Ewald Frank

Prêché à Krefeld, le 10 septembre 1983
(Retransmis le 23 mars 2024)

JÉRÉMIE 7 : 23 : OBÉISSEZ À MA VOIX, ET JE SERAI VOTRE DIEU, ET VOUS SEREZ MON PEUPLE 

Compte les bonnes choses que Dieu t'a faite ! Que cela te rencontre sur ta route. Nous pouvons certainement tous compter beaucoup de bonnes choses, car Dieu ne nous a fait que du bien.

Mais voyez, le temps dans lequel nous vivons n'est plus celui de Moody, ou de Spurgeon, ou de n'importe quel grand homme, ce n'est plus l'époque de Martin Luther, ou de John Wesley, ni celui d'il y a vingt ou quarante ans. C'est une autre époque. C'est la dernière époque, la dernière génération dans laquelle nous vivons. Parfois nous avons du mal à saisir tout cela ; et pourtant, si nous regardons dans les Saintes Écritures et que nous lisons ce qui y est écrit, un seul titre peut être placé au-dessus de tout afin que l'Écriture soit accomplie.

De toutes les manières, parmi les peuples, parmi les nations, en Israël, dans l'Église, en toi et en moi, dans ta maison et dans la mienne, autour de nous, en nous, et au-dessus de nous, partout, nous voyons la parole de Dieu s'accomplir de telle ou telle manière.

Ce qui m'a beaucoup frappé en écoutant la parole qui nous a été lue, ce que nous venons de lire [Jérémie 9 : 12 à 26], c'est la pensée qu'il s'agit de nous aujourd'hui, en tant qu'Église. Dieu a demandé des comptes à Israël, comme à aucun autre peuple sur la terre ! Et pourquoi ? Parce qu'Il n'avait parlé à aucun autre peuple, parce qu'Il n'avait choisi aucun autre peuple, élu aucun autre peuple, parce qu'Il ne voulait réaliser Son projet et Son programme avec aucun autre peuple ! Et le peuple qu'Il S'était élu, qu'Il S'était choisi, a échoué, n'a pas pris Sa parole au sérieux, est passé à côté de Ses directives, de Ses instructions.

C'était le seul peuple qu'Il avait. S'Il avait eu un autre peuple, Il aurait pu dire : « Bon, vous au revoir ! », et aurait continué avec d'autres peuples. Cela n'a pas été possible. Il n’a élu qu'un seul peuple, à travers Abraham, Isaac et Jacob ; et l'échec de ce peuple de Dieu, signifie en même temps que Dieu ne peut pas réaliser Son plan de salut. Et c'est là qu'intervient la gravité de la situation et de l'ensemble de l'affaire. Il a déjà fait savoir par l'intermédiaire de Moïse, l'homme qui a été utilisé pour faire sortir ce peuple conformément à la promesse, et ce, dans Deutéronome au chapitre 4, ces paroles graves auraient dû toucher le cœur de tous à l'époque. 

Mais nous en venons tout de suite à nous, car aujourd'hui, il ne s'agit vraiment pas de ce qu'Israël a fait de mal il y a deux mille ans. Aujourd'hui, il s'agit de ce que j'ai fait, de ce que nous avons fait de mal dans ce temps, et de ce que nous faisons de mal en ce temps.

C'est la parole de Dieu. La parole de Dieu rapporte, certes, ce qui s'est passé il y a des milliers d'années, mais le but de ce qui a été écrit à l'époque, était de nous tendre le miroir de Dieu aujourd'hui, afin que nous puissions reconnaître aujourd'hui ce que nous avons fait de mal et faisons de mal. Tel est le sens et le but des saintes écritures : elles sont données pour instruire et sont utiles pour instruire (2 Timothée 3 : 16). Lisons Deutéronome chapitre 4, maintenant à partir du verset 26 :

« J'appelle aujourd'hui le ciel et la terre à témoigner contre vous que vous disparaîtrez infailliblement et rapidement du pays où vous allez maintenant passer le Jour d'un pour en prendre possession, vous n’y demeurerez pas longtemps, mais vous en serez entièrement détruits. Le Seigneur vous dispersera alors parmi les peuples, et il ne restera qu'un petit nombre d'entre vous parmi les nations vers lesquelles le Seigneur vous conduira ».

Quand on lit cela, ça déchire le cœur. Voici la terre de la promesse. Le peuple de Dieu est en train de traverser, et il traverse en annonçant : « Vous n'y resterez pas longtemps ! ». Ils y vont avec cette annonce : « Vous n'y resterez pas longtemps. Vous traverserez, certes, vous en prendrez possession, mais pour un temps seulement, puis vous serez dispersés parmi tous les peuples du ciel ». Avec toute la joie qui les envahissait, il y avait déjà un peu d'amertume, ils savaient dans leur cœur qu'ils ne seraient pas en mesure de suivre la parole de Dieu.

Et il n'y a pas non plus d'homme qui puisse se conformer à tout. Je ne parle pas maintenant de deux ou trois choses, je parle de tout ce que Dieu demande. Mais ce qui est sûr, c'est que si le cœur d'un homme est vraiment attaché à Dieu, et qu'il ne se détourne pas de Dieu dans son cœur... Il se peut qu'il se produise certaines choses sur lesquelles repose, c’est vrai, la colère de Dieu, mais tant que l'homme s'attache à Dieu dans son cœur, le Seigneur redressera même ce qui est tordu et il corrigera ce qui ne l'est pas. L'homme doit cependant être attaché à Dieu dans son cœur. Ce lien avec Dieu et à Dieu doit être présent. Nous lisons encore ici verset 28 :

« Là-bas, vous servirez des dieux faits de bois et de pierres par des mains humaines qui ne voient pas, n'entendent pas, ne mangent pas et ne respirent pas ».

