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Ewald Frank

02 juin 1985 à 15 heures 00, Krefeld

NOUS DEVONS NOUS ACCROCHER À CHAQUE PAROLE DE DIEU

(Retransmis le 09 février 2025)

[Introduction]

Loué et remercié soit le Seigneur de nous permettre de chanter ces précieux cantiques ! Et nous avons chanté ici dans le dernier cantique : « Écoute ton Sauveur qui te convie ! Viens, viens et vois au festin des noces de grâce ; viens, viens et vois ». C'est une grâce particulière qui nous est faite à toi et à moi et à nous tous, qu’Il nous ait invités à ce puissant festin des noces. Eh bien, la plupart ne veulent pas venir. Nous lisons dans la Bible qu'il y avait tant d'excuses, et je crois que c'est encore le cas de nos jours, qu'il y a tant d'excuses. Personne ne veut venir au banquet des noces de la grâce ; mais nous savons qu'il y en aura quelques-uns et que nous aussi, nous voulons être là ce jour-là, au festin des noces de l'Agneau.

Avant la prière, nous lisons une parole de Dieu tirée de la première épître à Timothée. 1 Timothée chapitre 1 à partir du verset 12 :

« Je suis reconnaissant à celui qui m'a rendu fort, notre Seigneur Jésus-Christ, de ce qu'il m'a estimé fidèle lorsqu'il m'a établi dans son ministère, bien que j'ai été auparavant un blasphémateur, un persécuteur, et un homme impie, violent. Mais la miséricorde m'a été accordée parce que j'avais agi ainsi sans le savoir dans un état d'incrédulité ; oui, la grâce de notre Seigneur s'est manifestée en moi avec une efficacité débordante, unie à la foi et à l'amour, enracinée dans le Christ Jésus. C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, parmi lesquels je suis le premier. Mais c'est précisément pour cela qu'il m'a été fait miséricorde, parce que le Christ Jésus a voulu montrer en moi comme le premier toute la plénitude de sa patience, afin de montrer en moi de façon exemplaire quel genre d'homme parviendrait à la vie éternelle par la foi en lui. À lui, le Roi des siècles, le Dieu incorruptible, invisible et unique, honneur et gloire dans toute éternité ! Amen ! ».

C'est une parole tout à fait merveilleuse ; et Paul, ce grand apôtre, ne pouvait prononcer que cela : « Je suis reconnaissant à celui qui m'a rendu fort, notre Seigneur Jésus-Christ ». Je voudrais dire qu'il aurait pu se glorifier de sa grandeur et de sa force, il aurait pu se glorifier de son érudition, de sa connaissance et de tout ce qu'il avait appris ; mais quand le Christ lui est apparu, il n'a pu prononcer que ces paroles que nous venons de lire : « Je suis reconnaissant à celui qui m'a rendu fort, notre Seigneur Jésus-Christ, de m'avoir jugé fidèle ». Oui, ce n'est pas un homme qui l'a appelé –aucun homme n'aurait peut-être réussi à l'appeler– mais le Dieu vivant l'a appelé ! Bien-aimés, le véritable lui est apparu et l'a pris à Son service.

Et je crois que nous pouvons voir en cet apôtre la toute-puissance de notre Dieu. Il peut transformer un homme, Il peut le changer pleinement ; car il exprime ici ce qui était autrefois avec lui et ce qui lui a été accordé maintenant par la grâce de Dieu.

Chers frères et sœurs, je me suis dit que nous aussi, nous devrions peut-être réfléchir sur nous-mêmes, sur ce que nous étions autrefois lorsque nous ne connaissions pas encore Dieu, lorsque nous étions encore loin de Lui. Où étions-nous ? Que faisions-nous ? Qu'en était-il de nous, bien-aimés ? Mais, quand nous voyons la main puissante de Dieu, quand nous voyons la main du grand Sauveur qui nous a sauvés nous aussi, qui nous a attirés à Lui, nous a fait sortir hors de la boue du péché et qui a fait de nous Son peuple, nous ne pouvons pas nous empêcher, chers frères et sœurs, de nous exclamer, et cela par les mêmes paroles que celles que l'apôtre Paul prononce ici : « Je suis reconnaissant à Dieu ».

Oui, à qui sommes-nous reconnaissants ? Sommes-nous reconnaissants au véritable de nous avoir appelés ? Lui sommes-nous reconnaissants de nous avoir sauvés ? Oh ! Je ne sais pas, mais notre frère a déjà dit que si nous ne remercions pas Dieu pour la parole et pour ce qui nous a été accordé par grâce, je ne vois pas qui pourrait le remercier. Nos cœurs devraient déborder et nos bouches devraient déborder pour Lui apporter l'honneur, la louange et l'adoration, car Il a aussi fait de grandes choses pour nous, Il S'est montré puissant en nous. Verset 14 :

« Oui, la grâce de notre Seigneur a été surabondante et efficace en moi ».

Oh ! Nous pouvons aussi dire cela : « La grâce de Dieu s'est manifestée puissamment en moi ». Et, peux-tu le dire aussi ? Nous devons pouvoir le dire ! Verset 14 : 

« La grâce de notre Seigneur s'est manifestée en moi avec une efficacité débordante, unie à la foi et à l'amour qui ont leurs racines dans le Christ Jésus ».

Oui. Et ensuite, il dit au verset 15 : « La parole est fiable et digne d'être reçue par tous ». Louange et remerciements ! Et je crois que nous avons entendu une parole si puissante au cours des deux dernières heures, que nous ne pouvons pas faire autrement que de l'accepter ; mais pas seulement dans les deux dernières heures, mais, comme mon frère l'a dit déjà, Dieu n'a pas manqué de nous parler au cours des dernières années. Oh ! Oui, comme c'est merveilleux. Nous pouvons, en effet le dire, et nous pouvons aussi dire que la parole de Dieu est fiable, est véritable, il ne peut en être autrement, elle est fiable. Fiable est la parole, elle est digne d'être acceptée par tous. Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. 

Et nous pouvons dire ceci : Nous aussi nous étions loin de Dieu, et nous étions dans le péché et la transgression. Celui qui pense qu'il n'a pas péché et qui pense que je n'ai fait de mal à personne, se trompe lui-même, bien-aimés. Mais l'Écriture dit que tout homme est pécheur par nature, qu'il est déjà né dans le péché.

Mais, louange, remerciements et action de grâce, car la grâce de notre Seigneur nous est apparue aussi. Verset 16 : « Mais c'est justement pour cela que la miséricorde m'a été accordée ». Oui, nous aussi, nous ne pouvons que nous glorifier de cette grande grâce et de cette miséricorde, et nous pouvons remercier Dieu d'avoir pris soin de nous. Et pour cela, bien-aimés, nous voulons Lui offrir cet après-midi aussi, l'honneur et la louange et l'adoration. C'est à notre Dieu que nous voulons offrir l'honneur. Levons-nous, et prions ensemble.

Dieu fidèle, nous Te remercions du fond de nos cœurs encore une fois pour cette heure de grâce. Nous Te remercions pour Ta sainte et précieuse parole, infaillible parole de Dieu. Oui, Seigneur, comme elles sont merveilleuses, toutes les paroles que ces hommes de Dieu ont exprimées ! Elles sont encore valables de nos jours. Non, Ta parole demeure, Seigneur, même si le ciel et la terre passent !

Tu T'es révélé aux Tiens, Tu as pris qui Tu voulais. Tu aurais pu prendre quelqu'un d'autre, mais Tu T'es choisi un Saul. Tu lui es apparu sur le chemin de Damas, Tu l'as éclairé de Ta lumière, Tu l'as illuminé au point qu'est tombé de ses yeux comme des écailles. Ô Dieu fidèle ! Quelle grâce, quelle miséricorde lui a été accordée ! Mais Seigneur, ce n'est pas seulement à lui que Tu as accordé cette grâce, mais aussi à nous, Seigneur. Et c'est pourquoi nous nous glorifions de cette grâce et louons Ta miséricorde qui nous a été accordée à nous aussi.

