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Ewald Frank

Krefeld le 26 septembre 1984 (19:30)

(Retransmis le 06 octobre 2024)

ÉSAÏE 48 :1 À 19 : DES CHOSES QUI ÉTAIENT TENUES SECRÈTES NOUS ONT ÉTÉ ANNONCÉES

[Introduction]

Loué et remercié soit le Seigneur aussi pour ces cantiques merveilleux et précieux que nous avons pu chanter à la gloire de Son nom ! Et ici, nous avons chanté dans le cantique 583, dans le deuxième couplet : « À l'heure de la plus grande tentation, quand il semble que Dieu n'écoute pas, reposons-nous sur le Roc de la parole. Oh ! Crois seulement, et tout deviendra lumière ».

Je crois, chers frères et sœurs, que parfois, il semble peut-être que Dieu n'écoute pas, qu'Il ne voit pas, qu'Il ne veut rien savoir de nous. Mais ici nous avons cette ferme assurance et cet encouragement dans ce cantique, comme il l'exprime ici si merveilleusement dans ce couplet, que nous devons nous tenir sur le Roc de la parole, Lui faire confiance, et Le croire ; et alors apparaîtra le moment où tout deviendra lumière. Et nous sommes certains qu'il en sera ainsi.

Je voudrais lire une parole de Dieu tirée du prophète Ésaïe au chapitre 48. Je vais peut-être commencer par le premier verset du chapitre 48. Ésaïe 48 verset 1 :

« Écoutez ceci, maison de Jacob, Vous qui portez le nom d'Israël, vous qui êtes sortis des entrailles de Juda ; vous qui jurez par le nom du Seigneur et qui professez le Dieu d'Israël, mais non pas avec véracité et non pas avec justice ! Car c'est à la ville sainte qu'ils ont donné leur nom, et c'est sur le Dieu d'Israël qu'ils s'appuient, Lui dont le nom est le Seigneur des armées. J'ai annoncé les prophéties précédentes, elles sont sorties de ma bouche, et je les ai fait connaître : Et soudain je les ai accomplies, de sorte qu'elles se sont réalisées. Parce que je savais que tu es dur, que ton cou était une barre de fer, et que ton front était d’airain, je te les ai fait savoir avant, et je te les ai fait entendre avant qu'elles n'arrivent, de peur que tu ne dises : C'est mon idole qui les a faites, c'est mon image taillée ou mon image en fonte qui les a ordonnées. Tu as entendu ! Considère tout cela maintenant ! Et vous, n'en témoignerez-vous pas ? Mais à partir de maintenant je vais te faire entendre des choses nouvelles, des choses secrètes dont tu n'as pas eu connaissance. Ce n'est que maintenant que cela se réalise, et non avant. Et avant ce jour tu n'as pas entendu parler de peur que tu ne dises : Je le savais déjà. Non, tu ne l'as pas entendu, tu ne l'as pas su, et ton oreille n'y a pas été ouverte auparavant. Car je sais que tu es tout à fait infidèle et qu'on t'a appelé rebelle dès le ventre de ta mère. À cause de mon nom, je retiens ma colère ; et à cause de mon honneur, je te ménage pour ne pas t'exterminer. Sache que je t'ai purifié, mais que je ne t'ai pas trouvé comme de l'argent ; Je t'ai éprouvé dans la fournaise de la souffrance. Pour l'amour de moi, pour l’amour de moi, je l'accomplis ; car comment mon nom pourrait-il être profané ? Et je ne donne ma gloire à personne d'autre. Écoute-moi, Jacob ! Et toi, Israël, que j'ai appelé. Je suis le même, je suis le premier et je suis aussi le dernier. Ma main a fondé la terre, et ma droite a étendu les cieux : Je les appelle, et ils sont tous là. Rassemblez-vous tous, et écoutez ! Qui d'entre eux a prédit ceci ? Celui que l'Éternel aime exécutera sa volonté sur Babylone, et fera agir son bras sur les Chaldéens. Moi je l'ai annoncé, je l'ai appelé ; je l'ai fait paraître, et il accomplira victorieusement son entreprise. Approchez-vous de moi, écoutez ceci ! Je n'ai pas parlé en secret dès le début, non, depuis le temps où cela se passe j'ai été présent. Mais maintenant, Dieu, le Seigneur, m'a envoyé, moi et Son Esprit. Ainsi a parlé le Seigneur, ton Rédempteur, le Seigneur d'Israël : C'est moi, le Seigneur, ton Dieu, qui t'enseigne à faire ce qui est pour ton salut, qui te guide dans le chemin que tu dois suivre. Oh ! Si tu avais été attentif à mes commandements, alors ta prospérité serait devenue comme un fleuve, et ta justice comme les vagues de la mer ; alors ta multitude serait semblable au sable, et les rejetons de tes entrailles aux grains de sable ; et leur nom ne serait pas retranché et ne serait pas anéanti devant ma face ».

Jusque-là, cette sainte et précieuse parole de Dieu. Nous pouvons remercier Dieu, je pense, chers frères et sœurs, car nous savons que Dieu est un Dieu fidèle. Il a parlé à Son peuple dès le début, et n'a jamais voulu que le bien de Son peuple. Il leur a fait connaître d'avance des choses, et Il savait comment est-ce qu’ils étaient tous faits ; mais, Il S'est fait connaître à eux, et Il voulait seulement qu'ils soient secourus en toutes choses. J'ai réfléchi à cela. Il leur a fait connaître beaucoup de choses afin qu'ils ne puissent pas dire que quelqu'un d'autre les leur a fait connaître. Il les a créés de façon merveilleuse dès le ventre de leur mère, Il les a aimés, Il leur a révélé de grandes choses, et Il a fait en sorte que ce qu'Il leur a promis s'accomplisse.

Et, je ne le sais pas, mais, frères et sœurs, si nous considérons qu'Il a effectivement fait de nouvelles révélations, et de même qu'Il a fait en sorte que ce qu'Il avait révélé auparavant et promis s'accomplisse, de même ce qu'Il a dit de nouveau s'accomplira. Que nous le voyons tout de suite ou non, que nous pensions que cela se produira ou non, que nous soyons patients ou impatients, une chose est sûre : Ce que le Tout-Puissant a dit se réalisera en temps voulu. Quel que soit le moment, Dieu sait quand Il doit l'accomplir. Il sait quand cela se réalisera. Et nous sommes donc particulièrement reconnaissants, car nous savons qu'Il était le Premier et qu'Il est aussi le Dernier, et que même de nos jours, Il n'a pas changé. Il est resté le même. 

