EWALD FRANK
25 OCTOBRE 1987, ZURICH, SUISSE
THÈME : « LES SERVITEURS DE DIEU »
Avant la prière, je voudrais lire l'évangile de Jean, le troisième chapitre à partir du verset 1. Levons-nous pour cela. L'évangile de Jean chapitre 3 du verset 1 :
« Or il y avait parmi les pharisiens un homme nommé Nicodème, membre du haut conseil juif ; Il vint vers Jésus de nuit et lui dit : « Rabbi, nous le savons : tu es venu de Dieu comme docteur ; car personne ne peut faire des miracles comme ceux que tu fais, si Dieu n'est avec lui." Jésus lui répondit : "En vérité, je te le dis, si un homme n'est pas né d'en haut (ou : né de nouveau), il peut ne pas voir le royaume de Dieu. » Nicodème lui répondit : « Comment un homme peut-il naître alors qu'il est vieux ? Peut-il entrer dans le sein de sa mère et naître une seconde fois ?" Jésus répondit : "En vérité, je vous le dis, si une personne ne naît d'eau et d'Esprit, elle ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit : tu dois naître d'en haut (ou : de nouveau). Le vent souffle où il veut, et tu entends son bruit, mais tu ne sais d'où il vient ni où il va. Il en est de même pour tous ceux qui sont nés de l'Esprit ».
Nous lisons jusqu’ici cette parole. Prions. Père céleste, nous Te remercions de tout cœur pour ce jour et pour cette occasion d'être rassemblés devant Ta face dans le saint et précieux nom de Jésus. Je Te remercie de ce qu'aujourd'hui encore, Tu parles le même langage. Aujourd'hui encore, Tu appelles et Tu sauves les gens, Tu les fais naître de nouveau, car tout ce qui est chair est chair, mais ce qui est né de l'Esprit est esprit.
Seigneur fidèle, je Te demande maintenant que Ta parole tombe maintenant comme une semence divine dans chaque cœur et que Ton Esprit vienne sur tous et opère une nouvelle naissance, Seigneur, par la puissance de Ton sang, par la puissance de Ton Esprit et par la puissance de Ta parole. Bien-aimé Sauveur, je voudrais revoir auprès de Toi dans la gloire tous ceux à qui j'ai pu annoncer Ta parole. Accorde Ta grâce, ô Seigneur, pour que Ton Esprit puisse souffler, agir, opérer ; que nous sentions que Tu es présent. Que ce ne soit pas seulement un entretien spirituel mais une parole de Dieu avec nous, l'action du Saint-Esprit parmi nous, le salut, la guérison, la délivrance. Tu es le même, Tu es ressuscité. Nous comptons aujourd’hui sur Ta présence.
Nous remettons tout entre Tes mains, ô Seigneur. Accorde Ta grâce pour parler, Ta grâce d'écouter. Ôte de nous et parmi nous tout ce qui nous dérange. Fraye-Toi un chemin glorieux parmi Ton peuple, place un signe parmi Ton peuple, Trace un chemin, un chemin élevé pour les rachetés, et accorde-nous la grâce de marcher avec obéissance sur ce chemin, afin que Ton bon plaisir repose sur nous et que Tu Te réjouisses en nous et que nous soyons dans Ta volonté. Ô, Seigneur, fais-nous grâce et bénis Ton héritage.
Tu connais aussi toutes les requêtes, toutes les supplications, toutes les difficultés. Nous Te les présentons dans la foi. Tu n'es jamais en retard, Seigneur, je T'en remercie. Que tous ceux qui ne peuvent pas être ici maintenant et qui sont dans des difficultés puissent ressentir que nous prions pour eux et, plus encore, qu'ils expérimentent que Tu exauces nos prières, que Tu réponds et que Tu es devenu leur secours dans la détresse. Bénis avec nous tout Ton peuple en adoration sur toute la terre. Nous Te remercions déjà pour la bénédiction que Tu vas nous donner aujourd'hui par Ta grâce.
À Ton nom merveilleux et glorieux que nous aimons, nom que Tu nous as révélé, à Ton nom soit honneur, louange et gloire dans toute l’éternité. Alléluia ! Amen.
Vous pouvez vous asseoir. Attendons dans foi qu'Il se manifeste, attendons-nous simplement qu'Il sauve, attendons-nous qu'Il guérisse - attendons-Le directement, attendons-Le ici, dans la foi.
Quand nous chantions, j'ai pensé : Hier, il y a 14 jours, nous étions cinq dans la voiture après la réunion à Helsinki, et subitement, un homme âgé m’a dit : « Frère Frank, j'étais présent lorsque le jeune garçon était mort dans l'accident de voiture, puis est ressuscité d'entre les morts lorsque frère Branham tenait les réunions ici en Finlande à l'époque ». Cela a fait revivre beaucoup de souvenirs en moi. Il était encore visiblement ému par ce que Dieu avait fait à l'époque. Il y a de très nombreuses années, mais il était encore touché de donner ce témoignage, de dire ce qu'il avait vu de ses propres yeux, entendu de ses propres oreilles et vécu personnellement.
Mes bien-aimés, les prophètes devaient tous repartir, mais Dieu n'est pas mort avec eux. Dieu n'est pas parti avec eux. Il est resté avec nous et sera avec nous jusqu'à la fin du monde. Et nous nous attendons simplement à une grande manifestation de la puissance de Dieu. Sa puissance est toujours la même aujourd'hui encore, car Il est le même hier, aujourd'hui et le même éternellement.
Passons maintenant à l’observation de la parole. Je voudrais commencer par l’Apocalypse chapitre 1. Chaque fois que nous avons des réunions particulières quelque part, je suis submergé de nouveau quand je pense au privilège que Dieu nous a accordé de comprendre Sa volonté, Son plan par Sa parole et d'avoir une vue d’ensemble de ce qu'Il fait de nos jours. Ça c'est le plus grand privilège qu'un homme pourrait imaginer et puisse recevoir. Apocalypse chapitre 1 du verset 1 au verset 3 :
Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a accordée pour fait connaître à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt ; et il l'a fait connaître en envoyant son ange à son serviteur Jean par signes, et celui-ci rend maintenant témoignage à la parole de Dieu et au témoignage de Jésus-Christ, à tout ce qu'il a vu. Heureux ceux qui lisent et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie, et ceux qui gardent ce qui y est écrit ! car le temps d'accomplissement est proche ».