Le premier commandement est le suivant (Exode 20 : 2-3 ) : « Je suis le Seigneur, ton Dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux à côté de moi ». Et maintenant, il est annoncé qu'ils devront sortir du pays, et qu'ils serviront d'autres dieux.

Bien-aimés, c'est une leçon très importante. Nous ne pouvons pas être chassés de la terre promise et continuer encore à servir Dieu, ce n'est pas possible ! C'est exclu. Tous ceux qui sortent de la terre de la promesse divine, se retirent automatiquement de la communion avec Dieu. Leur service divin, leur culte devient de l'idolâtrie, ils sont abandonnés.

Il était impossible de servir Dieu dans un pays qu'Il ne leur avait pas promis. Je ne sais pas si vous avez lu le Psaume, lorsque le peuple d'Israël était en captivité à Babylone, les tortionnaires sont venus et ont dit : « Chantez-nous vos cantiques de Sion » (Psaume 137, verset 3). Les harpes étaient suspendues au mur, personne ne jouait ! Ils avaient encore la crainte de Dieu en eux. Et voilà que quelqu'un donna la réponse : « Comment pouvons-nous chanter les cantiques de Dieu sur un sol étranger ? Comment pouvons-nous jouer ? » Qu'est-ce que c'était ? Ils ont possédé une telle sincérité et une telle crainte de Dieu, qu'ils n'ont pas chanté en terre étrangère, pour ainsi dire, pour se moquer du Dieu vivant.

Et c'est une grande référence à notre époque, à nos jours, à notre temps. À quoi sert de chanter ? À quoi sert tous ces cantiques si nous ne sommes pas là où Dieu veut que nous soyons pour faire avec nous ce qu'Il a décidé de faire et le mener à bien ? Cela m'émeut tout simplement. Imaginez ce qui est écrit dans le même chapitre, dans Deutéronome 4 à partir du verset 32 :

« Interroge les temps anciens qui t'ont précédé, depuis le jour où Dieu créa l'homme sur la terre, et d'une extrémité du ciel à l'autre : y eut-il jamais si grand événement, et a-t-on jamais ouï chose semblable ? Fut-il jamais un peuple qui entende la voix de Dieu parlant du milieu du feu, comme tu l'as entendu, et qui soit demeuré vivant ? Ou si jamais un dieu a seulement tenté de venir sur la terre pour s'emparer d'un peuple au milieu d'un autre peuple, par des épreuves, par des signes et des prodiges, par la guerre à main forte et à bras levé, et par de grands exploits effrayants, comme le Seigneur, votre Dieu, l'a fait pour vous en Égypte sous vos yeux ? Tu as été rendu témoin de ces choses, afin que tu reconnaisses que le Seigneur est le seul Dieu, et qu'il n'y en a point d'autre que Lui. Du ciel, il t'a fait entendre sa voix pour t'instruire, et sur la terre, il t'a fait voir son feu puissant, et du milieu du feu, tu as entendu ses paroles. Parce qu'il a aimé tes pères et a choisi leurs descendants après eux ; et qu'il t'a fait sortir d'Égypte en sa propre personne, avec sa grande puissance ».

Peut-être encore le verset 39. 

« Donc, reconnais-le aujourd'hui, prends-le à cœur que le Seigneur seul est Dieu, en haut dans les cieux, et en bas sur la terre, et qu'il n'y en a point d'autre. Observe donc ses ordonnances et ses commandements que je te rends aujourd'hui obligatoires, afin que tu prospères, toi et tes enfants après toi, et que tu demeures longtemps dans le pays que le Seigneur ton Dieu te donne pour toujours ».

Le pays était donné pour toujours. Le pays est toujours là aujourd'hui. Le peuple revient. Mais, le peuple que Dieu avait élu, avait choisi, a été dispersé. Dieu ne fait pas de grandes choses à notre égard pour que nous suivions ensuite nos propres voies et Lui tournions ainsi le dos ; mais tout ce qui vient de Dieu, doit nous ramener de nouveau à Dieu. Nous devons reconnaître par cela que le Seigneur a un projet avec nous, qu'Il nous a dispersé de toutes les nations et qu'Il nous a ensuite ramené de toutes les nations.

Nous l'avons entendu ici et lu dans le prophète Jérémie au chapitre 9, à partir du verset 12 : « Qui est un homme assez sage pour comprendre cela, et à qui la bouche du Seigneur a-t-elle parlé pour faire connaître pourquoi le pays est détruit, pourquoi il est ravagé comme un désert, et pourquoi personne ne le parcourt ? ». 

Nous l'avons entendu lors de chaque voyage en Israël jusqu'à récemment : Il n'y avait pas de forêt, ni de plantation de ceci ou de cela. C'était une terre aride, une terre déserte. Les croisés l'ont pas couru, ils ont tout détruit, ils ont détruit tout ce qui restait ; mais personne n'a reconstruit, personne n'a défriché ! Mais aujourd'hui, le tournant est là : Les gens à qui elle appartient n'ont pas détruit. Ils ont construit. Leur temps est venu. Combien de fois a-t-on détruit ? Je l'ai noté quelque part dans la Bible, sur l'une des dernières pages. Combien de fois Israël a été détruit et tout ce qui s'y est passé. Mais le temps est passé ; et retenez bien ceci : Ce sont toujours les autres qui ont détruit, pas le peuple d'Israël, mais les ennemis du peuple de Dieu qui ont détruit, qui ont laissé des ruines derrière eux. Mais Dieu a maintenant ramené les Siens afin que l'on puisse reconstruire.

