Ewald Frank 

THÈME : « LE CHEMIN DE DIEU EST LÀ POUR QU'ON Y AVANCE ET QU'ON NE S'Y ARRÊTE PAS »

21 NOVEMBRE 1987

Loué et remercié soit le Seigneur. Si cela pouvait vraiment se manifester ainsi dans la pratique : « Comme Il conduit, je suivrai », et cela s’accorde avec les paroles de notre Seigneur : « Prends ta croix et suis-Moi ».  La position d’enfant de Dieu implique que nous soumettions notre volonté à la volonté de Dieu, que nous abandonnions et quittions nos propres chemins pour marcher sur le chemin de Dieu. Et si ce que frère Russ a déjà mentionné en une phrase pouvait aussi devenir vrai ! Que nous ne le chantions pas seulement, mais que cela soit manifesté visiblement. Avant que les fils et filles de Dieu puissent être manifestés selon Romains 8, il faut que l'obéissance divine, telle qu'elle s'est manifestée dans le Fils de Dieu sur la terre, se manifeste en eux aussi. 

Et je crois que le temps est arrivé. Si nous acceptons tel qu’il est écrit : « l'esprit est bien disposé mais la chair est faible... » alors, Son Esprit vient nous aider pour que nos limites et nos faiblesses soient englouties par le pouvoir et la victoire de Dieu, pour que Dieu conserve la victoire.

Je crois que plus nous avançons, plus nous aspirons tous à témoigner de la résurrection de Jésus-Christ, et pas seulement cela, mais à avoir des expériences dont nous pourrons témoigner, des expériences de ce que Dieu a pu opérer et produire dans notre vie par la puissance de la résurrection de Jésus-Christ. Un croyant qui n'a pas vraiment expérimenté Dieu, il lui manque la confirmation divine qu'il a été agréé, qu’il est devenu un fils ou une fille de Dieu, qu’il a été inséré dans la grande famille de Dieu.

Certains se disputent sur la divinité sans avoir compris par révélation le dessein éternel de Dieu qu'Il a conçu et qu’Il exécute selon l'évolution du temps. Ils opposent un verset biblique à un autre et n'en finissent pas. Nous avons reconnu par la grâce de Dieu que, dans l’éternité, Dieu voulait avoir autour de Lui des fils et des filles qui ne peuvent plus mourir, tomber malades ou avoir une douleur ou une souffrance. C'est pour cela que le Dieu Tout-Puissant Lui-même qui, selon Sa nature, est Esprit, a dû Se manifester en forme dans la chair comme Emmanuel, Dieu avec nous. Il y a eu –j’utilise cette expression– un démembrement divin, une division divine a eu lieu dans le domaine céleste et dans le domaine terrestre, dans le Père et dans le Fils, pour ainsi réconcilier l'humanité avec Lui-même dans le Christ, le Fils de Dieu, et pour faire ainsi un nouveau commencement de la création divine (introduire la nouvelle création). 

La parole de Dieu n'a pas été adressée aux théologiens qui l'interprètent, qui en tordent le sens, mais la parole de Dieu a été écrite et adressée au peuple de Dieu, et il est dit dans Esaïe 35 verset 8 : « Il y aura alors un chemin tracé. On l'appellera le chemin élevé des rachetés, et aucun impie n'y marchera ». Amen ! Le chemin de Dieu est réservé seulement à Son peuple.

Quand je viens ici pour le service divin, alors j'ai l'intention de donner des exposés des voyages, des témoignages, mais quand j’arrive ici, j’oublie tout, et une source jaillit du plus profond de mon cœur selon la parole de l'Écriture : « L'eau que Je te donnerai deviendra en toi une source qui jaillira dans la vie éternelle ». Pas une connaissance mentale, pas une intelligence, pas une démonstration ou une répartition humaine, mais la révélation de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Et pour cela, nous en sommes très reconnaissants. Moïse disait dans Exodes 33 je crois oui : « Si j'ai trouvé grâce devant Toi, fais-moi connaître Tes voies, afin que je puisse reconnaitre que j'ai vraiment trouvé grâce devant Toi ».

