Ewald Frank

Krefeld le 11 décembre 1982 (19:30)

SEULS LES ÉLUS PEUVENT CROIRE CHAQUE PAROLE

Retransmis le 15 juin 2024

[Introduction]

Loué et remercié soit notre Dieu, car nous aussi, en ce temps, nous savons que nous ne nous tenons pas à une chose qui a été dressée par des mains humaines, mais nous savons que la chose à laquelle nous nous tenons est la chose de notre Seigneur Jésus-Christ. Ce n'est pas ce que les hommes construisent qui durera, mais ce que notre Dieu bâtit, cela sera durable, durable. 

Et nous avons bien chanté : « La cause est la Tienne, Seigneur, l'œuvre est la Tienne, Seigneur Jésus-Christ, l'œuvre est la Tienne, l'œuvre à laquelle nous nous tenons. Et, parce que c'est Ton œuvre, elle ne peut pas périr. Toutes les autres choses périront, mais Ton œuvre, oh Dieu, ne périra jamais ». Et c'est pourquoi nous sommes si heureux et si reconnaissants de pouvoir être d'accord ici avec ce cantique, à savoir que l'œuvre est l'œuvre du Seigneur notre Dieu, et ce Qu'Il entreprend, Il l’exécute, Il l’achève, et Il l'a toujours fait ainsi. Il l'a fait jusqu'à nos jours. Personne n'a jamais été en mesure de L'empêcher de faire ce qu'Il avait décidé ; et je crois qu'il en sera ainsi jusqu'à la fin des temps, jusqu'à l'éternité : Personne ne pourra empêcher l'œuvre de Dieu, personne ne pourra la confondre. Ce que Dieu a construit demeure, et c'est pourquoi nous sommes très heureux et très reconnaissants.

Personnellement, j'ai trouvé ce mercredi très grand et précieux, et j'y pense encore. Et il m'est venu à l'esprit un autre Psaume, le 109. Nous allons peut-être lire les premiers versets. C'est David, le grand homme de Dieu, qui parle ici. Psaume 109 verset 1 :

« Dieu de ma louange ne reste pas muet ! Car la bouche de l'impie et la bouche du mensonge se sont ouvertes contre moi, elles m'ont parlé avec une langue trompeuse, ils m'ont entouré de paroles de haine, ils m'ont attaqué sans raison. Ils m'ont offensé pour mon amour, alors que je prie pour eux. Ils m'ont rendu le mal pour le bien, et ils ont montré de la haine pour mon amour ».

Chers frères et sœurs, c'est bien tôt comme une prophétie que David a peut-être déjà prononcé sur notre Seigneur, car les mêmes paroles et les mêmes événements se rapportent à notre Seigneur, Jésus-Christ. Mais je pense qu'il en a été le même pour David dans sa vie. Il dit : « Toi, le Dieu de ma louange, ne reste pas muet ! ».

Ce qui a été très grand pour moi, chers frères et sœurs, c'est qu'il n'a pas apporté sa demande et toute sa détresse à des hommes, mais qu'il s'est tourné vers le Dieu vivant. C'est très grand pour moi. Et quand il prononce ces paroles ici, à qui s'adresse-t-il ? Aux hommes ? Non ! Il vient vers le Dieu vivant, car il dit : « Toi, le Dieu de ma louange, ne reste pas muet ! ». Il a certainement attendu une réponse de Dieu. Il a certainement eu peur pour son cœur, et puis il exprime ce qu'il a rencontré, il dit, au verset 2 : 

« Car la bouche de l'impie et la bouche du mensonge se sont ouvertes contre moi ; elles m'ont parlé avec une langue trompeuse ».

Un homme qui était aimé de Dieu, choisi, élu par Dieu, destiné à être roi et aussi prophète, il doit exprimer ces paroles. Et, dans ce contexte, une parole que nous trouvons dans Jacques, puis dans 2 Timothée, m’est apparue encore plus grand. Frère Frank a déjà lu dans 2 Timothée 3, mais ce que Paul dit ici dans 2 Timothée 3 au verset 10 m'a beaucoup frappé :

« Mais toi tu as pris pour règle mon enseignement et ma conduite, mes efforts, ma foi, ma patience, mon amour et ma persévérance, mes persécutions et ma souffrance telles qu'elles me sont arrivées à Antioche, à Icone et à Lystre. J'ai eu à subir de telles persécutions, et le Seigneur m'a délivré de toutes ».

Frères et sœurs, nous remarquons ici aussi dans le Nouveau Testament que Paul, le grand homme de Dieu, élu par Dieu, n'a pas dû suivre un chemin de vie facile, mais difficile. Il a traversé bien des épreuves « mes persécutions » dit-il, « mes souffrances » dit-il. Oui, il a rencontré tout cela. David, nous l'avons entendu, n'a pas connu un sort différent. Et nous pourrions, je pense, citer encore plusieurs passages des écritures. Mais il dit encore un verset, et il est très important, le douzième verset de Timothée 3 :

« Et ainsi, tous ceux qui veulent mener une vie pieuse en Jésus-Christ auront aussi à subir des persécutions ».

