Ewald Frank
Prêché à Krefeld le 04 juin 1983
(Retransmis le 20 avril 2024)
SUJET : MOÏSE N'EST PAS PARTI SEUL, MAIS IL A ÉTÉ ENVOYÉ PAR DIEU !
Nous souhaitons très cordialement la bienvenue à tous, dans le précieux nom du Seigneur. Nous ne nous attendions pas à recevoir des visites de l'extérieur ce week-end. Nous nous réjouissons d'autant plus que vous soyez venus, et nous vous souhaitons à tous, de tout cœur, la bénédiction de Dieu.
Il n'est pas seulement dit, mais il vrai, que tout dépend de la bénédiction de Dieu ; et celui qu'Il bénit, il est béni éternellement car Dieu a planifié au-delà du temps. Beaucoup ont connu des bénédictions temporaires, mais le peuple de Dieu qui est destiné à passer l'éternité avec Lui, recevra des bénédictions éternelles, par la parole et l'Esprit éternel. Toute bénédiction qui doit subsister pour l'éternité, doit avoir un lien éternel avec la parole éternelle et l'Esprit éternel de Dieu.
Nous avons déjà entendu parler de la foi et de ce qui a été promis dans la parole d'introduction ; et vous savez qu'il n'y a pas d'autre chemin qui pourrait passer outre ces choses. Toute parole qui sort de la bouche de Dieu s'accomplit tôt ou tard, qu'elle nous convienne ou non. Dieu avait dit : « Le jour où vous en mangerez, vous mourrez ». (Genèse 2 : 17). Peu importe ce que Dieu a dit, Il ne peut revenir sur aucune de Ses paroles. Et ce n'est pas seulement dit comme ça dans l'air, c'est une réalité, et nous devons nous en accommoder.
L'auteur de l'épître aux Hébreux résume ensuite au chapitre 9 verset 27, et il y est écrit : « Il est donc fixé à l'homme de mourir une fois et ensuite le jugement ». Personne ne peut éviter une parole de Dieu, personne ne peut passer à côté, chacun et tous doivent reconnaître que Dieu est au-dessus de tout, et que Sa parole ne peut pas être violée et annulée.
J'ai lu aujourd'hui quelques pages d'un sermon de Luther, et il parle beaucoup de la foi. Il avait, pour ainsi dire, le don de la foi. Personne n'a osé faire ce qu'il a fait avec l'aide de Dieu. Et il parle ici de la louange de Marie en qui Dieu a fait de grandes choses, Il a regardé la bassesse de Sa servante, et a accompli la promesse en elle et par elle, et puis il dit ici, citation :
« Il faut plutôt que sans hésiter, sans douter de rien, tu te représentes la volonté de Dieu sur toi, de sorte que tu crois fermement qu'Il fera et voudra faire de grandes choses avec toi aussi. Une telle foi vit, se tisse, pénètre, et change l'homme tout entier. Elle t'oblige à être craintif quand tu es haut et à être confiant quand tu es bas. Et, plus tu es élevé, plus tu dois être craintif. Plus tu es affligé, plus tu peux te consoler ».
Nous pensons parfois que nous avons déjà entendu de bonnes prédications, mais il pouvait prendre une phrase ou un mot, et écrire un livre entier avec. Juste un passage de plus. Citation :
« Car, bien qu'elle (Marie) ait ressenti en elle un acte aussi exubérant de la part de Dieu, elle était et est restée dans un état d'esprit tel qu'elle ne s'est pas élevée au-dessus du plus petit des hommes sur la terre. Si elle l'avait fait, elle serait tombée avec Lucifer dans l'abîme de l'enfer ».
Il voulait exprimer ici que les personnes qui ont vécu la plus grande expérience avec Dieu, se considèrent comme les plus petits, les plus indignes, et ne se placent au-dessus de personne d'autre. Nous savons qu'il fait ici la comparaison avec celui qui s'est élevé et qui est ensuite tombé.
Il me tient à cœur de parler des traces de la réalité divine. Et nous aimerions vraiment, si nous considérons les deux réalités, que l'une qui est temporelle, qui est humaine, ne soit pas aussi élevée que les réalités divines qui n'ont jamais commencé, qui ne s'arrêteront jamais, mais qui dureront éternellement.
