Ewald Frank
Krefeld le 12 février 1984
DIEU EST MISÉRICORDIEUX ET FIDÈLE, IL AIDE DANS LES PLUS GRANDES ÉPREUVES ET DÉTRESSES
(Retransmis le 06 juillet 2024)
Loué et remercié soit le Seigneur pour Sa grâce de nous permettre d'être à nouveau ici pour adorer et nous laisser bénir à nouveau.
Nous sommes tous encore sous l'impression d’hier soir, de ces chemins que nous ne comprenons pas. J'ai mentionné ici ce qui est arrivé aux frères et sœurs Hornscheidt.
Nous nous sommes remémorés les années passées, et nous n'oublierons jamais ce que Dieu a fait pour beaucoup. Jusqu'à la fin, je m'en tiendrai au fait que toutes les attaques de l'ennemi doivent être reconnues comme telles, et que nous devons toujours faire la distinction entre Dieu et l'ennemi, mais que nous devons laisser l'homme être homme jusqu'à la fin. Nous devons tous –et personne ne pourra s'en acquitter– passer par une vie terrestre. Il ne sera demandé à personne s'il veut être grand ou petit, il ne sera demandé à personne s'il veut être blond ou brun, il ne sera demandé à personne combien de temps il veut vivre, ni où il veut naître. Toute la vie se déroule selon un ordre divin. On ne demande à personne des choses qu'il ne peut pas déterminer lui-même, qui sont déterminées par Dieu.
Et il peut arriver que des personnes avec lesquelles Dieu a un projet doivent emprunter des chemins encore plus profonds que d'autres qui sont à l'aise sur la terre. Et, prenez en particulier les riches, ceux qui peuvent tout se permettre, tout s'acheter, ils ne vont pas chez le médecin, le médecin vient les voir chez eux, non pas parce qu'ils sont malades, mais parce qu'ils feraient la fête, ils vont bien. Et le psalmiste dit à un moment : « Quand je considérais les actions des méchants, des hommes sans Dieu... », il n'en venait pas à bout de cela, et soudain il dit : « Quand je suis entré dans le sanctuaire et que j'ai regardé leur fin » Psaume 73 : 17. Voilà le problème : Non pas que nous fassions un bilan intermédiaire, mais que nous contemplions la fin, car la fin sera couronnée ; et alors toutes les épreuves par lesquelles nous avons dû passer en auront valu la peine.
Si nous ouvrons maintenant la Bible, et regardons les hommes de Dieu qui ont dû passer par tant de souffrance et de misère, jusqu'à Job qui est devenu la risée de tous, mais la fin a été glorieuse, et Dieu a couronné de grâce et de miséricorde.
Nous avons –et je l'ai fait personnellement par un appel téléphonique– exprimé notre profonde sympathie à nos frères et sœurs, et je l'ai fait pour nous tous, dans l'espoir et la conviction que nous sommes tous sincères et honnêtes.
Et vous pensez à l'exemple que frère Branham a donné, il a dit : Quand nous étions enfants, nous avons aussi réglé certaines choses entre nous, et cela dans l'arrière-cours. Mais quand cela arrivait, nous nous serions les coudes et si rien d'autre ne nous rassemble, il y aura certainement une petite partie de la persécution par laquelle nous passerons, et alors tout le reste n'aura plus aucune importance, personne ne pensera plus : J'ai raison et lui a tort, nous serons heureux d'être encore ensemble, et de nous avoir les uns les autres, et de pouvoir faire confiance au Seigneur ensemble.
Ce sont quelques cas difficiles auxquels j'ai assisté au cours de ma vie de croyant. Mais avant cela, frère Branham a dû subir l'un des coups les plus durs dans sa propre vie, lorsque la marée a débordé sur les rives du fleuve Ohio, et que sa fille, Sharon Rose, a été rappelée à la maison ainsi que sa femme. Ce fut pour lui un coup de massue, et il a dit textuellement : « Le diable s'est placé à côté de moi, et m'a dit : Tu as dit aux gens que Dieu est Amour, tu as dit aux gens qu'Il est une aide dans le besoin », et cela a continué ainsi, et frère Branham a dit : « Oui, c'est ce que j'ai fait », et soudain il revient à lui et se dit : « Avec qui est-ce que je suis en train de parler ? », et il dit : « Satan ! arrière de moi ! ». Il en va ainsi dans notre vie. Cela non plus, il ne l'a pas choisi, pas plus que nous tous.
Je crois que je vois mon frère bien-aimé Alfred Borg là-bas. Quand votre fille était en train de mourir, j'ai été tellement déchiré de l'intérieur, et je suis venu devant le Seigneur, et j'ai dit : « Dieu fidèle, ils ont trois fils mais une seule fille ! Laisse à mes frères et sœurs la joie et le bonheur de pouvoir garder leur fille ». Et si j'ai déjà prié de tout mon cœur, c'était dans ce cas-là. Et nous n'avons pas eu le droit de plaider avec Dieu par la suite, lorsque, malgré toutes les prières, il n'y avait aucun espoir de vie, et leur fille leur a été enlevée. Une épreuve qui a été très dure, peut-être plus que cela ; et pourtant nos frères et sœurs n'ont sans doute pas non plus rendu justice à Dieu ou se sont mis en désaccord avec Lui, mais se sont intégrés dans la volonté de Dieu. Et je pense aussi aujourd'hui à nos frères et sœurs Novacs qui ont perdu leur fils.