Le pays a été détruit, mais il est écrit ici, au verset 13 de Jérémie 9 : « Le Seigneur dit : c'est parce qu'ils ont abandonné Ma loi que J'avais mise devant eux ; parce qu'ils n'ont point écouté Mes instructions et qu'ils ne les ont point suivies ».

Le cœur de l'homme est mauvais dès sa jeunesse (Genèse 8, verset 21). Aucun homme n'est capable de suivre Dieu, à moins que son cœur ne soit renouvelé. Seuls les hommes qui reçoivent de Dieu un cœur nouveau, une vie nouvelle, un esprit nouveau, seulement ceux-là ont la possibilité de suivre la parole de Dieu et de faire ce qu'Il a dit. Un vieux cœur peut entendre tant de nouvelles paroles de Dieu, et il ne sera pas capable de les faire, parce qu'il doit être en accord. Ce qui est en nous doit être en accord avec ce qui vient de Dieu.

Et c'est en fait très pertinent ce que nous avons déjà lu dans la parole d'introduction (Jérémie 9 : 12-26), et aussi la comparaison que nous en tirons avec le peuple d'Israël pour nous en tant qu'église en ces jours. Il ne sert à rien d'avoir entendu le message de Dieu –je l'ai écrit dans la dernière Lettre Circulaire– et ensuite de le mélanger, d'ajouter, de retrancher et d'en faire ce que l'on veut ! Mais pour la parole de Dieu, le sol doit être labouré à nouveau dans ton cœur et dans le mien, être travaillé à nouveau afin que la parole puisse être semée comme une semence pure, et ne soit plus semée parmi les épines, comme le prophète le dit dans un autre passage (Jérémie 4 verset 3).

Ici au début du chapitre 9, l'état des individus et du peuple est en effet décrit ; et puis, dans le septième chapitre, au verset 21, il est dit... Jérémie 7 verset 21 :

« Ainsi a parlé le Seigneur des armées, le Dieu d'Israël : Ajoutez toujours vos holocaustes à vos sacrifices, et mangez-en la chair ! Car je n'ai point parlé avec vos pères et je ne leur ai donné aucun ordre, le jour où je les ai fait sortir du pays d'Égypte, au sujet des holocaustes et des sacrifices. Mais voici l'ordre que je leur ai donné : Obéissez à mes instructions, et je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple ; marchez dans toutes les voies que je vous ordonne afin que vous soyez heureux. Mais ils n'ont pas obéi, et ils ne m'ont pas écouté ; mais ils ont suivi les conseils, l'obstination de leur mauvais cœur, me tournant le dos et non plus le visage ».

N'est-ce pas là une parole grave ? Quand on pense au nombre de sacrifices et d'holocaustes qui ont été offerts ! Et savez-vous ce que Paul a écrit dans la lettre aux Hébreux 10 : 5 à 7 ? « Tu n'as pas voulu d'holocaustes ni de sacrifices, mais tu m'as préparé un corps, car il est écrit de Moi dans le rouleau du livre : C'est pour faire Ta volonté que Je suis venu, ô Dieu ».

L'homme de Dieu reprend ces deux paroles par l'Esprit : « Les holocaustes et les sacrifices, Tu n'en as pas voulu ». Nous pouvons certainement les lire. Je n'ai pas pu les lire tout à l'heure parce que je ne savais pas ce qui serait apporté dans la parole d'introduction, mais c'est écrit ici. Vous pouvez le lire vous-même. Hébreux 10 à partir du verset 5 :

« C'est pourquoi aussi, lorsqu'il est entré dans le monde, il a dit : tu n'as pas voulu de sacrifices ni d'offrandes, mais tu m'as préparé un corps ; Tu n'as pas pris plaisir aux holocaustes et aux sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit : voici je viens ».

Oh comme c'est merveilleux !

« Voici, je viens. Il est écrit sur moi dans le rouleau du livre : pour faire ta volonté ô Dieu. Tandis qu'il dit au début : tu n'as pas voulu de sacrifices et d'offrandes, de holocaustes et de sacrifices pour le péché et tu n'as pas pris plaisir ».

Ils ont été inclus dans la loi, mais Dieu ne les avait pas prescrits à l'origine –c’est dit ici littéralement– mais ils les ont offerts. Et au verset 21 de Jérémie 7 maintenant :

« Ajoutez tout de même vos holocaustes et vos sacrifices, et mangez-en la chair ».

Bien sûr, pourquoi pas ? Le sacrifice n'était pas aussi important que la viande qui était mangée ensuite. Jérémie 7 verset 21. C'était très évident, il n'y a pas besoin d'être sage pour comprendre pourquoi la valeur des sacrifices était si grande. Au verset 22. Jérémie 7, verset 22.

« Car je n'ai point parlé avec vos pères, et je ne leur ai donné aucun ordre le jour où je les ai fait sortir du pays d'Égypte, au sujet des holocaustes et des sacrifices. Mais voici l'ordre que je leur ai donné : obéissez à mes instructions, et je serai votre Dieu ! ».

