Ewald Frank
Krefeld le 24 novembre 1982, 19:30
(Retransmis le 21 février 2024)
VOUS ÊTES MES AMIS, SI VOUS FAITES CE QUE JE VOUS COMMANDE !
Mes yeux sont tombés aujourd'hui, et même déjà hier, sur cette parole précieuse dans le prophète Ésaïe, au chapitre 48, à partir du verset 8. Ésaïe 41 verset 8 :
« Toi, Israël, mon serviteur, toi, Jacob, que j'ai choisi, rejetons d'Abraham mon ami ! Toi, que J'ai tiré des extrémités de la terre, et que J'ai appelé des régions les plus lointaines, et à qui j'ai dit : tu es mon serviteur, Je t'ai choisi et Je ne t'ai pas rejeté ».
Vous savez que le nom Jacob signifie déjà supplanteur. Il a lutté avec le Seigneur, et il en est sorti victorieux. Et Dieu, le Seigneur, remonte jusqu'à Abraham qu'Il a appelé à sortir d’Ur en Chaldée, et qu'Il a envoyé dans un pays qu'il ne connaissait pas.
Ici, voici une de ses descendance, descendance d'Abraham, d'Isaac, de Jacob. Et Dieu le Seigneur dit ici dans Ésaïe 41 verset 8 : « Toi, Jacob, que j'ai choisi, rejetons d'Abraham Mon ami ». Comme Abraham a dû plaire à Dieu pour que le Seigneur rende un témoignage aussi puissant ! « Rejetons d'Abraham Mon ami ». Et le Seigneur dit dans l'évangile de Jean, Jean 15, verset 14 : « Vous êtes Mes amis si vous faites ce que je vous commande ». Et puis, Il dit ensuite : « Un serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais un ami, lui, il le sait ». C'est le verset 15 de Jean 15. Je devrais peut-être le lire, car je vois un peu d'incrédulité sur le visage. Moi-même, je ne sais pas toujours où se trouvent tous les passages bibliques, car pour moi aussi le temps fait son effet, et je ne me souviens plus de toute chose de la même manière. Dans tous les cas, c'est dans Jean 15. Jean 15 verset 12, et plus particulièrement le verset 13. Jean 15 verset 12 :
« Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. Il n'y a pas de plus grand amour que celui de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus mes serviteurs, car le serviteur ne connaît pas ce que son maître fait ; mais je vous ai appelé amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai entendu de Mon Père ».
Et maintenant, écoutez le verset suivant, le verset 16 :
« Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais c'est Moi qui vous ai choisi, et je vous ai établi pour que vous alliez, et portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que le Père vous donne tout ce que vous lui demandez en mon nom. Voici mon commandement envers vous, c'est que vous vous aimiez les uns les autres ».
Ça, c'est une parole merveilleuse, une parole profonde, une parole précieuse. Ici, le Seigneur exprime ce que signifie l'élection pour Lui. Il dit : « Ce n'est pas vous qui M'avez choisi, mais c'est Moi qui vous ai choisi, et je vous ai tout fait connaître ». Dieu ne nous a rien caché. Le Seigneur n'a-t-Il pas dit en ce temps à Ses disciples : « Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu ». (Matthieu 13 verset 11). Qui étaient les personnes auxquelles Il s'adressait ? C'était ceux qu'Il avait choisis.
Et Il dit ici dans Jean 15 verset 13 : « Il n'y a pas de plus grand amour que celui de donner sa vie pour ses amis » ; et le verset 14 : « Vous êtes Mes amis ». Pas seulement Abraham, mais tous les élus, toute la descendance, la postérité d'Abraham, Dieu nous appelle « Ses amis », Il nous appelle « Ses confidents ». Il nous prend comme des personnes à qui Il S'est fait connaître, avec qui Il a partagé des secrets, des personnes à qui Il peut faire des confidences.
Sur la terre, je l'ai déjà dit quelques fois, sur la terre, le temps où les amis sont encore des véritables amis, et les frères, des véritables frères est révolu. Mais, parmi les élus, la parole de Dieu devrait toujours être valable : un frère est un frère et demeure un frère, un ami reste et est un ami ! Rien ne change à cela. Là où les choses changent, c'est chez les hommes ; mais pas chez Dieu et pour ceux que Dieu a choisis par Jésus-Christ notre Seigneur.
« Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande ». Ceci aussi en fait partie. Le Seigneur est le Seigneur, Il ordonne et Il définit (ou détermine), et nous devons suivre et faire ce qu'Il dit. (Verset 15 de Jean 15).
« Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne connaît pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelé amis ».
Qu'est-ce que les disciples ont dû ressentir lorsque le Seigneur leur a dit directement de bouche à oreille : « Je ne vous appelle plus serviteurs, vous êtes Mes amis » ? Oui, le Seigneur nous dit la même chose ce soir à toi et à moi. Nous ne sommes pas des esclaves, nous ne sommes pas asservis ou opprimés par des statuts et des dogmes, mais nous sommes des hommes affranchis, rachetés par le sang, graciés par Dieu. Il est devenu notre Ami, Il S'est mis de notre côté, pour que nous puissions devenir Ses amis, et nous mettre aussi de Son côté. Verset 14 :
« Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande... Mais je vous ai appelés amis parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai entendu de mon Père ».
Ça, c'est la preuve de l'amitié divine dans la vie des croyants. Si nous sommes amis de Dieu, alors c'est qu'Il nous a fait connaître tout ce qu'Il a promis pour nous dans Son plan de salut, et Il nous l'a révélé. Et c'est à cela que les disciples pouvaient reconnaître qu'ils étaient Ses amis : parce qu'Il leur avait tout fait connaître.
Maintenant, je vous demande : que pense Dieu de ceux à qui Il a parlé devant des millions et des milliards ? Que pense Dieu de la poignée, de la petite poignée de personnes qui écoutent ce qu'Il a dit dans cette génération ? S’Il pouvait crier à haute voix et forte, Il dirait aujourd'hui : « Je vous adresse à tous cette parole : Vous êtes Mes amis ! Vous êtes venus et vous avez écouté tout ce que J'avais à dire ».
Nous devons le saisir, nous devons le comprendre. C'est en cela que l'élection est légitime. Beaucoup peuvent dire : « Je suis élu ! », mais ensuite vient la question suivante : As-tu aussi écouté tout ce que le Seigneur a dit et fait connaître ? Ici, dans Jean 15, Il ne dit pas que : « vous M'avez choisi », mais Il dit : « Je vous ai choisi ». Et au verset 14, Il dit : « Vous êtes Mes amis si vous faites ce que je vous commande » ; et ensuite, Il dit dans la deuxième partie du verset 15 : « Mais Je vous ai appelé amis parce que Je vous ai fait connaître tout ce que J'ai entendu de mon Père ». Une révélation divine des secrets les plus profonds du conseil de notre Dieu. Et c'est ce qui nous a été donné dans ce temps.
Abraham savait ce que Dieu avait prévu de faire pour lui. Dieu lui avait donné la promesse. Et tout homme à qui Dieu a réellement parlé, cette personne a également cru Dieu. Ceux qui n'ont fait qu'entendre parler de Dieu, ça c'est autre chose. Mais tous ceux à qui Dieu a vraiment parlé, ceux à qui Dieu S'est adressé, alors, Dieu avait aussi quelque chose à leur dire, et ils sont devenus Ses amis, confirmant ainsi qu'ils croyaient ce qu'Il avait dit, et qu'ils étaient des élus de Dieu.
Ici, dans la parole du prophète Ésaïe, Ésaïe 41 verset 8, il est dit : « Et toi, Israël, mon serviteur, toi Jacob ». Oui, pas seulement « Toi, Israël, Mon serviteur », mais aussi « toi, Jacob ». Il était les deux : il était Israël, et il était Jacob. Il était un prince de Dieu, et aussi un supplanteur, il était les deux. Dieu n'a pas négligé tout cela, Dieu a pris ça en compte. Ésaïe 48 verset 8 : « Et toi, Israël, mon serviteur, toi Jacob ». Dieu n'a pas oublié tout cela, Il s'est souvenu de la façon dont il a trompé Ésaü, et plus tard, lui aussi a été trompé. Mais Dieu l'avait choisi à cause d'Abraham et d'Isaac, car c'étaient les voies de Dieu. Verset 8 d'Ésaïe 41 :
« Et toi Israël, mon serviteur, toi Jacob que j'ai choisi, rejetons d'Abraham mon ami ».