Pour moi, il s'agit simplement ici de nous rendre compte du soin que Dieu a manifesté en toutes choses. Nous connaissons tous Jean comme le disciple aimé de Jésus, comme un apôtre que le Seigneur avait appelé. Et subitement, ce n'est plus le titre d'apôtre qui est utilisé ici, mais le terme « mon serviteur ». En relation avec la prophétie, en relation avec le dessein du salut de Dieu, l'apôtre est soudain appelé « serviteur de Jésus-Christ ». Et vous allez voir comment est-ce-que l'Esprit de Dieu a utilisé et inspiré les prophètes et les apôtres dans l'Ancien et le Nouveau Testament, comment le choix des mots était si précis qu'aucun homme n’aurait pu le planifier.
Quand notre Seigneur est décrit par différentes désignations, par exemple « Fils de l'homme » ou « Fils de Dieu » ou « Fils de David », cela a toujours sa signification, son sens et sa légitimation. Jamais les choses ne doivent être inter-changées dans leurs contextes. Elles doivent rester à l'endroit où elles sont écrites, dans un contexte précis et nulle part ailleurs. Qu'a dit le Seigneur à l’époque ? « Vous souhaiterez voir l'un des jours du Fils de l'homme et vous ne le verrez plus ». Que disait-il encore ? « Le Fils de l'homme trouvera-t-Il la foi sur la terre quand Il viendra ? ».
Aujourd’hui, quand on parle du Fils de Dieu, on voit le monde entier hocher la tête (accepter), qu'ils soient spirituellement endormis ou pas, cela n'a pas d'importance, ils acceptent malgré tout. Mais dès qu’on parle du Seigneur comme du Fils de l'homme, qui marche au milieu des sept chandeliers d'or, qui tient dans Sa main les sept étoiles, les sept anges des sept églises alors là, on se heurte déjà à la première résistance, et alors, les gens ne peuvent plus suivre spirituellement parce qu'ils n'ont pas intégré la partie prophétique de l'histoire du salut dans le programme divin.
L'avantage que Dieu nous a donné, c'est que nous intégrons avec équilibre la partie évangélique, la partie doctrinale et la partie prophétique dans la prédication. Nous voulons que dans chaque réunion, une personne qui n'a pas encore expérimentée personnellement Dieu, ait la possibilité de consacrer sa vie au Seigneur. Aucun culte ne devrait avoir lieu sans que les pécheurs soient appelés à se repentir, sans que le salut de Dieu soit prêché. Ça, c’est le noyau, le centre. Et ensuite vient l'enseignement qui s'adresse à ceux qui sont déjà nés dans le royaume de Dieu. Et aussi pour la dernière partie, la partie prophétique, nous sommes aussi très, très reconnaissants.
Notez ici la déclaration répétée avec le terme de serviteurs. Apocalypse chapitre 1 :
« Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a accordée pour fait connaître à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt ; et il l'a fait connaître en envoyant son ange à son serviteur Jean par signes ».
Je lis la parole bien connue de l'Apocalypse chapitre 10, verset 7 :
« Mais aux jours où la voix du septième ange retentira, quand il sonnera de la trompette, le mystère de Dieu aura pris fin (sera alors accompli), comme il l’a fidèlement annoncé ses serviteurs les prophètes comme une bonne nouvelle ! »
Dans tout l'Ancien Testament, nous retrouvons toujours cette relation et cette désignation « ses serviteurs, les prophètes », et la même chose dans le livre prophétique du Nouveau Testament, dans l'Apocalypse, comme nous venons de le voir ici : « comme il l’a fidèlement annoncé ses serviteurs les prophètes ».
Amos 3:7 est aussi connu de tous et pourtant je voudrais le lire encore une fois. Amos chapitre 3, au verset 7. Le texte suivant est écrit :
« Non, le l'Éternel Dieu ne fait rien sans avoir d'abord révélé son dessein à ses serviteurs les prophètes. Le lion a rugi : qui n'aurait pas peur ? L'Éternel Dieu a parlé : qui ne parlera en tant que prophète ? »
En vérité, le lion de la tribu de Juda a vaincu. Il a pris le livre, a ouvert les sceaux, Il a révélé le contenu et nous a introduit dans les mystères cachés. Je lis dans Job, chapitre 1. Là, les anges s’étaient rassemblés devant l'Éternel Dieu. J’'allais dire Job 2, mais je pourrais lire Job 1 verset 8 et puis ensuite Job 2 verset 3. Il est écrit ici dans Job 1 verset 8, la deuxième partie :
« As-tu pris garde à mon serviteur Job ? Car il n'y a pas d'homme sur la terre comme lui, si pieux et juste, si craintif de Dieu et hostile au mal ».
Maintenant le chapitre 2 verset 3 :
Alors l'Éternel dit à Satan : « As-tu pris garde à mon serviteur Job ? »
Dieu a donc eu Ses serviteurs et Ses prophètes qu’Il a envoyés matin et soir ; des hommes qui avaient les deux pieds sur la terre, des hommes qui vivaient dans cette vie comme tous les autres hommes mais qui étaient liés à Dieu dans leur cœur, dans leur esprit, ils étaient au ciel. C'est ce genre d’hommes que Dieu veut faire de nous, qui, dans tous les domaines, restent normaux et sobres. Ils réagissent, agissent de manière normale. Ils se conduisent et marchent normalement et sobrement comme tous les autres hommes mais qui, en même temps, sont transportés dans leur cœur et dans leur esprit dans le divin, dans le céleste. Ce sont-là les personnes qui sont agréables à Dieu.
Et chacun qui est vraiment béni par Dieu, agira et marchera normalement et sobrement dans le domaine terrestre. Il se conduira ainsi. Si un enfant de Dieu ne peut pas agir sobrement et normalement dans le monde terrestre, comment peut-il agir et se conduire et marcher sobrement dans le monde spirituel ? Ce sont deux domaines qui ne doivent pas être mélangés l'un à l'autre. Nous pouvons être à la fois dans les deux domaines et nous y trouver bien par la grâce de Dieu.
Je continue à lire car je voudrais vous montrer ici, à l'aide de cette expression (serviteur) comment sont les voies de Dieu depuis le début. Deutéronome 34. Lisons ici le verset 5 :
« C'est là que mourut Moïse, le serviteur de l'Éternel, au pays de Moab, selon l'ordre de l'Éternel ».
Alors, si nous considérons aujourd’hui le mot "serviteur", il ne faut pas le considérer comme un asservissement, comme de l’esclavage. Ici ce n’est pas un esclave. Cela exprime une disposition à Dieu. Être entièrement à Sa disposition. Dieu avait des hommes qu’Il pouvait utiliser, des hommes sur lesquels Il pouvait compter, des hommes à qui Il pouvait confier une tâche, qu’Il pouvait envoyer, qui se tenaient à Sa disposition. C’étaient des outils, des instruments, des gens à qui Sa parole était adressée. Ils étaient déjà appelés des "dieux" dans l'Ancien Testament parce que la parole de Dieu venait à eux et qu'ils avaient la grâce de la porter.
