Ewald Frank
Krefeld le 19 septembre 1984 à 19 heures 30
(Retransmis le 11 décembre 2024)
À PROPOS DE L'AUTEL DE DIEU ET DU BRUIT DE LA PLUIE DE L'ARRIÈRE-SAISON
1 Rois 18 : 30 à 46
Loué et remercié soit le Seigneur ! Ce sont toujours des paroles qui fortifient dans la foi, des paroles que nous lisons dans les saintes Écritures ; alors un désir profond monte en nous, et nous disons : Seigneur, fais-le encore une fois, non pas à cause de nous, mais pour la gloire de Ton nom ; afin qu'il soit manifeste que nous ne servons pas un Dieu mort, mais que nous servons un Seigneur qui a donné Sa vie, qui est ressuscité, et qui tient Sa parole qu’Il sera avec nous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.
N'oublions jamais d'où nous venons. N'oublions jamais où nous serions aujourd'hui si Dieu, par grâce, ne nous avait pas acceptés avec miséricorde. N'oublions jamais quel privilège nous avons de croire, croire ce que Dieu a à nous dire aujourd'hui par Sa parole.
Lorsque nous lisons dans 1 Rois chapitre 18, alors vient un sentiment de nostalgie, de joie, d'espoir et d'attente. Tout semble se retrouver ici : La joie de ce que le Seigneur répond, de ce qu'Il exauce les prières, de ce qu'Il a envoyé la pluie et qu'Il a confirmé qu'Il est le vrai Dieu.
Et il y a quelques jours, nous étions à nouveau sur le mont Carmel ; et cette fois-ci, je ne me suis pas placé près du monument (ou de la statue), ou alors je l'ai fait pour me prendre en photo. Je ne sais pas qui l'a voulu ou qui l'a demandé, mais j'en avais assez de me faire photographier avec la statue d'Élie ; mais malgré tout, oui… Nous étions sur le Mont Carmel où est la statue d’Élie, et dans mon cœur, il y a une grande douleur ; et elle monte vers Dieu, disant : « Seigneur, quand le feras-Tu ? Quand confirmeras-Tu Ta parole ? Quand répondras-Tu ? ». Nos paroles sonnent et n'accomplissent rien, mais la parole de Dieu accomplit ce pour quoi elle a été envoyée ! Et si ensuite alors, la puissance de Dieu s'y ajoute pour confirmer ce qui a été fait selon Sa parole, alors c'est un témoignage indéniable de la présence de Dieu à cet instant.
Et si on lit tout cela, et si on connaît bien le lieu et le contexte, d'un côté de Carmel, c’est la plaine de Jezréel, et de l'autre côté, l'autre plaine où se trouve le cours d'eau. Et nous avons regardé en bas, et nous avons montré que là où se trouve le cours d'eau, c'est là Qu'élie a mis fin à la vie des prêtres de Baal. On regarde à ce moment, puis on détourne le regard, parce que la douleur est très grande. Notre Dieu n'est pas un Dieu de l'histoire, mais Il est un Dieu qui fait l'histoire, qui est encore aujourd'hui fidèle à Sa parole.
Une chose m'a frappé ici, et je ne sais pas si c'est la première fois, mais il est dit ici clairement que la pluie est venue. Laissez-moi le lire encore une fois. Il est dit ici, oui, certainement c'était au temps de l'offrande du soir, nous l'avons déjà mentionné il y a quelque temps ; mais il s'agit ici pour moi de la pluie.
Qu'est-ce que je voulais mentionner ? La pluie est venue après que cette épreuve de puissance a eu lieu. Oui, ça, c'était la pensée. La pluie est venue après que le prophète Élie ait réglé le compte de tous les prêtres de Baal et d'Astarté. Il savait qu'il avait été désigné et envoyé par Dieu pour parler et agir au nom du Seigneur ; et lorsque Dieu a révélé Sa puissance et que les prêtres de Baal ont été tous tués par l'épée, ce n'est qu'après cela que la pluie est tombée.