Est-ce vrai ? La parole de Dieu est si merveilleuse qu'elle ne ment pas, elle ne trompe pas. Mais vous savez que nous ne voudrions pas être de ceux qui ouvrent la bouche et rabaissent un homme de Dieu de la sorte, et rabaissent la parole de Dieu. Comme elle était au jour de David, comme elle était au jour de notre Seigneur, et comme elle était au jour de Paul ; mais Pierre, ou Jacques, au contraire, écrit dans sa lettre au troisième chapitre à partir du onzième verset, Jacques 4 verset 11 :

« Frères et sœurs, ne dites pas de mal les uns des autres. Celui qui dit du mal de sa sœur ou de son frère, ou celui qui le juge, dit du mal de la loi de Dieu, et la juge. Dans ce cas, tu te fais le juge de la loi au lieu de la pratiquer. Or Dieu seul est législateur et juge. C’est Lui qui a le pouvoir de sauver et de détruire. Mais toi, pour qui te prends-tu donc pour juger ton frère ? ». 

Ce sont des paroles très précieuses. Je pense que nous pourrions encore citer plusieurs paroles de l'Écriture qui pourraient être en accord avec elles ; mais que ces paroles prennent racine en nous de telle sorte que nous soyons de ceux qui marchent avec Dieu, que nous soyons de ceux qui, comme nous l'avons entendu mercredi, puissent prendre du recul par rapport à toutes ces choses, et fixer nos regards en toutes circonstances sur le seul et unique Dieu vivant.

C'est tellement merveilleux ! Cela m'a tellement touché le cœur ! Même ce que Paul a dit : « le Seigneur m'a délivré de tout », le Seigneur l'a conduit à travers tout. Et pour moi, David a été si grand : « Toi, Dieu, que je loue, ne reste pas muet ! ». Les hommes de Dieu se sont accrochés à Celui qui les a fait passer à travers tout, même si c'était parfois difficile ; mais ils ont regardé vers Dieu et n'ont pas été confondus. Et peut-être lirais-je encore deux versets du Psaume 109, les deux derniers où cet homme de Dieu s'exclame à partir du verset 30 :

« Je veux louer le Seigneur à pleine voix, l'acclamer au milieu de la multitude ; car il se tient à la droite du pauvre, pour le sauver de ceux qui le déclarent coupable ».

C'est une chose merveilleuse. C'était la foi, c'était la confiance en son Dieu. « Je veux louer le Seigneur à pleine voix, l'acclamer au milieu de la multitude ». N'est-ce pas aussi ainsi dans nos cœurs ? Ne devrait-Il pas vivre ainsi en nous ? Ne devrions-nous pas louer notre Dieu ? Ne devrions-nous pas le remercier dans l'assemblée et partout où nous allons ? « Car Il Se tient à la droite des pauvres » : Voilà ce que cet homme de Dieu pouvait dire. Il savait que lorsque tout vacille et se brise, lorsque tout nous abandonne, il y en a un qui se tient à droite, et c'est le Dieu vivant. 

Le croyons-nous de tout notre cœur ? Il est aussi à notre droite, à toi et à moi. Il est à nos côtés lorsque nous devons traverser certaines choses et lorsque nous sommes reconnus coupables ; mais Il a pris nos fautes sur Lui, Il les a expiés sur la croix à Golgotha, et nous en sommes si heureux et si reconnaissants.

Ce soir encore, levons-nous et faisons une prière commune.

Seigneur fidèle, nous Te remercions aussi de tout cœur pour cette heure de grâce de ce soir. Nous Te remercions, Seigneur, de nous permettre d'avoir Ta parole, de l'ouvrir, de ne pas seulement la lire et de ne pas seulement faire des paroles, mais, Seigneur, aide-nous tous à prendre Ta parole à cœur, à y croire, à nous laisser conduire, diriger par elle, guider par elle, à savoir vers qui nous pouvons aller même en ce jour.

Seigneur, nous voyons David. Il a élevé sa voix vers Toi et a offert à Ton nom la gloire et la louange. Et Paul a pu dire : « Le Seigneur m'a délivré de tout », et il a ainsi rendu gloire à Ton nom. Seigneur, nous aussi, nous ne pouvons pas nous exclamer autrement que par les mêmes paroles : Tu nous as aussi aidé un jour en ce jour, et pour cela, nous louons et glorifions Ta grâce et exaltons Ta fidélité, ô Seigneur.

