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Ewald Frank

Prêché à Zürich le 02 février 1985 à 19 heures 30

(Retransmis le 14 décembre 2024)

À PROPOS DE L'ENLÈVEMENT, DE LA TRIBULATION ET DU ROYAUME DE MILLE ANS

Loué et remercié soit le Seigneur ! Paul écrit aux Romains que nous soupirons et gémissons ici en attendant d'être auprès du Seigneur. Et lorsque nous chantons ou écoutons les cantiques glorieux, nous souhaitons de tout cœur que ce jour arrive assez vite. Il faut que nous puissions dire : « Viens bientôt, Seigneur Jésus ». Peut-être que cela prendra encore un peu de temps pour atteindre cet état, mais ça viendra, car c'est écrit. L'heure sonnera où nous aurons un tel désir, et dirons simplement : « Vient bientôt, Seigneur Jésus ! » ; que nous ne serons plus du tout à l'aise sur terre.

Pour l'instant nous allons certainement encore à peu près bien. Il se peut que nous ne soyons pas tout à fait d'accord avec telle ou telle chose, mais soyez tout à fait honnête et sincère : Qui voudrait déjà monter complètement vers le Seigneur ? Certains sont-ils là ? Si ! Certains sont déjà là. Oh je pense à ce très vieux frère qui avait déjà largement dépassé les quatre-vingt ans, et qui prêchait toujours à quel point le ciel est merveilleux, et quand la mort a voulu le transporter là-bas, il a tout fait pour que tout le monde prie pour que Dieu ne le laisse pas partir ! Avant tout était si beau, et lorsqu'il devait partir là où tout est beau, il ne le voulait à aucun prix ! Il voulait rester ici.

Il ne doit pas en être ainsi pour nous. Nos paroles, notre témoignage et notre vie doivent être en accord. Lorsque nous disons : « Seigneur, nous T’aimons », cela doit être vrai. Alors cela ne doit pas être seulement des paroles, mais une réalité divine par grâce.

Nous sommes reconnaissants de pouvoir nous réunir ici chaque fois, et j'ai presque envie de dire « honteux », quand je vous vois tous ici, et que je sais que vous faites parfois de longues distances, et que vous venez pour entendre la parole du Seigneur. Quel sérieux et quelle certitude doivent être présent dans ce qui est annoncé ici ! Quelle responsabilité y est liée ! Jusqu'à présent, Dieu nous a aidés à ne proclamer que ce qui nous permettra de subsister devant Lui. Si je pouvais tout dire et savoir avec autant de certitude que cela, je saurais tout avec cette attitude. La proclamation est vraie de A à Z.

La deuxième question est de savoir si nous sommes toujours d'accord avec la proclamation. Ça, c'est la deuxième question. Mais avec Dieu tout est possible. Il peut nous donner des leçons, Il peut nous amener à ce que les deux soient en accord.

Je ne voudrais pas manquer de vous souhaiter à tous une cordiale bienvenue. Et vous savez que je me suis fixé comme objectif d'être ici chaque premier week-end. Et j'apprécie lorsque vous venez pour que nous puissions méditer ensemble la parole de Dieu. Quand je pense que nous venons ici de près ou de loin pour écouter la parole de Dieu, que ce ne soit que la parole de Dieu que nous puissions entendre du début à la fin !

Et puis, je vois aussi aujourd'hui notre chère sœur Fork qui était malade à mort, et qui voulait volontiers rentrer chez elle dans la gloire, et que le Seigneur a encore laissé ici. Que Dieu te bénisse. Je me souviens encore de la visite à l'hôpital. Humainement, nous n'avions plus d'espoir, et pourtant Dieu a fait en sorte qu'il en soit ainsi. Et si nous pouvons dire : « Seigneur, que Ta volonté soit faite », et si nous le pensons vraiment… Parfois nous le disons, et ne le pensons pas ! Mais si c'est dit avec le cœur, et que nous le pensons. Quand j'ai entendu que tu allais venir, j'ai pensé à la phrase que tu m'as envoyée il y a quelques temps, et je vais la lire : 

« Prière d'un serviteur de Jésus. Tu m'as appelé, Seigneur, à être à Ton service aux marches de Ton trône. Laisse-moi implorer en adorant. Aide-moi à annoncer le salut que Tu as donné au monde. Que beaucoup d'âmes Te trouvent, Toi qui les aimes et les conduis. Fais-moi vivre l'amour dont Tu m'as toujours aimé, et laisse-moi transmettre la joie que Tu donnes. Même si les ennemis se déchaînent et que ma force se brise, Tu fais de la souffrance une louange. Tu rends lumineuse toutes les brumes. Tu me tiens avec des mains fortes pour que je me tienne sur le qui-vive. Tu me permets d'accomplir le service que Tu me destines ».

Je le regarde souvent. Je l'ai encadré sur mon bureau. Je ne l'ai sorti que pour pouvoir le lire. C'est mon souhait le plus cher. Pour moi, cela signifie tout : Christ est ma vie, et que la mort soit mon gain. Nous l'avons dit et répété : Si nous vivons avec Lui, nous mourrons aussi avec Lui, c'est-à-dire que nous passerons dans la gloire. 

Nous avons de très bonnes nouvelles de partout. Les gens veulent entendre la parole de Dieu comme jamais auparavant, et nous espérons qu'un véritable temps de récolte va commencer ; un temps de récolte au cours duquel de nombreuses âmes pourront être amenés dans le royaume de Dieu.

