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Ewald Frank

Krefeld le 05 mai 1984
(Retransmis le 07 août 2024) 

L’INVITATION

[Introduction]

Mes bien-aimés, nous sommes très reconnaissants à Dieu pour cette invitation merveilleuse, précieuse, donnée aussi par ce cantique : « Viens à Moi, la Source, elle coule pour ton bien. Bois ! Ainsi Jésus t'accorde la force et le courage de la foi ». 

Nous voulons toujours de nouveau dire qu’à chaque fois que nous venons de nous réunir, Il ne nous a jamais déçus. Nous avons toujours été nourris et rassasiés par Sa sainte précieuse parole. Mais pas seulement que ce cantique le dit, mais Dieu aussi Lui-même le dit dans Sa parole par le prophète Ésaïe. Ici, Il donne l'invitation au chapitre 55, et Il dit ici dans Esaïe 55 Verset 1 :

« Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n'a pas d'argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! Pourquoi pesez-vous de l'argent pour ce qui ne vous nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne vous rassasie pas ? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents. Prêtez-moi l'oreille, et venez à moi, écoutez, afin que votre âme vive : Car je traiterai avec vous une alliance éternelle, pour rendre durable mes faveurs envers David. Voici, je l'ai établi comme témoin auprès des peuples, comme chef et dominateur des peuples. Voici, tu appelleras des nations que tu ne connais pas, et les nations qui ne te connaissaient pas accourront vers toi, à cause de l'Éternel, ton Dieu, du Saint d'Israël, qui te glorifie ».

Est-ce que cela n'est pas une parole merveilleuse ? « Vous tous qui avez soif ». Et je crois que dans les choses terrestres, nous avons assez à manger et à boire ; mais les choses dont notre cœur désire et notre âme a soif, c'est le Dieu vivant. Nous avons besoin de Lui, du Dieu vivant, particulièrement dans ces jours.

Peut-être là où... Nous vivons dans un monde religieux, et ils se disent religieux ; mais en fait, quand on regarde bien les choses, ils ne veulent rien savoir de Dieu, ils rejettent même Sa parole, et ils ne veulent pas écouter ce que Dieu a à leur dire dans nos jours. Mais nous pouvons dire que Dieu a un peuple qui, volontiers, veut écouter ce qu'Il a à dire. Et je pense que nous pouvons nous compter parmi ce peuple, et cela n’est pas par mérite, mais parce que nous avons reçu la grâce de Dieu. Et nous sommes très reconnaissants à Dieu de ce qu'Il nous a éclairci Sa parole dans ces derniers jours.

Nous voyons aussi en Israël, tous les jours, c'était un monde religieux ; et le Seigneur vint tel qu'Il est écrit de Lui, dans les prophètes. Nous savons qu'Il avait été annoncé par tous les prophètes, mais quand Il vint, qu'est-ce qu'on a fait de Lui ? Quand Il leur a apporté la rédemption, la guérison et ceci et cela, qu'est-ce qu'ils ont fait de Lui ? Ils L'ont rejeté, ils L'ont rejeté, ils L'ont crucifié.

Bien-aimés frères et sœurs, bien-aimés amis, la même chose se remarque dans nos jours. Mais, en ces jours d’autrefois, Il avait un troupeau, un petit troupeau, lequel Lui accordait son attention et dont Il pouvait ouvrir le cœur et la compréhension pour Sa parole. C'est comme ça, nous le voyons dans les saintes Écritures. Et la même chose est encore dans nos jours. Et nous ne pouvons rien faire d'autre, que de remercier Dieu de ce qu'Il nous a appelé et qu'Il nous a trouvé ; et nous voulons marcher avec Lui jour après jour, heure après heure, jusqu'à ce que nous passions de la foi à la vue. Ça, c'est notre foi ! Nous croyons les paroles de Dieu.