Lorsque la parole d'introduction a été lue dans l'Évangile de Marc, j'ai rapidement lu le verset 14 du chapitre 12. Marc 12 verset 14. Il n'y a que quelques mots ici, mais ils sont tout simplement énormes. Marc chapitre 12, verset 14 :
« Ceux-ci vinrent donc lui dire : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne fais acception de personnes, car tu ne regardes pas à la personne, mais tu enseignes la voie de Dieu avec vérité ».
Pour autant, que ce verset... Des personnes qui étaient en présence du Seigneur ont fait cette déclaration : « Maître, nous savons que Tu es véridique », puis la conclusion nécessaire : « ...et que Tu enseignes la voie de Dieu avec véracité ». De la véracité ne peut jaillir que la vérité. Et il est écrit qu'aucun mensonge n'a son origine dans la vérité (1 Jean 2, 21). La vérité reste la vérité. Dieu est vrai. La vérité reste la vérité. Dieu est vrai, l’origine de toute vérité. Et le diable est le contraire. Il est un menteur, voire le père du mensonge. Et dès le début, il est un menteur et un déformateur de la parole. Nous pouvons déjà le lire dans les premiers chapitres de Moïse, en particulier dans Genèse 3, dans la conversation avec Ève.
Ceci m'a interpellé. « Maître, nous savons ». Reste à savoir s'ils ont associé ce savoir à la foi, car nous savons que c'étaient des pharisiens et ainsi de suite, c'étaient des gens qui n'étaient pas exactement à la suite du Seigneur, ce n'étaient pas des gens qui suivaient le Seigneur ; mais ils devaient l'admettre, ils devaient le confesser : « Maître, nous savons que Tu es vrai, et que tu n'as de considération pour personne ».
En tant qu'être humain, nous serions toujours pleins de tact. Ne pensez-vous pas que Paul et frère Branham savaient eux aussi ce que les gens voulaient entendre ? Ne pensez-vous pas qu'ils étaient assez intelligents pour tâter le terrain et savoir ce qu'ils pouvaient faire pour plaire aux gens ? Mais Paul a écrit : « Si nous voulons plaire aux hommes, si nous cherchons la faveur des hommes, nous ne sommes pas du tout des serviteurs du Christ ! Et alors, la véracité de Dieu n'est pas en nous ! ».
La voie de Dieu doit être enseignée avec la véracité divine, sans considération et sans tenir compte des personnes. Il n'y a pas d'autre voie. Si nous le cherchons aussi, c'est alors ton chemin et le mien, mais pas le chemin de Dieu. Et c'est là que se pose pour nous une très grande question. Il est en effet question ici de la voie de Dieu. Je le lis encore une fois pour que nous le prenions à cœur. Verset 14 :
« Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne fais acception de personnes, car tu ne regardes pas la personne, mais tu enseignes la voie de Dieu avec vérité ».
« ...la voie de Dieu avec vérité ». Ce n'est pas avec des pensées secondaires, ni avec ce qu'on pourrait y ajouter à droite et à gauche, mais avec la véracité qui était en Lui, c'est ainsi qu'Il a enseigné la voie de Dieu avec véracité. C'est cela qui compte.
Et nous savons que tous les prophètes et apôtres ont enseigné la voie de Dieu avec véracité. Dieu a fait connaître Ses voies à Moïse, et Ses actions, aux enfants d'Israël. Par l'intermédiaire du prophète Ésaïe, Il s'exclame : « Aussi loin que les cieux sont au-dessus de la terre, Mes pensées sont plus hautes que vos pensées, et mes voies plus hautes que vos voies ».
Aujourd'hui et à notre époque, il ne s'agit plus d'enseigner une direction particulière, mais d'enseigner la voie de Dieu avec la véracité de Dieu, sans considération et sans égard pour la personne. Ce n'est qu'ainsi que nous pouvons être préparés, ce n'est qu'ainsi que nous pourrons tenir devant Dieu, car l'Épouse doit devenir une Épouse-parole à la fin des jours, non pas d’une interprétation, mais engendrée par la parole de Dieu, née de nouveau par l'Esprit de Dieu pour une espérance vivante.
La voie de Dieu doit être enseignée avec véracité, et surtout à une époque où de nombreuses voies sont vraiment enseignées. Et les Saintes Écritures disent en effet dans le prophète Ésaïe au chapitre 53, verset 6 : « Nous étions tous égarés comme des brebis, chacun se tournant vers sa propre voie ». Chacun regardait sa propre voie ; mais ton chemin et le mien ne sont pas le chemin de Dieu ! « Mais chacun regardait sa propre voie ». Et puis, il est écrit : « Mais Il a fait retomber sur lui nos fautes à tous, afin que nous ayons la paix ».
