Ewald Frank

Krefeld le 01 décembre 1982 (19:30)

DIEU A INSPIRÉ LES SAINTS HOMMES À TOUT ÉCRIRE

Retransmis le 12 juin 2024

Avant la prière, j'aimerais lire quelques paroles de Deutéronome chapitre 4, à partir du verset 32 ; et peut-être aussi quelques versets dans Éphésiens. Il est dit ici dans Deutéronome chapitre 4 verset 32 :

« Interroge dans les temps anciens qui t'ont précédé, depuis le jour où Dieu a créé l'homme sur la terre, et cherche depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre, si jamais il s'est produit quelque chose d'aussi grand, ou si jamais a-t-on entendu quelque chose de semblable, si jamais un peuple a entendu la voix de Dieu parlant du milieu du feu, comme tu l'as entendue, et qu'il soit resté vivant ».

Moïse, cet homme de Dieu, a prononcé ces paroles, et a montré au peuple de Dieu de quelle manière merveilleuse Dieu leur a parlé ; et il leur a dit : « Interroge, sonde : dans quel temps Dieu a parlé de cette manière, comme dans nos jours ? ». C'est ainsi qu'il pouvait le dire. Il n'a pas seulement parlé avec eux, mais Il S'est aussi fait connaître à eux d'une manière merveilleuse, et Il a marché avec eux, et ils ont pu entendre la voix de Dieu, et ils ont pu voir le feu, et comment Il S'est fait connaître à eux ; mais cependant, ils sont restés vivants.

Lorsque j'ai lu ces versets, j'ai pensé à nos jours. Nous aussi, nous avons un grand privilège, et nous pourrions prononcer les mêmes paroles, et poser la question : Dans quel temps Dieu a-t-Il parlé de la sorte, et en quel temps s'est-Il révélé avec autant de puissance, a-t-Il révélé Ses secrets en opérant autant des guérisons et des miracles comme maintenant, dans nos jours ? Oui, dans nos jours dans lesquels nous vivons. Et, cependant, nous devons constater qu'il y a tant d'incrédulité ! Et nous voyons qu'il en a été ainsi dans tous les temps. Peut-être lisons encore le verset 36 de Deutéronome 4 : 

« Du ciel, il a fait entendre sa voix pour t'instruire ; et, sur la terre, il t'a fait voir son grand feu, et du milieu du feu, tu as entendu Ses paroles. Parce qu'il a aimé tes pères et a choisi leurs descendants après eux, et qu'il t'a lui-même fait sortir d'Égypte avec sa grande puissance ; pour chasser devant toi des peuples qui te dépassaient en taille et en puissance, pour te faire venir ici afin de te donner leur pays comme propriété comme c'est le cas aujourd'hui ».

Oui, toutes ces actions glorieuses et toutes ces choses merveilleuses, Dieu les a faites pour Son peuple. Et, je crois que nous pourrions ouvrir un passage de l'Écriture après l'autre, et que nous ne pourrions qu'admirer et contempler encore et encore les grandes œuvres que Dieu a faites pour Son peuple, car nous voyons qu'Il n'a pas changé, Il est resté fidèle jusqu'à la fin, et jusque dans nos jours.

Je voudrais peut-être encore lire brièvement un passage tiré d’éphésiens. Ici dans Éphésiens chapitre 4, il est dit au verset 1 :

 « Je vous exhorte donc, moi, prisonnier du Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec amour, vous appliquant avec zèle à maintenir l'unité de l'Esprit par le lien de la paix. [Il y a] un seul corps, un seul Esprit, comme vous avez été appelé par une seule espérance lors de votre vocation. [Il y a] un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous et en tous. Or, la grâce a été accordée à chacun d'entre nous selon la mesure que Christ lui a donnée. C'est pourquoi il est dit : Étant monté dans les hauteurs, Il a amené des captifs, et a fait des dons aux hommes. Mais le fait qu'il soit monté, quel sens cela a-t-il, sinon qu'il soit aussi descendu dans les régions inférieures de la terre ? Lui qui est descendu, est le même qui est monté très haut au-dessus de tous les cieux, pour remplir tout l'univers. Et c'est lui aussi qui a établi les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, d'autres comme évangélistes, d'autres encore comme pasteurs et enseignants, pour rendre les saints capables d'exercer le ministère de l'Église pour l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous arrivions finalement tous à l'unité de la foi et à la connaissance du Fils de Dieu, à l'état parfait, à la pleine mesure de la croissance dans la plénitude de Christ ; car nous ne devons pas être les enfants ballotés, agités comme des flots de la mer par tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes qui cherchent à séduire par la ruse. Au contraire, en pratiquant la vérité, nous devons croître à tout égard dans l'amour de celui qui est la tête, Christ. Car c'est par lui et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné, et formant un assemblage solide, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans l'amour ».