Ce que les gens vivent dans de telles situations, nous ne pouvons le comprendre que de loin. Nous pouvons tous dire que nous comprenons, que nous ressentons et ainsi de suite, mais nous comprenons et ressentons très peu de choses. Celui qui le ressent correctement est celui qui est touché. Tous les autres ne peuvent que faire de leur mieux.
Et maintenant, bien sûr, lorsque la plus jeune fille de notre frère et sœur Hornscheidt a été prise après un accident de voiture, cela m'a encore frappé. Et nous ne pouvons rien y changer, rien y faire. Nous n'avons qu'un seul souhait : C'est que Dieu s'occupe de chacun d'entre nous, reçoive ce qui Lui revient de plein droit avec chacun de nous. Et si cela passe parfois par des épreuves difficiles, qu'il puisse s'avérer à la fin que nous avons réussi ces épreuves. C'est ce qui compte, non seulement de traverser l'épreuve, mais aussi de réussir l'épreuve.
Chacun peut se disputer avec Dieu, et chacun peut avoir une discussion avec Lui, mais cela n'apportera rien. Ce qui est important, c'est de pouvoir dire : « Seigneur, Tu sais pourquoi cela arrive » ; et ce qui est encore plus important, c'est que nous éprouvions tous, les uns pour les autres et les uns avec les autres, une souffrance sincère et profonde. C'est ce que dit le sermon sur la montagne. Mais pas seulement que nous le contemplions, mais que cela puisse devenir une réalité à travers notre vie.
Nous avons lu hier soir quelques passages de l'Écriture sainte, et déjà à nouveau, la parole d'introduction de Galates 6. Et si nous considérons ainsi les témoins des Écritures, les prophètes et les apôtres, leur chemin n'a pas été facile non plus, mais ils ont porté une noble semence et l'ont laissée pour ceux qui étaient prêts à la recevoir. Le premier verset est également très important :
« Frères et sœurs, si quelqu'un vient à être pris en faute, vous qui avez l'Esprit de Dieu, ramenez-le dans le droit chemin avec l'Esprit de douceur, tout en prenant garde à vous-mêmes, de peur que vous ne tombiez vous aussi dans la tentation ».
Il y a un ordre dans l'Église. Peut-être ne l'avons-nous pas compris ces dernières années, mais celui qui lit vraiment la prédication sur l'ordre dans l'Église, comprendra que Dieu a un ordre, et qu'il y a une responsabilité pour tous dans l'assemblée. Et je le dis aujourd'hui avec un cœur humble : Tous ceux qui se retirent de la vie de l'assemblée en pensant qu'ils peuvent atteindre le but en faisant cavalier seul ou même en se battant contre les autres, sont déjà trompés maintenant, et iront dans l'éternité en étant trompés.
J'espère que cela ne blessera pas ; et si c'est le cas, j'espère qu'il y a suffisamment de baume dans la parole de Dieu, et que nous comprenons malgré tout le tranchant de la parole à quel point Dieu nous veut du bien.
Un homme qui fait partie de l'assemblée ne peut pas tout simplement quitter son chapeau comme personne ne peut quitter sa famille. S'il le fait, il le fait en se rebellant intérieurement. Et quand avons-nous vu ces choses, qu’il y a environ quarante ans des enfants quittaient le foyer familial et voulaient devenir indépendants ? Avez-vous entendu cela il y a cent ans ou il y a cinquante ans ou encore il y a vingt ans ? Tout le monde savait ce qu'était une famille, ce que signifiait une famille, ce qu'était une maison, une maison parentale. Mais si nous considérons ces dernières années, tout le monde veut être indépendant, plus personne ne veut se soumettre : Les enfants peuvent tout dire aux parents, les parents ne peuvent rien dire aux enfants ! Les choses ont pourtant toutes changé, et cela s'est répercuté sur l'Église du Dieu vivant, s'est transféré, oui. Qui a pu résister à l'esprit du temps, à l'esprit de ce siècle ? Tout n'a-t-il pas été emporté ?
Et si nous y réfléchissons bien, mes bien-aimées sœurs, avec quel sérieux la parole de la bouche du prophète envoyé par Dieu vous a été justement apporté par le message de Dieu dans ces derniers temps ; et puis cet homme doit dire chaque année : « En revenant ici, je constate que les gens se sont encore plus éloignés de la parole de Dieu, malgré les puissantes prédications et la confirmation divine comme il n'y en a jamais eu sur la terre depuis l'époque de Jésus ». Ces gens étaient sous une autre influence, et sublimes, avec un sourire, ces gens pouvaient dire : « Il n'a rien à me dire, je fais ce que je veux ! », et ils s'en allaient ensuite avec un alléluia parlaient encore en langue sur le chemin de la maison pour se confirmer par là qu'ils étaient bien en règle avec Dieu.