Dans ce temps ultime et grave, Tu nous as parlé, Tu as envoyé un serviteur et un prophète. Tu as mis une parole sur le chandelier. Tu as révélé, Seigneur, ce qui était caché. Ô ! Que Ton nom est glorieux ! Nous ne pouvons pas nous empêcher de glorifier Ton nom et de louer Ta parole. Alléluia ! Car la parole est fiable et digne d'être reçue par tous. Alléluia !

Accorde-nous Ta grâce, Seigneur, à chacun d'entre nous, afin que nous ne soyons pas contre Ta parole. Lorsque Ta parole nous parvient, peut-être parfois comme une épée et qu'elle sépare certains d'entre nous, nous voulons nous aussi rendre grâce et louer Ton nom. 

Seigneur, nous sommes si heureux d'être Ton peuple et d'avoir pu répondre à l'appel que nous avons entendu. Adoration à Ton nom ! Dieu fidèle, nous Te prions cet après-midi de fortifier mon frère, de nous fortifier tous, de nous donner des paroles pour parler, des oreilles pour écouter, et un cœur ouvert pour recevoir ce que Tu as à nous dire. Dieu fidèle, nous Te le demandons dans l'humilité et l'abaissement devant Toi. Adoration à Ton nom ! Amen !

[Frère Frank]

Ô ! Que le Seigneur soit remercié ! Nous avons la promesse pour cela, et elle fait partie intégrante de la parole de Dieu. Et parce qu'il en est ainsi, nous avons dès aujourd'hui la certitude qu'il en sera ainsi. Est-ce vrai ou non ? S'il n'y avait pas de promesse dans la parole de Dieu, nous serions dans l'incertitude. Mais parce qu'il s'agit d'une promesse dans la parole de Dieu, auprès de Dieu c'est déjà comme si nous étions déjà là.

Si nous avions saisi une fois dans la foi que l'œuvre de Dieu avec Son peuple a été achevée, accomplie déjà pour toute éternité à Golgotha, achevée pour toute éternité déjà à Golgotha, si cela nous devenait une fois claire que toute la troupe rachetée par le sang a été rachetée là-bas, justifiée, purifiée, sanctifiée, préparée, achevée et changée en l'image de Jésus-Christ, que tout cela s'est passé à Golgotha, que ce n'est plus qu'une question de temps ; alors nous serions tous déjà dans la joie. Mais si nous pensons que nous devons toujours travailler à notre bonheur, à notre salut, à notre béatitude, nous le ferons jusqu'à ce que nous quittions cet endroit si lentement, mais si sûrement, et que nous réalisions alors peut-être que nous n'y sommes pas parvenus.

Mais, si nous reconnaissons avec foi qu'il s'agit d'une œuvre de rédemption accomplie, et que Jean a déjà vu sur l'île de Patmos la troupe rachetée vêtue de blanc : Dans Apocalypse 15, il a vu une mer de cristal, il a vu les rachetés jouer avec des harpes de Dieu ; dans Apocalypse 19, il a vu l'épouse au festin des noces de l'Agneau ; dans Apocalypse 20, il l’a vue dans la Nouvelle Jérusalem ; que manque-t-il encore ? Seulement que nous ayons cette assurance par la foi que nous en faisons partie. Le calcul est très simple : Dieu ne peut mettre en nous un désir que pour ce qu'Il a préparé déjà pour nous. Il ne peut rien faire en nous ou ne peut pas mettre un désir en nous et ensuite ne pas l'assouvir, y répondre. Cela n'est pas possible avec Dieu. Pour tout ce qu'Il nous a fait miroiter, pour tout ce qu'Il nous montre, Il a pris déjà la responsabilité que nous le recevions aussi.

Ainsi, cet après-midi aussi, nous voulons rendre gloire à notre Seigneur par la foi. Par l'incrédulité, nous Lui préparons le déshonneur ; mais par notre foi ferme, cela se fera. Si nous insistons à nouveau sur la parole de Dieu, c'est uniquement pour nous affermir et nous fonder dans la foi en la parole infaillible de Dieu, dans laquelle est contenu tout Son projet.

Regardez, même si cela ne nous concerne pas, nous avons malgré tout une foi illimitée. Si je vous demandais par exemple aujourd'hui : « Êtes-vous convaincu que Dieu accomplit toute promesse à l'égard du peuple d'Israël ? », vous me répondriez peut-être : « Frère Frank, bien sûr, c'est évident, puisque Dieu l'a dit et que nous le voyons sous nos yeux ». C'est vrai, vous trouveriez peut-être même la question un peu stupide, posée dans l'incrédulité. Mais je l'ai volontairement formulé ainsi pour nous faire comprendre que ce même Dieu qui a un projet pour Israël, qui rassemble Son peuple, qui l'a ramené comme Il l'a dit par les prophètes : « Que l'Orient les fasse sortir et que le Nord ne les retienne pas. Je les rassemblerai des extrémités de la terre, et je les ramènerai au pays de leur père » (Ésaïe 43 : 6). Ils sont revenus de plus de cent pays.

Nous savons que toute parole de Dieu est vraie, mais lorsqu'elle nous est adressée à nous, alors là, c'est la foi personnelle qui est requise, qui est demandée, et pas seulement la foi générale. Et c'est ce qui semble faire défaut à ce moment-là. Mais si nous avons la foi générale, pourquoi ne pas avoir la foi personnelle pour nous, pour les choses qui nous concernent ? Après tout, nous appartenons au programme général de Dieu.

Si je demandais : « Qui doute que le Seigneur a dit dans Matthieu 24, dans Luc 21 qu'il y aurait des guerres et des cris de guerre et tout ? » ; personne, car c'est ainsi que cela s'est accompli. Qui d’autre que Paul a dit dans 1 Thessaloniciens 5 : « Le temps viendra où ils diront : Maintenant c'est la paix, maintenant, c'est la sécurité ; et alors la ruine les précipitera soudain » ? Nous ne cessons pourtant de l'entendre : « Paix, sécurité ». Paix et sécurité sont les mots d'ordre politique de notre époque.

Oui, de quoi pouvons-nous douter alors que nous voyons tant de choses avec nos yeux terrestres et non avec nos yeux spirituels ? Après tout, nous ne sommes pas aussi spirituels que nous le pensons parfois. Avec nos yeux terrestres, nous voyons la parole de Dieu accomplie, n'est-ce pas ? Oui, ne pouvons-nous pas croire alors que Dieu accomplira en nous aussi ce qu'Il a promis ? S'Il le fait pour Israël, pour les nations, et s'Il parle de Gog et Magog, de l'extrême nord, et s'Il dit : « Je te prendrai de l'extrême nord, et Je t'amènerai dans Mon pays, et là Je te rendrai ma gloire » (Ésaïe 43 : 7), oui, tout cela est bien en préparation, nous le voyons bien. Heureux celui qui peut croire après avoir vu ! Et même : Bienheureux celui qui peut croire avant de voir, car cela concerne ce que Dieu nous a promis.

Je pense que toutes les choses que nous pouvons percevoir tout naturellement, mais qui ont tout de même été prononcées dans la parole de Dieu, devraient nous donner du courage, nous fortifier dans la foi, et poser un fondement clair sous les pieds de notre foi, de sorte qu'il ne puisse plus y avoir de va-et-vient ; au contraire, nous disons : Dieu tient Ses promesses pour le peuple d'Israël, pour Son église, pour l'Église-épouse, pour l'épouse. Il accomplira chaque parole en temps voulu.

Passons de la foi générale à la foi personnelle, à la foi pour les choses qui nous concernent directement, croire que nous sommes personnellement, toi pour toi, moi pour moi, que nous avons été insérés dans le plan de Dieu, et tout ce que Dieu fera encore en ce qui concerne Son épouse (ou l'église-épouse), c'est par grâce que nous y aurons part. 

Il y aurait beaucoup de choses, beaucoup à dire à ce sujet, j'espère que l'Esprit de Dieu nous transfigurera tout cela, nous révélera, nous montrera tout cela. Lorsque frère Russ a lu la parole de Paul, j'ai ouvert le chapitre 26 des Actes des Apôtres, voici ce qui est écrit au verset 18 :

« Tu leur ouvriras les yeux, afin qu'ils se convertissent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, afin qu'ils obtiennent le pardon de leurs péchés et une part d'héritage parmi ceux qui ont été sanctifiés par la foi en moi ».