Le lien de Dieu avec les hommes consiste en ce qu'ils se savent liés par ce qu'Il a dit. Celui qui se détache de ce que Dieu a dit, se détache de Dieu ! Et puis, celui qui se détache de Dieu, il y a le mot bien connu, « il est sans Dieu, il est impie », détaché de Dieu, sans Dieu, impie. L'impie, le sans Dieu, le détaché de Dieu n'est pas seulement le criminel ou le meurtrier. Toute personne qui s'est détachée de Dieu est détachée de Dieu, et est donc sans Dieu, il est impie. Verset 23 :

« Mais voici l'ordre que je leur ai donné : obéissez à mes instructions, et je serai votre Dieu ».

Combien de fois souhaiterions-nous que Dieu soit notre Dieu, et plus encore, qu'Il soit avec nous comme Il l'a promis ? Et c'est là que nous devons rentrer en nous-mêmes, entrer en nous-mêmes, chacun de notre côté. Et j'ai ignoré des instructions du Seigneur. Je n'ai pas suivi des instructions très claires du Seigneur, moi. Et si nous y réfléchissons, nous savons que Dieu est miséricordieux, mais Il ne passe pas sur les choses comme si elles n'étaient pas arrivées. Il entre d’abord en jugement avec nous. 

Et nous pouvons le dire encore une fois : aucun autre peuple n'a été aussi éprouvé, aussi puni, aussi dispersé, aussi maltraité, aussi tué, que le peuple d'Israël. Et c'est le peuple élu de Dieu ! Mais comme nous l'avons déjà souligné, c'est avec Son peuple que Dieu a voulu faire l'histoire du salut. Où est l'histoire du salut sans Son peuple ? Où ? Que veut faire Dieu, s'Il n'a pas d'hommes sur La terre par lesquels il peut le faire ? 

Bien-aimés, cela nous met des choses sous les yeux, et ne nous permet pas de faire un pas de plus. Le Seigneur nous crie : « Voici ce que J'ai à vous dire : Ce qui est arrivé à Israël, vous êtes arrivé aussi ». Mais, Dieu a toujours, au milieu de la colère, une grâce dont Il Se souvient. Dans Amos au chapitre 3 à partir du verset 1, il est écrit :

« Écoutez cette parole que le Seigneur a prononcée contre vous, Israélites, contre toute la descendance que j'ai fait sortir du pays d'Égypte ! Elle dit ceci : Je vous ai choisis, vous seuls, parmi toutes les descendances de la terre. C'est pourquoi je vous châtierai pour toutes vos iniquités ». 

Ce que j'ai dit tout à l'heure, était-il vrai ? C'est ici que je viens de le lire ! C'est ici que nous venons tous d'entendre la parole de Dieu ; Amos 3 verset 2. C'est le même chapitre dans lequel le Seigneur dit ensuite au verset 6 :

« Sonne-t-on de la trompette dans une ville sans que les gens soient effrayés ? Un malheur survient-il dans une ville sans que Dieu, le Seigneur, en soit la cause ? Non. Dieu, le Seigneur, ne fait rien sans avoir d'abord révélé son dessein à ses serviteurs, les prophètes. Le lion rugit, qui ne serait pas effrayé ? Dieu le Seigneur a parlé, qui ne parlerait pas comme prophète ? ». 

Nous voyons combien ces deux choses sont étroitement liées : D'une part, la réprimande, et d'autre part, la promesse que Dieu ne fait rien sans avoir d'abord révélé Son dessein à Ses serviteurs, les prophètes. Et, de même que Dieu, par le prophète Moïse, a annoncé à l'avance le cours d'Égypte, le cours d'Israël, et par les prophètes ultérieurs, l'a éclairé après coup en disant : « C'est ainsi que cela se passera, c'est ainsi que cela s'est passé », c'est ainsi qu’est Dieu ; et nous le reconnaissons avec reconnaissance. 

C'est ainsi que Dieu a utilisé le ministère prophétique dans ces derniers jours pour nous montrer où nous nous sommes écartés, nous, comment nous nous sommes écartés, et où nous n'avons pas agi correctement, conformément. Tout ce que nous avons fait, Dieu ne nous l'a pas demandé ! Et ce qu'Il nous a demandé, nous ne l'avons pas fait ! Nous faisons des choses qu'Il ne nous a pas demandé, et ce qu'Il nous demande, nous ne le faisons pas ! Comment pouvons-nous tenir devant Lui, subsister devant Lui avec ce que nous avons offert ? Il ne l'a certainement pas redonné comme nous l'avons entendu du peuple d'Israël ; et pourtant, Dieu nous regarde avec grâce.

Je vous dis une chose : tant que Dieu nous parle encore, Il ne nous a pas encore livré, abandonné ! Et tant que les hommes entendent encore ce qu'Il dit, il y a encore de l'espérance et de la grâce (ou de l’espoir). Si Dieu ne parle plus et si nous n'écoutons plus mais continuons à avancer dans l'obstination de notre cœur, et si chacun regarde sa propre voie –comme le dit le prophète dans un autre passage– et ne reconnaît pas la voie du Seigneur, alors la colère de Dieu reste sur nous.

Qu'a fait le Seigneur à la fin de Son ministère quelque part dans l'évangile de Matthieu, lorsqu'Il a parlé et constaté que les gens n'écoutaient tout simplement pas, et ne voulaient pas entendre à aucun prix ? Il a fait l'annonce de ce qui allait venir sur eux ; et cela s'est effectivement abattu sur eux par la suite. Ce devrait se trouver dans l'évangile de Matthieu qu'il a dit ces choses. Oui, ici, Matthieu chapitre 23, il est dit au verset 34 :

« C'est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des enseignants. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous flagellerez les autres dans vos synagogues... et vous les persécuterez de ville en ville ». 