Et c'est là, permettez-moi de le dire aujourd'hui, la grande tromperie de notre temps également. Les dons et leurs utilisations n'ont pas grand-chose à voir avec ta position vis-à-vis de Dieu. Savez-vous de quoi il s'agit ? Savez-vous de quoi cela dépend ? De notre capacité à nous soumettre à la parole de Dieu, à prendre notre place, et à être en accord en toutes choses avec la parole de Dieu. C'est cela qui compte, et c'est de cela qu'il s'agit. Et puisque l'épître aux Galates a déjà été relu, laissez-moi vous lire ceci tiré de Galates 3. Galates 3 à partir du verset 1 :
« Ô Galates dépourvus de sens ! Qui vous a ensorcelé, vous aux yeux de qui Jésus-Christ a été peint comme crucifié ? ».
Il commence par poser la question : Qui vous a ensorcelé ? Un envoûtement n'est pas un acte biblique, ni un acte divin ; mais des forces ennemies avaient fait irruption, et les gens pensaient encore que tout allait bien. Et ce n'étaient pas des débutants dans la foi, mais des personnes baptisées du Saint-Esprit, et c'est ce que je vous lis maintenant dans les saintes Écritures, verset 2 :
« Voici seulement ce que je veux apprendre de vous : Est-ce par les œuvres de la foi que vous avez reçu l'Esprit ou par la prédication de la foi ? ».
C'est à ces personnes que s'adresse le premier verset que s'adresse aussi le second. Et il y a encore aujourd'hui suffisamment de personnes qui disent : « Je suis baptisé du Saint-Esprit, je parle en langue, etc. je suis en ordre avec Dieu ». N'est en ordre avec Dieu que celui qui est en accord en toutes choses avec Sa parole et en accord avec Lui. Il n'y a pas d'autre ordre divin ! Il a ordonné toutes choses selon Sa parole : La maison, la famille, l'assemblée, partout nous trouvons l'ordre divin. Et ensuite, même au verset 5 il nous est dit :
« Celui qui vous accorde l'Esprit et qui opère des miracles en vous, le fait-il donc par les œuvres de la loi ou par la prédication de la foi ? ».
Nous avons déjà parlé de ce sujet hier soir, à savoir que Dieu a conclu une alliance avec Abraham, et qu'Il a fait la promesse. Je voudrais peut-être relire ce verset. Galates 3 verset 14 :
« Afin que la bénédiction promise à Abraham ait pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous recevions par la foi l'Esprit qui avait été promis ».
Paul a autrefois dû faire face à la grâce et à la loi. Les gens ne comprenaient ni l'une ni l'autre. Ils n'ont pas compris. Et je vais peut-être lire la parole de Romains 7, qu’ils n'ont pas compris que même la loi, lorsque Dieu nous la montre dans sa signification, est spirituelle. Elle n'est même pas une lettre morte. Les hommes en ont fait une lettre morte parce qu'ils n'ont pas compris la révélation et le sens de la loi donnée par Dieu. Ils en ont fait une lettre. Laissez-moi lire Romains 7 verset 14 :
« Nous savons que la loi est spirituelle ».
Avons-nous déjà réfléchi à cela ?
« Nous savons que la loi est spirituelle, mais moi, je suis vendu au péché par la chair. Oui, toutes mes actions me sont incompréhensibles, car je n'accomplis pas ce que je veux, mais je fais ce que je hais ».
Si nous lisons maintenant le verset 7 de Romains 7 :
« Qu'en résulte-t-il donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n'aurais pas connu le péché autrement que par la loi, car je n'aurais pas non plus connu la mauvaise convoitise si la loi n'avait pas dit : Ne convoite pas ».
De quoi s'agit-il ici ? Dieu a fait la promesse à Abraham : « En toi seront bénies toutes les races de la terre », mais, avant que Dieu puisse réaliser cette bénédiction qu'Il voulait promettre et réaliser par Abraham, il fallait bien que la malédiction soit ôtée. Est-ce que nous écoutons tous encore bien ? Il fallait d'abord que la malédiction soit enlevée avant que la bénédiction puisse se manifester, car la malédiction et la bénédiction, la vie et la mort, la lumière et la ténèbres ne peuvent pas être présentes en même temps. Mais, la malédiction ne pouvait venir que par la loi, de même que le châtiment et la mort, ainsi que la transgression comme conséquence de la loi. Et c'est pourquoi Dieu a donné la loi par Moïse, la grâce et la vérité par Jésus-Christ.