Donc, j'ai affaire à beaucoup de gens aussi au travail, et quand on leur parle de Dieu, et quand on parle de ces choses, alors ils disent : « Oh ! La Bible, on ne peut pas la croire mot à mot ! Non, ça ne veut pas dire cela, non, ça ne veut pas dire cela ». Ils rejettent les Écritures. Mais, pour les véritables croyants, la parole de Dieu est une réalité parce que c'est le Véritable qui a parlé dans Sa parole. Pour nous, c'est précieux, et nous l'estimons et nous aimons la parole de Dieu de tout notre cœur. Et ça, c'est notre communion avec Lui et les uns avec les autres.

Et ainsi, nous sommes reconnaissants aussi maintenant pour cette petite réunion. Nous voulons nous lever pour demander au Seigneur Sa bénédiction.

Dieu fidèle, nous Te remercions de tout notre cœur aussi pour cette heure, pour cette réunion, et aussi pour ce mariage. Tu nous as déjà richement béni dans le temps passé, et aujourd'hui encore Tu es en train de nous bénir. Tu as parlé déjà avec nous par ta sainte et précieuse parole. Nous T'adorons, et nous Te demandons, Seigneur fidèle, que Tu sois présent avec Ton Esprit et avec Ta puissance. Manifeste-Toi, continue à Te manifester par Ta sainte et précieuse parole, car nous savons que Ta parole est Esprit et vie. Les paroles d'homme passent, mais Ta parole demeure éternellement ; jusque dans toute éternité, elle reste valable ! Le ciel et la terre passeront, mais Tes paroles restent pour toujours. Et nous sommes reconnaissants et heureux pour cela, et donnons à Toi seul l'honneur, dans le saint nom de Jésus ! Amen !

[Frère Frank]

Que le Seigneur soit remercié de ce qui est encore vrai aujourd'hui : Tout ce que Dieu a dit, est vrai pour toute l'éternité ! Les paroles d'homme ne sont pas sûres, nous le savons tous. Pas seulement que nous ne pouvons pas compter sur les autres, mais nous ne pouvons pas aussi dire que quelqu'un peut compter sur nous. Et chacun peut s'inclure. Donc en aucun de nous quelqu'un pourrait dire qu'on peut compter.

Quand il s'agit des choses éternelles, des choses divines, il faut qu'il y ait Quelqu'un qui est sans erreur, qui est parfait, qui est au-dessus de toute erreur, de tout mensonge. Quand il s'agit du contexte de l'éternité, on ne peut pas avoir affaire à l'homme, on ne peut pas compter sur l'homme. On doit avoir affaire seulement à l'Éternel.

Je voudrais dire à l'avance, donc pour vous tranquilliser, aujourd'hui nous avons des invités, et nous fêtons un mariage, c'est pour ça que nous n'allons pas tenir une longue prédication. Le Seigneur parle parfois de manière très courte, et Sa parole entre profondément dans notre cœur, et déjà les choses sont passées avec nous.

J'ai une parole dans le cœur qui va très bien à cette occasion du mariage. Dans l'évangile de Matthieu au chapitre 22, ici nous lisons à partir du verset 2. Matthieu 22 verset 2 :

« Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils. Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces ; mais ils ne voulurent pas venir. Il envoya encore d'autres serviteurs, en disant : Dites aux conviés : Voici, j'ai préparé mon festin ; mes bœufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces. Mais, sans s’inquiéter de l'invitation, ils s'en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic ; et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent. Le roi fut irrité ; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : Les noces sont prêtes ; mais les conviés n'en étaient pas dignes (Traduction allemande : ils n'étaient pas dignes d'en prendre part). Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez. Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives ».

Jusqu'ici, cette histoire biblique du royaume de Dieu. Dans les évangiles, notre Seigneur a utilisé tout un nombre de paraboles pour montrer en images de quoi il s'agit. Il s'agit du plus grand festin des noces de tous les âges et de tous les temps, oui, le festin des noces du Roi des rois, et du Seigneur de tous les seigneurs auquel les hommes sont invités. L'invitation est donnée ici sur la terre, et c'est dans la gloire que le festin des noces bientôt aura lieu.