Si l'on parle aujourd'hui avec les hommes au sujet de la grâce de Dieu, alors, oui, ils ont tous reçu la grâce de Dieu, et aucun d’eux ne sait ce qu’est la grâce. « La loi est venue par Moïse et la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ ». Et nous sommes rassemblés ici devant la face de Dieu, et nous nous attendons à expérimenter, à être pénétrés par la grâce et l'amour de Dieu jusqu'au plus profond de notre âme ; et plus encore, par la grâce de Dieu, nous avons été prédestinés à être mis en accords avec la parole de Dieu. Et je pense que cela est notre désir à tous. Là où ce se désir ne serait pas encore présent, puissions-nous nous dire l’un à l’autre : « c’est encore le temps de la grâce », et Celui qui a commencé Son œuvre, Il l’achèvera, Il continuera à agir, à opérer ces choses en nous jusqu’à ce qu’Il achève l’œuvre qu’Il a commencée. Quand achèvera-t-Il Son œuvre ? Quand, qui le sait ? Jusqu'au jour de Son retour ! Amen ! Jusqu'au jour de Son retour. En en ce qui concerne cela, nous sommes aussi reconnaissants au Seigneur.

 

Concernant Son avènement, Paul écrit dans la lettre aux Corinthiens… nous l'avons lu ici récemment, et je ressens dans mon propre corps que plus le temps dure, plus notre corps terrestre s’use et qu’il perd sa vigueur. Mais, dans l’esprit, nous sommes fortifiés, encouragés et consolés. Peut-être devrions-nous lire aujourd’hui cette Écriture... qui sait où cette parole est écrite : « Même si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Il est consolé et réconforté » et nous pouvons aller de l’avant dans la foi par la grâce de Dieu. 2 Corinthiens 4, verset 16 :

« C'est pourquoi nous ne nous décourageons pas ; non, même si notre homme extérieur est usé, notre homme intérieur reçoit jour après jour une force nouvelle ».

Une parole très merveilleuse. Les hommes vivent sur la terre étant fortifiés par la puissance de Dieu, encouragés dans les différentes déceptions, les tribulations, les persécutions, sachant qu’à travers tout cela, Dieu a scellé Sa parole en eux par le Saint-Esprit. Et là, je pense à plusieurs hommes de Dieu qui n'étaient que des hommes et qui se sont trouvés incapables d'accomplir certaines grandes tâches. Pensons à Jonas par exemple, il avait a pris un bateau et était allé dans une autre direction parce qu'il ne se sentait pas capable d'accomplir pour Dieu ce grand devoir. Et nous le voyons aussi avec les autres hommes de Dieu. Moïse disait : « Je ne peux pas parler ». En d'autres termes : « Prends quelqu'un d'autre qui est apte à le faire ». Et la plupart ont l'impression que Paul était puissant en paroles et en actes, et que lui ont reproché les Corinthiens ? « Son allure est faible et il ne sait même pas parler ». Qu'est-ce que c'était ? N'avait-il pas la parole ? Si, mais il ne parlait pas d'en haut, avec arrogance, en critiquant. Il parlait comme un père en Christ aux enfants nouveau-nés, à ceux qui ont été amenés au Seigneur ; et il dit : « Vous avez beaucoup de maîtres, mais peu de pères, et en Christ je suis devenu votre père par l'Évangile ».

Et aujourd'hui je ne dis certainement pas à cause de moi parce que j'ai eu la grâce, en tant que plus petit, de montrer le chemin du Seigneur à des centaines de milliers de personnes dans le monde entier, mais, en relation avec cela, il m’a été donné la chose suivante : Vous savez, une mère qui a connu les douleurs de l’enfantement, une femme qui a donné la vie, a une relation avec la vie qu’elle a portée sous son cœur. Et Dieu disait : « Si une femme oublie son enfant, Moi, l'Éternel, Je ne vous oublierai pas, car vous êtes gravés dans Ma main ». 

Le Seigneur a une Église qu'Il avait déjà conçue dans le cœur comme un concept, un dessein à accomplir avant même la fondation du monde. Et si un homme a été appelé par Dieu à participer à la construction de l'Église comme il est écrit dans Éphésiens chapitre 4 verset 11, que Dieu a établi les différents ministères dans l'église pour son édification, s'il vous plaît, je vous demande de considérer ces deux avec exactitude. Le Seigneur dit dans Matthieu 16 : « Je bâtirai Mon Église ». Et ensuite, Il établit des services et des ministères (des fonctions) dans Son Église, des gens qu’Il a destinés à prendre part à l’édification de l'Église, à son affermissement, à sa consolidation comme que Paul l’écrit aux Corinthiens : « Car nous sommes ouvriers de Dieu et du Christ Jésus... ». [1Cor 3:9] et "...nous ne nous glorifierons pas d'avoir fait quelque chose que Dieu n'aurait pas fait par nous » Amen ! Pas l'évangéliste, pas le prophète ou le grand homme de Dieu, mais le grand Dieu qui agit dans les Siens par Sa parole et par Son Esprit. 

Ces derniers jours, j'ai dû méditer de tout mon cœur sur le fait que nous tous qui faisons partie de l'Église de Dieu, l'Église des premiers-nés, nous pouvons mettre à la disposition de Dieu, au service de Dieu tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons. Pas seulement nous devons, mais nous pouvons le faire avec joie. 