Et il se peut que parfois, comme nous l'avons chanté dans ce cantique, nous soyons les abandonnés, comme si nous ne Le voyions pas ; mais nous pouvons nous appuyer sur le Roc de la parole, nous pouvons nous référer à Sa parole, et nous pouvons persévérer dans Sa parole ; et en Son temps, nous pourrons voir ce qu'Il a promis. Et pour cela, nous sommes très heureux et très reconnaissants que Dieu soit le même, hier, aujourd'hui, et éternellement. Verset 16 :

« Mais maintenant, Dieu, le Seigneur, m'a envoyé, moi et Son Esprit ».

Oui, n'est-ce pas là quelque chose de merveilleux ? Oui, Il a pris qui Il voulait, et a envoyé Ses serviteurs matin et soir, et ils devaient dire ce qu'Il leur avait ordonné. Ils ne pouvaient rien dire par eux-mêmes, et ils ne sont pas non plus allés d'eux-mêmes ; mais sous un mandat de leur Dieu, ils sont allés présenter au peuple ce qu'Il leur avait demandé de dire.

Il est intéressant de noter qu'Il connaissait d'avance tous leurs projets, toutes leurs pensées et toutes leurs attitudes. Dieu connaît bien toutes choses. Il connaît aussi nos cœurs, Il connaît aussi nos pensées. Rien de Lui est caché.

Chers frères et sœurs, nous en sommes si heureux et si reconnaissants de pouvoir nous approcher de Lui ce soir encore, de Lui demander de nous donner la grâce et la force de continuer à tenir ferme dans cet état de foi, de regarder à Sa parole, de persévérer, d'attendre que Dieu Lui-même fasse s’accomplir quelque chose. Et peut-être que certaines choses se réaliseront alors qu'elles ne sont peut-être pas si visibles à nos yeux. Mais je crois certainement que beaucoup de choses s'accomplissent peut-être aussi avec les peuples et les nations. Il y a un temps et une heure pour tout. Et c'est pourquoi nous aussi nous voulons persévérer. Nous voulons Lui donner la gloire. Au verset 16 :

« Approchez-vous de Moi, écoutez ceci ! Dès le début, je n'ai pas parlé un secret, non ».

Le Seigneur Jésus a dit : « Ai-je parlé en secret ? ». Non. Il n'a pas parlé en secret. Ils ont tous pu entendre ce qu'Il avait à dire ; mais pour celui à qui Dieu ne l'avait pas ouvert, c'était une énigme. Et c'est la même chose de nos jours. Si la parole n'est pas ouverte à quelqu'un, et que les secrets que Dieu a prononcés ne lui sont pas ouverts, ces choses restent cachées et fermées pour lui. Mais nous pouvons remercier Dieu de nous avoir accordé la grâce de pouvoir recevoir ce qu'Il a dit, et d'avoir la grâce de nous attendre à Lui, et d'être patients et de persévérer jusqu'à ce qu'Il nous prenne avec Lui dans Sa gloire. Nous sommes donc reconnaissants ce soir encore de pouvoir être ici pour adorer et entendre ce qu'Il a à nous dire par Sa sainte et précieuse parole.

Avant que le frère Frank continue à servir avec la parole, levons-nous pour prier ensemble.

Dieu fidèle, nous Te remercions du fond de nos cœurs pour cette journée de grâce que nous avons pu vivre à nouveau, de pouvoir être ici pour T'adorer, pour T'apporter à nouveau l'honneur et la louange ; de pouvoir être ici pour écouter Ta parole, pour T'adorer, pour chanter des cantiques précieux.

Ô Seigneur ! Reçois la louange de notre cœur et de notre bouche à tous ! Ô Dieu ! Nous sommes Ton peuple, le troupeau de Ta main. Tu nous as aimés. Nous ne sommes que des pèlerins sur cette terre. Oui, nous partons. Nous n'avons pas de cité permanente ici ; nous devons bientôt quitter cette terre. Nous sommes des pèlerins, Seigneur, sur cette terre. Nous attendons quelque chose, Seigneur, et nous voulons être avec Toi, auprès de Toi, dans Ton royaume, dans Ta gloire.

Nous ne savons pas non plus quand nous serons appelés, quand Tu nous diras de venir ; mais, Seigneur, nous voulons être prêts. Nous voulons que Ta parole nous parle dans ce temps, Seigneur. Seigneur, nous voulons recevoir Ta parole en nous, la prendre à cœur, y croire, et T'offrir l'honneur et la louange. Nous nous attendons à Toi, Seigneur, car nous savons, Seigneur, que Toi, Seigneur, Tu feras sortir, Tu achèveras merveilleusement tout ce que Tu as fait connaître. Tu ne tardes pas, non, Seigneur. En ton temps, Tu feras toute chose bien. 

Adoration et gloire à Ton nom ! nous te prions de bénir tous ceux qui ne peuvent pas être ici ce soir, Seigneur. Bénis aussi tout Ton peuple, tous Tes enfants, proches et lointains. Sois avec tous, aie pitié de tous, à l'est, à l'ouest, au nord et au sud, Seigneur. Seigneur, tous ceux qui souffrent peut-être à cause de Ton nom, tous ceux qui sont malades, ô Seigneur, ô Dieu. Tu connais chaque cœur, Tu vois chaque soupir qui se lève vers Toi. Tu connais aussi nos cœurs, Tu connais aussi nos vies, Seigneur. Tu sais comment nous sommes faits. Nous T'adorons et Te prions d'avoir pitié de nous ce soir aussi, Seigneur. Aide-nous par la richesse de Ta grâce. C'est ma prière, au nom de Jésus ! Amen !

[Frère Frank]

Que le Seigneur soit loué et remercié pour la grâce et le privilège que nous avons d'être à nouveau ici. J'ai pensé que cela faisait si longtemps que nous n'avions pas eu d'études bibliques, et ce serait bien d'entendre quelles sont les questions qui se posent parmi le peuple, afin que nous puissions, si Dieu nous aide et si nous en sommes capables, y répondre. Parfois cela aide. C'est toujours utile de pouvoir répondre aux questions.