Jusqu'ici, cette précieuse et sainte parole de Dieu. Maintenant, nous avons entendu les exhortations du Seigneur, et les exhortations de l'apôtre Paul, qu'Il a adressées à Son peuple. Et, je pense qu'après tout ce que Dieu a fait, nous ne pouvons pas faire autrement que de prendre à cœur ces paroles d'avertissement, et de les prendre au sérieux, et de marcher comme Dieu nous l'a dit dans Sa parole. Qu'Il nous bénisse ce soir, qu'Il soit avec nous, et nous accorde ce dont nous avons besoin.

Nous avons aussi quelques requêtes ici aujourd'hui. Nous voulons tous soumettre au Seigneur, et le prier de nous aider. Il est capable de tout faire. Même si tout semble loin, mais avec Dieu, il n'y a pas de distance. Il peut agir ici et là. Il remplit le monde entier. Il est partout, et particulièrement là où Son peuple se rassemble dans Son merveilleux et précieux nom de Jésus. Levons-nous pour la prière.

Père céleste, nous Te disons merci de tout cœur pour cette heure du soir. Nous Te remercions, ô Seigneur, de nous permettre de lever à nouveau nos regards vers Toi. Oui, nous avons pu lire comment Tu T'es fait connaître à Ton peuple dans l'ancienne alliance, comment Tu T'es fait connaître dans la nouvelle alliance, comment Tu as parlé par un apôtre, Paul, et Tu T'es choisi, Seigneur, des envoyés, comme nous l'avons lu, des apôtres, des prophètes, des bergers, des enseignants et des évangélistes. Tu es encore à l'œuvre, et nous Te croyons de tout cœur.

Oui, nous croyons que ce soir aussi, oui, Tu feras ce que Tu as décidé de faire. Seigneur, nous levons les yeux vers Toi, car si nous regardons à nous, nous ne sommes rien ; mais, Seigneur, nous regardons et nous levons les yeux vers Toi, et nous savons que Tu peux nous donner ce dont nous avons besoin. Nous avons besoin de Toi de plus en plus en ce moment, en ces heures, ô Seigneur.

Nous T'apportons aussi, Seigneur, tous ceux qui se sont recommandés par des requêtes, et nous Te prions du fond de nos cœurs, Seigneur, de les toucher, d'intervenir, de les aider, oh Seigneur ! Nous ne pouvons pas les aider, nous ne sommes que des hommes ; mais nous avons lu dans Ta parole que Tu as toujours aidé Ton peuple, et Tu étais toujours avec ceux qui ont mis leur confiance en Toi, Seigneur.

C'est pourquoi nous avons confiance en Toi ce soir, et nous savons que Tu nous béniras, et avec nous, tout Ton peuple, Seigneur, en tout lieu, partout, Seigneur, où ils peuvent être dispersés, mais Seigneur, Tu les consoleras tous de la richesse de Ta grâce. Tu nous consoleras aussi, Seigneur, et Tu nous donneras ce dont nous avons besoin. Nous Te le demandons au nom de Jésus. Amen !

Nous nous asseyons. Louanges et remerciements soient rendus au Seigneur pour le privilège que nous avons d'être à nouveau ici pour adorer, et pour donner la gloire à Dieu.

Nous avons chanté sur la foi ; et la foi est la victoire qui a vaincu le monde. Au milieu de toutes les apparences, nous sommes convaincus au plus profond de notre cœur que Dieu a vaincu, et que la victoire appartient à Son peuple ! Dieu fera tout le reste comme il se doit.

