Ewald Frank
Krefeld le 24 octobre 1984 à 19 heures 30
(Retransmis le 30 octobre 2024)
DE SA LIBRE VOLONTÉ D'AMOUR, IL NOUS A ENGENDRÉ PAR LA PAROLE DE VÉRITÉ !
(JACQUES 1 : 18)
[Introduction]
Louanges et remerciements soient rendus au Seigneur pour les cantiques ! Si nous Lui appartenons, alors dans la vie, nous devons aussi tout accepter, oui, tout ce qui vient, que ce soit la souffrance, la douleur ou la maladie, peu importe ce que ce soit, nous savons que nous Lui appartenons, et nous voulons demeurer avec Lui jusqu'à ce que nous passions de la foi à la vue. Nous savons tous que nous ne demeurerons pas sur cette terre, mais que nous attendons une demeure qui nous sera donnée par grâce par notre Seigneur Jésus-Christ.
Avant la prière, j'aimerais lire du Psaume 102. Psaume 102 verset 2 :
« Seigneur, écoute ma prière, et que mon cri parvienne jusqu'à toi ! Ne me cache pas ta face le jour où je suis dans l'angoisse ! Incline ton oreille vers moi au jour où je t'invoque ! Hâte-toi de m'exaucer ! Car mes jours sont passés comme une fumée, et mes os sont comme embrasés par le feu. Mon cœur est brûlé et desséché comme l'herbe, si bien que j'oublie même de savourer la nourriture. À cause de mes gémissements et supplications, mes os sont collés à ma chair. Je suis comme l'oiseau d'eau dans le désert, je suis devenu comme un petit chat dans les ruines ; je ne trouve plus le sommeil, et je gémis comme un oiseau solitaire sur le toit. Chaque jour, mes ennemis m'insultent, et ceux qui se déchaînent contre moi me souhaitent du mal. Ah ! Je mange de la cendre comme pain, et je mêle des larmes à ma boisson, à cause de ta colère et de ta fureur ; car tu m'as élevé et tu m'as rabaissé. Mes jours sont comme l'ombre à son déclin, et moi, je me dessèche comme l'herbe. Mais toi, Seigneur ! Tu règnes éternellement, et ton souvenir demeure de génération en génération ».
Jusqu'ici, cette précieuse et sainte parole de Dieu. C'est sans doute une plainte d'un homme qui, peut-être comme des hommes dans nos jours, était confronté à de diverses tentations, à des maladies ou à des épreuves, et c'était sans doute aussi une plainte de ce psalmiste. Mais il a pu reconnaître, par la grâce de Dieu, que le Seigneur demeure éternellement, et qu'Il trône pour toujours, et que Son souvenir demeure de génération en génération.
Et nous pouvons le reconnaître, et aussi le dire, l'exprimer. Oui, nous pouvons dire que nous pouvons passer, et notre chair peut mourir, mais nous avons une espérance dans le Dieu vivant, le Dieu dont nous savons qu'Il trône pour toute éternité ; et que lorsque nous quitterons cette terre, nous pourrons aller à Lui.
Bien-aimés frères et sœurs, ce soir nous voulons intercéder aussi pour nos bien-aimés frères et sœurs, tous ceux qui sont malades, particulièrement pour la sœur Faulk, qui est en soins intensifs. Nous voulons tout déposer aux pieds du Seigneur. Il connaît tout, Il connaît nos vies, Il connaît nos jours, Il connaît les temps, Il connaît quand nous venons, Il connaît quand nous repartons ; mais nous voulons Lui Demander qu'Il puisse nous aider tous, même ceux-là qui n'ont pas été nommés par leur nom, et qui ne peuvent pas être ici ; nous voulons porter tous, oui, sur les mains de prière devant le Seigneur, et Lui demander d'aider. Nous savons qu'Il est le grand Médecin et qu'Il est capable de tout faire ! À Lui soit la louange et l'honneur. Levons-nous maintenant pour cela.
Fidèle Dieu, nous Te disons merci du plus profond de nos cœurs, de ce que ce soir nous pouvons encore être rassemblés en ce lieu. Oui, heure après heure, nous sommes Ta propriété, et rien ne peut nous arracher de Ta main ! Quoi qu'il arrive, que ce soit l'adversité, la détresse, la maladie, nous sommes à Toi pour le temps et pour l'éternité !
