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Ewald Frank

Krefeld le 03 mars 1985 (10:00)

(Retransmis le 01 décembre 2024)

CHAQUE PROMESSE DE DIEU DEVIENDRA UNE RÉALITÉ DIVINE

Nous sommes tellement reconnaissants que Dieu nous ait fait grâce, que Dieu nous ait aidé, secouru, qu'Il Se soit révélé à nous.

Aujourd'hui j'ai déjà vécu de magnifiques bénédictions avec Dieu, dans Sa présence tout à fait merveilleuse. Dieu est un Dieu fidèle et merveilleux. Son amour et Sa grâce, tout ce qui vient de Lui, va au-delà de notre compréhension ! Notre amour a des limites, notre grâce a des limites, tout ce qui vient de nous a des limites ; ce qui vient de Dieu est sans limites, est éternel, est au-dessus de tout ce qui est temporel.

Et ainsi, Dieu ne dépend pas des circonstances, mais réalise Son plan éternel au milieu du temps, avec ceux qui Lui accordent leur foi. Si nous nous rappelons, d'une part nous étions loin de Dieu, d'autre part nous étions en Lui avant même la fondation du monde. Qui peut le croire ? Ceux qui étaient loin sont devenus proches (Éphésiens 2.13) ; Dieu qui était au-dessus de nous, était ensuite parmi nous et est maintenant en nous. Qui peut comprendre tout cela ? 

Eh bien, mes pensées vont déjà vers l'Afrique. Mardi je m'envole pour Nairobi, et pour la première fois, nous aurons des rassemblements de grande ampleur avec différentes églises pour que Dieu nous fasse grâce. La dernière fois, Dieu a fait grâce à des frères des dénominations de venir à Nairobi, et ils ont entendu ce qui a été dit, et ont maintenant préparé eux-mêmes des réunions ! Les mêmes personnes qui ont préparé des campagnes pour Billy Graham, pour Oral Robert et d'autres grands évangélistes, sont celles qui préparent les réunions cette fois-ci pour ma moindre personne ! Et je suis reconnaissant à Dieu pour cela.

J'ai attendu ce jour, je savais que la parole de Dieu n'est pas seulement pour une poignée de personnes, mais pour tous ceux qui ont été choisis, élus par Dieu avant même la fondation du monde. Il faut qu'ils soient appelés à sortir ; et pour cela, Dieu accordera la grâce.

En Afrique du Sud aussi, je vais parler pour la première fois dans des communautés religieuses, les portes se sont ouvertes. Et là aussi, je suis très reconnaissant à Dieu.

Nous avons une parole qui convainc, une parole qui est claire, une parole qui est vraie, une parole dont nous n'avons pas à avoir honte. Nous nous sommes débarrassés de l'espèce de maladie infantile par grâce, et nous pourrons, avec l'aide de Dieu, présenter le programme de Dieu de la manière qui Lui est due ; pour cela, j'ai besoin de vos prières et de l'aide du Dieu Tout-Puissant. Il deviendra évident que Dieu nous a confié un message glorieux, et que c'est par Lui que doit passer le dernier appel sur toute la terre. Je le répète encore une fois : Non pas pour une poignée d'hommes ici et une poignée là, mais pour tous ceux qui doivent encore s'ajouter, pour que le nombre soit total.  Et ainsi, que Dieu nous bénisse et nous accorde Sa grâce.

Vous savez que l'on peut considérer les Écritures d'une manière ou d'une autre. Prenons deux passages bibliques, l'un tiré de Pierre (1 Pierre 2 : 2), où il est dit : « désirez le lait pur ». C'est un passage biblique. Prenons la seconde, probablement tirée d'Hébreux 6 (Hébreux 5 : 12) qui dit que « nous ne devons pas rester des enfants mineurs qui ne prennent que du lait, mais que nous devons grandir et prospérer ». Cette pensée m'a justement servi de prédication hier.

Vous connaissez tous notre chère sœur Dantzeisen. Elle m'a donné un récipient et elle m'a dit : « Frère Frank, c'est pour toi ». Et j'ai ouvert et j'ai pensé : « Oui, c'est du lait ! ». Mais, savez-vous ce que c'était ? C'était pour moi une prédication ! Il y avait au moins un tiers de crème avant de trouver le lait. J'ai d'abord eu plein de crème, et ça m'a fait une prédication. Je me suis dit : « Mon Dieu ! C'est comme ça avec Toi.  Tu ne nous donnes pas du lait écrémé, mais le lait de Dieu ! Il y a beaucoup de crème ». Et pour moi, vous pouvez me croire, vous pouvez me considérer comme enfant maintenant –Je le suis de toute façon– j'ai pris le mètre, je me suis dit : « Il faut mesurer ça ! Tu dois mesurer ça ». Et j'ai mesuré.

