Ewald Frank

Prêché à Krefeld, le 07 mai 1983
(Retransmis le 13 avril 2024)

LES DONS DE DIEU TROUVENT TOUJOURS LEURS PLACES

Louanges et remerciements au Seigneur. Nous avons certainement tous entendu ce qui a été chanté, et nous y avons peut-être réfléchi en pensant à 1 Corinthiens 13 et à certains passages bibliques.

Mais si nous remontons à l'origine de l'amour divin, nous ne pouvons pas commencer à la Pentecôte, mais à Golgotha. Ainsi, Dieu a aimé le monde (Jean 3 : 16). À Golgotha, par la rédemption, l'amour de Dieu s'est manifesté ; et à la Pentecôte, Dieu a répandu ce même amour dans les rachetés par Son Esprit. L'un va avec l'autre. On ne peut pas les séparer l'un de l'autre. Celui qui a vécu l'amour rédempteur de notre Seigneur, doit faire l'expérience que les deux, Golgotha et la Pentecôte, unis, se manifestent dans ta vie et dans la mienne. Il n'y a pas d'autre moyen, si non, cela reste une théorie.

Et nous savons qu'il y a suffisamment de gens, mais aujourd'hui nous ne voulons pas regarder les autres. Aujourd'hui, nous voulons nous placer nous-mêmes devant le miroir de Dieu et nous demander : Où en suis-je, comment Dieu me voit-Il ?

Je le répète : À Golgotha, l'amour de Dieu pour nous s'est manifesté, mais c'est à la Pentecôte que le même amour de Dieu a été répandu dans ceux qui sont devenus croyants par le Saint-Esprit, afin qu'eux aussi puissent avancer dans la foi avec la puissance divine pour que la vie divine entre en eux.

Et je pense que c'est là notre désir, notre aspiration en ces jours, pas seulement entendre parler des choses, mais les vivre, les expérimenter personnellement, devenir une partie intégrante de ce que Dieu a fait.

Deux choses m'ont d'abord frappé. La première est tirée d’Ésaïe 52, le sixième verset qui fait partie de tout. Il est écrit ici au verset 6 d’Ésaïe 52 :

« C'est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom ; oui c'est pourquoi en ce jour-là, il saura que c'est moi qui dis : me voici ! ». 

Puis vient le verset 7 (traduction de la Bible de Luther) :

« Qu'ils sont beaux sur les montagnes, les pieds du messager de joie qui annonce la paix ».

Seul celui qui a trouvé la paix avec Dieu peut transmettre cette paix ; seul celui qui a reçu le pardon peut, par la foi, l'apporter aux autres ; et seul celui qui a reçu l'amour de Dieu dans son cœur peut, dans cet amour divin, apporter la grande offre de grâce aux autres. Si ce n'est pas le cas, l'ensemble des croyants deviennent des pharisiens, et nous pouvons entrer dans le temple de Dieu et dire : « Seigneur, je Te remercie de ne pas être comme un tel ou un tel », et puis il aurait mieux valu en fait économiser les frais d'essence et rester chez nous à la maison. Mais, si nous venons pour nous présenter devant Dieu, c'est en toute humilité, en nous courbant, en respectant le Dieu tout-puissant qui est absolument saint. Nous nous inclinons alors dans la poussière, et disons : Seigneur qui sommes-nous pour que tu nous aies regardés en grâce ?

Chaque fois que nous avons chanté ce cantique : « Qui franchira la porte des perles en vainqueur ? », pendant tout ce temps cela nous a toujours traversé la moelle et les jambes, c'était toujours une question : Est-ce que ce sera moi ? Est-ce que ce sera toi ? Non pas une question qui vient d'un doute, mais pour être toujours renouvelé, renforcé, fortifié ; pour recevoir de Dieu la certitude que nous sommes encore sur le bon chemin, que Dieu est encore avec nous, qu'Il nous parle encore, que Son Esprit, Sa parole, Son sang agissent encore sur nous, et que nous ne suivons pas nos propres voies par lesquelles nous ne pouvons pas atteindre le but, mais que nous suivons les voies de Dieu ; et que nous ne prenions pas nos propres paroles comme guide, mais la parole de Dieu, la parole révélée.

Nous savons et ne cachons pas que tous ont la Bible chez eux dans toutes les communautés religieuses, les communautés religieuses libres, les communautés, les paroisses ; mais Dieu a encore parlé à la fin des jours. Il a fait de la parole écrite une parole parlée, nouvelle. Il a tout résumé. Et aujourd'hui la question n'est plus : « Frère, que penses-tu de cela, que penses-tu sur cela, ou que pense celui-là, ou que dit celui-ci à ce sujet ». Aujourd'hui, nous savons que Dieu a parlé, et qu'Il a tout résumé et communiqué à Son peuple et ces choses de manière contraignante. Heureux celui qui peut le saisir et le recevoir dans la foi.

Au prophète Daniel, Il dit autrefois au chapitre 12 verset 4 : « scelle ces paroles, et gardent sous clé ce qui a été dit jusqu'au temps de la fin ». Beaucoup ont fait des recherches, mais le temps n'était pas encore venu. Maintenant, il est là. C'est l'époque la plus glorieuse que les hommes aient vécu sur la terre, et sans doute aussi, la plus critique qui a été, car les deux sont si proches l'une de l'autre. 