Bénis aussi ce soir, bénis mon frère Seigneur quand il apporte Ta parole ô Dieu. Tu l'as choisi, Tu l'as désigné, ô Seigneur, pour porter Ta parole. Que Ton nom soit honoré, même en cette heure du soir, au nom de Jésus ! Amen.

[Frère Frank]

Nous nous asseyons. Je suis déjà réconforté par le fait que frère Russ est resté assis ici. Cela peut signifier que je n'ai besoin que d'être bref. Je n'ai pas non plus de parole particulière à dire ce soir. Je suis seulement venu parce qu'il y a un service divin et parce que la parole du Seigneur nous est toujours adressée et ne revient jamais à vide, et qu'elle aura aussi quelque chose à nous dire ce soir.

J'ai encore lu dans la parole de Timothée, Paul dit dans le deuxième chapitre de 2 Timothée, ce qui m'a encore frappé. 2 Timothée chapitre 4 verset 17 :

« Mais le Seigneur s'est tenu près de moi et m'a donné de la force, afin que par moi la prédication atteigne pleinement son objectif ».

J'ai fait ici une pause intentionnée, sinon les frères devront aussi s'asseoir dans l'assemblée. Je relis le verset 17 :

« Mais le Seigneur s'est tenu près de moi et m'a donné de la force, afin que par moi la prédication atteigne pleinement son objectif, et que tous les païens l'entendent. C'est ainsi que j'ai été heureusement délivré de la gueule du lion ».

Nous voyons que Paul exprime ici aussi quelque chose de très particulier. Il semble présomptueux de dire que c'est par lui que la prédication devait pleinement atteindre son objectif. Qui pourrait dire cela à moins que Dieu ne le lui ait ordonné ? Ce serait une présomption qui dépasserait toute mesure s'il n'y avait pas eu un ordre divin, un mandat divin.

Il y a un passage de la Bible qui dit que Satan rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. (1 Pierre 5 verset 8). 3Et Paul dit ici : « J'ai été heureusement délivré de la gueule du lion » comme s'il était déjà dans la gueule, et que le lion n'avait plus qu'à dévorer. Vous savez quelle est la différence entre le lion et un loup ? Quand un loup fait irruption dans un troupeau, il ne mange pas un seul animal. Il ne fait qu'assassiner. Il étrangle, abandonne, prend l'autre, l'abandonne, le troisième, le quatrième, le cinquième, le sixième, trente, quarante ou cinquante peu importe. Le loup ne mangera pas un seul mouton, mais il les étranglera tous directement, et les laissera sur place, ensuite, il regardera à gauche et à droite pour voir si tout va bien. C'est ça le loup. Le loup vient pour tuer. Le lion, lui, ne regarde pas s'il y en a un autre. Il en attrape un et le tue ! Et celui qu’il a choisi à l’époque, c'est Paul. C'est lui qu'il a choisi. Il a laissé partir tous les autres, mais il y en a un sur lequel il a jeté le regard. Et cet homme confesse ici qu'il a été sauvé de la gueule du lion.

Je peux vous dire que ce n'est pas drôle d'être dans la gueule d'un lion, vous pouvez me croire. Et David l'a vécu... je veux dire Daniel, l'a vécu encore mieux. Il a vécu le fait que la gueule du lion (naturel) était fermée. Mais nous n'avons pas affaire à un lion naturel, mais à Satan qui ne ferme pas sa gueule, mais cherche qui il peut dévorer. Et puis, bien sûr, être heureux d'être sauvé, cela signifie être sauvé deux fois : Une fois par la grâce et le pardon, et une deuxième fois par la situation dans laquelle il s'est trouvé.

J'aimerais qu'il en soit de même pour moi. Oui, je le souhaite de tout cœur, afin de pouvoir accomplir la prédication qui nous a été confiée selon la volonté de Dieu. Ta vie et la mienne ne peuvent avoir d'autres sens et d'autres buts que le sens et le but que Dieu a mis dans notre vie. 

Et, dans la mesure où nous pouvons le voir avec une humble appréciation de nous-mêmes, Dieu nous a fait la grâce de persévérer, de demeurer dans la vraie prédication, dans la véritable prédication. Il ne faut pas penser à tout ce qui a été fait du message de la fin des temps. Et, on a la chair de poule quand on a lu ou quand on entend parler, ne serait-ce qu'un peu ; et pourtant, Dieu a des hommes qui croient de tout leur cœur, et qui peuvent s'accrocher à la parole telle que Dieu l'a révélée. Je vous donne juste un exemple.

Je ne suis pas ici pour parler d'interprétation. Chaque minute qui y est consacrée est trop précieuse. Mais nous avons toujours compris la parole de Dieu de la manière suivante : Que les deux témoins seront justement deux prophètes qui iront ensuite en Israël auprès des Juifs. N'est-ce pas ? C'est ce que nous avons entendu et compris de la parole de Dieu. Mais, et si maintenant les gens affirment réellement et sérieusement que les deux témoins ne sont pas deux hommes, mais deux groupes et qu'on... et ils disent même que l'un est le groupe Branham, et l'autre le groupe Morgan. Et quand j'ai pris connaissance de cela, je crois que j'aurais voulu pleurer.