Par la foi en Jésus-Christ. Il est ici celui qui parle, celui qui agit, celui qui a parlé à Saul et qui l’a fait Paul, et qui l’a ensuite établi dans Son ministère. Il y a bien une parole dans la deuxième épître aux Corinthiens au quatrième chapitre ; il est écrit ici aux versets 1 et 2 :

« C'est pourquoi, puisque nous avons à administrer ce ministère par suite de la miséricorde qui nous a été accordée, nous ne nous décourageons pas. Mais nous avons renoncé à toute honteuse dissimulation, car nous n'usons pas de malice, nous ne falsifions pas la parole de Dieu, mais nous nous recommandons par la proclamation ouverte de la vérité à tout jugement de conscience des hommes sous le regard de Dieu ».

Tel est l'état d'un homme que Dieu a réellement appelé et mis à Son service, établi dans Son ministère, pour ensuite annoncer la parole. Et comme nous l'avons lu ici, nous ne nous lassons pas, car la miséricorde de Dieu nous a été accordée, et avec cette miséricorde nous avons été établis dans le ministère, et alors, nous n'avons plus affaire à un Paul, mais nous avons affaire à un homme de Dieu qui a été établi et que Dieu a utilisé pour dire ce qui devait être dit, pour décider de ce qui devait être décidé.

« Nous ne nous décourageons pas d'administrer ce ministère ». Parfois, même l'apôtre sera un peu découragé. Tout le monde a besoin de réconfort, tout le monde en a besoin, y compris pour lui, et surtout ceux qui sont en première ligne. Mais grâce à Dieu nous sommes consolés ensemble par la parole de notre Dieu. Nous nous redressons à partir de ce que Dieu nous a dit, car la parole ne nous abat pas, elle nous redresse. Il est dit ici, au verset 2 :

« Nous nous recommandons plutôt par la proclamation ouverte de la vérité, à tout jugement de conscience des hommes, et cela sous le regard de Dieu ».

Pas de choses cachées ici ou là, dissimulées, pas de révélations spéciales dont on ne pourrait pas parler, mais par une proclamation ouverte, claire et vraie de la parole de Dieu. Nous devons nous soumettre à tout jugement de conscience des hommes, et être aussi sous les yeux de Dieu. Lorsque Paul conclut plus tard et dit dans 2 Corinthiens 4 verset 3 :

« Car, si malgré tout le message de salut que nous annonçons est voilé, il n'est voilé que pour ceux qui périssent ». 

Aujourd'hui on pourrait dire clairement que si la parole si clairement révélée et annoncée est restée cachée aux hommes en ce temps, c'est que Dieu n'a rien à faire avec eux, alors, tous nos efforts sont vains. S'ils sont assis dans le bon bateau et en présence du Seigneur, ils écouteront Sa voix, et Sa voix est Sa parole. Ma voix est ma parole ; sa voix doit être aussi Sa parole, n'est-ce pas ? Votre voix fait connaître vos paroles. Sa voix fait connaître Ses paroles. Et c'est ainsi qu'aujourd'hui encore, nous pouvons faire face à tout jugement de conscience des hommes en proclamant la vérité, et ainsi nous tenir devant le regard de Dieu. C'est une parole que je voulais lire en vue des jours de Pentecôte qui viennent de s'écouler, avant d'en venir aux autres passages de l'Écriture tirés de Tite, au chapitre 3. Tite chapitre 3, nous lisons ici le verset 4 :

« Lorsque la bonté et la bienveillance de Dieu, notre Sauveur, se sont manifestés, il nous a sauvés, non par des œuvres de justice que nous aurions accomplies nous-mêmes, mais selon sa miséricorde, par le bain de la nouvelle naissance et le renouvellement du Saint-Esprit qu'il a abondamment répandu sur nous par notre Sauveur Jésus-Christ, afin que, par sa grâce, nous soyons déclarés justes et héritiers de la vie éternelle selon notre espérance ».

Il est question ici de renouvellement, de miséricorde, du bain de la nouvelle naissance et de l'effusion de l'Esprit, tout est lié. L'effusion de l'Esprit était elle aussi précédée d'une parole de promesse. Vrai ou faux ? Dieu avait déjà dit par le prophète Joël (chapitre 2 au verset 28) :

« Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ».

Lorsque la rédemption a eu lieu à Golgotha et que des personnes étaient disponibles pour que la vie de Dieu Lui-même revienne sur eux, ce n'était plus qu'une question de temps. Et nous savons bien que nous sommes passés de la crucifixion à la résurrection, puis aux sept semaines, puis à la Pentecôte. C'était une promesse, une parole de Dieu ; et ceux qui y croyaient, qui avaient reçu la parole, étaient ensemble en prière, et Dieu confirmait Sa parole et remplissait tout le monde de Son Esprit. C'est ce que nous pouvons lire ; c'est écrit dans les Actes des Apôtres au chapitre 1, où le Seigneur l'a répété encore une fois, et a dit ici, Actes des Apôtres chapitre 1 verset 4

« Pendant qu'Il était avec eux, il leur ordonna de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre l'accomplissement de la promesse du Père, que vous avez entendu de moi, selon ses propres paroles ; car Jean a baptisé d'eau, mais vous vous serez baptisés d'Esprit Saint, et cela peu de temps après ces jours ».

Ainsi, une parole de la promesse divine a entraîné la bénédiction qui était contenue dans cette promesse, et l'a rendue manifeste en ceux qui ont reçu cette parole de la promesse divine dans leur cœur. Est-ce vrai ou non ? Toute parole, toute promesse de Dieu est un oui et un amen, et elle s'accomplira pour ceux et en ceux qui l'ont crue et reçue. Dans Actes des Apôtres chapitre 2, Pierre a poursuivi à partir du verset 16 et dit :

« Non, ici s'accomplit la promesse du prophète Joël : Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de Mon Esprit sur toute chair, et vos filles et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards recevront des révélations en songe ».

Ici, le Nouveau Testament a confirmé l'accomplissement de ce qui était en jeu dans l'Ancien Testament en tant que promesse prophétique. Mais maintenant, elle n'était plus dans le vide ; maintenant, elle a été donnée une fois de plus par la bouche du Seigneur Lui-même à ceux qui ont reçu oralement ce qui était écrit. La parole écrite devenait ainsi une nouvelle parole parlée. Le Seigneur Lui-même l'a mise en avant, en évidence face aux Siens, et a dit : « Restez à Jérusalem, car vous serez baptisés du Saint-Esprit peu de temps après ces jours ; attendez la promesse du Père ».

Avant, ce n'était qu'une promesse. Maintenant, c'est une promesse, mais qui est accomplie, une parole devenue réalité en ceux qui y ont cru, qui l'ont reçu, qui ont attendu qu'elle s'accomplisse en eux. Cela s'est-il produit ou non ? Cela s'est passé comme la bouche du Seigneur l'a dit !

Comment cela se passera-t-il à la fin ? C'est pourtant ainsi que commence le Nouveau Testament, avec l'accomplissement de la prophétie biblique. Qui était Jean-Baptiste ? Il était lui-même une parole de Dieu accomplie, une voix dans le désert qui appelle. L’était-ce ou ne l'était-ce pas ? Une parole de Dieu s'est accomplie en lui, une promesse qui a mis longtemps, très longtemps à s'accomplir, mais soudain, elle était là. Ésaïe a peut-être prophétisé huit cent dix ans avant Jésus-Christ ; Malachie, environ quatre cent ans avant Jésus-Christ. Lorsque le temps s'est accompli, ce qui était auparavant une promesse est devenu une réalité, s'est tenu sur deux pieds, a marché comme un témoignage vivant du Dieu vivant à la véracité de Dieu et de Sa parole, qu,Il veille sur elle pour l'accomplir lorsque le temps sera venu.

Alors, qu'était Jean ? Jean était une parole de Dieu réalisée. Oui ou non ? Est-ce vrai ou non ? Avant [c’était] seulement : « Une voix se fera entendre dans le désert : Préparez le chemin pour le Seigneur » ; soudain, la voix était là ! La voix, la promesse, tout est devenu réalité, on pouvait voir, on pouvait entendre.

