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Ewald Frank

L'ÉGLISE DOIT REVENIR AU COMMENCEMENT ORIGINEL !

Krefeld le 05 décembre 1981

(Retransmis le 22 avril 2023)

Que le Seigneur soit remercié pour ce grand privilège que nous puissions être ici ce soir pour adorer et écouter Sa parole.

J'ai pensé qu'un service divin n'est pas une heure de divertissement, d'entretien ; et puis, j'ai pensé ensuite que c'était une heure d'entretien, mais avec Dieu. C'est une conversation de Dieu avec toi, avec moi, avec nous.

Et celui qui assiste à un service divin qui est orienté vraiment vers la Bible, il ne doit pas s'attendre à du divertissement. Il ne doit pas s'attendre à quelque chose qui impressionne à l'extérieur, où des personnes montrent quelque chose, mais il doit changer sa façon de penser ; et il doit se mettre au diapason de ce que Dieu dit.

Pendant la période de réveil en Angleterre, particulièrement dans le Pays de Galles, un homme a dit : « Si le prédicateur n'a pas le feu divin pour sa prédication, si le feu manque à sa prédication, qu'il mette sa prédication au feu ! ». C'était une époque où les gens étaient saisis par la grâce de Dieu, un temps où le feu de Dieu brûlait, et où Dieu Se manifestait de manière puissante.

Nous croyons que Dieu n'est pas mort, bien au contraire, nous croyons qu'Il est vivant, qu'Il parle et qu'Il Se révèle ; et qu’en ce temps de confusion, Il nous a fait la grâce d'être silencieux et calmes devant Sa face, afin de pouvoir écouter et recevoir ce qu'Il a à nous dire. Les hommes ont toujours changé d'avis et le feront jusqu'à la fin, mais ce que Dieu a dit demeure.

Et nous l'avons déjà entendu dans la parole d'introduction. Dieu a dit : « Mon salut est proche, et Ma justice pour qu'elle soit manifestée ». Et si nous lisons le dernier chapitre du Nouveau Testament, et que nous avons devant nous le verset 12, le Seigneur a déjà parlé il y a près de deux mille ans, disant : « Voici, je viens bientôt et ma récompense avec moi ».

Les gens s'y attendaient certainement à l'époque, déjà autrefois, et depuis lors, à chaque génération. Mais Dieu a un plan ! Et ce qu'il y a de glorieux parmi les enfants de Dieu, parmi le peuple de Dieu, c'est le fait que Dieu nous donne un aperçu dans Son plan de l'événement de Son salut. Et si nous lisons les saintes Écritures, nous pouvons d'une part lire l'histoire d'Abraham comme s’il s’agissait de l'histoire d'un homme ; mais d'un autre côté, nous pouvons lire dans l'histoire d'Abraham, beaucoup d'histoires de salut. Nous pouvons lire l'histoire de Moïse comme celle d'un homme ; et on peut lire l'histoire avec des yeux ouverts et des cœurs que Dieu a éclairés. Dans l'histoire de Moïse, on peut voir l'histoire du salut de Dieu.

Et je veux dire que c'est bien de cela qu'il s'agit pour nous. D'une part, on peut lire l'histoire de chaque prophète, et peut-être celle des apôtres ; mais ce n'est pas du tout de cela qu'il s'agit, car ces hommes ne se sont pas servis eux-mêmes, mais nous ont servi, nous qui viendrions à la foi en Jésus-Christ. C'est à nous qu'ils ont apporté la parole de Dieu, afin que nous soyons éclairés en temps voulu.

La parole d'introduction m'a déjà beaucoup parlé, en particulier le courage qui est donné et exprimé ici. L'étranger, c'est-à-dire le non Juif, et le Juif, les deux, que chacun fasse confiance à son Dieu. L'un ne dit pas : « Ah, je n'ai pas de part », l'autre : « Je n'ai pas suivi les choses », mais Dieu dit : « Je vous accepte, et votre nom sera plus précieux pour Moi, que celui des fils et des filles ». Ça, c'est la grâce de Dieu dont nous parlons aussi en partie ce soir.

Au cours de la semaine dernière, il m'est arrivé une chose merveilleuse. Vous savez qu'au début de l'année, j'étais très proche de la mort et j'ai, pour ainsi dire, dit adieu à ce monde, à cause de mon paludisme tropical grave, la malaria. Et maintenant, lorsque je suis arrivé mardi de la semaine dernière à Düsseldorf dans les cliniques universitaires, j'ai eu mon dernier examen. J'ai reçu entre autres la première partie du rapport du docteur, le professeur Beckers, et le médecin-chef, le docteur Preusch, et ils y ont lu ce qui suit. Je vais le redonner du mieux que je peux.

« Comme nous avons réussi à sauver le patient nommé untel de la mort... » et quand ils ont lu cela, il y a eu un silence. Et j'ai pensé sur le moment : « Pourquoi ne continue-t-il pas à lire ? ». Et puis la question était : « Écoutez, qu'est-ce qui s'est passé avec vous ? Nous n'avons jamais eu un tel rapport ici ». Je peux aujourd'hui, et pas par l'art des médecins, bien que nous en soyons reconnaissants à Dieu et cela de tout notre cœur, mais c'était une conduite du Dieu Tout-Puissant.

