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Ewald Frank

RÉPRIMANDES, QUESTIONS ET RÉPONSES

22 avril 1973, Krefeld, Allemagne
(Rediffusé le 01 avril 2023)

Marc 16, verset 9 :

« Or, après que Jésus fût ressuscité, de bon matin, le premier jour de la semaine, Il apparut d'abord à Marie de Magdala, de laquelle Il avait chassé sept esprits mauvais.

Celle-ci alla le dire à ceux qui avaient été avec lui et qui étaient dans le deuil et les pleurs.

Mais quand ceux-ci apprirent qu'il était vivant et qu'il lui était apparu, ils ne voulurent pas la croire.

Après cela, il apparut, sous une autre forme, à deux d'entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne.

Ceux-là aussi allèrent le dire aux autres, mais ils ne les crurent pas.

Mais plus tard, ils apparu aux onze, comme ils étaient à table ; et il réprimanda leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l’avaient vu après sa résurrection.

Puis il leur dit : « Allez donc, allez dans le monde entier et proclamez le message du salut à toute la création. Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé, mais celui qui sera resté incrédule sera condamné.

Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront avec des langues nouvelles ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelques breuvages mortels, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris ».

Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s'assit à la droite de Dieu.

Ils partirent donc et prêchèrent partout avec la participation du Seigneur qui confirmait la parole par les signes qui se produisaient alors ».

Nous nous levons pour prier.

Père céleste, nous avons maintenant lu Ta sainte parole. Nous ne voulons pas avoir des pensées personnelles à son sujet, mais croire uniquement à ce que Tu as promis, à ce que Tu as promis.

Et nous avons une demande à Te faire en cette heure de l'après-midi : Sois avec nous afin que, comme Tu as agi autrefois, montre-Toi vivant, ressuscité, le Ressuscité, et confirme Ta parole par des signes et des miracles ; car Tu es le même hier, aujourd'hui et éternellement.

S'il Te plaît, sois présent et parle-nous. Nous voulons entendre. Nous Te rendons gloire, au nom de Jésus. Amen !

Nous nous asseyons. Il y a plusieurs questions à répondre. Donc nous avons à répondre à quelques questions. Vous savez que nous voulons faire tout ce que nous pouvons pour nous aider les uns les autres, afin que personne ne soit laissé derrière la grâce de Dieu, que personne ne soit laissé de côté.

La première question est la suivante :

  1. Un chrétien qui n'a pas encore été baptisé, peut-il prendre le souper ?

Cette question est, en effet, très bonne puisque nous allons maintenant avoir le souper. Je ne peux que répondre à cela.

Tous ceux qui ont accepté Jésus-Christ comme leur Sauveur, qui sont prêts à faire tout le chemin, à aller tout le chemin avec Lui, et cela inclut le baptême biblique. On ne peut pas séparer une vérité biblique d'une autre vérité biblique. Le même Dieu qui a ordonné d'aller annoncer l'Évangile à toute la création, le même Dieu, le même Seigneur a dit : « Celui qui croira et se laissera baptiser sera sauvé ». Nous ne pouvons pas faire l'un et laisser l'autre. Soit, nous croyons tout ce que Dieu a dit, soit nous ne pourrons pas atteindre le but.

Cependant, s'il s'agit d'une personne qui est prête à se faire baptiser, mais qui, pour une raison ou une autre, ne l'a pas encore été, c'est à votre conscience de juger. Dans tous les cas, il doit être clair que vous ne pouvez pas être sauvés par votre propre moyen, mais il faut que vous croyiez en la Parole de Dieu, comme cela a été dit lors du premier sermon lors de la Pentecôte : « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez ainsi le don du Saint-Esprit » : Ça, c'est la prescription de Dieu pour l'Église du Dieu vivant.

Aucun serviteur de Dieu, ni aucun vrai chrétien ne peut s'en écarter. Nous devons nous y conformer pour être sauvés.

Nous espérons aussi en Dieu que tous ont un juste fruit de repentance ; qu'ils ne se contentent pas de se dire dans leurs pensées : « Bien, je crois maintenant ! Je me fais baptiser ! », mais qu'il y ait eu une rupture, un regret, un repentir, une conversion intérieure par la grâce de notre Dieu, sinon, il peut nous arriver d'immerger un pécheur sec et d'en faire remonter un pécheur mouillé.

Il doit être certain que les personnes qui concluent une alliance avec Dieu, peuvent le faire avec une bonne conscience. Et cela implique que le Seigneur nous a donné la repentance et la grâce de nous repentir de nos fautes et de nos péchés avec des larmes et des supplications.

Je dois vous dire très franchement : « Je ne crois pas à une conversion ou à une repentance qui se fasse sans un déchirement intérieur, sans une brisure du cœur, sans larmes ! ». Je ne peux pas m'empêcher de penser que ce n'est pas possible. Je sais que nous vivons à une époque où l'on dit aux gens : « Levez les mains », et ensuite on leur dit : « Maintenant, vous avez accepté Christ », et ils s'en vont tout joyeux sans même savoir ce que signifie la repentance.