Mais, nos proches qui sont malades, nous les portons à cœur, Dieu fidèle, et nous Te prions de faire miséricorde : Que Tu puisses aider, que Tu puisses intervenir. Nous ne savons pas pourquoi et comment, mais Toi, Tu connais tout, Seigneur, Tu sais tout ! Nous venons à Toi, et nous Te le faisons savoir, Seigneur, oui, savoir que nous souffrons, car la parole, la Bible nous dit que lorsqu'un membre souffre, tous les membres souffrent avec ce membre, Seigneur ; et ainsi, Seigneur, nous Te présentons ce soir nos frères et sœurs, et nous Te prions, Seigneur, comme en ces jours où les hommes sont venus, ils sont venus avec foi, ils ont ouvert le toit, Seigneur, et ils ont fait descendre le malade à Tes pieds. C'est ainsi que nous venons avec foi, Seigneur, et nous déposons tout à Tes pieds, Seigneur, car nous savons que Tu es le grand Médecin, Tu es le grand Guérisseur, Tu es le grand Sauveur, Tu es celui qui délivre, Seigneur. Nous Te confions tout, Seigneur, et nous voulons que Toi, Tu puisses gérer toute chose.
Bénis tout le monde, et aide tout le monde, Seigneur ! C'est ma prière ce soir. Et bénis-nous aussi, nous qui sommes venus pour écouter Ta parole. Nous Te remercions également d'avoir ramené frère Frank en bonne santé parmi nous, et nous Te prions de le bénir au-delà de toute mesure ce soir aussi, ainsi que nous tous, Seigneur, qui sommes venus pour écouter Ta parole, pour Ton honneur et Ta louange.
Bénis-nous, Seigneur, et bénis aussi ceux qui ne peuvent pas être ici, ô Dieu. Bénis-nous tous, bénis mes frères, bénis mes sœurs, bénis-nous tous. Nous Te le demandons dans Ton merveilleux et précieux nom de Jésus. Alléluia ! Amen !
[Frère Frank]
Louanges et remerciements soient rendus au Seigneur ! Comme nous pouvons être reconnaissants d'être unis comme une grande famille de Dieu ! Oui, unis dans le Seigneur, nous aimer intimement les uns les autres, mais pas avec des paroles, car tous les autres le font, mais tous ceux qui sont nés de Dieu, c'est ainsi que c'est écrit, et je vais vous le lire maintenant dans 1 Jean chapitre 5 au verset 1 :
« Tout homme qui croit que Jésus est l’oint de Dieu est né de Dieu, et tout homme qui aime son Père aime aussi ses enfants ».
« Tout homme qui aime son Père aime aussi ses enfants ». De qui sommes-nous les enfants ? Nous sommes les enfants de Dieu, par grâce ! Nous sommes devenus les enfants de Dieu par grâce. Et il est dit dans la suite au verset 2 de 1 Jean 5 :
« À ceci nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu, si nous aimons Dieu et si nous pratiquons ses commandements. Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles. Car tout ce qui est engendré de Dieu triomphe du monde, et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi ».
Le temps est venu où la parole de Dieu n'est pas seulement écrite ou imprimée dans ce livre, mais où elle devient vérité, vraie dans notre vie à tous. Que nous puissions, sans effort, sans nous donner de la peine, de tout cœur, accomplir la parole de Dieu et suivre ce qu'Il dit, pas par contrainte, pas par obligation. Nous n'aimons pas parce que nous sommes obligés d'aimer, mais nous aimons parce que nous avons été aimés et que nous pouvons aimer. Et ce n'est pas une obligation qui nous a été imposée, mais c'est un privilège qui nous a été donné ; le privilège d'aimer Dieu, d'aimer tous Ses enfants.
Oui, Il est Père au-dessus de tous ceux qui sont appelés enfants. Et c'est à cela que nous reconnaissons que nous aimons Dieu, si nous aimons les enfants de Dieu. « Si nous aimons les enfants de Dieu, à cela nous reconnaissons que nous aimons Dieu ». Nous ne pouvons pas séparer les deux, l'amour de Dieu et l'amour pour tous ceux qui sont engendrés par Lui, nés de Lui, c'est la même chose ; non pas deux mesures différentes, non pas deux amours différents, non pas deux types différents d'enfants de Dieu, mais nés de Dieu, engendrés par Lui, appelés à l'existence par la parole de vérité et ainsi destinés à la vérité.
Le deuxième passage de l'Écriture qui exprime particulièrement cette pensée est dans Jacques chapitre 1 verset 18.
« Par libre volonté d’amour, Il nous a engendrés par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices parmi ses créatures ».
