Une miséricorde dont je ne suis pas digne ! Et je compte cela parmi les choses merveilleuses, et mon cœur, mon cœur ne l'a pas désiré ! ». Oh ! Comment les auteurs de cantiques ont essayé, et les prédicateurs ont fait de leur mieux ! Mais que Dieu, par l'Esprit, prenne la parole, et nous fasse voir Golgotha du point de vue de Dieu, cette rédemption totale, pleine rédemption, cette pleine réconciliation, ce plein salut et la grâce de Dieu de telle sorte que nous puissions tous nous réjouir et dire : « Seigneur, oui, Tu l'as fait ! Je le crois et je l'accepte par la foi pour moi personnellement ! Toi qui T'es tenu à la brèche pour moi, qui as pris ma place, qui as porté mon jugement et ma peine pour que j'aie la paix ! Je Te remercie de tout cœur pour ce grand acte de rédemption dont je bénéficie ».

« En vérité, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et par ses meurtrissures, nous sommes guéris ! ». Toi aussi, cher cœur, s'il y a encore en toi un combat intérieur et que tu ne sais pas exactement où tu te trouves aujourd'hui, tu devrais l'expérimenter. Mets-toi du côté de Dieu, viens au pied de la croix, reconnais ce que Dieu a fait en Christ, ne regarde plus en arrière et accepte-le dans la foi, accepte que toi aussi tu as été réconcilié, que ta dette aussi a été payée et que tes péchés ont été pardonnés, et que c'est à toi que le Seigneur s'adresse lorsqu'Il a accompli l'œuvre de la rédemption. Que la bénédiction de Dieu repose sur nous tous. Amen !

Levons-nous et prions. Père céleste, de tout cœur, je Te remercie pour Ta précieuse et sainte parole. Seigneur, Ton serviteur Paul a dit : « Le ministère de la réconciliation nous a été confié, et nous crions aux hommes : Laissez-vous réconcilier avec Dieu ». Seigneur, cette réconciliation et cette rédemption ont bien eu lieu. L'œuvre est accomplie ; la lettre de condamnation est déchirée ; le mur de séparation est ôté.

Fidèle Seigneur, ouvre nos yeux spirituels pour que nous voyions ce que Tu as fait pour nous. Bien-aimé Sauveur, place-nous dans un état de foi où toutes choses deviennent possibles et où nous pourrions avoir accès à l'accomplissement de toutes les promesses données.

Seigneur, bien-aimé, bénis tout particulièrement mes deux frères qui m'ont entièrement laissé le service. Seigneur, Tu connais leur cœur, Dieu fidèle dans le ciel, et Tu connais aussi mon cœur. Comme je leur ai demandé de s'avancer, Seigneur, nous Te remercions ensemble de ce que nous pouvons nous estimer les uns les autres plus que nous-mêmes, afin de pouvoir Te servir ensemble, et de proclamer Ta parole précieuse et sainte.

Ô Seigneur, que cette proclamation soit accompagnée d'une confirmation divine, Seigneur. Fais-le ce soir, fais-le aujourd'hui ! Que Tu puisses faire pénétrer dans chaque cœur et à travers chaque âme, et que cela, oui, Tu puisses faire pénétrer dans chaque cœur et chaque âme que cela s'est produit, oui, que nous étions déjà en Toi, oui, avant la fondation du monde.

Qui peut le saisir, qui peut le concevoir, le sonder ? Mais, de même que nous étions déjà en Adam de manière terrestre, et que nous sommes sortis au fil du temps dans un corps terrestre, de même nous étions tous en Dieu spirituellement parlant, et Sa semence est tombée dans notre âme, et nous sommes nés de nouveau. 

Ah Seigneur ! Que Tes pensées sont merveilleuses ! Que Tes voies sont magnifiques ! Seigneur Dieu Tout-Puissant, Roi des nations, sois remercié de ce que Tu nous parles encore.

Oh, revivifie-nous, oui, donne-nous un esprit de prière, oh Seigneur, donne-nous la gratitude, aide-nous à mieux supporter les épreuves, afin que nous ne T'affligions plus, ô Seigneur, mais que nous avancions dans la foi.

Bénis-nous tous, en particulier tous ceux qui sont encore dans une lutte intérieure, qui n'ont pas encore cette certitude de la foi, Seigneur. Viens à leur au secours, révèle-Toi à chacun d'entre nous. Nous Te prions aussi pour tous ceux qui ont déjà écouté Ta parole, mais qui n'ont pas encore été saisis, où qu'ils soient, Seigneur. Accorde-nous une grande attente de tout ce que Tu vas encore faire, et place-nous dans la position et l'attitude à Ton égard que Tu puisses le faire.

Ah Seigneur, que Ton sang, que Ta parole et Ton Esprit agissent en nous pour la gloire et l'honneur de ton nom Saint. Alléluia ! Amen !