J'ai des salutations à transmettre de Zürich, et de quelques personnes qui sont particulièrement liées à nous, et qui prient chaque jour pour la cause de Dieu. Oui, ça aussi, ça existe ; et pour cela, nous sommes reconnaissants. Nous savons que celui qui prie porte l'œuvre de Dieu sur son cœur.

Le dimanche, je ne me suis pas senti bien du tout. J'ai presque dû arrêter de prêcher. Mon cœur n'allait pas bien, et je me suis senti très, très mal, si bien que je n'ai pu que parler sans prêcher. Il semble que nous soyons arrivés au point où tout atteint et prend une ampleur telle que ce n'est plus supportable sur le plan humain ; mais nous faisons comme Abraham : nous faisons confiance à Dieu même là où nous ne voyons rien, cependant ça nous va droit au cœur.

Aucun de ceux qui aiment Dieu ne peut être indifférent à ce qui se passe. Personne ne peut être indifférent au fait que quand des précieux frères et sœurs que nous aimons et que nous estimons, passent par des chemins ou font quelque chose qui provoque de la douleur, peu importe de qui il s'agit. Celui qui aime Dieu, aime tous ceux qui sont nés de Dieu ! Ça, c'est la parole de Dieu. Et celui qui ne veut pas se laisser mesurer selon la parole de Dieu, celui-là ne s'est pas encore soumis sous la main de Dieu.

Il y a certains passages dans les saintes écritures qui sont une bonne mesure que l'on ne peut pas plier, qui ne sont pas déformables, et pourtant, qui sont très clairement lisibles, de sorte que nous reconnaissions en nous-mêmes, et aussi chez les autres, ce qui pourrait être mieux fait ou plus exactement.

Vous savez que dans l'Ancien Testament, lorsque les hommes faisaient quelque chose qui n'était pas juste devant Dieu, ils étaient lapidés (ou le jugement s'abattait sur eux) parce que la grâce n'était pas encore là. Les saintes écritures disent : « La loi est venue par Moïse, et la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ ». (Jean 1 verset 17). Alors ainsi, nous faisons la distinction entre l'Ancien et le Nouveau Testament en ce sens que la grâce est pour tous tant que le temps de grâce est là.

Je suis arrivé dimanche à une conclusion qui pourrait peut-être toucher le but : J'ai pensé en moi-même que tout ce que nous faisons avec un autre pourrait se retourner contre nous, cela pourrait nous arriver ; et c'est pourquoi nous devrions faire très attention à ce que nous disons, particulièrement au jugement que nous portons.

Naturellement, cela me fait plus mal qu'à n'importe qui d'autre à tout point de vue. Il me suffit simplement d'ouvrir les yeux, que ce soit le matin, à midi, ou le soir, lundi, mardi, mercredi, samedi ou dimanche, peu importe quand, il me suffit juste d'ouvrir les yeux pour ressentir dans mon cœur une profonde douleur et une grande souffrance. Le fait que je ne supporterai pas cette étape plus longtemps –je ne le cache pas à moi-même ni aux autres, je ne dis pas cela pour que qui que ce soit se sente concerné, ou pour susciter de la pitié : Je n'ai besoin de la pitié de personne. Ce que je veux susciter, ce que nous nous présentions ensemble avec la cause de Dieu devant le Trône de la grâce, mais que nous le faisions de tout cœur, de telle sorte qu'Il puisse nous entendre.

Dimanche à Zürich, j'ai parlé sur la parole de Luc chapitre 1. Il me semble que c'est une parole qui pourrait s'appliquer à la fin du temps de la grâce, comme autrefois au commencement. Dans la parole d'introduction, nous avons déjà entendu deux passages merveilleux, l'un tiré de Deutéronome chapitre 4 selon lequel Dieu S'est révélé à Son peuple, a parlé, a agi, a appelé à sortir, a béni, a pourvu pour la nourriture et la boisson comme aucun autre peuple sur la terre. Il n'y avait qu'un seul peuple de Dieu, et Dieu a livré les autres peuples pour bénir, préserver, guider, diriger ce peuple unique. Et il est dit ici dans Deutéronome 4 verset 37 : 

« Parce qu'Il a aimé tes affaires, et a choisi leurs descendants après eux, et qu'Il t'a Lui-même fait sortir d'Égypte avec Sa grande puissance ; pour chasser devant toi des peuples qui te dépassaient en taille et en puissance, et pour te faire venir ici, afin de te donner leur pays comme propriété, comme c'est le cas aujourd'hui ».