Nous savons tous que la rédemption a eu lieu à Golgotha, la réconciliation, le pardon, le salut, tout cela a eu lieu à Golgotha. De même, nous savons que la parole de Dieu est la semence divine qui a été placée dans le cœur de ceux qui doivent croire, et que l'Esprit de Dieu vivifie la parole de Dieu en nous pour une vie nouvelle. La parole de Dieu, la parole de vérité fait naître en nous cette semence divine pour une vie nouvelle, une vie divine, faisant ainsi de nous des fils et des filles de Dieu ; sinon, nous sommes des personnes qui peuvent parler, chanter, prier toute leur vie de Golgotha. Si nous ne recevons pas la semence de la parole de Dieu en nous, comment peut-il y avoir une naissance sans semence ? L'avez-vous déjà vu ? Ça n'existe pas naturellement et ça n'existe pas aussi spirituellement.
Ici, il est écrit clairement dans Jacques 1 verset 18 : « Par libre volonté d'amour », pas par la loi, mais « par libre volonté d'amour, il nous a appelés à l'existence par la parole de vérité ». De même qu'Il a appelé à l'existence toute chose par Sa parole puissante, et de même que la parole elle-même est venue à l'existence, que la parole s'est faite chair et a habité parmi nous, de même, Il nous a appelés à l'existence par la même parole de vérité. Il ne peut plus nous renier. Nous sommes là, nous sommes là. Il ne peut plus nous renier.
Tu ne peux pas renier tes enfants, tes fils, je ne peux pas le faire pour les miens, Dieu ne peut pas le faire pour les Siens. Ils sont là. Nous sommes reconnaissants à Dieu. Nous sommes ici, et nous ne sommes pas ici seulement en tant que fils d'hommes, mais nous sommes ici en tant que fils de Dieu, en tant que des hommes qui ont trouvé grâce. Jacques 1 verset 18 :
« Pas libre volonté d'amour, il nous a engendrés par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices parmi ses créatures ».
Il est dit de Jésus-Christ notre Seigneur, qu'Il est le commencement de la création de Dieu. Nous pouvons le lire dans Apocalypse, le troisième chapitre, oui la lettre à l'église de Laodicée. Dans Apocalypse chapitre 3 au verset 14, il est dit :
« Écrit à l'ange de l'église de Laodicée : Ainsi parle celui qui elle l’Amen, le Témoin fidèle et véridique, le commencement de la création de Dieu ».
Pas de la création du monde, pas de la création de l'univers, « le commencement de la création de Dieu ». Lui, le Fils de Dieu, nous les fils de Dieu ; Lui, le Premier-né, nous les premiers-nés ; Lui, le Roi, et nous les rois ; Lui, le Souverain sacrificateur, et nous un peuple de sacrificateurs destiné à régner avec Lui, à gouverner avec Lui. Ici au verset 18 de Jacques 1, il est dit dans la suite :
« Afin que nous soyons en quelque sorte les prémices parmi ses créatures ».
Heureux celui qui a trouvé grâce aux yeux de Dieu et qui fait partie de Ses prémices ! Nous ne pouvons pas nous attarder là-dessus aujourd'hui, mais je voulais lire une deuxième parole tirée de l'épître de Pierre. 1 Pierre chapitre 1 verset 23 :
« En effet, vous êtes nés de nouveau, non d'une semence corruptible, mais d'une semence incorruptible, c'est-à-dire la parole vivante et éternelle de Dieu ».
Cela doit simplement nous être donné sans que l'on ait besoin de l'enseigner, que la nouvelle naissance est différente du pardon que l'on accepte par la foi et le salut que l'on accepte par la foi. La nouvelle naissance a lieu dans l'homme qui est venu à la foi et qui reçoit consciemment la parole de Dieu en lui dans la foi comme une semence divine ; et c'est à partir de cette semence divine qui est incorruptible, c'est-à-dire éternelle, c'est à partir de cette semence qu'il naît pour avoir ainsi la vie éternelle. Mais nous ne voulons pas du tout approfondir aussi ceci. Il est écrit littéralement à la fin du verset 23 : « C'est-à-dire par la parole vivante et éternelle de Dieu ».
Le sang de l'Agneau, la parole de Dieu et l'Esprit de Dieu, tout a sa place dans le plan du salut et dans l'œuvre de rédemption. Et comme nous l'avons déjà dit, le pardon n'a pas lieu par la parole éternelle de Dieu, mais sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon, il n'y a pas de réconciliation (Hébreux 9 : 22). C'est pourquoi le sang devait être versé pour la réconciliation, pour le pardon, la grâce, le salut, mais ensuite, il faut que la chose continue.