Dieu seul sait si cela a une signification prophétique pour notre époque. Dieu seul sait si c'est l'ordre chronologique qui sera respecté. Dieu seul le sait. Mais nous savons une chose : Dieu a promis que le prophète Élie viendra avant que n'arrive le grand et terrible jour du Seigneur. De même, nous savons que l'autel de Dieu a été rétabli, et que tout a été restauré, et l'épée de l'Esprit devait être utilisée pour donner vraiment un coup de grâce à tout ce qui n'est pas d'origine divine, et ensuite vient la pluie de l'arrière-saison.
Nous attendons tous la pluie, nous n'avons pas la chose entre les mains. Nous avons une vue d'ensemble, mais nous ne connaissons pas les détails ni l'ordre chronologique. Mais nous savons une chose : Dieu ne nous laissera pas répartir les mains vides. Cela ne serait pas conforme à tout ce qui s'est passé dans le passé.
Dieu n'a jamais manqué de témoigner d'une manière ou d'une autre et à un moment ou à un autre. Tout au long du passé, Il n'a pas manqué de témoigner ce qu'Il a annoncé, promis et ensuite réalisé aussi. Un Noé a dû attendre longtemps, certainement pas cent vingt ans comme certains le disent, mais il s'agissait en tout de cent ans. Vous pouvez le lire, mais cela n'a aucune importance. Ce qui est important n'est pas le nombre d'années ; ce qui est important, c'est que Dieu S’en tient à Sa parole.
Et nous avons la foi que si nous faisons vraiment ce qui est écrit dans Sa parole, alors Il ne peut que nous exaucer comme pour Élie. Élie a pu dire : « Seigneur, j'ai fait tout cela selon Ta parole (selon Ton ordre). Exauce-moi, Seigneur, exauce-moi afin que ce peuple sache que, Seigneur, Tu es le vrai Dieu, et que c'est Toi qui a amené leur cœur à la repentance ». (1 Roi 18 : 36).
La conversion ou le retour des cœurs n'a pas eu lieu par la prédication, mais par une intervention divine, par une révélation de la puissance de Dieu de manière visible, perceptible, audible, et tout était là !
Combien de fois avons-nous exprimé dans nos prières cette pensée disant : Seigneur révèle-Toi de telle sorte qu'on puisse l'entendre, le voir, le sentir ? Que cela s'accomplisse, comme il est écrit dans la lettre de Jean chapitre 1 : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons vu, entendu, expérimenté, ce que nos mains ont touché de la parole de vie, nous vous l'annonçons » ; alors pas seulement la prédication, mais une confirmation divine de Sa parole parmi ceux qui ont reçu la parole.
Et cette foi doit aller grandissante en nous. Elle est aussi indépendante de toutes les circonstances. Par exemple, si quelqu'un ne se sent pas bien, cela ne change rien à Dieu et à la parole de Dieu ou à ce qu'Il a promis. Ça, c'est la chose merveilleuse en Dieu qui est au-dessus de tout. Imaginez-vous qu’Il monte et descende avec nous, et qu'Il soit soumis à nos variations ou à nos changements ! Qu'est-ce que cela donnerait à la fin ? Non. Dieu est élevé, mais Il a quand même pris en compte nos hauts et nos bas, et veille sur Sa parole pour l'accomplir. 1 Rois chapitre 18 verset 41 :
« Élie dit à Achab : Monte, mange et bois ; car j'entends déjà le bruit de la pluie ».
Élie savait que lorsque cette épreuve de puissance, lorsque cette confirmation divine aurait eu lieu, ce sera alors l'heure de la visitation de Dieu. Dieu connaît les moments. Nous ne les connaissons pas, mais Dieu les connaît ! Oui, notre moment est comme l'éternité pour Lui, mais ainsi est le temps pour nous. Mais Il a prévu dans le temps certaines choses importantes pour le plan du salut, qui se déroulent toutes de la même manière, et arrivent au moment qu'Il a fixé. Il est dit ensuite au verset 42 :
« Tandis qu'Achab montait pour manger et boire, Élie monta vers le sommet du mont Carmel, et se prosterna contre terre, mettant son visage entre ses genoux ».