C'est par grâce, par élection, que Dieu a eu un plan de salut pour Son peuple par l'intermédiaire d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, et qu'Il l'a mis en exécution. Ici, le mot « élu » est utilisé, et Dieu est intervenu Lui-même. 

Dans Éphésiens aussi, nous avons entendu des paroles d'exhortation. Paul était un prisonnier du Seigneur, et il avait à cœur de présenter l'Église de Christ comme une vierge pure, sans tâche, ni ride ; et c'est pour cela qu'il a écrit des lettres d'exhortation. Il avait un cœur de père, un cœur de berger. Il se souciait du troupeau de Dieu sur lequel l'Esprit Saint l'avait établi en tant que surveillant. Il est dit que nous devons nous exhorter en toute humilité et douceur, avec patience, nous supportant, ou comme ceux qui se supportent les uns les autres, dans l'amour. Nous l'avons lu dans Éphésiens 4 verset 2.

Si nous devons nous supporter les uns les autres avec amour, alors, ça veut dire que c'est difficile, sinon l'exhortation ne serait pas écrite ! Tout le monde peut dire à l'autre ce qu'il pense, tout le monde peut aussi savoir mieux, chacun ne veut ou ne peut pas accepter l'autre tel qu'il est, chacun veut transformer, remodeler l'autre. Et quoi ensuite ? Qu'est-ce que nous avons ensuite ? Qu'est-ce que vous avez ensuite fait de moi ? Si vous voulez que je devienne ce que vous voulez que je sois, cela n'a pas du tout de valeur devant Dieu ! Dieu veut façonner chacun comme Il le souhaite. Ce serait triste si l'un devait devenir ce que l'autre est. Qu'est-ce que cela donnerait ? Alors plus personne ne saurait ce qu'il est ! Alors tout serait artificiel, tout serait une mascarade, un spectacle au milieu de la maison de Dieu. Que Dieu nous préserve de cela.

Non. Chacun doit être ce que Dieu a fait de lui. Et même les capacités ou les talents humains, terrestres, ou tout ce qu'est un être humain, acceptons-nous les uns les autres comme Dieu nous a acceptés en Christ, et supportons-nous les uns les autres dans l'amour, et ne perdons plus de temps à dire que l'un est comme ceci et l'autre comme cela. Soyez heureux qu'il en soit ainsi ! Comme ce serait monotone sur la terre si toutes les fleurs étaient de la même couleur, et toutes les montagnes étaient identiques les unes les autres, si chaque visage était aussi monotone que toutes les chaises sur lesquelles nous sommes assis ! Que se passerait-il si nous étions tous si monotones ? Que serait-ce ? Une très mauvaise chose. Non. Notre Dieu est un Dieu si omniscient et si fidèle, qu’Il a tout prévu pour l'ensemble du domaine terrestre, humain, et bien sûr aussi, pour le royaume de Dieu.

Ici, il nous est dit avec insistance que nous devons nous supporter les uns les autres avec humilité et douceur, avec patience, dans l'amour. Et il est dit dans la suite au verset 3 : 

« Vous appliquant avec zèle à maintenir l'unité de l'Esprit par le lien de la paix ».

Oui, tout cela va de pair. Si quelqu'un ne me convient pas, alors je fais une remarque, et la remarque entraîne un problème, et le problème entraîne une dispute, et ensuite il y a des disputes, et ensuite il y a toutes sortes de choses sauf l'amour et la paix !  Et ce sont justement ces deux choses qui doivent être révélées, et c'est en cela que nous devons nous efforcer de maintenir l'unité de la paix.

