Ewald Frank
Krefeld le 02 février 1986 à 15h00
ROMAINS 5 : 1-5 : L'ESPÉRANCE NE MÈNE PAS À LA DÉCEPTION CAR L'AMOUR DE DIEU A ÉTÉ RÉPANDU DANS NOS CŒURS PAR LE SAINT-ESPRIT
(Retransmis le 19 mars 2025)
Nous sommes reconnaissants de tout cœur à Dieu pour Sa parole que nous écoutons en si grande mesure, et cela aussi de manière équilibrée, que ce soit l'enseignement, que ce soit la partie prophétique du plan de salut, que ce soit les mystères de Dieu, les mystères dont il est question en ce temps, ou alors que ce soient les enseignements fondamentaux de l'église, Dieu nous a fait beaucoup de grâces.
Nous n'avons aucune obligation envers les dénominations, ni même envers nous-mêmes, mais nous n'avons qu'une seule obligation, c'est envers le Seigneur, c'est que nous puissions Lui rendre justice en toutes choses, afin qu'Il soit reconnu comme juste.
Cet après-midi, nous allons prendre le temps pour la prière. Nous devons parvenir à créer une véritable communion dans la prière, afin que l'Esprit de Dieu puisse vivifier les cœurs et qu'Il puisse Se révéler. En ce qui concerne la parole, nous pouvons dire que nous l'avons reçue en abondance ; et en ce qui concerne l'action de l'Esprit, alors nous pouvons dire que nous sommes un peu en arrière ! Et Dieu veut que nous arrivions à ce qui nous revient de droit, et que nous ne soyons pas seulement des auditeurs, mais que nous soyons des personnes qui reçoivent ce qu'elles écoutent ; et cela se produit lorsqu'on s'ouvre à Dieu dans la prière et dans la foi, en toute confiance, et que l'on s'approche de Lui et qu'on croit qu'on a déjà reçu ce qu'on a demandé. Ça, c'est la bonne attitude, car tout est déjà fait pour Dieu, tout est déjà accompli.
Tout à l'heure, j'ai parlé avec frère Kupfer et frère Gilson. Nous sommes très profondément liés –nous tous aussi ici, bien sûr– mais avec les frères, nous échangeons de temps en temps quelques pensées ; et nous sommes arrivés à la conclusion que nous ne sommes pas des catholiques, que nous ne sortons pas chaque jour le Nouveau Testament en le récitant encore et encore, mais nous croyons que Dieu en Christ a accompli une rédemption parfaite, et que cette rédemption nous appartient, et que nous Lui appartenons, que nous sommes rachetés.
On peut, bien sûr, être religieux et vouloir sans cesse régler les choses chaque jour, mais quand pourrons-nous croire qu'elles ont déjà été réglées, si nous voulons le faire tous les jours ? Non, cela ne fonctionne pas ainsi. Nous devons croire du fond du cœur que Dieu nous a été, qu’Il est et sera toujours miséricordieux pour nous, selon la parole de l'Écriture : « Je fais miséricorde à qui Je fais miséricorde » (Romains 9 : 15). Il a expié nos fautes, Il a pardonné nos péchés, nous sommes Sa propriété.
Et nous remettons au Seigneur tout ce qui peut arriver chaque jour, mais sans nous laisser à nouveau asservir par l'ennemi. Vous savez aussi que l'ennemi peut asservir les hommes dans leur conscience. Il peut les opprimer, il peut les accabler de reproches de sorte qu'ils ne peuvent plus être joyeux. Mais, celui qui regarde dans le mystère de Dieu et qui comprend que c'est une grâce gratuite qui nous a été accordée, alors celui-là commence à remercier, parce qu'il croit ; et parce qu'il croit, il remercie. Oui ça va simplement de pair.
Bien que je n’aie lu aucun passage qui passe avec ce que nous avons écouté hier soir et ce matin, mais toute la Bible est certainement pleine de passages que nous pouvons lire et qui correspondraient au sujet que nous avons considéré. Dans l'épître aux Éphésiens, nous avons ce chapitre qui nous enseigne qu'est-ce que nous devons faire. Éphésiens chapitre 4. Nous avons certainement déjà considéré dans le passé comment Paul parle premièrement de l'élection, de la prédestination, puis ensuite du scellement ; et malgré cela, au quatrième chapitre au verset 22, nous lisons ce qui suit :
« À l'égard de votre vie passée, que vous vous dépouilliez du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, que vous soyez renouvelés au plus profond de votre vie spirituelle, et que vous revêtiez l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité ».