Je devais passer toute la matinée là-bas. C'était le mardi. Et le jeudi après 15 heures, j'ai reçu ma notification qu'il n'y avait absolument aucune trace de la maladie dans aucune partie du corps ! C'était quelque chose de très grand et de merveilleux. Et vous savez ce qu'on a dit ? Que mon foie était comme du charbon, complètement brûlé ! Et Dieu a vraiment fait grâce.

Pour moi, c'était peut-être un peu plus important que ce que cela peut signifier pour vous, mais Dieu est fidèle, et nous pouvons placer notre confiance en Lui. Vous savez, Dieu est toujours fidèle. Même lorsque nous perdons conscience et que nous ne sommes plus là, quelque part, mais que nous perdons soudainement la vie ; mais Dieu ne nous quitte pas ! Sa grâce et Sa fidélité nous accompagnent jusqu'à la dernière heure ; et c'est quelque chose de merveilleux que nous puissions le savoir.

« Ma maison sera une maison de prière », c'est-à-dire qu'on prie en ce lieu. Et si nous prions ici différemment comme on le fait dans tout le pays, cela a aussi son importance. Un homme qui a expérimenté, Dieu ne peut pas se taire ! Il ouvre sa bouche ; et, selon sa mentalité ou la liberté que l'individu peut se permettre, il peut ouvrir sa bouche ! Nous remercions notre Seigneur pour ce qu'Il a fait.

Notre thème pour les services divins en cours sera : « Retour au commencement ». Et à un moment donné, je ferai un résumé de ce qui s'est passé de 1976 à 1979, et de 1979 à 1981 sous le titre : « C'était comme ça ».

J'espère que Dieu, dans Sa grâce, aidera tout le monde, tous ceux qui ne feront qu'accepter Son aide ; car, je suis convaincu que le temps touche à sa fin, et que la venue du Seigneur est à notre porte, et que nous devons simplement mettre de côté tout ce que l'ennemi veut mettre sur notre chemin, et nous devons le surmonter et aller de l'avant dans la foi ; comme le chante le compositeur : « Si on me retient, je cours ; si je suis fatigué, la parole, je la mentionne ; avancez, allez de l'avant, malgré tout, jusqu'au but ».

Avant de me plonger dans l'Écriture, j'ai l'intention de lire deux citations de frère Branham, pour vous montrer que lui aussi, il a fait son inventaire et a exprimé ce qui le touchait.

Il dit ici :

[Brochure : « Debout dans la brèche », prêché le 23 juin 1963 matin, Branham Tabernacle, Jeffersonville. Paragraphe 54. N.d.l.r].

« À mes frères dans le monde entier, je voudrais faire cette confession. Je dirai en toute humilité que c’est exactement ce que je m’apprêtais à faire. J’ai prêché pendant tant d’années, et je suis devenu un vieux prédicateur, un vétéran. J’ai eu de nombreux combats difficiles. Mon être intérieur est couvert de cicatrices et de coupures. Le sort que le Seigneur m’a donné, n’a pas été d’embrasser les bébés, de marier les jeunes couples et d’ensevelir des vieillards. J’ai dû aller au front et me battre avec la grande Épée à deux mains contre le paganisme, les démons et les puissances des ténèbres, les combattre avec la Parole de Dieu jusqu’à ce que je voie l’ennemi vaincu. J’ai reçu souvent de profondes entailles.

« Souvent, j'ai été profondément blessé ».

La dernière chose qui est écrite ici est pourtant décisive, non pas les nombreuses blessures, mais cette déclaration : « J'ai pris l'Épée de l'Esprit, j'ai saisi l'épée, j'ai pénétré dans la ligne de front, et j'ai engagé le combat contre les démons, le paganisme et les puissances des ténèbres ».

Et maintenant : « Je combattais avec la parole de Dieu », pas avec ses propres mots, ses propres paroles, pas avec sa propre conception ou imagination, mais : « avec la parole de Dieu » ; et la parole de Dieu est, n'est-ce pas, l'Épée de l'Esprit. C'est ainsi que c'est écrit dans Éphésiens chapitre 6. « Je me suis battu et j'ai pris, pour le faire la parole de Dieu » ; mais ce n'est pas tout. L'important est la deuxième partie de la phrase : « ...jusqu'à ce que je voie l'ennemi vaincu ».

Paul l'a formulé ainsi : « Si quelqu'un combat, qu'il combatte bien, sinon il ne sera pas couronné ». Le combat n'est pas tout, mais c'est la victoire qui est remportée dans ce combat, c'est ça le couronnement du combat et la signification d'un combat.

« J'ai combattu avec la parole de Dieu jusqu'à ce que je voie l'ennemi vaincu. Souvent, j'ai été profondément blessé... ». Il dit qu'il a gardé des cicatrices, mais il n'a pas abandonné. Il a vu l'ennemi vaincu.

Nous le savons, sur la croix à Golgotha, notre Seigneur a vaincu toute la puissance de l'ennemi ; mais l'ennemi ne veut pas se rendre, ni admettre qu'il est vaincu ! Il provoque donc encore bien des malheurs.

Et après cela, il fait une confession. Avant que je ne lise, laissez-moi lire encore une fois : Je souhaite pouvoir dire à la fin de mon chemin de foi, ce que cet homme de Dieu a dit : J'ai lutté contre les démons, contre les puissances des ténèbres, contre le paganisme ; j'ai combattu en prenant la parole de Dieu jusqu'à ce que je voie l'ennemi vaincu ».

