Ewald Frank
Prêché à Krefeld le 16 septembre 1984 à 10 heures 00
(Retransmis le 03 novembre 2024)
JE SUIS LE BON BERGER ET JE CONNAIS CEUX QUI SONT À MOI, ET CEUX QUI SONT À MOI ME CONNAISSENT !
(Jean 10 :1-18)
[Introduction]
Nous pouvons Lui faire confiance dans toutes les situations de notre vie, et nous pouvons lever les yeux vers Lui, même ce matin. Et il est dit dans l'évangile de Jean au chapitre 10 où notre Seigneur Lui-même parle et Il dit :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans le bercail des brebis, mais qui y entre par un autre endroit, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. C'est à lui que le portier ouvre, et les brebis écoutent sa voix ; Il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et les fait sortir. Quand il a fait sortir toutes les brebis qui lui appartiennent, il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Mais un étranger, elles ne le suivraient pas, mais fuiraient devant lui parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Jésus leur dit cela au sens figuré, mais ils ne comprirent pas ce qu'il voulait leur dire ».
Voici le problème, bien-aimés. Ses brebis entendent, écoutent Sa voix, elles connaissent Sa voix. Et je crois que nous faisons partie de Ses brebis et que nous connaissons Sa voix. Sa voix est Sa parole en nos jours comme en ces jours-là. Autrefois Il leur a parlé, et ceux qui Le suivaient savaient qui leur parlait et qui ils devaient suivre, et ils L'ont suivi. Puis il dit encore au verset 7 :
« Alors Jésus leur dit de nouveau : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et il trouvera un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et faire du mal ; mais moi je suis venu pour que les brebis aient la vie, et soient dans l'abondance ».
Quelle parole de consolation ! Quelle promesse ! Les brebis doivent avoir l'abondance et la vie. Les bons bergers ne sont pas ceux qui confondent les brebis, qui les dispersent, qui les divisent ; mais le Bon Berger, Il a donné Sa vie pour les brebis. Chers frères et sœurs, celui qui, de nos jours, donne sa vie pour les brebis, est un vrai berger de brebis, nous pouvons bien le dire. Et poursuivons au verset 11 :
« Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour les brebis. Le mercenaire qui n'est pas un berger et à qui les brebis n'appartiennent pas, voit venir le loup, abandonne les brebis et s'enfuit ; et le loup les attaque et les disperse. Il n'est qu'un mercenaire, et il ne se soucie pas des brebis. Je suis le bon berger. Je connais les miens, et les miens me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour les brebis. J'ai aussi d'autres brebis qui n'appartiennent pas à cette bergerie ; celles-là aussi je dois les conduire ; et elles répondront à mon appel, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. C'est pour cela que le Père m'aime : Parce que je donne ma vie pour la reprendre. Personne ne me la prend, mais je la donne volontairement ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre. J'en ai reçu l'autorisation de mon Père ».
Jusqu'ici, les paroles de notre Seigneur Jésus-Christ. Mes bien-aimés, nous aimerions être en accord avec ce cantique et entonner et dire : « Avec Lui encore et encore ! En Jésus je me confie jour après jour, quelle que soit la tempête ». Oui et nous Lui faisons confiance non seulement pour quelques jours, pas seulement pour quelques heures, mais je pense que nous pouvons dire en toute bonne conscience : Nous voulons Lui faire confiance du début à la fin, jusqu'à ce que nous passions de la foi à la vue. Et quoi qu'il arrive, quelle que soit la situation dans la vie, les jours ne sont pas tous identiques, ne serait-ce qu'à l'extérieur : Parfois il y a du soleil, d'autres fois de la pluie et de la tempête, et puis il y a de la neige et ceci ou cela arrive. Il en va de même dans la vie, dans notre vie à tous : Cela varie. Mais, bien-aimés, après tout cela, le soleil brille à nouveau, le soleil de la grâce brille à nouveau pour nous, bien-aimés, après tout ce qui peut arriver.
Et c'est ainsi que nous sommes si heureux et si reconnaissants de pouvoir toujours à nouveau faire confiance à notre Seigneur. Il est, en effet, le Bon Berger. Il a donné Sa vie pour nous. Et parfois nous pouvons avoir l'impression d'être abandonnés, mais, bienaimés, Il ne nous abandonne jamais ! Il ne nous abandonne pas. C'est la pensée qui me vient à l'esprit. En ces jours où Il était sur la terre et où Lazare était décédé, Il semblait ne pas le savoir ! Marie et Marthe ont peut-être pensé : « Pourquoi n'est-Il pas là maintenant qu'on a besoin de Lui ? Il n'est pas là ! Mais pourquoi ne vient-Il pas ? Pourquoi sommes-nous peut-être abandonnés, pourquoi cela doit-il arriver maintenant ainsi ? ». Il sait pourtant tout ! Pourquoi n'est-Il pas là au bon moment ?
Bien-aimés, nous ne devons pas nous inquiéter : Il viendra aux Siens merveilleusement, Il les rencontrera merveilleusement à l'heure dite, Il sera à leur côté au bon moment et à la bonne heure. Peut-être avons-nous parfois l'impression d'être des abandonnés, mais, bien-aimés, Il ne nous laisse jamais seul ! C'est ce que dit la Bible, c'est ce que dit l'Écriture : « Quiconque met son espérance en Lui ne sera pas confondu », bien-aimés.
Louange et remerciement à notre Dieu ! Nous voulons aussi Lui offrir ce matin l'honneur, la louange et l'adoration. Il dit même ici encore au verset 11 : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis ». L'a-t-Il fait, bien-aimés, ou ne l'a-t-Il pas fait ? Nous pouvons dire qu'Il n'a pas prononcé de vaines paroles, mais qu'Il a agi en conséquence : Il a donné Sa vie pour nous et nous a rachetés et délivrés par Son sang saint et précieux qu'Il a versé sur le tronc de la croix à Golgotha. Et nous en sommes si heureux et si reconnaissants. Et il est dit ici au verset 27 :
« Mes brebis écoutent ma voix, et je les connais et elles me suivent ».