Frère Kirr nous l'a lu mercredi : « n'administrez pas l'Église de Dieu par contrainte, ni par intérêt, non comme des dominateurs, mais comme des modèles, et faites paître le troupeau qui vous a été confié jusqu'à ce que le Souverain Berger vienne donner à chacun la récompense qui lui est due ». Ça, c’était et c’est le souhait d’un homme qui a été appelé par Dieu à travailler avec Lui. Et de tels hommes diront comme Pierre et comme les apôtres lorsqu’ils devaient rendre des comptes devant le Haut Conseil, et Pierre dit dans Actes des Apôtres 4 : « Pourquoi vous nous regardez comme si nous avions fait quelque chose ? Cet homme se tient devant vous en bonne santé guéri par la puissance du nom de Jésus-Christ de Nazareth. Pourquoi nous regardez-vous comme si nous avions fait quelque chose de particulier ? Cet homme, a été guéri par la puissance de Dieu ». C'est ce genre de personnes que le Seigneur recherche.

Regardez dans Matthieu 7 à partir du verset 21, notre Seigneur dit: « Beaucoup viendront en ce jour-là et diront : n’avons-nous pas fait ceci et cela ? Prophétisé, chassé des mauvais esprits ? Fait de grandes choses ? » Le mot « nous » (n’avons-nous pas), n’a pas sa place ici ! Si quelqu'un veut se glorifier, qu'il se glorifie dans le Seigneur, et qu'il donne au Seigneur toute la gloire en tant que Seigneur et le seul capable de faire ce qu’Il a décidé de faire. Que les hommes ne regardent pas aux hommes.

Qu’est-ce-que Dieu avait-Il dit à Moïse et ensuite, je crois aussi, à Josué ? « Vous n'avez pas besoin de vous battre. Restez calmes et tranquilles, et regardez la délivrance que le Seigneur vous accordera. Je combattrai pour vous ».  Et soudain, quelqu'un Se tenait devant Josué, une épée nue à la main, et lui a demandé : « Es-tu avec nous ou fais-tu parti des ennemis ? Et alors des mots glorieux vinrent de la bouche de cet ange de l'Éternel : « Je suis le commandant en chef de l'armée de l'Éternel. Je suis venu pour vous donner la victoire ».

Qui de nous s’attend encore aujourd’hui au Seigneur dans (appelons-le par son nom) sa situation parfois déprimée, désespérée, sans espoir ni issue ? Qui s’attend encore à l’intervention divine, au secours de Dieu ? Je crois que nous tous, nous nous attendons à cela, nous comptons sur cela et nous faisons bien de le faire, car ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. Et peut-être que dans notre vielle vie ou alors dans la vie des autres, nous avons eu à faire des choses que nous pensons qu'elles dépassent toute mesure, on ne peut plus continuer, nous n’en pouvons plus. Et le Seigneur dit : « écoute Mon fils, écoute Ma fille, quand tu ne peux plus, tu peux compter Sur mon aide. Invoque-Moi au sein de la détresse et Je te sauverai, je t’exaucerai et tu Me loueras ».

Nous voulons en cet endroit ne pas seulement avoir la forme d’un service divin qui a l’apparence de la piété, mais nous voulons nous attendre à ce que la puissance de Dieu se manifeste parmi ceux qui croient et qui font confiance au Seigneur. Nous nous attendons à cela. Et Celui qui a fait les promesses ne peut pas lui-même Se renier. Il doit... En fait, le mot « doit », ne devrait pas être appliqué à Dieu, non. Il peut seulement être utilisé aux hommes. Mais Dieu est fidèle à Sa parole. Il S'est engagé envers Sa parole. Il ne peut pas revenir dessus. Il est fidèle à Sa parole. Et c'est pourquoi nous avons un fondement inébranlable, un royaume inébranlable, des promesses inébranlables, des prophéties inébranlables. Et Dieu Se tient sur Sa parole de A à Z. Les rois, comme il est écrit dans le Psaume et au début des Actes des Apôtres, ils peuvent se liguer… le psalmiste a dit : « Pourquoi ce tumulte et ces vaines pensées parmi les nations » ? Dieu ne Se laisse pas retenir par cela. Il a des hommes qui traversent toutes ces choses par Sa grâce, qui mettent leur espérance sur le Seigneur et qui savent qu'Il fera toutes choses bien.

