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Ewald Frank

Krefeld le 05 mai 1985

(Retransmis le 30 novembre 2024)

DONNEZ-VOUS DE LA MANNE FRAÎCHE

Loué et remercié soit le Seigneur ! C'est une grâce que nous puissions être ici, une grâce que nous puissions croire, une grâce que nous puissions nous présenter à Dieu et faire avec Sa puissance ce qu'Il nous a commandé.

Lorsque nous avons chanté les cantiques, il m'est venu à l'esprit que beaucoup avant nous avaient déjà exprimé leur désir d'être auprès du Seigneur. L'un des auteurs des cantiques chante ainsi : « Oh glorieux Sauveur, mon Roi, mon Sauveur, mon Seigneur ! », et le dernier couplet dit ici : « Et quand je serai enlevé sur les nuées du ciel, montant dans la gloire, alors dans l'allégresse je célébrerai l'amour éternel et je louerai Dieu au plus haut des cieux ».

C’est devenu grand pour moi depuis quelque temps déjà. Je l'ai sans doute dit dimanche à Zürich, ou peut-être samedi à Salzburg en Autriche, je ne sais pas exactement : Tous les croyants ont attendu en leur temps le retour du Seigneur, et e n'était pas une erreur. Il y a bien des gens qui disent que Paul l'a attendu et qu'il ne l'a pas vécu, etc. Non. Dieu a fait en sorte que tous le verront en même temps, même ceux qui sont maintenant au paradis. Vous savez, par l'expérience que frère Branham a eu de son vivant, il était au paradis, et alors il a dit : « Mais je veux voir Jésus ! », et la réponse fut : « Lui tu ne peux pas Le voir maintenant ! Nous attendons tous ici jusqu'à ce qu'Il revienne, et alors nous viendrons avec Lui, et ensemble nous irons tous dans l'enlèvement et rencontrerons le Seigneur et le contemplerons ». Dieu est parfaitement juste en tout. Ce serait encore quelque chose s'il pouvait déjà voir le Seigneur et que nous arrivions alors plus tard. Non, avec Dieu tout sera ponctuel, juste, saint et satisfaisant pour tous.

Et j'ai pensé à la parole de l'Ancien Testament… il y a en fait deux paroles, l'une est tirée d'Hébreux. Nous avons déjà lu Hébreux ici, mais il est dit à la fin d'Hébreux 11 où le mot « foi » apparaît au moins vingt-quatre fois, que tous ces gens ont attendu mais n'ont pas vécu les promesses, mais ont attendu que la promesse s'accomplisse. Et il est dit alors à la fin dans Hébreux 11 verset 40 : 

« Parce que Dieu avait prévu pour nous quelque chose de meilleur, ils ne devaient pas parvenir à la perfection sans nous ». 

Pas sans nous ! J'ai déjà dit parfois que rien ne se fait sans nous dans le royaume de Dieu. Nous devons toujours être présents. Nous sommes ici sur la terre maintenant, et quoi qu'il arrive dans le royaume de Dieu, nous devons y participer à tout prix ! Un autre passage qui en témoigne aussi très clairement se trouve dans 1 Thessaloniciens au chapitre 4 verset 14 : 

« Car, si nous croyons avec certitude que Jésus est mort et ressuscité, il est tout aussi certain que Dieu réunira avec lui par Jésus ceux qui se sont endormis ». 

Ça, c'est la parole du Seigneur ! Paul dit : « Oui, je vous le dis sur la base d'une parole du Seigneur, comme une parole du Seigneur : Tous ceux qui nous ont précédés seront présents lors du retour du Seigneur. La résurrection aura lieu, et ils recevront leur corps de résurrection, et nous qui sommes vivants et qui serons restés, nous serons transformés, et ensemble nous verrons la face de Dieu ». 

Nous sommes reconnaissants que Dieu ait fait un plan aussi glorieux, et reconnaissant qu'Il nous ait inclus dans ce grand plan. À quoi nous servirait le plus grand et le plus glorieux des plans de Dieu, si nous n'étions pas insérés dans ce plan ? À quoi me servirait la béatitude, le salut, le ciel, la vie éternelle, si toutes ces choses n'étaient pas là pour moi ? Mais grâce à Dieu, remercié soit Dieu : Elles sont là pour nous, et nous sommes là pour ces choses ! Nous sommes faits pour le royaume de Dieu, et donc toutes les choses qui appartiennent au royaume de Dieu nous sont destinées. L'un ne peut pas être séparé de l'autre. C'est tout simplement insoluble, inséparable. 

Eh bien, vous savez, quand tant de paroles de Dieu sont lues, combien de pensées s'y trouvent et une grande abondance de pensées glorieuses de Dieu, de réprimande de consolation d'exhortation ! Il y avait tout ce que l'on peut imaginer ou dont on a besoin. 