Alors, nous ne nous attarderons plus sur les blessures, sur les cicatrices, sur toutes les circonstances de tous ces combats, mais nous rendrons grâce au Seigneur. Vainqueurs, une armée pousse des cris de joie au bord de la mer de cristal ! Elle a vaincu par le sang de l'Agneau et par la parole de leur témoignage. Ils rendront gloire à Dieu et Lui apporteront l'honneur.

Ensuite, il fait sa confession ici et dit :

[Brochure : « Debout dans la brèche », prêché le 23 juin 1963 matin, Branham Tabernacle, Jeffersonville. Paragraphe 64. N.d.l.r]

« Je pensais : Ô Dieu, pourquoi n’as-tu pas appelé quelqu’un d’autre qui aurait pu faire cela ? Je suis désolé, mais j’ai échoué si souvent. Les gens ne veulent simplement pas m’écouter. Je n’ai pas réussi à faire ce que je devais faire, parce qu’ils ne veulent pas m’écouter ».

Cet homme de Dieu sincère, n'est pas allé en justice avec les hommes, mais avec lui-même. Il a cherché la faute en lui-même et a dit : « J'ai échoué parce que les gens ne veulent pas m’écouter, ne veulent pas m’entendre ». Il n'a pas dit : « Seigneur, Tu vois bien que les hommes ont la tête dure, qu’ils suivent leurs propres voies », non. Mais il a cherché à s'examiner lui-même, il a cherché la faute en lui-même ; il a dit : « J'ai échoué quelque part et je n'ai pas fait ce que j'aurais dû faire, car ils ne veulent pas m'écouter ».

Puisse Dieu accorder Sa miséricorde, Sa grâce ; qu'Il puisse aider à ce qu'à la fin, l'obéissance totale soit rétablie, et que la victoire de Dieu puisse être manifestée ; et que, accordées ensemble, les deux choses se déroulent : Le ministère d’un homme de Dieu obéissant, et la préparation de l'Église obéissante du Dieu vivant ! Que les deux puissent se dérouler parallèlement, par la grâce de Dieu.

Et nous aurons aujourd'hui et dans un avenir proche, si Dieu le veut et si nous vivons, nous prendrons certaines comparaisons dans les saintes Écritures, car ça, c'est la seule référence. Si quelqu'un vous parle sans prendre la parole de Dieu comme base, alors il parle à côté de Dieu ! La parole de Dieu, ce que Dieu dit, ne se situe pas à droite ou à gauche de l'Écriture, mais la parole de Dieu s'adresse à toi et à moi à travers les Saintes Écritures, et pénètre dans ton cœur et dans mon cœur par le Saint-Esprit.

Si nous voulons comprendre le Nouveau Testament et le déroulement de l'Église du Nouveau Testament, nous devons toujours revenir à l'Ancien Testament, et revenir aux voies de Dieu avec le peuple d'Israël, afin de pouvoir bien comprendre et juger les choses.

Nous savons que le commencement de l'assemblée de l'Ancien Testament, s’est déroulé avec une grande puissance et une grande gloire. Dieu avait fait la promesse à Abraham, qu'après quatre cent ans, Il ferait sortir ses descendants du pays. Et lorsque ces quatre cent ans furent passés, Dieu envoya Son serviteur et prophète, Moïse, avec un mandat très particulier, d'appeler ces personnes qui étaient porteuses de la promesse divine, à sortir. Il a été envoyé, et c'est donc par lui que Dieu a pu accomplir ce qu'Il avait décidé de faire.

Et l'ordre était : « Laisse sortir mon peuple ! ». Ce n'était pas seulement Moïse qui parlait, c'était Dieu qui parlait par Moïse, car Moïse était un prophète du Seigneur.

Un prophète de Dieu ne prononce pas ses propres paroles, et ne présente pas ses propres pensées, et n'expose pas ses propres pensées ; mais, un prophète de Dieu parle au nom du Seigneur, et apporte le « ainsi dit le Seigneur ».

Le commencement était merveilleux. Et vous savez que, même les magiciens, les sorciers qui apparurent à droite et à gauche de lui, ont dû, après la quatrième plaie qui s'était abattue sur l'Égypte, se rendre compte et dire... Je lis maintenant dans Exode 8 verset 15 :

« Alors les magiciens dirent à Pharaon : C'est le doigt de Dieu ! ».

« C'est un doigt de Dieu ! ». Étrange, n'est-ce pas ? « C'est un doigt de Dieu ! ». En d'autres termes, il s'agit d'une indication de Dieu. Ils ne pouvaient plus continuer. Jusque-là, ils faisaient leurs arts, mais il s'est passé quelque chose, et ils ont dit à Pharaon : « C'est un doigt de Dieu » ; et puis, tout de suite après, il est dit au verset suivant, au verset 16, dans la dernière partie :

« Ainsi a parlé l'Éternel : Laisse partir mon peuple, pour qu'il me serve ».

Ainsi, au verset 19, il est écrit :

« Je ferai donc une séparation entre mon peuple et ton peuple. Demain, ce signe aura lieu ».

« Ce signe s'accomplira ! ». Dieu a fait intervenir une séparation entre Son peuple et le peuple d'Égypte. Pourquoi ? Parce que Dieu suivait un chemin très particulier avec ceux qui avaient une promesse. Non pas que Dieu préfère les uns et désavantage les autres, mais Dieu connaît le cœur de l’homme. Il sait qui est prêt à Le servir, et qui ne l'est pas !