Mais c'est pourtant la première chose par laquelle le Nouveau Testament a commencé. Jean-Baptiste a commencé à prêcher disant : « Repentez-vous, car le Royaume des cieux s'est approché » ; Jésus Christ, notre Seigneur a commencé par les mêmes paroles ; et Pierre commence par les mêmes paroles : « Repentez-vous ! ». C'est la première chose.

Souvent, nous trouvons des cœurs durs, des personnes qui savent même manier le poing. Une personne qui a fait l'expérience de Dieu ne fera pas une telle chose. Nous recevons la nature de l'Agneau et les choses seront différentes dans notre vie.

En premier lieu, le fruit vertueux de la repentance reconnaît que nous sommes perdus sans le Seigneur, et il n'y a qu'une seule possibilité : c'est par la croix de Golgotha, par le sang versé, de venir au Seigneur pour qu'Il pardonne toute faute et tout péché.

Donc, quiconque veut participer au souper doit être prêt à aller tout le chemin avec Jésus, par la repentance, par la conversion, par la Nouvelle Naissance, par le baptême du Saint-Esprit, par la purification, par la sanctification. Quoique cela implique, nous devons être prêts à faire toute cette expérience avec le Seigneur, et bien sûr, le baptême en fait également partie. C'est à vous de voir ce que vous en faites.

La deuxième question

  1. Comment ou par qui la semence du serpent a-t-elle été transportée par le déluge ?

Je ne sais pas sur quoi se fonde cette question. Je sais seulement que jusqu'au déluge, il y a eu une semence corporelle du serpent, et que le Seigneur Jésus, dans Matthieu 13, parle de deux semeurs : « l'un a semé la bonne semence qui sont les fils du royaume, et l'ennemi a semé la mauvaise semence, ce sont les enfants du malin ».

Si nous devions aujourd'hui nous promener dans les villes et les pays, et mettre des lunettes pour voir qui est donc ici la semence corporelle du serpent, où irions-nous ? Ce n'est pas du tout de cela qu'il s'agit. Aujourd'hui, il s'agit de distinguer que la semence de Dieu croit et reçoit la parole de Dieu de tout son cœur et la met en pratique ; et tout le reste ne pourront pas croire ce que le Seigneur a dit.

Ensuite, nous avons ici la question d'Apocalypse 13 verset 17 :

  1. Quelle est la signification de la marque de la bête, et du fait qu'on ne peut ni acheter ni vendre ?

Nous allons peut-être lire le contexte de ce texte de l'Apocalypse chapitre 13. Du verset 1 au verset 10, il est question de la première bête avec les sept têtes et les dix cornes, et les dix couronnes royales, et les noms blasphématoires ; et ensuite à partir du verset 11, cela s'applique à notre contexte… nous lisons ici Apocalypse 13 verset 11 :

« Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, mais qui parlait comme un dragon.

Et elle exerçait sous ses yeux tout le pouvoir de la première bête, et elle amenait la terre et ses habitants à adorer la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie.

Elle accomplit aussi de grands signes miraculeux, au point de faire descendre du ciel sur la terre du feu, aux yeux des hommes.

Et elle séduit les habitants de la terre par les signes miraculeux qu'elle accomplit devant les yeux de la première bête à la suite du don qui lui a été conféré, en persuadant les habitants de la terre de faire une image à la bête qui a été blessée par l'épée et qui a revécu.

Il lui fut aussi donné de faire vivre l'image de la bête de sorte que l'image de la bête parlait même, et elle obtint aussi que tous ceux qui n'adoraient pas l'image de la bête fussent mis à mort.

De plus, elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, se fassent une marque à la main droite ou au front, et personne n'aura le droit d'acheter ou de vendre quoi que ce soit, s'il ne porte sur lui la marque, c'est-à-dire le nom de la bête ou le nombre de son nom.

C'est ainsi que la vraie sagesse peut se manifester. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. C'est en effet le nombre d'un homme, et son nombre est six cent soixante-six ».

Dans ce contexte, il faudrait lire attentivement à partir du verset 15 pour comprendre dans quel contexte cette parole doit être utilisée. Il est dit ici que « tous ceux qui n'adoraient pas l'image de la bête ont été tués ».

Première question : Si cela se produisait avant l'enlèvement, personne ne serait vivant au retour de Jésus Christ parmi ceux qui doivent être enlevés, n'est-ce pas ?

Nous arrivons maintenant à la deuxième parole de Thessaloniciens. Paul écrit très clairement : « Nous qui sommes vivants et qui restons jusqu'à l'avènement du Seigneur », cela signifie donc que les âmes de l'Épouse seront encore là, dans les derniers temps, c'est-à-dire que des personnes vivront à l'époque de l'enlèvement lorsqu'il sera sur le point d'avoir lieu. C'est pourquoi nous pouvons dire, et cela avec la certitude de la parole de Dieu, que l'application de cette chose viendra après l'enlèvement et pas avant.