Dans Exode –j’ai bien sûr tout de suite relu comme j'en ai l'habitude– et j'ai remarqué que dès le commencement, juste après la sortie, Moïse, avant même la législation proprement dite, la détresse commença déjà. La détresse a déjà commencé pas seulement quarante ans plus tard, mais juste après la sortie du peuple. Je voudrais lire un peu d’Exode 15 et Exode 16 pour comprendre ce qui va suivre. Exode 15, vous connaissez tous le chant de la victoire que les israélites ont chanté. Il commence au verset 1 :

« En ce temps-la, Moïse et les israélites chantèrent le cantique suivant à la gloire du Seigneur ».

Puis vient le beau cantique qui fut chanté. Il y a quelques couplets, pas seulement quatre, mais plusieurs ; c'est presque un chapitre entier. Mais après ce chant après avoir chanté ce que Dieu a fait, il se termine par les paroles au verset 21 : 

« Chantez au Seigneur, car Il est élevé ; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier ». 

Chanter est une chose. Je viens de lire Exode 15 verset 21, du moins, la dernière partie. Chanter ce que Dieu a fait est une chose, et faire dans l'obéissance ce qu'Il a ordonné, en est une autre ! Les hommes ont chanté ce que Dieu a fait, mais ils n'étaient pas prêts à faire ce qu'Il demandait ; et c'est là que la difficulté a commencé. Nous pouvons tous chanter ce que Dieu a fait, cela ne doit pas manquer ! C'est là qu'intervient Miriam avec son tambourin et ses cymbales ; et puis ils ont tous, comme il est écrit ici au verset 20 :

« Alors la prophétesse, Miriam, sœur d’Aaron, pris le tambourin en main, et toutes les femmes s'avancèrent derrière elle avec des tambourins en main, et en dansant au pas de charge. Et Miriam chanta aux hommes en réponse : Chantez au Seigneur, car il est élevé ». 

On peut chanter, et ce n'est pas ce qui manque aujourd'hui non plus, on peut faire de l'ambiance, créer une ambiance puissante, parler des grandes œuvres de Dieu, les chanter de tout son cœur et de tout son âme, et ne pas être prêt ensuite à faire de tout son cœur et de toute son âme ce que Dieu a dit. Et, à quoi sert alors le chant, à quoi sert alors les cantiques, à quoi sert alors le jeu, la danse si, par la suite, la grande détresse s'installe ? Au verset 24, c'est à dire juste après le chant… le chant s'est à peine terminé, puis il a continué, puis il a continué un peu, au verset 24 :

« Le peuple murmura contre Moïse, en disant : Qu'allons-nous boire ? Il supplia le Seigneur à haute voix ; et le Seigneur lui montra un bois. Quand Moïse l’eut jeté dans l'eau, l'eau devint douce. C'est là qu'il donna au peuple des lois et des ordonnances, et c'est là qu'il le mit à l'épreuve en disant : Si tu écoutes de bon cœur les instructions du Seigneur, ton Dieu, et si tu fais ce qui lui est agréable, si tu obéis à ses ordres, et si tu observes tous ses commandements, je ne ferai venir sur toi aucune de toutes les plaies que j'ai infligé aux Égyptiens ; car moi, le Seigneur, je suis ton médecin ». 

Dieu le Seigneur avait donné des promesses physiques destinées au corps, Il a donné la manne du ciel, Il a donné de l'eau, mais Il a aussi donné des ordres et a ordonné : « Si vous les accomplissez de bon cœur, Je ne ferai venir sur vous aucune des calamités qui sont tombés sur les égyptiens ; car je suis le Seigneur, ton médecin ». Et nous savons ce qui s'est passé par la suite. Pour que vous voyez pourquoi ces murmures se sont à nouveau produites, je lis le verset 27 :

« Ils arrivèrent ensuite à Élim, où il y avait douze sources d'eau et soixante-dix palmiers, et ils campèrent là, près de l'eau ».

Maintenant tout allait bien, il n'y avait plus de besoin, l'eau était là, les arbres étaient là, la chaleur brûlante ne leur faisait pas de mal, non, ils faisaient beau et frais, ils avaient à boire, à manger aussi, donc tout allait bien ; mais ils devaient partir. Nous aurions dit : « Vous allez rester là, oui, vous avez tout ce qu'il vous faut, restez là ! », mais il était écrit dans Exode 16 verset 1 :

« Ils partirent d'Élim, et toute l'assemblée des israélites arriva dans le désert de Sin, entre Élim et le Sinaï, le quinzième jour du deuxième mois après leur sortie du pays d'Égypte ».