Ce matin encore, j'ai reçu un appel du Kenya, et c'est un groupe qui a préparé des campagnes interdénominationnelles, interconfessionnelles pour Billy Graham, pour Osborne, et c'est le rouleau pour tous ces grands noms ; et ils ont entendu parler du ministère que Dieu m'a donné, et déjà plusieurs fois ils m'ont demandé, et ce matin aussi si définitivement j'allais vraiment venir, et peut-être parler là-bas le deuxième week-end de mars à une foule comme jamais auparavant. Dieu ouvre des portes, Il ouvre des portes ; Sa parole ne reviendra pas à vide, Il ouvre des portes et des portails, Sa parole ne reviendra pas à vide : Elle accomplira ce pour quoi elle a été envoyée. 

Et je croirai jusqu'à ce que le Seigneur vienne, que le temps de grâce est encore là. Aucun homme ne pourra me convaincre que le temps de grâce est déjà passé ou qu'il est terminé. Non. Notre Seigneur a dit Lui-même : « Travaillez jusqu'à ce que Je vienne » ; et quand le dernier sera entré, alors la porte se fermera, et nous serons alors auprès du Seigneur.

Mais il y a aussi des requêtes de prière particulières qui m'ont été transmises par téléphone. Nous les apporterons encore aujourd'hui au Seigneur. Tout ne peut pas être dit d’ici devant. Il y a toujours le bien et le mal qui coexistent ; et surtout lorsque Dieu s'apprête à faire quelque chose de glorieux, l’ennemi fera tout pour arrêter la cause, la chose de Dieu, l'œuvre de Dieu. Mais ce n'est pas en nous-mêmes ou par notre conviction, mais en levant les yeux vers Dieu que nous pouvons le dire avec conviction : « Jésus est vainqueur ! Que les choses soient ce qu'elles sont ! ».

Si nous sommes devenus la semence d'Abraham, par grâce, nous ne regardons pas à ce qui est sous nos yeux, mais à celui qui a fait la promesse, et nous le regardons avec foi. Nous regardons avec foi à Lui comme si nous le voyons et vivons dans la conviction qu'Il accomplira effectivement tout ce qu'Il a promis. Il ne peut en être autrement. 

La foi en Dieu est liée aux promesses qu'Il a faites à Son peuple dans Sa parole. Nous ne connaissons pas Dieu autrement que comme le Dieu fidèle et véridique qui ne peut ni annuler et ne veut manquer à Sa parole ; mais comme nous l'avons d'ailleurs souvent lu dans l'épître aux Hébreux, qu'Il a confirmé par un serment le caractère irrévocable de Sa volonté. Je devrais peut-être le lire. Cela est en effet un tel renforcement de la foi, et nous en avons tous besoin. Même si nous pensons parfois que cela peut aussi aller ainsi, nous avons tous besoin d'un renforcement très puissant de notre foi. Dans Hébreux au chapitre 6, il y a ces paroles magnifiques. Hébreux chapitre 6, et plus précisément à partir du verset 15 :

« Et c'est ainsi que cet homme persévéra avec patience, et obtint ce qui lui avait été promis. On sait que les hommes jurent par ce qui est supérieur, et que le serment leur sert d'affirmation, de sorte que toute contestation est exclue. C'est pour cette raison que Dieu, voulant montrer clairement aux héritiers de sa promesse l'immuabilité de son dessein, est intervenu comme garant avec un serment, afin que nous ayons un fort encouragement par deux faits immuables dans lesquels il est impossible que Dieu se soit trompé, nous qui avons pris notre refuge pour saisir l'espérance qui nous est offerte ».

Quelles paroles merveilleuses et glorieuses ! Cela ne fait pas que nous consoler : Cela nous fortifie, nous donne confiance en notre foi, nous relève, et nous donne un nouveau courage pour servir et suivre le Seigneur ; savoir que, comme Il l’a promis à Abraham et qu'Il l'a ensuite accompli, Il le fera par grâce pour tous les croyants. Dieu tient Ses promesses. Le ciel tombera plutôt que de me tromper sur Sa parole.

Pourquoi Dieu nous a-t-Il conduit de manière à ce que nous mettions l'accent sur Sa parole, non pas sur des explications ou des interprétations qui peuvent être telles aujourd'hui et telles autres demain, mais sur la parole infaillible, éternellement valable, éternelle et immuable de Dieu ? Et c'est sur elle que nous restons fondés par grâce.

Si nous jetons un regard en arrière sur toutes les versions qui ont déjà été produites au cours de notre temps en matière d'interprétation, nous pouvons à nouveau remercier le Seigneur de nous avoir maintenus dans Sa parole. 

Je n'avais pas de parole pour ce soir, mais suite à la brève conversation avec frère Kupfer, je voudrais quand même aborder le fait avec lequel nous avons été familiarisés par le ministère de frère Branham, c'est-à-dire le dernier signe que le Seigneur a donné à Son Église, comme autrefois au peuple d'Israël et aux Samaritains, et au temps d'Abraham, en révélant les pensées des cœurs. Et vous savez bien qu'il y a des frères qui vont à droite et à gauche au-delà du témoignage des saintes Écritures. 

Et s'il est écrit ici : « Dans les jours où le Fils de l'homme se révélera », et lorsque frère Branham s'y réfère, il dit alors : « Vous voyez, c'était bien Lui, c'était bien Lui ». Mais, si nous regardons attentivement les saintes Écritures, nous pouvons encore faire la distinction entre le Seigneur Jésus, et un ministère accompli en Son nom. Si nous ne pouvons plus le faire, je ne sais pas ce que nous pouvons encore faire ! Et cela doit s'inscrire dans notre chair et notre sang ; cela doit pénétrer notre âme et notre esprit, notre moelle et nos jambes, afin que nous restions solidement établis dans la parole de Dieu pour toujours.