Il faut parfois dire des choses qui font rire ! Pour moi, c'était une prédication puissante. Je me suis dit : « Oh mon Dieu ! Si seulement il pouvait en être ainsi pour nous ! Si nous prenons du lait de Dieu, alors il devrait y avoir beaucoup de crème. Non pas écrémée, comme nous l'avons connue après la guerre, mais fort ». Puisse Dieu, aujourd'hui, lorsqu'on nous sert du lait, nous distribuer ainsi une belle crème ! Encore une fois merci. Les autres peuvent ensuite boire le lait. Oh ! Comme notre Dieu est merveilleux. Nous ne sommes pas hors de nous-mêmes, mais nous sommes submergés, touchés, saisis, nous sommes reconnaissants pour la grâce que Dieu nous a accordée.

Aujourd'hui, j'ai passé presque des heures, pourrait-on dire, devant la face de Dieu ; et hier, le frère Long parlait ainsi du plan, du modèle ; le plan de Dieu s'est déroulé devant moi d'une manière si merveilleuse depuis tôt le matin, au début de la journée. Cela allait d'un point à l'autre, et j'aurais seulement souhaité avoir une réunion devant moi pour pouvoir directement exposer et transmettre tout cela avec autant de fraîcheur.

Aujourd'hui, nous avons encore le privilège d'avoir notre frère bien-aimé parmi nous ; et cela fait tout simplement partie de l'hospitalité, d'accorder la place à de tels frères, et de leur offrir la possibilité de distribuer la parole du Seigneur. Avant qu'il ne prenne la parole, chantons donc le chœur préféré de frère Branham : « I love Him, I love Him, because He first loved me ». En allemand, c'est ainsi qu'il rime le mieux : « Je L'aime, je L’aime le précieux Agneau de Dieu, car Il a versé Son sang pour moi sur le bois du calvaire, sur le bois de la croix ». Chantons les deux, en anglais et en allemand. [L’assemblée chante le chœur en agnlais, puis en allemand. N.d.l.r].

Loué et remercié soit le Seigneur ! J'ai volontairement fermé la Bible, car je ne sais pas par où commencer. Mais c'est tout simplement merveilleux de ne pas percevoir intérieurement des paroles uniquement d'une manière acoustique, mais de pouvoir suivre intérieurement, conduit par l'Esprit, et de comprendre encore plus comment les choses sont dites. Notre frère a peut-être eu l'impression qu'il avait du mal à dire ce qu'il voulait dire, mais il a bien dit ! Et quand je dis que nous avons compris encore plus que ce qu'il a dit, c'est encore vrai ! Amen ! C'est merveilleux.

Vous connaissez ma vieille parole –elle vient vraiment de moi– : « Celui qui est droit dans son cœur comprend toutes choses correctement, et celui qui est pervers dans son cœur comprend toutes choses de travers. On ne peut rien y changer, c'est presque une loi de la nature ».

Mais, résumons tout de même ce que Dieu a voulu nous dire ce matin. Le plan de Dieu ne dépend pas des hommes ni des circonstances. Le plan de Dieu est un plan éternel ! Il était déjà prêt avant même que le temps ne commence ; maintenant, nous avons été intégrés dans ce plan éternel de Dieu qui s'exécute pendant le temps, mais cela reste un plan éternel de Dieu.

Si nous pouvons reprendre brièvement la pensée selon laquelle il n'y a que des choses semblables qui s'assemblent, alors jusqu'à la parole de Pierre dans laquelle il nous est dit très clairement que nous avons reçu une part de la nature divine ; et c'est ainsi que s'exprime ce que notre frère bien-aimé voulait dire. 2 Pierre 1 verset 3 :

« Sa divine puissance nous a en effet donné tout ce qui est nécessaire à la vie et à la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par la gloire et la vertu qui lui sont propres ».

Donc, ce n'est pas toi ni moi qui avons apporté ces choses, mais c'est Sa puissance divine qui nous a tout donné ! Nous avons été comblés, et nous en sommes reconnaissants. C'est nous qui recevons. Il est dit plus loin, au verset 4 :

« C'est par elles qu'il nous a donné les précieuses et très importantes promesses, afin que par elles vous échappiez à la corruption qui règne dans le monde par suite de la convoitise des sens, et que vous obteniez une part de la nature divine ».