Dans Josué au chapitre 1 au premier verset, il est écrit:
« Après la mort de Moïse, le serviteur (mot allemand : Knecht) de l'Éternel, l'Éternel dit à Josué, fils de Nun, le serviteur (mot allemand : Diener) de Moïse… »
(N.D.L.R : L’interprète français fait la différence entre les deux mots allemands qui pour désigner le mot serviteur. Dans la traduction de la Bible allemande, « serviteur de l'Éternel » est redonné par « Knecht » alors que « serviteur de Moïse » est repris par « Diener »).
« Mon serviteur Moïse est mort ; lève-toi maintenant et traverse le Jourdain là-bas, toi et tout le peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux Israélites. Tout le terrain que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l'ai promis à Moïse ».
Une parole merveilleuse ! Il y a eu des temps dans lesquels Dieu a fait des promesses, et puis il y a eu des temps où les promesses données s’accomplissaient. Aujourd'hui, c'est exactement la même chose. Chaque sol sur lequel nous posons les pieds de la foi nous a été donné par Dieu. Nous devons seulement avoir le courage, le courage de savoir que Dieu nous l’a promis. Et si nous savons ce que Dieu nous a promis, alors nous devons ensuite avoir le courage de poser nos pieds de foi sur cette promesse de Dieu, étant convaincus que Dieu est fidèle et qu'Il accomplit, accomplira et réalisera ce qu'il a donné, ce qu'il a promis.
Passons directement au Nouveau Testament, car je voudrais vous montrer que la partie prophétique se réalise réellement de la même manière dans l'Ancien et le Nouveau Testament. Dans Tite, le premier chapitre, lisons à partir du premier verset :
« Moi, Paul, serviteur de Dieu et apôtre de Jésus-Christ, pour la foi des élus de Dieu et pour la connaissance de la vérité qui s'éprouve par une conduite pieuse, en raison de l'espérance de la vie éternelle que le Dieu infaillible a promise avant les temps éternels - mais il a fait connaître sa parole au temps fixé, par la prédication dont j'ai été chargé par ordre de Dieu notre Sauveur... »
Ô, quelle parole merveilleuse ! Il a souvent utilisé l’expression : « Moi, un apôtre de Jésus-Christ, un prédicateur, un enseignant... » il a en effet utilisé différentes appellations. Ici : « Moi, Paul, un serviteur de Dieu et un apôtre de Jésus-Christ ». Apôtre veut dire « un envoyé », mais pas seulement « un envoyé », mais, un homme envoyé de Dieu, un envoyé du Seigneur. Et celui qui a été envoyé doit savoir qui l'envoie. Qui l'envoie et pour quelle raison il a été envoyé, avec quelle mandat, quelle charge. Est-ce-que vous comprenez cela ?
Quand le Seigneur a appelé Ses disciples autrefois, Il leur avait dit : « Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ». Il a appelé, mandaté, commissionné et envoyé. Savez-vous que notre Seigneur Lui-même est aussi appelé apôtre dans l'épître aux Hébreux ? Observons cela. Il nous est dit de regarder à Jésus-Christ, l’apôtre de notre foi. Dans ce contexte, Il était un Envoyé. Il avait le ministère prophétique de Fils de l'homme, et c’est pour cette raison qu’Il pouvait donc dire : « Celui qui M'a envoyé est avec moi parce que je fais en tout temps ce qui Lui plaît ». Il était un Envoyé.
Les Saintes Écritures, en ce qui concerne le Seigneur, utilisent aussi le mot « serviteur ». Beaucoup se heurtent à ce sujet, mais moi, pas du tout. Alléluia ! Comme c’est précieux ! Comme multiple et variée est la sagesse de Dieu ! (Ésaïe 42). Les choses sur lesquelles les gens se heurtent et trébuchent, c’est justement ces choses qui sont précieuses pour nous. Ce justement cela qui nous relèvent par la grâce de Dieu. Ésaïe 42 verset 1 :
« Voici mon serviteur auquel je m'attache, mon élu, en qui mon cœur prend plaisir : j'ai mis mon esprit sur lui, afin qu'il apporte la justice (le droit) aux peuples. Il ne criera pas, ne fera pas de bruit, et ne fera pas entendre sa voix dans les rues ; Il ne brisera pas un roseau plié, ni n'éteindra une mèche fumante ; fidèlement il déclarera le droit. Lui-même n’éteindra pas et ne s'effondrera pas jusqu'à ce qu'il ait fermement établi le droit sur la terre ; les terres maritimes attendent déjà son instruction ».
Alléluia, loué soit notre Dieu ! Là, je peux suivre de tout mon cœur. Dans ce domaine, notre Seigneur était Serviteur pour accomplir la volonté du Dieu tout-puissant ici sur cette terre. Il avait dit : « Il est écrit de moi dans le livre. Je suis venu, ô Dieu pour faire Ta volonté ». Tous les serviteurs et les prophètes ont annoncé la volonté de Dieu. Ils ont annoncé au peuple de Dieu le salut, la grâce et le pardon. Et maintenant vint Celui sur qui reposait le bon plaisir de Dieu, Celui sur qui reposait l'Esprit de Dieu. Maintenant est venu Celui qui devait établir fermement le droit, la justice, la vérité, ici sur cette terre. Il est écrit : « Il ne criera pas, ne fera pas de bruit, Il n'élèvera pas la voix dans les rues. Il ne brisera pas un roseau plié, Il n'éteindra pas une mèche fumante ».
Bien-aimés frères et sœurs, chers amis, ça, c’est notre Seigneur dans Son abaissement. Il S'est dépouillé de ce qu'il y avait de divin en Lui. Il a pris la forme d'un serviteur et a habité parmi nous. Et Il a dit : « Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir ». Ici, sur cette terre, Il devait suivre ce chemin, car Lui Seul était capable de faire la volonté de Dieu, de la mettre en pratique, de l’exécuter. Tous les autres étaient eux-mêmes coupables, tous les autres ne pouvaient pas le faire. Lui, Il était le Seul qui le pouvait. Satan n'avait aucun droit sur Lui, parce qu’Il n'était pas né de manière ordinaire, mais Il était engendré par l’Esprit de Dieu. C'est pour cette raison qu’Il pouvait tout prendre sur Lui et établir fermement le droit et la justice de Dieu ici sur cette terre tel qu’il est écrit : « Les pays de la mer attendent déjà son ordre. ... Il ne s'éteindra pas et ne s'écroulera pas avant d'avoir établi solidement le droit sur la terre », et Il l’a fait dans son abaissement.