Mais puisque nous avons chanté l'amour de Dieu, permettez-moi de faire cette remarque. Toute personne qui porte l'amour de Dieu dans son cœur, n'imposera pas sa dureté aux autres. Il faudra que quelque chose de l'amour de Dieu pénètre. Il est impossible que nous le portions en nous sans qu'il ne se manifeste à travers nous. C'est dans nos actes, même dans le jugement, dans les paroles, dans toutes les actions, que se révèle ce que nous sommes vraiment. Les mots, les paroles ne comptent alors plus du tout. On peut très souvent dire : « J'aime Dieu ! », et cela n'a pas besoin d'être ainsi, d'être vrai. Si c'est le cas, alors nous nous aimons aussi les uns les autres. Et l'amour ne fait pas de mal aux prochains. (Romains 13 : 10). C'est aussi une partie de l'écriture, une déclaration des Saintes Écritures. Et donc, il y a des caractéristiques de l'amour divin, des qualités que nous devons avoir pour être pleinement transformé en l'image du Seigneur.

Mais ce soir, nous voulions poursuivre ce que nous avions déjà commencé mercredi soir. Nous avons en effet parlé de l'Église, de l'édification spirituelle. Et nous venons ici pour nous rapprocher de Dieu, pour nous rapprocher les uns des autres. Nous venons ici pour mieux comprendre Dieu, et aussi pour mieux nous comprendre les uns les autres.

Cela va toujours de pair. Personne ne peut me dire qu'il est proche de Dieu et éloigné d'un frère. C'est impossible ! Celui qui est proche de Dieu, est proche de son peuple. Celui qui aime Dieu aime ceux qui sont nés de Dieu. C'est ce que dit l'Écriture Sainte. (1 Jean 5 verset 1). Et ainsi, il y a toujours des possibilités de vérification où toute auto-illusion et toute tromperie sur soi-même peuvent être éliminées si nous appliquons le critère de la parole. Pas aux autres. C'est toujours une chose simple, mais alors, nous ne savons pas encore ce qu'il en est de nous. Ce n'est que lorsque nous appliquons ce critère à nous-mêmes que nous nous rendons compte de notre situation.

C'est ce que frère Branham a dû dire à un moment dans la prédication. Même si nous ne sommes pas d'accord avec quelqu'un... Je l'ai ouvert tout à l'heure à la hâte, c'est la prédication avec le titre : « Les dons de Dieu trouvent toujours leurs places », prêché le 22 décembre 1963. J'ai jeté un coup d'œil rapide, car c'est en 1963 que les plus grandes prédications ont été apportées. Et nous faisons bien de les lire et de les prendre à cœur, les prédications des années 1963. 

Ici il est dit : « Même si nous ne sommes pas d'accord avec quelqu'un, pourquoi ne pouvons-nous pas le faire d'une manière fraternelle ? Seuls les vrais frères peuvent agir de manière fraternelle. Et si un frère voit quelque chose différemment d'un autre frère, il ne doit pas, en tant que frère, perdre sa manière fraternelle envers ce frère. Il doit la garder, parce qu'il est un frère en Christ. Il doit garder le respect pour l'autre frère en Christ. S'il ne le fait pas, il enfreint le commandement de l'amour divin ».

Il est dit plus loin : « Voyez, si Christ est dans votre cœur, peu importe votre désaccord avec les hommes... », oui nous dirions : Si vous êtes en accord avec les hommes, cela n'a pas d'importance, tout est alors glorieux et dans la joie. Mais c'est ainsi partout. Et le Seigneur dit : « Si vous aimez ceux qui vous aiment, que faites-vous de plus que les païens qui, eux aussi, s'aiment les uns les autres ? ». Mais là, mettre l'amour de Dieu au-dessus de tout si les choses ne vont pas dans notre sens. Et nous en sommes déjà arrivés au point où il ne s'agit plus du tout de notre sens, de notre direction, de nos manières de voir les choses, mais de la direction divine des pensées de Dieu, du sens divin. Mais s'il y a un frère qui n'a pas encore été accordé sur cette direction divine, tu ne l'accorderas pas toi, tu ne pourras pas le mettre en accord avec la pensée divine ! Tu vas tout au plus le désaccorder davantage. C'est tout ce que nous pouvons faire en tant qu'être humain.

Il nous a dit ici, : « Voici, si Christ est dans le cœur... ». C'est là que le bât blesse. « Si Christ est vraiment dans le cœur ». Mais s'Il n'est pas dans le cœur, cela joue un rôle très important ! S'Il est dans le cœur, cela n'a aucune importance. S'il n'est pas dans le cœur, alors cela joue un rôle très important. Un Paul rempli de l'Esprit de Dieu dans le cœur duquel Christ avait fait Sa demeure par la foi, pouvait écrire aux Philippiens : « Si l'un de vous est d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus ». (Philippiens 3, verset 15). Ça c'est une disposition d'esprit de Jésus-Christ, ce sont les sentiments de Jésus-Christ. Ce n'est pas que nous nous enseignons les uns les autres avec force, mais que nous soyons tous enseignés de Dieu avec douceur.

Il est également écrit ici : « Je suis souvent en désaccord avec beaucoup de gens, pourtant je n'ai jamais vu quelqu'un avec qui je n'étais pas d'accord, que je n'estimais pas plus au-dessus de moi, plus que moi, que j'entourais de mes bras et que j'appelais mon frère en essayant de l'aider le mieux possible, tout en l'appelant mon frère, quoi que je ne sois pas en accord avec lui ». 