Vous devez donc voir et comprendre le contexte en toute chose, et il est dit ici littéralement (verset 15) : « …de sorte que l'image de la bête parlait même, et elle obtint aussi que tous ceux qui n'adoraient pas l'image de la bête fussent mis à mort ». Si cela se produisait avant l'enlèvement, nous ne serions pas tous en vie à la venue de Jésus, n'est-ce pas ? Ou bien, y’a t-il quelqu'un ici qui adorerait l'image de la bête en ce moment-là ? Non, mais en aucun cas ! Cela aurait donc pour conséquence que nous mourions tous en martyrs, et que l'Écriture selon laquelle il est écrit « tous ceux qui vivent et qui sont restés seront enlevés » serait alors brisée ! Laissez-moi lire cela, c'est mieux ici. Pas ici rester dans le sens de « rester », mais rester vivant. Lisons plutôt. Paul écrit littéralement… lisons-le s'il vous plaît afin de savoir que c'est écrit dans la Parole de Dieu. 1 Thessaloniciens chapitre 4, à partir du verset 13.

« Mais nous ne voulons pas, frères, vous laisser dans l'ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis, afin que vous n'ayez pas à vous affliger comme les autres qui n'ont pas d'espérance.

En effet, aussi certain que nous croyons que Jésus est mort et ressuscité, ainsi il est aussi certain que Dieu, par Jésus, ramènera avec lui ceux qui se sont endormis, car c'est ce que nous vous déclarons sous la base d'une Parole du Seigneur : Nous, les vivants qui resterons jusqu'au retour du Seigneur… ».

Est-ce que vous remarquez ce que Paul dit ici ? « Car nous vous disons cela sur la base d'une Parole du Seigneur », non pas : « sur la base d'une opinion ou d'une interprétation personnelle », mais

« …sur la base de la Parole du Seigneur : Nous les vivants, qui resterons jusqu'au retour du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, dès que son cri de réveil est prononcé, dès que retentit la voix du prince des anges, et que la trompette de Dieu sonne, descendra du ciel et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous qui serons encore restés vivants, nous serons tous ensemble enlevés ».

Oui : « …nous qui encore serons restés vivants ». Cette Parole a été inspirée et mise par écrit à l'époque, autrefois, pour ce temps dans lequel nous vivons maintenant, afin que nous puissions comparer les autres passages de l'Écriture qui disent quelque chose sur la fin des temps avec ce qui est encore écrit. Oh, je crois que nous avons bien saisi tout cela. Verset 17 :

« Ensuite, nous qui serons encore restés vivants, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs, et alors nous serons toujours unis avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles ».

Il n'est pas dit que cela se fera non plus sans aucune persécution de l'Église-Épouse, personne ne peut l'exclure. Et je ne pense absolument rien de toutes les interprétations. Je n'ai qu'à lire, prêcher et croire ce qui est écrit noir sur blanc dans les saintes Écritures. Quelle que soit la manière dont les choses se dérouleront, en détail aucun d'entre nous ne peut le mesurer ou le dire.

Mais une chose est importante : « …nous qui sommes vivants, nous qui serons restés vivants, nous serons transformés, changés », et c'est à cela que nous devons veiller, et fixer nos regards, afin d'être jugés dignes d'être changés en ce jour-là, et d'être emportés dans les airs à la rencontre du Seigneur, avec ceux qui se sont endormis et qui seront ressuscités en ce temps-là.

Si nous savons cela, si nous nous y tenons et si nous sommes prêts, alors, que vienne la persécution ! Que vienne la tribulation ! Quoi que ce soit qui puisse arriver, « rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui a été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit ».

Je l'ai dit à plusieurs reprises : tout ce qui vient sur la vie d'un croyant ne peut que le rapprocher de Dieu. Rien ne peut nous éloigner de Dieu ! Et si quelqu'un dit : « C'est la faute à ceci ou à cela, si je me suis éloigné de Dieu », rien, ni personne n'est à blâmer : C'est ta propre faute si tu n'es pas proche du Seigneur, car Il est proche de nous tous et veut nous bénir de la richesse de Sa grâce.

En effet, Paul écrit dans Romain 8 verset 38 : « ni la hauteur, ni la profondeur, ni les choses présentes, ni les choses à avenir, ni barreaux, ni famille, ni tribulation, rien ne peut nous séparer de l'amour de Dieu qui est manifestée en Jésus Christ notre Seigneur ! ».

Et si nous sommes en Lui, nous sommes dans l'amour total de Dieu ; et si nous sommes dans l'amour de Dieu, alors il est écrit dans Corinthiens 13 : « l'amour est patient, il ne s'irrite pas, il n'est pas inconvenant, il supporte tout, il tolère tout, il se laisse dire quelque chose ».

Qui se laisse dire aujourd'hui quelque chose ? Nous sommes tous prêts à dire la même chose à notre prochain, n'est-ce pas ? Ah, nous avons déjà les paroles sur notre lèvre, sur notre langue, non pas à la fin mais au bout de la langue, il y a déjà tous les mots que nous voulions dire à l'autre, et nous pensons même avoir une tâche à remplir. Oui ! Il y a des gens qui ont toujours cette tâche-là. Avec eux, quoi qu'il arrive, ils sont toujours chargés de faire la leçon aux autres, à chaque occasion, appropriée ou non. Mais si quelqu'un leur dit quelque chose, oh ! c'est tout le baril qui explose ! Une explosion s'est produite alors, il y avait de la dynamite dedans, mais pas le Saint-Esprit.

