Ewald Frank
Krefeld le 15 septembre 1984 à 19 heures 30
(Retransmis le 02 novembre 2024)
MAIS JE REGARDE CELUI QUI EST HUMBLE ET A L'ESPRIT CONTRIT ET QUI RESTE EN ADMIRATION DEVANT MA PAROLE
(Ésaïe 66 : 2)
[Introduction]
Louange et remerciements au Seigneur de ce que ce soir nous pouvons encore nous approcher du trône de la grâce et savoir que le Seigneur est encore là, qu'Il pardonne encore, que nous pouvons encore venir tels que nous sommes. Si nous ne venons pas à Lui et ne Lui abandonnons pas notre vie, alors il n'y a pas d'espérance pour nous. Mais si nous venons à Lui, alors nous avons une grande espérance, nous avons toutes les paroles de la promesse de notre côté ; et nous pouvons alors nous réjouir et remercier Dieu pour tout ce qu'Il a déjà préparé d'avance pour Son peuple, car nous savons qu'Il n'est pas un Dieu qui fait des promesses en l'air, mais qu'Il est le Dieu de Son peuple, et les paroles qu'Il a prononcées ne sont pas comme les paroles des hommes, mais elles sont vivantes et vraies. Et nous en sommes très heureux et très reconnaissants.
Chaque promesse que nous lisons dans l'Écriture réjouit nos cœurs et nous donne un nouveau réconfort, un nouvel élan pour servir Dieu et Le louer, en particulier, les croyants qui aiment entendre Sa parole, qui la reçoivent. Je pense qu'il n'y a pas un seul croyant qui n'aime pas entendre et écouter Sa parole ; car chaque croyant, après tout, croit Dieu et aime entendre la parole de Dieu, et nous sommes donc reconnaissants.
Avant la prière, je voudrais lire, peut-être est-ce étrange, mais de l'Apocalypse, parce que j'avais ouvert la Bible. Je n'ai pas d'autres paroles. Mais les paroles nous sont si précieuses. Apocalypse 21. Lisons tout de suite depuis le début :
« Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer aussi n'existait plus ».
Et cela est vrai et certain, car c'est Dieu qui l'a dit ; Et il ne l’a pas seulement dit dans le Nouveau Testament, mais Il l'a déjà dit dans Ésaïe. Il l'a fait connaître par Son prophète. Et ici, Jean a pu le voir. Mais ensuite, il est dit plus loin au verset 2 :
« Et je vis la ville sainte, une nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, préparée comme une épouse parée pour son époux. En même temps, j'ai entendu une voix forte crier du ciel : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple. Oui, Dieu lui-même sera parmi eux. Il essuiera toute larmes de leurs yeux et la mort ne sera plus ; et il n'y aura plus ni deuil ni cri de plainte ni douleur, car les premières choses ont disparu ».
Oh, quelle consolation ! Quelle promesse de la part du Dieu vivant ! Quelle promesse pour nous, chers frères et sœurs ! Quelle espérance nous est donnée ! En lisant ces paroles, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous réjouir et nous pouvons alors exulter et pousser des cris de joie vers notre Dieu ; car nous savons que là, toute tristesse, tout sera fini, toute plainte, toute lamentation, toute douleur tel que c'est ici sur la terre. Ici il n'y a que de la douleur, il y a de la tristesse, ici il y a des lamentations, ici il y a beaucoup d'autres choses ; et nous pouvons être croyants, et alors certaines choses nous atteindront encore ; mais alors tout sera fini. C'est ce qu'a dit la bouche du Dieu Tout-Puissant. Pouvons-nous nous y fier ? Certainement, bien-aimés. Ce qu'Il dit est oui et Amen. Oh quel merveilleux réconfort ! Le verset 5 continue ainsi :
« Alors celui qui est assis sur le trône dit : Voici que je fais toutes choses nouvelles ».
Oui, en ce moment, il y a beaucoup de gens assis sur des trônes, et ils font toutes sortes de choses nouvelles ; mais que ce qui est fait de nouveau soit bon, c'est alors une autre affaire ! Mais nous savons une chose, c'est que celui qui est assis sur le trône là-haut, s'Il fait quelque chose de nouveau, alors il y aura quelque chose de nouveau, mes chers. Et je crois qu'il y aura quelque chose de bon, bien-aimés, non pas de répréhensible, mais de nouveau, de très spécial. Verset 5 :
« Puis il poursuivit : Écrit ; car ces paroles sont fiables et certaines ».
Oui. Oh combien précieux que nous puissions nous appuyer sur cette parole, que nous puissions y croire, que nous puissions gagner en confiance ! Parce que cette parole est fiable et certaine, parce que c'est la parole de Dieu, bien-aimés ; parce que ce n'est pas un Jean qui l'a prononcée, mais le Seigneur Lui-même ! Il a fait connaître à Son peuple ce qu'Il avait l'intention de faire. Il n'a pas abandonné Son peuple.