C'est une chose glorieuse ! Abraham était un élu de Dieu. Dieu a parlé avec Abraham, Dieu fit des promesses à Abraham, et il crut avant de voir quoi que ce soit, et il partit sans savoir où il allait ; mais Dieu savait où il allait, et ça a suffi, et il a obéi.
Et vous savez que Martin Luther, par exemple, n'aimait pas du tout l’épîtres de Jacques. Il ne supportait pas que Jacques ait pu dire : « La foi sans les œuvres est morte en elle-même ». (Jacques 2 verset 17). Lui, Luther, en tant qu'un homme établi par Dieu pour prêcher la justification par la foi uniquement, il n'avait pas de place pour les œuvres, parce qu'il voyait les œuvres de son point de vue, à savoir de manière traditionnelle. Mais, Dieu ne parlait pas des œuvres tiennes et miennes, mais Il parlait des actes de foi comme ceux d'Abraham. Quelles œuvres Abraham a-t-il accompli ? Il a amené Isaac sur l'autel quand Dieu le lui a demandé. Et puis Jacques écrit, Jacques 2 verset 20 :
« Peux-tu comprendre, homme insensé, que la foi sans les œuvres est inutile ? Abraham, notre père, n'a-t-il pas été justifié par les œuvres ? ».
Et Luther s'en est mordu les doigts, et il n'a pas continué la lecture, il n'a pas pu l'accepter. Mais nous, nous l'acceptons parce que nous ne considérons pas la chose avec notre intelligence, mais plutôt avec notre cœur. Pas mes œuvres, pas tes œuvres. Jésus, notre Seigneur, a dit : « Celui qui croit en Moi fera les œuvres que j'ai faites », (Jean 14, verset 12), et Il a dit au verset 10 de Jean 14 : « Ce n'est pas Moi qui fais les œuvres, mais le Père qui est en Moi, c'est Lui qui fait ces œuvres ». Ce ne sont pas tes œuvres, ni les miennes, mais ce sont les œuvres de Christ qui doivent et devront être manifestées dans nos vies.
Alors, Abraham, un ami de Dieu. Jacob, un rejeton de l'ami de Dieu que le Seigneur avait choisi. Ésaïe 41, verset 9 :
« Toi que j'ai tiré des extrémités de la terre, et que j'ai appelé des régions les plus lointaines, et à qui j'ai dit : tu es mon serviteur, Je t'ai choisi, et je ne t'ai pas rejeté. Ne crains pas, car je suis avec toi ! Ne promène pas les regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie, je t'aide aussi et je te soutiens par ma droite qui accorde le salut ».
Déjà dans l'Ancien Testament, la droite de Dieu n'était pas seulement jugement et condamnation, mais la droite de Dieu était salut et grâce, comme Dieu l'a dit à Moïse : « Je fais grâce, à qui je fais grâce ? ». (Exode 33 verset 19). Dieu a fait grâce à tous ceux qu'Il a choisi et appelé à devenir Son peuple. Et cela n'a pas changé jusqu'à aujourd'hui. Ésaïe 41 Verset 10 : « Ne crains pas, car je suis avec toi ». Combien de fois le Seigneur a-t-Il prononcé ces paroles lorsqu'Il était sur la terre ? « Ne craignez pas ! ». Et Il a encore et toujours dit aux Siens : « Ne craignez point ! ». Verset 10 : « Ne crains pas, car Je suis avec toi ».
Bien-aimés, soyons maintenant un peu honnêtes, la main sur le cœur –dit d'une manière imagée– Si nous voyons effectivement notre Seigneur marcher à côté de nous, soyons honnêtes, qui et quoi craindrons-nous encore ? S'Il marchait avec nous à chaque pas, qui et quoi craindrons-nous encore ? Si le Seigneur qui a vaincu sur la vie et la mort, qui a vaincu sur le diable et l'enfer, qui est ressuscité d'entre les morts le troisième jour, qui est monté au ciel et qui est assis à la droite de la majesté divine, si nous savions qu'Il est à côté de nous, alors je crois que nous marcherions sans avoir peur, sans craindre. Est-ce vrai ou non ? Oui.