Maintenant, notre chemin s'est croisé avec le chemin de Dieu. Notre chemin a débouché sur le chemin de Dieu. Nos pensées aboutissent à la pensée de Dieu. Elles sont dissoutes, elles cessent ; et les pensées de Dieu restent vivantes en nous, et elles persistent, soudain, tu n'es pas sur ton chemin à ce moment-là, et je ne suis pas non plus sur le mien, mais nous sommes tous, de cette manière, sur le même chemin, le chemin de Dieu ; et cela de surcroît, non pas avec incertitude, mais avec véracité et avec fidélité.
Il n'y a qu'un seul homme qui puisse dire de Lui-même : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ». Ces trois choses sont indissociables, la vérité, le chemin et la vie vont ensemble. La parole de Dieu est vérité, elle nous montre le chemin de Dieu. Sur le chemin de Dieu, nous recevons la vie de Dieu. Sur nos chemins, nous suivons nos propres voies. C'est par Sa voie que nous atteindrons le but.
Vous savez, il y a la parole dans Matthieu 19 peut-être, je ne sais pas exactement, il est écrit, en tout cas c’est peut-être Luc 18 verset 8 : « Le Fils de l'homme trouvera-t-Il de la foi sur la terre quand Il viendra ? ». Et nous avons déjà souligné cela ici. Il n'est pas écrit : « Est-ce que le Fils de David » ou « Est-ce que le Fils de Dieu », mais « Est-ce que le Fils de l'homme ». Donc, encore une fois un passage prophétique dans les derniers temps : « Est-ce que le Fils de l'homme trouvera la foi sur la terre quand Il viendra ? ».
Nous savons que dans l'Apocalypse, le Seigneur a marché au milieu des sept chandeliers d'or en tant que Fils de l'homme. En tant que Fils de l'homme, Il est le Prophète. En tant que Fils de Dieu, Il est le Sauveur. En tant que Fils de David, Il est Roi. Tout a son importance dans les Écritures.
Il y a aujourd'hui des millions de personnes qui croient en Jésus-Christ en tant que Fils de Dieu ; et ce sont justement ces millions qui ont les yeux fermés sur le fait qu'Il Se révèle encore une fois à la fin des jours de la dernière génération conformément à la parole prophétique. De même que la première génération était prophétique, la dernière l'est aussi. Et c'est pourquoi Pierre a également écrit : « La parole prophétique est maintenant d'autant plus ferme pour nous ». Et nous pouvons dire que la parole prophétique nous a été enseignée avec la véracité de Dieu, et elle est devenue pour nous une révélation vivante, une réalité, une composante de notre foi. Ce que nous avons reçu de Dieu est devenu pour nous cela. Nous ne pouvons pas en douter.
En réfléchissant au fait que Dieu fait toutes ces choses de cette manière, je me suis souvenu du terme « voyant ». Il se trouve peut-être pour la première fois dans 1 Samuel 9 verset 9. C'est là qu'on a cherché Samuel, et qu'on a dû demander : « Où est le voyant ? » ; et c'est là qu'il nous est dit que ceux qu'on appelle aujourd'hui « prophètes » étaient alors appelés autrefois « voyants ». 1 Samuel 9, verset 9 :
Autrefois en Israël, quand on allait consulter Dieu, on utilisait cette expression : Venez, allons voir le voyant ! Car un homme qu'on appelle aujourd'hui prophète, était autrefois appelé voyant ».
Et si l'on lit quelques versets plus loin, le verset 18, la deuxième partie :
« Dis-moi donc où se trouve ici la demeure du voyant. Samuel répondit à Saül : Je suis le voyant. Monte devant moi au haut lieu, car vous devez manger avec moi aujourd'hui. Demain matin, je te laisserai partir, et je te donnerai des renseignements sur tout ce que tu as sur le cœur ».
C'est ce que dit ici la parole de Dieu. Autrefois, on les appelait « les voyants ». Pourquoi ? Ils voyaient des visions divines, ils voyaient qui allait venir, ils voyaient comment ils étaient vêtus, ils savaient ce qu'il y avait dans le cœur des personnes concernées. Ce sont des voyants.