Mais nous n'avons pas besoin de nous rappeler aujourd'hui qu'aucun être humain n'est capable d'accomplir tout ce qui est écrit dans la loi de Moïse. Nous le savons tous très bien. Nous n'avons pas besoin de nous le représenter sous les yeux, nous le savons tous très bien. La loi n'a pas non plus été donnée pour que tu fasses des efforts afin de devenir une bonne personne, une personne brave, non. La loi a été donnée pour nous montrer clairement à toi et à moi que nous ne sommes pas capables de subsister devant Dieu, mais que nous sommes des transgresseurs de Sa parole et de Sa loi ; et c'est pourquoi nous avons eu la possibilité de nous présenter devant Dieu et de dire : « Seigneur, me voici ! Ta parole, Ta loi m'a convaincu du péché ». Et alors nous comprenons aussi que Christ est venu enlever, ôter la malédiction qui s'est abattue sur nous par la loi. Vous voyez ? Cela se trouve ici dans le même contexte dans Galates 3. Nous l'avons déjà brièvement effleuré hier. Galates 3 verset 13 :
« Christ nous a racheté de la malédiction de la loi en devenant malédiction pour nous car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ; afin que la bénédiction promise à Abraham ait pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ ».
Nous avons ici en résumé le conseil de salut de Dieu. Dieu a établi la promesse et l'alliance avec Abraham, mais il fallait, comme je viens de le dire, que la malédiction et le péché, la transgression, le fait d'avoir été séparé de Dieu, soit annulé, ôté, et que le lien avec Dieu soit rétabli. Mais ces deux choses ont été faites par Christ : Il est devenu pour nous une malédiction, et Il est devenu pour nous une bénédiction, les deux. Est-ce vrai ou non ? Tout d'abord, Il a pris sur Lui notre malédiction afin que nous puissions participer à Sa bénédiction.
Quand on pense que des gens écrivent et écrivent sur la loi, et essaient de faire comprendre que Dieu pense ce qu'Il dit et dit ce qu'Il pense et ce qu'Il veut dire, oui, c'est vrai, mais ils n'ont pas encore compris que tout le contenu de la parole de Dieu est spirituel et doit être vu et compris spirituellement. Si nous le lisons ici dans Romains 7 verset 14 : « Nous savons en effet que la loi est spirituelle ». Si nous y réfléchissons sur le plan terrestre, Dieu a dit : « Tu feras, et tu ne feras pas ; tu feras et tu ne feras pas ». Les commandements et les lois ont été édictés. Qu'est-ce que nous y trouvons de spirituel ? C'est seulement lorsque l'Esprit de Dieu nous montre que Dieu devait choisir cette voie pour pouvoir nous montrer notre état perdu, et nous montrer la nécessité du salut ; c'est pourquoi Il a fait tout cela, pour condamner le péché dans Son corps de chair pour ainsi, l'annuler. Oui, toutes nos fautes et tous nos péchés ont été transférés sur Lui afin que nous ayons la paix. Voici ce qui est dit plus loin dans Romains chapitre 9, à partir du verset 24 :
« Il nous a appelés, nous aussi, à être des vases, non seulement parmi les Juifs, mais aussi parmi les païens, comme il le dit aussi dans le prophète Osée : J'appellerai mon peuple ce qui n'est pas mon peuple, je donnerai à celle qui n'est pas aimée le nom de bien-aimé ; il arrivera ceci dans le lieu où il leur a été dit : Vous n'êtes pas mon peuple ! Là ils seront appelés fils du Dieu vivant ».
On pourrait également poursuivre la lecture ici. Que faut-il comprendre ? Par la foi qui avait été donnée à Abraham sur la base de la promesse qu'il avait reçue. La foi était-elle une chose encore vaguement suspendue dans l'air, ou était-elle déjà un pont jeté par Dieu sur le fleuve ? Parfois je pense que nous aussi, en tant que croyants, n'avons pas encore tout à fait compris ce que signifie la foi aux yeux de Dieu. La foi ne signifie pas que je vais au Jourdain et que je m'imagine qu'il y a là un pont que je vais emprunter un jour pour ensuite traverser le fleuve. Ce n'est pas un concept qui ne serait pas encore une réalité, qui serait en l'air, qui serait un jour. Mais, nous arrivons au Jourdain, et nous voyons le pont terminé, et nous ne nous préoccupons de rien, nous ne nous préoccupons de rien, mais nous passons de l'autre côté, nous traversons.
La foi qui vient de la parole de Dieu est pourtant toujours liée à la réalité divine, et le pont est déjà construit pour nous. Il ne sera pas construit par mon imagination pieuse ou par la tienne, mais tout est déjà prêt de la part de Dieu, et pas seulement pour nous, mais c'est ainsi. Et c'est ce que nous devons comprendre. Si ce n'est pas le cas, alors je ne sais pas, nous ne pourrons pas partir comme Abraham, et il confesse en effet, ou l'Écriture le dit : « Sans savoir où il doit aller » (Hébreux 11 : 8) ; mais il a tout de même fait confiance à Celui qui connaissait parfaitement le chemin. Pour lui, humainement parlant, si un voisin lui avait demandé : « Où vas-tu maintenant ? », et il aurait répondu : « Vers le pays que Dieu m'a promis », et celui-ci aurait continué à demander : « Mais, où est ce pays ? », « Eh bien, je ne sais pas », aurait-il répondu. Alors il l’aurait déjà bien regardé de travers, n'est-ce pas ? Mais ce n'était pas du tout de cela qu'il s'agissait. Celui qui l'avait appelé et qui lui avait fait la promesse savait où se trouvait le pays, et Il savait comment le guider.