Savez-vous ce qu'il en est ? C'est qu'Il nous a promis d'être avec nous tous les jours jusqu'à la fin du monde ! (Matthieu 28, verset 20). Et Il savait très bien que c'est à la fin des temps que nous aurions le plus besoin de Lui. Et de toutes les époques, c'est dans cette époque que nous avons le plus besoin de Dieu. Alors, que nous puissions laisser cette parole nous parler, et l'accepter dans la foi. « Toi que j'ai choisi, rejetons d'Abraham ». N'avons-nous pas souvent lu cette parole du prophète Ésaïe 51verset 1 ?
« Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, vous qui cherchez le Seigneur ! Portez les regards vers le rocher dont vous avez été taillé, et vers le creux de la fosse dont vous avez été tiré. Portez les regards vers Abraham, votre père ».
Qu'est-ce que c'était ? À qui Dieu a-t-Il parlé ? Qui est-ce que Dieu a-t-Il choisi ? A qui Dieu s'est-il révélé ? Ce sont des personnes à qui Il a parlé et qui ont reçu Sa parole. Ici, tout le peuple de Dieu est appelé à regarder vers le Rocher, le Rocher du salut. « Rocher du salut, ouvre-Toi à moi, abrite-moi, Rocher éternel, en toi ! ». Notre Seigneur est le Rocher éternel.
Il est dit au verset 2 d'Ésaïe 51 : « Portez les regards vers Abraham, votre père ». Qu'est-ce que c'est ? Abraham, le père de la foi, l'ami de Dieu, celui à qui Dieu a fait connaître ce qu'Il avait à communiquer et à dire. « Ne crains pas, car Je suis avec toi. Ne promène pas les regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie et je t'aide aussi, et je te soutiens par ma droite qui accorde le salut ». (Ésaïe 41, verset 10). Pouvons-nous croire cela ? Croire que le Seigneur nous soutient et qu'Il est avec nous par grâce ?
Vous savez, je pourrais vous lire qu'Abraham avait auparavant servi d'autres dieux, et que Dieu lui a parlé, et qu'il a ensuite cru au seul et vrai Dieu ; et le Dieu qui lui a parlé était avec lui, et il n'avait rien à craindre. Et, le même Seigneur qui nous a parlé, est aussi avec nous, et nous aussi, nous n'avons rien à craindre ! Mais, par la foi, nous voulons de tout cœur honorer Dieu et Lui donner aussi ce soir le remerciement qui Lui est dû, dans le nom de Jésus. Amen !
Nous te remercions Seigneur pour ta parole par laquelle tu nous as parlé ce soir encore. Seigneur, Tu as continué à nous parler comme Tu l'as fait le week-end dernier. Seigneur, Tu as parlé de la même manière, et Tu nous as fait voir l'élection. Tu as mis l'élection devant nos yeux.
Ô Seigneur, à quoi cela nous servirait-il de voir seulement que tu as choisi Abraham, ou Isaac, ou Jacob, si nous ne pouvons pas voir que Tu nous as aussi choisi dans ces jours, dans ce temps ? Ô Seigneur, Ô Dieu fidèle ! Nous Te disons un grand merci, Seigneur, pour Ta grâce, pour Ton appel, Seigneur, pour Ton élection.
Nous Te remercions pour Ta précieuse et sainte parole que Tu nous as donnée par grâce. Ô Seigneur, que devons-nous Te dire ? Nous T'apportons aussi les requêtes de prière, Seigneur. Tous ceux qui ont écrit, que Tu puisses leur faire grâce. Tu sais de quoi il s'agit, ce dont ils ont besoin, Seigneur. Tu connais la détresse, Tu connais toutes choses, Seigneur.
Mais nous te prions simplement que Tu puisses libérer, que Tu puisses guérir, que Tu puisses tout faire, Seigneur. C'est pourquoi nous venons à Toi, Seigneur, avec ces requêtes de prière ; et nous Te prions, Seigneur, aide tous, Seigneur, afin qu'ils soient aidés ! Bénis tous, alors ils seront bénis !
Nous Te prions et Te louons dans le merveilleux et glorieux nom de Jésus ! Alléluia. Amen !