J'ai dans mon cœur une pensée, et Dieu sait si elle est juste ou non. Quelle pensée ? J'ai dans mon cœur la pensée que très peu sont nés de nouveau, très peu, très peu s'il y en a même au vu de la révélation de tout ce qui sort du cœur et ensuite de la bouche des gens ; je ne peux pas comprendre et je ne le comprendrai jamais ! Je ne peux pas comprendre qu'il s'agit des choses divines. Non, je ne peux pas le croire.
Mais nous avons quand même une chance réelle et un espoir bienheureux devant Dieu, d'exprimer ce que nous n'avons pas encore expérimenté et de recevoir ce que nous n'avons pas encore reçu. Et nous l'avons aussi entendu de frère Branham parlant de ces trois cercles, ces trois domaines : Le domaine extérieur, le domaine de l'esprit et le domaine de l'âme. Combien de personnes –et nous pouvons bien sûr inclure frère Branham parmi toutes ces personnes. Pourquoi devrions-nous penser aux autres ? Nous devons nous inclure nous-mêmes parmi ces personnes– Combien ont été touchés, ont été bénis dans le deuxième domaine, la deuxième sphère, celle de l'esprit, ont été oints ? des dons ont été manifestés et bien d'autres choses encore ; mais qu'est-ce qui sort du cœur ? Le meurtre et l'homicide, la haine comme le monde n'a jamais vu et tout ce qui va avec. Oui, comment cela peut-il être en accord avec l'avis de Dieu ?
Les hommes qui seront avec Dieu, doivent être faits de la même matière que le Fils Premier-né de Dieu, car ils seront fils et filles de Dieu et ils s'assiéront avec Lui sur le trône, comme Lui, le Fils Premier-né, a vaincu et S'est assis sur le trône de Son Père. Et pour cela, il est véritablement nécessaire que nous comprenions maintenant que toutes les bénédictions ont été bonnes ; et nous en sommes reconnaissants à Dieu. Mais, ont-elles atteint notre âme ? Dieu a-t-Il pu créer et mettre en place ce qui peut subsister devant Lui ? S’il n’a pas encore pu le faire, alors Il le fera.
L'homme, comme nous le lisons ici, est comme l'herbe et comme la fleur, puis il tombe et sèche ; mais il est dit au verset 25 de 1 Pierre chapitre 1 : « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement », et il est dit dans la suite : « Et cette parole est celle qui vous a été proclamée comme évangile ». Que Dieu nous fasse vraiment grâce de laisser Dieu ajouter toutes ces choses au pardon, à la grâce, à tout ce que nous avons déjà expérimenté.
Et la prière qui a été lue en introduction est bien le cri de l'âme. C'est le cri de l'âme. Psaume 102 verset 2 :
« Seigneur, écoute ma prière et que mon cri parvienne jusqu'à toi ! Ne me cache pas ta face le jour où je suis dans l'angoisse ! Incline ton oreille vers moi au jour où je t'invoque ! Hâte-toi de m'exaucer ».
Naturellement, nous aimerons que Dieu réponde toujours tout de suite, très rapidement ; et ici il est dit : « Hâte-toi ». Oui, mais Dieu n'est pas toujours aussi pressé que nous. Dieu a Son temps pour tout. Et il est écrit dans le livre d'Ecclésiastes qu'il y a un temps pour toutes choses, pour se lever, pour vivre, pour naître, pour mourir et ainsi de suite ; il y a un temps pour tout ; et il est même écrit ici, et cela est aussi attribué au Seigneur, au verset 11 :
« Car tu m'as élevé et tu m'as rabaissé ».
Dieu fait mourir, et Il fait vivre. Qui peut Lui dire ce qu'Il doit faire ? Oui, Lui-même décide de tout ! Heureux celui qui ne se met pas en colère contre Lui. Il est dit au verset 11, à la fin : « Car tu m'as élevé et tu m'as rabaissé ». Oui, c'est Lui qui fait les deux. C'est ainsi que Job pouvait dire : « Le Seigneur a donné, et le Seigneur a repris. Je m’irriterai alors contre le Seigneur ? ». Non, non pas cela, non, pas cela ! Mais loué soit le nom du Seigneur !