Nous ne pouvons pas maintenant ici entrer dans l'histoire du salut, mais ça, nous pouvons dire : Dieu a un concept, un plan, Dieu sait ce qu'Il veut. Les hommes ne le savent pas, ça, c'est vrai. Et dans la religion, ce plan n'est pas à trouver non plus, mais celui qui, de tout son cœur, cherche le plan de Dieu, et qui est sincère et qui est humble, Dieu se laissera trouver par cette personne encore aujourd'hui. Les choses de Dieu sont très simples et sont accessibles à tous ceux qui viennent à Lui sincèrement.

Ici, il nous est dit : « Sortez, allez et invitez ! Dites aux conviés : Voici, j'ai préparé mon festin ; mes bœufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces ». Et qu'est ce qui a été dit à ceux ont donné l’invitation ? L'un a donné une excuse, l'autre encore une autre, et ils ne vinrent pas, ils ne se sont pas inquiétés de l'invitation ! Imaginez-vous, un roi –nous n'en avons plus– mais si la reine d'Angleterre par exemple, nous invitais chez elle à des noces, comme nous nous sentirions honorés ! N'est-ce pas ? Vous êtes invité par la reine d'Angleterre, nous le dirons à tous : « Imaginez-vous, j'ai reçu, voici l'invitation ! Ici il y a un mariage qui aura lieu au château, et je suis invité ». Tous nos voisins, tous nos collègues de travail, tous, ça deviendrait un entretien dans tout le village et dans toute la ville !

Mais ici, nous avons affaire à une invitation bien plus grande. Le Roi de tous les rois, notre Seigneur, nous invite. Et ce qui est merveilleux ici, c'est qu'Il ne Se tourne pas vers toutes les maisons de rois, mais Il va vers n'importe qui sur la route ! Ici, Il dit : « Allez donc dans les carrefours », pas chez baron tel et tel, chez le roi tel et tel, chez prince tel et tel, mais : « Allez vers peuple, dans la rue, et invitez ! Et chacun qui écoute cette invitation et qui l'accepte, qu'il soit Mon invité, auprès de Moi, le Seigneur ». 

Ça ce n'est pas une histoire, ça, c'est une réalité, ce n'est pas ici une histoire, c'est une réalité ! Et c'est ainsi que nous nous réjouissons de ce que cet appel (cet invitation) est venu dans notre vie. Et nous tous qui sommes ici, nous avons été en chemin, subitement, nous avons été appelés ; et notre attention a été attirée que Dieu a planifié quelque chose avec nous, et qu'Il a un plan, un concept, et qu’Il a révélé Sa volonté sur la terre. Et déjà, déjà dans notre cœur, ça a commencé à brûler. Avec Dieu, c'est une chose merveilleuse.

Mes bien-aimés, lors du premier entretien, lors du premier regard, [il y avait] déjà l'amour. Et nous pouvons ici voir que Dieu, en Christ, a tourné Sa face vers l'humanité. C'était un regard d'amour, et rien d'autre. Dieu a, dans Son amour, tourné Sa face vers l'humanité. Il devait devenir homme à cause des hommes.

Aujourd'hui, j'ai un article devant moi que je vais vous montrer tout de suite, ou bien faire mention de ça. Il m'a ébranlé terriblement. Vous savez, il a toujours de nouveau été débattu concernant notre Seigneur dans toute l'histoire de l'église. Les plus grands théologiens ne pouvaient pas s'entendre sur qui est vraiment le Seigneur. Est-Il Dieu ? Est-Il homme ? Est-Il un Dieu ? Il n'est pas un Dieu ? Et c'est comme ça que les discussions ont continué. Mais, jamais dans toute l'histoire de l'église, il n'y a eu un temps dans lequel les hommes se sont oubliés à tel point qu'ils ont exprimé de telles choses comme dans nos jours. La mesure a vraiment complètement débordé. Avec Jésus-Christ depuis des années déjà passées, ils ont dit qu'Il était un super star, etc. 