S'ils avaient pu y rester, tout aurait été merveilleux, tout est magnifique, soixante-dix palmiers, c'est une belle quantité, douze sources d'eau, une pour chaque tribu, soixante-dix c'est aussi un beau chiffre biblique, plus tard soixante-dix anciens sont montés avec Moïse et les deux autres, tout était très bien ; puis ils sont entrés dans le désert, dans l'épreuve, pour prouver que nous suivrons Dieu à tout prix, que nous Lui obéirons et que nous le croirons même si les choses ne se passent pas comme nous en avions l'habitude ou comme elles pourraient nous convenir.

Ce sont les temps d'épreuve où se révèle la matière dont nous sommes issus et taillés. Tant que tout se passe comme nous le souhaitons, qui ne peut pas jouer du tambourin, qui ne peut pas chanter, qui ne peut pas qui ne peut camper sous soixante-dix arbres, s'assoir et boire aux douze sauces, qui ne peut pas chanter ce que Dieu a fait ? Il a pourtant, n'est-ce pas, précipité dans la mer le cavalier et sa monture, alors on chante. Mais ce n'est pas tout ! L'épreuve est venue ! L'épreuve vient sur quiconque a suivi le Seigneur, et a été appelé à sortir d'Égypte et se trouve en chemin vers la terre promise. L'épreuve vient sur lui.

Un chemin de Dieu sans épreuve, cela n'existe pas encore ! Ou bien, quoi ? Cela n'existe pas, non. Un chemin de Dieu sans épreuve, cela n'existe pas. Le chemin de Dieu est escarpé et souvent épineux, mais il nous fait du bien ; et heureux, celui qui ne murmure pas trop ! Parfois, nous ne murmurons pas non plus à voix haute, parfois nous sommes seulement insatisfaits et nous nous plaignons de nous-mêmes, de notre sort, puis de Dieu et de tous les hommes, car ils sont tous coupables, sauf nous, n'est-ce pas ? C'est toujours les autres. C'est pourquoi Dieu doit nous apporter le calme intérieur, nous faire comprendre qu'en toutes circonstances, nous devons Lui faire confiance, Le croire, Le suivre et Le servir.

Vous savez que c'est ici que la manne est tombée pour la première fois ! c'est ici que la manne est tombée pour la première fois. Mais, permettez-moi de lire ici le verset 9, ou la dernière partie du verset 8 :

« Car que sommes-nous ? Vos murmures ne sont pas contre nous, mais contre le Seigneur. Sur ce, Moïse dit à Aaron : Ordonne à toute l'assemblée des Israélites ».

J'espère que nous avons également saisi cette pensée ici de : « Assemblée », « ecclésia, communauté, assemblée appelée à sortir ». Je l'ai lue ici. Elle apparaît pour la première fois au chapitre 12, lorsque le peuple a été appelé à sortir. Ce n'est qu'à partir de l'appel, qu'Israël est devenu une assemblée. Auparavant, il s'agissait d'un peuple de douze tribus, et c'est ici que le mot assemblée apparaît pour la première fois, Exode 12 verset 2 :

« Le mois présent sera pour vous le mois du commencement, le premier mois ; il sera pour vous le premier des mois de l'année. Donnez à toute l'assemblée d'Israël les instructions suivantes ».

Avant, c’était peuple, descendants d'Abraham, Isaac et de Jacob. Quatre cent ans s’écoulèrent, quatre cent trente en tout ; mais à partir du jour où Dieu les appela, où l'agneau fut immolé, où le sang coula, où l'alliance fut établie, ce ne fut pas seulement un peuple, ce ne furent pas seulement des tribus, mais une assemblée. Et à partir de ce moment-là, Dieu est entré dans un contrat avec eux, dans une relation d'alliance ; et c'est pourquoi Il a exigé l'obéissance à ce qu'Il a dit et en face à ce qu'Il disait.

Maintenant, une autre épreuve arrivait déjà. Moïse a donné la directive qu'il avait reçue du Seigneur, à savoir que chacun ne devait amasser que ce qu'il pouvait lui-même consommer, que ce soit beaucoup ou peu, cela suffira toujours, mais personne ne devrait garder ces choses-là dans l'incrédulité pour le lendemain, car ce faisant, ils auraient remis en question le fait que Dieu leur donnera à nouveau de la manne, c'est-à-dire de la nourriture, le lendemain, comme Il a promis. Lorsque Dieu dit : « Je vous donnerai chaque jour de la nourriture fraîche, c'est-à-dire de la manne » (Exode 16 : 4), c'est ce qu'Il veut dire ! Alors, personne n'a besoin de se remplir les poches en se disant : « Je veux bien faire des provisions pour demain ! ». Non ! Si Dieu dit : « Je pourvoirai à vos besoins chaque jour », Il pourvoira ! Et s'Il dit : « Vendredi, prenez deux jours pour vous », alors le vendredi Il donne aussi la nourriture pour deux jours, afin que nous puissions rester à la maison le jour du sabbat et ne pas faire plus d'un kilomètre !