Continuons à lire. Dans 1 Pierre le chapitre 2. Le verset 16 exprime la chose suivante :
« Étant libres sans faire de cette liberté un manteau de méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu ».
Je voudrais relever ce point ici. Le mot « serviteur » ne doit pas être assimilé à l’esclavage (asservissement), ni à comparer avec ce qui est écrit dans Jean 15 où le Seigneur a dit « le serviteur ne sais pas ce que fait son maître ». Il s'agit ici du fait que les fils de Dieu et les filles de Dieu peuvent être des serviteurs et des servantes comme Marie l’avait dit « Je suis la servante du Seigneur. Qu'il me soit fait comme Tu l'as dit ». C'est l'attitude des fils et filles de Dieu dans leurs cœurs : « Je suis la servante, je suis le serviteur du Seigneur. Qu'il me soit fait comme Tu le veux, qu’il me soit fait comme Tu t’es proposé de le faire ».
Dans 2 Timothée, au chapitre 2, l'apôtre exprime encore une fois cette pensée. 2 Timothée, chapitre 2, verset 24. Il est écrit ici :
« Mais un serviteur du Seigneur ne doit pas être querelleur, mais bon envers tous, un instructeur compétent, capable de supporter le mal avec patience et de corriger ceux qui résistent avec douceur, afin de savoir si Dieu ne les encouragera pas encore de se repentir pour connaitre la vérité, afin qu'ils reviennent à la raison et se libèrent du piège du diable après s'être laissés prendre par lui pour être soumis sa volonté ».
Voyez-vous de quoi il s’agit ici ? Une fois, nous sommes d’abord soumis à Dieu dans la parole de la vérité, dans la grâce de Dieu, sur le chemin sur lequel le Seigneur nous conduit. Mais si nous quittons le chemin de Dieu, si nous abandonnons la volonté de Dieu, comme nous venons de le lire dans la parole e l'Écriture, nous sommes alors tombés dans le piège du diable pour lui être ensuite soumis. Les gens doivent prendre leur décision. Qui veulent-ils servir ? A qui veulent-ils être soumis ? A qui veulent-ils appartenir ? Et je crois que Dieu a pris cette décision pour nous. Nous n’avons fait que dire oui à ça. Nous avons juste dit : « Seigneur, me voici. Fais de moi ce qu'Il te plaît ». Qui d'entre vous a vraiment déjà pu dire cela au Seigneur dans la prière : « Me voici. Fais de moi ce qui Te plaît. Je soumets ma volonté à la Tienne », selon la parole de l'Écriture, comme l'a dit notre Seigneur dans son abaissement : « Pas ce que je veux, pas comme je le veux, non pas Ma volonté, mais que Ta volonté soit faite. Comme Tu le veux. Ce que Tu veux ».
Remarquez-vous la disposition du Seigneur ? C’était comme ça avec tous les serviteurs et les prophètes de Dieu, mais elle s'est manifestée dans la réalité en fait, en Jésus-Christ, notre Seigneur. Les prophètes ont tous eu des manquements. Ils ont tous failli. Ils ont annoncé la volonté de Dieu, mais ils n’étaient pas capables d'exécuter la volonté de Dieu en tout point. Mais, la volonté de Dieu a été parfaitement exécutée ici sur cette terre. Elle s’est accomplie entièrement. Et il y a une Écriture dans l'épître aux Hébreux… j'espère que je la trouverai. Il y est dit que c’est par cette volonté que nous avons donc aussi été sanctifiés une fois pour toutes. Vous pouvez le lire dans Hébreux 10. Oui, c'est déjà là. Hébreux chapitre 10 verset 10 :
« ... et en vertu de cette volonté, nous sommes sanctifiés une fois pour toutes par l'offrande du corps de Jésus-Christ ».
Alléluia ! Gloire à Dieu ! Jamais nous n'aurions pu faire la volonté de Dieu à genou, en priant de toutes nos forces et en suppliant. Jamais nous n’aurions eu le bon plaisir de Dieu. Mais par Celui sur qui reposait le bon plaisir de Dieu selon le double témoignage de l’Écriture : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection » Matthieu, chapitre 3, et ensuite Matthieu 17 sur la Montagne de la transfiguration : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé Mon bon plaisir. C'est lui que vous devez écouter ». ... ou autre traduction : "Écoutez-le". Et nous arrivons alors à cette parole : « Toute âme qui n'écoute pas ce prophète sera retranchée du peuple ».
Ceux qui n’écoutaient pas le prophète le ressentaient et devaient le payer. Mais celui qui n'écoute pas le Seigneur qui a marché sur terre en forme humaine dans son abaissement en tant que serviteur, de Fils d'homme, et qui nous parlait, celui qui ne L'écoute pas, son âme sera exterminée du milieu du peuple de Dieu. Et là, je pense à cette parole d’Hébreux : si ceux qui refusèrent d'entendre celui qui publiait des oracles sur la terre n'ont pas échappé, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux ? (Hébreux 12 verset 25).
C’est en Christ que Dieu a parlé avec nous. C’est en Christ que Dieu nous a agréé, nous a sauvé, nous a affranchi. C’est en Lui que le mur de séparation a été ôté. Une réconciliation totale et une réunification a eu lieu avec Dieu. Peut-être que je devrais lire encore le verset 9 en Hébreux 10 :
« …il dit ensuite : Voici, je viens pour faire ta volonté. Il supprime ainsi la première chose pour établir la seconde. C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes ».
Ça, c'est l'Évangile, le plein Évangile de Jésus-Christ. Un Évangile merveilleux. Un message divin qui peut être expérimenté par chacun qui le croit. Nous pouvons l'expérimenter aujourd'hui. Les vérités bibliques ne te serviront à quelque chose que si elles sont devenues des vérités personnellement expérimentées par toi. Pas seulement des vérités écrites dans la Bible, des vérités personnellement vécues. Une conversion doit être une conversion personnellement expérimentée, une nouvelle naissance personnellement expérimentée, un renouvellement personnellement expérimenté, un baptême du Saint-Esprit personnellement expérimenté. Les expériences avec Dieu nous rapprochent de Dieu, et font en sorte que la bénédiction de Dieu se déverse sur nous avec puissance et en abondance.