Mais là, j'étais étonné, ébranlé de voir alors que dans le dernier magazine « Le Time », c'est le plus grand magazine hebdomadaire du monde, du 7 mai 1984, à la page 44. Ici, Jésus-Christ devrait être celui qui est montré ici, et l'écrivain de l'article donne de son mieux avec des longs cheveux en désordre, avec une poitrine de femme et d'une manière si humiliante dans la grande cathédrale de Saint John à Manhattan. C'est une ville avant New York, très connue comme Brooklyn ; et aux frais des États-Unis, avec nos impôts, le Seigneur Jésus-Christ a été blasphémé de cette manière. Il n'est plus écrit « Christ », mais « Christa ». Donc, un nom de femme ! Et ça, ça devrait être notre Seigneur en tant que femme, avec des cheveux en désordre, avec des seins ouverts, montré sur la croix.

Et je me demande à quel point le blasphème contre notre Seigneur doit aller ! Les hommes ont perdu la crainte devant Dieu. Ils vivent comme s'il n'y aura jamais de jugement devant lequel chaque homme doit apparaître. C'est presque incompréhensible. Si les gens ne veulent pas croire, ils n'ont pas besoin de croire ; mais est-ce que vous avez déjà vu quelqu'un blasphémer contre Bouddha, contre Confucius et Mahomet ? Est-ce que j'avais déjà vu quelqu'un qui a déjà fait une telle chose, comme ils le font avec le Seigneur ? Cela est une douleur pour nous parce que le Seigneur nous a aimés, et Il a donné Sa vie pour nous pour que nous puissions passer de la mort et soyons sauvés de la mort.

Et quand nous pensons que notre Dieu du ciel, regarde sur la terre et voit tout et enregistre tout. Et malgré tout, dans l'année 1975 cela a commencé, et la petite fille de Winston Churchill donne, n'est-ce pas, un exposé, et elle dit bien sûr plusieurs choses là-dessus, et elle dit donc : « C'est Christ qui devrait être représenté en tant que notre mère ! ». Qu'est-ce qu'on doit dire là-dessus ? Les mots nous manquent. On ne peut rien dire là-dessus. On ne peut que dire : « Seigneur, pardonne ces hommes, ils ne savent pas ce qu'ils font ».

Nous vivons dans un temps dans lequel les hommes ont perdu tout sens de proportion, ils dépassent toutes les limites permises, et se moquent du Seigneur, et cela en tant que le Crucifié !

Pour nous qui croyons en Christ, notre Seigneur, la croix est un symbole de la rédemption, du salut ; pas seulement la croix, mais le Crucifié. Si notre Seigneur n'était pas allé pour nous sur la croix, Il n'aurait pas pu Se charger de nos fautes et de nos péchés, Il n'aurait pas pu prendre là-bas, sur la croix, notre place ; nous n'aurions jamais pu vivre éternellement, nous n’aurions jamais reçu le pardon de nos péchés, jamais nous ne serions accueillis par Dieu en grâce.

C'est pour cette raison que tout ce qui est en relation avec notre rédemption, est saint pour nous, parce que le saint Dieu, en Christ, notre Seigneur, S'est révélé. Il était, selon le corps, homme. Il a mangé et Il a bu, Il a été trouvé comme un homme, comme un petit bébé, comme tous les autres hommes. Mais selon l'Esprit, Il était le Seigneur, le Roi de tous les rois ; car tous les autres hommes sont morts et ont été ensevelis et c'était leur fin, mais notre Seigneur, Il a pu dire auparavant : « Je ressusciterai le troisième jour, et Je vous précéderai en Galilée ». Et cela a eu lieu : Le troisième jour, le tremblement de terre puissant a eu lieu, et le Seigneur est apparu en tant que le Ressuscité, en tant que Celui qui avait réglé le compte de la mort, réglé le compte de l'ennemi, du diable, Il est sorti en tant que le Vainqueur sur tout ce qui nous avait atteint en tant qu'humanité. Et c'est pour cette raison que nous aimons notre Seigneur, parce qu'Il l'a fait tout cela pour nous.