Je vais maintenant lire Exode 14 verset 13 :

« Moïse répondit au peuple : Ne craignez pas, tenez bon, et vous verrez le salut que l'Éternel vous donnera aujourd'hui, car tel que vous voyez les égyptiens aujourd'hui, vous ne les reverrez plus jamais de toute l'éternité.

L'Éternel combattra pour vous ; seulement, tenez-vous tranquille.

L'Éternel dit à Moïse : « Pourquoi cries-tu vers moi ? Ordonne aux Israélites de se mettre en route ».

Dieu a répondu à la prière ; Dieu a parlé et a donné la directive, par grâce. Il a donné du courage aux découragés ; de l'espérance aux désespérés ; et ceux qui étaient abattus, Il les a redressés.

Et Moïse a transmis les paroles du Seigneur au peuple en disant : « Ne craignez pas, tenez bon ! ». Après tant d'événements, le peuple avait perdu courage. Moïse a demandé qu'ils ne se relâchent pas, mais qu'ils persévèrent, et qu'ils voient quel salut le Seigneur leur apporterait ; et il a dit : « tel que vous voyez les égyptiens aujourd'hui, vous ne les reverrez plus jamais de toute l'éternité ».

Ce que Dieu fait, est fait pour l'éternité ! Ce n'était pas seulement une chose temporaire, mais c'était une œuvre de Dieu qui se produisait. Puis, après que Moïse, au nom de l'Éternel, a rassuré le peuple d'Israël, l'a fortifié dans la foi, et lui a procuré du courage, l'Éternel dit à Moïse : « Pourquoi cries-tu vers moi ? Ordonne aux Israélites de se mettre en route ».

Remarquez-vous ce dont il s'agit ? Frère Branham dit : « Où ai-je échoué pour que le peuple ne m'écoute pas ? ». Moïse a donné au peuple un tel encouragement, une telle consolation ; et lui-même, ensuite, crie à Dieu ! Ils avaient besoin d'être consolés et d'être encouragés. Et Dieu lui dit : « Pourquoi cries-tu vers moi ? Ordonne aux Israélites de se mettre en route ». Et vous savez ce qui s'est passé ensuite ? Je lis dans Exode 14, verset 31. Le dernier verset :

« Lorsque les Israélites virent le grand miracle que l'Éternel avait accompli sur les égyptiens, le peuple craignit l'Éternel et ils crurent en l'Éternel, et en Moïse, son serviteur ».

C'est ainsi que nous le lisons ici, dans ce passage de l'Écriture. « Lorsque les Israélites virent le grand miracle que l'Éternel avait accompli sur les égyptiens ». Nous avons le droit que Dieu Se manifeste parmi nous de manière miraculeuse. Nous avons le droit qu'Il Se manifeste comme le Vivant au milieu de Son peuple, qu'Il Se témoigne comme le Vivant.

Et comme il en était au commencement, il en sera et doit en être ainsi maintenant à la fin. On pourrait lire de très, très nombreux passages bibliques que le Seigneur a donnés lors du voyage au premier temps au peuple d'Israël. Je vais en sauter quelques-uns et venir à Exode chapitre 19 à partir du verset 5 :

« Et maintenant, si vous obéissez de bon cœur à mes instructions, et si vous gardez mon alliance, vous serez ma propriété particulière parmi tous les peuples, car toute la terre m'appartient ; mais vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et un peuple saint ».

Dieu parle ici, et dit : « Toute la terre M'appartient, toutes les nations ; mais vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et un peuple saint ». Qu'écrit Pierre au sujet de l'Église du Nouveau Testament ? « Vous êtes le sacerdoce royal, le peuple saint, et vous devez annoncer les vertus de Celui qui vous a fait passer des ténèbres à Son admirable lumière ».

Dieu a fait quelque chose de grand et de merveilleux. Il a Son peuple racheté comme Sa propriété, voire, comme Son royaume où Il pouvait régner en tant que Roi, et qu'Il pouvait régner et gouverner.

Si vous ne croyez pas cela, il vous suffit de lire l'histoire de Samuel et de Saül ; lorsque le peuple Israël est venu dire : « Nous voulons un roi », Dieu a dit à Samuel : « Ce n'est pas toi qu'ils ont rejeté ; c'est Moi qu'ils ont rejeté pour que Je ne sois plus leur Roi ; mais accède à leur demande ».

Dieu avait un plan pour Son peuple, mais Son peuple ne doit pas venir avec ses propres souhaits, avec ses désirs. Son peuple doit se soumettre et s'incliner devant Son plan de salut, et alors, tout ira bien.

Nous constatons tout de suite que les choses ne se sont plus aussi bien passées car, Moïse resta sur la montagne pendant quarante jours, et le peuple vint trouver Aaron et lui dit : « Nous ne savons pas ce qu'est devenu de Moïse ». Vous pouvez le lire dans Exode 32 les versets... peut-être jusqu'au verset 4. Et à la fin du verset 4, il est écrit : « Voici ton Dieu, Israël, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte ! » ; et ce n'était pas Dieu, mais c'était un veau d'or ! Et nous connaissons tous l'expression qui est utilisée dans le langage populaire : « C’est la danse autour du veau d'or ». Ils ne pouvaient pas attendre que l'heure de Dieu sonne.

Mais lisez plus tard les épîtres, tout ce que Paul a dû traiter dans les épîtres, tout ce qui y était entré et le temps du commencement était passé. Et beaucoup de choses s’étaient infiltrées dans l'Église.