Bien-aimés, même les apôtres étaient différents les uns des autres, mais ils étaient tous des hommes de Dieu. Aucun ne voulait transformer l'autre. Chacun a accepté et respecté l'autre tel qu'il était. Et nous devons prendre acte du fait que nous devons laisser chacun à Dieu dans ses décisions, dans ses projets, dans son existence, et alors tout ira bien. À la fin du compte, chacun est responsable de lui-même devant Dieu, et chacun fait ce qu'il pense être juste devant le Seigneur. 

Ici dans Luc chapitre 1, c'est en fait une parole très glorieuse. Vous savez que les quatre évangélistes étaient tous différents les uns des autres. Et si vous pouvez l'accepter ce soir ! Ils ont tous écrit différemment, et pourtant ils ont mis en lumière une et même chose, et l'ont placé au centre. Qu'est-ce que Matthieu a fait ? Il a commencé par un long registre généalogique, et avance pour prouver la généalogie terrestre, la lignée, et puis il arrive avec quatorze générations, et encore quatorze générations, et encore quatorze et il les a tous énumérés. Et Marc dit que l'évangile de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a commencé comme il est écrit dans le prophète Ésaïe, et ensuite dans le prophète Malachie. C'est le début de Marc. Marc 1, verset 1. C'est ainsi qu'il l'a introduit. Mais Luc, Luc l'a fait tout à fait différemment. Et je suis heureux que Dieu ait conduit Ses hommes de cette manière. 

Imaginez-vous un instant que nous lisions la même phrase dans chaque évangile, que nous lisions la même histoire, et que nous trouvions les mêmes descriptions, alors un seul évangile nous aurait pleinement suffit, nous n'aurions pas besoin de quatre évangiles. Non. Dieu, dans Sa sagesse, a tout fait merveilleusement. Mais remarquez comme cela semble humain ! Ça sonne humain, ce par quoi Luc commence. Luc chapitre 1 verset 1. Je lis :

« Parce que plusieurs ont déjà entrepris de rédiger un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis les hommes qui, dès le commencement, ont été témoins oculaires, et les serviteurs de la parole, j'ai décidé moi aussi, après avoir soigneusement étudié tous les faits depuis le commencement, de tout consigner par écrit d'une manière suivie pour toi, excellent Théophile, afin que tu connaisses la fiabilité des enseignements que tu as reçus ».

Oui. On pourrait presque dire : « Ici parle un journaliste, un reporter ». C'est vrai ? Si l'on pense maintenant de manière purement terrestre, il dit : « Plusieurs avaient déjà entrepris de rédiger un récit des événements qui se sont accomplis, mais maintenant, moi aussi, Excellent Théophile, j'ai décidé d'écrire aussi ». Mais nous arrivons maintenant à la question : Qui lui a mis cette décision dans le cœur ? Plusieurs ont écrit, mais il y avait ici une décision divine, sinon nous ne l'aurions pas ici dans cette Bible ! Et nous croyons que Dieu veille sur Sa parole. Dieu avait Son plan avec tous ces hommes.

Mais ce qui est beau dans la chose, ce que ces hommes sont restés humains, avec les deux pieds sur terre. Ils n'étaient pas des fantaisistes ou des fous, mais ils ont écrit les choses aussi vraies qu’elles étaient, et il dit encore, Luc, il dit qu'il va les consigner par écrit d'une manière suivie pour toi, excellent Théophile, afin que tu connaisses la fiabilité des enseignements que tu as reçus.

Revenons maintenant au texte proprement dit. Aucun d'eux, ni Matthieu, ni Marc, ni Jean, n'a décrit les événements que nous allons lire. Aucun d'eux n'a mis en évidence, comme Luc, ce passage du prophète Élie, ici au chapitre 1, au verset 17. Aucun d'entre eux ne nous l'a rapporté comme Luc l'a fait. Permettez-moi de le lire. Sautons les versets qui suivent le verset 4, et continuons avec le verset 8. Luc 1 verset 8 :

« Il arriva donc un jour, selon l'ordre de sa section, qu'il devait accomplir le service de sacrificateur devant Dieu, désigné par le sort, selon la coutume du sacerdoce, pour aller dans le temple du Seigneur, et offrir le parfum. Tandis que toute la foule était dehors en prière à l'heure du parfum ».