Dieu a envoyé Ses serviteurs et Ses prophètes matin et soir, ensuite, Il S'est manifesté Lui-même en forme humaine dans le Fils de l'homme, pour établir fermement ici sur cette terre le droit, le salut, la vérité, la justice divine, tout cela et le mettre à notre disposition pour que nous puissions en profiter dans la foi et que nous puissions vraiment recevoir ce que Dieu a préparé pour nous en Christ. Le recevoir, l’expérimenter personnellement.
Voulons-nous le faire aujourd'hui ? Qui veut aujourd'hui tout recevoir, vraiment tout : la réconciliation, le pardon, le salut, la grâce, le renouvellement, la conversion, la nouvelle naissance, le baptême du Saint-Esprit, la restitution, tout, tout ce que Dieu a promis et ce qu’Il a préparé et mis à notre disposition en Christ ? Qui veut le recevoir de Dieu ? Amen !
J'ai là une Écriture pour nous tous : « Lui qui n'a point épargné son propre Fils… comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? » ; « C’est en Lui que Dieu a donné le oui, c’est en Lui que Dieu a donné le amen. » Dieu dit « Je le veux ». Il a donné le amen. Il a donné le oui. Et ensuite Il a dit : « C’est accompli. C’est à votre disposition ». Amen ! Ainsi soit-il ! Ainsi en est-il. Et nous pouvons l’accepter dans la foi. Dieu a accompli Son œuvre ici sur cette terre. Si nous avons compris cela, alors, nous entrons dans le repos de toutes nos propres œuvres et nous reposons dans l'œuvre que Dieu a accomplie pour nous.
Je voudrais encore lire l’épître de Jacques. Jacques chapitre 1, il est écrit ici à partir du verset 1 :
« Moi, Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, j'envoie mes salutations aux douze tribus dispersées (parmi les Gentils) ».
Je peux encore lire les versets suivants :
Considérez cela comme une pure joie, mes frères, lorsque vous tombez dans diverses épreuves ; vous savez que l'épreuve de ta foi amène persévérance constance. Mais la persévérance inébranlable doit conduire à un exercice complet, afin que vous soyez parfaits et irréprochables, ne montrant aucun manquement en vous à aucun égard.
Jacques était aussi l'apôtre qui a parlé et écrit dans le chapitre 5 sur la restitution que Job avait reçue de Dieu. Il écrit ici dans Jacques 5 à partir du verset 7 :
« Soyez donc patients, frères, jusqu'à l'avènement du Seigneur ».
Puis encore le verset 11, peut-être 10 et 11 :
Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion.
Que devrions-nous apprendre de cela en ce moment, nous qui nous attendons au retour du Seigneur Jésus-Christ ? Nous devons considérer avec foi ce que Dieu a fait à Job et dire : « Seigneur, ce que Tu as fait autrefois, Tu le feras encore une fois maintenant. Tu restaureras, Tu rétabliras, Tu donneras une double portion car tu as la plénitude. ». Nous pouvons contempler l'issue que le Seigneur a préparée pour Job. « Mais la persévérance doit être mise à l'épreuve et conduire à la pleine activité, afin que vous soyez parfaits et irréprochables et qu'aucun manquement ne se manifeste en vous ». (Jacques 1 verset 4).
Je voudrais expérimenter cet état avec nous tous, que tous les défauts soient ôtés, et que nous puissions vraiment recevoir la plénitude, l'abondance, pas seulement des gouttes, mais des torrents de bénédictions, que personne n'ait plus besoin de demander : « Dieu est-Il avec vous? », mais que les gens puissent dire, comme on le disait chez les Juifs : « Laissez-nous venir avec vous, car nous avons entendu dire que Dieu est parmi vous » (Zacharie 8 : 23), que les gens viennent avec nous parce qu'ils ont entendu que Dieu est au milieu de nous.
Maintenant dans le temps de préparation, ce sont des paroles de promesse. Mais laisse-moi dire ceci très clairement ici : Dieu n'est pas seulement un Dieu qui dit des paroles. Il est aussi un Dieu d'actions. Dieu est en action derrière Sa parole et en action avec Sa parole. Il ne Se reposera pas tant que Sa volonté n'aura pas été exécutée et qu'Il n'aura pas achevé Son œuvre sur la terre.
Dans l'Évangile de Jean, nous trouvons également une parole merveilleuse de notre Seigneur bien-aimé qui va dans ce sens. Dans l’Évangile de Jean, chapitre 4, verset 34 :
« Jésus leur répondit : Ma nourriture, c'est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d’accomplir son œuvre ».
Amen. « …et d’accomplir Son œuvre ». Je pense là à une parole du prophète Esaïe. Elle devrait au chapitre 28. Là, le Seigneur a déjà fait allusion à quelque chose de similaire. J’espère que je le trouverais. Parfois je lis en anglais, puis en allemand. Mais c'est ici, c'est toujours dans le même chapitre, mais pas toujours en haut à gauche. Esaïe 28 verset 21 :
« Car, comme à la montagne de Peratsim, l'Éternel se lèvera, comme dans la vallée près de Gabaon, il tremblera de colère pour accomplir son œuvre - une œuvre étrange - et pour faire son travail - un travail inhabituel ».
Amen ! Gloire à Dieu ! « Il Se lèvera ». Qu'avons-nous toujours dit ? Il y a certaines choses que Dieu a confiées aux prophètes et aux apôtres. Et puis, il y a des choses qu'Il fait Lui-même. Quand il s'agissait de la rédemption, le Seigneur Lui-même est intervenu. Il est devenu Sauveur. Quand il s'agit de la construction de l'Église, Il dit : « Je bâtirai Mon Église et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre Elle ». Il n'a pas dit : « Pierre, tu es un homme bien, tu le feras ». Non, non. Nous, nous ne faisons qu’annoncer la parole mais, c’est le Seigneur qui sauve, c’est le Seigneur qui guérit, c’est le Seigneur qui baptise d'esprit et de feu. C’est Lui qui ajoute à l'Église ceux qui sont sauvés. Pas toi et moi. Nous, nous ne faisons que prêcher la Parole, et pendant que nous le faisons, le Seigneur parle directement aux hommes. Ça, je le crois. Si je ne croyais pas que Dieu nous parle aujourd'hui (par Sa parole), j'arrêterais. Mais je sais que c’est Lui qui nous parle. Et il y a des gens ici qui savent exactement que c’est Dieu qui leur adresse Sa parole. Comment Dieu doit-Il parler ? Devrait-il faire retentir Sa voix du ciel ? Non. Il envoie Sa parole pour guérir.