Les gens ont l'esprit en vrac. Ils ne savent plus ce qu'ils disent. Ils sont complètement désorientés, une maison de fous, une vraie maison de fous. Et c'est pourquoi nous pouvons remercier Dieu de nous avoir gardés lucides.

Mais vous pouvez vous imaginer tout ce qui retombe sur la parole de Dieu ; car beaucoup connaissent si bien la parole de Dieu qu'ils savent exactement ce qui va se passer. Et la Bible dit (Apocalypse 11, verset 7) : « Quand les deux prophètes auront achevé leur ministère, donc, les trois ans et demi de service, ils seront quand même mis à mort ; mais après trois jours et demi, la vie entre en eux, et ils sont enlevés ». (Apocalypse 11 verset 11). Je ne comprends pas comment est-ce qu'on peut dire autre chose aujourd'hui. C'est une vraie honte qu'une telle chose doive exister. Mais c'est aussi la fin des temps.

Nous avons passé le week-end dernier, je pense que nous y repenserons encore et que nous y reviendrons à plusieurs reprises. Nous vivons dans un âge prophétique. Cette génération est soumise à des paroles prophétiques particulières, et toutes ces paroles prophétiques doivent s'accomplir ; et aussi dans le fait que les hommes auront l'esprit troublé et résisteront à la vérité comme Jannès et Jambrès. (2 Timothée 3 : 8). Où est-ce que ces hommes ont apparu ? Jannès et Jambrès se sont-ils présentés quelque part d'autre ? Non. Là, justement, où Moïse s'était présenté ! C'est là qu'ils sont apparus. Pas n'importe où ! Dans ce cas, sinon il n'aurait pas eu de réussite, l'affaire n'aurait pas abouti. Il faut toujours que ce soit là où Dieu se trouve, c’est là que les autres choses apparaissent aussi. Où Balaam s'est-il présenté ? Où ? Se produisait-il quelque part en Mésopotamie ? Où se produisait-il ? Là où se trouvait le peuple de Dieu ! C'est là qu'il se produisait. Et qu'a-t-il fait ? Il a fait tomber le peuple de Dieu qui était sorti par le prophète de Dieu ; et il a dit : « Nous servons tous le même Dieu. Moab, ne pensez-vous pas à qui ? À Lot ? Une des filles de Lot ? Il vient de l'une des filles de Lot non ? N'est-ce pas ? Moab, et nous, c'est quand même que l'affaire remonte à Abraham », c'est ce qu'il disait, et ainsi de suite, et ainsi de suite.

Non, elle ne revient pas du tout en arrière, l'affaire, elle ne fait qu'avancer avec Dieu ! Tout le reste, c'est du sable dans les yeux. Et que s'est-il passé ? Dieu a fait mourir plus de quarante mille personnes en un seul jour, parce que Sa colère S'est abattue sur eux. Les gens avaient fait l'expérience de ce que Dieu avait fait, et ils s’en étaient malgré tout détourné. Que restait-il alors ? La seule chose qui reste, c'est la colère de Dieu. Et nous n'avons pas à nous en inquiéter : Dieu jugera un jour, en toute justice.

Ne nous inquiétons pas, Il le fera. Si nous le faisons, c'est mal, ce n’est pas bien, c'est faux, car nous aussi, nous avons besoin de la grâce de Dieu, nous aussi, nous dépendons chaque jour du Seigneur, et nous l'avons entendu dans l'épître de Jacques, Jacques 4, verset 12 : « Un seul est Législateur et Juge : Celui qui a autorité sur les vivants et les morts. Un seul est législateur et juge ».

Mais si nous considérons les choses, nous savons que toute écriture est inspirée de Dieu, et qu'elle est utile pour enseigner, pour édifier dans la vérité (2 Timothée 3, verset 16). C'est ce qui est écrit, et nous le croyons aussi. Mais, nous croyons aussi que Dieu a une troupe qui est de la vérité. Et il est écrit : « Sachez ceci : Aucun mensonge n'a son origine dans la vérité » (1 Jean 2 : 21). Et c'est vrai à cent pour cent ! Il n'y a pas de mensonge qui trouve son origine dans la vérité. Dieu est vérité, Sa parole est vérité et Son Esprit est l'Esprit de la vérité. 

Satan est un menteur depuis le début, et un déformeur de la parole de Dieu ! Et quand il parle de lui-même, il ne parle qu'en tant que menteur, et il dit des mensonges ; mais il parle très pieusement. Et c'est ce que nous devons aussi distinguer.