Je remarque que lorsqu'il y a des questions terrestres dans tel ou tel domaine, et que quelqu'un s'en préoccupe et qu'il n'arrive pas à y répondre, c'est comme si on lui enlevait un poids quand il reçoit la réponse. On obtient de la clarté, une vue d'ensemble, et on est satisfait et tout ce qui va avec. 

Mon beau-frère m'a encore transmis les salutations du frère Kupka de Pologne. Je viens de les lire moi-même. Il salue tout le monde, très, très chaleureusement. Il se sent lié à nous.

Remercions le Seigneur de ce qu'il y en a encore quelques-uns qui se sont arrêtés. Cela peut apparaître présomptueux, mais je crois simplement à cent pour cent que nous sommes dans le vrai. Je le crois par conviction ; et ce n'est pas à cause de nous, par notre volonté, pour nos opinions, à cause de nos révélations, ou bien pour nos connaissances ; c'est simplement à cause de la parole de Dieu, pour la parole de Dieu. Et la parole de Dieu aura raison pour toute l'éternité. Et nous, parce que nous croyons la parole originale, nous nous sommes abstenus de ne jamais rien interpréter. 

Avez-vous remarqué au fil des années que nous n'avons rien interprété, mais que nous avons attendu que cela devienne clair pour nous à partir des paroles de la parole de Dieu, et que nous puissions mettre notre doigt dessus, et le lire noir sur blanc dans les saintes Écritures ? Ainsi, nous avons toujours su que c'était vrai ; pas parce que nous l'avons dit, pas parce que frère Branham l'a dit, mais parce que Dieu l'a déjà dit dans Ses paroles. Et ainsi, tout doute est vraiment ôté, levé.

Et, toute question qui concerne le domaine spirituel, doit trouver sa réponse dans les saintes Écritures. Ce n’est pas nécessaire, comme il est écrit quelque part, de traverser la mer pour obtenir la réponse, non. Ce qui est proche de toi, c'est la parole dans ta bouche, et le fait que tu la prononces. (Deutéronome 30 : 14). Ce ne sont pas nos pensées, mais la parole qui est proche ; elle est dans notre cœur et dans notre bouche.

Pour nous, c'est très difficile. Je peux vous le dire tranquillement. Frère Russ et moi, et certainement tous ceux qui s'avancent ici devant, nous préférerions pouvoir rester assis là. Est-ce vrai, frère Russ ? N'est-ce pas ? Oui. [Il dit : « Amen »]. Et nous tous qui devons aller devant, je dis expressément « devons aller », pas nous « voulons aller », mais « devons aller », c'est une obligation. Nous devons aller devant. Mais nous nous réjouissons d'avoir une part à la parole de Dieu, d'avoir une part à ce que Dieu fait.

Et s'il y a un temps de sécheresse, c'est peut-être aussi du temps d’Élie. Et pourtant nous pouvons persévérer et savoir que Dieu a prévu d'avance pour chaque chose un temps et une heure. Et tout ce que les hommes ont annoncé et vont encore annoncer ne peut pas se réaliser, car Dieu a déjà tout fixé Lui-même, et c'est là que réside notre foi.

Quand on a lu les premiers versets qui sont une réprimande, j'ai failli le dire à haute voix : « Seigneur ! Oh ! Combien as-Tu raison ! Tu as tellement raison ! ». Dans tout ce que Dieu dit, Il a toujours raison. Et quand Il réprimande, c'est tellement bienfaisant. Sa réprimande est comme un baume. Est-ce que cela vous arrive aussi ? Lorsqu'un homme réprimande un autre, et veut le corriger un peu, cela ne passe pas, cela n'est pas reçu, nous nous rebellons intérieurement contre cela. C'est vrai. Mais à ce moment-là, c'est ce qui m'est arrivé ce soir par exemple, j'aurais pu dire à haute voix : « Seigneur ! Tu as raison. C'est tellement vrai ce que Tu as dit ». C'est vrai, c'est un baume, cela fait tellement de bien. On peut dire du fond du cœur oui à tout ce que Dieu a dit.

Si nous comprenons que Dieu ne réprimande que pour attirer notre attention sur ce qu'Il voudrait voir et avoir autrement, alors nous reconnaissons dans Sa réprimande, Son amour, Sa grâce, Sa miséricorde. Sa réprimande n'est jamais un coup destiné à nous mettre à terre. Sa réprimande est une main tendue pour nous aider et nous relever. Et si nous voyons les choses ainsi, nous pouvons nous réjouir qu'Il ait encore à nous réprimander. 

Peut-être que tout le monde ne l'a pas vraiment remarqué, mais le Seigneur a fait de graves reproches ici. Et si je me souviens bien, il a prononcé de terribles réprimandes dès le début, car il dit ici dans Ésaïe 48 verset 1 :

Écoutez ceci, maison de Jacob, Vous qui portez le nom d'Israël, vous qui êtes sortis des entrailles de Juda ; vous qui jurez par le nom du Seigneur et qui professez le Dieu d'Israël, mais non pas avec vérité et non pas avec justice ! Car c'est de la ville sainte qu'ils se sont donné leur nom, et c'est sur le Dieu d'Israël qu'ils s'appuient, Lui dont le nom est le Seigneur des armées ».

Nous savons que Jacob luttait avec Dieu. Il eut une expérience avec le Seigneur : Toute sa vie a été changée. Son nom était jusqu’alors Jacob, puis il est devenu Israël. Et à quoi cela a-t-il servi pour tous les autres qui portaient le nom d'Israël ? Ils n'ont pas rencontré Dieu comme Jacob, ils n'ont pas lutté avec Lui, ils n'ont pas remporté la victoire. Ils ont porté simplement le nom d'Israël. Et le simple fait de porter le nom n'a servi à rien du tout. Il aurait fallu qu'ils aient l'expérience qui a conduit à ce changement de nom.

Et alors, il aurait été bon que nous l'appliquions à nous-mêmes en lisant cela. Est-ce que nous comprenons cela ? Et cela, Dieu le sait : Ce n'est pas un reproche, mais cela ne nous sert à rien de porter le nom de chrétien, et de nous réclamer du Dieu d'Israël et de Jacob ; à moins que nous ne soyons réellement en accord avec Ses paroles et avec les expériences que les hommes de Dieu et les enfants de Dieu ont vécu, pour ensuite s'appeler chrétiens.