Il en va de même pour nous tous. Si quelqu'un me demandait ce qui va se passer demain, ce que ce mois ou cette année va encore nous apporter, je devrais dire d’ici devant : « Je ne sais pas ! ». Mais nous savons et connaissons Celui qui nous a appelé, qui nous a révélé Sa parole et Sa volonté. Sa parole nous renseigne sur les détails de cette volonté. Heureux ceux qui se soumettent à la parole de Dieu, et qui peuvent mettre de côté toutes leurs propres opinions.
La parole de Dieu et nos opinions n'ont rien en commun. Tout comme les hommes d'autrefois et d'aujourd'hui, n'ont pas encore compris la loi et la grâce et la signification de ces deux termes, il en va de même pour toutes les autres choses et les autres sujets bibliques. Les gens parlent et écrivent sur beaucoup de choses sans avoir l'illumination, la révélation divine, la lumière et l'initiation à ce que Dieu a déjà révélé dans Sa parole.
Vous avez certainement déjà lu le sermon ou vous allez le lire, dans tous les cas, nous l'avons traduit... Il y a frère Branham... ou je l'ai lu dans chaque cas ; frère Branham se rend avec quelques frères à une conférence spéciale, et entend l'homme parler de l'antichrist ; et l'homme parle et explique, si je me souviens bien, que ce serait donc un colosse de forme, et qu'on lui fera une injection comme ça, et que ce sera une grande chose, qu'il fera un pas et qu'il aura franchi tout un pâté de maison d'un coup, et que ce sera alors ce règne mondial. Et alors, frère Branham dit : « C'était un homme rempli du Saint-Esprit sans se douter le moins du monde de ce dont il s'agit en ce qui concerne l'antichrist dont la Bible parle ».
Et c'est là que nous arrivons. Nous pourrions examiner les choses point par point. Ce n'est pas la prétention d'avoir l'Esprit qui compte. Je souhaite et je le dis aussi avec un cœur sincère : Je souhaite que nous vivions tous prochainement un baptême réel biblique du Saint-Esprit. Sans le baptême biblique du Saint-Esprit, personne n'atteindra le but qu'il soit qui il veut. Cela doit aussi être dit très clairement une fois pour toutes.
Mais, à quoi sert le baptême biblique du Saint-Esprit à des millions, s'ils passent à côté de la parole de Dieu promise pour ce temps ? Ils suivent leurs propres voies et ne veulent pas être repris et corrigés par l'Esprit de Dieu. Ils savent déjà tout mieux que ce que Dieu pourrait leur dire par la bouche d'un prophète ou par Sa parole. Et je l'ai toujours souligné : Ce qui compte ce n'est pas seulement que nous ayons l'Esprit, mais que l'Esprit de Dieu nous possède. Que nous ne le possédions pas seulement, mais qu'Il puisse nous posséder.
Si nous voulions ajouter d'autres passages de l'Écriture sainte, Romains 4, par exemple, à partir du verset 13, il est dit ici :
« Car la promesse qu'Abraham ou sa semence a reçu, qu'il serait l'héritier du monde, ne lui a pas été accordé par la loi, mais par la justice de la foi. En effet, si les gens de la loi sont les héritiers, la foi est ainsi vidée de son sens, et la promesse est invalidée. Car la loi produit la colère, mais là où il n'y a pas de loi, il n'y a pas non plus de transgression. C'est pourquoi elle est liée à la foi, car elle doit être un don de grâce, afin que la promesse soit valable pour toute la descendance, et cela, non seulement pour ceux qui le sont en vertu de la loi, mais aussi pour ceux qui croient, comme Abraham, qui est en effet notre père à tous selon la parole de l'Écriture : Je t'ai établi père d'un grand nombre de nations, devant le Dieu auquel il a cru comme celui qui donne la vie aux morts et qui nomme ce qui n'existe pas encore comme s'il existait déjà ».
C'est ce qui s'est passé avec Abraham : Pas d'incertitude, mais une certitude. Deux fois convaincu au plus profond de lui-même que Dieu tiendra Sa promesse et Sa parole, et qu'il peut Lui faire entièrement confiance. Or, nous voyons justement chez de telles personnes un trait de caractère que l'on ne retrouve pas chez d'autres. Et je me permets aujourd'hui de faire une comparaison : Lorsque Lot fut en difficulté et devint la proie des hommes de guerre, que fit Abraham ? Abraham a levé tous ses hommes de guerre, et s'est lancé à la poursuite des ennemis jusqu'à ce qu'il ait libéré Lot et l’ait ramené. Connaissons-nous tous cette histoire de Genèse 14 verset 12 ? La connaissons-nous tous ? Est-ce que Lot aurait fait la même chose pour Abraham ? Je ne le sais pas, seul Dieu le sait.