Oui. Il est question de se dépouiller du vieil homme pour revêtir l'homme nouveau. Nous avons entendu que le Seigneur veut nous ôter notre cœur de pierre pour nous donner un cœur nouveau, un cœur capable de ressentir, un cœur tendre, plein de compassion, plein de miséricorde, un cœur dans lequel l'Esprit de Dieu peut Se déployer, un cœur dans lequel les fruits de l'Esprit peuvent se manifester.
Et nous l'avons vu ce matin, nous ne pouvons que nous consacrer à Dieu, oui, aller vers Lui, et nous nous rencontrerons à mi-chemin, et c'est toujours à Golgotha, c'est là que nous rencontrons le Seigneur. Jusque-là, chacun doit faire son chemin seul, mais Dieu ne viendra pas à la rencontre de quelqu'un au-delà de Golgotha. C'est là, à Golgotha, que Dieu Se rencontre avec nous, mais chacun doit arriver à Golgotha de son propre chef, de lui-même, et comprendre que c'est là que Dieu S'est révélé en Jésus-Christ, notre Seigneur. C'est là que s'est produit ce qu'aucun de nous n'aurait pu faire pour lui-même, la pleine rédemption, le plein salut, la réconciliation, oui la paix avec Dieu. Celui qui s'arrête avant Golgotha aura du mal toute sa vie ; mais celui qui arrive jusqu'à Golgotha, qui élève les yeux vers le Seigneur avec foi et reconnaît ce qui s'y est passé pour lui, pour celui-là, de grandes choses s'accompliront, car aucun homme, aucun homme ne peut y arriver de lui-même. Si nous essayons de le faire nous-mêmes, il se peut que nous n'arrivions pas jusqu'à Golgotha. Nous devons connaître et comprendre que nous avons été crucifiés avec Christ. Nous devons le reconnaître dans la foi, le considérer comme un fait divin pour notre vie.
Quoi qu'il arrive, Dieu a toujours raison ! Ne croyez pas que Dieu nous donnera raison en quoi que ce soit. Nous allons devoir toujours Lui donner raison, et nous devons dire, comme il est écrit : « Tu as raison ». Chaque fois qu'il s'agit d'une chose, Dieu aura toujours raison. Quand il s'agit de l'Esprit de Dieu, beaucoup de choses ont été écrites, beaucoup a été prêché, des opinions ont été échangées. Pour nous, c'est le cœur du sujet qui compte. Nous ne voulons pas seulement philosopher à ce sujet ou développer une théorie, mais nous voulons véritablement que le véritable Esprit de Dieu, associé aux véritables paroles de Dieu, trouvent leur place dans les véritables enfants de Dieu. Et c'est aussi nécessaire de suivre le mouvement sans se laisser emporter par son propre enthousiasme.
Regardez, une source s'est ouverte, et il doit en être de même pour nous tous. Et le Seigneur dit : « L'eau que je vous donnerai deviendra en vous une source qui jaillira jusqu'à dans la vie éternelle. Il parlait de l'Esprit qui devait venir sur ceux qui croiraient ». Oui, quelque chose se déclenche alors. Ce n'est pas par la bouche que ça commence, mais c'est dans le cœur que ça commence. Oui, ça commence dans le cœur, puis cela se propage, puis ça sort, puis les lèvres bougent, et nous pouvons alors louer et glorifier le Seigneur.
Hier soir, nous avons entendu la comparaison avec les vieux arbres qui étaient nus et frère Gilson m'a dit qu'il y avait quelques jours, il avait lu chez lui le dernier verset d'Ézéchiel chapitre 17. Il était question des vieux arbres et puis des nouveaux qui ont poussés. Dieu veut faire de nous des hommes qui sont plantés comme des arbres près des courants d'eau, et qui portent le fruit en leur saison ; et cela non plus ne vient pas de nous, mais cela vient de la puissance de Dieu qui veut être agissante au travers de nous.
Encore une fois, pas nos efforts, mais la foi. Ces choses ne bougent que par la foi. Si nous ne croyons pas, cela ne marche pas. Nous devons croire, croire comme le disent les Écritures. C'est seulement ainsi que des fleuves d'eau vives couleront de nos seins. Ne réfléchissez pas, ne vous creusez pas la tête, ne vous demandez pas ce qui va se passer, mais croyez ce que Dieu a dit, et faites-en pleinement usage pour vous personnellement.