Dieu avait sur cette terre des hommes par lesquels Il pouvait parler, dont Il pouvait Se servir et qu'Il pouvait utiliser pour être une bénédiction pour les autres ou bien alors pour bénir les autres. C'était un service, c'était une fonction. Et si quelqu'un était désigné par Dieu comme voyant, cela fonctionnait. Il n'était alors pas dans le besoin, car Dieu n'est pas dans le besoin. Si Dieu établit quelqu'un pour qu'il soit vraiment voyant, alors il verra. Et s'il ne voit pas, alors il n'est pas voyant. Il est comme tous les autres.
Mais il y a la parole que j'ai déjà citée il y a peu de temps tirée du prophète Ésaïe chapitre 29, où il est écrit au verset 9 :
« Ne vous raidissez pas, ne vous figez pas ! Vivez dans l'aveuglement et vous serez aveuglés ! Ils sont ivres, mais non de vin ; ils chancellent, mais non d'ivresse. Car le Seigneur a répandu sur vous un esprit de profond sommeil, et a fermé vos yeux (les prophètes) et a voilé vos têtes (les voyants). Ainsi donc, toute la révélation est devenue pour vous comme le contenu d'un livre scellé ».
C'est ici dans cette parole que nous est présenté ce dont il s'agit. Et les apôtres, en leur temps, ont déjà utilisé les deux paroles, celle d’Ésaïe 28 plus précisément les versets 19 et 20, ainsi que cette parole, et ils y ont fait référence précisément parce que c'était une époque prophétique.
Il est question ici du fait que même les prophètes et les voyants sont voilés et que leurs yeux ne voient plus clairement. Et il y en a suffisamment à cette époque, dans ce temps, qui ont beaucoup vu, mais pas ce que Dieu a révélé, pas ce que Dieu a montré. Beaucoup ont entendu beaucoup de choses, mais pas ce que Dieu a dit. Ils ont vu leurs propres choses, et entendu leurs propres paroles. Mais Dieu a veillé à ce que Sa parole, Sa voix, Ses révélations soient enseignées avec véracité en ce temps ; et tous ceux qui sont de Dieu l'écouteront.
Je voudrais en venir à Exode, car nous parlons, en fait, des traces de la véracité de Dieu, de la réalité de Dieu, de ce que Dieu a fait. La deuxième partie du verset 24 d’Exode chapitre 2 :
« Il se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu regarda les Israélites, et Dieu en prit connaissance ».
Ensuite vient l'apparition du Seigneur, et c'est ce qui m'intéresse ce soir, l'apparition du Seigneur. Moïse n'aurait pas pu partir si Dieu ne l'avait pas envoyé. Et cet envoi divin ne provenait pas de son cœur, ou de sa volonté, ou de son sentiment, ou bien de ses sensations, mais c’était une conséquence de l'apparition directe du Seigneur. Je ne sais pas si la phrase était entièrement exécutée, mais vous savez de quoi il s'agit. Moïse n'est pas parti de lui-même, il n'est pas sorti de lui-même, il a été envoyé, envoyé. Cet envoi n'était pas une décision de son cœur, mais une décision divine. Il ne s'agissait pas d'une réflexion sur le temps : « Ah oui, le temps est là », mais il s'agissait d'une décision divine.
De plus, et encore plus que ça, le Seigneur S'est révélé à lui dans le buisson ardent. L'ordre, le mandat était visible, audible, perceptible, l'expérience était une réalité divine sur cette terre, sous les yeux de Moïse. Et Moïse s'étonnait que le buisson brûle, mais ne se consume pas ; et il se dit en lui-même : « Je vais aller voir cette merveilleuse apparition ». Et comme il s'approchait, le Seigneur l'interpella du haut de ce feu. Il est dit ici dans Exode 3 verset 5 :
« Il dit alors : Ne t'approche pas plus près, enlève tes chaussures de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. Il continua : Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Alors Moïse se voila la face, car il craignait de regarder Dieu ».
Qu'est-ce que c'était ? Une réalité divine, un envoi divin, un mandat divin. La réalité divine est toujours liée à tout ce que Dieu fait sur la terre en tant qu'histoire du salut. C'est lié à une réalité divine. Sans une véritable révélation de Dieu, sans un appel, sans un mandat, sans un envoi, absolument rien n'est fait dans le royaume de Dieu qui puisse être qualifié de véracité.