Ensuite au verset 37 :

« Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants autour de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, mais vous n'avez pas voulu ! Voici votre maison, vous sera laissé déserte ; car, je vous le dis : vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous proclamiez : Loué soit celui qui vient au nom du Seigneur ».

« Votre maison vous sera laissée déserte ». Si nous ajoutons les autres passages, il a dit dans Matthieu 24 verset 15 : « Si donc vous voyez l'abomination de la désolation se tenir dans un lieu saint, alors les gens devraient fuir, alors ils devraient s'en aller de là-bas, car l'heure de leur visitation était venue », et Il dit dans Matthieu 24 verset 17 : « Que celui qui est sur le toit n'entre pas d'abord dans la maison pour prendre ses biens, mais qu'il se lève et se sauve en hâte ! Que celui qui est dans les champs ne rentre plus chez lui, mais qu'il cherche à s'éloigner et s'enfuir dans les montagnes de Judée ».

Qu'est-ce que c'était ? Tout ce que le Seigneur avait fait à l'époque, autrefois, passa inaperçu auprès de la masse du peuple. Ils offraient leurs holocaustes et leurs sacrifices, mais n'écoutaient pas la parole du Seigneur, n'étaient pas attentifs à la parole du Seigneur, ne reconnaissaient pas ce que Dieu faisait autrefois.

Est-ce différent aujourd'hui ? Partout il y a des programmes, les gens sont chargés, les programmes sont chargés ; chaque évangéliste, chaque église, tous ont un programme complet déjà établi et réservé pour des années. Sans juger, Dieu n'est que dans Son propre programme ! Dieu n'est pas intéressé par les programmes humains, les entreprises et tout ce qui peut encore l'être. Dieu n'a qu'un seul intérêt. Il n'est pas intéressé par ce qu'on entreprend. Dieu n'a qu'un seul intérêt, et c'est de commencer par punir Son peuple de ses iniquités, afin que nous reconnaissions qu'Il est un vrai Père qui ne ferme pas les yeux, mais qui les garde ouverts pour corriger et punir, pour remettre les choses en ordre. Il a dit : « Celui que j'aime, a-t-Il dit lui-même, Je le reprends et je le châtie ». (Hébreux 12 : 6). Dieu corrige.

Notre amour n'était certainement pas juste, du moins pas le mien. J'ai toujours misé sur le temps. J'ai toujours espéré que le temps arrangerait les choses. Le temps ne fera qu'empirer les choses et n'apportera rien de bon. Mais Dieu est un Père fidèle. Et, parce qu'Il nous aime, parce qu'Il nous a choisis, nous a élus, c'est pourquoi Il nous punit, c'est pourquoi Il nous châtie. S'il n'avait rien à faire avec nous, s’Il n’avait aucun projet avec nous, Il Se détournerait et ne nous regarderait plus, et nous irions dans nos propres voies. 

Nous l'avons en effet lu à propos du peuple d'Israël : « Parce que Dieu t'a élu, t'a choisi, toi et non un autre peuple sur la terre, parce que tu as entendu Sa voix depuis les cieux, parce qu'Il t'a parlé, parce qu'Il t'a fait sortir, parce qu'Il S'est montré puissant en toi, c'est pourquoi Il punit aussi vigoureusement sur toi la transgression de toute méchanceté et malice ».

Et c'est ainsi que vous verrez en ces jours que tous peuvent pousser des cris de joie, tous sortent librement, tous sortent librement, mais le vrai peuple du Seigneur doit se soumettre au jugement de Dieu, s'incliner et se soumettre au jugement de Dieu ! Et comme le dit le prophète à un endroit : « Je porterai ta colère ». C'est un prophète qui l'a dit. Nous savons que Dieu est miséricordieux, mais ne nous y fions pas à l'avance ! À l'avance, faisons d'abord face au jugement de Dieu, pour qu'Il puisse ensuite être miséricordieux.

Avez-vous déjà entendu parler d'une grâce accordée à une personne qui n'a pas été condamnée ? Cela n'existe pas ! Et c'est peut-être le point que nous n'avons pas tout à fait saisi. Nous voyons le bon Dieu, et pensons que tout va bien, et que le bon Dieu est un Dieu... Mais le bon Dieu est un Dieu sévère, un Dieu saint, lié à Sa parole, qui a dit autrefois : « Le jour où tu en mangeras, tu mourras de mort ! ». Il ne pouvait rien faire de plus, Il l'a dit, et la mort était là ! Lorsqu'une parole de Dieu sort de Ses lèvres, elle est dite pour toujours, et est valable pour l'éternité. D'un côté, c'est bien pour nous de le savoir, nous pouvons nous fier à Dieu, nous fier à Sa parole, mais les deux se réalisent. 

Vous savez que dans l'Ancien Testament, il y avait douze promesses de bénédiction et douze promesses de malédiction que Dieu a fait prononcer par Moïse au peuple d'Israël. Si vous faites ceci et cela et ainsi de suite –je pourrais l'ouvrir du premier coup, je ne veux juste plus entrer dans un autre sujet– mais Dieu avait les deux : la malédiction et la bénédiction, la vie et la mort, l'obéissance et la désobéissance. Dieu avait présenté les deux à Son peuple et avait dit : « Vous pouvez choisir ».