J’ai reçu d’autres appels téléphoniques. Et au moment où frère Schmidt était dans mon bureau, je lisais une lettre qui venait d’arriver du Burundi, et le frère disait : « Frère Frank, viens aussi vite que possible si tu le peux ». Partout on reçoit des appels venant du monde entier. Si je ne me trompe pas, je ne pourrais pas aller de pays en pays jusqu'à la fin, mais comme je le voudrais, si Dieu me permettait d'atteindre l'humanité par un satellite, de l'atteindre vraiment par satellite, atteindre toute l’humanité… Et comme on le dit dans le langage populaire, ce sera une action divine sans changement, sans détours, sans déviation, une action divine concentrée, une annonce claire et ouverte de la parole de Dieu présentant le programme de Dieu. De ma part, je suis très reconnaissant au Seigneur pour le privilège de demeurer sobre et clair, de ne pas juger les gens, mais aussi de ne pas nous laisser retenir par qui que ce soit, mais d'aller de l'avant. 

L’histoire de l'Église n'a peut-être pas été très claire pour certaines personnes, et aussi l'histoire du peuple d'Israël dans l'Ancien Testament. Il y en a qui ne comprennent pas ces choses parce que le peuple d’Israël, au cours de ces quarante années (d’errance), a fait quarante stations (arrêts). Mais, ils ne sont pas restés à la troisième, la cinquième ou la vingt-cinquième station. Dès que la colonne de feu se levait, les Israélites se levaient et suivaient le Seigneur qui allait devant le camp. Le chemin de Dieu est fait pour y marcher et non pour y rester debout, s’arrêter. Et maintenant, puisque nous avons l'achèvement de toutes choses sous les yeux, la perfection, il est justement important d'aller de l'avant, de ne pas s’arrêter.

D'autre part, si nous regardons l'histoire de l'Église, s’il n’y avait pas eu de commencement du temps de la Réforme… et même avant la Réforme déjà, Wyclif, Hus tous ces hommes qui ont apporté la parole et l’ont mise en lumière telle qu’elle leur avait été accordée, ils avaient fait déjà les premiers préparatifs avant la percée même de la Réforme. S’il n’y avait pas eu ces préparatifs-là de ces hommes de Dieu, la Réforme elle-même n’aurait pas eu lieu, il n’y aurait pas eu de percée, ni de progression car c’était le nouveau commencement que Dieu avait fait. Mais là aussi, il ne faut pas s'arrêter, il faut aller de l'avant. 

Nous voyons qu’après la Réforme, lorsque tout a été établi, quand on a mis en place des choses après la première organisation, l'église mourut alors ; (cette Église) qui avait été pénétrée une fois, visitée par la vie divine, par un réveil ! Et hier encore je crois, il y a quelqu’un, une dame qui a presque cent ans me disait : « Frère Frank, je suis désespérée ! Je me souviens quand ma tante m'écrivait, quand dans les années passées les parents m’écrivaient, c’était des versets bibliques dans la lettre les uns après les autres. Ma tante était plus âgée que moi, et elle m’exhortait avec la parole de Dieu ». Et elle dit : « Il n'y avait pas une lettre qui ne contenait pas des passages bibliques les uns après les autres ». Et puis elle a dit autre chose, une grande déception. Elle dit : « J'ai parlé à un proche parent qui habite pas loin de Hanovre, en Allemagne. Et imagine que quand j'ai commencé à parler de la foi et de la parole de Dieu, elle s'est mise à crier et à dire : Arrête avec cela. Ce livre est un conpte ! Qu'est-ce que j'ai à faire avec ça dans cette époque éclairée ? » Et cette femme-là ne semble pas non plus elle-même tout à fait agréable au Seigneur. Il y a des gens de différentes sortes. Peut-être même qu'elle est ici ce soir, que Dieu la bénisse. J'ai seulement des pensées positives. 

Vous savez, quand parfois, on donne une instruction terrestre à quelqu’un pour l’aider, une instruction terrestre peut les aider spirituellement, pour les détacher de cette terre pour qu’ils puissent être rapprochés du ciel, alors cela doit aussi en valoir la peine. Mais en tout cas, elle s'est mise à pleurer amèrement. Et disait : « Frère Frank, je ne peux pas le supporter. Quand je pense aux temps passés et à la crainte de Dieu qui régnait dans notre maison, à la Bible qui était sur la table et qu'on lisait ! Et maintenant, je dois entendre que ce sont des contes, je ne peux pas le supporter ! » Et elle m’a dit : « Mais je vais te dire une chose : Personne ne pourra m’éloigner de la foi. Je reste attachée à la parole de Dieu ».

Nous vivons dans une époque qui change malheureusement en mal. Et ce n'est pas un mystère que l’incrédulité sur la parole de Dieu, sur la naissance virginale est remise en question. Cela est remis en question et est répandu parmi le peuple de Dieu du haut de la chaire. Et maintenant, c’est là le fruit qui germe de cette incrédulité qui a été semée.