C'est l'une des pensées qui m'ont tellement bouleversé ce matin, touché, saisi, submergé. D’abord, une parole est écrite, et ensuite elle s'accomplit. Ensuite, une parole qui était auparavant écrite comme une prophétie, une promesse, quoi que ce soit, après d'avoir été prononcée, elle se tient soudain sur les deux pieds, est devenue réalité et s'en va !

Je vais prendre un exemple. Dieu dit à Abraham : « Au bout de quatre-cent ans, je délivrerai ta descendance du pays de la servitude, et je la ferai sortir à bras puissants ». C'était une parole, et c’est resté une parole ; c'était une promesse, c'est resté une promesse ; mais, soudain Dieu a accompli cette parole de la promesse divine sur ceux pour qui elle avait été pensée, ceux à qui elle était adressée, ceux qui devait y avoir part. Soudain, ce n'était plus seulement une parole, une espérance, mais un accomplissement. Soudain il y avait un Moïse qui était là, soudain le peuple était rassemblé à Goshen, partout il faisait sombre, là il y avait de la lumière, la lumière brillait, la parole de la promesse était là, le prophète que Dieu avait désigné était là ; le peuple s'est rassemblé, la colonne de feu est descendue, et déjà ce qui avait été donné auparavant comme parole, comme promesse se tenait en quelque sorte sur ses pieds, la vie s'installait, Dieu commençait à réaliser ce qu'Il avait promis. 

Et c'est cela, au fond, l'histoire du salut. L'histoire du salut, c'est lorsque Dieu peut réaliser Sa parole sur Son peuple qui croit en Ses promesses. Le peuple d'Israël a été durement éprouvé, et vous savez que lorsque Moïse y est allé pour la première fois –disons de sa propre initiative ; il était aussi un prophète du Seigneur– les choses ont empirées ! Vous l'avez tous lu dans la Bible. Ensuite les choses ont empirées, et l'oppression s'est durcie, et les gens ont presque désespéré. Mais, lorsque l'heure de Dieu a sonné quarante ans plus tard, tout était différent.

Je ne suis pas un prophète, je ne le serai probablement jamais, mais je ne suis pas non plus un fou, un insensé ; et j'espère ne jamais l'être non plus. Je crois la parole éternelle de Dieu, et je crois les promesses pour ce temps, et je crois que Dieu a envoyé Son serviteur et prophète. Et quand je pense que l'année prochaine, en mai, cela fera exactement quarante ans que le Seigneur a mandaté notre bien-aimé frère Branham par l'intermédiaire d'un ange ; cela fera quarante ans ! Et jusqu'à présent, nous ne voyons rien (se tenir) sur ses jambes, mais la parole de la promesse divine, elle est là. Peut-être que nous sommes encore couchés avec elle, peut-être que nous sommes encore asservis, peut-être que nous voulons sortir de tout ce qui nous entoure, précisément parce que la parole de la promesse est si puissante en nous. Mais, plus la réalisation se rapproche, plus la pression et les fléaux s'aggravent, et c'est presque insupportable.

Et tous ceux qui sont tout à fait honnêtes, qui ne se mentent pas à eux-mêmes, remarquent que d'une manière ou d'une autre, ça devient tellement étroit, et on ne peut pas s'en échapper, on voudrait, mais on ne peut pas ! On voudrait aider les autres, et on dépend soi-même de l'aide de Dieu.

Je vais vous dire une chose : Nous ne portons pas en vain la parole de la promesse divine. Elle est adressée à Son peuple, et Dieu la confirmera à Son peuple. Et le jour doit venir où l'épouse se tiendra sur ses jambes, où elle aura la vie divine, où les choses qui sont aujourd'hui dans l'espace et dans la parole comme des promesses et que nous portons dans nos cœurs, qui sont une réalité divine, et soudain Il ne faudra pas lire ici un grand chapitre pour énumérer toutes les promesses, mais que nous sommes alors cette lettre qui a été écrite par l'Esprit de Dieu au moment de l'accomplissement : Lue de tous les hommes ! Que nous ne nous contentons pas d'insister et d'insister sur les promesses alors qu'elles ne sont pas encore là, mais que tout à coup, il y a une manifestation de ces choses. Oui, mes chers frères et amis, ce n'est pas seulement écrit, c'est en mouvement. On le voit bien, c'est en train de se manifester.

Je crois que Dieu est toujours le même aujourd'hui. Et prenez donc toutes les promesses de l'Ancien Testament et du Nouveau, combien de temps les hommes ont-ils dû attendre ? Mais lorsque le temps fut accompli, cela se produisit. Dans Genèse 3 : 15, il est question de la semence. Combien de temps cela a-t-il duré ? Mais soudain, la semence qui devait écraser la tête du serpent était là. Combien de temps était-il écrit en Ésaïe 9 versets 5 et 6 ? Combien de temps était écrit Ésaïe 7 : 14 ? Soudain, ce n'était pas seulement écrit, c'était une réalité : Le Messie était là, Le Emmanuel était venu, la parole en tant que promesse devenait réalité.