Mais ici, nous voyons une chose : Un homme qui a reçu la grâce de Dieu ne va pas rester assis sans rien faire et donner encore son jugement en disant : « Oui, je me suis toujours dit qu'il ne faisait pas partie des élus et qu'il avait de toute façon toujours été un peu à côté de la plaque. Je suis content qu'il soit parti maintenant ». Celui qui a une telle attitude dans son cœur est comme Lot déjà prisonnier depuis longtemps, captif sans le savoir. Les gens qui, comme Abraham, ont reçu la grâce de Dieu, sont élus, ont reçu la promesse dans leur temps, savent ce qu'ils doivent à leur Dieu et à leur semblable.
Et vous n'avez jamais entendu dire qu'Abraham ou David ou n'importe lequel des hommes de Dieu vraiment graciés, avec lesquels le Seigneur était, qui avaient reçu la promesse, vous n'avez jamais entendu qu'ils avaient touché un seul cheveu de quiconque ! Saül était contre David, mais David n'était pas contre Saül. Est-ce le cas ou non ? Il faut voir cela très clairement et laisser malgré tout, tout jugement au Seigneur, et n'être contre personne. Saül se trouve dans une situation désagréable, il est tellement absorbé qu'il n'entend même pas que David l'a déjà saisi par le pan de son manteau, qu'il sort son vieux couteau ou sa lance, et coupe le pan de son manteau alors que Saül était tout occupé. (1 Samuel 24 : 5). Et qu'est-ce que c'était ? Il s'est éloigné, David s'est éloigné, et après, il a pu lui montrer le pan de son manteau et lui dire : « Mon ami, tu as été entre mes mains, mais j'ai seulement pris de ton pan de manteau, juste un souvenir pour que tu saches que j'étais là ». Il a reçu la noblesse de cœur de la part de Dieu, et l'a démontré dans les faits, et l'a prouvé dans les actes.
Tout homme qui a fait personnellement l'expérience de la grâce de Dieu, n'exploitera jamais une situation pour salir l'autre, mais il aura la grâce devant la face de Dieu, et dira : « Si j'ai reçu la grâce, je ne peux pas m'en vanter, je ne peux pas m'en vanter ! ». Si gracié, alors, qui peut s'en vanter ? Mais chacun sait, et Abraham le savait ainsi que tous les serviteurs de Dieu, qu’ils n'auraient en effet été rien du tout, et nous ne lirions rien d'eux aujourd'hui si Dieu ne s'était pas occupé d'eux.
Pourquoi ne lisons-nous plus rien sur Nachor et Térach, le père d'Abraham et le frère d'Abraham ? Pourquoi n'y a-t-il rien d'écrit à leur sujet ? Parce que Dieu ne s'est pas occupé d'eux ! Dieu a pris Abraham, Il l’a trouvé fidèle, Il a éprouvé son cœur, Il a conclu l'alliance avec lui, et lui a fait la promesse, et Il a dit : « Je te bénirai et tu seras une bénédiction ».
Il en est ainsi jusqu'à aujourd'hui : Celui qui a reçu la grâce de Dieu fait preuve de grâce envers tous les hommes, exerce la grâce. Celui qui a reçu la miséricorde de Dieu fait preuve, exerce la miséricorde, fait preuve de miséricorde envers tous les hommes, et celui qui a reçu le pardon de Dieu pardonne à chacun comme Dieu lui a pardonné à Jésus-Christ. Et, celui qui ne peut pas le faire, doit venir aujourd'hui même à l’autel, et fléchir ses genoux et son cœur devant Dieu, quel que soit le sujet, et demander au Seigneur de le lui accorder.
Voilà à quoi ressemble la réalité divine ! Il n'y a pas de dogmatisme, de vouloir avoir raison, il n'y a pas à parcourir le pays en faisant ceci ou cela, ou de pro-Jean et ainsi de suite ; mais pour nous tous, il n'y a qu'un seul lieu de rencontre avec Dieu, et ce n'est pas n'importe où, mais aux pieds de Jésus-Christ, sur la Croix, à Golgotha, là où Dieu nous a rencontrés, nous pouvons le rencontrer seul et nulle part ailleurs !
Et c'est pourquoi Paul a écrit ici aux Galates : « D'où cela vient-il donc ? Pensez-vous que vous avez reçu l'Esprit par les œuvres de la loi ou par la prédication de la foi ? Par la prédication de la foi ! Et aussi, celui qui produit des miracles en vous, est-ce que cela se produit par les œuvres de la loi ou par la prédication de la foi ? ». Si nous avons compris cela, Dieu ne peut pas accepter les œuvres que nous faisons. Elles sont humaines, charnelles.
Nous l'avons aussi entendu : Celui qui a un esprit charnel, un esprit humain, ne peut pas plaire à Dieu. Revenons aux deux premiers qui ont offert un sacrifice à Dieu : Abel et Caïn. Abel a offert un sacrifice à Dieu par révélation, par foi, par dévotion, par consécration. Il savait de quoi il s'agissait en se donnant entièrement à Dieu. Caïn avait des sentiments terrestres, des sentiments charnels, des sentiments humains, et il réfléchissait à ce qu'il devait faire, et il a agi en conséquence ; mais Dieu n'a pas regardé son offrande, son sacrifice.