Alors, si nous invitons les hommes à venir à Lui, alors ce n'est pas à venir à une communauté religieuse, non. Bien-aimés amis, ici il n'y a pas de membres, d'adhérents. Ici personne n'est sauvé par un sacrément, par des dogmes, par des pratiques. Ici, nous venons dans la simplicité nous réunir ensemble en tant que des citoyens tout à fait normaux qui, durant des années, sont allés à leur profession, à leur travail comme tous les autres hommes ; mais nous avons été saisis par la grâce de Dieu, et nous avons expérimenté le salut de Dieu. C'est pour cette raison que, de cette conviction profonde de notre cœur, nous pouvons dire aux autres : « Venez, venez au Seigneur ! Suivez cette grande invitation aux nonces. Ne rejetez pas les serviteurs que le Seigneur envoie, et ne leur dites pas : Maintenant je n'ai pas le temps, je vais réfléchir ; mais comprenez que cette invitation est vraiment apportée sous l'ordre du Très-haut, et est adressée à tous les hommes ». 

Tous ceux qui veulent venir à Lui peuvent venir, mais personne ne sera obligé de le faire. Au ciel, il y aura seulement des hommes qui veulent vraiment être là-bas. Dieu ne va obliger personne à aller en enfer, et Il ne va obliger personne à aller au ciel. Les hommes sont ici eux-mêmes, et c'est eux qui prennent le choix et qui prennent les décisions pour l'éternité. Ça dépend de chacun. Dieu ne va nous obliger à rien du tout. Il a déjà tout fait pour nous, ça dépend maintenant de nous. Est-ce que nous acceptons la grâce et le salut qui nous sont offerts en Christ Jésus dans la foi ? L'accepter. Et que nous soyons conscients que notre Seigneur, n'est-ce pas, est venu à nous. Il est devenu homme pour nous sauver et pour prendre notre place, pour mourir de notre mort pour que nous puissions vivre éternellement.

Un homme croyant l’est réellement au sens divin, il est passé de la mort à la vie. Il a déjà reçu la vie éternelle par la foi en Jésus-Christ, notre Seigneur, de son vivant ici sur la terre. La vie éternelle, nous ne la recevons pas par la mort. Elle nous a été accordée par Jésus-Christ, notre Seigneur. C'est pour cette raison que les saintes Écritures disent : « Celui qui croit au Fils de Dieu, il a la vie éternelle. Celui qui ne croit pas en Lui, il n'a pas la vie ».

Ici, revenons très rapidement à cette invitation merveilleuse. Verset 9 :

« Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez ».

Donc, si un jour, avant que les portes se ferment, nous prenons cette parole au sérieux, ce sera notre devoir de nous adresser à tous ceux qui nous entourent, et de leur dire : « Écoutez ! Voilà l'invitation de venir au Seigneur. Le temps de la grâce va vers sa fin, les portes de la grâce vont se fermer pour toujours. Est-ce que vous voulez le salut et accepter la vie éternelle, ou bien alors est-ce que vous voulez passer à côté de cela à votre propre risque ? ». Allez donc dans les carrefours, dans les rues, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez, et dites aux conviés : Voici, j'ai préparé mon festin ; mes bœufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces ». Et au verset 10, il est dit que la salle des noces fut pleine de convives. Je voudrais en ce jour glorieux que Dieu a déjà planifié et pour lequel Il a déjà tout préparé, je voudrais être parmi ceux-là qui entrent dans la gloire.

Vous savez, toute personne qui est née dans ce monde, doit aussi quitter ce monde. C'est seulement la question : Où est-ce que nous allons ? Au cimetière, personne ne pourra encore changer quoi que ce soit ; et dans une église, ou dans une église libre, dans une communauté ou bien une communauté libre non plus. La décision, chacun de son vivant, avant sa mort, doit l'avoir prise. Heureux les hommes qui peuvent aller à la rencontre du Seigneur, pas dans leur propre assurance, mais dans la certitude de la foi d'avoir reçu de leur vivant la grâce de Dieu.

C'est toujours des occasions particulières que le Seigneur utilise pour parler à nos cœurs. Une telle occasion, c'est un mariage ici aujourd'hui, et une autre occasion, c'est une occasion triste. Ici, c'est une occasion joyeuse lors d'un mariage, pour inviter les gens à venir au Seigneur. 