Depuis combien de temps Ésaïe 40 verset 3 était-il écrit « Une voix retentie dans le désert : Préparez le chemin de l'Éternel, aplanissez une route pour notre Dieu » ? Plus de huit cent ans, sans doute ! Et soudain, la promesse était sur pied, elle avait une vie, elle était une réalité, c'était une réalité : Il y avait le désert, il y avait la voix, il y avait le précurseur, il y avait l'homme dont la prophétie avait été faite et cela, il y a longtemps ! 

Cela peut durer longtemps et peut-être devenir insupportable pour nous, au point que nous disons : « Mon Dieu ! Tu as envoyé Ton prophète, et nous avons pensé que la clarté viendrait maintenant ! Maintenant, viens ! Maintenant, viens ! Maintenant, viens ! ». Et qu'est-ce qui est venu ? Peut-être encore plus de confusion, peut-être encore pire que ce qui existait auparavant. Et si nous sommes tous tout à fait honnêtes –c'est ce que nous voulons être– alors nous devons l'admettre ! Celui qui ne l'admet pas, soit il ferme les yeux, soit il louche, je ne sais pas. Dans tous les cas, celui qui est vraiment sincère doit admettre que nous avons imaginé un résultat et une issue différente de ce que nous trouvons aujourd'hui.

Mais nous ne nous arrêtons pas là, mais dans la foi, nous voyons le résultat divin qui ne correspondra pas seulement à nos pensées et nos imaginations, mais à la volonté de Dieu promise dans la parole de Dieu ; et cela doit arriver, cela arrivera, car Dieu S’en est porté garant. Ainsi, nous n'avons pas affaire à des personnes qui nous ont promis des choses et qui ont ensuite passé l'éponge pour ne plus jamais revenir. Non. Nous avons affaire à Dieu. Dieu a parlé à travers eux. Mais, même une parole de Dieu qui passe par la bouche des hommes, reste la parole de Dieu pour l'éternité. Et c'est pourquoi nous croyons de tout cœur que nous sommes tout près de la réalisation que notre frère… que l'église-épouse attend dans le monde entier. Mais ce ne sera pas une interprétation que je vous donnerai, ni une consolation. Non ! Ce sera l'heure de Dieu Lui-même, l'heure de Dieu elle-même, l'heure de l'intervention divine dans la vie de l'Église pour que les promesses que nous portons déjà aujourd'hui dans nos cœurs comme un précieux dépôt de la foi, soient vues à travers nous comme une réalité divine.

Tout comme le Christ était pourtant soudain une réalité divine… Un Siméon pouvait dire : « Seigneur, maintenant Tu laisses Ton serviteur partir en paix ». Qu'avait-il entre les mains lorsqu'il a dit cela ? Il avait le résultat, il avait l'accomplissement, il avait la réalité : La parole s'était faite chair, elle avait pris domicile parmi nous. Il en était ainsi, il en est ainsi, et il en sera ainsi jusqu'à la fin.

Les morts ne ressusciteront pas parce que nous en parlons ou que nous le prêchons. Ils ressusciteront parce que Dieu l'a dit dans Sa parole ! La transformation, le changement n'aura pas lieu parce que nous en parlons ou que nous prêchons, mais parce que Dieu l'a dit ainsi. Mais, nous le croyons parce que nous sommes destinés à ce que cela se produise, et se produira par nous.  Tout homme qui est destiné à une chose avec Dieu, reçoit dans son cœur la foi en la promesse pour ce qui doit s'accomplir en lui et par lui ; et c'est là que naissent la faim, la soif, le désir ; c'est là que la faim, la soif et le désir sont mis en nous.

Et c'est là que nous retrouvons notre bien-aimé frère Branham qui dit tout simplement : « Nous ne pourrions pas avoir soif si Dieu n'avait pas déjà fait en sorte que cette soif puisse être étanchée ! ». Nous ne pouvons rien attendre comme promesse ou comme accomplissement, à moins que Dieu ne nous l'ait promis ! Et nous sommes destinés à ce que cela s'accomplisse en nous et par nous.

C'est la grande différence entre toutes les communautés de ce temps et l'Église de Jésus-Christ. L'Église de Jésus-Christ est elle-même la semence de la promesse divine. Et donc, parce que nous sommes nous-mêmes cette semence divine, et laissez-moi vous lire les saintes Écritures pour que vous le sachiez tous. Nous l'avons lu ici mercredi soir dans la réunion de prière, c'est écrit ici dans l'Épître aux Galates, au chapitre 4, verset 28 :

« Mais vous, frères, vous êtes à la manière d'Isaac, des enfants de la promesse ».