Même malgré cette puissante expérience, il n'a pas levé le nez, il ne cria pas vers le ciel pour se glorifier, mais il a mis la tête entre les jambes, et il pria à Dieu. Cette dépendance de Dieu, cette confiance en Dieu nous interpelle tous. Il n'y a pas d'homme de Dieu qui aurait eu l'occasion, même à un seul moment donné, qui aurait l'occasion de lever le nez, et de penser que tout cela peut arriver comme ça et comme ça. Je dis maintenant, ici et aujourd'hui : Après cette énorme réponse à la prière, après la grande expérience, après l'extraordinaire confirmation, après que les ennemis aient été tués par l'épée, cet homme se lève, se prosterne, et met sa tête entre ses genoux, et prie son Dieu. Quelle dévotion ! Quelle consécration devant le Dieu Tout-Puissant !
Rien ne va de soi devant Dieu. Le Seigneur veut que nous Lui demandions ce qu'Il doit faire, car Il place premièrement ces demandes dans nos cœurs, afin que nous les Lui apportions, et qu'Il puisse nous exaucer et nous donner ce que nous Lui demandons. Mais ce n'est que lorsqu'Il le met dans notre cœur. Il ne s'agit pas d'une liste de souhaits sur laquelle nous écrivions des dizaines de choses, mais il s'agit d'une chose qu'Il veut faire, qu'Il met sur notre cœur, et que nous Lui apportons dans la prière, alors Il nous exauce. 1 Rois chapitre 18 verset 43 :
« Puis il ordonna à son serviteur : Monte, regarde du côté de la mer. Le serviteur monta, regarda et dit : Il n'y a rien à voir ».
Oui, une bonne chose. Va et regarde ! Et le serviteur revient et dit : Il ne se passe rien, il n'y a rien à voir. Élie lui dit : « Va encore ! ». Il n'a pas abandonné. C'est ainsi que cela se passa plusieurs fois, comme il est écrit ici : « Et le serviteur regarda, et dit qu'il n'y avait rien à voir », et ainsi, sept fois. Quand est-ce que nous aurions abandonné ? À un moment donné ! Mais Élie savait : Ici, Dieu a exaucé, répondu et confirmé, et le même Dieu exaucera, répondra et confirmera. Quand le fera-t-Il ? C'est Son affaire ! Et il est dit au verset 44 :
« La septième fois, il dit : Voici un nuage aussi petit que la main d'un homme vient de s'élever de la mer ».
Et en un clin d'œil, il y avait un nuage, et une pluie torrentielle tomba. Ça n'a pas duré longtemps. Il en sera ainsi à la fin des jours : Sans une grande annonce, tout d'un coup, un petit nuage comme la main d'un homme. Le plus important est que ce soit la main de celui qui tient toute chose entre Ses mains, la mer, le sec ; la main de Celui qui dispose de tout, et qui est soucieux de bénir Son peuple et de le visiter dans Sa grâce.
Avec qui Dieu est-Il entré en jugement ? Avec les prêtres de Baal, avec tous ceux qui ne Lui appartiennent pas. Mais ceux qui étaient de Son côté ont trouvé grâce auprès de Lui. Pour eux, la sécheresse était terminée. Combien de fois avons-nous souhaité et chanté : « Que les torrents de grâce tombent ! Envoie les torrents ô Dieu ! » ? Mais il faut d'abord que la nuée s'élève quelque part, il faut d'abord que quelque chose puisse venir. Tant que le ciel est d'un bleu profond, il ne se passe rien. Attendre, faire confiance au Seigneur, demeurer fidèle jusqu'à ce que l'heure de Dieu sonne.
Il n'y a rien de pire que d'attendre. C'est par là, parfois, que la patience est mise à l'épreuve jusqu'à son extrémité. Et pourtant, calmement, notre cœur attend, et nous disons : Attend la chose, car elle arrivera certainement, comme cela a été dit à l'un des petits prophètes. C'est une grande chose, bien que donnée à l'un des petits prophètes ! Il a été dit : « Si la prophétie tarde à venir, attend la, car elle s'accomplira certainement ».
Il en est le même en notre temps. Je me réjouirais si toutes ces choses pouvaient à nouveau se succéder de manière si belle : Après que l'autel de Dieu a été rétabli, les douze pierres, selon les douze tributs d'Israël, d'après l'enseignement des douze apôtres, rétabli de la bonne manière ; et après que tout a été remis à sa place, nous pouvons faire les choses que nous faisons selon la parole du Seigneur, lever les yeux vers Lui, prier, et dire : « Exauce-moi, Seigneur, afin que ce peuple sache que Tu es le vrai Dieu et que c'est Toi-même qui a ramené leur cœur à la repentance ». Et là, il s'agit d'une conversion divine ; non pas qu'un homme puisse l'accomplir, mais Dieu. Et c'est là que va toute notre confiance. Oui, Dieu peut ramener les hommes à la conversion par la parole et par l'action.