Mais le faire, louer le Seigneur, doit être donné à un homme par Dieu. Aucun d'entre nous ne peut l'apporter, même l'homme le plus pieux. Cela doit nous être donné par Dieu. Nous avons encore beaucoup à attendre de Dieu, vous pouvez me croire. Il est dit au verset 11 de Psaume 102 :
« À cause de ta colère et de ta fureur ; tu m'as élevé et m'as abaissé. Mes jours sont comme l'ombre à son déclin, et moi, je me dessèche comme l'herbe. Mais toi, Seigneur, tu règnes éternellement, et ton souvenir demeure de génération en génération ».
Quelle parole merveilleuse ! Nous mettons notre confiance dans le Seigneur, et nous Lui demandons de tendre Son oreille, de nous exaucer, de nous accorder grâce de recevoir toutes ces choses que nous n'avons pas encore reçues, que nous n'avons pas encore expérimentées, et qui sont nécessaires pour subsister devant Lui, car c'est ce que nous voulons tous.
Je ne connais aucun homme qui vient sous la proclamation de la parole de Dieu juste pour passer le temps. Nous venons ici et considérons chaque méditation, chaque réunion, comme une occasion d'être préparés pour le jour glorieux du retour de notre Seigneur.
Je ne dois pas oublier de transmettre les salutations chaleureuses de Lyon et de Lausanne. De retour de Pakistan, j'ai pris l'avion pour la France, puis je suis parti pour Lausanne avec Frère Barilier ; et ce fut une grande joie. Je me suis senti à la maison. J'ai souhaité, quand j'étais assis à la réunion à Lausanne, j'ai souhaité qu'il y ait une telle atmosphère ici chez nous, une atmosphère libre et détendue. Et cela m'a plu ; et je ne parle pas seulement de moi, mais aussi du Seigneur. Alors, faisons en sorte qu'il en soit ainsi.
Là aussi, il y a eu des épreuves et des difficultés, mais il semble que les bien-aimés aient compris que l'ennemi veut toujours tout chambouler ; et à un moment donné, ils ont baissé les stores, fermé les portes pour le dire ainsi, et n'ont plus suivi le cours de l'ennemi. Si nous ne suivons pas le mauvais vent de l'ennemi, il ne peut absolument rien faire ! De même que Dieu a besoin des hommes pour agir à travers eux, de même le diable ne prendra pas la chaise qui est ici. Il prendra les hommes qui sont assis dessus. Mais si nous baissons les stores et que nous reconnaissons qu'il veut toujours tout chambouler, et que l'un s'oppose à l'autre et ainsi de suite, et que nous comprenons que cela entraîne le malheur et que cela ne vient pas de Dieu, alors nous fermons, oui, alors tout est fermé, tout s’abat, n'est-ce pas ; et puis nous nous ouvrons au Seigneur, et puis Dieu continue avec nous. Il ne peut pas en être autrement.
Nous devons… Je le dis maintenant et j'espère qu'il ne l'entend pas, mais je connais les difficultés qu'il y avait justement là-bas ; et alors on entend les gens prier librement, joyeusement, pas de tension, tout est si juste, si détendu. Et cela, que Dieu nous l'accorde ici aussi, en ce lieu, afin que nous puissions vraiment être dans l'unité de l'esprit, dans l'amour de Dieu et de tous ses enfants ; que nous fassions toujours la différence, quand est-ce que le diable m'utilise et quand est-ce que Dieu m'utilise.
Oui, pensez-vous que quelqu'un soit si pieux que le diable ne puisse pas l'utiliser ? Oh, il utilise les plus pieux ! Il les prend en premier, car c'est avec eux qu'il peut faire le plus grand mal. Le reste du peuple vient à la fin. Les plus pieux d'abord, et ainsi de suite dans l'ordre, jusqu'à celui qui pense qu'il n'est rien. Il ne le prendra peut-être même pas, car il peut faire peu de dégâts avec lui.
Soyons vraiment vigilants. Je ne dis pas cela à la légère et je ne veux pas dire qu'il s'agit d'une plaisanterie. Le diable utilise trop d'enfants de Dieu, et cela ne doit pas arriver, c'est une honte. Les enfants de Dieu ne sont pas faits pour ça. Nous sommes là pour être quelque chose à la louange, à la gloire de Dieu et la grâce qui s'est manifestée en nous. Nous ne pouvons faire que l'un ou l'autre : Soit, nous laisser utiliser par le diable, soit nous laisser utiliser par Dieu. Que voulons-nous ? Que voulons-nous ? Où prêtons-nous l'oreille ? Quelle est notre conversation ? Quel est notre objectif ? Détruisons-nous ? Aidons-nous ? Que faisons-nous ? C'est une question très sérieuse ! Que Dieu nous fasse grâce et que chacun se pose la question : Où est-ce que je suis ? Où est-ce que je vais ? Pour qui est-ce que je suis une bénédiction ? Est-ce que je contribue à l'unité ? Qu'est-ce que je fais ?