Et si nous considérons les quarante premières années –et quarante ans, c'est une génération– Si nous nous basons sur elle, nous devons dire que le début de la période primitive fut très vite terminé ; c'est alors que les va et vient ont commencé. Les uns sont venus avec la circoncision, les autres avec ceci ou avec cela, tous ont eu quelque chose à apporter.

Mais remarquez bien de quoi il s'agit maintenant : Aussi sûr que Dieu a eu un commencement avec le peuple d'Israël et avec l'Église, de même, Il ramènera les deux (le peuple d'Israël et l'Église), à leurs origines, à leurs commencements originels.

Comme le commencement s'était déroulé sous la conduite directe de l'Esprit, personne n'a eu besoin de consulter ; personne n'a dit : « Qu’en penses-tu ? Oui, moi comme ceci ; et toi comme cela » ; cela n'existait pas ! Dieu S'attestait parmi eux. Notre Seigneur était ressuscité, et ils L'ont vu, Lui et Sa puissance. Ils L'ont expérimenté et ont expérimenté Sa puissance de résurrection.

Peu importe qui est parti proclamer la parole de Dieu, dans les premiers chapitres, le Seigneur travaillait avec eux et confirmait Sa parole. Il n'y avait pas que les apôtres, il y avait aussi ceux qui s'occupaient des pauvres ; dans Actes des Apôtres 6, c'étaient des hommes qui n'étaient mentionnés nulle part. Je pense à Philippe, je pense à Étienne, à d'autres hommes qui étaient apparus.

Mais l'origine, ou alors, l'effet de cette puissance divine, n'était possible que dans le lien direct avec Dieu, sous son ordre direct, dans la communion avec Lui, et dans la communion les uns avec les autres.

Et j'ose dire que si Dieu nous a transmis Sa parole à cette époque, dans ce temps, nous a révélé Sa parole, c'est pour nous ramener, justement, au commencement originel. Et nous le verrons encore très clairement dans les prédications ; clairement à la lecture.

Plus tard, quand on lit Actes des Apôtres 15, où quelque part, les frères se réunissaient déjà et devaient discuter de questions ; et il est même dit qu'après une conversation animée, Pierre a dû prendre la parole. Qu'est-ce qui s'est passé ? Pierre s'est levé, quelque chose n'était plus comme au commencement direct.

Et laissez-moi vous dire dans une foi totale, devant la face de Dieu, que l'Église doit revenir au point de départ, sans se quereller, sans parler de quoi que ce soit, sans conflit les uns avec les autres sur ceci ou cela. Chacun était et sera enseigné par Dieu, et aucun frère n'avait besoin et n'aura besoin d'enseigner un autre ! Mais tous étaient enseignés par Dieu et étaient sous la conduite directe du Saint-Esprit.

Considérons l'assemblée de l'Ancien Testament, au début. De grands miracles et des signes, tout se déroulait de manière glorieuse : la mer se fendit, la manne tomba du ciel, Dieu est venu sur le mont Sinaï et a parlé à Son peuple. Mais, quand ce temps fut passé, les hommes vinrent et dirent à Aaron : « Écoute, qu'est-ce qui se passe avec Moïse ? Où est-il ? ». Mais, ce n'était pas leur problème, c'était l'affaire de Dieu, car Dieu l'avait appelé à Lui pour lui parler, afin qu'il puisse parler au peuple.

Et laissez-moi le dire ici : Un homme qui ne vient pas à Dieu et à qui Dieu ne parle pas, cet homme n'a rien à dire au peuple de Dieu ! Il doit y avoir eu une parole de Dieu qui lui a été adressée ! Mais cela n'allait pas assez vite pour eux. Moïse est resté trop longtemps sur la montagne, selon eux.

« Nous ne savons pas ce qui est arrivé à cet homme, Moïse ». Qu'ils le sachent ou non, ils auraient dû savoir ce qui leur était arrivé à eux, à savoir, qu'ils avaient été amenés à main forte à sortir ! Est-ce que c'était leur affaire de s'occuper de Moïse ? Ou était-ce l'affaire de Dieu de s'occuper de Moïse, et l'affaire de Moïse de s'occuper du peuple ? C'était pourtant l'ordre divin, mais ils n'étaient pas prêts à respecter cet ordre, et ils ont dû faire quelque chose d'eux-mêmes.

Tout ce qu'un homme Dieu fait de son propre chef, fait de lui-même dans le royaume de Dieu, dégénère d'un service divin à une idolâtrie ! Car, quoi qu'ils aient dit : « Ceci est notre Dieu », ce n'était pas leur Dieu, c'était leur idole, leur idole ! Et c'est ainsi qu'un service divin devient une idolâtrie : Lorsque les gens mettent leur propre désir en pratique, ils ne peuvent pas attendre que l'heure de Dieu sonne pour quelque chose !

Et vous savez, nous pourrions lire beaucoup de choses à ce sujet, mais il ne faut pas non plus en faire trop à la fois. Que fit Moïse ? Moïse était complètement absorbé. Et les saintes Écritures disent de lui : « C'était l’homme le plus doux de la terre ». Je veux dire que c'est écrit dans Nombre chapitre 12, dans les premiers versets. Moïse, l'homme le plus doux de la terre, brisa les tablettes sur lesquelles Dieu avait écrit ; et ensuite, il brisa l'idole. Que s'était-il passé ? Le zèle de Dieu l'avait consumé ! Il ne pouvait pas faire autrement car, le peuple de Dieu était destiné à être un sacerdoce royal, un lieu où Dieu Se manifeste, une tente d'assignation, un lieu où Dieu peut Se révéler sur la terre.