Et voilà, Dieu a fait ce qu'Il a dit, mais ici nous avons les gens qui pensent pour l'instant : « Oui, qu'y avait-il de mal à ce que quelqu'un mette un peu plus dans ses chaussettes et dans ses poches pour avoir quelque chose le lendemain ? ». Non ! Il ne s'agit pas seulement de cela. Il s'agit de croire totalement en Dieu, et de croire à Dieu et de Lui faire confiance, et de ne pas faire ce qui est contraire à Sa parole et à Ses ordonnances, donc d'être obéissant à ce qu’Il a dit. Et quand Il a dit : « Je vous donne de la manne chaque jour. Ramassez seulement toujours pour le jour déterminé », c'est ce qu'Il veut dire ! Et nous voyons qu'ils l'auront fait avec sincérité. Mais vous savez ce qui est écrit ici, verset 20 :

« Mais ils n'écoutèrent pas Moïse, et certains en gardèrent une partie jusqu'au lendemain matin ; mais il y avait des vers qui y avaient poussé, et cela sentait mauvais. Et Moïse s'irrita contre eux. Ils en ramassaient donc chaque matin, chacun selon ses besoins ; mais dès que le soleil brillait, cela fondait ».

Dieu fit alors en sorte qu'ils ne puissent plus rien ramasser : « Ce qui restait fondit et il n'y en eut plus ». Moïse se mit en colère. Il savait pourtant ce que Dieu lui avait dit, Il l’avait fait savoir au peuple : Chaque jour, une nouvelle manne. Et le peuple n'a pas totalement cru Dieu. Ils ont dit : « Attendez, on va jouer la sécurité ». Comment pouvons-nous jouer la carte de la sécurité en cherchant à nous aider nous-mêmes ? Nous ne pouvons être sûrs que si nous faisons ce que Dieu nous a dit de faire et tel qu'Il a dit de le faire ! Cela peut toujours être une épreuve aussi là, mais heureux l'homme qui réussit cette épreuve ! Au verset 22 :

« Le sixième jour, ils avaient recueilli deux fois plus de pains, deux omers pour chaque personne ». 

Qu'est-ce que c'était ? Comme nous venons de le dire, le septième jour était un jour de repos : « Vous ramasserez pendant six jours, mais le septième jour est un sabbat. Ce jour-là, il n'y a rien ». Ils avaient pris des dispositions pour ce seul jour. C'est ainsi que Dieu l'avait ordonné. Exode 16 verset 33 :

« Moïse donna alors cet ordre à Aaron : Prends une cruche, mets-y un omer de manne, et dépose-la devant le Seigneur comme réserve pour vos générations futures. Selon l'ordre que le Seigneur avait donné à Moïse, Aaron plaça la cruche devant les tables de la loi dans l'arche d'alliance, pour la conserver ».

Vous voyez de quoi il s'agit. Vous pouvez lire dans Hébreux 8 : La cruche contenant la manne fut placée dans l'arche de l'alliance. Hébreux 9 verset 4. C'est directement de la première manne que cette provision a été prise et placée dans l'arche de l'alliance. Là où se trouve la parole de Dieu et où se trouve le peuple de Dieu, Dieu pourvoit à la nourriture ; et c'est là qu'Il a témoigné et dit : « Conservez cela comme un témoignage dans l'arche de l'alliance ».

Quelle magnifique image de l'église du Nouveau Testament ! Ce qui a été donné à l'église autrefois à la Pentecôte, est toujours valable jusqu'au dernier jour ! Aujourd'hui encore, c'est la même manne ! Pourquoi est-il écrit dans l'une des épîtres « et Le lui donnerai une manne cachée » ? (Apocalypse 2 : 17). La manne qui ne se trouve pas n'importe où, mais qui a été conservée dans l'arche de l'Alliance, c'est-à-dire là où se trouve la parole de Dieu.

Qu'y avait-il dans l'arche de l'Alliance ? Dans l'arche de l'Alliance se trouvait la parole ; et « l'homme ne vit pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». Qu'est-ce que la manne ? La manne était la parole prononcée qui se manifestait. Dieu a parlé, et elle était là ! Dieu a parlé, et elle était là ; et ce qu'Il a dit existait, apparaissait. Dieu l'a fait garder là où elle devait être, c'est-à-dire dans l'arche de l'alliance. 

Je viens d'en parler, c'est probablement au chapitre 9 d'Hébreux, si je me souviens bien, que cet exemple nous est donné. Oui, chapitre 9, verset 3. Hébreux 9, verset 3 :

« Mais derrière le second voile se trouve la partie de la tente appelée le lieu très saint, avec l'autel des parfums en or, et l'arche de l'alliance entièrement recouverte d'or dans laquelle se trouvait la jarre d'or contenant la manne, ainsi que la verge d'Aaron qui avait fait éclore des fleurs, et les tables de l'alliance ».