« Des enfants de la promesse ». Nous avons entendu cela à maintes reprises dans les prédications sur « Les sept âges de l'Église ». Apocalypse 3 : 13 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ». Les enfants de la promesse divine croient à toutes les promesses que Dieu a faites. Nous n'avons pas été engendrés selon la chair, mais par l'Esprit. Et quelle merveilleuse pensée que celle exprimée par notre frère ! « Ce n'est que si l'épouse est faite de la même matière, de la même parole, du même Esprit ». Si l'épouse elle-même porte en elle cette vie divine par cette semence, cette parole et cet Esprit divin, alors seulement l'harmonie divine est garantie.

Et nous croyons que, tel que le Christ est sorti comme la Semence et que la parole de la promesse divine est parvenue à Marie, et qu'elle est devenue le vase, la réceptrice dans laquelle et par laquelle cette promesse a pu devenir réalité, ainsi nous croyons aussi que dans ce corps mortel ici, dans cette enveloppe, il y a encore plus, le non visible, il y a une âme, Dieu a déposé Sa parole dans cette âme. Nous portons un trésor divin dans des vases de terre, et c'est pourquoi nous ne nous sentons pas à l'aise dans ce corps.

Je crois que j'ai dit hier soir au frère Kupfer : « Si ce n'était que moi, j'aurais préféré que la trompette puisse sonner déjà aujourd'hui ; et je ne regarderais pas en arrière, je ne regarderais pas en arrière, non, je veux entrer déjà chez moi, à la maison, dans la gloire ». Mais c'est ce que nous voulons tous, n'est-ce pas ? Mais Dieu a encore quelque chose en réserve pour nous, je le crois. Dieu ne nous a pas donné une espérance qu'Il ne pourrait pas réaliser, mais Il a fait entendre Sa parole révélée afin que soient appelés à sortir ceux qui sont destinés à avoir part à ce que Dieu fait maintenant.

Ainsi, Christ, le premier-né d'une multitude de frères ; nous sommes nés de nouveau de la même semence-parole, par le même Esprit par lequel Il a été engendré. Il n'y a qu'un seul Esprit, et c'est l'Esprit de Dieu, c'est le Saint-Esprit ; et il n'y a qu'une seule parole, et c'est la parole de Dieu ! Lui-même était la Parole, et Il s'est fait chair. Nous avons reçu la parole en nous comme une semence divine vivante. Et la vie divine sort de la semence divine, et c'est pourquoi nous sommes devenus participants de la nature divine.

Et s'il en est ainsi, c'est que Dieu a commencé Son œuvre. Et si Dieu a commencé, il Lui convient parfaitement de la mener à bien, de l'achever. Nous pouvons commencer certaines choses, mais nous devons ensuite abandonner quelque part. Pas Dieu ! Ce que Dieu a commencé, Il l'achèvera. Oui, à Ses yeux, Son Église est devenue inattaquable, irréprochable devant le trône.

Et cela aussi, notre frère l'a souligné à juste titre : Une réconciliation divine a eu lieu à Golgotha. C'était le grand jour de la réconciliation de Dieu avec l'humanité. Et si Dieu a offert ce jour de réconciliation, et si le sang divin et saint a coulé là-bas sur la croix pour racheter une Église, pour pardonner, pour réconcilier, pour expier, pour réparer le dommage, alors le dommage a été réparé ! Alors nous sommes réconciliés, et Dieu nous a pardonnés.

Celui qui met cela en doute insulte Dieu et le fait passer pour un menteur.  Notre Seigneur l'a dit : « Si vous ne croyez pas que c'est Moi (si vous ne croyez pas que Je le suis, que Je le suis), vous mourrez dans vos péchés ». Croire que Dieu a accompli une pleine œuvre de réconciliation en Christ est pourtant le fondement dont nous avons tous besoin. Si Dieu devait recommencer chaque jour avec nous… nous pouvons bien recommencer chaque jour. Dieu a déjà accompli tout cela, Il a déjà achevé. Aux yeux de Dieu, l'épouse est déjà vêtue de blanc, sans tâches, sans rides, parfaitement transformée à l'image de Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Et comme Paul l'a écrit aux Éphésiens autrefois déjà, au sujet de ce grand mystère, et il dit : « Je l'attribue au Christ et à l'Église ». La chair de sa chair, les os de Ses os, la parole de Sa parole, l'esprit de Son Esprit, la vie de sa vie. C'est pourquoi Paul, ou Luc, oui c’est Luc qui a écrit les Actes des Apôtres, oui Luc sans doute : « Et nous sommes de sa race, puisque nous sommes de race divine ». Nous ne sommes pas seulement une race d'hommes, nous sommes une race de Dieu.