On peut lire de nombreux passages, et dans le livre du prophète Ézéchiel, le passage le plus connu dans le monde entier se trouve directement dans le chapitre suivant, chapitre 37, où il est question des os qui reviennent à la vie. Et Dieu a également veillé à cela. Et comment cela s'est-il produit ? En faisant entrer l'Esprit en eux. C'est un chapitre très important, Ézéchiel chapitre 37. Il est en fait question de la résurrection du peuple d'Israël, mais avant que le peuple d'Israël puisse ressusciter, l'Église doit être nouvellement vivifiée, elle doit être achevée, elle doit être parée comme une épouse avant de pouvoir être enlevée dans la gloire. Nous devons tous être en parfaite harmonie avec Dieu, avec Sa parole, avec Son action et aussi les uns avec les autres, car c'est ce que Dieu a promis, c'est là que Dieu a promis Sa bénédiction. Au verset 4 d'Ézéchiel 37 il est dit :
« Il me dit : Prophétise sur ces ossements, et dis-leur : Ossements desséchés, écoutez la parole du Seigneur ! ».
Premièrement vient la parole du Seigneur, et ensuite vient l'Esprit de Dieu. Nous l'avons aussi entendu : « L'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux », mais il ne se passait encore rien (Genèse 1 : 2) ; puis la parole de Dieu fut associée à l'Esprit de Dieu, et alors tout prit forme, toute vie a été manifestée, chaque parole qui avait été prononcée par Dieu est devenue réalité devant Ses yeux, oui, Il a dit et la chose était là, Il a ordonné et la chose était là ! L'Esprit de Dieu accompagnait la parole de Dieu, et faisait paraître ce que Dieu avait prononcé.
De la même manière, les promesses, oui, les promesses générales de la parole de Dieu que nous écoutons ces jours doivent être accompagnées de l'Esprit de Dieu, non pas des idées pieuses, mais doivent être accompagnées de l'Esprit de Dieu, de la puissance de Dieu qui rend la parole de Dieu vivante.
Vous savez, parfois frère Branham a fait des remarques sensibles concernant les dons, et nous savons que tout cela est juste, car il y a assez de personnes qui ont été oints du Saint-Esprit, mais qui foulent au pied tout simplement la parole de Dieu, qui ne se laissent absolument rien dire. Et nous le voyons même dans les églises qui, il y a quelques années encore, faisaient preuve d'une certaine décence : Les sœurs laissaient pousser leurs cheveux, on veillait à ce que tout soit en ordre extérieurement. Mais si intérieurement rien n'est plus en ordre, alors il est inutile de veiller à ce que tout soit en ordre extérieurement ! À quoi servent les cheveux longs ? À quoi servent toutes ces choses, si intérieurement rien n'est plus en ordre ? Mais frère Branham dit que si tout est en ordre intérieurement, alors ce sera aussi le cas extérieurement.
Mais si l'on voit que même dans les églises du plein évangile, les jeunes chantent en pantalon dans la chorale, que tout a pris une forme profane, et que malgré cela, on a reçu le Saint-Esprit et qu'on est sûr de voir la gloire de Dieu !
Lorsque frère Branham aborde ces choses de manière un peu tranchante, on ressent une révolte intérieure, et on se dit : « Qu'est-ce qu'il veut me dire ? ». Quel est cet Esprit qui se rebelle contre la parole de Dieu ? Ce n'est pas l'Esprit de Dieu ! Si c'est le Saint-Esprit, alors la connexion avec la parole de Dieu est là. Même si la parole est tranchante, plus qu'une épée à double tranchant, la connexion avec Dieu est là par la parole et par l'Esprit. Mais nous voulons considérer cette parole à la lumière de Dieu et non des autres.