Avant d'en venir à Luc 17 et Matthieu 24, permettez-moi seulement de vous montrer qu'on ne peut pas lire les saintes Écritures seulement selon notre intelligence humaine ou dans l'ordre des chapitres, mais qu'il faut la révélation de l'Esprit pour mettre toutes choses à la place qui leur revient. 

Lorsque nous lisons la venue du Seigneur dans les Écritures, nous la trouvons à plusieurs reprises dans les évangiles, les épîtres, et surtout dans l'Apocalypse. Il y est fait référence à maintes reprises, par exemple dans Apocalypse 16. Je me contenterai de citer quelques passages des Écritures pour vous montrer quelque chose. Apocalypse chapitre 16 verset 15 :

« Voici que je viens comme un voleur. Béni celui qui veille, et qui tient ses vêtements prêts, de peur qu'il n'aille tout nu, et qu'on ne voie sa honte ».

C'est ce qui est écrit ici, dans l'Apocalypse 16 verset 15. En fait, nous aurions déjà pu lire au chapitre 14… je le fais encore maintenant, pour que nous n’omettions pas cela non plus. Apocalypse 14 verset 14 :

« Soudain, je vis une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme. Il avait sur la tête une couronne d'or, et dans la main une faucille tranchante ». 

Et ainsi de suite. Nous lisons maintenant le chapitre 19. Ici, le festin des noces dans la gloire est décrit à partir du verset 1. Apocalypse 19 verset 1 :

« Après cela, j'entendis un bruit qui ressemblait à la joie bruyante d'une grande multitude qui criait dans le ciel : Alléluia ! Le salut, la gloire, et la puissance appartiennent à notre Dieu… ». 

Et ainsi de suite, ainsi de suite. Ensuite, il est écrit au verset 9 : 

« Puis il me dit : Écris : Bénis ceux qui sont invités au festin des noces de l'Agneau ».

Ici, le repas des noces est décrit. Avant, il est écrit : « Voici Je viens ». Voyez, Il vient avec les nuées. Toujours l'indication qu'ici nous est décrit le festin des noces. Et dans l'Apocalypse au chapitre 21, nous lisons au verset 1 le nouveau ciel et la nouvelle terre. Apocalypse 21 verset 1. Puis ici, il est écrit : 

« Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer aussi n'existait plus ». 

Alors, si nous observons la séquence dans le chapitre 19, des versets 1 à 10 le festin des noces ; à partir du verset 11 le Seigneur descend, le combat final a lieu, tous les oiseaux du ciel se rassemblent, comme vous pouvez le lire à partir du verset 17, pour manger la chair des rois et des chefs militaires, parce que le Seigneur a décidé de la bataille finale, et a mis fin à tout ; ensuite dans Apocalypse 20 à partir du verset 1, le royaume millénaire est décrit, le Millennium, puis au verset 7 il est écrit : « Lorsque les mille ans seront terminés, Satan sera libéré de sa prison » ; puis vient le jugement final à partir du verset 11 jusqu’à la fin du chapitre 20 ; puis au verset 1 du chapitre 21, il est question des nouveaux cieux et d'une nouvelle terre ; puis au verset 2, de la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel d’auprès de Dieu, parée comme une épouse. 

Et maintenant, vous ne serez pas peu étonné quand, après tout cela, je vous lirai à nouveau au chapitre 22 ce que je vous ai lu avant tous ces chapitres. Apocalypse 22, nous lisons ici le verset 6 :

« Puis il me dit : Ces paroles sont sûres et véritables ; et Le Seigneur, le Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange pour indiquer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt. Et voici que je viens bientôt. Béni celui qui retient les paroles de la prophétie de ce livre ». 

Alors, si l'on procédait chronologiquement, tout cela s'emboîterait si magnifiquement les uns dans les autres et les uns après les autres. Et puis, après les chapitres 19, 20 et 21, vient à nouveau le chapitre 22. Et si au chapitre 20 nous contemplons déjà le jugement final et voyons le Trône Blanc, les livres qui furent ouverts ainsi que le Livre de Vie, et tous les hommes furent jugés, et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu, ça, c'est la seconde mort. Après cela, des nouveaux cieux et une nouvelle terre. Tout s'enchaîne merveilleusement bien. Puis vient le chapitre 22 qui nous ramène à nouveau dans le temps. Pourquoi ? Parce qu'il est encore question de mois. Je vais vous le lire. L'éternité n'a pas de mois. Voici le verset 1 de l'Apocalypse chapitre 22 :

« Il me montra ensuite un fleuve d'eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l'Agneau. De chaque côté du fleuve, à mi-chemin entre lui et les rues de la ville, il y avait des arbres de vie qui portaient douze fois du fruit, chaque mois ils donnent leurs fruits, et les feuilles des arbres servent à la guérison des peuples ». 

Une description à cent pour cent de l'état du royaume millénaire –du millénium– Avec une certitude absolue, et à cent pour cent, je peux vous amener à Ézéchiel 47, où il y a exactement les mêmes mots, les mêmes paroles. Mais je lis ces passages de l'Écriture pour une raison bien précise, à savoir, pour nous montrer que nous ne pouvons pas lire la Bible comme un livre ou un journal quelconque, mais que nous devons avoir l'autorité divine, la procuration divine d'exposer le plan du salut de notre Dieu comme il se doit. Ici, dans Ézéchiel 47, je voudrais au moins lire les versets en relation avec Apocalypse 22. Cela est ici, dans Ézéchiel 47, au verset 12. C’est en relation avec Apocalypse 22 : 

« Sur les rives du fleuve, de chaque côté, pousseront toutes sortes d'arbres à fruits comestibles, des arbres dont le feuillage ne se flétriront pas, et dont les fruits ne tariront pas, tous les mois ils porteront des fruits mûrs ». 