Et tous ont jusqu'à présent la parole d'Apocalypse 3 au premier verset, l'épitre écrite à l'église de Laodicée. Je suis heureux qu'elle soit adressée à notre époque. Et nous n'allons pas trop loin en disant que Dieu veut nous parler par ce biais. Nous n'allons pas trop loin en le disant. Ce n'est pas dans la première, ni dans la deuxième, ni dans la troisième, ni dans la quatrième, ni dans la cinquième, ni dans la sixième, mais c'est dans la septième épitre que nous lisons. Laissez-moi le faire, je ne lirai qu'un seul verset. Apocalypse 3 verset 14 :

« Et à l'ange de l'église et de Laodicée, écris : Ainsi parle celui qui est l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement (ou l'origine) de la création de Dieu ».

Nous y voilà. Pas la création de l'univers, mais « la création de Dieu ». Création par engendrement. Christ est devenu le deuxième Adam. Il n'a pas été créé, Il n'était pas un élément de cette création. Tous les prophètes faisaient partie intégrante de cette création, ils sont tombés avec elle, ou sont nés en elle. Mais le Christ a été engendré par l'Esprit. En Lui, Dieu a fait le commencement de cette nouvelle création. Il est devenu le Premier-né, nous sommes les premiers-nés ! Il S'est manifesté comme Fils de Dieu, nous, nous sommes aussi manifestés comme fils et filles de Dieu. C'est en Lui qu'a eu lieu ce commencement divin, de l'engendrement divin, de la création divine, et nous pouvons faire partie de cette création divine, d'où la parole de l'évangile de Jean au troisième chapitre :

« En vérité, je vous le dis, il faut que vous naissiez de nouveau ».

À savoir, par la parole et par l'Esprit. Christ l’Amen, la conclusion, le oui et l’Amen. C'est en Lui que tout s'achève, car c'est en Lui que tout a commencé. Et Il est le témoin fidèle et véritable. Ce que disent tous les autres témoins, cela n'a rien à nous dire. Ici, nous avons affaire à un fidèle, à un témoin véridique : C'est le Christ ! Il est le commencement de la création de Dieu. Tout comme la race humaine est venue sur cette terre à partir d'Adam et d'Ève, Dieu a pris un nouveau départ en Christ, une race divine. Nous sommes nés de Dieu, nous avons reçu la vie éternelle, nous sommes devenus des fils et des filles de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Le fait que nous n'ayons pas encore vu la perfection ne signifie pas que nous ne la verrons pas. Je vous garantis que Dieu est sur le trône et que tout se déroule comme prévu !

Et il se peut que nous voulions parfois nous arracher les derniers cheveux pour accélérer les choses. Tout ce que nous ferions serait de n’en garder que quelques-uns, nous n'accélérerons rien du tout ! Le seul moyen d'accélérer les choses, c'est de se tourner vers Dieu et de dire : « Seigneur, Tu nous as désignés pour accomplir avec nous la dernière partie de l'histoire du salut. Nous sommes là. Prends-nous ; fais de nous ce qui Te plaît. Glorifie Ton nom. Confirme Ta parole. Accomplis Ta promesse ». Un jour, l'Église se tiendra devant nos yeux comme résultat, comme aboutissement, et nous le verrons.

Cet après-midi, nous aurons peut-être encore quelques précieuses pensées que Dieu nous fera grandir dans le cœur, car ce qui importe maintenant, c'est de ne pas regarder ce qui est visible. Si Israël était venu pour la première fois lorsque Moïse est arrivé et que ces quarante années se sont écoulées, ce n'était pas la fin. Les difficultés, l'oppression et la détresse, cet état d'urgence qui est devenu encore pire qu'avant, ce n'était pas la fin. La fin était majestueuse. La fin était glorieuse. C'est à la fin que Dieu S'est révélé. À la fin Dieu a confirmé Sa parole à Son peuple. Personne n'était déçu, il n'y avait pas de faible parmi eux, ils partirent sous la main toute puissante de Dieu, car l'heure de Dieu était venue.

Personne ne pourra me convaincre que Dieu a changé. J'essaierai de convaincre tout le monde qu'Il est resté le même ! Alléluia ! Gloire et honneur à Son saint nom ! Lui qui a fait des promesses, Il veille sur Sa propre parole pour l'accomplir en temps voulu. Qu'est-ce qui l'empêchera de Se manifester puissamment dans un avenir proche ? Il a un plan tout prêt. Nous ne demandons qu'à être intégrés dans ce plan tout fait. C'est ce à quoi j'aspire, et je pense que nous aspirons tous.