Paul a exprimé ici que le Seigneur l’a assisté, lui a donné une force afin que la prédication de la parole, la prédication de l'évangile atteigne pleinement son objectif. Ici le mot « achever la prédication », alors qu'il venait de commencer, c'était pourtant le début de l'époque du Nouveau Testament, mais pas la fin, n'est-ce pas ? Et pourtant, par le même Esprit de Dieu qui était au commencement et qui est à la fin, cet homme de Dieu a reçu la prédication et la révélation des mêmes choses que celles que nous avons reçues en ce temps, exactement la même chose, car le Seigneur est le Premier et est le Dernier, Il est l'Alpha et l'Oméga, le Commencement et la Fin. Ce qui a été prêché au commencement doit être maintenant prêché à la fin ; comme il était au début, il doit être et sera à la fin.

Mais c'est déjà une parole glorieuse que de mener la prédication à son terme, de faire en sorte qu'elle atteigne pleinement son objectif, de ne pas s'arrêter avec des choses inachevées, mais de la mener à son terme. Tout comme notre Seigneur, lorsqu'Il était sur la croix, Il S'est exclamé : « Tout est accompli ! » (Jean 19, 30), c'était fait ! Les annonces devenaient réalité, la promesse s'accomplissait, le Christ, l'Agneau de Dieu, a payé le prix sur la croix à Golgotha.

Et ici, il est parlé de la conclusion de l'évangile. Et nous savons ce qui a été écrit dans Apocalypse 10, verset 7 : « Aux jours de la voix du septième ange, le mystère de Dieu sera accompli, comme il l’a révélé à ses serviteurs, les prophètes ». Dieu connaît la fin dès le début, et même, avant le début. Il n'y a rien que Dieu n'ait pas su. Il n'a jamais besoin de tenir une réunion et de prendre un conseil. Il est Conseil ! Il a déjà inclus toutes les choses dans Son plan de salut depuis l'éternité, et Il les exécute avec détermination.

C'est directement à Tite que Paul écrit cette parole très précieuse. Il dit ici, dans Tite 1 verset 1 :

« Moi, Paul, serviteur de Dieu et apôtre de Jésus-Christ, appelé pour la foi des élus de Dieu et pour la connaissance de la vérité qui s'éprouve par une marche avec Dieu, en raison de l'espérance de la vie éternelle que le Dieu infaillible qui ne ment point a promis de toute éternité, mais il a fait connaître sa parole au temps fixé par la prédication dont j'ai été chargé par ordre de Dieu notre Sauveur ». 

Ici aussi, nous pourrions très vite dire : « Paul, tu as oublié tous les autres apôtres ? Tu n'as pas pensé que tu n'étais pas le seul ? Pourquoi es-tu allé si loin avec ton moi ? ». Non, pas du tout ! Il a seulement constaté et dit clairement, parce qu'il savait clairement ce à quoi Dieu l'avait destiné. Non pas prêcher superficiellement, mais pour la foi des élus de Dieu ! Non pas pour les appelés, mais pour les élus. Il s'agissait des mystères profonds de la parole de Dieu qui ne sont pas accessibles à tous les hommes, qui ne sont pas superficiels, sur lesquels tout le monde n'a pas prêché, que tout le monde ne connaissait pas, mais qui ont été révélés à cet homme de Dieu. Il était destiné à la foi des élus de Dieu.

Il y en a beaucoup qui ne croient pas du tout à l'élection. Et c'est aussi une nécessité : Nous devons croire ce à quoi Dieu nous a destiné. Si nous ne pouvons pas croire à l'élection, alors nous pouvons difficilement croire que nous sommes élus, et cela devient alors très triste. Mais Dieu nous a destiné à ce que, par la prédication, et laissez-moi aller droit au but. Je ne voulais pas du tout lire cela, je voulais lire le Psaume 65 et quelque part encore dans la Bible, mais puisque nous l'avons sous les yeux, je vous demande ce soir : À qui était destiné le ministère de frère Branham ? Ça, je vous le demande. Était-il destiné aux grandes masses qui acclamaient et se réjouissaient lorsque des miracles et des signes se produisaient, qui accouraient par milliers, par dizaines de milliers et par centaines de milliers ? Pourquoi ? Pour qui était son ministère ? Pour le bien des élus ! À cause des élus ! Pour le bien de ceux qui feront partie de l'Église-épouse, qui auront part à la première résurrection et à l'enlèvement.

Parfois nous pourrions vraiment nous demander : Dieu avait-Il besoin de mettre l'accent sur certaines choses qui suscitent tant d'offenses et de scandales ? N'aurait-il pas été préférable, dans le royaume de Dieu, que la semence du serpent ne soit jamais connue ? Que tous ces mystères de Dieu ne soient jamais annoncés ? Alors tout irait bien. Je parle bien sûr aussi d'un certain nombre d'autres choses. Alors tout irait bien. Pourquoi Dieu choisit-Il une telle voie ?