Je voudrais souligner ici particulièrement pour nos jours, bien-aimés, ces brebis qui ont entendu Sa parole n'entendront pas d'autre voix, ne prêteront pas l'oreille à d'autres voix ; ou, si elles l'entendent, elles sauront que ce n'est pas la voix qui vient de Dieu. Elles reconnaîtront ce qui vient de Dieu, et elles suivront la voix du Seigneur, pas la voix d'un homme, pas notre voix, mais la voix de Sa parole, bien-aimés. Et nous en sommes si heureux et si reconnaissants ! La parole de notre Seigneur ne peut pas être annulée, bien-aimés, mais ce qu'Il a dit demeure valable. Et, en effet, tous ceux qui placent leur espérance en Lui ne seront pas confondus même de nos jours, bien au contraire c'est Lui qui se soucie de nous, c'est Lui qui prend soin de nous tous ; et ils l'entendront, ils l'écouteront et le suivront, non pas comme il est écrit ici verset 11 :
« Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Le mercenaire qui n'est pas un berger et à qui les brebis n'appartiennent pas, voit venir le loup, abandonne les brebis et s'enfuit ; et le loup les attaque et les divise, les disperse. Il n'est qu'un mercenaire et il ne se soucie pas des brebis ».
C'est ce que nous voyons en effet de nos jours. Mais le Seigneur reste avec les Siens, et les Siens restent aussi avec Lui, demeurent liés avec Lui. Nous en sommes si heureux et si reconnaissants ! Cela est certain. Et nous Lui demandons de venir à notre rencontre ce matin aussi : Qu'Il continue à nous parler ce matin, qu'Il continue à nous instruire ce matin par Sa parole. Nous avons chanté ici : « Je me confie en Jésus dans le temps, je me confie en lui dans l'éternité » ; et cela notre objectif, bien-aimés. L'avons-nous fait nôtre, comme l'exprime ici le poète dans le cantique ? Je pense que oui, bien-aimés, sinon nous ne serions pas réunis ici heure après heure pour être à nouveau enseignés et fortifiés par Lui.
Et le cantique dit ici : « Quand l'adversité s'abat, c'est en Jésus seul que je me confie ». Non seulement dans les bons jours, non seulement lorsque tout va bien pour nous, mais aussi dans les jours sombres, lorsque la tribulation s'abat, nous voulons Lui faire confiance et nous appuyer sur Lui. Il nous conduira au but. Loué et éclaté soit le nom de notre Seigneur ! Bien-aimés, avant de continuer à écouter la parole de Dieu, levons-nous pour prier ensemble.
Seigneur fidèle, nous Te remercions du fond de nos cœurs même en cette heure matinale, de nous permettre d'être à nouveau réunis ici, de pouvoir invoquer Ton saint nom, de pouvoir lire Ta parole ; de ne pas mettre notre espérance dans les hommes mais uniquement en Toi, car Tu es notre espérance, Tu es notre refuge, Seigneur, et nous savons que Tes promesses demeurent, qu'elles ne chancellent jamais, éternellement. Et si Tu as promis d'être avec nous tous les jours de notre vie jusqu'à la fin, Seigneur, nous le croyons ainsi de tout notre cœur, et nous Te prions donc, Toi qui as voulu nous parler tout particulièrement ce matin aussi, que Tu puisses le faire.
Et nous savons, Seigneur, que lorsque Tu as dit que le ciel et la terre brûleront, que les collines et les montagnes disparaîtront ; Seigneur, nous le croyons en tant que Ton peuple, et nous savons que l'heure vient, que le moment vient où chacune de Tes paroles s'accomplira. Oh Seigneur ! Nous T'adorons ce matin, nous louons Ta grâce et Ta fidélité, Ta parole divine, infaillible ! Elle est Esprit et Vie, elle est fiable, Seigneur ! La parole des hommes n'est que fragile, elle périt, Seigneur, mais Ta parole demeure pour nous jusqu'à dans toute l'éternité ! Louange, honneur et gloire à Ton glorieux et merveilleux nom de Jésus !
Je Te prie de nous bénir tous ce matin ainsi que ceux qui ne peuvent pas être ici. Bénis nos parents, nos proches, tous, Seigneur, que Ton Esprit, que Ta puissance, que Ta gloire soit donnée à tous, Seigneur, avant qu'il ne soit trop tard. Sauve aujourd'hui encore, Seigneur, ce qui peut être sauvé. Je le demande au nom de Jésus ! Amen !
[Frère Frank]
Si nous l'avons chanté avec notre cœur et que nous le pensions vraiment, Dieu nous aidera certainement. Il connaît, en effet, le désir profond de nos cœurs de Le servir, d'être à Sa disposition, de faire Sa volonté dans la mesure où Sa force nous le permet.
Nous qui revenons d'Israël, nous sommes encore tout à fait sous l'impression puissante de ce que nous avons vu, entendu et vécu ; et nous savons que le temps est proche dans lequel Dieu Se révélera à tout le pays, à tout le peuple. Le prophète Ésaïe demande au chapitre 66 (verset 8) : « Qui a jamais entendu dire, et à qui a-t-on fait entendre qu'un peuple est né en un seul jour ? Sion est entré dans la douleur et a accouché en même temps de ses enfants ! ». Avec Dieu, tout est déjà décidé, nous le savons.
Et d'une part, nous voyons là-bas comment tout s'accomplit pas à pas ; et à chaque fois cela me parle davantage, parce que l'on peut reproduire extérieurement tous les lieux : Il y a le Jourdain, il y a la mer rouge, il y a le mont Sion, il y a là-bas le mont des Oliviers, là-bas il y a la vallée de l’Hermon, en principe là où l'on marche, là où l'on se tient… ici le jardin de Gethsémané ou le tombeau où le Seigneur a été déposé ; partout où l'on se déplace, où l'on regarde, partout des passages bibliques nous viennent à l'esprit, des événements, des choses que Dieu a faites ; tout devient vivant ; mais au milieu de tout cela, une profonde nostalgie s'élève : Seigneur, marche sur nos routes, révèle-Toi aujourd'hui ! Cela peut devenir une telle détresse lorsque nous pensons à ce que le Seigneur a fait, et nous croyons qu'Il est ressuscité, qu'Il a tout vaincu, qu'Il est vivant et qu'Il est le même aujourd'hui. C'est alors qu'un tel désir monte en nous ! « Seigneur, reviens vers nous comme Tu l'as fait autrefois, et pose sur nous Ta main transpercée ! ». C'est une partie d'un cantique. « Révèle-Toi comme Tu le faisais dans les temps anciens, car tout change, tout se transforme ». Mais le Seigneur reste le même, et Ses années n'ont pas de fin. C'est ce qui est écrit dans le Psaume 102 verset 28.