Nous aimerions que Dieu arrive à ce qui Lui revient de plein droit avec nous, et que l'Église, nous avons également déjà souligné ici ce que notre frère a dit tout à l'heure : Tout au commencement, il n'y avait rien d'autre qu'une doctrine pure, un enseignement pur, une Église pure, une parole pure, une prédication pure, une confirmation et une révélation divine ; ensuite il y a eu des va-et-vient, des interprétations et des disputes ! Nous faisons maintenant le chemin inverse, et la dernière étape pour moi n'a pas besoin de durer vingt ans. Deux mois suffiraient ! Imaginez que nous ayons deux ans ! Je le dis comme ça ? Je n'espère pas que quelqu'un soit assez fou pour prendre cela au pied de la lettre ou au sens propre. Le temps le plus court nous suffit. Dieu peut faire plus en peu de temps que ce que nous pouvons faire en cent ou mille ans.

Si Dieu peut nous amener à nous mettre à Sa disposition tout simplement, sans aucune restriction, à ce qu'Il puisse faire avec nous et à travers nous la conclusion, l'achèvement de l'histoire du salut, alors nous aussi, nous sauterons comme des veaux gras le jour où Dieu l'accomplira.

Aujourd'hui, nous sommes parfois dans la même situation que les gens de Babylone. Quand on doit chanter, on n'est pas tout à fait d'humeur. Quand on doit encore jouer de la guitare, cela ne sonne pas toujours très bien, dans le cœur, c'est parfois différent. Mais le jour vient où nous ne devons pas faire d'efforts. Le jour vient où nous devrons faire un effort pour retenir que les choses ne nous échappent pas parce que nous verrons Dieu dans l'accomplissement de Sa parole. L'Église sera un résultat. Elle sera elle-même l'événement divin, la réalisation de ce que Dieu S'est proposé. L'Église sera le résultat, debout sur ses pieds de foi, revêtue de la puissance d'en haut, scellée.

Je suis tout à fait honnête. Aujourd'hui, nous lisons la parole : « Après avoir entendu la parole de la vérité, vous avez été scellés ». Bien. Aujourd'hui c'est écrit dans Éphésiens 1 verset 13. Un jour, il faut que cette parole soit en toi et en moi. Elle doit être inscrite dans ta vie et dans la mienne. Il ne me suffit pas et il ne te suffit pas non plus que certaines promesses soient écrites dans la Bible. Le jour doit venir où l'épouse sera décorée de l'accomplissement de Ses promesses, sera parée, décorée de l'accomplissement de Ses promesses. Non pas avec des espérances, mais avec la réalité divine, qu'il ne faut plus seulement ouvrir ici Éphésiens 1 et Éphésiens 4, mais qu'elles marchent, que ces choses-là marchent, qu'elles soient parmi nous, que s'accomplisse Éphésiens 1 verset 13, Apocalypse, Éphésiens 4 verset 30, et 2 Corinthiens 1, verset 15 et quoi encore.

Je vous le dis dès maintenant : De même que toutes les promesses se trouvaient d'abord quelque part, dans n'importe quel prophète, n'importe où, et que soudain, elles sont devenues réalité. Combien de temps s'est tenue la promesse selon laquelle, comme je l'ai dit plus tôt, le précurseur apparaitrait avant la première venue ? Tout à coup, il était là, la promesse était accomplie. Depuis, combien de temps était-il écrit : « Je vous enverrai le prophète Élie, avant que n'arrive le jour grand et terrible ». Soudain, la promesse était sur deux pieds : Il y a eu une bouche, un message, un chemin fut préparé, le peuple fut ramené. Est-ce vrai ? Ce qui était écrit auparavant comme une promesse, était soudain devenu réalité en un seul homme. Loué soit notre Dieu pour cela !

Ce qui est encore écrit aujourd'hui comme promesse pour l'Église dans cette parole éternelle de Dieu, sera un jour sur les pieds, dans l'Église, cela aura la vie, cela sera devenue réalité comme sont devenues toutes les promesses sur lesquelles nous pouvons déjà regarder en arrière qui ont déjà trouvé leur accomplissement. Ainsi la dernière promesse trouvera son accomplissement dans l'Église. L'avons-nous compris ? Cela nous rend-il heureux ? Alors nous nous réjouissons même si nous ressentons encore plus la pression et le caractère insupportable que nous avons toujours ressenti. Ce n'est pas grave, même si nous y allons tout courbés.