Mais venons-en à parler sur le chemin de Dieu car, Dieu nous fait savoir qu’Il ne fait qu’aller de l’avant avec Son peuple. Il ne S’arrête pas.  Et là, je pense au Proverbes 4, où il est dit : « Le sentier du Seigneur (le sentier des justes) est resplendissant : son éclat grandit jusqu’au milieu du jour ». C’est ainsi qu’est le chemin du Seigneur, toujours plus éclairé. Revenons à la comparaison au temps de la Réforme. Il y avait la lumière, la clarté, mais ça n’a atteint que les chevilles. Elle n’est pas allée jusqu'aux genoux ni jusqu'aux reins au point où on aurait pu nager dans le fleuve de la révélation de Dieu. Non. Il y avait encore des traditions ici, des crédos là, et au milieu de tout cela, Dieu S’est frayé un chemin puissant ! Et l'un des hommes de Dieu disait : « En ce temps, je ne peux rien faire d’autre que de m’attendre à la parole. Que Dieu m’aide ». Et un autre homme de Dieu disait : « Si Ta Parole ne devait plus avoir cours, sur quoi donc devrait reposer ma foi ? Des millions d’univers pour moi ne sont rien, sinon que de pratiquer Ta Parole, car le ciel et la terre passeront ». Mais cela ne dura pas, le feu du réveil s’éteignit lentement mais sûrement, et une nouvelle organisation apparut ! Mais Dieu a fait un nouveau commencement pour aller encore plus profondément, pour révéler de nouvelles vérités bibliques, les mettre sur le chandelier, les apporter à la lumière.

J'ai lu la biographie de John Wesley. J’ai lu plusieurs de ses livres. Et celui qui lit particulièrement les recueils de cantiques de Charles Wesley ou celui qui chante ses cantiques doit être saisi intérieurement. L'Esprit l'a conduit si profondément dans la parole ! Et que constatons-nous ? Après ce puissant réveil auquel Whitfield et beaucoup d'autres ont participé, jusqu'à Moody, Sinky et tous ces hommes, Finney et ainsi de suite, Dieu a toujours eu des hommes, et cela a continué, ça ne s’arrêtait pas. Ça continuait toujours. Ma question est la suivante aujourd'hui : Vivons-nous aux jours de la Réforme ? Alors, si c’est le cas, croyons ce qu'ils croyaient, faisons ce qu'ils faisaient, et agissons comme si Dieu n'avait encore rien fait de nouveau depuis ce temps-là. 

Je ne dis pas cela par méchanceté. Je dis cela à cause d'une douleur dans mon cœur. Beaucoup de croyants se sont arrêtés spirituellement quelque part. Ils n’ont plus progressé, ils n’ont plus avancé. Mais Dieu veut que nous puissions marcher jusqu’à la fin, persévérer et ne pas nous arrêter quelque part. Suivre Son action, et y prendre part jusqu’à ce que nous passions de la foi à la vue.  Et alors nous voyons de nouveaux progrès. 

Et quand je pense à cela, à l'un des grands réformateurs… Il y avait deux grands réformateurs en Suisse, comme il y en avait deux particuliers ici en Allemagne, Luther et Schwenckfeld ; et là, en Suisse, il y avait Calvin et Zwingli. Et ensuite ce grand homme de Dieu de l’Espagne, Servet, qui vint à l’époque à Genèse et a exposé la divinité de Jésus-Christ. À son époque déjà, il avait la clarté exactement comme nous l’avons aujourd’hui. Et subitement, ils ont a dit : « Cet homme doit mourir ! » Et Calvin, par signature, a approuvé sa condamnation à mort, lui, un réformateur, au lieu d'aller de l'avant, de se taire, de se recueillir, de sonder les Écritures pour voir si c’est exact ! Les gens ont jugé à partir de leur position religieuse, et ils étaient loin du jugement de Dieu. Notre Seigneur dit : « Mon enseignement ne vient pas de Moi, mais de Celui qui M'a envoyé. Et celui qui veut faire Sa volonté reconnaitra que cet enseignement vient de Dieu ».  Amen ! Où est le mystère ? Celui qui est prêt à faire la volonté de Dieu, celui qui veut faire la volonté de Dieu ne restera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie.

Bien-aimé cœur, posons-nous aujourd'hui la question les uns aux autres, demandons à Dieu et chacun à soi-même : « À quel point avons-nous abandonné nos voies, nos pensées, notre façon de voir, nos programmes, nos concepts, et nous sommes-nous vraiment abandonnés à Dieu, livrés à Dieu ? 