Dieu nous parle aujourd'hui, et si nous ne faisons pas attention, il se pourrait que dans dix ans tout soit très différent. Mais croyez-moi, Dieu veillera que ce soit pour les jeunes, pour les vieux, Dieu veillera à ce qu'il se passe quelque chose de fondamental en chacun de nous. Je ne veux pas être obligé de nous regarder comment est-que nous allons vers la perdition. Je veux pouvoir regarder comment nous sommes guidés de clarté en clarté, de bénédiction en bénédiction, de connaissance en connaissance. Je ne veux absolument pas être un témoin du déclin ou d'un effondrement. Je voudrais pouvoir assister à un essor au sens propre du terme, par la grâce de Dieu ; et cet essor spirituel doit venir, et il viendra. Je ne m'attends pas à ce que nous descendions. Que ceux qui veulent descendre, descendent. Mais nous, nous voulons continuer avec Dieu ; et avec Dieu, nous allons vers le haut, de clarté en clarté, de vérité en vérité. Et au verset 9 d'Ézéchiel 37 :
« Il me dit : Prophétise, fils de l’homme, et parle à l'esprit de vie, [et dis] : Ainsi a parlé Dieu, le Seigneur : ô Esprit, viens des quatre vents, et souffle sur ces morts afin qu'ils revivent. Alors que je prophétisais comme il me l'avait ordonné, l'Esprit de vie entra en eux de sorte qu'ils reprirent vie, et se mirent debout : C'était une armée immense ».
Je ne veux pas entrer plus en détail dans l'enseignement de ces choses, mais je ne serais pas surpris si cela faisait référence à ceux du peuple d'Israël qui doivent donner leur vie et qui entreront ensuite dans le royaume millénaire. Dans tous les cas, l'Esprit de Dieu, l'Esprit de vie, est entré en eux, et ils se sont relevés, une troupe immense.
Ce que Dieu fera avec le reste d'Israël, ne peut-Il pas le faire avec le reste de l'Église ? Il est écrit au sujet d’Israël : « Quand ton nombre serait comme le sable de la mer, un reste seulement sera sauvé ». Oui, qu'adviendra-t-il de l'Église ? Il ne reste qu'une poignée de fidèles, un reste qui ne peut se faire voir ni se faire entendre nulle part, mais c'est justement avec ce reste que Dieu veut achever la fin de l'histoire du salut, car Dieu n'a pas besoin de trente mille personnes comme au temps de Gédéon. Trois cent personnes suffisent si ce sont des personnes adéquates ! Trois cent personnes suffisent pour que Dieu puisse accomplir ce qu'Il a prévu. Et par grâce, nous voulons faire partie de ces trois cent personnes.
Ce n'est pas ton choix, ce n'est pas nous qui L'avons aimé. C'est Lui qui nous a aimé. Ce n'est pas nous qui L'avons cherché, c'est Lui qui nous a cherché. Ce n'est pas nous qui L'avons trouvé, c'est Lui qui nous a trouvé. Mais, parce que nous savons qu'Il nous a aimé, nous pouvons l'aimer de tout notre cœur.
Il y avait d'autres passages, celui de l'épître aux Romains que nous connaissons tous très bien, qui parle de l'amour de Dieu qui est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit. Ce n'est pas de la prétention ni de la suffisance, mais c'est la nature même de Jésus-Christ. Romains chapitre 5 verset 5 :
« Or, l'espérance ne trompe pas, car l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné ».
Dans Ézéchiel, nous avons lu que Dieu voulait nous donner un cœur nouveau, un esprit nouveau, Il voulait nous donner Son Esprit. Ici, il nous est montré comment cela se produit : « Or, l'espérance ne trompe pas, car l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit ». Il faudrait lire les deux ou les trois versets précédents. « Par la foi, nous avons libre accès à notre état actuel de grâce ». C'est ce qui est écrit ici au verset 2 :
« À qui nous devons avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même dans nos afflictions, car nous savons que les afflictions produisent la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance ».
Et le verset 5 vient :
« Or, l'espérance ne trompe pas, car l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit ».
L'un entraîne l'autre. Notre état de grâce, le libre accès à Dieu, le rideau a été déchiré. Le sang de l'Agneau de Dieu n'a pas été versé en vain, mais Il est entré avec Son propre sang dans le sanctuaire céleste pour l'offrir sur le trône de la grâce, pour y demeurer en tant que fidèle souverain sanctificateur jusqu'à ce que le dernier soit appelé, ajouté, et que l'épouse ait atteint sa perfection ; et ce n'est qu'alors qu'Il Se lève en tant qu'intercesseur, et vient nous chercher en tant qu'Époux pour nous ramener à la maison.