Notre Dieu est un Dieu fidèle. Nous le ressentons en Israël plus que dans n'importe quel autre pays. Lorsque les gens aiment le Seigneur, nous remarquons que c'est plus intime, plus chaleureux et plus profond. S'ils ne le font pas, cela nous fait d'autant plus mal, car en tant qu'hommes venant des nations, nous avons l'impression de voir Son peuple qu'Il a tant aimé, pour lequel Il a totalement abandonné sept nations, arriver au pays de Canaan pour les sédentariser, si ceux-ci ne l'aiment pas et ne le reconnaissent pas, cela nous fait d'autant plus mal.
Et pourtant, nous pouvons le classer bibliquement, à savoir qu'il faut d'abord que la totalité des nations entre dans l'Église, et alors Israël sera sauvée dans sa totalité (Romain 11 : 25). Tout est si magnifiquement ordonné par Dieu ! Il ne fera jamais rien qui soit en contradiction avec Sa parole. Tout ce que Dieu fera sera toujours en accord avec Sa parole, avec les prophètes, et avec les apôtres, sans la moindre contradiction. Tout se fera.
Comme je l'ai dit, c'était un temps glorieux. J'ai raconté hier soir de nombreux détails, je ne veux pas me répéter, mais nous étions vraiment reconnaissants à Dieu pour les jours que nous avons pu vivre ensemble et avec nos amis là-bas. Les gens sentent si l'on parle de mémoire ou en lisant, ils savent quand on dit : « Nous vous aimons », ils remarquent si c'est vrai ou non. Heureux l'homme qui n'a pas à se juger lui-même parce que ses paroles et ses actes ne concordent pas ! Puisse-t-il en être ainsi : Que nous ne fassions passer sur nos lèvres que ce que nous pouvons dire de tout notre cœur, et cela, devant la face de Dieu, que cela pourrait vraiment s'accorder par grâce.
Revenons maintenant à la parole de Dieu. Si nous lisons ici les saintes Écritures et prenons à cœur ce qui a été dit, nous ne pouvons pas passer outre. Et j'ai un souhait et une demande : Ne mettons pas la parole sur les autres pour les mesurer ensuite, comme on disait autrefois, de la nuque jusqu'au talon ; mais regardons-nous nous-mêmes dans la parole comme dans un miroir, et examinons-nous devant la face de Dieu pour savoir où nous en sommes.
Si on lit ici dans Jean 10 verset 27 : « Mes brebis écoutent Ma voix, et je les connais et elles me suivent ; elles ne suivront pas un étranger », j'ai remarqué cela très clairement chez mes brebis (d’un point de vue terrestres), pour autant qu'ils fassent un peu plus sombre et qu'on a l'impression qu'elles regardent mais qu'elles devinent encore et qu'elles attendent, mais à partir du moment où la voix se fait entendre, il y a un mouvement, une réaction, une réponse. Ce n'est pas tant la forme, mais c'est la voix qui a tout à dire aux brebis.
Il en est certainement ainsi dans le domaine spirituel lorsque le Seigneur dit : « Mes brebis entendent Ma voix ». Mais soyons honnête en cela aussi aujourd'hui : Combien citent et lisent les mêmes paroles, et ils passent à côté de la parole de Dieu ? Il y a longtemps qu'ils n'entendent plus ce que le Bon Berger a dit, mais ils écoutent les différentes interprétations. Et cela aussi m'a touché le cœur : On rencontre toujours des gens avec lesquels une conversation s'engage, et on en vient au thème de la fin des temps, à ce que Dieu a promis, à ce qu'Il a fait, et ensuite aux différentes interprétations ; et là, nous n'avons pas à faire de reproche au peuple d'Israël, que ce soit le Talmud ou tous les autres livres d'interprétation, restons avec nous-mêmes en ces jours : Que des interprétations ont été faites ! Combien ont donné les interprétations les plus étranges à ce que Dieu a fait en ce temps, et pensent encore être dans le message ?
Permettez-moi de le dire clairement : Il n'y a qu'un seul message divin, et il est dans la parole de Dieu ! Je le répète : Il n'y a qu'un seul message divin, et c'est celui-ci : La Bible, la parole de Dieu, sainte, infaillible, éternellement valable !
Là encore, je n'ai aucune peine à répéter encore une fois que nous croyons de tout cœur que tout prophète envoyé par Dieu, doit prononcer les paroles de Dieu. Il n'y a pas de prophète de Dieu qui puisse parler en dehors de la parole de Dieu. Le mot « prophète » implique que cet homme est un porte-parole de Dieu, et rien d'autre ! Nous croyons donc que tous les prophètes et tous les apôtres doivent être d'accords sur tout ce qu'ils ont dit, parce que Dieu a parlé à travers eux. L'un ne peut pas dire une chose et l'autre une autre ! Cela doit être cohérent.
Lorsqu’on pense aux différentes interprétations sur le retour du Seigneur, on se sent triste intérieurement, et on dit alors : Seigneur, pourquoi n'avons-nous rien appris de l'histoire ? Parfois il serait bon que certains frères lisent l'histoire des communautés religieuses pour en tirer les erreurs qui ont été commises dans le passé. Il suffisait de lire l'histoire de la naissance des Adventistes, d'Ellen White, ou de ceux qui ont parlé, qui ont annoncé des choses et qui ont ensuite donné leur propre interprétation lorsque ce qu'ils avaient annoncé ne s'est pas produit.
En cela nous pouvons remercier le Seigneur et ne rien nous attribuer du tout ; que ce soit l'année 1963 avec l'ouverture des sept sceaux, si c'est l'année 1977 ou ce qui peut encore venir, ou même 1988, et alors, chaque année sera pour nous la même que 1988 ! On peut en effet la retourner et la mettre sur ses têtes, elle sera toujours identique à la précédente. Nous ne nous laisserons jamais aller à penser le moins du monde à fixer des temps ou des délais. Et si ensuite des gens ont un tel excès de folie et vous disent en face : « Oui, frère Frank, le Seigneur a seulement dit qu'on ne peut pas connaître le temps et l'heure, qu'on ne peut pas connaître le jour, mais Il n'a pas dit qu'on ne peut pas connaître l'année et le mois ! » ; oui, alors on a la nausée, surtout si on n'a pas pris de petit déjeuner. À quoi bon de telle chose ? Jusqu'à quel point les hommes peuvent-ils aller, peuvent être humains dans les choses divines ?