Nous ne pouvons nous aider les uns les autres que si Dieu nous a aidé. Et si Dieu nous a aidé, nous pouvons alors nous mettre à la place de la personne concernée, et reconnaître pourquoi elle ne voit pas encore comme elle devrait peut-être voir, pourquoi elle ne comprend pas encore comme les choses devraient être comprises. Et dans l'amour divin, nous posons notre main sur son épaule, non pas dans l'hypocrisie, non pas en regardant de haut la personne concernée, mais dans l'humilité divine, conscients que ce n'est que grâce que Dieu ait parlé avec nous, et que nous avons compris Sa parole, Son discours, et que cela signifie plus pour nous que toutes les interprétations qui ont été données jusqu'à aujourd'hui. Tout cela n'est que grâce.

Et je veux dire que la personne concernée... je crois que je peux le dire ici aujourd'hui avec un cœur sincère parce que la preuve a été apportée dans le monde entier. Et j'ai effectivement –vous le savez, il n'est pas nécessaire de le souligner– parfois j'ai dû parler à de grandes foules dans des situations très critiques, très critiques. Et quand un homme présent pour l'assemblée de plus de dix mille personnes crie : « Frère Frank ! Nous ne pouvons pas oublier la parole que tu as apporté, moi non plus ni tous ceux qui l'ont entendu », et cet homme a prié la profession de foi avec toute l'assemblée ! Et vous savez ce que l'on peut ressentir en faisant cela. Et je l'ai interpellé à ce sujet, non pas d'une manière critique, mais avec un amour divin, un amour divin ; et il m'a expliqué pourquoi il le faisait, et j'ai dit : « Maintenant je comprends ». Je n'ai pas dit : « Maintenant je vois que c'est juste », mais j'ai dit : « Maintenant je comprends ». Il faut pouvoir se mettre à la place des autres. Et il a dit : « Dans ce pays, toutes les assemblées le font, et aussi les assemblées pentecôtistes ». J'ai dit après : « Maintenant je comprends ». Bien sûr que je pouvais comprendre, mais je ne l'ai pas présenté comme juste. Je n'ai pas dit que cela est juste. J'ai dit simplement que je le comprends.

Il faut avoir l'amour de Dieu dans le cœur et pouvoir négliger certaines choses jusqu'à ce que le temps et l'heure de Dieu aient sonné pour ces personnes-là, et alors ils recevront la parole du Seigneur et mettront tout le reste de côté. Voici quelques paroles de ce genre. Citations. 

« Si Christ est dans mon cœur, si j'aime vraiment la personne concernée, je l'estime plus que moi-même ». Cela n'est possible que pour les vrais grands devant Dieu. Tous ceux qui sont richement dotés de bénédictions par Dieu, peuvent estimer les autres au-dessus d'eux-mêmes. Et ceux qui ont beaucoup de mal à le faire, sont, bien sûr, ceux qui veulent être quelque chose. Ils veulent être quelque chose, valoir quelque chose, alors ils ont du mal à considérer les autres supérieurs à eux-mêmes. Mais nous ne voulons vraiment pas en faire partie. C'est ce qu'on appelle ici... Citations.

« Je ne suis peut-être pas d'accord avec lui parce que je ne crois pas la même chose que lui, etc. mais alors, je peux lui donner mon point de vue et il peut me donner le sien, ensuite, nous les assemblons, nous les passons au peigne fin, et nous voyons ce qui en résulte. Dans le cas d'un tel désaccord, nous ne devrions jamais nous mettre en colère et vouloir nous blesser ou même nous détruire ou quelque chose de ce genre. Nous devrions toujours essayer de construire ».

Il s'agit de la construction de l'édifice de l'Église du Dieu vivant, et cette construction, je vais peut-être même pouvoir l'ouvrir, se fait dans l'amour de Dieu. Il n'y a pas d'autre voie. Tout se fait dans l'amour de Dieu. La rédemption, tout jusqu'à l'accomplissement, jusqu'à l'achèvement, tout se fait dans l'amour de Dieu. Cela devrait se trouver dans l'épître aux Éphésiens. Voyons... C'est écrit ici à quelques endroits, notamment Éphésiens chapitre 4, si vous voulez vérifier... Éphésiens chapitre 4, verset 16 :

« Car c'est à partir de lui que tout le corps est solidement assemblé et maintenu ensemble, et c'est par chaque membre accomplissant son service selon l'efficacité qui correspond à la mesure de chaque partie, que s'accomplit la croissance du corps pour sa propre construction dans l'amour ».

Il n'y a pas d'autre construction du corps de Jésus-Christ que la construction dans l'amour de Dieu, non pas avec des prescriptions, non pas avec des lois, non pas avec de la dureté, mais dans l'amour divin. Et ici, nous l'avons entendu, il est dit : « Avec un tel désaccord, nous ne devrions jamais en arriver au point de devenir méchants, mauvais ».

Et jusqu'où cela va-t-il chez les croyants ? Ils se divisent ! une irréconciliation impensable chez les non-croyants, une inimitié telle qu'on n'en avait plus connue depuis le jardin d'Éden se manifeste ; et alors, ensuite, malgré tout on crie : « Alléluia ! Alléluia ! ». Non. Pas comme ça. Croyez-moi, ce n'est pas comme ça que ça se passe avec Dieu. Et si des personnes vivent tout cela sur elles-mêmes et y réfléchissent, et si elles n'ont pas perdu absolument le lien avec Dieu et ne sont pas mortes spirituellement, elles doivent se rendre compte qu'elles ne peuvent pas se tenir ainsi devant Dieu.