Si nous nous arrêtons un instant ici, tout d'abord, on dirait qu'il s'agit d'une tradition. On tire au sort quel est le sacrificateur qui offrira l'offrande de parfum. Cela a l'air un peu humain, mais Dieu n'a-t-Il pas veillé à ce que le sort tombe sur la bonne personne ? David n'a-t-il pas pu dire déjà que le sort m'a été favorable, j'ai reçu un grand héritage. Du point de vue terrestre, nous dirions : « Oui, bon sang, que peut-il en sortir ? ». Ne vous inquiétez pas : Dieu est au-dessus de tout ce que nous faisons sur la terre, et Il réalisera malgré tout Son dessein et Sa volonté. Il est dit au verset 9 de Luc 1 :

« Selon la coutume du sacerdoce, il a été désigné pour aller dans le temple du Seigneur et y offrir le parfum ».

Ce qui est beau, ce que c'était le seul sacrifice pendant lequel l'assemblée d'Israël a tenu une heure de prière pendant le temps où cet homme était dans la présence de Dieu. Et pendant que cet homme offrait le sacrifice et que la fumée montait, la fumée montait symboliquement, les prières des saints montaient vers Dieu et vers Son trône. Et nous pouvons encore le lire dans Apocalypse chapitre 8, après l'ouverture des sept sceaux, nous pouvons lire que le parfum des saints, à savoir les prières des saints, sont montées vers le trône de Dieu.

À cette heure, à ce moment où cet homme désigné par le sort est entré dans le temple de Dieu, il arriva que, pendant que l'encens était offert, l'heure de la prière avait sonné ; et tout comme la fumée s'élevait, de la même manière les prières des saints s'élevaient également. Alors qu'il s'étonne que Dieu ait répondu, il est dit au verset 11 de Luc 1 :

« Un ange du Seigneur lui apparut debout à droite de l'autel de parfum ».

Ce Zacharie savait exactement où l'ange se tenait. Il savait exactement ce que l'ange a dit, et il pouvait le répéter plus tard. Verset 11 : 

« Un ange du Seigneur lui apparut debout à droite de l'autel de parfum. À sa vue, Zacharie fut saisie d'effroi, et la crainte le saisit. Mais l'ange lui dit : Ne crains pas, Zacharie, car ta prière a été exaucée, et ta femme, Élisabeth, t'enfantera un fils à qui tu donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur, il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli du Saint-Esprit dès sa naissance ».

Et maintenant, écoutez le verset 16 : 

« Il ramènera beaucoup des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu ; et c'est lui qui marchera devant le Seigneur dans l'esprit et dans la puissance d’Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et pour amener les obéissants aux sentiments des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé ».

N'est-ce pas merveilleux ? Comme nous pouvons être reconnaissants que ce Luc est soudain eu à cœur d'écrire ! Tant de gens avaient déjà écrit tant de choses, et soudain, Luc devait écrire. Et je le dis encore une fois : lisez Matthieu, lisez Marc, lisez Jean, cette histoire n'est décrite nulle part, seulement ici, dans Luc ; et nous montre même que la première partie du prophète Malachie qui est mentionné ici, à savoir qu'il ramènera les cœurs des pères vers les enfants, et ça s'arrête là. Et « les cœurs des pères vers les enfants », cela est laissé à part, parce que cela ne se référait pas à ce temps-là.

Bien-aimés, personne ne peut me dire autre chose que ce que nous croyons déjà, à savoir que Dieu a inspiré les saints hommes, et qu'ils ne se sont pas présentés comme des dieux –bien qu'ils aient été des dieux, comme le disent les écritures : Ils étaient tous des dieux et des fils du Très-Haut (en référence aux prophètes) – Maintenant, voici les apôtres (ou les disciples du Seigneur), peut-être même pas une avec vocation extraordinaire, mais cependant avec leur place dans le royaume de Dieu pour écrire ce qui s'est réellement passé à l'époque.

Je suis reconnaissant à Dieu pour cela. Dans tous ces évangiles, nous avons une diversité. Et si nous harmonisons et assemblons tout cela, nous avons une vue d'ensemble, ce qui est très important ici.