Ainsi, nous avons accès à notre état actuel de grâce par la foi en Jésus-Christ notre Seigneur, et nous nous glorifions de l'espérance de la gloire de Dieu. Mais la grâce de Dieu est également liée à la gloire de Dieu. Si nous avons fait l'expérience de la grâce de Dieu, si nous avons véritablement fait cette expérience, alors nous ferons également l'expérience de Sa gloire, nous verrons Sa gloire. Il écrit au verset 3 de Romans 5 :
« Bien plus, nous nous glorifions même dans les afflictions ».
Oui, bien sûr, la plupart du temps nous nous plaignons –du moins c'est le cas pour moi– dans l'adversité, lorsque viennent les jours qui ne nous plaisent pas et qui ont été promis à tout le monde. Pour ceux qui ne les ont pas encore expérimentés, ils viendront, à moins que le Seigneur ne revienne plus tôt. Verset 3 :
« Bien plus, nous nous glorifions même dans nos afflictions, car nous savons que les afflictions produisent la persévérance ».
Si c'est le cas, alors nous avons besoin des afflictions. Comment, ne voulons-nous pas les afflictions ? Alors, comment pouvons-nous obtenir la persévérance ou la patience dont nous avons besoin pour expérimenter les dernières promesses de Dieu s'il nous manque un maillon de la chaîne ? Non ! Tout nous a été dit dans la parole de Dieu. Pouvez-vous me dire ce que Dieu a oublié ? Chaque point a été éclairé, chaque enseignement est là, chaque connaissance, tout est là dans la parole de Dieu. Qu'est-ce que Dieu a oublié ? Oui, Il a oublié nos péchés, et Il les a même jetés dans la mer de l'oubli ! Oui, c'est ainsi que c'est écrit. Verset 3 :
« Car nous savons que les afflictions produisent la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance ».
Nous devons tenir dans l'épreuve, nous devons persévérer, nous devons tenir bon quoi qu'il arrive. Notre salut ne dépend pas des choses temporelles. Notre salut est éternel et nous serons éternellement avec le Seigneur, car nous avons reçu la vie éternelle.
Je voulais aussi que nous puissions chanter ensemble le cantique : « J'ai été purifié de ma culpabilité ». Et à la fin du refrain, il y a une expression qui dit : « Oui, je crois, oui, je crois, oui, je crois au Fils de Dieu éternel ». Et vous savez que, parce que nous prenons les Écritures avec exactitude comme Dieu nous les a laissées dans Sa parole, il n'y a vraiment aucun passage qui dirait que le Fils est éternel, au contraire, les Écritures disent : « Tu es Mon Fils, Je T'ai engendré aujourd'hui ». Et quand je chante le refrain, pour moi, je le chante différemment : « Dans le glorieux Fils de Dieu ». Je ne dis pas dans le Fils de Dieu éternel, mais « dans le glorieux Fils de Dieu ». Ça rime aussi, c'est vrai, n'est-ce pas ?
Nous voulons les saintes des Écritures avec exactitude. Les Écritures disent : « Père éternel ». Nous disons amen à cela. Les Écritures disent : « Un Fils nous a été donné », nous disons amen. Les Écritures disent : « Il est le Prince de paix », nous disons amen. Les Écritures disent : « Il est le Dieu Tout-Puissant », nous disons amen. Les Écritures disent : « Père éternel », nous disons amen, nous disons encore amen, mais seulement si nous le trouvons dans les Écritures. Et si nous ne le trouvons pas dans les Écritures, il n'y a pas de amen. Pourquoi devrions-nous dire amen pour ce que les gens ont inventé ?
Et je l'ai mentionné ce matin ou hier soir –ma mémoire n'est plus très bonne pour m'en souvenir– lorsque j'ai lu sur cette unité œcuménique divine, il faut vraiment que les gens se rendent compte de cela. Comment dans un rapport mensuel du plus grand évangéliste que le monde ait connu, au vingtième siècle, qu'il puisse y avoir un article sur la Trinité ? Et puis, il y a des développements très poussés comme je n'ai jamais vraiment entendu ou lu jusqu'à aujourd'hui. Il explique simplement que la Trinité divine forme une unité œcuménique. Oui, c'est terrible.