Il est même dit ici. (Citation) : « Nous ne devrions jamais en arriver à nous fâcher et à nous blesser les uns les autres, à nous faire du mal, ou à nous détruire ». Et où en est-on ? Que l'on se blesse, que l'on se fasse du mal, que l'on se détruise, que l'on soit irréconciliable jusqu'à ne pas en finir ? Avons-nous écouté les prédications en vain ? Avons-nous écouté en vain la parole de Dieu pendant toutes ces années, ou bien l'Esprit de Dieu aura-t-Il encore à la fin une troupe de vainqueurs, une troupe rachetée qui sera devenue un seul cœur et une seule âme, une troupe qui aura reçu la parole de Dieu comme son témoignage ?

Ça, c'est très important, car il est écrit dans Apocalypse 12 : « Ceux-là l'ont vaincu, lui, le diable, par le sang de l'Agneau et par la parole de leur témoignage ». (Apocalypse 12 Verset 11). La parole de Dieu doit être devenue notre témoignage afin que le sang de l'Agneau puisse mener jusqu'à son terme l'œuvre de la rédemption en tous les rachetés. Prenons donc à cœur de telles déclarations, de telles citations, car elles ont certainement été inspirées par l'Esprit de Dieu.

« Aimez là où la haine se manifeste, restez silencieux là où la tempête fait rage ! On dirait même que le vent s'est levé de force. Gardez la paix parce qu'on l'a dans le cœur, sans effort ». Pensez-vous qu'il faille faire des efforts ? Frère Branham n'a-t-il pas parlé de l'agneau et de la colombe ? La brebis doit-elle se donner du mal pour produire de la laine ? Doit-il s'inquiéter de savoir s'il y aura quelque chose ou non ? Un bouc peut s'inquiéter toute sa vie de la laine, mais pas un mouton ! Un mouton est un mouton par nature. Tous les deux ont un pelage, mais ils sont très différents ! Si nous sommes les agneaux de Dieu, les brebis de Son pâturage, alors aucun effort n'est nécessaire, alors nous ne sommes pas seulement dociles le dimanche, mais aussi le lundi, le mardi, le mercredi et le jeudi ; et ne pensez pas que le vendredi sera alors libre ! Le vendredi n'est pas un jour de congé ! C'est aussi un jour qui en fait partie et nous y sommes tout autant que le jour du sabbat. Il en est ainsi. C'est l'état divin de ta vie et de la mienne. 

Et c'est là que Dieu veut nous amener au repos en Dieu, à la paix avec Dieu. « Heureux les pieds qui annoncent la paix ». Oui, qu'en est-il alors du cœur et de l'âme de ceux qui font entrer en nous la paix de Dieu qui a été annoncée et qui est supérieure à toute raison ? Si les pieds de ceux qui prêchent la paix et le salut sont déjà bénis, sont déjà déclarés bienheureux, oui, qu'en est-il alors des hommes qui vivent le salut et la paix de Dieu qui ont été prêchés ? Qu'en est-il des hommes qui l'ont expérimenté personnellement ce salut et la paix qui ont été prêchés ? Oui, alors ils sont sans doute aussi bienheureux, n'est-ce pas, que les pieds. Oui ou non ? Enfin, nous sommes ici ce soir entre nous. Les pieds de ceux qui ont annoncé la paix ont déjà été déclarés bienheureux. Qu'en est-il alors des cœurs ? 

Et qui étaient, et qui sont ces hommes ? Des hommes de Dieu qui annoncent le message qui apporte le salut, le message salvateur et béatifique, qui ont de bonnes choses à dire. Et celui qui parle de Dieu et du salut n'a pas le temps de dire autre chose. Tout ce fait dans le divin et pour ceux qui l'entendent aussi. C'est ce qu'on dit ici. Citation : « Nous devrions toujours essayer de construire ».

Et nous avons déjà parlé mercredi soir du fait que Dieu aura à la fin –et nous le croyons de tout cœur– une Église sans taches et sans rides, une Église qui marche devant Lui comme purifiée, et devant Lui comme sanctifiée, une Église dans laquelle Il peut Se manifester, une Église qui est ici-bas à la louange de Son nom, par laquelle Il peut mener Son œuvre à son terme. Et c'est dans cette Église que Dieu a placé et établi différents ministères, et non seulement cela, mais la révélation de l'Esprit est donnée à chaque individu dans cette Église. Ce ne sont pas seulement deux ou trois qui ont part, mais tous. Paul écrit aux corinthiens dans 1 Corinthiens 12 où il dit :

« Or, s'il y a différentes sortes de dons de la grâce, il n'y a qu'un seul et même esprit ; et il y a différentes sortes de ministères, mais un seul et même Seigneur ; et il y a différentes sortes d'opérations de puissance, mais seulement le seul et même Dieu qui opère tout en tous. Mais, à chacun est donnée la révélation de l'esprit pour le bien commun ».