Lors de la première venue du Seigneur, l'ange est venu à Marie, il est venu à Zacharie, des choses surnaturelles se sont passées sur la terre, et en même temps, au même moment que la venue du Seigneur se manifestait, Jean aussi apparu. Et vous savez que Zacharie ne pouvait pas bien croire que la promesse allait s'accomplir, bien qu'il était présent et qu'il pouvait dire : « L'ange se tenait à droite de l'autel des parfums, et il a dit ceci et cela », mais pourtant il avait du mal à croire ! Il est dit ici dans Luc chapitre 1 verset 18 : 

« Alors Zacharie dit à l'ange : Comment puis-je croire cela possible ? Moi-même je suis un vieil homme, et ma femme est déjà avancée en âge ! Alors l'ange lui répondit : Je suis Gabriel, je me tiens devant la face de Dieu ; et j'ai été envoyé pour te parler et t'annoncer cette bonne nouvelle. Mais cependant, écoute : Tu seras muet, et tu ne pourras pas parler jusqu'au jour où cette promesse que je t'ai faite s'accomplira, parce que tu n'as pas cru mes paroles qui s'accompliront en leur temps ». 

Ça c'est la chose. Le seigneur a fait transmettre le message par cet ange, Gabriel, mais l'homme de Dieu n'a pas pu tout saisir sur le moment, il a seulement dit : « Comment cela serait-il possible ? ». 

Nous pensons à Abraham, un homme âgé, très âgé ; et le seigneur lui a fait la promesse. Dieu fait toujours les choses de telle manière que Son nom soit glorifié. Abraham aurait pu avoir un fils quand il était jeune, mais où serait, où aurait été le miracle, où aurait été la promesse, où aurait été la glorification de Dieu ? C'est exactement ce qui s'est passé ici avec Zacharie : Dieu n'aurait-Il pas pu faire en sorte que parmi tous les enfants il y en ait un qui naisse aussi là ? Dieu sait exactement de ce qu'Il doit faire. À quelle heure ? De quelle manière ? Par qui ? Il a déjà tout prévu ! Personne ne peut venir à Lui et dire : « Seigneur ! Fais ceci, ou fais cela maintenant ». Non. Nous devenons tous une partie du grand plan de Dieu en ce temps comme ces hommes.

Pensez-vous qu'un Luc, de son temps, était conscient de ce qu'il faisait ? Il écrit : « Excellent Théophile, je vais te mettre tout par écrit, afin que tu saches exactement l'ordre dans lequel tout s'est passé ». Mais Théophile n'est plus là depuis longtemps, mais depuis ce temps, des milliers et des centaines de milliers, et des milliers, ont lu, des millions ont lu, se sont réjouis du fait que Dieu avait des hommes qui écrivaient, qui parlaient, qui étaient des témoins oculaires, et qui rapportaient ce que Dieu a fait, et jusqu'au jour d'aujourd'hui nous pouvons le lire.

Alors je conclus. Et à la sortie, je lis encore le verset 1 :

« Parce que plusieurs ont déjà entrepris de rédiger un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous ». 

Il aurait pu dire : « Si tu veux t'informer d'une manière ou d'une autre, il y a déjà tellement de choses tu peux lire quelque part ! ». Mais l'Esprit de Dieu en lui l'a conduit à écrire, à exposer, à s’adresser à un seul homme ; et depuis lors, c'est adressé à l'Église du Dieu vivant en tout temps, parmi tous les peuples, les langues et les nations. 

Il est dit ici dans la suite de Luc 1 : « Moi aussi j'ai décidé ». J'insiste vraiment encore une fois : Comme nous le dirions en tant que des hommes, je dirais que j'ai décidé d'écrire une lettre circulaire, j'ai décidé de faire ceci ou cela, c'est une chose, mais Dieu était dans cette décision, Dieu a mis cette décision dans son cœur, et c'est cela qui est le plus important et le plus décisif. Et ensuite au verset 3, il dit :

« J'ai décidé moi aussi, après avoir soigneusement étudié tous les faits depuis le commencement, de tout consigner par écrit d'une manière suivie pour toi, excellent Théophile ».