Ici, dans les Actes des Apôtres, nous lisons ce qui était écrit dans le prophète Joël, dans Ésaïe 28, et dans d'autres passages bibliques, tout à coup, c'était la réalité. Que s'était-il passé ? Des personnes s'étaient trouvées qui avaient reçues en elles la parole de la promesse divine ; c'est à elles que le Seigneur avait adressé Ses paroles, c'est elles qui avaient cru, c'était elles qui en faisaient l'expérience. Elles étaient la confirmation et le témoignage vivant que la parole de Dieu ne revenait pas à vide, sans effet, mais qu'elle accomplissait ce pour quoi Dieu l'avait envoyée.

Qu'était le Seigneur Jésus ? Il était l'accomplissement de ce que Dieu avait dit par la bouche des prophètes de l'Ancien Testament, à commencer par ce qu'Il avait dit dans Genèse 3 verset 15, au sujet de la semence de la femme qui viendrait écraser la tête du serpent. Par l'intermédiaire du prophète Ésaïe, Il a fait dire dans Ésaïe 9 verset 5 : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination repose sur son épaule ; et son nom est conseiller, merveilleux, Dieu vainqueur, Père éternel, prince de la paix ». Il s'agissait d'une promesse, soudain la promesse est devenue réalité, réalité divine ; pas d'interprétation, pas d'explication, mais l'accomplissement véridique de la parole véridique de la promesse divine. Il était là. 

Et qui était ce Simon ? Conduit par l'Esprit dans le temple, il prit l'enfant dans ses bras, et dit : « Seigneur, maintenant, Tu laisses Ton serviteur partir en paix, car mes yeux ont vu le salut de Dieu ». (Luc 2 : 29). Avant, il avait une promesse, n'est-ce pas ? Je vous le demande : Avait-il une promesse ? Le Seigneur lui avait pourtant dit : « Avant que tu ne meures, tu verras le Messie ». Il a porté la promesse, et la promesse l'a porté, et soudain, il s'est trouvé devant la promesse accomplie : Il l’a pris dans ses bras. 

Qu’écrit Jean ? « Ce qui était là dès le commencement, ce que nous vous avons annoncé, ce que nos mains ont touché de la parole de vie, nous vous l'annonçons ». (1 Jean 1 : 1). Pas une théorie, mais ce que nous avons pu saisir entre nos mains, ce qui était là, ce qui est là comme preuve divine que Sa parole est la vérité et qu'elle s'accomplit encore aujourd'hui.

Il en est même maintenant en ces jours. Nous n'avons pas besoin d'un homme pour nous expliquer telle ou telle chose. Il nous suffit de recevoir la parole de Dieu dans notre cœur, de la croire de tout notre cœur, et d'attendre ensuite qu'elle s'accomplisse. Cette fois encore Dieu ne tardera pas. Tout comme tous ces hommes et tout le peuple de Dieu devait autrefois attendre que l'heure de Dieu sonne, nous devons nous aussi attendre que l'heure de Dieu sonne.

Je pense que c'est ici, dans Luc au chapitre 1, que l'ange a transmis cette promesse à Zacharie, en même temps qu'il lui a dit quel service, quel ministère devait être accompli. Je ne lis ce passage que pour l'ajouter à la conclusion de ce matin. Luc chapitre 1 verset 15 : 

« Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne goûtera ni vin, ni boisson enivrante, et il sera rempli du Saint-Esprit dès sa naissance ».

Est-ce exact ? Oui ! Verset 16 : 

« Il ramènera beaucoup de fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu ; et c'est lui qui marchera devant le Seigneur dans l'esprit et la puissance d'Elie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et pour ramener les désobéissants aux dispositions des justes, afin de créer un peuple bien préparé pour le Seigneur ». 

C'est ce que l'ange a dit à Zacharie, et vous connaissez l'histoire : Il a eu du mal à croire. Mais lorsque la promesse s’est réalisée, sa langue s'est déliée et il a pu remercier Dieu, certainement honteux de ne pas avoir pu croire du premier coup.

Ce week-end, l'accent est mis très simplement sur le fait que Dieu doit se tenir à Sa parole. Sa parole est aussi vraie qu'Il L'est Lui-même ! Il vaut ce que vaut Sa parole, et cela vaut tout pour nous ; car Dieu est véritable, Dieu est vrai, juste et fidèle dans toutes Ses actions. Il peut tout dire, sauf des contre-vérités. Il nous a fait connaître la vérité, Il nous a fait connaître les promesses, recevons-les. Zacharie a reçu la promesse, Marie a reçu la promesse, Simon a reçu la promesse, tout s'est accompli, les cent vingt ont reçu la promesse, tout s'est accompli en tant que voulu.

Pourquoi devrions-nous douter ? Pourquoi ? Nous voyons l'accomplissement de la parole de Dieu parmi les nations ; nous la voyons dans notre pays, nous la voyons de différentes manières. De quoi devrions-nous douter ? Après avoir vu toutes ces choses sous nos yeux, ce serait un péché de douter de ce que Dieu a dit ! Et cela nous amène au sujet sur lequel frère Branham a si souvent insisté : Le péché était l'incrédulité dans laquelle on ne pouvait pas faire confiance à Dieu et rester fidèle à ce qu'Il avait dit. Et c'était déjà le cas. 

Lisons quelques passages bibliques. 2 Corinthiens chapitre 4. Il s'agissait principalement du premier verset que j'ai déjà lu selon lequel, en conséquence de la miséricorde de Dieu qui nous a été accordée, nous ne nous lassons pas et ne nous décourageons pas d'administrer ce ministère. 2 Corinthiens 4 verset 1. 

J'ai parlé brièvement avec le frère Kupfer, et nous sommes d'accord sur le fait qu'un homme qui est appelé par Dieu aimerait bien abdiquer, il aimerait bien rester assis, refuser de parler. Oh ! Qu'est-ce que je donnerais pour que ce soit ma dernière prédication ! Que donnerais-je pour cela ? Oh ! Que donnerais-je ? Mais il est écrit ici : « Nous ne nous décourageons pas ». Parfois nous en sommes proches. Chacun devra en témoigner s'il est sincère ; mais ensuite, il y a aussi des expériences réjouissantes et encourageantes.

Et quand ce sont des sœurs d'un âge avancé qui disent : « Frère Frank, nous sommes si reconnaissants de vous avoir encore », oui, cela existe encore, et alors, au milieu de tout le mécontentement, on reçoit un tout nouveau courage. Je voudrais lire le chapitre 4 de 1 Thessaloniciens. 

En fait, ces jours-ci, il est question de l'enlèvement et de ce qui se passe avant ; et les gens ne semblent pas tant préoccupés par le fait d'être dans la préparation que par la manière dont tout se déroule. Même si nous le savions parfaitement, cela ne garantit pas que nous y participerions. Ce n'est pas la connaissance d'une chose qui décide, mais si nous voyons les conditions de la chose elle-même remplies en présence de Dieu en nous. Ici, dans 1 Thessaloniciens 4, cela me semble très, très important au regard des différents enseignements, que le temps de la grâce serait terminé, que le Seigneur aurait quitté le trône de la grâce, et que la première phase de l'enlèvement est déjà derrière nous, ou presque terminée. Mais nous voulons lire cela très lentement et clairement. 1 Thessaloniciens 4 versets 15 et 16 :

« Car, c'est ce que nous vous déclarons sur la base d'une parole du Seigneur : Nous, les vivants, qui resterons jusqu'au retour du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis ».

Et maintenant arrive le verset :

« Car le Seigneur lui-même, dès que son cri de réveil est prononcé ».

Je m'arrête ici pour le moment. Le Seigneur reviendra : « Dès que Son cri de réveil est prononcé ». Donc, il y a d'abord ici Son cri de réveil pour ceux qui se sont endormis. Il ne peut pas quitter le trône de la grâce tant que le dernier n'a pas été appelé à sortir. Et lisez donc dans le sermon de frère Branham, il dit : « Je ne sais pas combien il y en a ici, mais peut-être est-ce ici le dernier qui doit être appelé encore ». 