Et ici, il est décrit ceux qui ont écouté, qui ont reçu l'invitation, mais qui ne l'ont pas prise au sérieux, qui ne se sont pas inquiétés de l'invitation. L'un est allé à son champ, l'un à son trafic, chacun avait son propre chemin, ses occupations, ses excuses, et ils n'ont pas prêté l'oreille, ils n'ont pas pris au sérieux l'invitation. Le roi s'est mis en colère et a dit : « Les conviés n'étaient pas dignes. Allez donc encore une fois dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez » ; et ensuite « La salle des noces fut pleine de convives ».

Dans le dernier livre de la Bible, il nous a déjà décrit comment est-ce que là-bas, dans la gloire, ce sera une fois. Dans Apocalypse au chapitre 19, nous lisons à partir du verset 7. :

« Réjouissons-nous, soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l'Agneau sont venues, son épouse s'est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur ; car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. L'ange me dit : Écris : Bénis ceux qui sont appelés au festin des noces de l'Agneau ! Puis il me dit : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. Je tombai à ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. Car le témoignage de Jésus est l'esprit de la prophétie ».

Quelles paroles merveilleuses ! Vous savez que dans la parole de Dieu, le passé, le présent et le futur sont décrits entièrement. Il n'y a pas de livre comparable à la Bible ! Il n'y a pas de livre qui nous informe sur Dieu, sur la création, sur le ciel et la terre, sur la vie et la mort, sur tout. Il n'y a pas de livre qui nous donne des informations réelles, en dehors de ce livre de Dieu, la Bible. Et pour cela, nous en sommes très reconnaissant. Ici il est dit au verset 7 d’Apocalypse 19 :

« Réjouissons-nous, soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l'Agneau sont venues ».

Jésus Christ, notre Seigneur, est décrit en relation avec notre rédemption, notre salut, en tant que l'Agneau de Dieu. Jean-Baptiste a dit un jour : « Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ». Et ici, il écrit et il est parlé du festin des noces de l'agneau ; car, en tant qu'Agneau de Dieu, notre Seigneur a payé le prix par Son sang, en répandant Son sang sur la croix à Golgotha, pour se choisir une épouse, pour Se racheter une épouse, et, dans le jour de la gloire, là-bas au grand festin des noces de l'Agneau, la prendre dans l'enlèvement lors de son retour. « Car les noces de l'Agneau sont venues et Son épouse s'est préparée ». Apocalypse 19, verset 7.

Nous voyons ici l'épouse que nous avons, elle est assise au premier rang, elle s'est préparée. Pour ce mariage aussi, il y a eu des préparations, déjà des hommes ont un concept, ils planifient, ils préparent, des préparations sont faites. Dieu Lui a un concept, Il a fait des préparations. Ce n'est pas seulement par Jésus-Christ, notre Seigneur, qui nous a rachetés, mais Il a aussi préparé la gloire pour nous. Par Sa grâce, Il nous l'a accordé pour que nous puissions, nous, misérables personnes, qui sommes nées déjà dans le péché, dans l'iniquité, que nous puissions être habillés en blanc comme l'épouse. En blanc. Pas avec nos propres vêtements, mais habillés en blanc, justifiés devant Dieu, pas dans notre propre justice, mais ayant été justifiés par la foi en Jésus-Christ, notre Seigneur, l'Agneau de Dieu qui a répandu son sang pour nous. Et ensuite, nous pouvons là-bas, être habillés en blanc, et apparaître devant le Seigneur, et être auprès de Lui. Et ici, il est dit au verset 9, la deuxième partie : 

« Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu ».

On peut dire ici un « alléluia » profond de tout son cœur, et « loué soit Dieu ! ». Ce ne sont pas les paroles d'un homme, ce sont les paroles véritables de Dieu. Tous ceux qui se laissent appeler par Dieu, et acceptent la grâce de Dieu, recevront aussi ces paroles véritables de Dieu, et jetteront au bord tout ce doute.