Cela aussi nous l'avons lu dans la parole d'introduction : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi du Christ ». Galates 6 : 2. Aujourd'hui, l'un charge l'autre de tant de fardeaux, et, le voyant s'effondrer sous ces fardeaux, il lui en impose encore davantage ! Et puis, quand l'autre s'effondre, alors tout va bien, on célèbre alors la victoire, la cause en a voulu la peine. Et alors Dieu doit nous faire grâce à tous à comprendre cela. Ici c'est pourtant écrit noir sur blanc : « Portez les fardeaux les uns des autres ». Paul dit : « Où quelqu'un serait-il affligé et que je n'éprouverai pas de tristesse ? » (2 Corinthiens 11 : 29). Il doit en être ainsi pour nous tous.
Mais, quand cela sera-t-il possible ? Quand les membres seront-ils liés entre eux comme le sont tous nos membres dans notre corps ? Si ce lien divin n'est pas là, c'est tout ! Et si j'étais mort, alors vous pouvez m'arracher le premier doigt, je ne sentirai rien, et le deuxième, la main, tout ; et alors la chose est en ordre parce que le corps est mort ! Mais s'il y a de la vie dedans, si un membre est encore relié à l'autre, oui, quelle douleur il faudrait alors supporter ! (Dans le sens de compatir). Ce lien divin dans le corps du Seigneur, dans l'Église du Dieu vivant, doit être là à la fin comme il était au commencement ; cet amour rédempteur total de notre Dieu, cette communion, cette liaison avec Dieu et entre nous doit être là. Tout le reste, tout le reste n'est que tromperie, tout le reste n'est qu'une façade pieuse et la réalité est alors tout autre.
Ô ! Que Dieu veuille encore une fois avoir pitié de nous tous. Et je l'ai sans doute dit ici récemment : Un visage pieux, des paroles pieuses et bien d'autres choses encore n'emporteront pas un homme dans la gloire. Dieu veut, par la parole, par l'Esprit, et par le sang, accomplir une œuvre complète en nous tous.
Et si malgré tout, quelqu'un est encore surpris par une faute, alors les hommes qui ont l'Esprit… Oui, où sont-ils donc ceux qui ont l'Esprit de Dieu, ceux qui sont spirituels, où sont les hommes qui ont l'Esprit ? Il est dit ici : « Vous, les hommes qui avez l'Esprit, redressez l'intéressé avec l'Esprit de douceur ». Avons-nous rencontré des hommes qui ont l'Esprit de Dieu ? Oh mon Dieu ! Après tant d'années de foi, quel triste bilan nous devons faire si nous sommes tout à fait honnêtes et sincères, et si nous ne voulons pas nous tromper nous-mêmes et les autres, quel triste bilan devons-nous y tirer ? Aujourd'hui, on trouve tout, sauf des hommes qui ont le Saint-Esprit ! Et ici, il s'agit de ceux qui sont nés de l'Esprit de Dieu, qui sont ensuite aussi remplis du Saint-Esprit, de l'Esprit de Dieu, qui portent en eux le fruit de l'Esprit, qui portent avec eux l'Esprit de douceur. La douceur est l'un des neuf fruits de l'Esprit de Galates 5 verset 23.
Dieu veut avoir une Église qui a le Saint-Esprit, et elle sera toujours... en tant qu’hommes, nous serons toujours ici sur la terre, mais nous aurons les sentiments, les pensées, les dispositions de Jésus-Christ. Galate 6 verset 1 :
« Vous qui avez l'Esprit de Dieu, redressez donc l'intéressé avec un esprit de douceur en prenant garde à vous-même de peur que vous ne tombiez vous aussi dans la tentation ».
Et ensuite il y a le verset 2 : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ ». Laissez agir l'Esprit de douceur, et tous ceux qui sont de Dieu se laisseront corriger. Il y a encore suffisamment de personnes qui aimeraient peut-être corriger les autres, mais qui devraient l'être elles-mêmes, qui ont besoin d'être corrigées elles-mêmes. Et ceci aussi, verset 4 :
« Que chacun examine sa propre œuvre et qu'il ait ensuite à se glorifier pour lui seul ».
Si quelqu'un pense qu'il a des raisons de se glorifier, qu'il aille quelque part où personne ne le voit ni ne l'entend, il pourra alors se glorifier jusqu'à ce qu'il ne le fasse plus, mais seulement pour lui-même, devant personne d'autre, et par rapport à personne d'autre ! Qui oserait, en tant que croyant, se vanter devant un autre, se glorifier devant un autre en disant : « ouah j'ai fait ceci, j'ai fait cela ! ». Nous sommes tous à court de gloire, et nous avons tous des manquements, et nous manquons de la gloire que Dieu confère. (Romains 3 : 23). Verset 4 :
« Que chacun examine sa propre œuvre, et alors il pourra se glorifier pour lui seul mais pas envers les autres, car chacun portera son propre fardeau ».
Quelle merveilleuse parole en général ! Le neuvième verset est lui aussi si merveilleux. Verset 9 :
« Mais ne nous lassons pas de faire ce qui est juste ; car en son temps… »
Pas en notre temps, pas quand tu penses qu'on peut déjà moissonner, mais le verset 9 dit :
« En son temps nous moissonnerons, si nous ne nous lassons pas… ».