Et si nous lisons clairement Matthieu 25, il est dit : « Au milieu de la nuit, il y eu un cri : Voici l'époux qui vient, allons à Sa rencontre ». C'est bien l'annonce ici dans Matthieu 25, l'indication, l'appel à sortir. Mais, Il attend sur le trône de la grâce jusqu'à ce que le dernier ait été appelé, soit entré, ait été justifié et ait atteint la perfection, n'est-ce pas ? S'Il n'était plus sur le trône de la grâce aujourd'hui, que ferions-nous encore ici ? C'est très, très important. 1 Thessaloniciens 4 verset 16 :

« Car le Seigneur lui-même, dès que son cri de commandement (son cri de réveil) aura eu lieu… ». 

Le Seigneur Lui-même, pas une doctrine, pas un enseignement, pas une nuée, pas une révélation, mais Lui-même reviendra. Est-ce vrai ou non ? C'est toujours le cas, et ça reste ainsi vrai. Et si nous lisons les contextes correctement et lentement, ils sont si clairs que même un fou ne peut pas se tromper. Ceux qui se trompent, ce sont ceux qui se pensent sages parce qu'ils en savent plus qu'ils ne doivent en savoir ; mais leur propre savoir les induits en erreur. C’est très clair et très explicite ici, verset 16 :

« Car le Seigneur lui-même, dès que son cri de commandement (son cri de réveil) se fera entendre, dès que la voix du prince des anges retentira, et que la trompette de Dieu sonnera ». 

Ces trois choses doivent d'abord arriver, ces trois choses doivent d'abord se produire. Elles ne se sont pas encore déjà produites. Il descendra d'abord du ciel, et ensuite les morts en Christ ressusciteront premièrement. Le remarquons-nous clairement aujourd'hui ? Il n'y a pas d'erreur ici, il n'y a pas de tâtonnement. Il y a des déclarations claires dans la parole de Dieu.

Et lorsque Paul dit : « Nous vous disons cela sur la base d'une parole du Seigneur », cela me suffit. Je n'ai pas besoin d'une interprétation humaine. La parole du Seigneur me suffit. Ce n'est que lorsque je tournerai le dos à la parole que je tournerai mon visage, ma face vers les interprétations. Mais je veux faire l'inverse : Je veux tourner le dos aux interprétations et donner l'oreille uniquement à la parole de Dieu. « Car le Seigneur Lui-même… ». Alléluia ! 

« Le Seigneur Lui-même, dès que Son cri de commandement (Son cri de réveil) retentira, dès que retentira la voix du prince des anges, et que la trompette de Dieu retentira, Il descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement ».

C'est une parole de la promesse divine, et nous la portons en nous jusqu'à ce que ces choses aient trouvé leur accomplissement. Ces trois choses qui sont énumérées ici dans le contexte de 1 Thessaloniciens 4, précèdent le retour direct de notre Seigneur. Il n'y a absolument rien à changer à cela. Vous pouvez le lire très clairement dans 1 Corinthiens au chapitre 15, et là aussi, quiconque s'ouvre intérieurement, devra dire amen lorsque Paul écrit ici dans 1 Corinthiens 15 verset 51 :

« Voici que je vous dis un mystère : Nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés, en un instant, au dernier son de la trompette. Car la trompette sonnera, et aussitôt les morts seront ressuscités dans l'incorruptibilité, et nous serons changés ».

Peut-on être plus clair que ça ? Peut-on dire des choses plus claires que ça ? Là, d'abord le cri du commandement, le cri du réveil de 1 Thessaloniciens 4, la voix de l'archange, et ensuite la trompette de Dieu. C'est ainsi que cela nous est rapporté dans Thessaloniciens et a été mis par écrit. Et ici encore : « Car la trompette retentira, et aussitôt les morts… », pas seulement après vingt et un ans ou après trente ou quarante ans, mais aussitôt : « Aussitôt les morts seront ressuscités dans l'incorruptibilité, et nous serons changés ». Croyons-nous cela, ce qui est écrit ici dans la parole de Dieu ? Et c'est ce que nous recevons en nous comme une promesse divine. 

Aucun homme n'a besoin de se laisser égarer ou troubler. Dieu n'est responsable que de ce qu'Il nous a promis dans Sa parole. Toutes les promesses humaines conduisent à la déception, et ceux qui y ont cru reviendront bredouillés. Mais celui qui a placé sa confiance en Dieu, je ne sais pas, vous ne pouvez pas tous mesurer cela, je pense que vous ne pouvez pas le mesurer comme je dois personnellement le supporter, le subir, quand on entend partout les interprétations et les enseignements les plus diverses, qu'il doit y avoir quelqu'un qui prend sa place sur la parole de Dieu. Ce n'est que justice, car Dieu ne peut pas tout livrer à la confusion. Il doit y avoir quelque part une direction divine, un appui divin, une chose à laquelle on peut s'accrocher à cent pour cent, et cela ne peut être que quelque chose de divin.

Avant que je ne donne aux hommes un faux espoir, que Dieu me punisse et paralyse ma langue ! Je veux tenir bon devant le Seigneur avec tous ceux qui ont cru en Sa parole en cette époque. Je suis tout à fait franc à ce sujet. Si des personnes de différentes dénominations suivent leurs propres voies et n'ont encore jamais reconnu la vérité, c'est certes aussi une douleur ; mais une douleur insupportable, c'est quand des gens ont reçu la vérité en eux pendant un certain temps et qu'ils croient ensuite à leur propre voix ou aux interprétations des autres ou qu'ils suivent leurs voies. C'est une douleur qui devient insupportable.

Que disait Paul ? « Restez attachés à la parole pour ma gloire en ce jour-là ». (Philippiens 2 : 16). Il voulait que l'Église soit maintenue dans la parole de Dieu. Qu'écrivait-il aux Corinthiens ? « Je crains que, comme le serpent a séduit Ève, vos cœurs aussi ne soient séduits en ce qui concerne la vérité ». (2 Corinthiens 11). Qui connaît ce passage ici tiré de 2 Corinthiens chapitre 11 ? Au verset 1 de 2 Corinthiens 11, Paul écrit :

« Si seulement vous pouviez accepter de moi un peu de folie, n'est-ce pas, tel que je le fais pour vous ! Car je suis jaloux de vous d'un zèle divin ». 

Pas avec son propre zèle, mais avec un zèle divin.

« Puisque je vous ai fiancé à un seul homme afin de vous présenter au Christ comme une vierge pure. Toutefois, je crains que comme le serpent séduisit autrefois Ève par sa malice, ainsi vos pensées ne soient entraînées vers le mal, loin de la simplicité et la pureté des sentiments à l'égard de Christ ». 

Qu'est-ce qu'était ici le mal ? Ici, le mal c'était le malin, c'était lui, c'était Satan qui avait réussi à prendre la parole de Dieu et à lui donner sa propre interprétation puis à la renvoyer à Ève. Paul a fait preuve d'un zèle divin. Il avait été établi par Dieu dans cette fonction, il était conscient de sa responsabilité. Que lui restait-il à faire, sinon de porter l'œuvre de Dieu sur son cœur jour et nuit ? « Je suis zélé pour vous avec un zèle divin, mais je suis inquiet ; je crains que comme le serpent a séduit Ève par sa malice ».

Il y a des gens qui pensent que cela ne peut pas leur arriver. Peut-être que c'est déjà arrivé sans qu'ils le sachent. Qui était plus proche de Dieu qu'Adam et Ève ? Il y avait Adam, créé à l'image de Dieu en tant que fils, il y avait sa femme. Qui était autrefois plus proche de Dieu que ces deux-là ? Et le diable y est parvenu malgré tout ! Aucun être humain ne devrait se bercer d'assurance au moment où l'ennemi se faufile et prend la parole de Dieu, puis l'interprète un peu ici et là. N'écoutez pas du tout ! N'écoutez pas du tout ! Vous serez empoisonné et vous ne le remarquerez même pas. Tout à coup, vous sentez vous-même qu'il y a quelque chose qui n'était pas là avant, et vous ne pouvez pas l'expliquer. Non, il n'y a qu'une chose à faire : S’en tenir à la parole originale de notre Dieu, et ne pas faire de compromis. Et cela n'est dirigé contre personne, si c'est le cas, c'est seulement contre le diable, mais contre aucun être humain.