Je le répète, Jacob était un trompeur, il était un mauvais serviteur, et puis il a rencontré le Seigneur, et le Seigneur a dû lui donner un coup de pouce pour qu'il sache qu'il ne peut pas faire aussi fort qu'il l'a fait, mais que c'est le Seigneur qui a le dernier mot, et que ce n'est pas lui qui l'emporte, mais qu'il est emporté, surmonté, vaincu par Lui.

Il est dit ici : « Vous qui jurez par le nom du Seigneur, et qui vous dites du Dieu d'Israël, qui confessez le Dieu d'Israël, mais non pas avec sincérité, vérité, et non pas avec justice ». Bien-aimés, nous essayons ici, dans la mesure du possible, d'être honnêtes sans ouvrir la porte à l'incrédulité. Je pense qu'il y a une grande différence entre les personnes qui sombrent dans l'incrédulité et s'abandonnent à leur propre impuissance, et celles qui constatent réellement où il y a des manquements, et ce qui devrait encore être là, présents, et qui ne l'est pas ; et qui viennent ensuite au Seigneur dans la prière, et cela dans la foi.

Nous n'avons pas essayé, ni par l'atmosphère, ni par quoi que ce soit, de provoquer ce qui ne peut être accompli que par la parole et l'Esprit. Mais, par la foi nous pouvons nous en remettre au Seigneur. Et s'Il nous disait ce soir : « Vous venez bien devant Ma face, vous priez, mais vous ne le faites pas en toute vérité, sincérité, vous ne le faites pas avec toute sincérité, vous ne le faites pas en toute justice », alors Il a le droit de nous parler ainsi, car nous devons aussi nous représenter Dieu dans Sa véracité absolue, Sa sainteté absolue et Sa justice absolue, et l'opposer à nous. Et que reste-t-il alors ? Même notre justice que nous pourrions tous apporter n'est rien d'autre qu'un vêtement souillé devant Sa face ! Et qu'en est-il alors ? Alors nous baissons les yeux vers la poussière de laquelle nous avons été pris, et nous disons : « Seigneur, qu'as-Tu vu en nous pour nous pardonner, pour nous racheter et faire de nous Tes enfants ? ». 

Nous voyons ainsi que le Seigneur fait preuve d'un tel amour, d'une telle grâce, et d'une telle miséricorde dans une réprimande sévère exprimée ici. N'est-ce pas merveilleux ! Lorsque le cantique dit : « Dieu est amour », alors c'est vrai. Mais, parce qu'Il est amour, Il ne laisse pas tout passer. Il veut que aussi notre amour pour Lui augmente, que nous puissions devenir parfaits dans cet amour divin, et que la véracité, l'honnêteté, la sainteté, la justice et tout ce qui est nécessaire devant Dieu, la sincérité, ne se fassent pas toujours attendre, mais que nous puissions être richement bénis du Seigneur pour recevoir un cœur selon Son cœur. C'est en effet ce que je souhaite : Avoir un cœur qui Lui plaise. Puis, il est dit dans Ésaïe 48 verset 2 :

« Car c'est de la ville sainte qu'ils se sont donné le nom ».

On peut s'attribuer un nom le plus pieux qui soit sur la terre, et invoquer le Dieu Tout-Puissant. Tout cela est très beau, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas tout, les choses ne sont pas faites ainsi. L'expérience personnelle en fait partie. Nous savons, si nous lisons d'autres passages, que Dieu a choisi un peuple, puis qu'Il a choisi une tribu parmi ce peuple –nous en avons déjà parlé ici– et ensuite Il a choisi un autre homme dans cette tribu. Cela a duré depuis le... Ainsi, ça continue, c'est devenu de plus en plus étroit ; et puis nous voyons ici que même Juda est mentionné, et il est dit : « C'est de Juda que sortira pour Moi celui qui dominera en Israël ». (Miché 5 : 1). La promesse dans le prophète Miché : « En vérité, tu n'es ni la plus petite, ni la plus vaine des villes de Judas ». Qu'est-ce que c'était ? Dieu a fait une histoire de salut.

Nous avons aussi déjà considéré le texte qui se trouve encore plus loin. Oui, Dieu a donné des prophéties, elles ont été mises par écrit, elles sont sorties de Sa bouche, et tout ce qu'Il a dit s'est réalisé. Mais voici la parole, ici Ésaïe 48 verset 3 : « Soudain, je les ai accomplis, Je les ai réalisés ». Il n'y a pas grand-chose avant. « Tout à coup, Je les ai accomplies, ce que J'ai promis ». Donc, les hommes ont attendu des millénaires, des siècles, des temps ont passé et toute espérance a presque disparu avec le temps, tout à coup, Dieu a réalisé Sa parole. Ici, le mot soudain est effectivement écrit ici. Esaïe 43 verset 8 : « Et je les ai fait connaître : Soudain, Je les ai accomplis de sorte qu'elles sont arrivées ».

Pas si lentement et si joliment comme toujours devant soi, mais : « Tout à coup, Je les ai accomplies ». Il y a tout simplement des gens qui ne peuvent pas voir, saisir ou planifier les choses comme Dieu l'a fait. Ils voudraient qu'une œuvre de Dieu ou une chose particulière se fasse si bien et si lentement devant eux. Oui, si je le fais lentement, Dieu ne l'a pas fait du tout, si c'est moi qui le fais. Nous devons en effet comprendre que la prédication de la parole de Dieu a pour but de nous préparer à ce que Dieu veut faire, Lui, avant, afin qu'Il puisse le faire et accomplir Ses promesses. Mais, l'action vient de Dieu, tout comme la parole est venue de Dieu. Il est donc dit ici dans Ésaïe 48 verset 6 :

« Tu l'as entendu ! Considère donc tout cela ! Et vous, n'en témoignerez-vous pas ? ». 

Si ! Nous voulons en témoigner ! Nous témoignons de tout notre cœur, mais nous ne le faisons pas (nous ne le réalisons pas). Nous en témoignons, nous ne le faisons pas. Nous le témoignons, nous l'annonçons, nous le prêchons, nous l'enseignons, mais nous ne le faisons pas, nous ne l'accomplissons pas, nous laissons Dieu le faire. Nous laissons notre Dieu le faire. Quelle gloire ! Quelle différence ! Qu'est-ce que Dieu peut bien faire de nos actions ? Là aussi, nous restons sur le carreau, et nous ne sommes pas à la hauteur. Verset 6 encore :

« Tu l'as entendu ! Considère tout cela maintenant ! Et vous, ne voulez-vous pas en témoigner ? ». 