Et c'est ce que nous devons tous observer, nous devons examiner très, très soigneusement si c'est notre propre initiative, notre propre dogmatisme, nos propres raisons qui nous motivent ou si c'est l'amour de Dieu qui nous pousse à dire ceci et cela.

Bien sûr, on peut dire très vite : Jésus a informé les gens. Je vais vous dire ce que le Seigneur Jésus a fait : Il a pleuré sur Jérusalem ! Et à moins que nous puissions pleurer sur l'état dans lequel nous-mêmes et tout le peuple de Dieu nous trouvons, sinon, nous n'avons pas le droit d'exhorter ou bien d'avertir ! Nous voulons tous exhorter, n'est-ce pas ? Mais d’en haut, toujours vraiment d'en haut. Et une telle exhortation ne portera de fruits pour personne !

Bien sûr, j'ai déjà exhorté beaucoup de gens, averti, rappelé à l'ordre des gens, et j'ai eu la grâce de Dieu de le faire avec amour, et c'est toujours arrivé. Cela a toujours été bien reçu et je crois que nous devons y faire attention.

Si nous voyons une sœur qui a encore les cheveux trop courts, cela ne veut pas dire qu'il faut y aller pour faire quelque chose de blessant, mais qu'il faut laisser le Seigneur le faire.

Et je vous le dis : Remettez-vous entre les mains du Seigneur, priez ! Je vous le dis, comme je l'ai sans doute dit ce matin : à moins que nous ne Lui laissions l'œuvre, Son œuvre entre Ses mains, sinon tout cela ne sera qu'une lutte et un pieux bricolage ! Nous ne voulons pas agir ni nous exhorter nous-mêmes et nous avertir nous-mêmes, nous reprendre nous-mêmes, nous réprimander nous-mêmes : Que le Saint-Esprit exhorte, que ce soit Lui !  Et non pas avec nos paroles, mais avec les paroles de Dieu ! que le Saint-Esprit instruise, non pas avec mes paroles et les tiennes, mais avec la parole de Dieu ; que le Saint-Esprit accorde la connaissance, mais pas la mienne ni la tienne, mais la connaissance de Jésus-Christ, la connaissance de la parole de Dieu ; et alors, nous sommes tous très contents de nous-mêmes, de Dieu et les uns des autres, et il n'y a plus personne qui ait encore quelque chose à dire contre l'autre, vraiment rien ; mais à nous tous, le Seigneur a eu quelque chose à dire et c'est ainsi que nous sommes tous humiliés et que nous nous soumettons.

Il y a des choses qui frappent immédiatement l'œil. Et ces avertissements, ces rappels à l'ordre, tout le monde pourrait les donner, n'est-ce pas ? Mais combien de choses sont cachées à l'œil, et qui ne sont pas encore justes devant Dieu ? Qui donc peut avertir et reprendre ? Vous voyez ? Cela revient à dire que seul le Saint-Esprit peut rappeler à l'ordre, réprimander, exhorter.

Et je pense que nous avons entendu à maintes reprises, en particulier dans les prédications de frère Branham, ce sur quoi Dieu a mis un accent particulier en ces derniers temps : Que nous, enfants de Dieu, ne nous assimilions pas à ce monde. Que nous ne soyons pas comme le monde, que nous ne nous comportions pas comme le monde, mais que nous laissions passer sous nous, sous la discipline et la direction du Saint-Esprit, ce qui est écrit dans la Parole de Dieu.

Nous avons traduit un grand nombre de sermons. Il y a là suffisamment de choses pour toutes les sœurs et pour tous les frères, si nous permettons seulement au Saint-Esprit de nous parler, de nous parler.

Mais là aussi, nous devons faire preuve de patience les uns envers les autres. Pour l'un, c'est immédiatement révélé par l'Esprit, et le Seigneur ne laisse plus passer immédiatement l'effet de la Parole et de l'Esprit de Dieu, ils peuvent se produire ; puis il y en a d'autres, frères et sœurs, chez qui il y a un déclenchement tardif.

Mais je vous dis ceci : quiconque passe sous le son de la Parole de Dieu, qu'il s'agisse d'un allumage précoce ou tardif, l'allumage le saisira ! Et c'est ce qui compte. Non pas que nous commençons à pousser la voiture parce qu'elle n'a pas de démarrage précoce : Attendez ! Dieu va tout mettre en mouvement. Nous avons eu suffisamment de temps pour nous préparer nous-mêmes. Et avons-nous réussi ? Nous n'y sommes pas parvenus avec nous-mêmes, ni avec les autres, mais je peux dire ceci : Dieu y arrivera avec nous tous. Il fera régner Son Esprit sur nous. Il agira avec Son Esprit, par Son Esprit sur nous, et s'occupera de nous tous. J'en suis aussi certain qu'Il a fait Lui-même passer Sa Parole en ce temps, retentir Sa Parole, afin que tous ceux qui croient soient corrigés et aussi préparés pour le jour glorieux de Son retour.

Nous ne pouvons plus nous conformer à la chair. Nous ne venons pas ici pour savoir si une Parole a été rendue avec une précision d'un cheveu par la traduction. Nous ne venons pas ici pour trouver quoi que ce soit sur quoi nous pourrions nous arrêter. S'arrêter n'a jamais aidé personne.