Il en va de même avec l'Église du Nouveau Testament. L'Église n'est pas une organisation humaine. L'Église est un organisme vivant qui se met à la disposition de Dieu pour qu'Il puisse Se manifester sur cette terre. Dieu ne le fera pas par les arbres ou par d'autres moyens. Dieu le fera par Son peuple, comme Il l’a promis dans Sa parole. C'est la foi qui reste profondément ancrée dans nos cœurs.

Même si je dis, comme frère Branham : « Seigneur, qu'ai-je fait de mal ? Tout ce que j'ai fait de mal », je sais une chose : Dieu n'a jamais fait d'erreur ! « Toutes les erreurs que j'ai commises, Seigneur, j'en suis conscient, mais Dieu Lui, n'a jamais fait d'erreur ».

Dieu est capable de donner la plus grande leçon à partir des pires erreurs ; et la plus grande victoire à partir de la pire des défaites. Ce que toi et moi ne pouvons pas faire, notre Dieu le peut !

Mais alors, reconnaissez ce que Moïse a fait : Il s'est présenté devant la face du Seigneur dans Exode 32, et là, il prie pour le peuple et dit au verset 31 d’Exode 32 :

« Moïse retourna donc vers l'Éternel et dit : Ah ! Je t'en prie, ce peuple a commis un grave péché. Il s'est fabriqué un dieu en or. Et maintenant, pardonne-leur leur péché, je te prie ! sinon, efface-moi plutôt de ton livre que tu as écrit ».

Imaginez-vous ! ça, c'est l'attitude, les pensées d'un vrai serviteur de Dieu. Il ne dit pas : « Seigneur, tu vois bien qu'ils ont fait telle chose, et ceci ; est maintenant, étends Ton bras, et mets fin à leur agissement ». Non. Moïse dit : « Mets fin à mes jours, efface mon nom du livre que Tu as écrit, mais laisse ce peuple ! ».

C'étaient les pensées de Jésus-Christ en Moïse. Combien de fois Dieu aurait dû nous punir et nous exterminer ? Mais notre Seigneur est notre Avocat, et Il dit : « Laisse-les, car j'ai versé Mon sang pour eux, et j'ai donné Ma vie pour eux ».

« Seigneur, mon Dieu, ce peuple a commis un péché grave. Il s'est fait un Dieu en or ». Où et quoi que ce soit, tout ce qui n'est pas conforme à la parole de Dieu et qui est fait dans le royaume de Dieu, et ce que les hommes font eux-mêmes, passe d'un service à Dieu, à de l'idolâtrie. C'est seulement là où Dieu reçoit ce qui Lui revient de plein droit, là où on agit selon Sa parole, c'est là qu'on sert Dieu, et c'est là qu'il y a un service divin.

Extérieurement, ces gens étaient le peuple de Dieu ; mais, parce qu'ils faisaient quelque chose qui leur était propre, et cela dans le royaume de Dieu... Dieu ne s'est pas soucié de voir si les égyptiens ont quelque part un dieu ou des idoles, ou les autres peuples, non. Dieu Se préoccupait de Son peuple.

Permettez-moi de dire ici aujourd'hui cela : Dieu n'est pas préoccupé de la mesure et la manière dont toutes les églises font les choses. Non. Dieu est préoccupé par ce qui est, et par ce qui se passe dans Son Église et parmi Son peuple. Et alors, on peut se demander à juste titre : « Qui est l'Église ? ». Mais, qui était l'assemblée dans l'Ancien Testament ? C'était le peuple sorti de l'Égypte, appelé à sortir, qui avait reçu la grâce de Dieu. C'était l'assemblée du Seigneur dans l'Ancien Testament.

Dans le Nouveau Testament, c'est exactement la même chose : L'Église du Dieu vivant est la troupe rachetée qui a accepté Jésus-Christ comme son Seigneur, son Sauveur personnel ; pas seulement par la pensée, par l'intellect, mais aussi par l'expérience avec Dieu.

Et vous qui lisez les prédications de frère Branham, il a parfois utilisé des comparaisons tout à fait naturelles. Et il disait : « Si quelqu'un est malade, qu'il va chez le médecin, et qu'on lui prescrit un médicament, et qu'au lieu de le prendre, il le met quelque part dans l'armoire à la pharmacie, alors il ne doit pas s’étonner s'il n'y a pas d'amélioration ». Et il dit, en pensant à l'aspect spirituel : « Si vous prétendez avoir expérimenté Dieu, mais que l'effet de l'expérience divine ne se produit pas, je vous le dis, ça veut dire que vous n'avez pas pris le médicament divin ! ».

Dieu veut appeler une Église à sortir qui, en fin de compte, revient tout à fait au début, au commencement, aux premières heures de l'Église primitive. Et aussi certain que le temps de la grâce a eu un début, il aura aussi une fin. Et aussi sûr que la dernière génération a commencée, aussi sûr, elle ira à sa fin. Mais à la fin, tout à fait à la fin, nous serons exactement là où l'Église était au début, tout au début.

Avec l'aide de Dieu, nous ne vous serons pas redevables à ces réponses. Et j'ai confiance ce soir que nous n'allons pas seulement donner les réponses de la parole de Dieu par la Parole de Dieu, concernant ce que le Seigneur va faire ; mais j'ai la confiance que Dieu va répondre et confirmera la parole qu'Il a donnée. Donc pas seulement une réponse donnée en Parole par la Parole de Dieu, mais la réponse de Dieu en ce qu'Il confirme Sa Parole.