Nous sommes reconnaissants au Seigneur de nous aider à tenir Sa parole avec respect, à la respecter et à la croire de tout notre cœur. Il se peut que nous ayons manqué de choses, eu des lacunes dans certaines choses, mais c'est Dieu qui nous a donné ce respect devant Sa sainte et précieuse parole.
Nous avons également pris à cœur le fait qu'aucune prophétie de l'Écriture n'autorise une interprétation arbitraire. Tout ce que Dieu a promis, Il le fait. Nous n'avons pas besoin de l'interpréter. Dieu est Son propre interprète. Cela s'appliquera également au thème du retour de notre Seigneur et se vérifiera. Il sera Son propre interprète, car Il reviendra comme Il est monté au ciel, et Il nous fera monter dans Sa gloire.
Et si des gens vous disent alors : « Il est déjà revenu, et nous sommes maintenant avec le Seigneur ici, sur la terre », oh ! Cela déchire intérieurement le cœur ; et on pourrait penser que de telles personnes ont besoin d'un examen pour savoir si tout est encore intact. Mais, ce sont des démons, ce sont des faux esprits qui engendrent de faux enseignements ; d'où toute la haine, toute la jalousie, tout le meurtre, tout l'homicide, toute la médisance, toute la calomnie.
Nous l'avons lu ici dans l'évangile de Jean : « Le bon Berger donne Sa vie pour Ses brebis ». Frères, nous pourrions lire dans une lettre de Jean que nous sommes obligés de donner notre vie pour nos frères, comme Il a Lui-même donné Sa vie pour nous. C'est le critère que nous devons également appliquer. Je sais pour le moment… Oui, c'est ici. 1 Jean chapitre 3, versets 15 et 16 :
« Tout homme qui hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a en lui la vie éternelle comme propriété permanente. En cela, nous avons connu l'amour, par le fait qu'il a donné sa vie pour nous. Ainsi, nous aussi, nous sommes obligés de donner notre vie pour nos frères ».
C'est la norme divine. Celui qui a été aimé par Dieu en ayant été appelé à sortir, sera prêt, dans cet amour divin, à donner sa vie pour ses frères.
Lorsque nous lisons sur le Bon Berger, nous devons penser à ce qui est écrit dans le prophète Zacharie. Il a en effet décrit l'histoire de la crucifixion d'une manière particulière. C'est lui qui écrit au chapitre 13 verset 7 :
« Épée, lève-toi contre mon berger et contre mes camarades ! Telle est la déclaration du Seigneur des armées. Abats le berger, et les brebis se disperseront ! Et je tournerai aussi ma main contre les petits ».
Cette parole s'est accomplie : « Abats le Berger, et les brebis se disperseront ». Mais avec la résurrection, les brebis se sont de nouveau rassemblés. Ce n'était pas seulement la crucifixion, pas seulement l'opprobre, pas seulement la dispersion, pas seulement le désordre, mais ils se sont retrouvés lorsque la nouvelle s'est répandue : Il est vivant, Il est ressuscité.
Dans le livre du même prophète, au chapitre 10, il y a des paroles étranges, et cela en rapport avec le temps de la pluie de l'arrière-saison. Permettez-moi de lire Zacharie 10 du verset 1 à 3 :
« Demandez au Seigneur la pluie au temps de la pluie de l'arrière-saison et de la pluie de l'avant-saison. C'est le Seigneur qui crée les nuages d'orage et qui leur donne des averses pour toute la végétation des champs. Mais les idoles domestiques disent des choses vaines, et les devins contemplent la tromperie, annoncent des songes vains et donnent des consolations de vent. C'est pourquoi ils sont partis comme un troupeau, et vivent dans la misère faute de bergers. Ma colère s'est enflammée contre les bergers, et je châtierai les chefs ; car le Seigneur des armées a pris soin de son troupeau, de la maison de Juda, et il en a fait son cheval de bataille ; d’eux sortent la pierre angulaire, d’eux les piquets de tentes, d’eux les arcs de guerre de tous les guides. En tout ils seront comme des héros ».
Bien-aimés, comme nous l'avons dit précédemment, il y a tant d'indications dans les saintes Écritures pour ce qui allait arriver. Et si nous regardons maintenant en arrière, nous pouvons dire ce qui est arrivé, car notre Seigneur est le Bon Berger, Il a donné Sa vie, Il est de la tribu de Juda ; tout est sorti, car c'est par Lui et pour Lui que tout a été créé.
Les hommes, nous l'avons lu ici, apportent un réconfort vaniteux ; mais le prophète Ésaïe s'exclame dans Ésaïe 40 verset 1 : « Consolez, consolez Mon peuple ». Que voulait-il dire par là ? Juste après, il est écrit au verset 3 : « Écoutez un cri, une voix retentie : Frayez un chemin au Seigneur dans le désert, aplanissez une route pour notre Dieu ». Au chapitre 11 de Zacharie se trouvent les paroles au verset 7 :
« Je fis paitre les brebis destinées à l'abattage, pour les marchands de moutons, et je pris pour cela deux bâtons de bergers : J'appelais l'un grâce, et l'autre concorde. Lorsque je fis paitre le troupeau, et qu’en un mois j'avais éliminé les trois bergers ; mon âme se lassa d'eux, et eux aussi ne se sentaient pas à l'aise avec moi. Je dis alors : Je ne veux plus vous faire paitre ! Que ceux qui meurent, meurent, que ceux qui doivent périr périssent, et que ceux qui restent s'entre-dévorent ! Puis je pris mon bâton de grâce, et je l'ai brisé pour annuler mon alliance que j'avais conclue avec tous les peuples. Or, ce jour-là, quand elle fut abrogée, les marchands de moutons qui m'observaient attentivement reconnurent que c'était une parole du Seigneur. Lorsque je leur ai dit : Si cela vous semble bon, donnez-moi mon salaire ; sinon n'en faites rien. Or, lorsqu'ils m’eurent pesé trente pièces d'argent comme mon salaire ; le Seigneur me commanda : Jette-le dans le trésor du Temple, le prix précieux dont ils m'ont jugé digne ! Je pris donc les trente pièces d'argent, je les jeta dans le trésor du Temple, dans la maison du Seigneur. Après cela, je brisai aussi en morceaux mon second bâton de berger, à savoir la concorde, afin de rompre ainsi l'alliance fraternelle entre Juda et Israël ».