Avons-nous lu la même chose dans Apocalypse 22 ? Tout à fait ! La parole de Dieu s'accorde toujours. 

Passons maintenant au thème de la soirée en toute hâte. Passons à Luc chapitre 17, et c'est à dessein, parce qu'il s'agit de choses doctrinales dont je veux parler lentement. Quand on évangélise, il faut que la chose vienne, qu'il y ait du feu, et aussi un peu d'enthousiasme. Mais lorsqu'on expose ce qui est important sur le plan prophétique ou doctrinal, il faut le faire de manière claire, afin que le dernier venu puisse suivre et comprendre.

L’accent dans Luc 17 que frère Branham a également souligné, se trouve, en effet, dans les versets, jusqu'à 30. Mais je dois, par souci de véracité, lire le contexte dans son ensemble. Vous savez que le verset 30 a toujours été mis en évidence, tout comme dans l'Apocalypse 10, le septième verset a toujours été mis en évidence avant tous les autres versets. Mais vous savez ce qu'il en est pour nous en ce lieu : Nous voulons connaître le contexte ; et ce n'est qu'à partir du contexte que nous pouvons savoir ce que chaque verset signifie, et à quoi il se réfère. Pour être clair, si je veux savoir ce que signifie le verset 30 de Luc 17, je peux me permettre de lire à partir du verset 25 au verset 35, par exemple, et j'ai alors ce seul verset dont il s'agit, intégré dans tous les autres versets. Je n'ai alors plus besoin d'interpréter, plus besoin de deviner, juste de croire et d'accepter ce qui nous est dit. Lisons Luc 17 à partir du verset 25 :

« Mais il faut d'abord qu'il souffre encore beaucoup, et qu'il soit rejeté de cette génération. Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il aux jours du Fils de l'homme. On mangeait et on buvait, on se mariait et on était marié, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche et où le déluge vint, et causa la perte de tous. De même qu'aux jours de Lot, on mangeait et on buvait, on achetait et on vendait, on plantait et on bâtissait ; mais le jour où Lot quitta Sodome, une pluie de feu et de souffre tomba du ciel, et détruisit tout le monde ».

Remarquons que les deux fois, chez Noé et chez Lot, c'est la destruction de tous. L'un est entré dans l'arche, l'autre est sorti de Sodome, mais les deux fois, le jugement a eu lieu immédiatement après. Nous lisons maintenant le verset 30 :

« Il en sera de même au jour où le Fils de l'homme se manifestera ».

Je relis le verset, puis je poursuis ma lecture.

« Il en sera de même le jour où le Fils de l'homme se manifestera. Si quelqu'un est sur le toit ce jour-là, tandis que ces ustensiles sont dans la maison, qu'il ne descende pas pour les prendre ; et si quelqu'un est dans les champs, qu'il ne retourne pas en arrière. Souvenez-vous de la femme de Lot. Celui qui cherche à conserver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la conservera. Je vous le dis, la nuit en question, deux seront couchés sur le même lit, l'un sera accepté, l'autre sera laissé ; deux moudront au même moulin à bras, l'un sera accepté, l'autre sera laissé ; deux seront dans les champs, l'un sera pris et l'autre laissé. Les disciples lui répondirent en demandant : Seigneur, où donc ? Mais il leur répondit : Là où se trouve le corps, là s'assembleront les aigles ».

Le contexte est très clair. Et il y a globalement un lien avec le Fils de l'homme, ce que j'appellerai trois notions : Le premier : quand le Fils de l'homme se manifeste ; le deuxième : Quand vous verrez le Fils de l'homme venir sur les nuées du ciel ; et le troisième : Quand vous verrez le signe du Fils de l'homme dans le ciel. Il faut pouvoir situer ces trois choses dans la Bible, les classer dans la Bible pour savoir dans quel contexte elles s'inscrivent. 

Ici, dans Luc 17, cela semble très clair pour nous tous. Il y avait Noé, Dieu lui a révélé ce qui allait arriver. Il était le prophète, il s'est présenté avec le message. Puis, cette période de prédication au cours de laquelle l'arche a été construite en même temps est arrivée à son terme ; puis Noé est entré dans l'arche, et sept jours se sont découlés ; et après les sept jours, la destruction s'est produite. Il ne s'agissait pas d'une interprétation, ni d'un sermon, mais de l'action de Dieu conformément à ce qu'Il avait annoncé, à savoir qu'Il allait pleuvoir. Personne n'a fait le tour de l'arche en disant : « Bien-aimés, je voudrais vous dire quelque chose maintenant, voici l'histoire », mais, ils n'ont pas entendu, ils ont vécu et vu ce qui s'est passé, à savoir que la parole de Dieu s'est littéralement accomplie. C'est cela qui compte, non pas à l'interprétation, mais l'accomplissement littéral de la parole de Dieu.

Que s'est-il passé aux jours d'Abraham et de Lot qui vivaient en parallèle, à la différence qu'Abraham n'était pas du tout à Sodome, et que Lot a été appelé à en sortir ? Mais que s'est-il passé ? Le jour même où Lot sortit de Sodome, il y eut une pluie de feu et de souffre ! Le feu tomba et brûla ce qui pouvait l'être, et la femme de Lot qui regardait autour d'elle devint une colonne de sel ! Là encore il n'y avait pas d'interprétation ni d'explication, mais l'accomplissement littéral de ce que Dieu avait dit. Est-ce vrai ou non ? 