Il se peut que cela prenne beaucoup de temps. Frère Russ l'a d'ailleurs déjà suggéré et mentionné dans la parole d'introduction, quand la Bible dit : « Mon salut est proche, et Ma justice est en marche » ; alors il faut pouvoir attendre jusqu'à que le temps soit accompli. Mais, nous reconnaissons à travers les signes du temps, que nous sommes maintenant arrivés à la fin des temps. Si nous avions encore quarante ou cent ans, nous pourrions tenir un repos d'hiver et vivre sereinement. Mais le temps touche à sa fin.

Dites-moi ce qui n'est pas, pour ainsi dire, à la fin. Tout... nous regardons dans ce monde, mais Dieu veut rendre la fin aussi glorieuse que fut le début.

Là où ce ne sont plus des hommes qui disent : « Je fais ceci, je fais cela, je vais faire ceci, maintenant je vais faire cela », non, mais là où c'est le Saint-Esprit qui peut utiliser les hommes de manière particulière. Qui était Philippe ? Qui était Etienne ? Qui étaient ces hommes que Dieu a également utilisés de manière puissante ? L'Esprit a pris Philippe et l'a enlevé jusqu'à Azot, sans qu'il ait besoin d'un avion. Et là, il a donné à un homme qui était allé à Jérusalem, et s'était rendu au Temple pour y trouver l'accomplissement de son désir, il n'a pas trouvé ce qu'il cherchait, mais il n'a pas abandonné. Il n'a pas dit : « Tout cela n'est qu'une tromperie ». etc. Non, il a laissé tout tomber à droite et à gauche, et s'est plongé dans le prophète Ésaïe.

Celui qui, ce soir, est venu à la réunion, qu’il ne reparte pas simplement à la maison et dise : « ah ! je suis venu ici ce soir, mais je ne comprends pas ce qui a été dit ». Mais, approfondis-toi, plonge-toi dans la parole prophétique, et tu verras que l'Esprit de Dieu te parlera, car nous vivons dans un âge prophétique dans lequel des prophéties bibliques s'accomplissent.

Cet homme n'a pas abandonné. Il ne s'est pas plaint en disant « J'aurais mieux fait de rester chez moi, de rester à la maison, maintenant je me suis donné tout ce mal ». Non. Il n'a pas trouvé ce qu'il cherchait, il n'a pas vu ce qu'il voulait, mais le désir de son cœur l'a poussé à lire dans le prophète Ésaïe. Et, pendant qu'il lisait de tout son cœur, soudain il y a un homme à côté du chariot, et il monte avec lui. Et la question était : « Est-ce que tu comprends aussi ce que tu lis ? ». Il n'a pas répondu : « Oui, c'est comme si c'est comme ça ». Non. Il a dit humblement : « Comment puis-je comprendre si personne ne me guide ? ». L'homme a lu, il n'a pas interprété de son propre chef.

Et laissez-moi dire cela : C'est une grande erreur pour les chrétiens d'interpréter la parole de Dieu de leur propre chef, au lieu de s'y approfondir, de s'y plonger jusqu'à que Dieu leur donne la bonne réponse ! Ils perdent la patience, et donnent leur propre réponse, leur propre interprétation, leur propre sens aux choses, et s'en vont pour suivre leur propre chemin.

Apprenons aujourd'hui, à la fin de cette réunion, cette leçon : Ce n'est pas notre propre interprétation de la parole de Dieu, mais de la bouche de celui que Dieu avait appelé à être Son porte-parole. C'est de cette bouche-là que l'homme entend soudain le message de Jésus-Christ, notre Seigneur.

Ô ! que cela plaise à Dieu de nous conduire tous à cette attitude, pour qu'Il puisse bientôt Se manifester. Plus nous approchons de la fin de la dernière génération, toutes les choses disparaîtront. Toutes ces autres choses se perdront, et tout reviendra tel que c'était au commencement, dans les premières heures de l'Église.

Veux-tu en prendre part ? Veux-tu être de la partie ? Veux-tu te battre jusqu'à ce que tu remportes la victoire ? Pour que tu puisses avoir la victoire, je l'ai déjà dit au début, Paul a dit : « Si quelqu'un combat, qu'il combatte bien, sinon il ne sera pas couronné » ; et le combat n'est pas de se battre avec les mains, de frapper autour de toi. Non. Le combat, comme nous l'avons lu, c'est avec l'Épée de l'Esprit. Et l'Épée de l'Esprit, c'est la parole de Dieu ! Et si elle a été révélée par le Saint-Esprit, elle est belle et bien tranchante, alors elle est tranchante ! Et c'est pourquoi il est écrit dans Hébreux 4, au verset 12 : « Car la parole de Dieu est plus tranchante qu'une épée à deux tranchants, et pénètre jusqu'à séparer l'âme et l'esprit, la moelle et les os ».

Que Dieu, à moi, à toi et à nous tous, ainsi qu'à tout Son peuple, qu’Il puisse accorder la connaissance juste, et nous donner le courage et la joie d'aller de l'avant, quoi qu'il arrive.

Et si cet homme de Dieu dit : « Je porte des blessures et des cicatrices », c'est bien beau, tout cela sera oublié un jour.

Bien à toi et à moi, si nous pouvons dire à la fin de notre course : « J'ai terminé la course, j'ai gardé la foi et désormais la couronne de la vie éternelle m’est accordée ! pas seulement à moi, mais à tous ceux qui aiment Son apparition ».