Oh ! Quand nous lisons ces paroles, ne devons-nous pas penser à Gethsémané, à la trahison, aux trente pièces d'argent, à Judas qui les a jetées ensuite dans la maison du Temple en s'exclamant : « J'ai livré le sang innocent » ? Toutes ces choses, les prophètes les ont déjà soit prédites en images, soit en personnes. Le traité avec elles a déjà été prophétiquement consommées. La première alliance a été annulée afin que la seconde puisse être présentée comme ayant force de loi, ou alors comme étant entrée en vigueur.
Paul n'explique-t-il pas très clairement dans la lettre aux Hébreux que la première alliance ne pouvait pas être parfaite ? Il écrit au verset 9 d’Hébreux 10 : « Il fallait que la première soit annulée pour que la seconde soit valide ». Comme elles sont merveilleuses, toutes ces paroles de notre Dieu ! Ce prophète, comme David et d'autres, devaient parler à la première personne : « Dites-moi ce que je vaux pour vous ». Or, c'était le Seigneur qui a parlé par son intermédiaire. Ils ont compté trente pièces d'argent : « Donnez-Moi Mon salaire, ce que Je vaux pour vous. Estimez-Moi quelle valeur ai-Je pour vous ». Il parle à la première personne. Bien-aimés ; et puis il y a cette parole glorieuse, ici dans Zacharie 11 verset 13 :
« Le Seigneur m'a donné cet ordre : Jette-le dans le trésor du Temple, ce prix précieux ».
C'était une chose qui nous va droit au cœur. Il ne s'agissait pas ici de trente pièces d'argent dont nous parlons aujourd'hui, mais du sang précieux et cher de l'Agneau de Dieu par lequel nous avons été rachetés. Que signifient toutes ces choses pour nous ? Qu'est-ce que ces paroles ont à nous dire ? Les prophètes ont dû faire toutes ces choses à l'avance ; des bâtons ont été brisés pour montrer quelque chose. Dieu a fait en sorte que la première alliance débouche sur la deuxième. Il a offert un grand jour de réconciliation, un grand jour d'expiation.
Quand on y pense, le peuple d'Israël célèbre encore aujourd'hui le grand jour de réconciliation et des expiations, c’est sans doute la fête la plus importante dans toute l'année. Dieu a ouvert nos yeux sur le grand jour de la réconciliation qui englobe toute l'histoire du salut, là, sur la croix à Golgotha, Dieu était en Christ et a réconcilié le monde avec Lui-même. Nous ne célébrons pas un jour. Nous acceptons notre réconciliation, « car en Lui nous avons la réconciliation et le pardon de nos péchés par Son sang ». Nous ne célébrons pas un jour, mais nous remercions Dieu de nous permettre d'être des réconciliés et des pardonnés.
Dans le Psaume le plus court, je ne sais pas s'il s'agit du Psaume 117 ou… on va voir tout de suite, c'est bien là que le Seigneur a dit par la bouche de ce psalmiste… ce doit être 117, c'est bien là que le Seigneur a dit par la bouche du psalmiste :
« Louez le Seigneur, vous toutes les nations, louez-le, vous tous les peuples ! Car sa grâce est puissante sur nous, et la fidélité du Seigneur dure éternellement ! Alléluia ! ».
C'est sans doute le Psaume le plus court, mais il a tout pour… il a un contenu solide, il nous a inclus, nous les peuples, les nations par rapport à Israël, dans le programme divin. « Louez le Seigneur, vous toutes les nations, louez-le, vous tous les peuples ! Car Sa grâce est puissante sur nous, et la fidélité du Seigneur dure éternellement ! Alléluia ! ».
Qui s'étonnera qu'un alléluia soit placé ici, à la fin du Psaume ? Qui s'étonnera ? La grâce de Dieu, comme nous l'avons lu, règne sur nous avec puissance. Puisse cela s'accomplir ! Dans Zacharie 9 verset 11, il est écrit :
« De même, à cause de l'alliance de sang que j'ai conclue avec toi, je mettrai tes captifs en liberté hors de la fosse sans eau. Retournez à une demeure fixe, vous, les captifs qui avez encore de l'espoir ! Aujourd'hui l'annonce est faite, je te donne une compensation du double ».
On pourrait lire et lire, les pensées les plus précieuses et les plus merveilleuses de notre Dieu sont partout. Que signifient-elles pour moi, que signifient-elles pour toi dans la pratique ? Que signifie la parole de Dieu pour nous aujourd'hui ? Qu'est-ce qu'elle produit ? Hier soir nous avons parlé du fait que nous devons trembler dans le respect devant cette parole. Quand le Seigneur parlait aux gens, cela leur traversait la moelle et les jambes. Ils étaient remplis de crainte et de tremblements ; la crainte et la sainteté s'emparaient d'eux. Et qu'est-ce que cela signifie et produit aujourd'hui ?
Mais j'espère que Dieu, dans Sa miséricorde, fera bientôt germer les graines qu'Il a semées. Je ne peux pas croire que l'on a semé en vain. Je ne peux pas croire que tout était en quelque sorte vain. Dieu a des hommes qu'Il a destiné à contempler Sa gloire. Ils entendront et croiront de tout leur cœur, ils recevront ce qu'Il a dit.