 Le Seigneur Jésus Se tient là, dans l'évangile de Jean, chapitre 6, c'est bien là que cela est dit : « Si vous ne mangez pas Ma chair, et si vous ne buvez pas Mon sang, vous n'avez pas la vie » (Jean 6, 53). Et aux Juifs, nous l'avons déjà lu ici récemment, il a été dit : « Vous ne devez pas boire de sang, car la vie est dans le sang » (Lévitique 17, 11) ; et ici, le Législateur du peuple d'Israël pose ainsi la question, Il dit : « Si quelqu'un ne boit pas le sang du Fils de l'homme, et ne mange pas Sa chair, il n'a pas la vie éternelle ». Et de s'agit-il ici ? Et voilà, tout était fini ! Ils oublièrent tout le bien que le Seigneur avait fait pour eux et en eux, ils oublièrent qu'Il avait purifié les lépreux, qu'Il avait rendu la vue aux aveugles, qu'Il avait accompli tous les grands miracles et prodiges, et ils pensaient en eux-mêmes : « Oui, peut-être que les gens ont raison de dire qu'Il est né hors mariage, et qu'on Lui attribue ceci, et cela, peut-être que les gens ont raison. Nous ne savons pas à quoi nous en tenir ». 

Bien-aimés, une telle épreuve est arrivée, et les gens se sont mis à se retirer en foule, comme ils s'étaient mis à suivre en foule auparavant. Dieu les avait mis à l'épreuve pour voir s'ils tiendraient bon, même si des choses étaient dites qu'ils ne comprenaient pas, qui semblaient être en contradiction avec la parole de Dieu. En apparence, j'insiste encore une fois, mais les apparences peuvent parfois être trompeuses. Bien-aimés, la parole de Dieu doit être bien comprise, et elle ne sera bien comprise que par ceux qui sont destinés et choisis, élus, pour la recevoir et la garder dans un cœur fin et bon. Puis, il dit encore dans Tite 1 verset 1 :

« Et pour la connaissance de la vérité... pour la connaissance de la vérité qui s'éprouve dans une marche avec Dieu, en raison de l'espérance de la vie éternelle que le Dieu infaillible a promise de toute éternité, mais il a fait connaître sa parole au temps fixé par la prédication dont j'ai été chargé par ordre de Dieu, notre Sauveur ».

Promise de toute éternité, manifesté au temps fixé, au temps que Dieu avait spécialement fixé pour cela. Et maintenant, par ordre de Dieu, il a été annoncé par la prédication à tous ceux qui étaient destinés à entendre ce que Dieu avait autrefois à leur dire. Il en va exactement de même en ce moment. L'homme ne vit pas seulement de pain, et pas non plus de toutes paroles qui lui sont agréables. Il y a en effet des paroles des saintes écritures qui nous plaisent, que nous aimons tant recevoir, et puis il y a des paroles de l'Écriture sainte, quand nous les mangeons, quand nous avons vraiment le courage de les manger, alors tout se recroqueville dans notre estomac ; et ce sont justement les paroles que nous devons manger, car c'est là que se trouve le remède. Les friandises, tout le monde peut les manger. Mais le remède, ça fait du bien, et nous en avons besoin, surtout à l'époque où nous vivons.

Cela a été proclamé par ordre de Dieu notre Sauveur, et transmis au peuple par la prédication en temps voulu. Je pense que nous n'avons plus besoin d'en dire beaucoup plus. La même chose se répète de nos jours. Il ne faut rien ajouter ni retrancher à la parole révélée de Dieu. Ce qui comptera à la fin, ce ne seront pas les quatre-vingt-quinze pourcent (95%) que nous avons acceptés, mais les cinq pourcents qui nous manquent. C'est là que tout va se jouer. Et c'est pourquoi nous devons vraiment croire de tout cœur chaque parole de Dieu.

Je le répète encore une fois : le Seigneur aurait pu dire au peuple d'Israël n'importe quoi d'autre, sauf cela ! Pas qu'ils doivent boire Son sang et manger Sa chair ! Combien de fois frère Branham a-t-il fait cette comparaison dans Ses prédications ? Puis il a dit : « N'est-ce pas la même chose maintenant ? Des choses sont dites, ce qui fait que les gens vont en quelque sorte derrière eux, parce qu'ils ne peuvent pas les gérer ». Si nous sommes tous sincères, nous devons admettre que nous ne pouvons pas expliquer Dieu, nous ne pouvons pas expliquer beaucoup de choses, mais nous pouvons croire ; et c'est à cela que nous sommes destinés : À croire de tout notre cœur ce que Dieu a dit, et Lui dire ensuite merci. 