Je voudrais vous dire : Le peuple le plus excellent et noble sur la terre, est le peuple de Dieu. Nous avons été placés dans une position royale. Il nous a rachetés au prix de Son précieux saint sang ; et c'est ainsi qu'il est dit dans l'introduction de l'Apocalypse qui parle de la révélation de Jésus-Christ, qu'Il nous a rachetés pour Dieu, et qu'Il a fait de nous des rois et des sacrificateurs. Et ici, cet homme, Théophile, est interpellé comme noble, excellent. Aujourd'hui, ce sont tous ceux qui prennent à cœur les paroles de Dieu, qui peuvent croire, et qui considèrent vraiment chaque parole de Dieu comme vraie. Il dit au verset 4 de Luc 1 :

« Afin que tu connaisses la fiabilité des enseignements que tu as reçus ».

Nous sommes reconnaissants au Seigneur Dieu qui a veillé à ce que nous ayons Sa précieuse et sainte parole. Les témoins de Dieu dans l'Ancien et dans le Nouveau Testament, ont parlé et écrit, pressés sous l'inspiration et la conduite du Saint-Esprit ; et toute Écriture est inspirée de Dieu, utile pour l'instruction, l'exhortation, l'édification en Jésus-Christ, notre Seigneur.

À l'époque, Zacharie a offert le sacrifice, et l'assemblée était en prière, et Dieu a répondu. Bien-aimés, cela est devenu si grand pour moi. Ça, c'est le commencement de la Nouvelle Alliance, le passage à la Nouvelle Alliance. La première chose est encore l'Ancienne Alliance, quand il est dit : afin d'accomplir le service sacerdotal devant Dieu, selon l'ordre de sa section. Ça, c'est encore l'Ancien Testament, le service dans le temple de Dieu et ainsi de suite ; mais ensuite il est dit : « Selon la coutume du sacerdoce ». Remarquez que Dieu a exécuté Son plan en tout, selon la coutume, selon l'usage, selon tout. Comme notre Dieu est grand !

Et notre Seigneur n'a-t-Il pas réprimandé tous les scribes et les pharisiens ? Ne leur a-t-Il pas dit qui ils étaient ? Et pourtant, au milieu de tout ce qui est humain, Il a fait ce qui est divin, rendant ainsi gloire à Son nom, et accomplissant et rendant vraie la parole de Sa promesse. Au milieu de tout cela, Dieu a agi et a fait l'histoire du salut : Un sacrifice est offert selon l'Ancien Testament, et la fumée s'élève, et les hommes prient, et Dieu répond. Dieu fait un nouveau commencement là où les hommes sont rassemblés en Son nom et font ce qu'ils savent encore faire devant la face de Dieu, et ils laissent le reste à Dieu ; et Il fera le reste.

Il en est le même dans notre temps. Quand j'ai lu que l'ange a dit qu'il se tient dans la présence de Dieu, alors on ne peut pas s'empêcher de penser à ce que l'ange qui est venu à frère Branham lui a dit à peu près les mêmes paroles : « Je viens de la présence de Dieu pour te faire connaître... ». Nous pourrions prendre ici le parallélisme, mais que Dieu nous révèle le reste, et qu'Il nous rende reconnaissants.

J'ai simplement à cœur que nous portions ainsi la cause de Dieu devant le Seigneur, et que nous la portions vraiment de tout cœur, et que nous disions : « Mon Dieu ! Aie Ton chemin, et fais ce qui Te plaît ! ». Nous pouvons, comme c'est presque l'habitude, nous réunir ici, mais je vous le dis : Nous ne nous réunissons pas par habitude. Nous venons ici pour rencontrer Dieu. Et un jour, Dieu répondra comme Il a répondu à l'époque. Et peut-être pourrions-nous être assis là et penser en nous-mêmes : « Ah ! Nos frères ont aussi quelque chose d'humain en eux », et c'est vrai ! C'est vrai à cent pour cent. Luc aussi et Zacharie avaient été humains à cent pour cent, mais au milieu, au milieu de l'humain, le divin a pris place, et c'est ainsi que Dieu a été glorifié et honoré.

C'est peut-être ce qui se passe aujourd'hui et peut-être aussi ce qui est, mais dans tous les cas, nous faisons entièrement confiance au Seigneur, et savons qu'Il fera toutes choses bien. Loué soit son nom. Amen.