Si ! De tout cœur ! De tout notre cœur nous voulons témoigner ce que Dieu a promis pour ce temps. Nous pouvons croire de tout cœur qu'aucune promesse ne restera sans réalisation, mais que Dieu les accomplira toutes. Pensez-vous que nous puissions nous permettre de laisser planer le moindre doute sur Dieu et Ses paroles ? Ce n'est pas possible ! Si nous voulons douter, c'est de nous-mêmes et de quelque chose d'autre je ne sais pas, mais certainement pas de Dieu et de Ses paroles ! Verset 6 encore :

« Tu l'as entendu ! Considère tout cela maintenant ! ».

C'est ce que nous faisons à chaque fois. Nous nous réunissons pour méditer, pour considérer la parole. Nous nous réunissons pour considérer ce que le Seigneur a fait, et nous sommes prêts à en témoigner toujours. Nous venons toujours pour considérer ce qu'Il a fait connaître. Verset 6 :

« Désormais, je te ferai entendre des choses nouvelles, des choses secrètes dont tu ne savais rien ». 

Cela aussi est arrivé. Il y a eu soudain une heure, un jour dans ma vie, où il m'a paru qu'on annonçait ici quelque chose que je n'avais pas entendu, que je ne savais pas auparavant, que je ne soupçonnais pas. Tout à coup, c'était là ! Ce qui avait été gardé secret a été annoncé ; et ce n'est que maintenant que cela se réalise, et pas avant.

Il y a effectivement des gens qui ont toujours tout su. Quand on présente une chose à partir de la parole de Dieu : Ils le savaient déjà ! Et là où l'on veut aller : Ils reviennent déjà de là-bas ! Mais grâce soit rendue au Seigneur, car il y a des gens sincères, des gens honnêtes qui peuvent dire : « Je ne savais pas toutes ces choses auparavant ». 

Et je le ferai… Vous pouvez m'en vouloir et penser que : « C'est ce qu'il a décidé de faire » ; les pensées sont libres, mais parfois Dieu les jugera sans doute. Il y a une expression où frère Branham dit effectivement : « Je ne le savais pas jusqu'à hier ». Et que dirions-nous à ce sujet ? Nous dirions : « Homme de Dieu ! N'es-tu pas prophète depuis ton enfance, depuis le ventre de ta mère ? N'as-tu pas témoigné toi-même que la première expérience dont tu te souviens était la suivante : C'est quand tu portais encore une chemise de nuit blanche qui descendait jusqu'au sol, et que ton oncle est entré dans la chambre avec de la neige, et qu'il a rampé pour enlever la neige de ses bottes, et c'est là que tu as vu la première vision ? ». Un prophète de Dieu, né prophète, destiné à l'être dès le ventre de sa mère, et lui aussi a dit avec sincérité et honnêteté : « Jusqu'à hier, je ne savais pas ».

Quand nous pensons à l'ouverture des seaux et ensuite à certaines choses que Dieu a révélées ; et puis, il y a quand même des gens qui l'ont toujours su auparavant ! Mais laissez-moi dire cela clairement : Ils ne le savent toujours pas jusqu'à aujourd'hui ! Des gens qui ont déjà tout su, qui ont déjà tout vu correctement et qui ont toujours su ce que Paul a dit, de tels personnes ne savent pas encore aujourd'hui ce que Paul ou Pierre ou les hommes de Dieu ont dit ! Ils le pensent seulement, mais ce n'est pas le cas. Comme ici des hommes se sont référés au nom de Jacob, au Dieu d'Israël, à Jérusalem, à tout, mais la véracité et l'honnêteté et la justice, cela n'était pas là. Non, on l'apprend.

Il y a des choses que nous n'avons pas faites correctement, mais c'est en cela que nous pouvons tenir devant Dieu en le reconnaissant. Nous sommes assez honnêtes pour dire : « Nous ne le savions pas. Nous ne le savions pas ». Nous en prenons acte, et sommes reconnaissants à Dieu de nous avoir donné de la clarté.

Et combien de fois avons-nous accusé d'autres dénominations, d'avoir emporté avec elles du vieux levain, de la pâte acidifiée de génération en génération ; et nous sommes tellement myopes que nous ne voyons même pas tout ce que nous avons emporté avec nous, que nous déplaçons et entretenons comme on le fait avec le levain, avec la pâte acidifiée ! On peut le prendre, donc le levain, dans les deux mains et jouer avec, puis le reposer ; mais il gonfle de plus en plus. Il est préférable de le sortir, comme Paul l'écrit aux Corinthiens : « Faites sortir le vieux levain, la vieille pâte acidifiée, afin que vous deveniez, de part en part, un levain, une pâte acidifiée d'intégrité et de vérité ».

Nous sommes toujours d'accord avec les choses qui ne nous concernent pas. Elles peuvent être rangées, nous n'en avons plus besoin. Mais s’il s'agit de choses auxquelles nous sommes en quelque sorte attachés, nous ne voulons pas les laisser, les abandonner. Tout le reste, nous le laissons partir, n'est-ce pas ? Cela ne signifie rien pour nous. Mais cela ne nous concerne pas. Nous devons justement abandonner les choses auxquelles nous sommes attachés. Et si cela n'entre pas dans le plan de Dieu et dans la parole de Dieu, alors cela devrait nous être enlevé. Il est dit ici dans Ésaïe 48 verset 8 :

« Non, tu n'as pas entendu, tu n'as pas su, et ton oreille n'a pas été ouverte auparavant ».

Rien du tout, de rien du tout. Ni entendu, ni su, ni compris, ni oreille ouverte ! Dieu fait tout en temps voulu. Imaginez que le message que l'homme de Dieu aurait apporté pour cet âge de l'Église, ait été apporté aux jours de Luther. Impensable, impossible ! Mais tout aussi impossible serait que le message de Luther soit apporté aujourd'hui. Vous voyez donc la séquence divine, l'ordre divin ? Comment, pas à pas, de lumière en lumière et de clarté en clarté, se présente le chemin divin avec l'Église. Là tout le monde peut tranquillement dire ce soir amen, parce que c'est tellement vrai.

« Non, tu n'as pas entendu, tu n'as pas su, et ton oreille n'a pas été ouverte à cela auparavant ».