Ce dont nous avons besoin, c'est de tout mettre à l'écart, de tout mettre en ordre afin que le séjour ne puisse plus nous arrêter, mais que nous puissions être arrachés.

Bien sûr, il est compréhensible que des frères et sœurs viennent. Ils ont alors le droit d'être critiques. Mais je veux donner l'exhortation et l'avertissement, et je peux me le permettre parce que je suis sincère. Je veux donner cet avertissement : Si nous devons critiquer, commençons par nous critiquer nous-mêmes, l'autocritique ! et si nous devons évaluer, alors commençons à nous évaluer nous-mêmes. Si nous voulons juger, commençons à nous juger nous-mêmes.

Et alors nous n'irons certainement pas plus loin, nous n'irons pas bien loin, n'est-ce pas ? Alors nous n'irons pas loin car, en présence de Dieu, nous devrions nous arrêter et dire : « Seigneur, Ta main est lourde sur moi, je ne peux plus la supporter ! Ma sève est sur le point de s'épuiser, je me dessèche dans tous mes os. Quand viendras-Tu à mon secours ? » ; et alors, cela arrivera.

Je l'ai déjà dit : Jésus a pleuré sur Jérusalem. À moins que nous n'ayons des larmes… et Paul dit : « il faut que je vous enfante de nouveau dans la douleur, dans les douleurs de l’enfantement ». Et il dit : « c'est dans les larmes que j'ai servi parmi vous, pendant des années et que j'ai voulu amener au Christ une Vierge pure ». Il dit : « vous avez beaucoup de maîtres des disciples, mais peu de pères ».

Si cela comptait, je ne sais pas… que Dieu en juge. Je ne suis pas en mesure de le faire, mais nous en trouverons bien beaucoup ici aussi.

Mais nous n'avons pas besoin de maîtres ! Nous avons besoin de pères, en Christ, d'enseignants envoyé par Dieu. Le peuple a déjà été tellement frappé et châtié ! Ce dont vous avez besoin maintenant, c'est de l'huile sur les plaies, et d’une parole de consolation, d'exhortation et d'édification. C'est de cela dont nous avons besoin en ce moment, non pas d'être des maîtres des disciples !

C'est évidemment très simple : la verge est toujours là, même si elle est cachée, mas on l’a sur soi, n'est-ce pas, et c'est là que ça commence.

Non ! Finies toutes ces choses. Ce que Dieu ne fait pas en nous ne sera pas fait ! Et c'est pourquoi Il doit agir à nous.

Frères et sœurs, je veux me confronter à nouveau à mon Dieu, me mettre à Sa disposition et venir devant Lui et dire : « Seigneur, prends-moi sous Ta discipline et Ta direction, la direction et la discipline de Ton Saint-Esprit. Corrige-moi, rappelle-moi à l’ordre par Ta parole, reprends-moi, enseigne-moi ».

Vous savez qu'il est si facile de penser devoir enseigner les autres. Il faut d'abord recevoir l'enseignement de Dieu soi-même premièrement : « Ils seront tous enseignés par Dieu », croyons-nous cela ? Et ensuite, il n'y a pas de différence dans l'enseignement, il ne peut pas alors y en avoir. Ensuite, nous parlons tous le même langage spirituel, nous avons alors le même amour, nous avons alors la même connaissance et la même doctrine, le même enseignement dans lequel nous nous trouvons. Pour quelle raison ? Parce que nous sommes tous subordonnés, soumis à la tête et non pas un membre soumis à un autre ! Chaque membre est soumis à la tête, et la tête de l'Église, ce ne sont pas les maîtres de disciples : la tête de l'Église, c'est Jésus Christ, notre Seigneur, et Il exerce la discipline en abondance, mais Il exerce aussi le pardon en abondance. Chez Lui, il y a les deux.

Nous avons la discipline sans le pardon. Nous avons une discipline sans amour. Le Seigneur a une discipline avec beaucoup de pardon et un grand amour. Et c'est pourquoi, cela ne fait pas mal quand Il nous châtie ! Mais quand nous nous châtions les uns les autres, cela fait très mal et cela blesse. Notre Dieu qui a commencé l'œuvre l'achèvera au jour de Son retour.

Je voudrais maintenant passer à la partie qui concerne le souper et dire quelques paroles sur le souper et le lavage des pieds avec l'aide du Seigneur.

Nous connaissons tous le souper. Tous les chrétiens, quelle que soit leur forme, en ont plus ou moins connaissance. Je voudrais lire les paroles de 1 Corinthiens 11 verset 23 :

« Car pour ma part, je l'ai reçu du Seigneur comme je vous l’ai aussi transmis ; le Seigneur Jésus, la nuit où il a été livré a pris du pain et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.

De même, après avoir soupé, il prit la coupe et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.

Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il revienne.

Celui donc qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur d'une manière indigne, pêchera contre le corps et le sang du Seigneur.

Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ensuite seulement, il mange du pain et boive de la coupe.

Car celui qui mange et boit s'attire par son manger et son boire un jugement de condamnation, s'il ne discerne pas le corps du Seigneur.