Je vous ai déjà raconté ceci. Celui qui a vécu les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale a vu comment est-ce-que les gens se rendaient les deux mains levées ! Koppel n'était plus là. Il ne devait plus être là lors de la reddition. Mais les guirlandes, elles étaient encore à droite et à gauche, et elles étaient encore là. Je pense à un spectacle qui m'a touché le cœur. Un colonel avec ses étoiles sur l'épaule vient et se rend. Pourquoi ? Parce qu'un pays était vaincu et qu'il appartenait à ce pays-là. 

Mes bien-aimés, quand allons-nous rendre à Dieu et nous laisser vaincre par Dieu, lever les mains et dire : « Seigneur, me voici, me voici ! J’abandonne tout, mes pensées, ma façon de voir, mes interprétations, tout ! Maintenant, je mets sur ma tête le casque du salut et je me revêts de toute l’armure de Dieu pour combattre le bon combat de la foi » ? Et qu'écrit Paul aux Corinthiens ? « Que celui qui combat veille à bien combattre, sinon il ne sera pas couronné. Il doit combattre selon les règles ». D’autres traductions disent : « Il faut combattre selon les règles du jeu ». Chaque exercice, chaque compétition (coupe) mondiale a les mêmes règles internationales et les mêmes dispositions juridiques. L'un ne peut pas faire tomber l’autre, comme on dit « tacler l’autre » en espérant passer devant. Il sera sifflé et devra quitter le terrain. Il sera sifflé et quittera le terrain au sens propre du mot. 

Soyons des personnes qui s’entendent sur la valeur d’une équipe, qui se passent la balle pour remporter la victoire ensemble. Il y a suffisamment des tâches, des dons, des ministères et des devoirs qui peuvent être accomplis dans l'Église du Dieu vivant. Et nous disons simplement : « Seigneur, me voici. Pas ce que je veux, pas comme je le veux, mais ce que Tu veux. Que Ta volonté soit faite. Je soumets ma volonté à la Tienne ». C’est vrai que cela est plus facile à dire qu’à faire, mais Dieu qui a mis en nous le vouloir nous donnera la force, Il achèvera en nous Son œuvre qu’Il a commencée. 

Venons psaume 92 verset 2 : 

« Il est bon de louer l’Éternel », de remercier l'Éternel !

Pour moi aussi, ce n'est parfois pas aussi facile parfois. Je dois de nouveau penser à une sœur âgée. J'ai dû apprendre d’elle une nouvelle leçon. Elle souriait de tout son visage et disait : « Frère Frank, je vais te raconter une expérience particulière que j’ai faite ». Et alors, elle a dit : « J'ai supplié Dieu, et Il ne m’a pas répondu. Alors j'ai d'abord voulu me plaindre et Lui demander pourquoi Il ne me répond pas ». Vous connaissez les conflits intérieurs qui peuvent exister parfois. Et subitement elle me dit : « Frère Frank, sais-tu quand est-ce-que la paix de Dieu a pénétré mon cœur et quand est-ce-que Dieu a changé ma situation ? C’est quand j'ai pu dire sincèrement du fond du cœur : Mon Dieu, je Te remercie de ne pas avoir exaucé ma prière ». Pouvez-vous vous représenter cela, comprendre cela ? « Je Te remercie de ne pas avoir exaucé ma prière ! » Qu’est-ce-que Dieu voulait ? En fait, sa prière a été exaucée après. Mais qu’est-ce-que Dieu voulait avant ? Dieu voulait apprendre à cette sœur, lui donner une leçon pour toute sa vie, pour qu’elle ne dise pas : « J’ai jeuné, j’ai prié, j’ai, j’ai et j’ai ». Dieu ne veut pas que l’homme se glorifie et qu’il dise : « J’ai fait ceci, et j’ai fait cela ! ». Non. Dieu veut des hommes auxquels peut s’applique l'Écriture : « Que celui qui veut se glorifier, se glorifie dans le Seigneur ». 

Parfois, une tristesse nous envahit parce que Dieu ne nous a pas exaucés. Et alors, Il voit comment est-ce-que cela bouillonne en nous, ça déborde même parfois selon la situation et l’état de la chose, mais Dieu veut faire de nous des personnes qui peuvent dire : « Oui, Père, Tu sais mieux que moi ce dont j’ai besoin. Je ne suis qu'un homme. Je juge et je vois de mon point de vue, mais Toi, Tu es Souverain, Tu es Tout-puissant ! Tu sais toutes choses et Tu fais toute chose bien dans ma vie aussi ». Se laisser simplement insérer et conduire par Dieu dans Son plan, dans Son dessein et dans Sa volonté pour notre vie, et cela se produira : « Il est bon de te louer, Éternel, et de célébrer ton nom, Très-Haut ».