Oh ! Nous croyons à la prédestination, mais pas au viol d'un être humain. Dieu a donné à l'homme le libre arbitre. Nous venons de terminer la traduction d'une prédication ces derniers jours, hier ou avant-hier. Là, frère Branham dit dans cette révélation qui a été apportée là-bas : « Tu as pris la bonne décision. C'était la décision personnelle », cela a été dit dans une prophétie. Qu'est-ce que c'était ? C'était ta propre décision, c'était ta décision personnelle.

Vous voyez ? Dieu nous a fait connaître Son plan par Sa parole, mais la décision, pour Lui, c'est toi qui dois la prendre. Il ne la prendra pas pour toi, Il l'a prise déjà de Son côté. C'est la volonté de Dieu que tous les hommes soient sauvés et qu'ils parviennent à la connaissance de la vérité ; mais l'homme doit mettre sa volonté dans la volonté de Dieu, et alors la parole de la promesse s'est accomplie.

Oh, quelle leçon ! Quelle parole sérieuse et grave nous avons entendu ce soir ! C'est sous cette parole que nous voulons nous incliner, et prier le Seigneur de nous faire grâce, et de parler au plus profond de nous-mêmes afin qu'Il puisse nous avoir là où Il veut que nous soyons. Il dit dans Jérémie 7, la deuxième partie du verset 23 :

« Marchez dans toutes les voies que je vous ordonne, afin que vous soyez heureux ».

La première partie :

« Mais voici l’ordre que je leur ai donné : Obéissez à mes instructions, et je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple. Marchez dans toutes les voies que je vous ordonne, afin que vous soyez heureux. Mais ils n'ont pas obéi, ils ne m'ont pas écouté, mais ils ont suivi les conseils et l'obstination de leur mauvais cœur, me tournant le dos et non plus le visage ».

Or, celui qui marche selon l'obstination de son propre cœur se détourne de Dieu. Il tourne automatiquement le dos à Dieu. Seul celui qui marche maintenant selon la parole de Dieu en toutes choses, marche avec Dieu et peut voir la face de Dieu. Celui qui se détourne de lui doit s'attendre à ce que son dos lui soit tourné.

Ici, le prophète Jérémie a en fait dit beaucoup de choses sur l'histoire du salut. Dans Jérémie chapitre 6 du verset 16, il est écrit :

« Ainsi a parlé le Seigneur : tenez-vous sur les chemins, regardez et sondez les sentiers d'autrefois, lequel est la voie du salut. Marchez-y ensuite, c'est ainsi que vous trouverez le repos de vos âmes. Mais ils répondirent : Non, nous n'y marcherons pas ! ». 

Arrêtez-vous ! Arrêtez-vous ! Regardez les chemins d'autrefois, regardez autour de vous et voyez quel est le chemin du salut ! Observez, regardez les chemins d'autrefois. Le jour du salut s'est levé pour moi, non pas le chemin du malheur et de la discorde, mais le chemin du salut, de la bénédiction. 

Que Dieu puisse être avec nous. Quelle est la voie du salut ? Et marchez sur elle, sur cette voie-là, et vous trouverez le repos de votre âme. Il ne suffit pas de connaître le chemin du salut. Un chemin est fait pour être emprunté, pour que nous marchions sur le chemin du salut ; et alors, nous trouverons le repos pour notre âme. 

Heureux l'homme qui a compris ce qui est encore cité dans l'épître aux Hébreux tiré de l'Ancien Testament : « Il y a un repos pour le peuple de Dieu ». Nous pouvons entrer dans le repos de Dieu, non pas par notre propre voie, mais par la voie de Dieu ; non pas dans notre parole, mais dans les paroles de Dieu. « Celui qui demeure en Moi, et en qui demeure mes paroles », ça, c'est la condition. « Entrez dans les sentiers d'autrefois, scrutez, cherchez quelle est la voie du salut ».

Je souhaite, je me le souhaite et à nous tous qui sommes ici, et à tous ceux qui font partie du peuple de Dieu, que nous marchions tous ensemble sur le chemin du salut avec Dieu, et que nous le parcourions. Nous avons tous constaté ce que cela rapporte. Ce que cela rapporte est un grand chagrin d'amour, quel que soit le lien avec cela, si cela ne se produit pas. 

Il est dit ici : « Mais ils ont répondu : non, nous ne marcherons pas sur lui ». Cela n'a peut-être pas été fait en parole bruyante, non. Il suffit dans le cœur d'être intérieurement contre, d'être obstiné. Et que se passe-t-il ensuite ? Alors tout est déjà trop tard. Si l'on poursuit la lecture ici, au verset 17 : 

« J'ai placé donc sur vous des sentinelles, soyez attentifs au son de la trompette. Mais ils répondent : non, nous n'y serons pas attentifs ».

Que peut encore faire Dieu ? Il a envoyé Ses prophètes tôt et tard, matin et soir, il a donné Ses instructions et leur a dit ce qu'ils devaient faire : Voici le chemin du salut, suivez-le et vous trouverez le repos pour vos âmes. Ils disent : « Non, nous ne voulons pas cela ! ». Il envoie des sentinelles qui se tiennent sur les murs de Sion, ils sonnent la trompette, ils entendent le son et le son s'éteint, pas de réponse. Les gens continuent à marcher comme si la trompette n'avait pas retenti.