En rapport avec la voix du Seigneur, nous devons penser à Luc 21 et à Matthieu 23 et 24. J'ai lu auparavant dans Matthieu 23 les paroles du verset 37, peut-être parce que nous étions justement à Jérusalem. Il est écrit ici, Matthieu 23 verset 37 :
« Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants autour de moi, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, mais vous n'avez pas voulu ! »
Quand je lis ici le mot rassembler, le Seigneur était alors autrefois sur la terre, une foule se rassemblait autour de Lui. Mais ici, il s'agissait de plus : Il voulait les rassembler autour de Lui. En lisant ces mots, je ne pouvais m'empêcher de penser à ce que le Seigneur a dit : « Rassemble-Moi Mon peuple ! », pas seulement pour écouter, mais pour prendre à cœur et savoir que ce n'est pas un homme, c'est Dieu qui a parlé en s'engageant dans la justice, dans la vérité et dans la sainteté. Il a parlé de manière contraignante en s'engageant dans la justice, dans la vérité et dans la sainteté. Ou bien nous sommes-nous assis aux pieds d'un Gamaliel ? Certainement pas ! Mais aux pieds de notre Seigneur qui a envoyé Ses serviteurs et Ses prophètes tôt le matin et soir. C'est écrit au futur dans Matthieu 23 verset 34 :
« Voici donc que je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues et vous les persécuterez de ville en ville ».
Il y a deux sortes de scribes, deux sortes de prophètes, deux sortes de sages. Toujours deux sortes : Les uns sont de vrais prophètes, les autres sont de faux prophètes. Les uns ont leur sagesse, les autres ont la sagesse de Dieu. Les uns sont des scribes enseignés par des scribes, et les autres sont des scribes enseignés par Dieu, comme il est écrit dans Jérémie 31 verset 34 : « Les frères n'auront pas besoin de s'instruire les uns les autres, mais ils seront tous instruits par Dieu », et comme il est écrit : « Et l'un n'aura pas besoin de dire à l'autre : Apprends à connaître le Seigneur. Ils le connaîtront tous, du petit jeune au plus âgé ». Telles sont les promesses de la parole.
Mais regardez ici ce qui précède la chose est très important au verset 34 : « Je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ». Les hommes qu'Il envoie, c'est ce quiconque ; et ensuite il est écrit au verset 34 : « De ceux-ci vous tuerez et crucifierez les uns, vous flagellerez les autres dans vos synagogues et vous les persécuterez de ville en ville ». Les scribes humains, ils ont toujours eu la cote, ils venaient en longue robe, se faisaient saluer au marché, revendiquaient toutes les places d'honneur et se sentaient à l'aise, et fêtaient parmi le peuple. Il s'agit ici des hommes : « Voici donc que je vous envoie des hommes ». Oh ! Loué soit le nom du Seigneur ! Des hommes envoyés par Dieu ont porté la parole de Dieu sans rien y ajouter de personnel, et ont transmis fidèlement la parole reçue, et l'Esprit de Dieu l'a rendu vivante ; et à ceux qui l'ont entendue dans la foi, il a donné des éclaircissements, et ils ont reçu de l'intelligence dans ce qui a été annoncé, et ils n'ont pas eu besoin de se faire des pensées par eux-mêmes parce qu'ils ont été introduits par l'Esprit de Dieu dans les pensées divines exprimées dans la parole.
« Voici donc que je vous envoie… ». Louange et grâce soient rendues à notre Seigneur ! « Je vous envoie ». Il parlait autrefois de Jean, comme d'un homme envoyé par Dieu. Combien de fois ai-je souligné cela en ce qui concerne le ministère de frère Branham ? Un homme envoyé de Dieu, envoyé par Dieu avec un message de Dieu pour le peuple de Dieu. Des paroles pour ce temps ont été placées sur le chandelier, des choses cachées ont été révélées, des choses obscures sont devenues claires, la lumière est venue au temps du soir tant pour tous ceux qui sont prêts à marcher dans cette lumière, à recevoir cette parole dans la sainteté et à ne pas la mélanger encore une fois.
Je vous le dis, tous ceux qui n'ont jamais entendu sont mieux lotis que ceux qui ont entendu et qui ont ensuite remélangé les choses ! Ils ont beaucoup, beaucoup plus de mal à sortir que tous les autres qui n'étaient pas encore sortis de la première Babel. Eh bien, ici cela nous est clairement dit : Le Seigneur voulait rassembler autour de Lui. Je crois que c'est la même chose dans ce temps : Le Seigneur veut rassembler autour de Lui, pas autour d'un frère, pas autour de son enseignement, pas autour de son point de vue. Le Seigneur met le droit sur Son troupeau, et nous avons lu dans le prophète Zacharie qu'Il S'appropriera Lui-même Son troupeau. Il pose le droit, Il revendique Son peuple.
En tant que Berger, Il S'est laissé abattre, Il a donné Sa vie pour le troupeau, afin que nous Lui appartenions ; et non pas comme il est écrit ici : « Écoutez ceux qui ont des illusions, des songes, des consolations des vents et d'autres choses semblables, mais écoutez le Seigneur ». Il y a une parole glorieuse dans Ésaïe 55 verset 3 : « Écoutez-moi et vous vivrez ». Heureux l'homme qui a l'oreille pour écouter la voix du Seigneur, la voix de Sa parole, de tout son cœur.
Je crois que Frère Russ l'a déjà souligné plus tôt dans l'introduction, si nous avons reconnu que le Seigneur nous a parlé, nous reconnaîtrons aussi si quelque chose est dit qui n'est pas sorti de la bouche de Dieu. Nous ne nous intéressons à rien d'autre qu'à la parole qui est réellement sortie de la bouche de Dieu. Tout le reste sera confondu et ne mènera pas au but, mais seulement ceux qui ont mis toute leur confiance dans le Seigneur. Ici le Seigneur parle. Matthieu 23 verset 37 :
« Combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants autour de moi, comme une foule rassemble ses poussins sous ses ailes ; mais vous n'avez pas voulu beaucoup ».
Beaucoup, des milliers l'ont d'abord entendu, mais ils ne L'ont pas compris. En écoutant les paroles de la révélation divine, ils ont porté en eux des pensées humaines et n'ont donc pas pu faire la part des choses. Bien-aimés, que celui qui veut recevoir en lui les paroles de Dieu, soit d'abord prêt à abandonner, à retirer tout le reste, tout ce qui est humain et d'où que cela vienne. Seulement des récipients, Maître saint, mais remplis de Ta puissance !