Paul a pu exposer pour notre bien ces choses, afin que nous connaissions l'ordre dans ce temps : L'appel, le cri de minuit de Mathieu 25, ensuite le cri de réveil de 1 Thessaloniciens 4 lors du direct retour du Seigneur doit d'abord avoir eu lieu, puis la voix de l'archange, puis la trompette de Dieu, et alors les morts en Christ ressusciteront, et alors nous qui sommes vivants et qui restons, nous serons enlevés avec eux à la rencontre du Seigneur dans les airs. Il n'y a pas d'interprétation, pas de perspective, car ce sera comme c'est écrit, n'est-ce pas ? Oui ! Ou, comment cela sera-t-il ? Comme c'est écrit, à cent pour cent ! Dieu a pris la responsabilité, et il en sera ainsi, et pas autrement !

Nous sommes peut-être un peu tranquilles pour le moment, mais le temps viendra certainement où notre joie sera profonde et intime, de savoir que Dieu nous a maintenus dans Sa parole avec patience. Bien sûr, chacun veut accélérer l'œuvre de Dieu. J'aimerais bien aider à cela, mais nous tous nous ne pouvons pas le faire. En faisant ce que nous essayons de faire, nous ne faisons que gêner Dieu, nous nous mettons en travers de Son chemin. Nous n'accélérons rien du tout, nous l'arrêtons tout au plus par nos propres actions. Mais ensuite, si nous nous mettons à la disposition de Dieu et disons : « Seigneur, me voici ! Tu peux compter sur moi », Il fera Sa part.

Lisons Romains 8 versets 29 et 30. Voici ce qui est écrit :

« Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi dessinés d'avance à être transformés à l'image de son Fils ».

Qui peut dire amen à cela ? C'est ce qui est écrit dans la parole de Dieu, et c'est ce qui sera. Je vais même plus loin : Il en est ainsi pour nous dès aujourd'hui. Même si nous ne le voyons pas encore achevé, nous donnons raison à Dieu et disons : « Seigneur, comme Tu l'as dit, cela est vrai ». Et il est dit au verset 30 :

« Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu'il a justifiés, il leur a aussi donné la gloire ».

Pas « donnera » mais « a donné ». Qui peut croire cela ? Qui peut croire de tout cœur qu'il s'agit là d'une œuvre de rédemption déjà accomplie par notre Dieu, et qu'Il S'est assis pour toujours à la droite de Dieu attendant que tous Ses ennemis soient placés comme marchepieds à Ses pieds ? Il a accompli cette œuvre, Il a accompli cette œuvre, mais c'est à nous de croire afin que l'œuvre accomplie puisse devenir en nous une réalité divine. Toute promesse de Dieu est un oui et un amen, mais elle ne peut s'accomplir que là où elle est reçue comme une promesse de Dieu dans la foi.

Dans Romains 6, nous lisons une parole merveilleuse au verset 5. Romains 6 verset 5 :

« Car, si nous avons été faits une même plante avec lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne ».

Croyons-nous cela ? Amen ! Nous ne pouvons que croire ce qui nous a été dit dans la parole de Dieu. « Car, si nous avons été faits une même plante avec Lui par une mort semblable à la Sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la Sienne ». Gloire à notre Dieu ! Ensuite, dans 2 Corinthiens au chapitre 5, nous lisons ce qui suit aux versets 14 et 15. Il est écrit ici :

« Car l'amour de Christ nous presse, parce que nous sommes guidés par la conviction qu’un seul est mort pour tous et par conséquent ils sont tous morts. Il est donc mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux ».

Un seul est mort pour tous afin que tous aient la vie par Lui, et que personne ne vive plus pour soi-même, mais vive réellement pour le Seigneur qui est mort pour nous tous. Dans le même chapitre 5 de 2 Corinthiens, nous avons au verset 5 une pensée qui vaut la peine d'être prise en considération. Il est écrit ici au verset 5 :

« Mais celui qui nous a préparé pour cela, c'est Dieu, qui nous a donné l'Esprit comme gage ».

Paul parle ici de la séparation, de la construction dans le ciel. Il préférerait ne pas être dépouillé d'abord, mais être revêtu ; puis il passe à cela et écrit dans la dernière partie du verset 4 : « Afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie » ; puis il poursuit au verset 5 : « Mais celui qui nous a préparé pour cela, c'est Dieu, qui nous a donné l'Esprit comme gage ». Ce n'est pas une doctrine, un enseignement, mais le Saint-Esprit qui est le gage de notre rédemption, de la rédemption de notre corps et de notre transformation, de notre changement. 

Cela doit être souligné une fois très clairement À quoi sert le meilleur enseignement sur l'enlèvement, sur la foi de l'enlèvement, sur la composition de toutes ces choses différentes [Laissons-les de côté pour l'instant], si la puissance qui doit nous changer, qui doit nous transformer et nous emporter, nous enlever, n'est même pas en nous ? Nous serions peut-être un moteur qui n'a ni huile dans les rouages, ni étincelle ! Il ne peut rien se passer.

Bien-aimés, si nous attendons le retour du Seigneur et le changement de nos corps, veillons à ce que la promesse divine nécessaire au changement de notre corps soit devenue une réalité divine dans nos vies, sinon, je peux me dire et nous dire aujourd'hui avec la dernière certitude que nous attendons l'enlèvement en vain, et c'est tout.

Personne ne peut attendre de moi que je me tienne devant vous et que je vous dise : « Nous irons tous au ciel ! Tous ! ». Je dois vous dire la vérité. Mais Dieu s'y tient, à cette vérité, et Dieu donne ce dont nous avons besoin, n'est-ce pas. Nous ne pouvons tout de même pas nous le donner à nous-mêmes. Il l'a pourtant promis, et Ses promesses sont oui et amen. Lisons justement cette parole dans 2 Corinthiens au chapitre 1 à partir du verset 18. C'est bien ici qu'il nous est dit :

« Mais Dieu est garant que notre parole qui vous est adressée n'est pas un oui ou un non ».

Vous voyez de quoi il s'agit ? La parole prêchée par ces hommes de Dieu qui ont été mis au service, au ministère, n'était pas oui et non, ce n'était pas va et viens. Non, c'était certain, c’était oui et amen ! Et la même parole est aujourd'hui oui et amen, et nous avons une adhésion intérieure à cette parole. Je lis encore une fois : « Mais Dieu en est le garant ». Vous savez ce qu'est un garant ? On signe, on s'engage ; s'il n'y a pas de paiement et de règlement, alors on est saisi. Se porter garant est la dernière chose qu'un homme devrait faire. Dieu pouvait Se porter garant, Il S'est porté garant. Il a fait des promesses, et nous les croyons. Nous les croyons. Les promesses et la parole de Dieu sont oui et amen ; et aucun de ceux qui Lui font confiance ne sera confondu. Non, toutes les choses qui restent à faire s'accompliront véritablement, aussi vrai que Dieu les a prononcées. Le dernier entrera et alors seulement la porte se fermera, et alors seulement toutes les choses que nous attendons encore pourront se produire.

2 Corinthiens 1 Verset 18 :

« Mais Dieu est garant que notre parole qui vous est adressée n'est pas un oui ou un non. Car le Fils de Dieu, Jésus-Christ, qui a été prêché parmi vous par nous, c'est-à-dire par moi, Sylvain et Timothée, n'a pas non plus été oui et non ».

Certainement pas ! Jésus-Christ n'a pas été oui et non. Il a été oui et amen. Et ainsi, la parole de Dieu est oui et amen. Il est la parole faite chair. Et nous, si nous prétendons être l'épouse-parole, nous devons croire chaque parole telle qu'elle est écrite. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, n'était pas un oui et un non. Il était oui et amen. Il L'est encore aujourd'hui. Il est l'Alpha et l'Oméga. Il S'est porté garant de l'accomplissement de chacune de Ses paroles envers Son peuple. Et ensuite il nous sera dit ici : C'est en lui que s'est produit le oui ; en Lui est venu l'engagement, le oui. Dieu a dit oui en Christ. Dieu a dit oui à toi, à moi, à mon salut, au tien, à la réalisation de tout le plan de salut de Dieu. En Christ, Dieu a dit oui ; en Christ, Dieu a dit Amen. Avons-nous compris cela ? 