Comme nous aimons penser à l'apparition du Seigneur dans la nuée du 28 février 1963, quand il a été dit à frère Branham qu'il devait retourner à Jeffersonville, parce que le temps de l'ouverture des sceaux était arrivé. Avant cela, il a attendu, il savait que quelque chose allait arriver, allait venir, il ne savait pas comment, il ne savait pas quoi ; il ne pouvait pas non plus dire : « Je me doutais déjà de tout cela d'une certaine manière ». Non. Il devait dire : « Imaginez que j'ai prêché à ce sujet il y a des années, que j'ai relu mes notes, et que maintenant tout est très différent de ce que j'ai prêché autrefois ! ». Lui aussi n'a donc connu que ce que Dieu lui a révélé, et l'a apporté en conséquence au cours de son ministère, au cours des années.

Mais nous croyons de tout cœur que rien d'autre ne peut suivre son ministère, tout simplement parce qu'il est écrit qu’en ce jour, le mystère de Dieu sera achevé, comme Il l'a révélé à Ses serviteurs, les prophètes. Pas aux prédicateurs, ni aux évangélistes, mais à Ses serviteurs, les prophètes. C'est tout.

Si quelqu'un vient aujourd'hui avec une nouvelle révélation, il devra d'abord apporter la preuve qu'il est prophète, et ce sera très difficile. Certains pourront faire semblant, mais cela ne réussira certainement pas. Il est également dit ici, Ésaïe 48 verset 8 :

« Car je sais que tu es totalement infidèle, et qu'on t'a appelé rebelle dès le ventre de ta mère ».

Nous y revoilà. Dieu annonce, dit ce qui doit arriver, comment cela doit arriver ; et ensuite, de Son point de vue, Il nous présente à nouveau le miroir dans lequel nous nous regardons entièrement. C'est ainsi que nous sommes, comme Il l'a décrit ici : « Rebelles, apostates, dès le ventre de notre mère ». Il me vient alors là une parole de l'apôtre Paul, dans Galates 1. Il est dit au verset 15 :

« Mais quand cela a été agréable à celui qui m'a mis à part dès le ventre de ma mère, et qui m'a appelé par sa grâce pour révéler son fils en moi… »

Les deux : Rebelle dès le ventre de sa mère, ses propres voies, ses propres pensées, ses propres œuvres, assis aux pieds de Gamaliel ; et soudain le même homme dit… je dois le lire pour que tout le monde sache que c'est écrit, mais j'espère bien que nous connaissons tous bien la Bible. C'est écrit dans Galates 1 verset 15 :

« Mais, quand il a plu à celui qui m'a mis à part dès le ventre de ma mère, et qui m'a appelé par sa grâce, de révéler en moi son fils, afin que j'annonce de sa part le message du salut parmi les païens, je ne me suis pas adressé immédiatement à des hommes de chair et de sang, je ne suis pas non plus monté à Jérusalem vers mes prédécesseurs dans l'apostolat, non, je suis allé en Arabie, puis je suis retourné à Damas ».

Qu'est-ce que c'était ? Des hommes, que nous sommes tous, dès le ventre de notre mère rebelles, livrés à la mort, suivant leurs propres voies, et soudain, la grâce de Dieu vient dans notre vie, et le premier est déclaré invalide, et le divin est déclaré valide. Lorsque nous sommes entrés dans ce monde, Dieu nous a déjà destinés, oui, avant même la fondation du monde, à être Sa propriété. Une personne non croyante dirait : « Écoutez, c'est une contradiction ! ». Non, pas du tout. C'est Dieu qui a fait cela. Les deux sont vrais, mais le second annule le premier. Et alors, ce n'est plus le premier qui est valable, mais le second. Plus loin, il est écrit dans Ésaïe 48 verset 9 :

À cause de mon nom, je retiens ma colère ; », nous le savons tous ; « et à cause de Ma gloire, J'exerce des ménagements envers toi pour ne pas t'exterminer ».

Oh ! Si Dieu voulait nous rendre comme nous le méritons, aucun de nous ne tiendrait le coup, et encore moins n'ouvrirait la bouche ! Nous deviendrons tous plus silencieux devant Sa face, et nous invoquerions Son nom avec respect. Verset 9 :

« À cause de mon nom, je retiens ma colère ; et à cause de ma gloire, je te ménage pour ne pas t'exterminer. Sache que je t'ai purifié, mais je ne t'ai pas trouvé comme de l'argent ; Je t'ai éprouvé dans la fournaise de la souffrance. Pour l'amour de moi, pour l'amour de moi, je l'accomplis ».

Deux fois de suite. Je ne veux pas que quelqu'un dise : « Oui, maintenant Dieu m'a purifié. J'ai surmonté toutes les épreuves difficiles, maintenant, je suis à Sa disposition, maintenant, je peux faire cela ». Dieu n'a jamais recherché de telles personnes. Il ne peut très mal S'en servir et les utiliser. Il a dit très clairement qu'Il a purifié dans le four de fusion, mais pas comme de l'argent, encore moins comme de l'or ; et qu'Il a éprouvé dans la fournaise de la souffrance. Et puis quand même, au verset 11 :

« Pour l'amour de moi, pour l'amour de moi, je l'accomplis ».

Donc, ce n'est pas à cause de toi, ce n'est pas parce que tu as jeûné et prié, ce n'est pas parce que tu as subi et surmonté des épreuves, ce n'est pas parce que tu es passé par la souffrance, ce n'est pas parce que tu as eu à supporter des choses difficiles. Quand Dieu fait quelque chose, Il le fait pour l'amour de Son nom, pour l'amour de Sa parole, afin que personne ne se glorifie devant Lui. Il est encore dit ici dans Ésaïe 48 verset 11 :

« Car comment mon nom serait-il profané ? Et je ne donne ma gloire à aucun autre ».