Beaucoup de choses ont été faites et sont encore faites actuellement, mais avec les motifs les plus divers ; et c'est là que Paul écrit dans Philippiens 1 versets 15 et 17 : « Beaucoup prêchent le Christ par envie, par jalousie, et certains même pour resserrer encore plus mes liens » ; mais il y a des gens qui annoncent la voie de Dieu et la parole de Dieu avec véracité, et ce sont ceux qui ont été appelés par le Véritable. Et lorsque Jean écrit : « Nous sommes dans le véritable, dans Son Fils Jésus-Christ, et celui-ci est le véritable Dieu et la vie éternelle » (1 Jean 5, verset 20) ; alors ce ne sont pas seulement des paroles, c'est une réalité divine, et nous devons en prendre acte.
De nous-mêmes, nous ne pouvons être que ce que nous sommes, c'est-à-dire, chacun un vrai menteur, un vrai menteur ! Mais si nous sommes dans le Seigneur, alors nous sommes devenus une nouvelle création, alors la véracité de Dieu est entrée en nous, et alors nous ne pouvons pas nous détourner du droit chemin du Seigneur et faire autre chose.
Et vous pouvez vous souvenir de l'incident dans les Actes des Apôtres, lorsque Paul a crié à un homme : « oh fils du diable, qui rend tortueuse les voies droites du Seigneur ! » (Actes 13, 10), et déjà la main du Seigneur s'abattit sur lui, et il fut frappé d'aveuglement sur le champ.
Dieu a une voie tracée, une voie droite, une voie véritable. Sa parole est véritable, Il est véritable, Ses voies sont véritables. Dans toutes ses actions, Il est véritable. Et il est même dit de Lui : « Voici ce que dit le Témoin véritable et fidèle ». (Apocalypse 3, verset 14). Il est véridique, véritable, et toutes Ses voies sont dans la véracité.
Moïse a eu une expérience réelle avec Dieu. Il ne partit pas en voyage avant que Dieu ne l'ait appelé. Et par la suite, il eut encore du mal à répondre même à l'appel de Dieu, à suivre l'appel de Dieu, car il connaissait la tâche qui lui avait été confiée et la difficulté de l'exécution du service. Il a d'ailleurs objecté plus tard qu'il ne pouvait pas parler et qu'il ne pouvait pas partir.
Au début de l'appel divin à ce service et à ce mandat, il y a eu une véritable expérience réelle et vraie avec Dieu. Si je cite aujourd'hui en ce lieu ce que frère Branham a dit, à savoir que personne n'a le droit d'accomplir un mandat à moins d'avoir reçu, comme Moïse, une rencontre et un mandat, alors, c'est aussi une déclaration qui ne devrait pas être prise à la légère, mais qui devrait faire l'objet d'une réflexion.
Mais vous constaterez toujours une chose : les chemins de ceux qui ont été appelés par Dieu seront parsemés d'épines à gauche, à droite, en ligne droite, et partout où l'on va. Pourquoi le Seigneur Dieu n'est-il pas apparu dans un beau Myrte, dans un arbre magnifique qui aurait été parfumé en fleurs ? Pourquoi ? Pourquoi dans le buisson d'épines ? Nous en avons parlé ici. Au début, après la chute, Dieu le Seigneur avait maudit le champ en disant : « Il portera des épines et des chardons, et c'est à la sueur de ton visage que tu mangeras ton pain ». Pourquoi Christ n'a-t-il pas porté quelques belles guirlandes en guise de couronne ? Pourquoi une couronne d'épines ? Un rappel de la malédiction prononcée dans Genèse 3. Tout ce qui se passe dans le plan de Dieu se passe comme prévu. Comptez-y. Il n'y a pas de hasard, pas même à un seul endroit.
Les voies des hommes de Dieu n'étaient pas sur des roses. La plupart d'entre eux ont vu les roses... et chose étrange, ces deux choses si opposées sont si proches l'une de l'autre : Les roses mais aussi les épines sont très proches les unes des autres. Il semble que l'un et l'autre ne puissent être séparés. Tous les hommes de Dieu qui ont porté la noble semence de la parole, c'est d'eux que parle notre Seigneur en disant : « Où serait un prophète que vous n'ayez persécuté, et un juste ou un envoyé de Dieu que vous n'ayez lapidé ou tué ? ». Et pourtant, ils étaient porteurs de la parole de Dieu que nous aimons aujourd'hui, que nous croyons et pour laquelle nous sommes reconnaissants. Les deux sont étroitement liés.