Ensuite vient la liste des choses que Dieu fait par l'Esprit et par l'Église. Avant que tout cela puisse se produire, nous devons tout d'abord et nous ferons tout d'abord –et ça je le crois fermement– l'expérience d'une effusion puissante du Saint-Esprit avant que tout cela puisse être manifeste. Et je pense qu'en cela aussi, le sermon sur l'église, nous vient en aide ; et je l'ai ouvert tout à l'heure en nous disant que nous devons apprendre de tout et ne jamais nous décourager, mais que Dieu, à travers toutes les expériences que nous avons vécues, n'a fait que nous enseigner qu'Il voulait nous donner des instructions, qu'Il voulait nous aider afin que nous puissions tenir et subsister devant Lui. Il est dit ici dans ce sermon. Citation :

« Paul n'a pas eu à écrire une seule fois à l'église d'Éphèse, à celle de Rome ou à toute autre église sur la manière dont ils devraient gérer correctement leurs dons spirituels, mais il a dû en parler continuellement aux corinthiens car, pour eux, c'était monnaie courante ».

C'est parfois vraiment étrange. Lorsque quelque chose se passe dans une église, cela semble ne pas avoir de fin ; mais à un moment donné, Dieu met fin à tout et instaure Son ordre divin avec ceux qui sont de bonne volonté. En ces derniers jours il doit être possible de détourner le regard de tout ce qui a pu se passer, et de regarder vers le Seigneur, d'en tirer des leçons pour tous les temps à venir et de nous mettre à la disposition du Seigneur.

Mercredi nous avons également évoqué brièvement l'utilisation des dons spirituels. Il est peut-être même juste que l'enseignement à ce sujet soit donné avant que l'Esprit ne soit répandu et que les dons ne soient exercés, car entre temps, il pourrait déjà y avoir eu de nouveaux dommages. Pour éviter cela à l'avance, nous devons recevoir l'instruction afin de savoir plus tard ce qui doit être fait. Et il en va de même dans chaque profession, dans chaque métier, il y a une période d'apprentissage, puis on devient autonome et on peut exécuter les travaux.

Ici, c'est le Seigneur qui nous donne les instructions. Et frère Branham dit : « Comme Paul à l'époque, je voudrais dire ceci : Si vous vous réunissez et que quelqu'un parle en langue, qu'un autre interprète. Mais s'il n'y a pas d'interprète, que l'intéressé se taise. Il en va autrement s'il y a un interprète ».

C'est une chose dont j'ai été –que Dieu me vient en aide– j'ai failli dire convaincu toute ma vie. J'ai enseigné que la même personne ne doit pas faire les deux ! Si la même personne fait les deux, c'est à dire qu'elle exerce d'une part le don des langues, et d'autre part le don d'interprétation ; alors il y a un risque que cette personne cède à ses propres pensées, et c'est ce que Dieu ne veut pas, et c'est aussi ce que Paul écrit aux corinthiens dans 1 Corinthiens 14 verset 28 : « S'il n'y a pas d'interprètes, que ceux qui sont dans l'assemblée se taisent, et prient Dieu pour eux-mêmes ».

Donc, quand il arrive que l'Esprit soit répandu et que des dons soient en activité, l'un doit parler en langue par l'Esprit, et quand il a parlé, s'arrêter et attendre que Dieu utilise un autre pour donner l'interprétation. C'est ainsi que cela se passe dans la Bible et pas autrement ! Car sinon il ne serait pas écrit : « S'il n'y a pas d'interprète, que celui qui en est l'objet se taise dans l'assemblée ». Mais, celui qui a les dons de parler en langue doit prier pour que cela puisse être interprété. Cela aussi est très nécessaire. Il doit prier pour que cela soit interprété. Mais cela doit se faire comme Dieu l'a ordonné. Il poursuit. Citation :

« J'ai observé l'église ici, je vous ai vu grandir, et j'ai vu beaucoup de dons spirituels en activité parmi vous. Une fois, j'ai donc dû aller franchement vers frère Neville avec une parole du Seigneur, et le corriger sur une chose qu'il faisait ».

Je crois que j'ai mentionné ceci ici mercredi soir. Et vous savez, le mystère c'est que si quelqu'un prêche, si quelqu'un dit quelque chose ou exerce un don, si c'est l'Esprit de Dieu que nous avons, alors nous nous laisserons toujours corriger. Si ce n'est pas l'Esprit de Dieu, nous tombons des nues, et nous nous mettons en colère d'une manière ou d'une autre, toutes les coutures éclatent, et les gens se désagrègent.

Là où Dieu est, nous n'avons aucune responsabilité ! Si je vous apporte un message et que ce n'est pas moi qui parle, mais le Seigneur, dans ce cas, ce n'est pas à moi que vous devez vous adresser, mais vous devez vous en prendre au message qui a été apporté. Ce n'est donc pas moi que vous jugez, mais la parole qui a été prêchée. Je ne me sens pas du tout concerné. Personne ne peut me vouloir du mal, car je ne suis pas en cause. Soit la parole de Dieu est en discussion et il y a des questions et des réponses correspondantes, soit nous avons affaire à des hommes et à des paroles d'hommes.

Il en va de même pour l'utilisation des dons spirituels. Si quelqu'un exerce les dons spirituels et il devrait arriver, et cela s'est déjà produit, qui sait combien de fois que la personne concernée puisse céder à son propre esprit ? Vous n'avez qu'à lire Ézéchiel 13 ou beaucoup d'autres passages de l'écriture Sainte du Nouveau et de l'Ancien Testament, que les hommes restent des hommes ; et nous voyons même que frère Branham a dû se corriger au moins une fois, nous le savons très bien, après l'ouverture des sceaux, sur le Premier Sceau, et il ne pouvait pas sortir de ses gonds et dire : « Ce que j'ai dit là, ça reste ainsi ! », non. Le temps s'était avancé, l'Esprit de Dieu avait révélé davantage, et il a rectifié les choses. 