C'est pourquoi aussi il y a parmi vous des infirmes et des malades en si grand nombre, et même un très grand nombre qui se sont endormis.

Mais si nous entrions en jugement avec nous-mêmes, nous ne recevrions pas de jugement de condamnation ».

Jusqu'ici, cette précieuse et sainte parole de Dieu, en particulier sur l’expression où il est dit : « que chacun s'examine lui-même », puis la phrase : « si nous entrions en jugement avec nous-mêmes, non pas avec l'autre mais avec nous-mêmes, le jugement de Dieu ne nous atteindrait plus ».

Chers frères et sœurs, chers amis, nous ne sommes pas ici une église de pharisiens qui voit le mal chez les prochains. Mais nous sommes ici une Église qui se tient devant la face de Dieu, dans laquelle chacun doit s'examiner lui-même et entrer en jugement avec lui-même et implorer Dieu de lui accorder Sa grâce et Son pardon.

Nous ne pouvons pas voir l'épine dans le pied de notre frère, et ne pas prendre conscience de notre propre poutre ! Nous devons d'abord nous débarrasser de notre propre poutre pour être en mesure de voir l'écharde d'un frère, ou bien la paille dans l'œil d'un frère.

Nous savons que Dieu veut que Son peuple soit dans son droit en ces derniers temps. Il ne veut pas une église « juste à ses propres yeux », mais une Église justifiée par le sang de l'Agneau, par la foi en Jésus-Christ le Fils du Dieu vivant, justifiée par le sacrifice de Golgotha.

Ça, c'est l'Église à laquelle Jésus-Christ faisait référence lorsqu'Il a dit « Je bâtirai Mon Église ». Non pas une église que des hommes construisent, mais Il a dit « Je bâtirai mon église et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle ».

Quelle parole de consolation ! Jésus bâtit Son Église, et nous vivons à l'époque où cette construction divine s'achève, où la clé de voûte, ou la pierre de faite doit être posée, au cri de « Salut, salut ! » À Lui… ah comme c'est merveilleux que Dieu nous ait révélé Son plan de salut de manière si profonde et si puissante.

Je vous le dis : celui qui entre vraiment dans la présence de Dieu, il lui arrivera ce qui est arrivé à un prophète, Ésaïe : « Seigneur, je suis un homme impur, je suis un homme aux lèvres impures, j'habite au milieu d'un peuple aux lèvres impures ».

Beaucoup disent avoir eu une rencontre avec Dieu, et ne parlent ensuite des autres qu’avec des lèvres encore impures. Celui qui a une rencontre avec Dieu s'exclame : « Seigneur, je suis un homme ! non pas mon frère, non pas ma sœur, mais je suis un homme aux lèvres impures ». Et celui qui peut encore parler derrière le dos des autres a encore des lèvres impures. Celui qui a rencontré le Seigneur pourra s'exclamer comme Pierre : « Seigneur, je ne suis pas digne que Tu entres dans cette maison », ou qui que ce soit. Nous aurons cette attitude dans notre cœur !

Que personne ne s'imagine que si nous croyons en ce que Dieu a révélé, pour ce temps, nous passerons ainsi à côté des expériences que nous devons faire avec Dieu. La Parole révélée par Dieu nous fait entrer dans les expériences profondes avec Dieu. La Parole ne passe pas à côté de Dieu. La Parole conduit à Dieu afin qu'Il puisse Se révéler à nous dans Sa grâce.

Il nous est dit ici, dans la Parole de Dieu : « que chacun s'éprouve soi-même et qu'ensuite, il mange ». C'est ce que nous avons fait depuis le début jusqu'à aujourd'hui. Nous n'avons jamais tapé sur l'épaule d'un homme en lui disant : « Tu ne devrais pas participer au souper. Non. »

La Parole de Dieu dit ici : « que chacun s'éprouve soi-même et qu'ensuite, il mange ». Nous devons seulement souligner que cet examen se fait sur la base de la Parole de Dieu, et que c'est la Parole de Dieu qui sert de critère pour savoir si nous sommes obéissants, si nous suivons le Seigneur ou quoi que ce soit d'autre, et dans quel état nous sommes.

Nous y avons déjà répondu dans la question. Tous ceux qui ont expérimenté Jésus-Christ comme l'Agneau de Dieu, tous ceux qui ont apporté leurs péchés et qui ont expérimenté qu'Il les a ôtés et qu’Il les a portés, ceux qui ont levé les yeux vers la croix et qui ont pu dire avec des larmes de repentir et de contrition : « Seigneur, Tu as enduré tout cela pour moi, Tu as souffert tout cela à cause de mon péché et de ma transgression ! Seigneur, aie pitié de moi, pécheur, et pardonne-moi ».

Celui qui n'a pas encore expérimenté cela fait bien de laisser passer le souper. Il fait bien de laisser passer le souper car, la condition pour participer au souper, comme il est écrit ici : « …chaque fois que vous mangez le pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur ». Si nous devons annoncer la mort du Seigneur, nous devons avoir fait l'expérience de la signification de Ses souffrances et de Sa mort.