La proclamation de l'Évangile est faite dans le monde entier, et elle n'a qu'un seul objectif et sens : faire en sorte que les hommes rencontrent Dieu, que la volonté de Dieu et le dessein du salut de Dieu leur soit révélé, et plus encore : que les gens soient sauvés et placés dans la volonté de Dieu, dans le dessein du salut de Dieu par la grâce de Dieu. Je veux le faire en tant que prédicateur de la Parole.
Et je pense que nous tous, nous tous qui écoutons la parole de Dieu, nous remarquons quand même que c'est une réalité divine ! Est-ce que c'est vrai ? La parole est vivante. C'est une réalité divine ! Si le Seigneur Lui-même lisait ici aujourd'hui les Écritures, Il parlerait à voix haute ou à voix basse mais, ce serait toujours la même parole ! Et si l'Esprit est en nous alors, ça n'a pas d'importance que le prédicateur parle à voix haute ou à voix basse. Tant que nous recevons la parole en nous, le ton de la voix n’a pas d’importance. L'Esprit peut vivifier la parole et en produire le fruit.
Nous avons donc compris le sens de la prédication : L'Évangile comme un joyeux message pour nous montrer le plan de salut de Dieu qui concerne la rédemption, le pardon, la grâce et le salut, ensuite la partie de l’enseignement pour nous dire : voilà ce que Dieu a dit aux Siens, voilà l’instruction qu’Il nous adresse, voilà ce que nous devons mettre en pratique et suivre ; et puis la partie prophétique de l'histoire du salut, qui s'achève maintenant en ces jours.
Et comme je l'ai presque dit dans la parole d'introduction, Dieu a fait en sorte que maintenant, sans fanatisme, nous puissions simplement prêcher de manière équilibrée, avec sobriété, les plus grandes vérités bibliques, mais en étant remplis d'une joie profonde, intime, parce que nous savons que Dieu nous a confié Ses mystères. Le Seigneur dit : « Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu ». Aux autres, Il ne parlait qu'en paraboles, mais aux Siens, Il parlait ouvertement. Il leur a dit très clairement de quoi il s'agissait.
Nous pouvons témoigner de la même chose aujourd’hui : le voile a été ôté. Christ est dévoilé ! La révélation de Jésus-Christ, le dévoilement de Jésus-Christ. Et c’est en Lui que tous les trésors de la sagesse et de la connaissance de Dieu sont cachés. Et c’est en Lui qu’ils ont aussi été révélés. Les deux : cachés aux uns, révélés aux autres.
Je lis encore dans Apocalypse chapitre 2 verset 26. Il est écrit ici :
« Et à celui qui vaincra et persévérera dans mes œuvres jusqu'à la fin, je lui donnerai autorité sur les nations ».
... et ainsi de suite. Qu'est-ce que cela veut-dire ? « Celui qui persévère dans Mes œuvres jusqu'à la fin », celui qui sera trouvé dans ce que Dieu fait, celui qui voit ce que Dieu fait permet à Dieu de le réaliser en lui, celui qui peut dire : « Seigneur, me voici. Insère-moi dans ce que Tu fais maintenant. Fais-le en moi, fais-le en nous. Laisse-nous être l'œuvre de Tes mains aujourd’hui. Laisse-nous être l'Église que Tu façonnes maintenant et qui sera sans tâches, sans rides, irréprochable. Laisse-nous être l'Épouse que Tu appelles maintenant à sortir, que Tu sépares, que Tu mets à part, que Tu prépares quand l'Époux reviendra. Pas seulement être observateur, pas seulement être spectateur, mais être participant, prendre part à ce que Dieu fait ». Je le relis pour que ce soit précis : « ... et à celui qui vaincra et persévèrera dans mes œuvres jusqu'à la fin ».
Et je pourrais, sans violer la parole, lire la phrase dans l'autre sens : Celui qui persévère dans Ses œuvres conformément à Sa parole et à ce qu’Il fait jusqu'à la fin, celui qui demeure jusqu’à la fin et qui persévère, celui-là vaincra par la parole et par le sang parce qu'il s'est soumis à Dieu. Il s'est débarrassé de toute rébellion, il a abandonné toutes ses propres pensées et ses voies personnelles, et s'est laissé insérer dans les pensées de Dieu et s’est laissé conduire dans les voies de Dieu qui, seules, nous conduisent au but. « Celui qui vaincra et persévèrera dans Mes œuvres jusqu'à la fin ». Dieu agit et alors, nous voulons participer à cette action de Dieu jusqu'à la fin. Marcher avec Lui, quoi qu'il en coûte. Celui qui persévère jusqu'à la fin, celui qui reste fidèle jusqu'à la mort, celui-là aura la couronne de vie. Ce n'est pas le début mais la fin qui sera couronnée.
Et j'aimerais être là le jour où le couronnement aura lieu. Paul a dit une parole glorieuse dans sa lettre à Timothée. Il y écrit que le Seigneur, le juste Juge, lui donnera la couronne, mais pas seulement à lui, mais encore à tous ceux qui auront aimé Son apparition (l’apparition du Seigneur). J'ai déjà écrit la brochure suivante et j'ai trouvé cette parole ici. Je vous la lis volontiers. 2 Timothée chapitre 4 verset 8 :
« Désormais, la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement ».
Amen ! Quand je lisais cela, une joie profonde m'a envahie. Combien y en a-t-il eu depuis l'Église primitive qui se sont dit l’un l’autre Maranatha, le Seigneur revient ! et qui ont prié : « Viens bientôt, Seigneur Jésus ». D'autres ont pu dire : « Voilà qu'ils sont rentrés à la maison (ils sont décédés) sans avoir vu s'accomplir ce qu'ils attendaient ». Ne vous inquiétez pas. Ils n’ont été ni déçus, ni désavantagés. Ils attendent le jour où tous les réconciliés rencontreront ensemble le Rédempteur en même temps. Ils n'ont pas été déçus, non. Ils sont rentrés à la maison avec cette espérance vivante de voir le Seigneur, selon la parole de l'Écriture : « Que nous vivions ou que mourions, nous sommes la propriété du Seigneur ». La mort ne fait que nous transporter dans l'au-delà. Elle n’a pas d'autre tâche à accomplir que de nous transporter.