Si donc un tel homme, un prophète –et on peut aussi le dire tranquillement– dès sa naissance, car c'est ainsi que l'Écriture l'enseigne, les prophètes ne deviennent pas prophètes seulement lorsqu'ils deviennent vieux et gris, mais les prophètes sont des prophètes. Je vous le lis pour que vous sachiez que c'est écrit, sinon quelqu'un pourrait penser : « Attends, ce que tu dis là n'est pas juste ». Je lis le cinquième verset du prophète Jérémie au premier chapitre. Jérémie chapitre 1 verset 5 :

« Avant même que je te forme dans le sein de ta mère, je t'ai choisi, et avant que tu ne vois la lumière du monde, je t'ai consacré, je t'ai établi prophète pour les nations ».

Il s'agit bien d'une décision divine ici. Et Dieu ne prend pas Sa décision seulement après que nous ayons vu la lumière de ce monde. Dieu a pris Sa décision avant qu'Adam ne voit la lumière de ce monde ! C'est vrai ou pas ? Et ces décisions divines doivent être respectées. 

C'est pourquoi nous sommes simplement de bonne foi, et pas seulement cela, mais aussi plein de confiance, et nous savons que Dieu a Sa voie avec Son peuple, et qu'en ces derniers jours, nous avons reçu la pluie de l'enseignement de l'avant-saison. J'espère que nous pourrons conclure avec la pluie de l'enseignement afin que la pluie de l'arrière-saison qui entraîne la réalisation de toutes les promesses puisse avoir lieu à travers l'Église ; car c'est bien pour cela qu'elle est donnée, pour que la semence répandue sorte, arrive à maturité, et qu'une récolte puisse être faite. Pendant le temps de la semence, la pluie est agréable, mais personne ne peut récolter. Un temps s'écoule, puis vient le temps où la pluie tombe avant la maturation. 

Mais laissez-moi le répéter : Nous devons conclure l'enseignement avant que la pluie de l'arrière-saison ne tombe. Si Dieu n'a pas réussi à nous instruire à fond pendant cette période de préparation, à nous rendre obéissants et à nous soumettre à Sa parole, alors les chevaux s'emballent à nouveau avec nous. Et qu'est-ce qui a alors tout résolu ? Nous nous retrouverons alors là où tous les mouvements spirituels sont arrivés jusqu'à présent en devenant des organisations. Et cela ne doit pas arriver et n'arrivera pas.

De ce dernier réveil, le Seigneur fera naître une Église-épouse transformée à l'image du Seigneur dans sa nature, mais pleine de l'Esprit, remplie de l'Esprit, devenue participante de la nature divine, remplie de l'amour de Dieu. « À ceci, tous reconnaîtront que nous sommes ses disciples : si nous avons de l'amour les uns pour les autres ». Si nous considérons un peu plus loin ce verset prononcé par notre Seigneur, et si nous l'écrivions peut-être un peu plus loin, il signifie : citation :

« Tous ceux qui ne peuvent pas s'aimer les uns les autres comme Dieu les a aimés, n'ont guère le droit de se dire Ses disciples. C'est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, dit notre Seigneur ». 

Nous pouvons être les disciples de frère Branham, nous pouvons être les disciples de frère Frank, nous pouvons être les disciples de n'importe quel frère. Jean aussi avait des disciples, c'est écrit dans la Bible. Disciple signifie élève, des gens qui suivent la personne. Quelqu'un qui reçoit un enseignement quelque part, et alors pour ainsi dire, un disciple.

J'aurais honte, le jour du retour du Seigneur, si, ne serait-ce qu'un seul de ceux qui se sont assis sous l’écoute de la prédication, ne s'était assis devant un appel divin que par enthousiasme et n'était pas devenu disciple de Jésus. Je veux que tous deviennent des disciples de Jésus, qu'ils soient Ses élèves, mais pas les miens ! Qu'ai-je donc à enseigner ou à vous dire de quelque manière que ce soit ? Rien du tout ! Je me mets dans une rangée de chaises, tout comme vous là-bas, à la même place, et j'écoute comme vous la parole du Seigneur de la même manière. Soyons des disciples du Seigneur, et si nous le sommes, ayons de l'amour alors entre nous. Alors il y en a qui disent : « Ah ! si tu savais... ». Oui. Si tu savais ce que Dieu a fait pour toi, alors tu oublierais ce que les autres n'ont pas fait pour toi ! Nous poursuivons notre lecture.

« Nous retrouvons exactement la même chose aujourd'hui avec les dons. C'est la raison pour laquelle Dieu ne peut pas confier les dons spirituels à trop de gens. Ils ne savent pas comment les gérer. C'est pourquoi nous n'en avons pas plus aujourd'hui ».

Ensuite nous constatons en outre qu'il y a beaucoup d'imitation des dons spirituels, mais je ne pense pas que ce soit le cas ici dans notre assemblée. Je suis reconnaissant pour cela. Je ne crois pas qu'il y ait des imitations ici, mais que nous avons des dons réels, mais nous devons savoir comment les utiliser.

Si vous voulez faire quelque chose de juste, c'est comme si vous travailliez pour un patron, c'est comme lorsque vous avez commencé à travailler à votre premier poste : Vous avez accepté d'obéir aux ordres. C'est ainsi que le chef a eu confiance en vous, et qu'il vous a promu de plus en plus. 