Au début du chemin de Moïse avec Dieu et de Dieu avec Moïse, il y avait la réalité divine. Rien d'autre que cela, rien d'autre ! Il ne s'agissait pas d'un ajout lent, ni d'un jugement dans son propre cœur, mais, lorsque le temps fut accompli et que les années furent passées, le Seigneur apparut à Moïse dans un buisson ardent. C'était la réalité. Le feu brûlait, Moïse le vit, Moïse alla vers ce feu, Moïse entendit, Moïse enleva ses chaussures. Tous les détails de l'expérience sont décrits dans la parole de Dieu. Tous ceux qui ont vécu une telle expérience avec Dieu, peuvent la décrire dans les moindres détails, dans les moindres détails.
« Au commencement était la parole, et la parole était avec Dieu, et Dieu était la parole ». Avant qu'un seul serviteur de Dieu ne commence une seule chose, la parole du Seigneur lui fut premièrement adressée d'abord ; que ce soit Noé, que ce soit Abraham, que ce soit Élie, au début, au commencement de chaque ministère, de chaque tâche, la parole de Dieu était placée. Pas une parole générale. Celle-ci pouvait être annoncée de manière générale ; mais une parole directe, une parole pour le temps, pour le mandat qui devait être accompli à ce moment-là.
Et nous allons considérer un certain nombre d'hommes de ce genre, et vous verrez que Dieu ne change pas Son plan, Il ne change pas. Plus tard, les hommes ont fait des écoles de prophètes, et ont eu des élèves prophètes et des disciples prophètes. Mais, au milieu de tout ce que faisaient les hommes, Dieu avait toujours, Ses serviteurs, les prophètes, sur lesquels Il posait Sa main, dans la bouche desquels Sa parole restait véritable et vraie.
Qu'avons-nous lu récemment ? Cela me rappelle en ce moment au sujet du prophète Élie. Cela devrait se trouver dans 1 Rois au chapitre 17, au dernier verset. 1 Rois 17 verset 24 :
« La femme répondit alors à Elie : Oui, je sais maintenant que tu es un homme de Dieu, et que la parole du Seigneur dans ta bouche est vérité ».
C'est bien de cela qu'il s'agit. « Maître, nous avons reconnu que Tu es véridique, et que Tu enseignes la voie de Dieu avec véracité ». (Marc 12 : 14). Pouvons-nous dire la même chose aujourd'hui ? À cent pour cent ! Nous pouvons dire aujourd'hui : « Seigneur et Maître, nous avons reconnu que Tu n'as pas changé, que Tu as enseigné la voie de Dieu avec véracité ».
Si nous avons déjà commencé avec Moïse, nous pourrions aussi bien en venir à l'appel direct de frère Branham. Ne m'en veuillez pas, mais la même colonne de feu qui était apparue à Moïse est apparue à frère Branham ; et le Seigneur dit : « Comme deux signes ont été donnés à Moïse, ainsi deux signes te seront donnés ». Il fut envoyé. Ceci est arrivé le 7 mai 1946.
Bien-aimés, Dieu n'a rien oublié. Et il y a, comme nous l'avons dit au commencement, des millions de personnes qui croient en leur manière en Jésus-Christ comme leur Sauveur. Croyons à la manière divine et ne nous contentons pas de nous faire enseigner le chemin de Dieu avec sincérité, mais soyons prêts à le suivre aussi avec sincérité.
Et c'est maintenant le temps qui se lève pour nous.
Après avoir reçu l'enseignement divin en toute sincérité et fidélité, Dieu exige de toi et de moi que nous soyons prêts aussi à suivre ce chemin de Dieu qui nous a été clairement montré, avec la sincérité et la fidélité divine dans l'obéissance. C'est ainsi que nous parviendrons à rencontrer personnellement la réalité divine.