Et qu'avons-nous dit ici récemment ? Ce n'est pas un jugement, mais c'est juste une constatation de la grâce que Dieu nous a accordée : Les gens suivent tous le large courant, ils ont adopté les enseignements. Et qui sait jusqu'où ces choses sont développées ? Ils ne savent même pas que c'est une fausse connaissance de Dieu. Ils baptisent mal et ont des fausses doctrines sur la divinité, et pensent avoir les plus grands programmes de Dieu sur la terre ! Non, Dieu est dans Sa parole ! Et si Sa parole est en nous, alors Dieu est en nous. Dieu ne peut pas aller au-delà de Sa parole, et Dieu ne Se reconnaîtra jamais à des programmes humains. Il a un programme, et nous voulons être intégrés dans ce programme. Romains chapitre 5 verset 5 encore une fois :
« Or, l'espérance ne trompe pas, car l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné ».
Un amour divin, pur et saint, qui ne tient pas compte du mal ; un amour qui se réjouit de la vérité, comme nous pouvons tous le lire dans 1 Corinthiens 13 et dans d'autres passages. Dans Romains chapitre 8 verset 14, on trouve aussi la parole bien connue :
« Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. L'esprit que vous avez reçu n'est pas un esprit de servitude pour que vous soyez encore dans la crainte ; mais vous avez reçu l'esprit de filiation dans lequel nous crions : Abba ! Père ! ».
Plus de servitude ! Avez-vous entendu hier frère Branham dire qu'il y a des dictateurs partout ? Je me suis dit : « Il y a un pape au Vatican, mais il y a des centaines et des milliers de petits papes partout ». Que Dieu nous accorde la grâce de ne connaître qu'une seule autorité, et c'est l'autorité divine de la parole au milieu de nous. Il n'y a personne sur la terre qui ait une quelconque autorité. Il n'y a qu'une seule autorité divine, et c'est l'autorité que nous avons reçue de Dieu par la parole et par l'Esprit de Dieu. Il n'y a personne qui ait quelque chose à dire. Même frère Branham n'a pu apporter que la parole, et c'est en cela que résidait l'autorité. Oui, la puissance résidait dans le fait qu'il avait été destiné, désigné par Dieu pour apporter la parole en ce temps. Vous l'avez tous vu lorsque le film a été projeté, il se tenait là, impuissant, et disait : « J'attends quelque chose » ; et la chose était soudainement là. Oui, c'est comme ça que nous sommes là, impuissants, mais nous faisons confiance à Dieu, pas à nous-mêmes. Nous faisons confiance à Dieu pour qu'Il puisse tout faire.
Oh ! Si seulement nous pouvions prier aujourd'hui pour trouver l'exaucement devant Dieu ! Non plus dans la servitude… Permettez-moi de relire le verset 15 de Romains chapitre 8 :
« L'esprit que vous avez reçu n'est pas un esprit de servitude pour que vous soyez encore dans la crainte (la peur) ».
Combien on peur ? Peur de ceci, peur de cela, peur, peur, peur. « L'amour bannit la peur ». La peur n'est pas dans l'amour. Dans l'amour, il y a la confiance ; dans l'amour, il y a la foi ; dans l'amour, il y a toutes les choses que Dieu nous a promises. Ce sont les fruits de l'Esprit. Ainsi, nous ne voulons pas nous laisser asservir. Ne soyons pas dans la peur. Non, nous n'en avons plus besoin. C'est dans la confiance que nous voulons venir à Dieu aujourd'hui dans une crainte respectueuse.
Oui, il y a une grande différence. Nous ne venons pas dans la peur, mais c’est dans une crainte sacrée que nous nous présentons devant la face de Dieu, et nous venons dans la foi. Nous nous présentons avec confiance, car nous n'avons pas reçu un esprit de servitude, mais l'Esprit de fils. Et nous pouvons à juste titre nous écrier à notre Dieu : « notre Père céleste », car Il a fait de nous Ses fils et Ses filles. Et il est écrit au verset 16 de Romains 8 :
« C'est cet Esprit qui, uni avec notre esprit, lui rend témoignage que nous sommes enfants de Dieu ».
Un témoignage de l'Esprit de Dieu à notre esprit que nous sommes devenus enfants de Dieu. Comment frère Branham l'a-t-il dit ? « Nous n'avons rien fait pour venir dans ce monde, pour y naître. Nous n'avons rien fait non plus pour naître de nouveau pour une espérance vivante. Tout est dans le plan de Dieu, et nous avons été introduits dans ce plan de Dieu ». Je suis reconnaissant de ne pas seulement être né dans ce monde, mais reconnaissant de ce que j'ai été sorti de ce monde, que je suis né de Dieu, que j'ai reçu la vie éternelle, et que l'Esprit de Dieu m'a rendu témoignage que je suis devenu un enfant de Dieu. Alors, que le monde entier s'écroule, cela ne changera rien à ma situation !