J'en viens maintenant rapidement à la parole du Psaume 65. Ici, Psaume 65 verset 2 :

« C'est à toi, ô Dieu, que revient la louange en Sion ; et c'est à toi qu'il faut payer les vœux. Toi qui exauces les prières, toutes chair vient à toi. À cause des dettes, quand nos péchés nous accablent, c'est toi, Seigneur, qui les pardonne. Heureux celui que tu as choisi et que tu as fait approcher de toi ».

Nous y voilà ! « Heureux celui que Tu as élu et que Tu as laissé s'approcher de Toi ». Paul dit que c'est à cause des élus. Les élus peuvent s'approcher de Dieu, car Dieu S'est approché d'eux. En Christ, Dieu a amené les élus là où ils se trouvaient en réalité avant la chute.

Je ne sais pas si nous avons déjà cela dans l'une des prédications qui ont déjà été éditées, dans laquelle frère Branham met en évidence la différence entre la justification et le pardon. Vous qui lisez, vous vous en souviendrez certainement très bien. Il dit à un moment donné que quelqu'un peut être pardonné sans être justifié. Mais les personnes qui ont été élues par Dieu, ont reçu le pardon divin, elles ont été ramenées aux yeux de Dieu dans un état tel que Dieu ne leur impute rien du tout, rien du tout. Celui qu'Il justifie, Il le lui a déjà imputé auparavant ! 

Mais il y a une parole de l'Écriture... je vois que tout le monde n'a pas de Bible et que tout le monde n'a pas l'air aussi croyant, mais il y a une parole dans l'épître aux Romains. Je ne pense pas avoir dit quelque chose jusqu'à aujourd'hui que je dois retirer parce que c'est toujours la parole de Dieu. Ici, dans Romains 4, il y a la parole glorieuse du verset 7. Romains 4 verset 7 :

« Bénis ceux dont les transgressions de la loi ont été pardonnées, et dont les péchés ont été couverts ».

C'est merveilleux, c'est glorieux. Nous en remercions Dieu pour cela. Mais c'est maintenant que ça se passe, verset 8 :

« Bénis l'homme à qui le Seigneur n'impute pas le péché ».

Ne pas imputer du tout, comme si nous n'avions jamais péché parce que notre péché a été transféré sur l'Agneau de Dieu. Et, j'espère que lorsque vous lirez cette prédication de frère Branham, elle vous apparaîtra comme une lumière dans les ténèbres. Les élus de Dieu sont justifiés, ils sont purifiés, ils sont sanctifiés, ils sont achevés, ils sont transformés à l'image de Jésus-Christ, sans tâche sans rides, ils sont là devant la face de Dieu, ainsi, dans cet état, déjà. Ça, c'est la proclamation biblique, et cela rend heureux tous ceux qui l'ont vécu dans la foi, l'ont exprimé dans la foi, et qui peuvent le saisir. Ce sont des vérités bibliques qui grandissent en nous en ces derniers jours, à savoir que Dieu a déjà élu un peuple avant même la fondation du monde, et l'Agneau de Dieu a été désigné dès avant la fondation du monde, pour racheter et payer le prix de ceux que Dieu a élus dans Son plan de salut, avant même la fondation du monde.

Pourquoi le Seigneur Jésus a-t-Il prié dans la prière sacerdotale dans Jean 17 : « Et maintenant, glorifie-Moi, Père, auprès de Toi-même, de la gloire que Je possédais auprès de Toi avant que le monde soit » ? Je vais peut-être le lire pour que vous puissiez le suivre. Beaucoup ne comprennent pas bien non plus ce passage biblique. Il est écrit ici dans Jean 17 verset 3 d'abord :

« Or, la vie éternelle consiste en ce qu'il te connaisse toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. Je t'ai glorifié ici sur la terre, et j'ai achevé l'œuvre que tu m'as demandé d'accomplir. Et maintenant, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que je possédais auprès de toi avant que le monde ne soit ».

Avez-vous remarqué ce que c'est ? Depuis l'éternité, tout le plan de Dieu a été conçu. Dieu n'a pas commencé quand le temps a commencé, mais Dieu avait déjà tout établi avant que le temps ne commence. De plus, le Seigneur dit ici verset 6 : « J'ai révélé Ton nom aux hommes ». J'ai révélé. Quel est le nom qu'Il a révélé ? Verset 11 : « Garde-les en Ton nom que Tu m'as donné ». Verset 6 : « J'ai révélé Ton nom aux hommes que Tu m'as donné du monde. C'est à toi qu'ils appartenaient, et c'est à moi que Tu les as donnés, et ils ont gardé Ta parole ». Comme c'est merveilleux ! Tout est arrondi, tout est vrai.