Et je crois que nous aspirons tous à une expérience avec Dieu qui transforme toute notre vie, qui nous rend nouveau, qui fait de nous des hommes de Dieu en qui Sa parole peut s'accomplir. Et, avant de pouvoir vivre l'ensemble des grandes choses qui restent à venir, nous devons d'abord peut-être être là où Dieu veut que nous soyons. Nous le voyons ici avec le prophète Élie, il était tellement sûr de la chose ! Il n'avait pas seulement fait des prières ou bien il n'avait pas seulement rétabli l'autel, mis le bois et tout le reste, il donna l'ordre et dit : « Remplissez les cruches d'eau, et versez abondamment sur le bois ! ». Et si je ne me trompe pas, les saintes Écritures disent que la rigole qui était autour se remplissait d'eau, de sorte que personne ne pouvait y allumer le feu ! Tout était complètement mouillé, et le Seigneur répondit, et tous étaient convaincus.
Les prêtres de Baal auraient fait les choses différemment : Ils auraient mis une mèche quelque part, et, avec une allumette cachée, ils auraient allumé du feu quelque part. Mais pas le prophète de Dieu ! Oui c'était une chose si surnaturelle. Tout ce que Dieu fait est surnaturel, et c'est rendu presque impossible pour que cela ne puisse presque pas arriver, et alors, la chose arrive parce que Dieu l'a prévu. Il n'a pas eu du tout peur. Vous remarquez ? Élie n'a pas du tout aidé Dieu. Il a rendu la tâche difficile à Dieu, n'est-ce pas ? Et tout a été mouillé et rendu difficile pour que le feu ait du mal à prendre. Ce n'est pas là une pensée humaine. Ainsi, le miracle et la confirmation étaient d'autant plus grands. Qu'est-ce que c'était ? Il dit au verset 33 :
« Puis il arrangea le bois, coupa le taureau en morceaux, et le plaça sur le tas du bois. Et il dit : Remplissez d'eau quatre cruches, et versez-les sur l’holocauste et le bois. Puis il ordonna : Répétez-le encore une fois. Ils le firent encore une fois. Il ordonna : Faites-le une troisième fois. Et ils le firent pour la troisième fois, si bien que l'eau coula tout autour de l'autel ; et il fit aussi remplir les rigoles d'eau ».
Tout était mouillé, tout autour il y avait une rigole pleine d'eau, et soudain, le feu descendit du ciel, et Dieu avait confirmé. Comme c'est merveilleux ! Les hommes ont pu voir qu'il rendait la chose difficile à Dieu en mettant l'eau, mais pour Dieu, rien n'est impossible !
Savez-vous que nous n'avons pas besoin d'aider Dieu ? Il nous suffit juste de croire et de faire ce qu'Il nous ordonne, puis de Lui faire une confiance illimitée, et d'être intimement convaincu que notre Dieu a tout pouvoir dans le ciel et sur la terre. Plus la situation est difficile, d'autant plus Dieu sera glorifié lorsqu'elle s'accomplira.
Combien de fois avons-nous réfléchi ou pensé à la situation dans laquelle Marthe et Marie étaient quand elles étaient dans la détresse parce que Lazare était mort, et que l'une d'elles a dit : « Seigneur, si Tu étais ici, mon frère ne serait pas mort » ? Mais il devait en être ainsi. Ce n'était pas seulement un malade qui devait être guéri, mais un mort qui devait être ressuscité ! Le miracle accompli par le Seigneur en fut d'autant plus grand.