Nous ne pouvons que croire de tout notre cœur que le retour de Jésus-Christ est imminent. Nous ne pouvons pas faire autrement que de croire que Dieu appelle Son peuple à sortir à travers le message prophétique. Nous ne pouvons que croire que la fin sera de nouveau semblable au commencement. Nous avons donc une espérance vivante en le Dieu vivant, et notre foi est ancrée dans Sa parole, et fondée sur Sa parole. Que le Seigneur fidèle nous bénisse tous !

J'espère que si ce fut une heure de conversation, quelle a été une heure de conversation de Dieu avec toi, et avec moi. Et laissez-moi le faire une fois, même si c'est presque trop personnel, mais laissez-moi vous poser la question : « Dieu a-t-Il pu s'entretenir avec toi ? A-t-Il pu s'occuper de toi ? A-t-Il pu agir avec Son Esprit sur toi, pour te révéler Son projet et Son plan du salut ? Ou bien, es-tu resté là comme ça, sans rien recevoir et sans rien exprimer ? ».

Que Dieu puisse accorder les deux : la prédication, et qu'Il puisse aussi inspirer ceux qui la reçoivent ! Qu'Il puisse révéler Sa parole par Son Esprit.

Nous n'avons pas à faire à un programme humain. Si c'était le cas, vous pourriez être condamnés à cause de moi, et moi à cause de vous. Nous tous, nous serions honteux ! Nous avons à faire à un programme divin, et nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, Et il fera bien les choses.

Alléluia. Loué soit Son nom merveilleux et saint ! Amen ! Amen.

Inclinons nos têtes dans la prière silencieuse. Persévérons devant Dieu. Y a-t-il ici quelqu'un qui a une requête particulière sur le cœur? Alors, présentons là encore devant le trône de grâce de notre Dieu, avec la certitude que le Seigneur est présent, qu'Il nous a parlé. Donne-Lui la réponse, et dis-Lui : « Seigneur, me voici. Je veux me joindre à ce que Tu fais. Je veux me soumettre à l'événement du salut. Je veux me joindre à ce que Tu fais, je veux participer à ce que Tu fais en ce moment, dans ce temps présent, prendre part à ce que Tu fais. Accorde-moi la grâce de le recevoir et de l'accepter ».

Alors que toutes les têtes sont courbées et que nous restons dans la prière silencieuse, levez la main si vous avez une requête particulière. Merci, merci, merci. Merci. Dieu voit les mains, Il voit les cœurs.

S'il y a ici quelqu'un pour qui les choses ne sont pas compréhensibles, ne vous inquiétez pas, on ne peut pas tout comprendre d'un seul coup ! Nous sommes à l'école de Dieu, et on va de clarté en clarté, et de connaissance en connaissance ; et c'est ainsi que le Seigneur nous conduit aussi en ce temps. Ce qui est important, c'est que vous receviez la parole de Dieu dans votre cœur, que vous acceptiez la parole de Dieu dans votre cœur, et que vous ne fassiez pas de réflexion en disant : « Ah, qu'est-ce qu'Il veut me dire ce soir ? ».

Peut-être que vous voyez seulement un homme debout là-devant, et que vous ne savez pas qu'en fait, il s'agit du Seigneur qui parle à chacun de nous par Sa parole et par Son Esprit. Il parle à celui qui est devant, qui se tient devant, tout comme à ceux qui écoutent. La parole de Dieu est adressée à nous tous en même temps, et de la même manière.

Nous voulons déposer tout au Seigneur, et Lui demander de nous faire miséricorde, et de nous bénir de la richesse de Sa grâce. Prions.

Père céleste, nous Te remercions de tout notre cœur pour Ta précieuse et sainte parole. Sauveur, le ciel et la terre passeront, mais Ta parole demeure éternellement.

Seigneur, nous voyons le commencement glorieux avec le peuple, d'Israël et le début glorieux avec Ton Église ; puis nous voyons la suite des choses. Mais, Toi qui as vu la fin avant le début, Tu as pu prédire ce qui allait arriver. Nous Te disons merci pour cela, que nous ayons maintenant à la fin, une vue d'ensemble de Ton plan de salut divin.

Nous pouvons le faire, Seigneur bien-aimé. Que la puissance de Ton sang et la puissance de Ta parole, et la puissance de Ton nom et de Ton Esprit, soient puissamment efficaces.

Sauveur, nous sommes fait d'esprit, d'âme et de corps ; ainsi Tu as accordé Ta parole, Ton Esprit, pour prendre soin de tout. Tu n'as rien oublié. Prends-nous aujourd'hui. Ton salut est proche, Ta justice est en marche.

Et que celui qui a été coupé ne dise pas : « Je suis un arbre sec », et celui qui a été greffé ne dise pas : « je ne suis pas de la famille » ; l'autre : « Je n'ai pas ma place » car, Tu nous as donné une position qui dépasse celle des fils et des filles ! Alléluia ! Tu nous as fait devenir des enfants du Roi, des sacrificateurs.

Gloire et adoration à Ton saint nom ! Que Ta maison soit une maison de prière pour tous les peuples ! Sauveur, fais de ce lieu et en d’autre lieu de Ton peuple tout entier, un lieu de la manifestation du Dieu tout-puissant. Seigneur, je Te remercie, et je T'adore dans le saint nom de Jésus ! Amen ! Amen !