C'est ainsi que Dieu l'avait ordonné comme témoignage, comme confirmation qu'Il prend soin de Son peuple. Il ne se contente pas de faire sortir Son peuple. Il prend soin en attendant, et est prêt à faire entrer ce peuple dans la terre promise. Les épreuves qui s'abattent sur nous font partie de notre être de croyant. Sans cela, rien n'est possible. Ce sont nos épreuves de foi, d'obéissance, en suivant le Seigneur, en tant que disciples. Elles ne devraient pas nous déconcerter, au contraire, nous devrions savoir qu’elles en font partie. 

Le chapitre 17 a déjà été lu par le frère. Avec Moïse et le peuple, il y a alors eu des allers et retours, et ils ont demandé et ils ont dit : « Est-ce que le Seigneur est vraiment au milieu de nous ou non ? ». Bien-aimés, laissez-moi dire cela aussi : Même si nous ne provoquons pas ici une atmosphère artificielle, nous pouvons quand même dire : « Le Seigneur est au milieu de nous ». La meilleure pierre de touche n'est pas le tambourin et la cymbale ; la meilleure pierre de touche est de savoir si nous recevons, apprécions et aimons la manne cachée, la parole fraîchement révélée du trône et si nous savons que l'arche de l'alliance a été ouverte et que les mystères ont été révélés. Tout le monde peut chanter, et certains peuvent aussi danser, même.

Et entre nous, je n'ai pas besoin de le dire à qui que ce soit, mais on danse aussi parfois autour du veau d’or ! Et là aussi, il y avait beaucoup, beaucoup d'ambiance créée ; et lorsque Moïse descendit de la montagne et entendit cette immense ambiance, il se demanda : « Est-ce le chant d'une victoire ? », et il ne savait pas du tout. C'est-à-dire que le Seigneur l'avait déjà dit : « Descends, le peuple que tu as fait sortir a commis un grand péché ». Mais, au moment où il a entendu l'ambiance, il s'est dit : « Attendez, il ne doit pas y avoir grand-chose de mal ! On chante si puissamment ! Dieu a dû faire quelque chose de grand ». Oui, ça, c'est ce qu'on pourrait penser. En s'approchant, il a vu l'horreur ! Et c'était déjà fait.

Non pas là où l'on met de l'ambiance, non pas là où les tambourins et les cymbales doivent absolument être entendus à fond, mais là où les hommes peuvent adorer en esprit et en vérité, et offrir à Dieu avec un cœur sincère, le remerciement dû, imprégné de la véracité divine de la parole et de l'Esprit : C'est là que Dieu est présent. Alors, si les tam-tams, les tambours et les cymbales s'y ajoutent, que cela nous convienne ! Et si quelqu'un se met de bonne humeur et se réjouit, nous sommes tous reconnaissants à Dieu ! Mais ça, c'est l'ordre divin : Tout ce qui fait partie de Son programme, cela doit être d'abord présent. L'un ne peut pas être dissocié de l'autre.

Il y a tant de leçons à tirer de cette histoire. J'ai entendu aujourd'hui une prédication de frère Branham ; nous allons certainement la traduire prochainement. Il y parle du peuple d'Israël, il parle aussi de… Comment s'appelaient ses amis ? Dathan et Koré, puis Balaam, etc. Il était difficile pour ces gens de trouver leur place, leur place divine. C'est toujours étrange que ce soit justement ceux qui veulent prendre la place d'un autre qui prouvent par là qu'ils n'ont pas encore trouvé la leur, et qu'ils n'ont pas encore reconnu celle de l'autre. C'est comme ça. Au moment où tous ses amis auraient reconnu réellement que Moïse était désigné par Dieu pour cette tâche et n'auraient pas pensé en eux-mêmes : « Tu n'es certainement pas le seul à avoir le droit de faire tout cela parmi nous ! Nous aussi, nous sommes là. Nous aussi, nous sommes là ». Il y avait de la place pour eux, mais une autre place, non pas celle de Moïse ! Mais la place de Moïse, appartient à Moïse ; et la place d'Aaron appartient à Aaron ! Et la place de tous les autres appartient à tous les autres. Et ça, c'est l'ordre divin. Mais si quelqu'un n'a pas trouvé la place que Dieu lui a donnée, alors c'est là que viennent les troubles. C'est vrai. Ça c'est pourtant la leçon divine.