Je pense à la parole que j’ai lue dans l'Évangile de Jean, et je ne me souviens pas avoir lu une prière aussi longue que celle de Jean 17. Mais ici, c'est notre Seigneur qui parle. Il dit… Écoutez bien. Jean 17 verset 14 : 

« Je t'ai glorifié sur la terre, j'ai achevé Ton œuvre que tu m'as donnée à faire ».

Aujourd'hui encore, nous attendons l'achèvement de l'œuvre de la rédemption de Dieu. Notre Seigneur a laissé une œuvre de rédemption accomplie. Maintenant Il attend, assis à la droite de la majesté de Dieu, attendant jusqu’à ce que tous les ennemis deviennent Son marchepied, et ensuite, il est écrit au verset 6 : 

« J'ai révélé ton nom aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde ».

Amen ! Alléluia ! Gloire à Dieu ! Moïse disait au Seigneur : « Quel est Ton nom ? Dis-moi Ton nom pour que je puisse dire au peuple d'Israël qui m'a envoyé ». Alors, le Seigneur a dit : « Dis-leur Je Suis le Je Suis ». Vous pourrez le lire vous-mêmes. C’est probablement dans Exode chapitre 6 verset 3. Oui, bien sûr, bien sûr, c’est ici. C’est même souligné chez moi. Je lis le verset 2 :

« Dieu parla encore à Moïse, et lui dit : Je suis l'Éternel. Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, comme le Dieu Tout-Puissant ; mais je ne me suis pas révélé à eux sous mon nom, l'Éternel Dieu ».

Dieu avait un temps pour toute chose, un plan. Il fait les choses quand le temps est arrivé. C'est pour cette raison que je vous demande à tous :  Nous venons de différentes églises, des églises libres, des différents crédos qui sont entrés dans notre corps jusque dans notre chair ; ne regardons pas en arrière ! Ne regardons plus à d’où nous sommes sortis. Regardons devant nous, regardons en avant, marchons avec Dieu. Si j'avais vécu à l'époque de la Réforme, j'aurais suivi le réveil. Je serais pris par ce que Dieu faisait à l’époque. Si j'avais été ici sur terre à l'époque de Wesley, j'aurais suivi, j’aurais pris part... Moody, Finney et tous ces hommes jusqu'à Spurgeon et Bonjan, et ainsi de suite, j'aurais simplement suivi.

Maintenant, je vous demande : Qu'est-ce que vous attendez aujourd’hui ? Ou pour mieux dire encore, qu'attend Dieu de nous ? Que nous puissions rester en arrière, à un réveil spirituel en arrière ou bien alors que nous puissions suivre spirituellement, marcher, aller de l’avant et ne pas nous arrêter ? Ce qui est merveilleux ce que que nous n'avons pas besoin d'ajouter quelque chose aux Écritures, mais nous voyons comment l'Esprit de Dieu nous conduit de clarté en clarté et de vérité en vérité. Et si Paul écrit aux Éphésiens disant : « Ce qui était resté caché aux fils des hommes depuis les siècles passés est maintenant révélé à Ses saints apôtres et prophètes » ; et ensuite il écrit : « en lisant cela, vous pourrez voir ma familiarité au mystère de Christ, au mystère de Dieu ». 

Que le nom du Seigneur soit loué ! Ce n’est pas un vain discours avec des paroles vides de sens ; pas de chose mélangée à la théologie, mais simplement en suivant les traces divines, du début à la fin sans s’arrêter pour alors, atteindre ainsi le but avec Dieu. 

Le Psaume 92 : « Louons notre Dieu et rendons-lui gloire pour tout ». Le louer de tout notre cœur pour ce qu’Il a fait en nous, et au verset 3 : « …d'annoncer le matin ta bonté, et ta fidélité pendant les nuits ». Ô, les Psaumes sont quelque chose de merveilleux. Il n'y a pas une situation de la vie qu’ils ne prennent pas compte. Chaque Psaume et parfois même dans un Psaume, on trouve toutes sortes de situations applicables à notre vie. Que Dieu puisse nous donner la parole adéquate au temps convenable par Sa grâce. Quelqu’un me disait récemment : « Je ferme toujours la Bible. Puis je la laisse tomber sur la table et ensuite je lis ». Que celui qui peut le faire, qu’il le fasse. Moi, je ne peux pas le faire. Je l'ai peut-être fait deux ou trois fois dans toute ma vie au plus profond de la détresse intérieure pour recevoir réponse de Dieu. Mais la Bible n'est pas un livre d'oracles. La Bible est la sainte parole de Dieu ! Que j’ouvre le psaume 33 ou 79, ça, je peux le faire moi-même. Je peux ouvrir moi-même le Psaume. Je n'ai pas besoin de laisser tomber la Bible sur la table pour qu’elle s’ouvre à un endroit. Non. 