Et si nous portons cela devant Dieu dans une prière sincère et sérieuse et que nous disons : « Seigneur ! Ça ne peut pas continuer comme ça, car je suis là pour être à Ta disposition. Seigneur, bénis-moi et utilise-moi pour être une bénédiction » ; et vous verrez, du jour au lendemain, le diable nous lâchera si nous sommes prêts à nous mettre au service du Seigneur.
Et nous pouvons tous le faire en tant que frères et sœurs. Nous pouvons tous contribuer à ce que le Seigneur Se sente bien au milieu de nous et qu'Il puisse bénir de la richesse de Sa grâce. Alors nous ne parlerons plus des choses que l'ennemi instigue et provoque, mais il viendra un jour, et ce jour doit venir, où nous pourrons chanter : « La victoire de Dieu dans les tentes des justes ». Cela ne doit pas seulement être écrit, cela doit devenir une réalité. Que Dieu nous le donne à tous, qu'Il nous donne un tel désir pour ces choses.
Oui, si nous atterrissons aux soins intensifs et qu'il nous reste peut-être quelques heures seulement à vivre, nous pouvons alors dire au bon Dieu : « Ah Seigneur ! Je suis tellement désolé d'avoir parcouru la vie sans fruits ! Aie pitié de moi maintenant, s'il Te plaît ». Oui, à quoi cela sert à ce moment ? Si j'étais Dieu, je dirais : « Retourne d'où tu viens ! Si tu n'as pas eu de temps pour Moi dans la vie et que tu n'as pas été disponible pour Mon service, qu'est-ce que Je dois faire de toi ? ». Mais Dieu n'est pas moi. Dieu n'est pas moi. Je ne sais pas. Prenons la chose au sérieux, vraiment au sérieux. Nous n'avons qu'une seule vie, et elle doit appartenir à Dieu. Elle est si courte ! Et nous voulons mettre cette vie entièrement à la disposition du Seigneur, et toujours distinguer qui et quel esprit est sur nous et ainsi de suite, et à quoi est-ce que nous sommes utilisés. Pour la bénédiction ? Pour la malédiction ? Ou quoi que ce soit d'autre ? Que Dieu nous l'accorde par grâce. Amen !
Levons-nous pour la prière.
[Un frère prie]
Père céleste, nous Te remercions de tout cœur pour Ta précieuse et sainte parole que nous avons écoutée. Accorde-nous, oui, la capacité de nous regarder comme dans un miroir, car Ta parole est un miroir, un miroir qui nous a été présenté et qui nous est présenté en permanence. Seigneur, nous Te remercions de ce que nous avons cette chose terrestre dans laquelle nous contemplons chaque jour, ce miroir terrestre ; mais nous Te remercions aussi de ce que nous avons Ta parole dans laquelle nous pouvons nous contempler chaque jour. Pour cela, que la gloire, la louange et l'adoration Te soient rendues !
Fais de nous quelque chose selon Ta pensée, Seigneur ! Ô Dieu ! Ôte de nous ce qui de ne T’es pas agréable. Rends-nous joyeux, rends-nous libres ! Fais de nous un vrai peuple, Seigneur, qui ne se laisse pas troubler par tout ce que Tu connais, Seigneur, mais qui Te sert du fond de son cœur. Donne-le-moi, donne-le-nous ! Je Te le demande au nom de Jésus.
[Frère Frank]
Père céleste, je m'associe moi aussi à la prière de mon frère, du plus profond de mon cœur, de mon âme ; et je Te prie de vouloir faire naître en moi un cœur pur, des pensées pures, et que Tu puisses produire en moi ce qui peut subsister devant Toi. Seigneur, je veux être à Ta disposition. Je veux être conduit par Ton Esprit. Je veux que ma bouche soit ointe pour témoigner de la grâce et de ce que Tu as fait. Alléluia !
Seigneur, je demande la même chose pour chacun de nous tous. Crée quelque chose de nouveau par Ton sang, par Ta parole, par Ton Esprit, afin que Tu puisses Te révéler en vérité comme le même hier, aujourd'hui et éternellement. Amen !