Peut-être que j'anticipe déjà, mais le même feu qui est apparu à Moïse dans le buisson, est descendu plus tard sur le mont Sinaï, et toute Israël a vu de ses propres yeux cet immense feu, sur le mont Sinaï. Cela veut nous dire et nous enseigner que ce que Dieu commence avec un homme, avec un prophète, nous ramène finalement là d'où est parti le mandat, c'est-à-dire vers Dieu, et conduit les hommes à la rencontre de Dieu. Exode 19 verset 17. C'est ce qui est écrit littéralement : « Il les conduisit à la rencontre de Dieu », et c'est là que le Seigneur Se révéla à toute l'assemblée d'Israël.
Je crois que maintenant, à la fin de cette dernière génération, ce qui est arrivé à un seul individu au début du mandat divin, Dieu doit le faire arriver à tous ceux qui ont été saisis par ce mandat divin. Ils doivent entrer en contact avec cette réalité divine, ils doivent avoir une expérience avec cette réalité divine. Dieu ne commence pas des choses énormes pour les terminer ensuite très modestement, mais ce qu'Il a entrepris, Il l'achève ! Les traces de la réalité divine dans la vie des hommes de Dieu qui, en tant que porteurs de Sa parole, en tant qu'exécutants de Sa volonté, devaient suivre Ses ordres entant des gens qui devaient exécuter Ses ordres, exécuter Son mandat. Ces hommes-là sont là. C'est sur ces traces divines que nous voulons marcher, c'est la voie divine qui nous est indiquée dans les saintes écritures.
Bien-aimés, comptons sur le fait, et non plus superficiellement comme espoir, mais comme conviction de foi, que Dieu Se révélera à nous comme Il S'est révélé au commencement. Et nous allons quand même, si Dieu le veut, ajouter quelques exemples, pour nous montrer comment Dieu a Ses voies avec Son peuple. Ce n'est pas Moïse qui l'a voulu, mais c'est le Seigneur qui lui est apparu, qui lui a parlé, qui lui a dit exactement ce qu'il avait à faire ; et c'est lui qui a ensuite exécuté l'ordre, exécuté le mandat. Le Seigneur a dit dans Exode 3 verset 6 :
« Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Alors Moïse se voila la face, car il craignait de regarder Dieu. Alors, le Seigneur a dit : J'ai vu la misère de Mon peuple en Égypte, et J'ai entendu leurs cris à cause de leurs chefs de corvées. Je connais leur souffrance. C'est pourquoi je suis descendu pour les délivrer de la mainmise des Égyptiens, et pour les faire sortir de ce pays vers un pays beau et spacieux, un pays débordant de lait et de miel ».
Remarquez-vous, ce qui est inclus dans l'ordre donné ? Le Seigneur ne dit pas à Moïse : « Je t'ai vu, tu es l'homme, Je vais t'envoyer maintenant », non. Il a parlé à Moïse, mais Il a vu le peuple, Il avait entendu les cris du peuple. Je vous le dis : Le plus grand prophète de Dieu, avec la plus grande commission, avec le plus grand mandat, peut se tenir ici devant aujourd'hui, et si le cri du peuple de Dieu ne monte pas jusqu'à Son trône, personne ne pourra rien faire ! Voilà ce qu'il en est. Et c'est ce que nous lisons ici. Peut-être devrais-je le faire encore une fois. Il est dit ici :
« Alors Moïse se voit à la face, car il craignait de regarder Dieu. Alors le Seigneur dit : J'ai vu la misère de mon peuple ».
De quoi s'agissait-il pour le Seigneur ? S'agissait-Il pour lui d'un homme ? Il a pris un homme, c'est vrai, mais Il s'agissait pour Lui de tout Son peuple. Croyez-moi ce soir, il ne s'agit pas pour le Seigneur d'un homme qu'Il prend ! Pour Lui, il s'agit de tout Son peuple qu'Il S'est choisi, qu'Il veut faire sortir de l'esclavage. Nous l'avons annoncé avec l'aide de Dieu, comme un temps de rédemption, de libération, une année de jubilé, une année de salut que Dieu veut nous offrir. Et si nous croyons et si Dieu entend le cri de Son peuple, Il répondra. Dieu répondra.
Et savez-vous ce qui s'est passé ? Dans l'une des dernières prédications, frère Branham développe et dit : « Moïse s’en alla, et le peuple n'était pas prêt à l'accueillir, et il dut rester là quarante ans de plus jusqu'à ce qu'il vienne ensuite pour la deuxième fois ».