Alors, pour nous, il ne doit pas s'agir seulement d'un vendredi saint que tout le monde connaît ! il doit s'agir plutôt d'un Golgotha, que nous puissions dire : « J'ai été crucifié avec Christ, maintenant ce n'est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi ». Nous devons vivre cela par la grâce de notre Dieu et expérimenter personnellement cela, sinon nous entrons dans une superficialité et légèreté.

Je vous le dis et je vous le demande : à quoi nous servira la superficialité, la légèreté si le jour de l'enlèvement, nous ne sommes pas prêts à entrer dans la gloire ?

Ce dont nous avons besoin, c'est de la pleine bénédiction du Dieu Tout-Puissant Lui-même, un examen de soi-même, de s'éprouver soi-même.

C'est ce que je me souhaite moi-même devant la face de Dieu : un cœur humble, un esprit brisé, afin que nous puissions nous examiner de manière juste devant Sa sainte face, étant brisés. Nous savons que Dieu nous permettra alors de prendre part au souper de manière juste.

Pour la partie qui n'est pas encore très familière à la plupart ou à beaucoup, celle du lavage des pieds, je voudrais lire la parole de Dieu tirée de Jean chapitre 13. Je lis ici le verset 4 :

« Pendant le repas, il se leva de sa place, ôta ses vêtements de dessus, prit un tablier de lin, et le noua autour de lui.

Après cela, il versa de l'eau dans le bassin, et se mit à laver les pieds de ses disciples, et à les essuyer avec le tablier de lin qu'il avait noué autour de lui.

Il vint donc aussi vers Simon-Pierre ; celui-ci lui dit : Seigneur, tu veux me laver les pieds ?

Jésus lui répondit en disant : ce que je fais là, tu ne le comprends pas encore, mais tu le comprendras tout à l'heure.

Simon-Pierre lui répondit : maintenant et jamais tu ne me laveras les pieds.

Jésus lui dit : si je ne te lave pas, tu n'as pas de part avec moi.

Alors Simon-Pierre lui dit : Seigneur, alors non seulement mes pieds, mais aussi mes mains et ma tête.

Jésus lui répondit : celui qui est baigné n'a pas besoin qu'on lui lave autre chose que les pieds, mais il est pur de tout son corps ; et vous, vous êtes pur, mais pas tous. Car il connaissait bien celui qui le trahissait ; c'est pourquoi il a dit : vous n'êtes pas tous pur.

Après leur avoir lavé les pieds, remis ses vêtements de dessus et repris sa place à table, il leur dit : comprenez-vous ce que j'ai fait pour vous ? Vous vous adressez à moi en disant Maître et Seigneur ; et vous avez raison de m'appeler ainsi car je le suis vraiment.

Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous êtes tenus de vous laver les pieds les uns aux autres, car je vous ai donné un modèle afin que vous fassiez comme je vous ai fait.

En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son Seigneur, ni l'apôtre plus grand que celui qu'il a envoyé.

Si vous savez cela, béni êtes-vous si vous le pratiquez.

Jusqu'ici, les précieuses et Saintes Parole de Jésus. Vous savez que de nos jours, si l'on demandait à un prédicateur comment il comprend ce passage de la Bible, il ne serait pas rare d'obtenir la réponse suivante à : « Si vous recevez des visiteurs, vous pouvez leur cirer les chaussures ou autre chose ». J'ai entendu cela de la part de prédicateurs pentecôtistes sinon, je ne le dirais pas ici… Ou tout autre excuse qui pourrait être utilisée.

Mais, frères et sœurs, il est écrit dans la Parole de Dieu : « Je vous ai donné un exemple afin que vous fassiez les uns pour les autres comme je vous ai fait. Et si moi, le Seigneur, votre Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous êtes tenus de vous laver les pieds les uns aux autres ».

Certes, l'esprit, l’essence humain interviendra et posera la question : « Quel est le but ? ». Mais, sommes-nous ici pour permettre à l'intelligence de nous adresser des questions qui ne peuvent être données et expliquées par l'intelligence ? Nous n'avons pas besoin d'explications !

Jésus a dit : « Bénis êtes-vous si vous le savez et si vous le pratiquez ». Beaucoup veulent être sauvés et être bénis, oui, mais de leur manière. Beaucoup veulent être bénis, mais de leur manière. Non, nous ne pouvons être bénis que si nous accomplissons le plus petit et le plus grand.

Vous savez, la plupart d'entre eux veulent bien sûr les grandes choses, celles qui sautent aux yeux. Ils veulent imposer les mains aux malades et tout ce qui va avec. On en trouve encore quelques-uns. Mais quand il s'agit de s'humilier complètement, de se dépouiller et de dire oui à la parole de Dieu…

Nous l'avons entendu ce matin dans la prédication de Frère Branham : Il n'y avait qu'une parole qui avait été rompue, et la séparation avec Dieu avait eu lieu.

Frères et sœurs, Dieu ne nous demande rien de grand. Il ne demande rien qui ne puisse être fait. C'est une petite chose qu'Il nous demande. Il veut nous tester pour voir si nous y répondons ou si, gonflés par notre propre orgueil, nous passons à côté.