Bien-aimés, ne voulons-nous pas reculer avec humilité ? N'ouvrons pas la porte à l'incrédulité, mais vivons dans la confiance silencieuse en notre Dieu, et soyons convaincus qu'Il accomplira chaque parole et chaque promesse au temps marqué. Même si nous devons attendre, et si la sécheresse devient si grave que nous disons : « Chers amis, il aurait été mieux que nous restions tous chez nous ! La sécheresse dans les réunions est grave ». Oui, bien sûr, parce que nous ne faisons pas de pluie artificielle ici ! Nous n'arrosons pas les gens, mais nous attendons que Dieu le fasse. Je me garderai bien d'allumer un feu quelque part ou de faire quoi que ce soit moi-même ! Nous sommes dans le royaume de Dieu, nous dépendons de Dieu ; et Il a des voies et des moyens d'exécuter tout ce qui Lui plaît et comme Il le veut. Nous nous réjouirons d'en avoir une pleine part.
Oui, nous portons et supportons déjà Son opprobre. Pourquoi ne pas nous réjouir de ce qu'Il fera encore ? Oui, je le crois de tout mon cœur : Nous nous réjouirons de ce que Dieu fera selon Sa parole. Ne pensez pas que quelqu'un d'autre aura le dernier mot. Il est le Premier, et Il est le Dernier, et Il conduira tout de manière glorieuse.
Si nous regardons au dehors et qu'il n'y a encore rien à voir, alors cela ne signifie pas que cela ne vient pas. Cela signifie que ça vient. Si ça ne vient pas encore, mais ça vient. Si nous regardons une deuxième fois et que nous ne le voyons pas encore, cela ne signifie pas que ça ne vient pas. Cela signifie seulement qu'il ne vient pas encore à ce moment-là. Mais une fois, sera la septième fois.
Et pourquoi ne pas croire que Dieu le fera par grâce dans le septième âge de l'Église ? À la fin, lorsque l'épreuve de puissance sera arrivée à échéance, et que l'autel de Dieu aura été rétabli, et que tout y aura été correctement ordonné, et que nous pourrons vraiment nous présenter devant Lui, non pas en criant comme des prêtres de Baal, non pas en faisant des allers-retours avec des incisions ici et là, mais en parlant tout simplement à Dieu qui entend et qui veut répondre. Nous le croyons ce soir. Il le fera par grâce. Loué soit Son nom ! Amen !
Père céleste, de tout cœur, nous Te remercions ensemble pour Ta précieuse et sainte parole. Ce sont des témoignages vivants de Ta puissance divine qui se manifestent. Tu as toujours eu des hommes à qui Tu as parlé, par lesquels Tu as agi, dont Tu as pu Te servir pour confirmer Ta parole. Ah Seigneur ! Il ne s'agit pas de nous, mais il s'agit de ce que Toi et Ta Parole vous soyez honorés et confirmés !
Bien-aimé Seigneur, Tu es un Dieu fidèle. Tu nous as donné un message merveilleux. Nous vivons comme au temps d'Élie : Nous avons reçu un message prophétique avant que le jour du Seigneur ne vienne. Ah Grand Dieu ! Accorde-nous la grâce de nous approcher avec foi, afin que l'autel soit vraiment là comme Tu le veux. Ah Seigneur ! Tu accorderas tout : L'épreuve de puissance, la confirmation, la réponse ; et alors, il ne nous sera pas difficile d'entendre le bruit de la pluie de l'arrière-saison, la foi vivante sera manifestée, même si nous ne la voyons pas encore. Elle sera manifestée parce que Tu l'as promis, comme autrefois à Élie qui pouvait dire : « Sur Ta parole », parce que Tu avais mis Ta parole dans sa bouche, comme Paul a pu dire : « Selon mon Évangile ». Seigneur, Ton évangile était devenu son évangile ! Ta puissance était devenue sa puissance, et Ta vie, sa vie. Seigneur, qu'il en soit ainsi pour chacun d'entre nous.
Ah ! Nous Te remercions dans toute notre faiblesse et notre misère, et nous glorifions la puissance de Ton sang, de Ta parole et de Ton Esprit.
Bénis tous ceux qui se sont recommandés à la prière, tous ceux qui sont couchés malades. Bénis la sœur Fougue. Bénis, Seigneur, Dieu fidèle, tous ceux qui lèvent les yeux vers Toi, qui crient à Toi ; et que la confirmation de Ta parole se manifeste très, très bientôt, d'une manière très puissante.
À toi soit l'honneur et la louange pour toute éternité ! Amen !