Restons sobres. Mais si quelqu'un est conduit de la sorte, nous ne voulons pas l’empêcher ni le juger. Si c'est sa conduite personnelle et son chemin avec Dieu, alors, nous le laissons suivre ce chemin et nous le bénissons même au nom du Seigneur. Après tout, c’est possible que Dieu conduise l’un d’une manière et l’autre d’une autre. L'important –j'en arrive à la conclusion– c’est qui important c'est que personne ne parle à quelqu’un d’autre de sa conduite personnelle avec Dieu. De toute les manière, la personne ne le comprendra pas. Que votre vie soit une marche avec Dieu. Ne parlez que des choses qui ne pourront pas vous nuire par la réponse que les autres vous donneront parce qu’ils ne comprendront pas toujours de la même manière que vous. Donc, faisons attention et Dieu, le Seigneur nous bénira tous. Que Son nom soit élevé et exalté éternellement ! Amen !

Créateur du ciel et de la terre, Toi Seul qui possède l'immortalité et qui habites dans une lumière à laquelle personne n'a accès, Tu es révélé à nous en Jésus-Christ, Ton Fils seul engendré par Toi et Tu as fait que ceux qui étaient éloignés soient rapprochés et que ceux qui étaient perdus soient sauvés. Tu nous as réconciliés avec Toi-même.

Seigneur bien-aimé, la fin de toutes choses est venue sur nous, et la fin avec Ton Église doit être comme était son commencement. Seigneur bien-aimé, mon cœur est touché ce soir pour Te remettre tous entre Tes mains, tous ceux qui veulent être sauvés. Qu’ils puissent arrêter de vivre de leur propre vie, et que plus rien ne reste d’eux et que Toi Tu puisses gouverner sur le trône de leur cœur. Je prie pour moi-même, pour mes chemins terrestres et mes décisions. Je prie aussi pour l'Église et pour son développement et son parcours spirituel.

Seigneur Dieu, ôte tout ce qui dérange, tout ce qui ne vient pas de Toi et ce qui nous retient afin que nous devenions un seul esprit avec Toi. Et comme le disait déjà Salomon dans les Proverbes : « Attire-moi, et je viendrais à Toi, je Te suivrais ».  Ton nom est devenu pour nous une bonne odeur, comme une pommade qu’on déverserait sur nous, un trésor qui nous touche toujours à nouveau, là où pour les autres se sont des énigmes et ils n’en ont pas la réponse. « Tu l’as révélé aux enfants ». Père, c’est ainsi que Tu l’as dit : « J'ai révélé Ton nom à ceux que Tu M'as donnés du milieu du monde. Ils T’appartiennent ». Alléluia ! Ô, nous Te remercions du fond de nos cœurs de nous avoir rendus dignes par le sang de l'Agneau et par Ton Esprit de pénétrer Ta parole et les mystères.

Je te prie pour tous ceux qui ont reçu des dons, que ce soit pour chanter ou pour jouer des instruments. Seigneur, que la musique, l'harmonie, que tout ce que Tu veux avoir parmi Ton peuple dans Ton Église, que toutes ces choses puissent revenir comme au commencement ! Qu’il y ait une telle atmosphère ici dans laquelle Tu pourras bien Te sentir et bénir Ton peuple. 

Nous T'offrons toutes les supplications, toutes les requêtes de prière. Nous prions aussi pour l’Est et l’Ouest de l'Europe. Seigneur, nous n'avons pas d'ennemis, nous n'avons qu'un seul ennemi, c'est l'ennemi de notre âme, et cet ennemi, Tu l'as déjà vaincu ! Bénis tout le peuple russe avec ses divers peuples et communautés. Appelle-les à sortir et fais-en Ta propriété. Ouvre toutes les portes et tous les portails. Je Te remercie aussi pour le chef de Budapest d’avoir déclaré que le droit fondamental d’un citoyen est de voyager où et quand il le souhaite. 

Seigneur, Tu as des voies, des manières et des moyens. Le temps est là. Tu ouvres les portes de fers, Tu ouvres les portes du Rideau de Fer et du Rideau de Bambou. Nous Te laissons le rideau de Rome entre Tes mains. 

Mon Seigneur, nous voici ! Bénis avec nous Ton peuple qui est dans l’adoration sur toute la terre. À Toi le Dieu vivant soit la louange et l’honneur dans toute l’éternité ! Amen !