Ce qui est important, ce que cela nous soit révélé par l'Esprit de Dieu, que nous nous reconnaissions comme des hommes qui étaient déjà inclus de toute éternité dans ce grand plan de salut de Dieu, et que rien n'arrive à moins que Dieu ne l'ait déjà décidé dans Son plan. Le verset 7 dit ceci, Jean 17 verset 7 :

« Ils ont maintenant reconnu que tout ce que tu m'as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m'as donné, et ils les ont reçues, et ils ont connu en vérité que je suis sorti de toi, et ils ont acquis la foi que c'est toi qui m'as envoyé ». 

« Que Je suis sorti de Toi ». Nous avons traité ce point ici. Dieu est un Dieu. De cette plénitude originelle de Dieu, le Seigneur est venu prendre une forme visible : C'était le Seigneur de l'Ancien Testament ; et il était le Logos déjà. C'est lui qui est ensuite mort sur la croix à Golgotha en tant que notre Rédempteur, et Il dit : « Je suis sorti du Père, et Je retourne à Lui ». (Jean 16 : 28). Je suis sorti du Père ». Il est sorti de Dieu, et Il y retourne, et Dieu sera tout en tous lorsque le plan de salut sera achevé. Lorsque nous paraîtrons devant Lui comme fils et filles de Dieu, ce qui est écrit dans 1 Corinthiens 15 verset 28 s'accomplira : « Alors le Fils aussi Se soumettra au Père, et Dieu sera tout en tous », alors cette appellation de « Père, Fils et Saint-Esprit » cessa, alors Dieu est à nouveau tout en tous, le plan de salut est alors achevé, alors ce que Dieu S'était proposé de faire sera fait et accompli.

Mais, nous ne pouvons pas encore parler de la divinité aujourd'hui. C'est de toute façon le sujet le plus difficile de tous. Mais nous le reconnaissons très clairement grâce à l'Esprit de Dieu. Dieu est déjà apparu sous cette forme visible dans l'Ancien Testament directement dans le Jardin d’Éden ; et tous ceux qui ont vu le Seigneur, ont pu s'exclamer : « J'ai vu Dieu ! ». Mais, au fond, ils n'ont pas vu Dieu en tant qu'Esprit, mais ils ont vu Dieu dans la forme visible Sa révélation, dans cette forme-là. C'est ainsi qu'Il était le Seigneur et qu'Il marchait déjà dans le Jardin d’Éden et ainsi de suite.

Mais tout cela, nous l'avons longuement exposé, et nous sommes reconnaissants à Dieu de nous l'avoir mis dans le cœur, de pouvoir le croire, et de l’en remercier aussi. Qu'Il assemble aussi toutes ces paroles qui sont aussi décousues qu'elles peuvent l'être, et qu'Il fasse un tout dans ton cœur et dans le mien, afin que nous reconnaissions que Dieu nous a connus, qu'Il nous a élus, et que le ministère, le ministère prophétique s’est fait, se fait, et se fera à cause des élus de Dieu. Non pas pour atteindre le grand public, mais pour atteindre les élus, à cause des élus. Et nous pouvons nous compter parmi eux, par grâce.

Notre Seigneur dit en effet : Ce n'est pas vous qui M'avez choisi, mais c'est Moi qui vous ai choisi et vous a établi pour que vous alliez et portiez du fruit, et que votre fruit demeure ». (Jean 15, 16). Puisse Dieu nous rendre toujours plus grand ce qu'Il a fait pour nous, par grâce. Amen.

Levons-nous donc pour prier.

Nous Te remercions pour cette heure de grâce et pour ces paroles de grâce que nous avons pu entendre de nouveau aujourd'hui. Elles ont inondé nos cœurs, et nous ont béni par Ta sainte parole. Seigneur, nous Te remercions d'avoir arraché Ton peuple de la gueule du lion, Seigneur, de les avoir pris sur Ta poitrine, Seigneur, et d'avoir dit à l'ennemi : « Tu n'as aucun droit sur eux, car ils M'appartiennent ! ».

Seigneur, je Te remercie. Nous Te remercions de ce que nous pouvons T'appartenir par grâce Seigneur. Tu as désigné un peuple même en ces jours où Tu étais sur la terre autrefois, et tous t'ont quitté, Seigneur, et Tu as encore demandé aux douze : « Voulez-vous, vous aussi, Me quitter ? », et l'un d'eux a répondu : « Où irions-nous ? Toi tu as des paroles de vie éternelle ». Seigneur, où irons-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.

Nous Te remercions de ce que nous restons avec Toi, et nous voulons rester avec Toi, avec tous ceux qui ont été élus. Seigneur en ces jours-là, autrefois, tous les autres ont pris leur distance, mais, Seigneur, Tes élus sont restés ensemble, Seigneur ! Alléluia ! Jusqu'à la fin, Seigneur, nous voulons rester ensemble même si nous ne sommes qu'un petit groupe. Mais nous voulons Te servir du fond de nos cœurs et élever Ton nom, et T'offrir l'honneur et la louange, au nom de Jésus ! Amen !