Et les choses ne sont pas écrites uniquement pour que nous ayons une Bible avec beaucoup de pages, mais pour que nous en tirions une leçon. Comme je l'ai dit, je n'avais pas du tout l'intention de m'occuper de ce genre de pensée ce soir. Je voulais juste vous saluer. À Salzbourg et à Zürich j'ai lu brièvement 1 Corinthiens 16 avant la réunion, et là, j'ai remarqué que même les plus grands hommes de Dieu dépendaient de l'aide de Dieu quand il le fallait, ils ont fait des projets, ils ont envisagé des voyages, ils ont dit : « Si c'est la volonté du Seigneur, ceci ou cela arrivera ». Ce n'est pas toujours comme si chacun avait maintenant tout sorti de sa manche, de sa manche, mais aussi, comme Paul ici, qui écrit très ouvertement, comme l'un d'entre nous pourrait écrire 1 Corinthiens 16, verset 5 :

« J'irai chez vous après avoir traversé la Macédoine, car je ne fais que traverser la Macédoine. Mais chez vous je resterai peut-être plus longtemps, peut-être même tout l'hiver, afin que vous puissiez me guider dans mon voyage ».

Ici, il y a le mot peut-être. Nous dirions : « Un homme de Dieu, un prophète, un apôtre qui aurait toujours pu dire tout de suite : Ainsi parle le Seigneur ». Comme je suis reconnaissant pour la Bible ! Comme je suis reconnaissant pour la sobriété de ces véritables serviteurs de Dieu ! Et pas un seul d'entre eux n'était un fou pieu. Ils étaient tous des hommes de Dieu d'envergure, mais ils gardaient les deux pieds sur la terre. Là où il avait une parole du Seigneur, il écrivait : « Ce n'est pas moi qui le dis, mais le Seigneur » ; et là où il n'avait pas de parole du Seigneur, là où le Seigneur ne lui avait pas parlé, il disait : « Ce n'est pas le Seigneur qui le dit, c'est moi » ; et ensuite, il va même jusqu'à dire, à cause de la situation difficile et du temps présent : « Je vous conseille telle et telle chose, comme quelqu'un qui a trouvé grâce auprès de Dieu ». 

C'est tout de même le comble ! Pas toujours tout comme on le pense ici, ainsi parle-t-il de part en part et jusqu'au bout. Il dit : « Peut-être que je passerai l'hiver avec vous », peut-être, c'est tout. Tout de même, le plus grand homme de Dieu de tous les temps ! Ce que nous avons parfois comme pensées, nous empêche de rester naturels et raisonnables ! Si nous comprenions qu'il s'agit de deux domaines différents : L'un est le domaine terrestre, l'autre le domaine divin ; et que nous restions parfaitement sobres et clairs dans les deux domaines, comme il se doit à cent pour cent, ce n'est qu'ainsi que Dieu pourra nous utiliser. Celui qui est sobre et clair dans le domaine terrestre, pourra l'être aussi dans le domaine spirituel. Et les deux doivent être équilibrés l'un par rapport à l'autre. Il est dit au verset 7 de 1 Corinthiens 16 :

« En effet, cette fois-ci, je ne veux pas seulement vous voir de passage, mais j'espère, j’espère pouvoir rester un certain temps avec vous ».

C'est exactement comme nous l'aurions écrit, n'est-ce pas ? Moi aussi, je pourrais écrire ainsi, sans être apôtre. Je pourrais aussi écrire comme ça, sans être apôtre ; et c'est ainsi que Paul l'a écrit.

Je le répète encore une fois : Quelle grâce d'avoir eu de tels hommes de Dieu ! On voit d'une part, quand ils étaient dans le ministère, le même Paul pouvait dire : « Mais aussi, si nous-mêmes ou un ange venu du ciel vous annonçait un autre évangile que celui que nous vous avons annoncé, malédiction sur lui ». Et c'est là que cela commence. Il était si sûr de l'appel et de l'envoi et de la prédication divine de l'évangile qu'il avait reçu. Quand il s'agissait ensuite de faire des voyages ou de ne pas en faire, de rester ou de ne pas rester, il dit : « J'espère pouvoir rester avec vous un certain temps », c'est ce qu'il disait. J'espère. C'est beau, c'est beau.

Cela me plaît, parce que cela s'inscrit dans le déroulement du temps. Il n'était pas au-dessus du temps, il était au milieu, au milieu du peuple. Il voulait servir tout le monde. Et il a dit ailleurs qu'il voulait être un Romain pour les Romains, un Grec pour les Grecs, afin de gagner le plus grand nombre pour le Seigneur. En effet, dans 1 Corinthiens 16 verset 7, il dit :

« En effet, cette fois-ci, je ne veux pas seulement vous voir de passage, mais j'espère pouvoir rester un certain temps avec vous, si telle est la volonté du Seigneur ».

« Si c'est la volonté du Seigneur ». Ici, au verset 8, il dit ensuite :

« Ici à Éphèse, je resterai encore jusqu'à la Pentecôte ; car l'occasion m'a été donnée ici d'exercer une activité variée et fructueuse ; bien sûr, les adversaires ne manquent pas non plus ».