Et c'est pour cela que nous nous réunissons : Pour nous fortifier mutuellement dans la foi, pour nous aider les uns les autres, pour nous tendre la main, pour être édifiés sur le fondement très saint de la foi, et pour donner à Dieu la possibilité d'atteindre le but qu'Il S'est fixé avec nous tous. Verset 9 :
« Ne nous lassons pas de faire ce qui est juste ; car en son temps nous moissonnerons, si nous ne nous lassons pas ».
[La traduction de] Luther dit ici : « Sans cesser de travailler, sans se relâcher » bien sûr si nous ne nous lassons pas nous moissonnerons, sans nous arrêter. Verset 10 :
« C'est pourquoi, dès que nous en avons l'occasion, nous voulons faire du bien à tous les hommes, mais surtout à nos frères dans la foi ».
Et là aussi, il peut arriver que des personnes à qui l'on voudrait faire et fait le meilleur, trouvent que ce n'est toujours pas juste. Il faut une transformation au plus profond de notre cœur. Celui qui est juste dans son cœur, qui est droit dans son cœur, comprendra tout correctement. Celui qui est tordu dans son cœur comprendra la loi de travers à l'envers, et la grâce à l'envers de travers. L'Ancien Testament et le Nouveau Testament, l'enseignement qui a été dispensé en ce temps, la compréhension doit être placée par Dieu dans le cœur de chacun.
Et c’est mon souhait pour moi, et en fait ma prière : Que nous le recevions et le vivions tous par la grâce de Dieu. Conscients du fait que quatre cent trente ans avant la loi, Dieu a établi l'alliance avec Abraham, lui a fait la promesse, et lui a dit : « En toi seront bénis toutes les races de la terre ». Il n'aurait jamais pu dire à Moïse : « En toi seront bénis toutes les races de la terre ». Moïse, le porteur de la loi qui devait nous convaincre tous de péché et de châtiment, comme un huissier qui viendrait, ainsi devait se tenir un Moïse, pour mettre l'homme devant les yeux de Dieu, afin que nous reconnaissions toutes nos transgressions et que nous venions ensuite au Seigneur qui est devenu notre Sauveur en Jésus-Christ notre Seigneur.
Aux jours d'Abraham, il n'y avait pas encore de loi, et donc pas de transgression du tout ; et Dieu a fait cette promesse à cet homme : « En toi seront bénis toutes les nations de la terre ». Pourquoi ? Parce qu'il croyait Dieu.
Bien-aimés, croire Dieu c'est plus que croire en Dieu. Beaucoup croient en Dieu, mais Lui accorder la foi à Lui est une toute autre affaire ! Nous voulons croire Dieu de tout notre cœur et de toute notre âme, porter les fardeaux les uns des autres, laisser Dieu nous donner la grâce de nous servir ainsi les uns les autres avec l'Esprit de douceur.
Et je suis convaincu que le Seigneur aura Son chemin avec nous tous. Nous Lui demanderons de nous transformer, de nous changer, de nous rendre nouveaux, puis de nous guider par Son Esprit, de nous renouveler, et de nous conduire par Son Esprit. Loué soit Son nom ! Amen. Levons-nous pour prier.
Merci de tout cœur pour Ta sainte et précieuse parole que Tu as adressée à nouveau à chacun de nous ce matin. Et moi aussi, Seigneur, je veux Te remercier du fond de mon cœur particulièrement, car c'est à moi aussi que Tu as parlé. Seigneur, je viens à Toi tel que je suis. Seigneur, Tu connais tout mon cœur, Tu connais toute ma vie, et je Te prie instamment, Seigneur, d’ôter de mon cœur et de ma vie tout ce qui ne T'est pas agréable, Seigneur, et qui ne peut subsister devant Toi.
Ô Seigneur ! Je Te prie très profondément, Seigneur, je Te prie des profondeurs de mon cœur, Seigneur, je suis frappé par Ta parole ce matin. Seigneur je Te rends grâce pour Ta parole. Seigneur, que Ta parole accomplisse encore ce pourquoi Tu l'as envoyé. Seigneur je T'adore, je m'incline profondément devant Toi, Seigneur, et nous tous, Seigneur, nous voulons nous incliner en profondeur, Seigneur, et nous voulons Te demander la grâce et la miséricorde. Seigneur, aie pitié de moi, aie pitié de nous tous, Seigneur. Seigneur, Tu parles encore, Seigneur, et nous savons que Ta parole ne revient pas à vide.
Seigneur, Dieu fidèle, crée en moi, Seigneur, quelque chose qui Te soit agréable, Seigneur, pour qu'il en soit ainsi avec moi comme le demande Ta parole. Seigneur, il n'en est pas encore ainsi à tout égard, mais je crois maintenant, Seigneur, que Tu as fait grâce, Seigneur, en cette heure, même en ce matin.
Seigneur, reçois l'honneur, reçois l'action de grâce, la reconnaissance, et l'adoration, au nom de Jésus ! Alléluia ! Amen !