Que je le veuille ou non, je ne peux m'empêcher de penser à l'apocalypse 10 verset 7 : « Mais dans les derniers jours, quand le septième ange sonnera de la trompette, le mystère de Dieu s'accomplira comme Il a fait connaître à ses serviteurs, les prophètes ». S'ils n'entendent pas le premier, qu'ils écoutent le second ! Et s'ils n'écoutent pas la seconde, qu'ils aillent à leur perte, à leur choix ! Qui peut le changer. Quand Dieu avertit et demande, et dit : « Voici le chemin du salut, marchez-y, scrutez, observez, regardez comment c'était autrefois, suivez ce chemin et vous trouverez le repos pour vos âmes », ils n'ont pas voulu ! Puis Il dit au second : « J'ai placé des sentinelles sur vos murailles : soyez attentifs au son de la trompette » ; et de nouveau ils ont répondu : « Non ! Que voulons-nous faire du son de la trompette ? ». 

Vous direz : « Oui, est-ce vraiment possible qu'ils aient dit non ? Est-ce possible que cela se soit passé ainsi, que les gens aient été si brutaux dans leur cœur en tant que peuple de Dieu, et qu'ils aient dit non, nous ne voulons pas y aller ? Et la trompette retentit, Dieu appelle et veut leur parler et dire non ? Et ils disent : non, nous ne voulons pas entendre le son de la trompette ! ».

Pouvez-vous imaginer que cela s'est produit parmi le peuple de Dieu ? À peine, n'est-ce pas ? Et, vous dis-je, cela se passe encore aujourd'hui, et pas n'importe où, mais parmi le peuple de Dieu, exactement comme cela s'est passé autrefois. Et le peuple ne sait pas ce que tout cela signifie, ce qui se passe maintenant. En effet, ils n'ont absolument pas entendu, et encore moins, compris le son de la trompette en ces jours. Et Paul écrit aux Corinthiens dans 1 Corinthiens 14, verset 8 : « Si une trompette ne fait entendre qu'un son indistinct, qui se préparera au combat ? Mais si elle émet un son clair, alors nous devons être prêts à engager le combat spirituel et à aller de l'avant avec Dieu ».

Maintenant, attention, je dois conclure. Il est dit ici au verset 18 de Jérémie 6

« C'est pourquoi écoutez, Nations ! Sachez ce qui leur arrivera, toi assemblée ! Entends-le, terre ! maintenant Je vais faire venir le malheur sur ce peuple, le salaire de leur complot ; car ils n'ont pas tenu compte de mes paroles, et ils ont rejeté mes instructions. Car, qu'ai-je besoin de l'encens qui vient de Séba, du roseau aromatique d'un pays lointain ? ». 

N'allons pas plus loin. Les paroles sont si graves ! Et ça applique à notre époque, à nos jours d'aujourd'hui, de maintenant. C'est grave. Et Dieu savait, en effet, ce qui allait arriver, et dans quel jour nous allions vivre, et quelle serait la fin. Le Seigneur est à la porte et frappe. Tous ceux qui L'entendent et Lui ouvre la porte, Il entrera chez eux et prendra Son souper avec eux.

Ce qui est arrivé à Israël était très grave, mais ils ont maintenant une deuxième chance, ils ont encore une possibilité. Ils en ont deux. Et je l'ai souvent fait savoir dans mes prières ou dans ce que je dis au Seigneur, et j'ai fait la remarque, j'ai dit : « Seigneur, la plupart n'ont eu qu'une seule chance dans leur vie de te servir. J'ai dit : Seigneur, Tu feras une exception pour moi ! Tu me donneras deux chances de pouvoir Te servir correctement ». Israël a maintenant à la fin encore une chance parce que Dieu l'a promis ainsi. Ils sont déjà de retour, et quand la totalité des nations sera entrée, alors Israël sera sauvé dans sa totalité.

Mais maintenant, il s'agit de l'Église. Il s'agit que l'Église se taise, se taise, reste tranquille, et regarde aux chemins d'autrefois. Quels sont les chemins des temps anciens ? Qu'enseignait-on aux jours des apôtres ? Qu'est-ce qui était fait et pratiqué et comment prêchait-on ? À quoi ressemblent les voies divines parmi Son peuple ? Nous devons nous arrêter, regarder autour de nous, pour voir ce que Dieu veut, et ne pas continuer à suivre notre propre chemin. Et si cela ne suffit pas, Il dit alors : « J'ai placé des sentinelles. Prêtez au moins attention au son de la trompette ! Reconnaissez la gravité de l'heure ».

Quand une trompette est lancée, ne l'avons-nous pas lu dans Amos ? « Une trompette est-elle lancée sans que rien ne se soit passé ? ».  Si une trompette est lancée... alors ici au verset 6 d’Amos 3 : « Sonne-t-on la trompette dans une ville sans que les gens soient effrayés ? » Un malheur... Et maintenant, la trompette est sonnée dans tout le pays et dans le monde entier, et les gens dans leurs assemblées locales, sont en train de jouer leur propre mélodie ! Ils chantent et jouent selon leur propre mélodie, et n'entrent pas dans le programme divin actuel, et ils sont sans soucis !

Que Dieu nous fasse grâce, car c'est le dernier discours de Dieu. Nous devons l'entendre. Le son de la trompette est clair. Et comme on nous l'a dit : « Souffle-t-on dans la trompette sans que les gens soient effrayés ? » ; maintenant, on souffle dans la trompette, et les gens ne sont pas du tout effrayés ! Ils sont tellement sûrs d'eux-mêmes, comme était l'Israël.