L'intelligence, pour ne pas dire le vieux serpent, nous dira « Ah ! Et puis quoi encore ? L'eau est dans le bassin ! je peux aussi me laver les pieds à la maison ». On pourrait alors dire : « J'ai de l'eau dans la baignoire ! à quoi bon me faire baptiser ? Je peux bien m'y plonger aussi à la maison ». On pourrait alors dire : « J'ai du pain et du vin à la maison, je peux y prendre du pain et du vin chez moi à la maison ».

Non, pas que nous commencions à mesurer les choses saintes de Dieu avec un tel critère. C'est ici l'Église du Dieu vivant, et c'est ici que s'appliquent les directives que Dieu a données pour Son Église. Et s'il y a des gens qui veulent en parler avec le Seigneur… et il y en a, il y a des gens qui disent très pieusement : « Je vais prier à ce sujet », et ils sont même prêts à jeûner. Ils disent : « Je vais jeûner et prier pour que Dieu me le révèle ».

J'ai une bonne nouvelle pour vous : Si vous voulez jeûner et prier, rien ne s'y oppose ! C'est bien et juste devant Dieu. Mais jeûner et prier pour que la clarté vous soit donnée à ce sujet ? Je veux dire que la parole de Dieu est déjà si claire que tous ceux qui veulent la comprendre peuvent le faire.

Je connais des gens qui jeûnent et prient, qui jeûnent et prient, année après année pour obtenir la clarté, et ils sont toujours là où ils étaient il y a des années, parce qu'ils n'ont pas pris la parole de Dieu au sérieux ! Ils peuvent même se vanter d'avoir jeûné et prié, mais, frères et sœurs, laissons tout à la place où Dieu l'a placé !

S'il s'agit ici de Moi, le Seigneur et votre Maître, a-t-il dit, « moi le Seigneur et votre Maître, Je vous ai lavé les pieds », et il est dit littéralement verset 14 : « si donc moi le Seigneur et le Maître je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous êtes tenus de vous laver les pieds les uns aux autres ». Faut-il relire cette parole ou est-elle suffisamment claire ? Dites vous-même. Est-ce assez claire ? Nous pouvons alors passer au souper et au lavage des pieds.

Si quelqu'un pense intérieurement qu'il n'est pas encore prêt, en ce lieu, nous laissons à chacun le choix de prendre le souper ou de participer au lavage des pieds. Nous ne disons pas : « Vous devez ». Il n'en est pas question ! Chaque personne doit se laisser conduire par l'Esprit de Dieu.

Et je vous dis ceci : si l'Esprit de Dieu nous conduit, Il nous conduit selon la parole de Dieu ; et alors nous nous examinerons nous-mêmes et apporterons tout devant la face de Dieu ; nous prendrons le repas et nous participerons au lavage des pieds.

Je sais que, lorsque j'étais dans l'église de Jeffersonville, du vivant de frère Branham, je dois dire très franchement que, jusqu'à ce jour, cela n'était pas aussi évident pour moi que cela l'est aujourd'hui. Mais quand j'ai vu qu'en tant que prophète et homme de Dieu, il avait eu le lavage des pieds dans l'église après le souper, après le repas, alors j'ai su combien l'horloge avait sonné. Et je savais : « Franck, ton temps est venu de mettre toutes choses en ordre selon la parole de Dieu, d'utiliser l'intelligence pour les choses de l'intelligence, et d'utiliser l'Esprit pour les choses de l'Esprit, pour les choses spirituelles ».

Nous devons apprendre à distinguer cela. Paul écrit aux Corinthiens : « L'homme naturel n'entend pas les choses de l'Esprit, ne reçoit pas les choses de l'Esprit ; elles sont une folie pour lui », n'est-ce pas ? Oui, pour l'homme naturel, les choses de l'Esprit sont une folie pour lui. Mais je crois que nous pouvons dire que nous ne sommes pas seulement des hommes naturels ; nous sommes des hommes qui ont expérimenté Dieu d'une manière surnaturelle, des hommes qui ont pris part à la nature divine et aux bénédictions de notre Dieu, des gens qui veulent garder la parole du Seigneur, et l'accomplir du mieux qu'ils le peuvent. Et nous le pouvons par Sa grâce et par Sa puissance.

Que personne ne dise : « Ah, l'église de Krefeld, elle enseigne ceci ! ». Si quelqu'un veut dire quelque chose, qu'il dise : « L'église enseigne exactement ce que Jésus a enseigné alors, vous pouvez vous référer à nous ou à l'église du Seigneur ». Mais seulement pour dire : « le frère Frank ou l'église de Krefeld ! » Personne ne peut faire cela et n'a le droit de le faire. Et nous ne nous contentons pas de le dire, mais nous le pensons vraiment : Dieu nous a ramené en tant que Son peuple de toutes les langues, de tous les peuples et de toutes les nations, de toute confusion, de toutes les opinions personnelles. Il Nous a ramené à Lui, et nous l'avons entendu dans la prédication de Frère Branham : « Avant de pouvoir recevoir le nouveau, il faut avoir abandonné l'ancien. Avant de pouvoir entrer dans le divin, il faut être sorti de soi-même, de tout ce qui est propre », et alors, les sentiments, les pensées de Jésus-Christ seront en nous tous, et Dieu nous bénira de la richesse de Sa grâce. Amen.