Eh bien, nous avons la promesse du prophète Malachie concernant le jour du Seigneur qui viendra et qui brûlera comme une fournaise, les méchants, les impies, les hommes sans Dieu seront comme de la paille et du chaume, et le jour du Seigneur qui vient les brûlera. Je vais encore lire cela, peut-être seulement ce passage tiré de 2 Pierre 3, afin que nous tous qui sommes si orientés vers le Nouveau Testament, nous y tenions aussi. 2 Pierre 3 verset 10 :

« Mais le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; et les cieux passeront avec fracas ».

Pardon frère Koufa. J'ai été un peu rapide. Tu dois traduire. 2 Pierre 3 verset 10 :

« Mais le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; et les cieux passeront avec fracas, les éléments se dissoudront dans l'ardeur de la flamme, et la terre avec toutes les œuvres des hommes qu'elle renferme se fondra dans le feu ».

Puis la promesse : Avant que ne vienne ce jour terrible du Seigneur qui brûlera comme une fournaise, le Seigneur a dit : Voici que je vous envoie, Élie, le prophète, et ça, c'est Malachie 4 verset 5. Et quand cette période de ce ministère sera terminée, alors il doit y avoir une conclusion avec le feu, alors le feu doit tomber. S'il ne tombe pas, c'est que Dieu n'a pas voulu dire ce qu'Il a dit.

Quand les gens prétendent que tout s'est terminé avec le ministère de frère Branham, je dois simplement dire que cela n'a fait que commencer ; car au moment où il est rentré chez lui dans la gloire, le monde, le monde religieux tout entier a certes su qu'il y avait un grand homme de Dieu, William Branham, un grand homme de Dieu auquel aucun autre ne peut être comparé, mais personne n'a rien su d'un message divin, d'un Élie, d'une restauration, d'un rétablissement de tout ce qui devait venir.

Et je n'oublie pas le jour où, en avril 1966, et une fois encore après, en décembre 1969, j'étais assis avec sœur Branham en train de parler et avec les frères et sœurs Setclif (doutes sur l’orthographe du nom. N.d.l.r) qui étaient présents, je lui ai littéralement demandé : « Sœur Branham, pendant la période où ton mari était encore en vie, savais-tu de quoi il s'agissait ? » ; et elle a simplement répondu : « Non, non, je ne le savais pas ! ».

Qu'est-ce que je veux dire par là ? Il y a aujourd'hui des gens qui ont dormi pendant toutes ces années, mais qui viennent maintenant et ne voient pas, et ne reconnaissent pas le contexte ; ils apportent des troubles dans le royaume de Dieu, font des affirmations qui n'ont aucune réalité et qui n'ont pas non plus de fondement. Tout ce que Dieu fait sera toujours en accord avec Sa parole.

Noé est entré, mais avant il y a eu l'annonce : « Il pleuvra ! ». Lot est sorti, mais avant cela, il y avait eu l'annonce : « Je vais brûler Sodome et Gomorrhe ». Il y avait eu l'annonce. Les deux choses se sont passées comme Dieu l'avait dit auparavant. La même chose doit se répéter, et se répétera dans cette génération. Lorsque le ministère autour de la tâche que Dieu S'est donnée aura trouvé son achèvement, alors l'Église sera enlevée, comme Lot est sorti et Noé est entré. Là encore frère Branham a dit textuellement : « Quelle gloire ! L'un sortait, l'autre entrait. C'est un signe que l'épouse sort de toutes les dénominations, et entre en Christ, car c'est seulement en Lui que nous sommes protégés et en sécurité ». Mais à la fin, il doit y avoir le changement, la transformation et l'enlèvement, et ensuite le feu doit tomber après l'enlèvement. 

Si quelqu'un dit : « Tout cela a déjà été fait ! Et nous n'avons plus rien à attendre » ; alors ce n'est justement pas le cas. Mais tout se passera dans l'ordre comme Dieu l'a dit. Jetez un coup d'œil avec moi à Matthieu 24. Il est tout d'abord question de ceux qui se présenteront, et qui feront même des miracles et des signes en disant : « Voici qu'il est dans le désert etc. », mais au verset 27, Matthieu 24 verset 27 : 

« Il en sera de même pour la venue du Fils de l'homme » ; et maintenant vient ici la même désignation que dans Luc 17, au verset 28 : « Car là où se trouve le corps, là se rassemblent les aigles ». Exactement la même chose. Le même qui S'est révélé, qui S'est manifesté, est Le même qui reviendra pour amener à la maison les Siens auxquels Il a pu Se révéler.

Il y a une différence ou un laps de temps entre la révélation et le rappel à la maison par l'enlèvement ; entre ce qui devait être annoncé et manifesté et ensuite jusqu'à ce que la chose puisse être achevée. Entre temps, il y a notre appel à sortir, notre enseignement. Il y a l'appel à sortir, il y a l'enseignement qui nous est apporté, notre instruction, notre préparation ; et nous devons utiliser ce temps, racheter ce temps. Et nous savons très bien qu'après l'enlèvement, vient d'abord la grande tribulation : C'est alors que le ciel perd son éclat, que la lune se change en sang, que les étoiles tombent du ciel. 

Il y a des gens qui disent : « Le Seigneur est déjà venu ! » ; mais la lune brille comme toujours, et le soleil aussi ! Les étoiles sont là où elles étaient ! Et ils font toutes choses sans que les choses liées à cela soient manifestées. Je ne peux pas le supporter.

Si quelqu'un comprend que Dieu est saint comme Sa parole elle-même, il n'osera pas s'approcher des saintes Écritures, à moins qu'il n'y soit divinement autorisé, afin de classer les choses telles qu'elles ont été vues et écrites par Dieu Lui-même.