Oh, si cette leçon, aujourd'hui, pouvait nous toucher le cœur, nous ouvrir les yeux, toi et moi, nous tous ! Si nous pouvions nous présenter devant la face de Dieu avec un tel sérieux et dire : « Seigneur, montre-moi Ta voie, la voie d'autrefois ». Le prophète Ésaïe en a déjà parlé au chapitre 35 : « Il existe une route, le chemin élevé des rachetés. Aucun impur n'y marchera, et l’insensé ne s'y égarera pas ».

Notre Dieu est un Dieu glorieux. Qu'Il soit remercié pour la parole de ce soir. Qu'Il soit remercié pour le fait qu'Il parle encore. Et si Dieu nous parle et entre avec nous en jugement, qu'Il le fasse, mais qu'Il parle ! Qu'Il ne nous abandonne pas, qu'Il ne nous laisse pas partir et continuer dans nos propres voies, mais qu'Il nous parle ! Et, avec Son aide, nous serons prêts à y faire attention.

Qu'il ne nous arrive pas que ce qui est écrit au verset 19 s'accomplisse : « Car ils n'ont pas tenu compte de Mes paroles, et ils ont rejeté Mes instructions ». Nous pouvons mettre de côté toutes nos propres instructions et paroles. C'est maintenant le temps où Dieu parle, où Dieu agit. Tout ce qui est conventionnel, tout ce qui est ancien, tout ce qui nous est propre doit disparaître, doit nous quitter, afin que Dieu puisse faire quelque chose de nouveau, conformément à Sa parole.

À Lui, le Dieu vivant seul, soit la louange, l'honneur, la gloire et l'adoration d'éternité en éternité ! Il parle, et nous avons entendu le son de la trompette, et nous voulons écouter l'annonce qui suit ce son de trompette. On sonne la trompette, et lorsque le son s'estompe, et que le peuple s'est rassemblé, ensuite alors vient l'annonce. Et je pense que nous comprenons de quoi il s'agit en ces jours. Nous avons entendu le son de la trompette, nous sommes terrifiés, nous nous présentons au Seigneur, et écoutons ce qu'Il a à nous dire. Loué soit Son nom merveilleux et saint. Amen. Levons-nous, et prions.

Père Céleste, nous Te remercions de tout cœur pour Ta sainte et précieuse parole. Nous savons que Ta parole demeure pour l'éternité, que nous la lisions dans le Nouveau ou l'Ancien Testament. Tu as parlé dès le commencement, ô Seigneur, et Tu parles jusqu'à nos jours.

Dieu fidèle, Tu as eu des desseins à l'égard de Ton peuple, Israël, et Tu as aussi des desseins à notre égard en ces jours. Tu as parlé si merveilleusement ; ô Seigneur ! Accorde-nous la grâce, ô Dieu, de ne pas refuser, rejeter, de ne pas nous rebeller, de ne pas rejeter Ta parole, mais de garder saints Tes ordres et Tes paroles, et de savoir que Tu es fidèle à Ta parole en toutes choses. 

Que Ton nom glorieux soit honoré et glorifié ce soir. Seigneur, Tu es présent par Ta parole Seigneur ! Tu es là où se trouve Ta parole. Seigneur, gloire à Toi ! Et Tu as parlé ce soir. Nous pouvons en effet dire : « Tu as parlé, ô Seigneur ! qui ne devrait pas écouter ? Qui veut se révolter, Seigneur, celui qui veut s'obstiner, se rebeller, contre Toi Seigneur ? ».

Accepte-nous, reçois-nous Seigneur tel que nous sommes. Enlève de nous tout ce qui ne vient pas de Toi, tout ce qui ne Te plaît pas ô Seigneur, de ma vie, de notre vie à tous, ô Seigneur, et fais de nous quelque chose Seigneur, selon Ta pensée. Ô Seigneur nous T'adorons, Seigneur, nous Te remercions du fond de notre cœur, ô Dieu, de ce que Tu nous parles encore ainsi, Seigneur, non pas comme nous le voulons mais d'une manière sérieuse, ô Seigneur, comme Tu as parlé à Ton peuple par les prophètes, ô Seigneur. Ils ont dit ces jours-là : « Nous ne voulons pas écouter. Nous voulons suivre nos propres voies ». Seigneur, nous voulons dire : « Nous voulons entendre, nous voulons écouter, ô Seigneur, et aussi ne pas suivre notre propre voie ». 

Seigneur, accorde-nous Ta grâce à tous. Nous t'adorons et Te remercions pour Ta présence. Ô Jésus ! Reçois l'honneur, reçois la louange, reçois les remerciements, Seigneur, de notre cœur, et de notre bouche à tous, ô Seigneur ! 

Seigneur, que nous ne puissions pas non plus dire : « C'était trop fort, c'était trop dur ! ». Non, nous disons : « C'était puissant ! ». Mais nous savons que Ta parole est Esprit et vie, Seigneur, et qu'elle est une épée à double tranchant. Elle pénètre Seigneur, elle doit traverser tout Seigneur.

Ô Seigneur merci pour cela. Louange, honneur, gloire et adoration. Seigneur nous Te remercions encore une fois et Te prions d'être avec nous maintenant quand nous nous séparerons, Seigneur, quand nous nous quitterons maintenant. Bénis-nous et conduis-nous à nouveau demain dans la bénédiction, afin que nous puissions à nouveau écouter et prendre Ta parole à cœur, la croire, Seigneur, et l'accueillir, et la recevoir.

Nous ne savons pas combien de temps encore, Seigneur, mais Tu as parlé de manière puissante par Ton serviteur et prophète, et Tu parles encore aujourd'hui. Seigneur, merci pour cela au nom de Jésus ! Alléluia ! Amen.