Comme je viens d’y penser, ce matin, j'ai pris un taxi et un très vieil homme de Sydney est monté avec moi. Il voulait monter avec moi. J'ai dit : « bien sûr, montez, s'il vous plaît ». Et sur le très court trajet de Kloten à l'aéroport, j'ai quand même pu lui dire quelque chose du Seigneur. Et il a dit : « J'ai eu tout ce qu'il faut. J'étais riche et je suis devenu pauvre ». Il a dit très brièvement : « Et je ne sais pas ce que la vie m'apportera ». Et puis j'ai demandé : « Avez-vous déjà réglé le problème de l’éternité ? » Et là, il prêta soudain l’oreille et il a dit quelque chose d'étonnant. Il a dit : « Il y a quelques jours, j'ai rencontré un homme nommé qui m’a déjà parlé de cela. Et maintenant, vous le faites aussi ». Et là, j'ai pu lui dire : « Le prix est payé. Le mal est bien fait et a déjà été réparé. Vous aussi, Dieu vous a fait grâce ». Il ne savait pas du tout ce qu'il devait faire. Il dit : « Voici mon adresse, voici mon nom. Envoyez-moi tout ce que vous pouvez m’envoyer de littérature, car aujourd’hui, Dieu vous a mis sur mon chemin ». Dieu a encore des gens. Un très vieux grand-père, peut-être dans les quatre-vingt ans. Ô, je voudrais le revoir au ciel.
Ô, si Dieu a pu nous envoyer ce Sauveur ! Quel amour ! L’amour pour les perdus ! par grâce. Qui parmi vous aime le Seigneur et Son apparition ? Amen ! Amen ! Comment pouvons-nous aimer le Seigneur sans attendre Sa venue, son retour ? Attendre avec impatience et que nous puissions finalement nous exclamer : « Viens bientôt, Seigneur Jésus ! »
Résumons. Dieu avait Ses serviteurs et Ses prophètes. Il les avait dans l'Ancien Testament. Il avait Ses serviteurs et Ses apôtres dans le Nouveau Testament. Et entre les deux, il y a Celui qui vint en forme de serviteur et qui a fait la volonté de Dieu, qui a fermement établi le droit et la justice, qui a offert le salut et la grâce sur cette terre. C'est en Lui que nous croyons. Nous L'acceptons de tout cœur, nous Le recevons et remercions Dieu de S'être révélé Lui-même en Christ. Il s’est ainsi rapproché de nous, S’est réconcilié avec nous en Lui. Aujourd'hui, nous pouvons prêcher le message de la réconciliation et dire à tous les hommes, à tous ceux qui ne L'ont pas encore personnellement expérimenté : « Soyez réconciliés avec Dieu ». La réconciliation a eu lieu. Dieu nous a tendu la main.
Maintenant, cher cœur, tu dois accepter cette main tendue. Tu dois insérer ta main dans la main tendue de Dieu et dire : « Seigneur, me voici. Retire-moi de tout, fais de moi Ton enfant, Ta propriété. Pardonne-moi tout, renouvelle-moi, donne-moi la nouvelle naissance, oui, donne-moi la vie éternelle pour que je puisse vivre éternellement avec Toi ». Et je crois que Dieu le fera. Il l'a déjà fait.
Accepte aussi la partie que nous avons lue dans Hébreux 10 : « Par cette volonté, nous avons été sanctifiés une fois pour toutes ». Il a accompli toute la parole, toute l'exigence de la loi. Il n’avait aucun défaut. Il n’a pas commis d’erreur en ôtant de nous tout ce qui pesait sur nous par la transgression. Notre châtiment était placé sur Lui pour que nous ayons la paix, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris. Toi aussi, cher cœur, tu as été guéri ! Accepte-le et remercie Dieu pour cela ainsi que tous ceux qui ont déjà cru. N’en doutez pas mais croyez Dieu, afin que cela vous soit imputé à justice.
Qu'est-ce qui a été imputé à justice à Abraham ? La foi. La foi qui était liée à l'action. C'est la même chose pour nous. Dieu t’imputera à justice si tu crois de tout ton cœur en Jésus-Christ le Fils de Dieu, qu'Il est le Sauveur et le Rédempteur, et si tu reconnais que cela a eu lieu pour toi, pour que tu ne périsses pas, mais que tu aies la vie éternelle par Lui et en Lui. Dieu avait des serviteurs, Dieu avait des prophètes. Il a fait des annonces et puis Il est venu Lui-même : Celui qui était Serviteur et Celui qui était Prophète, qui a marché sur la terre sous une forme humaine pour faire ici la volonté de Dieu. Ensuite, Il a de nouveau des serviteurs et des apôtres pour montrer à l'humanité ce qui s'est réellement passé.
Aujourd'hui, nous avons sous les yeux le plan de salut de notre Dieu, achevé, arrondi, équilibré, et nous en sommes reconnaissants à Dieu du fond du cœur. S'il vous plaît, ne nous contentons pas seulement d’avoir ça sous les yeux mais, soyons Son œuvre, Son ouvrage et persévérons dans Ses œuvres, dans ce qu'Il opère, dans ce qu’Il fait Lui-même maintenant, et jusqu'à la fin ; alors, nous aussi nous serons comptés parmi les vainqueurs et nous serons présents quand le grand couronnement aura lieu ce jour-là dans la gloire. Comme il est beau que non seulement Jean mais aussi nous puissions dire : « Il a envoyé Son ange pour montrer à Ses serviteurs ce qui va bientôt arriver ». Il nous l'a montré.
Nous ne sommes pas dignes de porter et d’utiliser Son nom. Nous ne sommes pas dignes d'être appelés par Lui en tant que « Son serviteur », et pourtant, nous confessons humblement : « Il nous a classés dans la même catégorie. Il S'est révélé à nous. Il nous a fait connaître Sa parole et Sa volonté ».
Dans ce contexte, je pense volontiers au 2 avril 1962, lorsque le Seigneur a dit : « Mon serviteur (Knecht), ton temps pour cette ville est bientôt terminé ». Voyez-vous de quoi il s'agit ? Le lien avec tout le dessein du salut de Dieu. Pas « Mon évangéliste », pas « Mon ancien », mais : « Mon serviteur (Knecht) » ; « ... comme Il l'a révélé à Ses serviteurs (Knecht), les prophètes », comme Il l'a révélé à Ses apôtres, Ses serviteurs(Knecht) ». Ancien et Nouveau Testament. Dans l'Ancien : « serviteurs (Knecht) et prophètes », dans le nouveau : « apôtres et serviteurs (Knecht) ».
Comme la parole de Dieu est parfaite et précise ! C'est tout simplement inconcevable, merveilleux pour moi ! Comme notre Dieu est fidèle ! comme Il est glorieux ! Chaque mot a sa place correctement formulée. Et si en plus elle nous est révélée par l'Esprit, alors, alors nous éclatons, alors quelque chose se passe, alors la mesure dépasse ! Que Dieu nous l’accorde à tous par grâce. Amen ! Levons-nous et adorons.