Vous savez, il y a trois sortes de foi : La foi, en suite la foi qui est en fait de l'incrédulité, et une foi qui est en fait de l'erreur. Mais, les hommes qui viennent à Dieu, leur foi est ancrée en Dieu, dans Sa parole. Et tout ce qui se détourne de Dieu et dévie des Écritures et de Sa parole peut être religieux et garni de versets publics, ça doit être en accord avec les Écritures, avec la Bible, ça doit être en accord avec Dieu. Et si ce n'est pas en accord avec la Bible, ça ne va pas être éternellement en accord avec Dieu. Ce n'est pas possible, car la Bible est la parole de Dieu. Et tout ce qui n'est pas en accord avec la parole de Dieu, la Bible, n'est pas de Dieu. 

Et Dieu devait nous montrer le chemin par Sa parole. Il devait nous donner un critère à suivre, établir des lignes directrices, pour qu'un jour, Il puisse nous appeler à rendre compte. Si Il nous avait laissé à notre propre critère, alors comment est-ce qu'un jour Il pourrait nous juger ? Nous pourrions Lui dire alors : « Bien-aimé Dieu, nous n'avons pas su ce que nous devions suivre ! ». Mais là, Il dira : « Je vous ai écrit soixante-six livres, de la Genèse chapitre 1, jusqu'à l'Apocalypse chapitre 22 ; et ici, dans ce livre, la Bible, de la première page jusqu'à la dernière page, Je vous ai révélé Ma volonté ».

Donc, personne n'aura une excuse devant Dieu. Ça, c'est le standard divin, c'est l'unique livre divin qui existe sur la terre. Et, heureux ceux qui n'interprètent pas ce qui est écrit dans la Bible, à droite et à gauche, Romains, pas Romains, Grecs, pas Grecs, protestants, pas protestants, de toutes les directions, dont il y en a des centaines, des directions différentes. Heureux les hommes qui n'interprètent rien de tout ce qui est écrit dans la Bible, mais qui croient, de tout leur cœur, croient tel que c'est écrit dans la Bible. Un tel homme a la promesse et l'assurance de Dieu qu'il sera sauvé et que Dieu ne peut pas mentir. Ça, vous pouvez en être sûr : Dieu n'est pas un homme pour mentir ou bien pour donner une promesse qu'Il n'accomplira pas. Dieu est véritable. Et c'est pour cette raison que maintenant nous avons lu Apocalypse 19 verset 9 : 

« Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu ».

Pas les paroles d'un prédicateur ou bien d'un prêtre ou bien d'un homme. « Ces paroles que nous pouvons lire dans la Bible sont les véritables paroles de Dieu ». Comme c'est merveilleux et glorieux, que nous pouvons croire de notre cœur, sans fanatisme, sans vouloir avoir raison, sans vouloir savoir mieux les choses que les autres ; mais tout simplement pouvoir croire que Dieu, dans Sa parole, nous a dit la vérité. Croire ce que Dieu nous dit dans Sa parole, c'est le cadeau le plus précieux que Dieu peut donner à un homme sur la terre, Sa parole, Sa parole.

Chacun qui passe du temps à l'éternité sans le Seigneur, déjà aujourd'hui, cette personne est à plaindre.  Personne ne peut s'imaginer ce que c'est que de mourir séparé de Dieu, séparé de Dieu et d'être séparé de Dieu. Et nous avons entendu dans la parole d'introduction, le Seigneur dit : « Venez tous à Moi, mangez et buvez gratuitement, vous n'avez pas besoin de payer de l'argent, pour cela tout est déjà payé, tout est déjà préparé » ; et directement dans le prochain verset, nous aurions pu continuer à lire, dans Ésaïe 55, là il est écrit encore au verset 6 :

« Cherchez l'Éternel pendant qu'il se trouve ; Invoquez-le, tandis qu'il est près ».