L'œuvre de Dieu s'achève en ce dernier temps. Elle a commencé autrefois et elle s'achève en ce dernier temps. Le verset 20 dit : « Car pour toutes les promesses de Dieu », non pas pour mes promesses, non pas pour ce que les hommes ont à dire, mais : « Car pour toutes les promesses de Dieu, le oui se trouve en Lui, c'est pourquoi par Lui, l'Amen a également eu lieu pour la gloire de Dieu par nous ». En Christ, Dieu a pu dire d'un seul coup les deux, le oui et l'amen. Il a pu à la fois donner le oui et le amen, donc la promesse et la réalisation. Il S'est placé au centre en Se portant garant. Il savait que tout irait bien, avec Dieu tout va bien.

Parfois nous regardons les choses, et nous nous demandons que va-t-il en résulter. Ne vous inquiétez pas, tout ce que Dieu fait est parfaitement accompli. En Christ Dieu a dit oui, en Christ Dieu a dit amen, mais à travers nous. Nous sommes inclus, pas sans nous ; d'où ces deux paroles ici. Je relis le verset 20 : « Car pour toutes les promesses de Dieu, c'est en lui que se trouve le oui ; c'est donc aussi par lui que l'Amen a été donné pour la gloire de Dieu par nous ». 

En effet, en donnant Son corps, Il S'est racheté une église qui forme maintenant Son corps, et nous sommes membres de ce corps du Seigneur, et Il en est la tête, Il en est le chef ; en Lui le oui et l'Amen ont tous deux été donnés pour la gloire de Dieu par nous. Le verset 21 dit ceci :

« Celui qui nous a fondés fermement sur Christ avec vous et qui nous a oints, c'est Dieu. C’est lui qui nous a aussi marqué de son sceau et qui nous a donné l'Esprit comme gage dans nos cœurs ».

Quelle parole puissante ! Oh ! Quelle parole puissante ! Je ne me reposerai pas plutôt, et je veux aller plus loin. Dieu ne pourra pas Se reposer avec Son peuple et Il ne pourra pas non plus nous enlever avant que ce passage biblique ne soit devenu une réalité divine en chacun de nous. Beaucoup sont oints du Saint-Esprit réellement dans ce temps, cela ne fait aucun doute ; mais qui est scellé ? Est scellé seulement ce qui demeurera éternellement, ce qui subsistera éternellement.

Comme nous l'avons entendu dans la prédication de frère Branham, lorsqu'une chose est ordonnée et que tout est en ordre, le sceau est apposé, et la chose est en sécurité et ne doit pas être touchée jusqu'à ce qu'elle atteigne sa destination, son but. Aujourd'hui les gens sont croyants, demain ils ne le seront plus ; aujourd'hui ils marchent, demain ils sont assis. On ne sait pas où l'on en est avec eux. Une personne qui a le sceau de Dieu, permettez-moi de dire cela encore une fois, ici très clairement, verset 21 :

« Mais celui qui nous a solidement fondés, nous et vous, sur le Christ et qui nous a oints, c'est Dieu. Celui qui nous a aussi marqué de son sceau et qui nous a donné l'Esprit comme gage dans nos cœurs ».

Où est-ce que Dieu imprimera-t-Il Son sceau ? Sur ce qu'il y a de divin en nous. Là où Il a pu produire la vie nouvelle par le sang, par la parole et par l'Esprit, là aura lieu un scellement du divin en nous. Ce n'est pas seulement une onction, mais le sceau de Dieu qui sera imprimé sur nous comme un gage. Il y a encore le passage de l'épître aux Romains qui en témoigne clairement, à savoir Romains 8 verset 11. Il est écrit :

« Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous ».

Non pas par un enseignement, non pas par ce qui est déclaré comme une révélation, non pas par une connaissance, mais : « Il rendra la vie à vos corps mortels par Son Esprit qui habite en vous ». Ça, c'est la parole de Dieu, et il n'y a pas d'autre moyen d'y parvenir ! Dieu nous a montré ce chemin, Il nous a révélé Sa parole comme étant la vérité, Il nous fait savoir aujourd’hui qu'Il est fidèle, qu'Il veille sur Ses paroles pour qu'elles s'accomplissent en tous ceux qui les croient.

Si donc dans Éphésiens 1 verset 13, il est écrit que nous avons été scellés, je ne le dirai plus individuellement, le temps est presque écoulé, mais toutes ces paroles ont été écrites non pas pour nous abattre, non pas pour nous décourager, mais pour nous montrer clairement les choses : « Écoutez ! Je vous ai parlé, Je vous ai racheté, Je vous ai révélé Ma parole et Ma volonté, Je vous ai fait connaître le temps, l'heure et le message. Vous avez entendu ce que l'Esprit dit aux églises ; vous vous préparez maintenant à être enlevés » ; puis, par grâce, Il nous montre comment y parvenir et comment il peut se faire que nous soyons appelés à sortir, que nous acceptions la parole de la vérité et que nous soyons ensuite scellés du Saint-Esprit de la promesse. Et alors, quand cette heure sonnera, la puissance de Dieu nous transformera tous. 

Dieu envoie toujours Sa parole et Son Esprit. Il envoie les deux en même temps. D'abord Sa parole, puis Son Esprit, pour faire de Sa parole une réalité divine. C'est ce dont nous avons besoin, ce dont tu as besoin, ce dont j'ai besoin. Et laissez-moi vous dire, non pas avec légèreté, mais avec une profonde conviction : Ce même Dieu qui veillait sur tous ceux qui faisaient partie de Son grand conseil de salut pour porter la parole de la promesse divine, et soudain, la puissance du Saint-Esprit est venue sur eux. Et que s'est-il passé ? Ils virent la parole comme une promesse accomplie devant leurs yeux, et ont eu part à ce que Dieu avait fait.

Nous ne nous faisons pas de soucis. Nous croyons la parole, et nous croyons aussi que Dieu donne Son Esprit, Sa puissance, Son sceau à cette parole ; et nous croyons que c'est Sa puissance qui nous changera, qui nous transformera de ses corps mortels, et nous fera passer dans l'immortalité. De même que tous les autres n'ont pas attendu en vain, nous n'attendons pas non plus en vain. Lorsque l'appel à sortir aura été achevé, la pluie de l'arrière-saison tombera comme un coup de tonnerre sur tous les premiers-nés avant que la moisson ne soit faite, et alors le cœur sera plein de rire et la langue pleine de gloire.

Dieu ne nous sera pas redevable pour toutes les promesses, y compris celles de transformer nos corps mortels et de les rendre vivants. Dieu nous a déjà donné en Christ le oui et l’Amen en même temps ; de quoi devrions-nous nous inquiéter ? Seulement d'une chose : Seigneur, fais-moi participer à cela ! Garde-moi dans Ta grâce, dans Ton amour, dans Ta parole, dans Ton obéissance. Fais-moi suivre Ton chemin jusqu'à ce que je passe de la foi à la vue de ces choses. Seigneur, donne-moi Ta puissance qui me transformera ensuite et me fera décoller de la terre. Oui, il doit y avoir une puissance. Nous sommes une chose abondamment lourde pour Dieu, n'est-ce pas ? Il doit y avoir une grande et forte puissance en nous. Ce n'est pas nous qui l'apportons, c'est Dieu qui nous l'offre.

Résumons cela très brièvement. Dans ce livre saint de la Bible, la sainte et précieuse parole de Dieu, tout ce qui devait arriver dans le plan du salut de Dieu a été écrit. Nous qui vivons un de ces jours, croyons les promesses de la promesse de Dieu pour ces jours. Nous qui participerons à la transformation et à l'enlèvement promis dans la Bible, croyons les paroles de la promesse maintenant qui sont nécessaires pour participer à la transformation et à l'enlèvement, n'est-ce pas ? Bien sûr ! Elles s'adressent à nous et ne peuvent être réalisées que si nous y croyons. Et la foi entraîne en effet une action de Dieu, à savoir la réalisation de la promesse divine qui nous a été faite. 

Et aussi certain que le Seigneur dit : Je vous enverrai un prophète avant que n’arrive le jour grand, terrible et redoutable, pour ramener nos cœurs en harmonie avec la parole de Dieu, pour les accorder à nouveau, pour les ramener dans l'harmonie divine ; aussi certain que nous avons une espérance légitime d'en faire partie parce que nous avons entendu maintenant l'appel, le cri de Matthieu 25 : « Voici l'époux qui vient, préparez-vous à Sa rencontre » ; maintenant, veillons à ce qu'il y ait de l'huile en abondance dans nos lampes et dans nos cruches afin que nous ne manquions pas d'huile à l'heure de minuit, lorsque le Seigneur viendra.