Retenons qu'après l'enlèvement, vient le temps de la grande tribulation dont il est écrit : « Priez pour être digne d'échapper à tout ce qui doit venir sur le monde entier ». L'avez-vous lu ? Luc 21. Vous pouvez tous le lire. Luc 21 verset 36. Mais nous allons lire le verset suivant de Matthieu 24. Il est écrit ici, c'est-à-dire Matthieu 24, verset 29 maintenant :

« Aussitôt après cette tribulation, le soleil s'obscurcira, et la lune perdra son éclat, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l'homme apparaîtra dans le ciel, [alors] toutes les tribus de la terre se lamenteront et gémiront, et elles verront le Fils de l'homme venir sur les nuées du ciel avec une grande puissance et une grande gloire ».

Deux venues différentes. L'une des venues parle de l'enlèvement : « Deux seront couchés sur un lit, deux moudront à la meule, deux seront dans un champ, l'un sera pris, l'autre laissé ». Ici, après la grande tribulation, il s'agit de Son retour parmi les Juifs, de Sa venue pour les Juifs. Et laissez-moi vous lire cela en toute clarté dans la parole de Dieu, afin que vous sachiez qu'Il vient avant la tribulation pour nous ramener à la maison, dans l'enlèvement. Il vient avant la grande tribulation. Et puis, cet ordre divin miraculeux qui fait que ce n'est qu'après la tribulation que le soleil et la lune perdent leur éclat, que les étoiles tombent du ciel et que les puissances du ciel sont ébranlées ; et c'est alors seulement qu'il est écrit au verset 30 :

« Alors le signe du Fils de l'homme apparaîtra dans le ciel, et alors toutes les races de la terre se lamenteront ».

Si quelqu'un dit que le Fils de l'homme est déjà revenu ! L'épouse est encore là sur la terre, la grande tribulation n'a pas encore eu lieu. Aucune génération, aucune race de la terre n'a encore pleuré, et personne s'est lamenté, et personne n'a encore vu le signe du Fils de l'homme dans le ciel ! Tous célèbrent encore leurs fêtes, bientôt c’est le carnaval, personne ne pleure, personne ne se lamente, tous sont joyeux ; et pourtant il y a des gens qui prétendent que tout cela est déjà accompli sans que cela ne se soit produit dans les faits. Non. Notre Dieu est un vrai Dieu !

Ouvrez maintenant pour cette parole que nous venons de lire, le chapitre 1 de l'Apocalypse, et vous verrez que cette venue dit exactement la même chose que ce que nous venons de lire ici. Apocalypse chapitre 1 verset 7 :

« Voici il vient avec les nuées, et les yeux de tous le verront, même ceux qui l'ont transpercé ; et toutes les races de la terre se lamenteront à cause de lui ».

Oui. Amen ! Mais à ce moment-là, Il vient déjà comme le Seigneur, comme le Tout-Puissant. Laissez-moi lire le verset 8 :

« Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant ».

Il est impossible de passer à côté de ces choses. Que dit le prophète Zacharie ? « Ils regarderont vers celui qu'ils ont transpercé, et chaque génération, chaque race gémira et se lamentera pour elle-même ». Zacharie 12 verset 10. C'est écrit ou pas ? Donc, dans la Bible, tout est merveilleusement ordonné, classé. Et croyez-moi, cela me submerge. Comme Dieu, comme les prophètes et les apôtres, que ce soit dans les évangiles, que ce soit l'Ancien ou le Nouvel Testament, comme tout est merveilleusement et harmonieusement coordonné ! Nous devons seulement être accordés à cette harmonie divine, et cela ne se fait pas ici avec la tête, cela ne se passe pas dans la tête en haut, mais cela doit se faire dans le cœur par le Saint-Esprit.

Lorsque le Seigneur reviendra visible à tous les yeux, même à ceux qui… c'est à dire les Juifs, qui l'ont transpercé, ce sera une autre venue, non pas une venue pour ramener l'épouse à la maison lors de l’enlèvement, mais pour Se révéler à Son peuple. « Ils regarderont alors Celui qu'ils ont transpercé, et demanderont : D'où viennent Tes blessures ? Et Il répondra : C'est dans la maison de Mes amis qu'elles m'ont été faites ! Et ils reconnaîtront celui qu'ils ont transpercé, et ils se lamenteront comme on se lamente sur un fils unique ». (Zacharie 12 : 10).

En lisant ces paroles, nous devons dire que même un fou ne peut pas se tromper, ne peut pas s'égarer, s'il est de bonne volonté, pour suivre les traces divines de la parole révélée. Il ne sert à rien de sortir une citation ici ou là de son contexte, et de donner encore de l'autorité à la chose en disant : « Le prophète l'a dit ». Le prophète n'a pas voulu dire autre chose, et il n'a rien dit d'autre que ce que Dieu avait déjà dit par l'intermédiaire de tous les prophètes et apôtres avant lui. Il ne peut en être autrement. Ce que Dieu a dit, doit toujours et sera toujours conforme.

Donc, nous attendons encore l'achèvement. Pour autant que je puisse en juger, l'appel à sortir n'a même pas encore eu lieu dans sa totalité. Dieu a appelé une tribu à sortir. Je l'appelle ainsi pour que nous ayons la possibilité de faire resonner ou de porter dans le monde entier l'appel à sortir. C'est ainsi que Dieu a toujours agi.