Ne croyez pas qu'il existe un pouvoir sur la terre qui pourrait anéantir le plan de Dieu. Un tel pouvoir n'existe pas. Satan est loin d'être tout-puissant. Celui qui pense que Satan est tout-puissant, a confondu Dieu avec le diable. Il n'y a qu'un seul être qui soit Tout-Puissant, omniscient et omniprésent, et c'est Dieu ! Et les limites de Satan dans ses actions ont déjà été définies ; et un jour il sera de toute façon jugé pour toujours, et alors le Seigneur n'aura plus besoin de s'occuper de lui. Michael s'en chargera. Le Seigneur l'a vaincu, et Sa victoire est la nôtre.
En ce temps-là, notre Sauveur a dit : « Maintenant le prince de ce monde sera jugé », et Il dit : « Le prince de ce monde a été jugé » ; et nous avons été délivrés, et il a été jugé, et nous sommes libres. Dieu, le Seigneur, ne s'est pas intéressé aux détails, mais Il a touché la cause du problème. Et c'est à cause de tous les péchés, de toutes les transgressions ; oui, nous n'avons été que des victimes collatérales, nous n'avions rien à voir dans cela. Nous étions destinés à être des fils et filles de Dieu avant la fondation du monde.
Encore un dernier verset. Tout ce qui est écrit ici sont des choses si merveilleuses ! Lisons le verset 17 de Romains 8 :
« Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui ».
La souffrance, ce n'est pas mon truc. La souffrance n'est pas mon truc. Il y en a peut-être d'autres qui sont comme moi, mais la souffrance fait partie de la chose. Ça fait partie de la chose. Et Dieu ne nous imposera jamais plus que ce que nous pouvons porter. Et nous l'avons entendu hier : Si nous sommes en accord avec le Seigneur, alors le joug est doux, et le fardeau est léger. Oui, frère Branham a dit littéralement : « Alors le joug est léger comme une plume ». Mais nous ressentons parfois de la pression ici et là, alors c'est à cause de nous. C'est parce que nous ne sommes pas totalement en harmonie avec le Seigneur. Si nous sommes en harmonie avec le Seigneur, si nous avançons au même pas, au même rythme avec le Seigneur, alors tout se passe bien.
Que le Seigneur nous le donne, que le Seigneur te le donne, que le Seigneur nous le donne à tous ; et qu'Il nous accorde aujourd'hui de profiter de ce libre accès pour simplement élever la voix quand notre cœur nous pousse à parler à Dieu, et alors nous ressentirons aussi Sa bénédiction descendre sur nous. Nous l'avons dit à maintes fois : Dieu nous parle par la prédication et à travers la parole ; et dans la prière, nous parlons à Dieu, et le Seigneur nous envoie Sa bénédiction.
Aujourd'hui, de manière volontaire, nous n'avons pas voulu prendre beaucoup de temps, car certains d'entre nous pourraient faire face à des conditions hivernales sur le chemin de retour. Et en y réfléchissant, la parole que le Seigneur Dieu a prononcée m'est venue à l'esprit : « Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l'été et l'hiver, le jour et la nuit, ne cesseront pas ». Chaque parole de Dieu est et demeure vraie ! Alors, ne nous plaignons pas. Si nous tombons dans des intempéries hivernales, Dieu dit simplement, : « Fidèle Seigneur, Ta parole est devenue vraie devant nos yeux ! », et nous Le remercions. Oui, que devons-nous faire ? Oui, c'est ce qu'Il a dit dans Sa parole, et cela reste ainsi tant que le temps existera.
Que le Seigneur nous bénisse tous abandonnant. Amen ! Avancez-vous rapidement, que nous puissions prier ensemble devant Dieu. Frère Branham a également dit que l'autel n'est plus orné de larmes, mais de lis. Approchons-nous pour rendre grâce à notre Dieu, pour l'adorer. Sa parole nous a été adressée, et nous sommes très, très reconnaissants.
Quel chœur pouvons-nous chanter ? « J'ai été purifié de ma culpabilité ». Croyez-le du fond du cœur, et chantons-le ensemble.