Et si nous sommes couverts de saletés comme les briques qui devaient être cuites par les Israélites… Et il faut avoir vu cela une fois dans les pays. On voit encore aujourd'hui comment les briques étaient fabriquées à l'époque, comment ils devaient y entrer avec leurs pieds. Vous savez à quoi ça ressemble et à quoi ressemblaient ces gens… piétiner cela, mais soudain tout s'est transformé. Quand l'heure du Dieu a sonné, tout s'est arrêté, tout s'arrêta et resta en place. Seuls eux partirent. 

Bien-aimés, ce sera notre image. Il en sera ainsi à la fin : Tout s'arrêtera et restera en place, mais un appel se fera entendre : « Laisse partir Mon peuple ! ». Le peuple partira. Vous pouvez vous y fier. Pourquoi Dieu a-t-Il déjà dit au sujet d’Israël à l'époque : « C'est Mon fils premier-né » ? Oh ! Quand nous parlons de toutes ces choses, mon cœur se réjouit et pousse des cris de joie ! Nous pouvons être les premiers-nés par grâce, et porter dans notre cœur les promesses de Dieu pour ce temps. Dieu Lui-même en fera une réalité divine dans ma vie et dans la tienne. « Si la promesse tarde à venir, attend-la. Elle ne manquera pas d'arriver ». (Habacuc 2 : 3). Alléluia ! Peux-tu dire amen à cela ? Est-ce que c'est une chose décidée par Dieu dans ton cœur ? Absolument !

Louanges et remerciements à notre Dieu ! Amen ! Nous nous levons, et remercions ensemble le Seigneur. Frère Russ va remercier ici ; et nous élevons tous nos voix pour remercier le Seigneur.

Père Céleste, nous Te remercions du fond de nos cœurs pour Ta sainte et précieuse parole. Nous Te remercions pour les promesses que Tu nous as faites par grâce. Nous savons que Tu ne les as pas données seulement pour être écrites, mais que Tu les réaliseras en Ton temps, au moment où Tu les auras ordonnés. Seigneur, c'est à Toi de décider quand tout doit s'accomplir, Seigneur.

Nous, Ton peuple, Tes élus, nous voyons que certaines choses se sont déjà accomplies, et que d'autres s'accomplissent, Seigneur. Nous voyons aussi que nous sommes arrivés à la fin, et que bientôt Tu iras chercher les Tiens, que Tu appelleras les morts, Seigneur, d'une voix puissante, et alors nous serons transformés en un instant, en un clin d'œil, comme il est écrit dans Ta parole.

Nous T'adorons et louons Ta miséricorde ! Seigneur, sous sommes si heureux d'être des privilégiés, Seigneur. Les hommes peuvent comprendre ou ne pas comprendre, Seigneur, mais Tu nous as appelés, Seigneur. Tu nous as confié Tes mystères, Seigneur ; et c'est pourquoi nous Te rendons gloire ensemble, ô Seigneur, et nous élevons nos voix et célébrons Ton nom glorieux, car Tu es notre Dieu, Seigneur, Tu es notre Rédempteur, Tu as versé Ton sang, Seigneur, Tu nous as affranchis, délivrés. Nous T'appartenons pour le temps et pour l'éternité. Quoi que disent les hommes, Seigneur, nous savons à qui nous appartenons. Ce que tu as dit reste valable.

Seigneur, louange à Toi ! Merci ! Honneur et adoration ! Pour tous ceux que Tu as appelé, nous Te remercions, ô Seigneur ! Et Tu appelles encore, ô Seigneur, et Tu es encore à l'œuvre. 

Nous Te prions, Seigneur, de demeurer avec Ton serviteur, avec notre frère et avec tous ceux qui portent le message. Ô Seigneur, que la louange, le remerciement, la gloire et l'adoration soient pour Toi. Nous Te remercions aussi, Seigneur, d'avoir envoyé Ton serviteur et prophète, Seigneur. Seigneur, Tu l'as pris, mais Ta parole demeure, Seigneur. Et pour cela, nous Te donnons la gloire, la louange et l'adoration.

Nous Te remercions aussi pour ce matin, Seigneur, pour Ta parole puissante, Seigneur. Gloire à Ton nom merveilleux et saint ! Que Ta parole reste dans nos cœurs. Puissions-nous y prêter attention, puissions-nous y croire, puissions-nous nous y accrocher et la repasser, Seigneur, comme dans notre cœur, comme Marie l'a fait en ces jours-là.

Ô Dieu, toute honneur, toute louange, toute gloire et toute adoration soient à Ton glorieux nom de Jésus. Amen !