Frère Branham n'avait-il pas une assemblée et des gens qui se tenaient derrière lui dans de nombreuses villes à travers le pays, pour qu'il puisse apporter le message ? Maintenant, Dieu n'a-t-Il pas fait en sorte que nous puissions porter le message qui a été apporté, et la nourriture qui a été emmagasinée, que nous puissions la distribuer par grâce ? Oh ! Comme nous pouvons être reconnaissant que Dieu nous ait considéré avec tant de grâce, et qu'Il nous ait conduit dans Sa parole et dans Sa volonté !

Et c'est pourquoi tous ces tirs ne sont pas dans le buisson, mais toujours aussi beau : La cible qui est touchée ! Mais c'est aussi un très beau signe que Dieu a un projet pour nous si nous devenons la cible de tous ces gens.

Je ne le dis pas par présomption, je le dis parce que c'est vrai. Dieu a un plan, Dieu a un programme, et il n'y a pas de hasard avec Dieu. Nous pouvons parfois le voir quelque part, mais Dieu ne le voit pas. Chez Dieu, tout est planification, et nous faisons partie intégrante de cette planification divine. Dieu voulait qu'il en soit ainsi, que Sa parole révélée soit retransmise dans le monde entier, soit portée dans le monde entier ; non pas une interprétation, non pas une opinion, mais la proclamation de tout le conseil de Dieu à la lumière des vérités révélées que Dieu a placées à nouveau sur le chandelier en ce temps.

Il nous est impossible de continuer à naviguer dans les anciennes eaux. Nous en sommes sortis, et nous espérons ne pas avoir emporté avec nous un autre manteau babylonien sous lequel certaines choses sont restées cachées, mais que nous sommes sortis de Babylone, et que Babylone est aussi sorti de nous. Devons-nous donc devenir plus clairs que ça ? Combien sont sortis de la Babylone d'alors, à l'époque de la Réforme, et enregistraient toujours de nouvelles sorties ? Et ils ont pris des choses anciennes de Babylone, voire ici la Trinité et tous les baptêmes, et toutes les choses qui ne sont pas bibliques ! Mais Dieu a envoyé un prophète pour dévoiler tout cela, pour nous montrer la liberté, et aussi pour nous montrer où les choses ont mal tournées pour faire une correction ; et par grâce, nous pouvons le reconnaître, l'approuver intérieurement, et dire : « Seigneur Tu as fait cela de manière merveilleuse ! C'est ainsi que Tu l'as prouvé dans Ta parole, c'est ainsi que nous l'avons vécu, et c'est ainsi que nous le voyons maintenant se produire ».

« L'évangile du royaume doit être prêché à toutes les nations pour servir de témoignage ». Pas un évangile, mais l'Évangile, ce message qui procure la joie divine, qui contient tout ce que Dieu a promis. Et alors, nous aussi, nous nous réjouissons malgré les souffrances, les malentendus et tout ce qui peut se trouver en chemin. Nous avons un objectif en tête, nous savons en qui nous croyons, nous savons qui nous a parlé, et nous sommes reconnaissants de pouvoir Le suivre. 

Si Dieu nous accorde Sa grâce, nous mettrons toutes ces choses en ordre sur le plan doctrinal, dans l'enseignement, petit à petit avec l'aide de Dieu. Ne pensez pas que je viens ici comme quelqu'un qui sait quelque chose. J'en sais autant que n'importe qui d'autre, et aussi peu ; mais tout à coup la lumière vient, tout à coup l'inspiration vient, tout à coup les choses commencent à s'assembler, et alors on ne peut plus fermer les yeux, alors il faut les ouvrir, et la lumière jaillit de chaque passage biblique, et on voit les relations telles que Dieu les a voulues.

Bien sûr, nous devons admettre que dans tout l'Ancien Testament et dans les Évangiles il est question des Juifs, et de ce qui est destiné aux nations, et ce qui s'est passé autrefois en l’an 70 après Jésus-Christ avec la destruction où il est écrit : « Malheur à celles qui sont enceintes en ce temps-là, ou qui ont des enfants à nourrir. Priez pour que votre fuite n'ait pas lieu en hiver… », et ainsi de suite. Il n'est pas facile d'ordonner toutes ces choses, mais elles sont ordonnées. Dieu a Seulement dû dire tant de choses en peu de temps, et nous devons avoir la grâce de bien classer ces nombreuses choses dites en peu de temps.

Alléluia ! Gloire et honneur au Dieu vivant qui S'abaisse ainsi jusqu'à nous par Sa parole, par Son Esprit ! Et nous pouvons, par grâce, nous tenir sous le sang de l'Agneau. Et comme nous l'avons lu au début, Dieu, le Seigneur, a fait un serment. Il est intervenu comme garant pour que toutes Ses promesses s'accomplissent. Et cela aura lieu comme cela s'est passé pour Noé, comme cela s'est passé pour Lot, que les choses qui ont été littéralement annoncées se sont aussi produites. Il en sera ainsi lorsque le Fils de l'homme Se manifestera, il en sera ainsi lorsque Sa révélation parmi Son peuple aura atteint sa conclusion, son achèvement, son point culminant, et que celui qui S'est révélé pourra ensuite revenir pour ramener chez Lui dans la gloire par l'enlèvement ceux à qui Il a pu Se révéler.

N'est-ce pas merveilleux ! Et nous le sentirons tous. Ce ne sera pas un enseignement : Ce sera une réalité, une immense réalité ! La résurrection aussi sera une réalité, la transformation sera une réalité, la montée dans les airs sera une réalité, la rencontre du Seigneur dans les airs sera une réalité, le repas des noces sera une réalité. Mais pas n'importe quelle prédication. Maintenant c'est la prédication, mais ensuite c'est l'accomplissement de la prédication de la parole, ensuite c'est la chose alors elle-même ! N'êtes-vous pas heureux que Dieu nous ait donné cette grâce ? 