Cela aussi, il l’a dit ouvertement. De notre point de vue, nous dirions aujourd'hui : « Mon Dieu ! Si Paul était ici, nous marcherions tous de tout cœur avec lui, et nous dirions : Paul, le plus grand cadeau que Dieu ait pu nous faire en plus de la rédemption, c'est toi, avec ton ministère ! ». Et nous tous, n'est-ce pas, nous prendrions tous place ici dans les premiers rangs, et nous serions peut-être même assis par terre. Si Paul prêchait, je pourrais m'asseoir par terre, comme ça, oui. Des hommes de Dieu se sont laissés utiliser par le Seigneur Lui-même, et pourtant, ce grand homme de Dieu doit écrire : « Certes, les adversaires ne manquent pas non plus ». Oui, contre qui étaient donc ces adversaires ? Contre qui ? 

Au fond, comme je l'ai déjà dit tout à l'heure, ils n'ont pas trouvé leur propre place dans le royaume de Dieu, et dans le corps de Jésus-Christ ; et puis, le mécontentement arrive, et il est rapporté sur d'autres, si ce n'est pas sur eux ; et voilà que la désunion s'installe dans le corps du Seigneur. Mais il ne doit pas en être ainsi. 

Ensuite, il est question ici de Timothée, etc. Nous arrivons maintenant au verset 13. 1 Corinthiens 16 verset 13 :

« Veillez, tenez ferme dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous. Que tout se fasse chez vous avec amour ! ».

Oh, quelle exhortation s'adresse à nous tous ici ! Quel rappel à l'ordre ! « Veillez, tenez ferme dans la foi, soyez des hommes, devenez forts ». C'est ce que Dieu nous adresse comme parole aujourd'hui par cette Écriture. Tout le reste, même si les adversaires ne manquent pas, ceci ou cela, mais ensuite vient l'exaltation, le rappel à l'ordre, ensuite vient la partie spirituelle, ensuite vient notre édification, notre affermissement, notre fondation dans le Seigneur et dans Sa parole. Verset 13 :

« Veillez, tenez ferme dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous. Que tout se fasse chez vous avec amour ! ».

Combien de fois l'amour a-t-il été prêché et chanté ? Mais il doit être vécu, mis en pratique ; et s'il est offert, il doit aussi être accepté et rendu. Même l'amour de Dieu, qui est sans limite, n'a aucun effet sur nous à moins que nous le recevions et l'acceptions pour nous personnellement. Il en est de même lorsque nous nous témoignons de l'amour, les uns pour les autres, il doit être accepté et partagé. Verset 15 :

« J'ai encore une chose à vous faire remarquer, frères ».

Ensuite il parle de la maison de Stéphanas ainsi de suite, il était le premier. Verset 16 :

« Ainsi donc aussi soumettez-vous à ces gens-là, et à tous ceux qui travaillent et peinent. Je me réjouis de l'arrivée de Stéphanas, de Fortunatus et d'Achaïcus ; ils ont supplée à votre absence, ils m'ont apporté, ainsi qu'à vous, le repos spirituel (le rafraîchissement spirituel). Vous devez reconnaître et apprendre à apprécier de tels hommes ».

Nous avons ici deux mots : Repos spirituel ou rafraîchissement, peu importe. Dans le rafraîchissement il y a le repos, et dans le repos il y a le réconfort. Dans l'agitation vous savez ce qu'il y a dedans : Rien de bon ! Notre frère a lu : « Il y a un repos présent pour le peuple de Dieu ». Celui qui est entré dans ce repos divin n'a plus d'inquiétude autour de lui, il se repose en Dieu de ses propres œuvres, et se repose dans l'œuvre de Dieu qui s'est produite à Golgotha. Il se repose littéralement comme Dieu S'est reposé lui-même de Ses propres œuvres. Avez-vous entendu dire que depuis la création du monde, Dieu a fait quelque chose à la lune, au ciel, au soleil, et à la mer ou ailleurs, après avoir achevé Son œuvre ? Rien du tout ! Quand Dieu a terminé, Il a tout regardé et a vu que c'était très bien, et Il s'est assis ! Finish. Terminé. La chose était faite pour de bon !

Lorsque nous avons la grâce auprès de Dieu de voir l'œuvre de rédemption achevée sur la croix à Golgotha d'un point de vue divin, c'est-à-dire d'en haut, et que nous en avons saisi la signification par la foi, alors nous nous reposons en Dieu, nous nous reposons alors de nos propres œuvres, alors tout cela s'arrête, et nous nous reposons en Dieu. Nous nous reposons dans la rédemption, nous nous reposons dans le pardon, dans la réconciliation, dans le salut, dans la grâce ; alors ce que nous avons reçu dans la foi devient une réalité divine. 