Je crois que le temps est venu pour la chapelle d'apprendre comment gérer les dons que Dieu nous donne, afin qu'Il puisse nous confier des choses encore plus grandes que celles que nous avons déjà. Mais nous ne pouvons pas aller de l'avant si nous ressemblons à une personne à qui il faut toujours tout dire ! Souvenez-vous de cela. Et l'esprit prophétique est soumis aux prophètes. C'est ce que dit l'Écriture. Si vous rencontrez un homme ou une femme que vous devez corriger, et que la personne en question s'en porte alors que vous exposez la vérité conforme à l'Écriture, cela montre que l'esprit qui est sur eux n'est pas de Dieu, car la Bible dit que l'esprit des prophètes ou de la prophétie, même du témoignage prêché et parlé en langue etc. et l'interprétation d'un parler en langue est semblable à une prophétie, donc soit soumis aux prophètes. Tout doit être soumis aux prophètes, et la parole est le prophète.

Nous reconnaissons qu'il n'est pas correct qu'un homme ou qu'une femme se lève et donne un message pendant que le prédicateur est encore sur l'estrade quel que soit leur désir de le faire. 

Je ne sais pas jusqu'où nous pouvons aller avec cela aujourd'hui, mais demain matin avec l'aide de Dieu, nous mettrons tout cela dans l'ordre divin à l'aide des déclarations de cette citation. Et je le dis encore une fois : Ce serait très beau si nous pouvions tous avoir un cœur obéissant, un esprit volontaire, nous incliner devant le Seigneur et dire : « Mon Dieu, pendant tant d'années, Tu nous as parlé avec paternité et miséricorde, Tu nous as soutenu, Tu nous as mené si loin. Maintenant en tant qu'adulte, en tant qu'enfant de Dieu parvenu à maturité, en tant que personne ayant atteint l'âge d'homme en Jésus-Christ, nous aimerions recevoir de Toi des choses que nous n'avons pas reçues jusqu'à présent. Seigneur, fais-nous confiance maintenant. Nous avons compris Ton enseignement. Désormais, nous suivrons Tes instructions. Tu peux compter sur nous ». Si c'est le cas, je voudrais utiliser la même parole, ou bien alors le même mot : Vous pouvez compter sur le fait que Dieu nous bénira puissamment si c'est vraiment le cas. 

Pensez-vous que le Seigneur S'intéresse à une église sans puissance ? Est-ce que Son nom sera honoré et Sa parole confirmée par une telle assemblée dans laquelle Il ne peut pas du tout témoigner de Sa qualité de Vivant ? Jamais, au grand jamais ! Dieu a fait écrire le modèle de l'église du Nouveau Testament à partir du christianisme primitif de l'époque des apôtres, et c'est à cela que nous devons nous mesurer. Et nous devons être assez honnêtes pour dire : « Seigneur, nous ne sommes pas encore comme ça » ; et puis, nous disons avec foi : « Bientôt, par Ta grâce, nous serons ainsi ».

Cela peut déjà paraître étrange à certains, mais je crois de tout cœur qu’à la fin, le Seigneur aura une Église appelée à sortir, purifiée, sanctifiée, préparée pour le ministère qui doit être accompli comme un seul cœur et une seule âme avec l'amour divin les uns pour les autres, de sorte qu'il puisse être absolument manifeste que nous sommes de vrais disciples de Jésus, parce que nous avons de l'amour les uns pour les autres.

Et l'amour ne cesse jamais. Tout peut cesser, tout ce qui est humain, et même les dons de l'Esprit, comme il est dit dans 1 Corinthiens et 13, cesseront, mais l'amour ne cesse jamais. Et au chapitre 14, verset 1 de 1 Corinthiens, on peut lire directement :

« Efforcez-vous d'avoir l'amour, mais aussi de posséder les dons de l'Esprit, afin que vous puissiez (ou surtout que) vous puissiez prophétiser ». 

Dieu veut tout cela, mais dans Son ordre et sous la direction et l'inspiration directe du Saint-Esprit. Ce n'est que là où Dieu Lui-même agit que l'édification de l'Église du Seigneur peut avoir lieu. Et c'est à cette construction spirituelle que je veux participer par grâce. Je veux être présent lorsque le Seigneur Se révèle. Je veux être là quand Il parle, quand Il corrige, quand Il reprend. Je veux être là quand Il répand Son Esprit. Je veux être là quand Il agit, quand Il bénit, et je veux être là quand Il revient pour ramener les Siens à la maison. Je veux être là quand le repas des noces a lieu. Je veux être là chaque fois que le Seigneur fait quelque chose. Il ne doit pas y avoir de vide par grâce. Seulement par grâce. Nous serons présents. 

Et pour finir, laissez-moi vous dire avec qui Dieu achèvera son œuvre. Avec qui ? Avec ceux qui sont arrivés au bout de leur propre œuvre ? Tous ceux qui, maintenant, continuent à travailler de leur côté de l'homme, Dieu ne pourra pas continuer avec eux ! Le divin et l'humain ne se mélangeront pas. De la même manière que les interprétations humaines de la parole ne se laissent pas mélanger et relier à la parole elle-même, de même ce que font les hommes et ce que fait Dieu ne se laisseront pas mélanger et relier entre eux. Ce que Dieu fait est bien supérieur à ce que nous sommes capables de faire.