Est-ce que cela a été suffisamment clair ? J'en suis sûr, j'en suis sûr. Que Dieu vous bénisse ! Amen ! Levons-nous et prions.

Père céleste, sans savoir ce que je devais dire, je suis venu dans cette pièce voisine, ô Seigneur, sans préparation, sans avoir la moindre pensée dans mon cœur ou dans mes idées. Seigneur, Tu as vu Ton peuple, et Tu as regardé en grâce. Tu nous instruis, Tu nous affermis, Tu nous fondes.

Chaque service divin a sa raison d'être. Dans chaque service divin, dans chaque culte, dans chaque réunion, Tu fais quelque chose de particulier. Et pour cela, nous Te remercions, et nous Te prions de continuer à révéler Ta volonté et à l'accomplir. Fais que nous ayons jusqu'à la fin part à ce que Tu fais, l'adhésion totale à ce que Tu promets et à ce que Tu exécutes. 

Je Te remercie de ce que Tu es si proche de nous, de ce que Tu nous parles, de ce que nos cœurs brûlent parce que Ta parole nous a été adressée. 

Dieu fidèle, Tu connais toutes les requêtes, tous les besoins, tout ce qui peut se passer. Tu connais les circonstances, ô Seigneur. Ensemble, nous Te prions en cette heure, en particulier pour le cas de l'Autriche, Seigneur et Dieu fidèle, Tu es capable de transformer toute malédiction en bénédiction, de lever tout sort, de donner la liberté, la délivrance, de faire sortir et de Te révéler.

Nous prions pour tous ceux qui sont malades, Seigneur. Sois proche d'eux, sois leur Médecin. Que Tu Te révèles tel que Tu es : Aux perdus, Tu es un Sauveur ; aux malades, Tu es un Médecin ; Tu es un Père pour Tes enfants. Révèle-Toi toujours tel que Tu es. Seigneur, nous Te remercions. Tu es devenu pour nous tout en tous. Tu nous enseignes, Tu nous exhortes, Tu nous reprends, Tu nous affermis, Tu nous appelles à sortir. 

Nous Te remercions pour le ministère prophétique. Nous Te remercions pour frère Branham. Tu as commencé la dernière partie de l'histoire du salut avec lui. Nous Te remercions pour cela. Tu nous as envoyé le prophète Élie avant l'arrivée du grand et terrible jour du Seigneur. Tu nous as aussi fait dire que son message précéderait Ta seconde venue, et c'est le cas. Nous Te remercions pour cela, et nous louons Ton nom glorieux. Et lorsque Ton message aura atteint les derniers aux extrémités de la terre, alors la porte se fermera, alors Tu nous ramèneras chez nous, à la maison, et les jugements s'abattront sur cette terre. 

Seigneur, nous Te remercions, nous Te louons. Nous ne voulons plus rien dire ! Devant nous se déploie une image glorieuse. Alléluia à Ton nom merveilleux ! Béni jeunes et vieux. Que des décisions soient prises dans nos cœurs pour l'honneur et la gloire de Ton nom. Seigneur, que nous reconnaissions la gravité de l'heure, et que le message de Dieu devienne grand pour nous. Seigneur, nous Te remercions pour cela. Ce n'est pas un enseignement vide, mais une parole de Dieu pleine de puissance qui se manifeste en ceux qui la croient.

Seigneur bien-aimé, Tu connais tous les cœurs qui ont été affectés par des conversations de ce genre, et les luttes intérieures qui peuvent se dérouler ici et là. Puissions-nous tous reconnaître par Ta grâce que seul le dialogue avec Toi, l'entretien avec Toi, la communion avec Toi est authentique et nous conduit au but. Seulement, Seigneur notre Dieu, tout homme est tout de même un menteur, même s'il affirme sans cesse : « Je te dis la vérité » ; car c'est ainsi que Tu l'as dit : « Dieu seul est vrai, bien que tout homme soit un menteur ». Mon Dieu aide-nous, arrache-nous à la bouche des hommes, et conduit-nous à Toi, à Tes pieds, pour que nous T'entendions parler maintenant ; alors viendra la révélation, puis l'enseignement, puis la clarté. 

Seigneur, je Te remercie que Ta troupe rachetée par le sang Te soit consacrée ici, en tout lieu, sur toute la terre. Seigneur, que Tu puisses faire entendre une parole puissante pour que l'ennemi laisse partir Ton peuple ; comme autrefois, aux jours de Moïse, l'ordre fut donné : « Laisse partir Mon peuple ». Seigneur, cela se fera. Je Te remercie, je Te loue ! Reçois la gloire, la louange, l'adoration et l'honneur. Cela se fera : Ton peuple partira !

Alléluia ! Alléluia ! Louange, honneur et gloire et adoration à Ton nom merveilleux et saint ! Alléluia ! Alléluia ! 

Père Céleste, je Te demande encore une fois d'accorder à chacun cette clarté divine, et de lui faire comprendre de quoi il s'agit maintenant, c'est-à-dire de se mettre au pas avec Toi et Ta parole révélée, de marcher au même pas avec Toi et Ta parole révélée qui est toujours en accord avec Ta parole écrite. Tu es un Dieu de Ta parole. Ta parole a été adressée aux prophètes. Tu T'es fait chair en tant que parole.

Seigneur, nous Te remercions et nous Te louons. Que Toi-même et toutes Tes promesses soient manifestées en nous à la louange et à la gloire de Ton nom merveilleux et saint ! Alléluia ! Amen !