Combien croient qu'Il n'éteindra pas la mèche qui fume, qu'Il ne brisera pas le roseau tordu mais qu’au contraire, Il redressera ce qui est tordu et fera revivre ce qui est en train de mourir ? Car c'est ce qu'Il a promis dans sa parole. Il a solidement établi le droit et la justice sur la terre, et pas seulement cela, mais aussi en nous, et nous en sommes reconnaissants.
Combien sont ici aujourd'hui, qui ont peut-être douté, qui ont été tiraillés par les circonstances ou quoi que ce soit, par des épreuves de toutes sortes ? Nous avons attristé Dieu en ne lui faisant pas entièrement confiance dans toutes circonstances, dans l'assurance qu'Il mènera tout à bien dans la gloire.
Et puis aussi, à ceux qui veulent aujourd'hui consacrer leur vie au Seigneur, chère âme, notre Seigneur a lutté dans Son humiliation en forme de serviteur (Knecht). Il disait : « Mon âme est affligée jusqu'à la mort. Comme je voudrais que cette coupe passe loin de moi ... mais que ce ne soit pas Ma volonté qui soit faite, mais la Tienne... C'est précisément pour cela que Je suis venu à cette heure ».
Ô, Seigneur, puisses-Tu nous bénir. Sois avec nous, ô Dieu ! Accorde-nous la grâce de surmonter les épreuves. Même lorsque nous traversons les profondeurs les plus difficiles, lorsque les tempêtes et les orages se déchaînent sur nous, lorsque les ténèbres s'installent et que tout espoir disparaît, rappelle-nous alors le psaume 23 : Tu es notre consolation, notre bâton même lorsque nous traversons la vallée de l’ombre (de la mort).
Seigneur, Tu vois ceux qui veulent Te consacrer leur vie. Seigneur, Tu les as déjà appelés, je n'ai donc plus besoin de les appeler. Ils ont compris que c'est Toi qui leur parles. Ils ont compris qu'ils s’agissait d’eux, et ils viennent maintenant vers Toi. Ils regardent vers la croix de Golgotha ! Ils Te voient suspendu là entre ciel et terre ; Ils Te voient saigner. Fidèle Seigneur, c'est arrivé pour nous. Nous T’en remercions.
« Son sang couvre mes fautes. Il me rend lumineux, clair et pur. Ma volonté appartient à mon Dieu. Je vis pour Jésus seul ! » Seigneur, que telle soit notre décision à tous et que Tu y donnes Ton amen ! Tu as fait la volonté de Dieu sur la terre pour nous faire entrer dans cette volonté de Dieu, afin que nous puissions aussi par Ta force, faire la volonté de Dieu. Et maintenant voici ce que tu fais, c'est-à-dire l'œuvre de Dieu sur la terre. Agis, ô Seigneur, et fais-nous y demeurer jusqu'à ce que nous passions de la foi à la vue.
Seigneur, je ne trouve pas les mots pour exprimer tout ce que je ressens. C'est comme si nous avions entendu tous les prophètes, accepté et reçu leurs enseignements et leurs révélations. Pour moi, c'est comme si nous avions entendu tous les apôtres et que nous avions reçu ce que Tu as dit et écrit par eux. C’est comme si nous étions assis à Tes pieds. Comme Ta parole est certaine ! Comme Tes réponses sont claires, ô Seigneur ! Je Te remercie du fond du cœur pour cela. Nous n'avons plus besoin de discuter avec la chair et le sang, mais avec Toi, qui es Esprit. Et la parole est esprit et vie, et Tu révèles la parole aux Tiens. Tu ne la laisses pas dans la tête et l'esprit, mais Tu la mets dans le cœur, et elle y devient une révélation vivante.
Seigneur, je voudrais Te remercier aujourd'hui, face à Ton peuple, pour le grand privilège que tu nous as donné en ces derniers jours d'entendre Ta voix, de croire à Ta parole, de nous laisser nous mettre en accord avec elle, en conformité avec elle pour de devenir ainsi une partie même de la parole, puis une partie de l'accomplissement de Ta parole. D'abord la promesse et la conformité à la promesse et ensuite sa réalisation.
Seigneur bien-aimé, Ton peuple est rassemblé en ce lieu. Et parce que Tu es Toi-même présent, le lieu est saint à cause de Toi qui es saint ! Et Tu dis : « Je suis saint et vous serez saints ! ». Tu as dit : « Sanctifie-les dans Ta vérité, Ta parole est la vérité ». Bien-aimé Seigneur, Tu nous as pénétré de Ta parole. Nous sommes devenus une partie de la parole. Nous nous sentons bien, nous nous sentons en sécurité, nous sommes en sûreté dans notre Dieu, en sûreté dans Sa parole, en sûreté dans Ses actions et dans ce qu’Il fait parmi Son peuple ! En sûreté dans Tes paroles et de Tes actions dans ces derniers temps.
Seigneur, Ta troupe rachetée par le sang T'est confiée ! Satan a perdu son droit. Il doit s’effacer, disparaître, il doit s'enfuir ! Car il est écrit : « Laisse aller mon peuple pour qu'il Me serve ». Seigneur, nous sommes ici pour rendre grâce pour cette glorieuse délivrance. Oui, Sauveur bien-aimé, je crois que les cœurs de mes frères et sœurs sont également remplis. Oui.
Nous sommes ensemble dans la simplicité, sans forme, mais saisis par Toi. Oui. Nous pourrions exalter, crier de joie, sauter et bondir car Tu as pitié de nous ! Tu T'es révélé à nous ! Nous Te remercions pour cela. Tu as mené la prison en captivité, Tu nous as laissés libres, Tu as donné des dons aux hommes.
Seigneur, en Ta présence, nous revendiquons chaque âme perdue pour qu'elle soit sauvée. Que cela soit fait au nom de Jésus-Christ de Nazareth ! Amen ! Tu dis : « Les âmes m’appartiennent » et « l'âme ne mourra pas, mais vivra, et on ne se souviendra pas de toutes les iniquités ». Seigneur bien-aimé, Tu as aussi guéri toute maladie, et que cela arrive : Que tous ceux qui sont présents ici en fassent maintenant l’expérience personnelle ! Que Ta puissance de guérison les traverse ! Je te remercie pour cela. Cela est accompli ! Alléluia à Ton nom merveilleux et glorieux ! Tu as déjà aussi fait tout le reste. Nous Te remercions de tout cœur. Oh, comme nous devrions Te louer, élever nos voix, nos mains, nos cœurs, tout vers Toi ! Nous chantons, nous dansons : « Que mon cœur exalte de joie en Toi, Le Grand Souverain » Amen !