Dieu a déjà pris soin de cela aussi. Souhaitez-vous que Dieu nous remplisse tous de la sorte ? Qu'Il nous remplisse une fois pour toutes, de telle sorte qu'il y ait une inondation spirituelle, une inondation ! Que les gouttes de la grâce tombent ! « Envoie les fleuves, ô Dieu ! », comme on le chante. Oui, qu'il y ait encore une inondation spirituelle ! Que l'Esprit de Dieu, comme si les cieux se déchiraient, descende encore une fois sur le peuple de Dieu ! Oui, une inondation.

Que dit donc Zacharie 10 verset 1 ? « Demandez au Seigneur de la pluie au temps de l’arrière-saison et de la pluie de l'avant-saison. C'est le Seigneur qui crée les nuages d'orage et donne des pluies torrentielles ». Aujourd'hui encore, c'est Lui, c’est Lui qui a donné la pluie de l'avant-saison, c'est le même qui donne celle de l'arrière-saison. Chaque chose en son temps : La parole précède, et l'Esprit la rend vivante.

Soyons heureux que Dieu nous ait associés à Son plan, que nous puissions croire comme le dit l'Écriture, de tenir fermement à la parole jusqu'à ce que la dernière promesse s'accomplisse et que nous passion de la foi à la vue. Loué et exalté soit le nom du Seigneur ! Amen !

Nous nous levons encore, et prions ensemble.

Peut-être chanterons-nous un chœur à la gloire de Dieu ; puis, je voudrais demander que nous nous joignions ensemble à la prière, et que nous remerciions notre Dieu pour Sa parole, pour Sa grâce, pour tout ce qu'Il va faire maintenant en nous et finalement à travers nous, par nous.

Dans le recueillement, dans le respect, nous venons devant la face de notre Dieu. Nous ne sommes pas ici n'importe où. Nous sommes rassemblés devant la face de Dieu. Nous avons entendu Sa sainte parole, et nous nous inclinons devant le Dieu saint dans la poussière et la cendre. Puisse-t-Il nous bénir, nous élever, nous fortifier dans la foi, nous donner une nouvelle assurance ! Qu'Il puisse nous avoir béni, nous avoir relevé, nous avoir fortifié dans la foi, nous avoir donné une nouvelle assurance, un nouveau courage, et si nécessaire, une nouvelle clarté sur Sa parole et sur ce qui se passera lors de Son retour.

Ensemble, nous voulons chanter au Seigneur et ensuite l'adorer. Nous chanterons : « Tu es digne, Tu es digne ».

[L’assemblée chante le chœur « Tu es digne ». N.d.l.r].

Père Céleste, je Te remercie de tout cœur pour le grand privilège que nous avons d'être réunis en Ton nom, en Ta présence, devant Ta sainte face, d'entendre Ta sainte parole, d'y croire, d'y prendre part. Quelle assurance jaillit de Ta parole ! Quelle certitude de foi nous recevons en Ta présence ! Quelle clarté ! Alléluia !

Ô mon Dieu ! Que devons-nous Te dire ? Au milieu de toute la confusion, la parole prophétique se tient d'autant plus fermement devant nous. Alléluia ! Elle brille dans un lieu obscur, comme une lumière éclatante. Dieu fidèle, je Te remercie de ce que Tu nous maintiens dans Ta grâce, dans Ta parole, sous le sang de l'Agneau jusqu'à la fin, jusqu'à ce que nous passions de la foi à la vue. 

Seigneur bien-aimé, par le dernier appel, par le cri de réveil, par le message, Tu as mis devant nos yeux, dans nos cœurs, toutes les promesses qui sont encore à venir. Nous nous tenons ici devant Ta sainte face, nous croyons en Toi et en Tes saintes et précieuses paroles. Tu as pris la responsabilité, Tu es devenu le garant de la Nouvelle Alliance ! Alléluia ! Et Tu as un peuple de la Nouvelle Alliance, une foule rachetée par le sang, car Tu as dit : « Ceci est la Nouvelle Alliance en Mon sang ».

Seigneur, je Te remercie pour Golgotha, je Te remercie d'être ressuscité, d'avoir ôté le pouvoir de la mort, d'avoir vaincu l'enfer et Satan, d'avoir mis en lumière une nouvelle vie éternelle. Alléluia à Ton nom merveilleux ! Ce ne sont pas des enseignements, c'est la réalité divine. Alléluia ! Notre rédemption, notre transformation, notre enlèvement sera une réalité divine. Alléluia ! Nous Te remercions, Seigneur Dieu Tout-Puissant, pour une telle grâce. Les paroles nous manquent. Tu as rencontré Ton peuple de manière ineffable et glorieuse dans Ta parole. Seigneur, et maintenant, que Ton Esprit s'ajoute à Ta parole, afin que Ta parole en tant que semence divine, soit amenée à la vie en nous ! Qu'elle s'élève, qu'elle sorte, afin que la parole puisse devenir une réalité divine. 

Dieu Tout-Puissant, Tu sais ce que nous ressentons tous dans nos cœurs : D'un côté, nous nous sentons les plus indignes, les moins valables ; mais Seigneur, nous avons reçu une grâce, et cette grâce, nous nous en glorifions et nous T'en remercions. Toi, Seigneur bien-aimé, Tiens Tes mains transpercées et protectrices sur Ta troupe rachetée par Ton sang. Tiens-les dans Ta parole pour la gloire de Ton nom.

En toi est venu le divin, oui, en Toi le divin amen pour la gloire de Dieu par nous. Ô Toi qui reviendras pour être glorifié dans les Tiens. Alléluia ! Seigneur, glorifie Ton nom ! Tu nous appelles ! « Je l'ai glorifié et Je le glorifierai encore ». Glorifie Ton nom en confirmant Ta parole par des miracles et des signes puissants, Seigneur, pour que Ton église reçoive la vie spirituelle divine. Il faut que ton Esprit, pour cela, atteigne les os morts, qu'Il y entre. Ô Seigneur bien-aimé, nous Te louons et nous T'adorons.

Sauveur, ce n'est pas la prédication qui a manqué, comme Paul pouvait le dire autrefois, ce ne sont pas les prédications qui ont manqué. Nous pouvons le dire maintenant aussi. Nous ne sommes pas coupables du sang d'un homme, car nous avons annoncé tout le conseil de Dieu selon la manière apostolique et prophétique. Nous tiendrons ainsi devant Dieu ; et tous ceux qui ont entendu la parole vivront les promesses divines comme une réalité.

Seigneur, je Te remercie pour cela, et je me glorifie de Ton sang, de Ta parole et de Ton Esprit. Sois avec Ton peuple, Seigneur, et place-nous devant les yeux et montre-nous ce que nous sommes devenus du point de vue divin, à savoir des fils et des filles de Dieu, des bien-aimés, des saints, des élus. Seigneur, nous Te remercions d'avoir fait cela avec nous et en nous par grâce.

C'est à toi, Dieu Tout-Puissant, que nous confions toute l'œuvre et son achèvement. L'œuvre est la Tienne, Seigneur Jésus-Christ, l'œuvre est la Tienne dans laquelle nous nous tenons. Seigneur, nous Te remercions pour cela. Nous louons et glorifions Ton nom glorieux que Tu nous as si merveilleusement révélé, le nom de Jésus dans lequel tout charme est rompu, toute malédiction est levée et ôtée. Seigneur, nous Te remercions pour cela.

Le pardon des péchés et le salut devraient être prêchés en Ton nom à toutes les nations. Seigneur bien-aimé, que Ton salut Se manifeste ! Montre Ton bras puissant, réveille les morts par Ta parole ; rapproche-nous de Ton cœur, réchauffe-nous. Seigneur, que nos cœurs brûlent tandis que Tu nous parles. 

Je Te remercie pour Ta sainte et précieuse parole. Elle ne peut pas être plus claire. Alléluia ! Gloire et adoration, maintenant et pour toujours, au nom saint et précieux de notre Seigneur Jésus-Christ ! Amen !