Donc le jour arrive dans lequel la porte de la grâce se fermera réellement, et alors beaucoup viendront et chercheront, mais ce sera trop tard ! Aujourd'hui le Seigneur nous appelle dans Sa grâce, dans l'amour et nous dit : « Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos, du rafraîchissement pour vos âmes ». (Mathieu 11 : 28). Cette invitation divine, nous voulons aujourd'hui de manière digne, dans tout le sérieux, la transmettre, l'avoir donnée. Qu'elle puisse atteindre nos cœurs, et qu'elle puisse en nous avoir produit la décision de suivre le Seigneur, de répondre à Son invitation au festin des noces, et d'appartenir à ceux qui, en ce jour-là, seront habillés en blanc, sans problème, sans mort, sans séparation avec Dieu, sans maladie, sans souci, sans souffrance, là-bas auprès du Seigneur, au ciel, dans la gloire ; et pas seulement un jour, mais pour toute l'éternité. Et personne n'a besoin de s'inquiéter, ce ne sera pas ennuyeux dans la gloire. Ce sera de nouvelles surprises.

Paul, ce grand homme de Dieu, était pris en esprit, et il a dit : « ce sont des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment ». (1 Corinthiens 2 : 9). Il nous a aimé, ne devrions-nous pas aussi L’aimer de nouveau ? Il l'a donné Sa vie pour nous, ne devrions-nous pas aussi Lui donner notre vie ? Nous voulons aujourd'hui, en regardant au Seigneur, le faire, Lui donner notre vie. Amen.

Père Céleste, courbés et humbles, nous venons devant Ta sainte face, pour parler avec Toi. Si Christ n'était pas mort pour nous, nous ne pourrions pas parler avec Toi. Ta colère serait encore sur nous. Mais nous avons trouvé grâce, et nous avons répondu à l'invitation. Seigneur, Tu nous as agréé, Tu nous as accordé Ton pardon, Tu nous as fait grâce. Nous Te remercions pour cela.

Seigneur fidèle, nos cœurs sont profondément touchés de ce que Tu nous as accordé. Tu ne nous as rien imputé, Tu nous as tout pardonné, chaque transgression, toutes les choses avec lesquelles nous n'aurions pas pu subsister devant Toi, Tu les as expiées, Tu les as effacées quand Tu as répandu Ton sang sur la croix à Golgotha. Ô Seigneur fidèle, que tous puissent comprendre que c'est pour cette raison que nous T'aimons de tout notre cœur. 

Nous Te remercions pour ce que Tu as fait, car nous étions sans espérance et sans Dieu dans ce monde, mais maintenant nous T'avons trouvé, Toi, Seigneur fidèle, et en Toi, nous avons l'espérance vivante ; car nous serons éternellement auprès de Toi.

Seigneur, cela est une douleur de voir que des hommes dans ce temps T'humilient. Ô Seigneur, pardonne-les, ils ne savent pas ce qu'ils font. Fais-leur grâce. Tu es notre Rédempteur, et nous avons la grâce de T'appartenir pour ce temps et pour l'éternité.

Nous te demandons, Sauveur fidèle : Reviens bientôt, et prends-nous auprès de Toi dans la gloire à la maison. Seigneur, nous voulons être auprès de Toi. Nous désirons ardemment aller dans Ta gloire, et nous asseoir à cette grande table par Ta grâce, habillée en blanc, dans toute la fraîcheur, revenu dans la jeunesse, sans douleur, sans mort, sans tristesse, sans souffrance. Toutes les choses terrestres seront restées derrière nous, oubliées pour toujours ! Tout sera glorieux et nouveau auprès de Toi. Seigneur fidèle, ô Sauveur, parle aujourd'hui de manière particulière à nos cœurs, très puissamment, par Ta Parole et par Ton Esprit. 

Nous Te demandons aussi de bénir le festin des noces ici tout à l'heure, et bénis tous ceux qui prendront part à cette fête ; et que nous puissions en voir devant les yeux et penser que Toi aussi, Tu as tout préparé au ciel, et qu’un jour, nous serons en haut avec Toi au grand festin des noces, et nous prendrons part à cela.

Adoration et honneur Te soient apportés, le seul vrai Dieu, pour Ta vraie parole éternelle, véritable, que Tu nous as transmise. Loué et exalté sois-Tu, ô Seigneur, dans toute éternité, dans le saint nom de Jésus.

Amen.