Le Seigneur veut rassembler. Qu'il ne soit pas vrai en ce temps qu'Il faille dire : « Mais vous n'avez pas voulu ! ». Il ne peut rien arriver de pire à un homme que de ne pas reconnaître l'heure de la visitation divine et de ne pas écouter quand le Seigneur parle et croire de tout cœur ce qu'Il a dit. Ici, le Seigneur a dû leur faire savoir : « Mais vous n'avez pas voulu ». Il a voulu, Il a voulu rassembler, et cela, autour de Lui ; et Il doit dire : « Mais vous n'avez pas voulu ». Et puis est venu le temps, on peut le lire, où Il a ensuite commencé à proférer un peu les menaces ici dans Luc 21, lorsque le jugement a été annoncé. Il est dit à partir du verset 20 :
« Quand vous verrez Jérusalem entourée de troupes, sachez que sa destruction est proche ».
Ensuite Il continue ainsi de suite, et ensuite il est dit au verset 23 :
« Malheur aux femmes qui ont bon espoir en ces jours-là, et aux mères qui ont un enfant à nourrir ! Car il y aura une grande détresse dans le pays, et un jugement de colère s'abattra sur ce peuple. Ils tomberont au tranchant de l'épée et seront amenés en captivité parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu'à ce que le temps des nations soit passé ».
Pendant des années le Seigneur avait tendu les bras, pendant des années Il avait appelé, et pendant des années ils ont entendu et pourtant ils n’ont pas écouté, ils ont entendu et pourtant ils n’ont pas pris à cœur ; puis le vent, la page a tourné, Sa grâce a semblé se transformer en colère, et c'est ainsi que le mot jugement de colère est utilisé.
Je n'ai fait que citer cette parole ici hier, il est probablement écrit dans 1 Thessaloniciens 5 à partir du verset 6, en référence à l'église du Nouveau Testament, que nous ne sommes pas destinés au jugement de colère mais à hériter de la béatitude ou de la gloire.
« Ne dormons donc pas comme les autres, mais soyons vigilants et sobres. Car ceux qui dorment, dorment la nuit, et ceux qui s'énivrent sont ivres la nuit. Mais nous qui appartenons au jour, restons sobres, revêtus de la cuirasse de la foi et de l'amour, et du casque de l'espérance et du salut. Car Dieu ne nous a pas destinés au jugement de colère, mais à obtenir le salut par notre Seigneur Jésus-Christ ».
Il y a une foule dont la colère de Dieu est détournée. Par nature, nous sommes tous sous le coup de la colère divine. Il n'y en a pas un qui puisse s'échapper, qui puisse passer quelque part. Mais nous savons alors que la colère divine qui nous aurait frappé est tombée sur notre Seigneur, et nous n'acceptons pas seulement la rédemption. Vous savez ce que frère Branham dit dans l'un des sermons ? Il dit : « Vous avez peur de vous perdre et vous ne voulez pas aller en enfer, et c'est pourquoi vous acceptez Jésus comme Sauveur ; mais vous ne Lui permettez pas d'être le Maître, vous ne permettez pas qu'Il vous domine, qu'Il dispose de vous, qu'Il soit le Seigneur ». On peut dire très vite : « Jésus est le Seigneur ! », et les saintes Écritures le disent bien dans 1 Corinthiens 12 verset 3 : « Personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur si ce n'est par le Saint-Esprit ». À quoi cela sert-il sauf si l'on peut dire : « Jésus, Tu es mon Seigneur. Tu peux disposer de moi, Tu peux compter sur moi, c'est Toi qui décide, c'est Toi qui exerce la domination, sois le Maître de ma vie » ? C'est ce que nous voulons tous, qu'Il arrive à Ses fins sur nous, qu'Il reçoive ce qui Lui revient de plein droit.
Cela va également très bien avec la parole que nous avons récemment médité dans le prophète Malachie : « Le jour où je l'accomplirai, dit le Seigneur, vous verrez la différence entre celui qui me sert et celui qui ne me sert pas ».
Si le Seigneur, est le Seigneur, alors nous sommes à Sa disposition, alors nous Le servons, et cela de tout notre cœur, de toute notre vie, de tous nos talents, de tout notre temps, de toute notre force. C'est pour cela que nous sommes là. On pourrait continuer à lire ces paroles ici. C'est pour cela que nous sommes là. On pourrait continuer à lire ces paroles-là.
Voici l'avertissement que le Seigneur aimerait sans doute nous faire prendre à cœur à la fin de ce service divin : Il veut rassembler pour parler avec nous, mais Il veut que nous laissions Ses paroles nous pénétrer la moelle et les os ! Il ne veut pas que l'on dise de nous : « Mais vous n'avez pas voulu ». C'est alors que vient ici l'annonce du jugement de colère à tous ceux qui ont, certes, entendu la voix du Seigneur, mais seulement avec ces oreilles naturelles, et qui ont continué à penser par eux-mêmes et n'ont pas pu distinguer qu'ici on ne doit pas mélanger, mais que la parole de Dieu doit être reçue comme une pure semence dans nos cœurs sans conserver nos propres pensées. Tous ceux qui mélangent, reconnaîtront plus tard qu'ils sont malheureusement frappés par la colère de Dieu, parce qu'ils n'ont pas pris à cœur les paroles de Dieu et n'ont pas su discerner Sa voix ; peut-être que, oui, mais ils ne l'ont pas prise au sérieux. Ils ont pensé qu'il y avait encore de la place quelque part même pour leurs propres pensées.
Vous connaissez mon opinion à ce sujet. Je dis à dessein « mon opinion ». Je crois que les deux remontent aux premières pages de la Bible. Dans la Genèse, au moins au chapitre 3… déjà au chapitre 2, Dieu, le Seigneur, avait parlé très clairement, avait donné des instructions, mais l'ennemi est venu et a pris la précieuse parole de Dieu et l'a reproduite juste un peu différemment. Dieu avait dit clairement : « Vous pouvez manger de tous les arbres, sauf d'un seul ». L'ennemi arrive et dit : « Dieu a-t-Il vraiment dit que vous ne pouviez pas manger de tous les arbres ? ». (Le mot) « Tous les arbres » était dans la phrase, sauf que l'histoire était inversée ! Dans la phrase Il a dit : « Tous les arbres », sauf que l'histoire était inversée : Dans l'un d'eux, dans la parole originale, il y avait Dieu, il y avait la communion avec Dieu, l'obéissance, tout ce dont nous avions besoin s'y trouvait ; dans l'autre, il y avait l'aiguillon de la mort, tout était trop tard, tout était fini lorsque les premiers hommes ont accepté que la parole de Dieu soit retirée de la version originale et leur soit restituée sous une forme légèrement modifiée.