Mais Dieu utilisera toujours des hommes. Et imaginez qu'Il veuille nous utiliser toi et moi pour cela, et vous et moi pour cela. Et je n'espère pas que quelqu'un soit assis ici et pense en lui-même : « Eh bien, peut-être que Dieu en choisira quelqu'un, et qu'Il s'en sortira ».  Dieu ne choisira pas quelques-uns. Dieu te choisira toi, toi, c'est-à-dire chaque individu, comme nous l'avons lu, à qui la révélation de l'esprit sera donnée. (1 Corinthiens 12) ; et nous pouvons alors nous regarder et dire : « Seigneur, comment cela va-t-il se passer ? ». Mais si nous nous posons de telles questions, alors il n'y aura rien ! Mais si nous regardons au Seigneur, nous dirons : « Qu'il me soit fait selon Ta parole ». C'est là tout le mystère. D'abord Marie a dit : « Je ne connais pas d'homme. Comment tout cela va-t-il se faire ? » ; puis quand elle a compris l'Esprit saint viendra sur toi etc. (elle a dit) « Qu'il me soit fait alors selon ta parole ». « Oh ! bienheureuse celle qui a cru ! ».

Nous y voilà. Regardant sur nous-mêmes : « Oui comment cela va-t-il se passer ? » ; et puis nous entendons la réponse divine et nous répondons : « Seigneur, qu'il me soit fait selon ce qui a été dit, qu'il me soit fait selon Ta parole ». C'est ainsi que la promesse s'accomplit en Christ, c'est ainsi qu'elle s'accomplira avec, en, et par l'Église.

Ce soir nous nous adressons à notre Dieu avec foi : « Qu'il me soit fait selon Ta parole. Fais en moi comme Tu l'as promis. Accomplis Ton œuvre en nous tous, et que l'amour manifesté à Golgotha et répandu à la Pentecôte, entre dans nos cœurs par le Saint-Esprit ». Et voilà que Dieu est déjà arrivé à Ses fins et qu'Il nous bénira de la plénitude de la richesse de Sa grâce. Loué soit son nom. Amen ! Levons-nous et prions.

Père Céleste, je Te remercie, Dieu fidèle, de ce que nous avons à faire à Toi, à Ta parole, à Ta véracité, aux promesses que Tu as faites. Les promesses de Dieu demeurent, elles ne chancellent pas éternellement. C'est dans le sang que Jésus a scellé ce qu'Il promettait dans Sa parole. Seigneur fidèle, Tu as fait des promesses à Ton peuple, à Ta troupe rachetée par le sang. C'est en tant que tels que nous nous tenons ici ce soir devant Ta sainte face. 

Nous Te remercions pour le message glorieux, pour la restauration, pour la réprimande, pour la restitution, pour l'instruction, pour l'initiation. Alléluia ! Louange et honneur, gloire et adoration soit à Toi !

Seigneur fidèle, achève Toi-même l'enseignement, et accorde-nous la grâce de comprendre chaque leçon, de la saisir au plus profond de nous-mêmes, de ne pas l'oublier à nouveau mais de la garder ; et, au moment où elle est requise, qu'elle soit là afin que tout se déroule dans Ta volonté sous la direction de Ton Esprit.

Seigneur fidèle, Tu m'as fortifié dans la foi, je Te remercie pour cela. Oh Dieu, que d'efforts Tu fais pour nous ! Fidèle Seigneur, qui sommes-nous ? De la poussière et des cendres, et pourtant, Tu as mis la vie divine en nous. Seigneur, nous Te demandons ensemble l'effusion de Ton Saint-Esprit, et nous Te remercions également ensemble de nous l'accorder, et nous Te remercions également ensemble de ce que Tu nous l'accordes, Tu nous l'accordes car Tu l'as promis.

Alléluia ! Gloire et honneur à Toi ! C'est toi qui donnes la pluie de l'avant et de l'arrière-saison. C'est Toi qui donnes l'instruction, l'enseignement. C'est toi qui fais venir le temps où l'enseignement est appliqué et où nous pouvons faire ce à quoi Tu nous as destiné comme collaborateurs dans le royaume de Dieu. Seigneur fidèle, Tu es la Tête, nous sommes les membres. Prends-nous et bénis-nous, chacun d'entre nous.  

Nous Te prions aussi pour tous ceux qui ne sont pas ici aujourd'hui. Dieu fidèle, Tu connais les Tiens. Seigneur, guide-les, conduis-les. Sauveur bien-aimé, fais valoir Ton droit sur eux. Seigneur, c'est pourtant un jour glorieux. Une année de jubilé, pas une année de trois cent soixante-cinq jours, mais un temps de grâce comme Tu l'as proclamé dans Luc 4. C'est l'année agréable. Alléluia ! Le jour du salut, de la grâce. Je Te remercie pour cela.

Dieu fidèle, je Te prie d'éloigner de nous tout fanatisme, toute incompréhension, toute volonté propre, toute cette nature de vouloir quelque chose ; mais de nous donner la foi dans nos cœurs pour que nous nous mettions à Ta disposition tout simplement, pour que nous disions : « Oui, prends-nous, Seigneur, tel que nous sommes, et, par Ta parole, par Ton sang et par Ton Esprit, agis en nous tous à la gloire et à l'honneur de Ton saint nom ». Tu le fais, je T'en remercie. Alléluia ! Honneur, louange et gloire à Ton Saint Nom. Amen !