Bien-aimés, le Seigneur veut jeter un cri de détresse en chacun de nous. Il veut entendre nos cris, notre misère, notre détresse, notre impuissance, notre misère. Il veut entendre tout cela, Il veut voir, Il veut ensuite y remédier, Il veut secourir ; car avec un appel divin et avec la réalité divine, un but élevé est toujours lié, pas seulement pour faire du bruit, pas seulement pour faire une annonce, il faut qu'un résultat divin ensuite y soit associé. À un mandat divin, un résultat divin doit être associé. Et, à ce dernier mandat est lié l'appel à sortir, la préparation et l'achèvement de l'Église-épouse de Jésus-Christ ; et cela doit se manifester comme un résultat aussi vrai que Dieu a fait la promesse. Verset 7 :
« Alors le Seigneur dit : J'ai vu la misère de mon peuple en Égypte, et j'ai entendu leurs cris à cause de leurs chefs de corvée. Oui, je connais leur souffrance. C'est pourquoi je suis descendu pour les délivrer de la mainmise des Égyptiens, et pour les faire sortir de ce pays vers un pays beau et spacieux ».
Pourquoi ? Parce que Dieu a vu, parce que Dieu a entendu, parce que Dieu a eu de la compassion et de la sensibilité et que l'heure et le temps étaient venus. Avec la réalité divine de l'ordre donné, du mandat donné, il doit y avoir une réalité divine à la fin de l'exécution de ce mandat : Une traversée vers le pays où coule le lait et le miel. La réalisation de la promesse divine doit devenir une réalité divine par grâce.
Le cri de notre détresse, de notre misère, de notre esclavage doit monter vers Dieu. Que le Seigneur le produise en nous par grâce, car cela ne dépend pas de Lui, cela ne peut dépendre que de nous. Il est prêt à faire ce qu'Il a promis et à exécuter ce qu'Il a décidé de faire.
Au début et à la fin d'un appel divin, il y a une réalité divine. Il y les deux au début et à la fin. Au début, comme promesse ; à la fin la promesse tenue comme réalisée, par la grâce de notre Dieu. Qu'Il nous bénisse tous. Amen ! Levons-nous et prions.
Père céleste, nous Te remercions de tout cœur pour Ta sainte et précieuse parole. Seigneur, nous sommes ici devant Toi, comme Ton peuple, comme le troupeau de Ta main. Permets-nous en effet Seigneur, de venir à Toi en véracité, ô Seigneur, de suivre Ton chemin, ô Seigneur.
Seigneur, nous ne savons pas ce que nous faisons, mais Toi, Seigneur, que Tu puisses continuer à nous guider et à nous conduire, car Tu es capable Seigneur de nous conduire comme Tu veux que nous soyons. Nous voulons aussi entendre Ta parole, pas comme ceux Seigneur qui l'ont rejetée et qui ont dû continuer à marcher dans le désert pendant quarante ans.
Seigneur aide-nous, ô Dieu ! Fais que nos cœurs crient vers Toi, fais que le désir grandisse toujours. Ô Seigneur, monte dans nos cœurs, Seigneur, car Tu n'as pas fait de vaines promesses. Tu vois en quel temps nous sommes arrivés, ô Seigneur, Tu vois la détresse, Seigneur, Tu sais ce dont nous avons besoin, ô Seigneur. C'est pourquoi nous levons les yeux vers Toi avec foi, nous T'adorons Seigneur et nous Te prions : Aide Ton peuple, aide-nous tous Seigneur.
Tu sais ce qui manque à chacun de nous, Seigneur, Tu connais nos cœurs, Tu connais nos vies Seigneur, nous T'apportons tout Seigneur, y compris les requêtes, Seigneur, de ceux qui se sont recommandés à nos requêtes, de ceux qui sont malades Seigneur, de ceux qui souffrent. Seigneur nous Te confions tout ô Dieu fidèle, et nous savons que Tu es le grand Médecin et que Tu guéris encore aujourd'hui Seigneur.
Nous levons les yeux vers Toi Seigneur, et Te remercions encore une fois Seigneur, de tout cœur également pour cette précieuse parole Seigneur, que nous avons pu entendre à nouveau ce soir par grâce. Qu'elle soit ainsi inscrite dans nos cœurs, que nous ne nous y opposions pas, Seigneur, mais que nous y croyions, Seigneur, et alors, Seigneur, Tu feras Ta part.
Reçois la gloire, reçois la louange et l'adoration, au nom de Jésus ! Alléluia ! Amen.