Bien-aimés, c'est une leçon qui m'est restée à travers de la gorge pendant des années : Il n'y a pas d'homme qui puisse rester en vie spirituellement s'il écoute silencieusement la parole de Dieu lui être restitué mais sous une forme modifiée ! On y retrouve les mêmes expressions, les mêmes mots, les mêmes thèmes, le même jardin, les mêmes arbres, tout y est toujours présent, mais un peu modifié ! Et déjà, la mort les a frappés, les a séparés de Dieu, tout le malheur, toute la misère, toute la détresse ont fait irruption.
Bien-aimés, Dieu ne nous a pas révélé Sa parole claire et vraie pour qu'elle nous soit répétée par quelqu'un sous une forme modifiée, mais pour que nous puissions la distinguer clairement. C'est « ainsi parle le Seigneur », et nous nous y tenons, car c'est ainsi ; et nous ne permettons pas que quelqu'un nous l'adapte si bien, si joliment. La parole de Dieu est déjà juste, elle est claire. Celui qui pense encore avoir besoin de quelqu'un pour lui rendre la parole de Dieu claire, devra reconnaître plus tard qu'elle ne venait pas de Dieu, et que cela ne venait pas de Dieu. Le serpent est venu, et c'est lui qui a voulu rendre tout clair ; mais rien n'était plus clair ensuite. Mais une chose était claire, c'est que Dieu avait tenu Ses promesses. Il avait dit : « Le jour où vous mangerez, vous mourrez, vous mourrez ».
Bien-aimés, pour moi, c'est une chose très sainte. Dieu et la parole de Dieu sont également saints. Et si nous pouvions accorder à Sa parole le même respect et la même crainte, la révérence que nous essayons de Lui accorder à Lui, les choses seraient bientôt différentes pour nous. Nous saurions, lorsque le Seigneur nous parle, que c'est là que nous devons nous incliner, que nous devons enlever même nos chaussures. Vous savez que tous ceux qui ôtent leurs chaussures doivent d'abord se pencher, s'abaisser un peu et se baisser. Devant le Dieu Tout-Puissant qui nous parle, nous devons nous incliner dans la poussière !
Qui sommes-nous pour que le Dieu Tout-Puissant nous ait parlé ? Qui sommes-nous ? Heureux celui qui n'aura pas à écouter un jour cela : « Mais vous n'avez pas voulu ! Malheur à vous ». Je veux dire… oui, ou je ne sais pas exactement comment j'ai formulé cette phrase, j'ai très à cœur, vraiment très à cœur que personne ne soit confondu, mais que tous, tous ceux qui ont eu le privilège d'entendre les paroles de Dieu en ces jours, les gardent et les méditent, les repassent de la même manière pure et claire dans un cœur fin et bon ; et qu'ils fassent partie de ceux qui se rassemblent autour du Seigneur et devant le Seigneur, comme Pierre a pu en faire à l'expérience à l'époque dans la maison de Corneille à Césarée. Corneille dit : « Nous sommes réunis devant la face de Dieu pour écouter ce que le Seigneur t'a ordonné de nous dire ». Cette attitude, ce respect, cette crainte pour le Dieu Tout-Puissant, devant le Dieu Tout-Puissant et devant Sa parole, a eu pour conséquence que tandis que Pierre parlait, encore l'Esprit, le Saint-Esprit tombait déjà, se répandait déjà. Les gens étaient rassemblés devant la face de Dieu.
Bien-aimés, si nous nous rassemblons ainsi devant la face de Dieu, dans un saint respect, tout sera possible. Je ne peux que croire que la parole de Dieu est vraie, je ne peux que croire cela. Et toutes les choses ont déjà été préparées pour nous. Le Seigneur a donné Sa vie comme le Bon Berger pour nous, afin que nous puissions avoir quoi ? La vie ! et, cela en abondance. Non pas en marchant sur le bâton du mendiant, spirituellement parlant, mais en vivant ; mais avoir la vie et l'avoir en abondance, pleinement. C'est ce qu'Il a fait. Allons devant Sa face avec foi dans la prière et avec des reconnaissances, avec des actions de grâce, car en vérité Il est digne d'être honoré dans la poussière. Amen.
Levons-nous et prions. Ah Seigneur ! Père Céleste, nous Te remercions de tout cœur pour Ta sainte et précieuse parole. Oh Seigneur ! Si Ta parole n'est plus valable, sur quoi reposera la foi ? Nous ne nous soucions pas de mille mondes, mais de mettre Ta parole en pratique : C'est ça notre préoccupation.
Seigneur, nous T'en prions, que Ta parole n'ait pas été prononcée en vain. Fais que nous soyons de ceux qui se rassemblent autour de Toi, qui se réunissent devant Ta face, qui écoutent Ta voix, qui croient en Ta parole et qui sont à Ta disposition. Seigneur, que Tu es merveilleux ! Toi qui as tout dit avec tant de précision par tous les prophètes.
Oh Dieu ! Dans la poussière et le cœur courbé, mais le cœur reconnaissant, nous T'adorons, nous glorifions la puissance de Ton sang, la puissance de Ta parole et de Ton Esprit. Seigneur, Tu as des hommes sur la terre qui ne sont pas destinés au jugement de la colère, mais à contempler Ta gloire. Ce sont les vainqueurs qui ont entendu ce que l'Esprit dit aux églises ; et l'Esprit ne révèle que la parole, et par la parole, la volonté de Dieu. Alléluia !
Je Te remercie de m'avoir mis cela dans le cœur en face de Ta parole. Seigneur, Tu es la parole faite chair. Ton épouse doit être aussi une épouse-parole, pas de mélange, une épouse pure. Alléluia ! À Toi l'honneur, la gloire et la reconnaissance par la foi ! Nous Te remercions dès aujourd'hui de ce que cette épouse, elle sera dans Ta gloire, et par grâce, nous pouvons en faire partie.
Gloire et adoration à Ton nom, Seigneur ! Amen !