C'est à notre Dieu seul qu’est dû l'honneur de tous ceux qui ont reconnu qu'ils ne sont rien et qu'Il est tout. S'Il est vraiment tout, et que nous pouvons le dire avec conviction de tout notre cœur, s'Il est tout, qu'est-ce que je suis alors ? Qu'est-ce que tu es alors ? Si Lui, Il est tout, que sommes-nous alors ? Si Lui, Il est tout, qu'est-ce que nous sommes alors ? Alors nous ne sommes rien, un rien ; mais un rien dont Il peut faire quelque chose à la louange de Sa grâce glorieuse. Et c'est bien pour cela que nous nous réunissons, pour qu'Il puisse le faire en nous par Sa parole et par Son Esprit. Il est le Premier –c'est ce que nous lisons ici– et Il est le Dernier. Et Il dit, Ésaïe 48 verset 13 :

« Ma main a fondé la terre, et ma droite a étendu les cieux : Je les appelle, et ils se tiennent tous là. Rassemblez-vous tous, et écoutez ! » 

N'est-ce pas là une parole merveilleuse ! « Je les appelle, et ils se tiennent tous là. Rassemblez-vous tous, et écoutez ! ». N'expliquez pas, n'exposez pas, n'interprétez pas, ne dites pas comment les choses vont continuer. Non ! Rassemblez-vous, et écoutez, écoutez ce que l'Esprit dit aux églises, écoutez ce que dit la parole de Dieu ! Et si nous y parvenons, nous serons aidés. Au verset 13 :

« Je les appelle, et ils se tiennent tous là. Rassemblez-vous tous, et écoutez ! ».

« …tous, et écoutez ». Je veux être de ceux qui sont rassemblés devant Sa face. Je veux me tenir devant Lui. Tel que je suis, c'est ainsi que je viens à Lui, mais ce n'est pas ainsi que je demeure, ce n'est pas ainsi que je reste. Il n'y a pas d'homme qui vienne dans la présence de Dieu, qui vient vraiment dans la présence de Dieu, qui repartirait tel qu'il était, tel qu'il est venu. Non. Nous le voyons ici avec Jacob, et nous le voyons avec tous les autres. Celui qui est venu réellement dans la présence de Dieu, et qui L’a vraiment rencontré, qui L’a vraiment expérimenté, vécu, est reparti différent, changé, différent de comme il était venu. Et lorsque nous venons sous l'écoute de la parole de Dieu pour rencontrer le Seigneur, nous devons laisser la Parole et l'Esprit agir consciemment. Verset 14 :

« Rassemblez-vous tous, et écoutez… Je leur crie, et ils se tiennent tous là ».

Devant qui ? Pour quoi faire ? Ils se tiennent devant le Seigneur ! Ils s'assemblent devant Lui, non pas, comme je l'ai déjà dit, pour entendre une interprétation, mais devant le Seigneur, afin qu'Il puisse nous parler par Sa parole. Oh ! Comme tout ce qu'Il a dit est glorieux ! Comme les pensées de Dieu sont profondes et précieuses ! Verset 14 :

« Qui d'entre eux a prédit cela ? ». 

[Personne]. Merci beaucoup. Aucun, personne ! Jusqu'à présent, rien ne s'est produit de la part de tous ceux qui ont prédit quelque chose. Et ça, c'est la preuve qu'ils ne se sont pas rassemblés devant la face de Dieu pour L'écouter, pour recevoir Sa parole, mais ils se sont mis en route pour parler ; et ils ne savent même pas qu'ils parlent à côté de Dieu. Verset 15 :

« Moi, je l'ai annoncé, je l'ai aussi appelé ; je l'ai fait paraître, et il mènera à bien son entreprise avec victoire. Approchez-vous de moi, écoutez ceci ! Je n'ai pas parlé en secret depuis le début, non, depuis le temps où cela se passe, j'ai été présent ». 

Chaque fois que les choses promises par les paroles de Dieu s'accomplissent, le Seigneur est alors toujours présent ; et Son peuple peut être témoin du fait qu'Il tient toujours toutes Ses promesses. C'est là que repose notre foi, c'est là que nous nous distinguons de tous les autres.

Dimanche matin, un jeune homme de la communauté baptiste était ici, il avait lu le traité, et il a ensuite dit à mon fils lors d'une conversation : « La différence n'est pas si grande que je l'attendais, en fait ». D'un côté, cela m'a un peu touché au cœur, car si nos services divins ne diffèrent pas de ceux des dénominations –je souris en ce moment, mais avec une profonde douleur– alors c'est que quelque chose ne va pas. D'un autre côté, je lui ai dit : « Ce ne sont pas les services divins ou le type de services divins, mais ce que Dieu a fait en ces jours, c'est ça qui compte ». On pourrait monter des services divins avec des tambourins et tout ce qui va avec ; et je ne sais pas, mais si quelqu'un recevait le même esprit que ces gens-là, ils feraient la même chose. Et alors cela existe vraiment, que vous le croyez ou non, cela existe partout, que les gens reçoivent le même esprit que celui qui se tient devant et qui introduit une chose. Mais qu'est-ce que cela aurait à voir avec l'Esprit de Dieu ? 

Je pense aussi parfois à cela. Frère Branham s'est présenté devant le microphone. Il ne courait pas dans tous les sens, mais les paroles étaient puissantes. Il ne prêchait pas comme les scribes, mais avec l'autorité divine. Mais, l'autorité divine ne se manifestait pas dans des gestes humains ; elle n'était pas une démonstration, un spectacle ; mais l'autorité divine consistait à ce que Dieu pouvait parler et adresser Sa parole aux hommes par des lèvres ointes. Et c'est en cela que résidait l'autorité divine, et c'est en cela que réside encore aujourd'hui l'autorité divine. Pas dans le fait de venir et de dire : « Le Seigneur m'a oint, et je viens maintenant vous apporter ceci ». Non. La chose partira toujours de Dieu, sortira toujours de Dieu, viendra toujours de Dieu, et nous ramènera à Dieu.

Et pourtant, nous souhaitons de tout cœur que les services divins soient plus vivants, que nous soyons tous secoués, et que nous disions : « Seigneur, nous sommes tellement ingrats ! Nous nous laissons emporter par les choses terrestres ». Je m'y inclus sans aucun doute et sans m'arrêter. Je m'y inclus. Moi aussi je suis soumis à certains hauts et bas ; mais cela ne change rien à la certitude que je porte dans mon cœur vis-à-vis de Dieu et de Ses paroles, vis-à-vis du salut, de la rédemption et de la grâce.

Comment ce que je ressens pourrait-il changer le moins du monde ce que Dieu a fait ? Je crois que ce que Dieu a fait est bien plus puissant que ce que je peux ressentir à un moment donné. Non, il n'en reste pas moins que notre Dieu nous ait inclus dans Son plan éternel qu'Il mène à bien et à son terme de nos jours. Nous croyons avec conviction, sur la base de la parole de Dieu, que nous sommes rassemblés devant Sa sainte face, et nous ne nous référons pas à Jacob, ni même à un quelconque prophète, mais au Seigneur qui a parlé par les prophètes, et nous Le remercions pour Sa parole qui est devenue pour nous une révélation vivante et précieuse.