Qu’avons-nous lu ? « Mais à ceux-là, le message n'a servi à rien, car ils ne l'ont pas associé à la foi ». (Hébreux 4 : 2). Le plus grand message de Dieu ne sert à rien s'il n'est pas reçu en étant lié à la foi. Et celui qui croit est sauvé. Oui, personne ne peut devenir plus que bienheureux. Oui, quelqu'un d'autre peut-il devenir plus que bienheureux, plus que béatifié ? Eh bien, cela me suffit : Si je suis sauvé –et je le suis déjà– alors oui, nous n'avons plus qu'à remercier Dieu.

Qu'a dit le prophète Joël ? Est-ce vrai ou faux ? « Celui qui invoquera le nom du Seigneur sera sauvé ». Car, l'avons-nous fait ? Avons-nous invoqué le nom du Seigneur ? Qu'est-ce qui suit alors ? Quel en est le résultat ? Il sera sauvé ! C'est la conséquence. Est-ce vrai ? Oui. Avons-nous invoqué le nom du Seigneur ? L'avons-nous fait. Oui ! Sommes-nous alors bien heureux ou non ? Oui ! Je n'entends rien. Je n'entends pas. C'est pourtant la parole.

Bien-aimés, nous parlons parfois d'incrédulité et nous ruminons là-dessus, et nous nous sommes assis sur l'incrédulité comme sur un baril de poudre, et nous la réchauffons, et nous l’entretenons. La foi est pourtant ce qui compte ! Et nous avons cru. Et parce que nous avons cru Dieu, nous avons confirmé qu'Il est vrai, car celui qui ne croit pas Dieu en fait un menteur. Alors, croyons Dieu, croyons ce qu'Il a dit, et entrons dans le repos divin avec cette foi.

« À ceux-là le message n'a servi à rien, car ils ne l'ont pas uni à la foi ».

« Unis à la foi ». Pour nous, il a été utile et bénéfique, parce que nous l'avons associé à la foi, et nous l'avons reçu, accepté, accueilli ; t c'est pourquoi il est devenu une partie intégrante de notre vie.

Pour finir, voici les derniers versets qui, j'en suis sûr, va nous traverser les jambes et la moelle. 1 Corinthiens 16 : 22 :

« Voici ma salutation, de la main de Paul. Si quelqu'un n'aime pas le Seigneur, qu'il soit maudit ! Maranatha. Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec vous. Mon amour est avec vous tous dans le Christ Jésus ».

Quelle salutation ! Quelle salutation d'adieu ! Quelle exhortation ! Quelle parole sérieuse ! « Celui qui n'aime pas le Seigneur », oui La colère de Dieu reste sur lui, et avec la colère, la malédiction, et avec la malédiction, la condamnation. Mais celui qui aime le Seigneur, avec l'amour dont nous avons été aimés en était appelé à sortir, celui-là est béni, béni de la bénédiction du Dieu Tout-Puissant. Notre Seigneur a dit : « Celui qui M'aime, il gardera Ma parole ». Gardons la parole de Dieu à tout prix. Ne murmurez pas. Beaucoup l'ont déjà fait, et ils sont restés sur le carreau, comme le peuple d'Israël : vingt-trois mille en un jour, si je me souviens bien. Soyons de ceux qui avancent dans la foi, de ceux qui sont reconnaissants, de ceux qui portent l'amour de Dieu dans leur cœur. Et avec cet amour divin, nous pouvons aussi aimer le Seigneur et aussi tous ceux qui ont été aimés, qui ont été appelés à sortir par l'amour de Dieu, sans effort, sans peine.

L'amour de Dieu est quelque chose de vivant, d'actif en nous. C'est ce que veut dire ici la salutation de Paul lui-même : « Si quelqu'un n'aime pas le Seigneur, qu'il soit maudit ». Quelle parole sérieuse ! Elle est suivie de « Maranatha », ce qui signifie : « le Seigneur vient ». C'est ainsi qu'il est communément admis.

Nous sommes reconnaissants que Dieu ait changé la malédiction en bénédiction, et que nous puissions croire, et que nous puissions aimer, et que nous ayons la volonté –Dieu l'a mise en nous– de faire toute chose selon Sa parole. Ensuite il est écrit au verset 23 : « Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec vous ». Et si sa grâce est avec nous, tout ira bien, alors tout sera bien. Nous ne devons nous inquiéter de rien, seulement dans la confiance, de tout remettre au Seigneur ; et Il a promis de tout faire bien.

Puissions-nous avoir appris quelque chose, chacun de notre côté, à travers les leçons des passages de l'Écriture que nous avons lus, à savoir faire confiance au Seigneur de manière nouvelle et totale, savoir qu'Il tiendra Ses promesses. Au moment opportun Il fera tout. Nous voulons associer le message divin à la foi et faire confiance au Seigneur pour qu'Il fasse bien les choses au moment opportun, et qu'Il les fasse glorieusement se manifester à la louange et à la gloire de Son nom ! Amen !