Que dire à ce sujet ? Une seule chose, c'est que le Seigneur nous donne des cœurs reconnaissants, par grâce, comme l'a bien exprimé frère Russ, que nous persévérions dans la patience jusqu'à ce que le Seigneur fasse ce qu'Il a promis. Tous ceux qui ont pris patience, mais avec foi, c'est très, très important. Prendre patience, mais pas dans l'indifférence, mais dans la foi que le Seigneur accomplira Sa parole.

En conclusion, il est encore dit dans Ésaïe 48 verset 20 : 

« Que la nouvelle se répande jusqu'aux extrémités de la terre, proclamez : Le Seigneur a racheté son serviteur, Jacob. Ils n'ont pas souffert de la soif quand il les a conduits à travers les déserts. Il fit ruisseler pour eux l'eau du rocher, il fendit le rocher pour faire jaillir l'eau ».

Cela devait pénétrer jusqu'aux extrémités de la terre. « Que la nouvelle se répande jusqu'aux extrémités de la terre ». Notre Seigneur a dit : « Allez donc dans le monde entier », et Il dit : « Je serai avec vous jusqu'aux extrémités de la terre, jusqu’à la fin des temps ».

« Criez : Le Seigneur a racheté son serviteur, Jacob. Proclamez : Le Seigneur a racheté Son peuple » ; et chantez : Je suis racheté, je peux m'en glorifier ! Proclamez-le jusqu'aux extrémités de la terre, faites-le savoir, car Dieu l'a fait. Devrions-nous en avoir honte ? Il l'a fait. Car c'est Dieu qui l'a fait, et nous en sommes reconnaissants. Il a fendu le rocher et a apaisé la soif, et le rocher n'est pas resté en un seul endroit. Si vous voulez lire, il y avait exactement quarante stations que le peuple d'Israël a faites pendant les quarante ans. Tout à fait étrange, je les ai toutes marquées en rouge. Et Dieu, le Seigneur, les conduisait dans la colonne de feu, et en même temps Il était le Rocher qui les accompagnait d'où jaillissaient les eaux ; car Il est le Rocher, c’est ainsi que c’est écrit dans 1 Corinthiens 10 verset 4 : « Christ était le Rocher qui les accompagnait et auquel ils buvaient ».

Et puis, les hommes ne comprennent pas la divinité, moi non plus. Mais je crois, je crois en mon Seigneur qui S'est révélé avec une telle majesté que tous les sages en seront choqués, confus, et tous les insensés en seront confondus. Oui, notre Dieu est tout simplement partout élevé au-dessus de nos pensées. Il est dans la colonne de feu comme le grand Je Suis, comme le Seigneur, dans le feu, dans la nuée du jour, et de nuit parlant à Moïse, et tout le peuple d'Israël voit la nuée, et Il accompagne comme le Rocher duquel une telle quantité d'eau sort pendant les quarante ans dans le désert. Et il faut avoir vu une fois le désert pour savoir ce que cela signifie. De loin en loin, pas de vie ! De loin en loin, rien que du sable, de la roche, et du désert. Il n'y a pas une seule parcelle de verdure. Ceux qui ont vu cela de leurs propres yeux sont bouleversés.

Et je voudrais savoir combien parmi tous les croyants, même lors du dernier voyage ou de chaque voyage, n'ont pas pensé presque chaque jour en eux-mêmes : « Seigneur, est-ce là le pays qui est glorieux, qui déborde de lait et de miel et de tout ? ». Eh bien, vous êtes tous honnêtes. Vous ne le dites pas comme ça, mais moi, je le dis : Je l'ai pensé plusieurs fois, notamment lors de mon dernier voyage : Ô Seigneur, qu'as-Tu vu dans ce pays ? Qu'est-ce qui T'a poussé à conduire Ton peuple ici ? Croyez-moi ou non, vous savez que j'ai visité quatre-vingt-trois pays, mais il n'y a pas de pays plus désespéré, plus désolé, plus désert que la terre d'Israël ! Il n'y a pas d'autre pays sur la terre, aucun, aucun qui puisse être comparé à cette terre ; et pourtant, Dieu en fera un paradis.

Dieu a certainement à l'époque… et pour cela, j'ai aussi trouvé quelque part le passage de l'Écriture lors du tour du voyage en Israël. Je voulais absolument savoir si c'était ainsi à l'origine, ou si c'est devenu ce qu'il est aujourd'hui, et je l'ai trouvé, et je l'ai trouvé. Dieu m'aide quand il s'agit de Sa parole, à chaque fois, à chaque fois. Je n'ai pas eu besoin de chercher longtemps. Je l'ai lu dans l'un des trois beaux prophètes.

En résumé, nous voulons le crier à nous tous ce soir. Le Seigneur ne veut pas seulement que nous nous référions au Dieu de Jacob. Il veut que nous fassions la même expérience qu'il a faite, la même expérience qu'il a faite, la même rencontre qu'il a eue. Il ne veut pas seulement que nous nous réclamions du Christ, mais que nous fassions notre expérience avec Christ. 

Et tout ce que nous avons entendu, nous voulons le prendre à cœur, puis remercier notre Seigneur d'avoir exercé sur nous tant de fidélité, tant de grâces, tant de miséricorde, et de nous avoir fait connaître, recevoir, comprendre de Ses paroles des choses que nous n'avions pas connues ni entendues auparavant.

Il y a ici cette parole que je voudrais encore souligner, verset 7 : « Et avant ce jour, tu n'en as pas entendu parler ». Dieu a toujours et pour tout un aujourd'hui. Verset 15. « Aujourd'hui, si vous entendez Sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Hébreux 3 : 15). « Avant ce jour d'aujourd'hui, vous ne saviez rien ».

Attendez de voir si Dieu ne nous réserve pas encore quelques surprises, et si nous ne pourrons pas un jour lire la même parole, et dire : « Voici, nous avions le pressentiment que quelque chose allait arriver, mais nous ne savions pas comment ni quand, mais nous savions que cela allait arriver ». Et alors, nous nous réjouirons, nous louerons, et nous glorifierons le nom du Seigneur notre Dieu, et nous Lui rendrons gloire de tout notre cœur, à Lui et à Lui seul. Amen.