Et vous, bien-aimés, les jours s'approchent de plus en plus, le temps se rapproche. Bientôt nous pourrons contempler ce que nous avons cru. Oui, peut-être que la parole s'accomplira alors comme il est écrit : « Ce que l'œil n'a point vu, ce qui n'est point entré dans le cœur de l'homme, Dieu l'a préparé pour ceux qui l'aiment ». Bien-aimés frères et sœurs, chers frères et sœurs, s'Il fait quelque chose de nouveau, il y aura quelque chose de nouveau ; pas pour tous, bien-aimés, mais pour ceux qui L'aiment, qui ont gardé Sa parole. Et il dit ensuite au verset 6 :
« Il me dit encore : C'est fait ! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. Je donnerai à boire gratuitement à celui qui a soif, de la source de l'eau de la vie. Celui qui vaincra, il héritera de ceci ; et je serai son Dieu, et il sera mon fils. Par contre, les lâches et les incrédules, les impurs et les meurtriers, les débauchés et les enchanteurs, les idolâtres et tous les menteurs, auront leur part dans l’étang brûlant de feu et de souffre. C'est la seconde mort ».
Oh ! Frères et sœurs, nous voyons déjà ici qu'Il ne veut pas préparer quelque chose pour tous, mais seulement pour ceux qui vaincront : Celui qui vaincra héritera de tout. Il s'agit maintenant de vaincre, de persévérer.
Peut-être que beaucoup de gens s'imaginent –nous ne voulons accuser personne– Quelqu'un s'imagine qu'il sera là-bas et peut-être pensent-ils pouvoir y être à leur guise. Mais ici, je crois que certaines conditions sont posées, que nous avons lues. Il est dit ici au verset 8 : « Aux lâches, aux incrédules, aux impurs, aux meurtriers », oui, de tels gens ne peuvent pas y être, ils n'y seront pas, bien-aimés. C'est ce que nous dit la Bible. Mais ceux qui se laissent laver dans le sang de l'Agneau et qui ont ensuite vaincu : Ceux-là seront là dans cette gloire. Ils hériteront de tout cela. Louange et gloire à notre Dieu de porter cette espérance en nous !
Et j'ai pensé que lorsque nous lisons ces paroles, notre cœur désire être là-bas. Nous ne savons pas encore comment ce sera là-bas, mais je crois que ce sera certainement comme le dit l'Écriture : « Ce que l'œil n'a pas vu, ce qui n'est pas entré dans le cœur de l'homme, Dieu l'a préparé pour ceux qui l'aiment ». Oh frères et sœurs ! Nous voudrions L'aimer de tout notre cœur, car Il nous a aimé le premier. Et nous sommes donc heureux et reconnaissants ce soir encore, de pouvoir nous approcher de Lui et de Lui demander de nous bénir, et cela, de la richesse de Sa grâce.
Nous sommes reconnaissants pour tous ceux qui sont ici ce soir, y compris pour nos frères et sœurs qui sont revenus d'Israël. Nous souhaitons à tous la bénédiction de Dieu. Nous nous levons maintenant, et voulons prier ensemble.
Dieu fidèle, nous Te remercions de tout cœur encore une fois pour cette heure de grâce. Seigneur, les jours passent, les temps passent, mais Ta parole ne passe pas, ô Seigneur, mais Ta parole est esprit et vie. Tout ce que Ta bouche sainte a dit s'accomplira, Seigneur. Nous le croyons de tout notre cœur. Nous Te faisons confiance, ô Seigneur. Nous savons que Tu feras toutes choses nouvelles ; et ce que Tu fais de nouveau, est nouveau, ô Seigneur. C'est quelque chose de merveilleux, Seigneur.
Et nous ne voulons pas cesser, Seigneur, d'aspirer ici-bas à être là dans Ton royaume, dans Ta gloire. Fais-moi grâce, fais-nous grâce à tous. Nous Te remercions, Seigneur, d'avoir eu pitié de nous et de nous avoir gardés jusqu'à cette heure, Seigneur. Tu nous as guidés et conduis. Tu nous as parlé, Seigneur, par Ta sainte et précieuse parole, et Tu nous parles toujours, Seigneur. Nous ne Te laissons pas ô Dieu, si ce n'est que Tu nous bénisses encore ce soir. Nous Te remercions du fond de nos cœurs.
Nous voulons aussi T'apporter les requêtes, Seigneur, pour le frère italien, Seigneur, qui est dans le besoin. Ô Dieu ! Tu es le grand Secouriste ! Tu es le grand médecin ! Tu es le grand libérateur, Seigneur. Tu es capable de tout faire, Seigneur, en ce moment même, Seigneur. C'est Toi, Seigneur. Nous levons les yeux vers Toi, Seigneur. Nous ne pouvons rien faire. Nous ne sommes que de pauvres et misérables créatures, Seigneur, mais Tu es grand et puissant, Tu es vrai et fidèle.
Nous T'adorons, Seigneur, et nous Te prions aussi de nous bénir ce soir. Que Tu puisses bénir mon frère, Seigneur, qui apporte Ta parole, ô Dieu ! Tu veux nous bénir tous, nous qui recevons Ta parole, Seigneur. Puissions-nous la recevoir avec un cœur désireux, Seigneur, avec un cœur affamé. Fais-nous grâce, ô Seigneur, de ne pas partir comme nous sommes venus, mais que Tu nous aies parlé, que nous ayons compris ce que Tu as dit.
Honneur et louange, gloire et adoration à Ton saint et précieux nom de Jésus ! Amen !
[Frère Frank]
Louange et merci au Seigneur. Les chants et la parole nous ont déjà réjouis. Et je suis sûr que nous allons nous examiner et nous poser la question : « Serais-je là-bas ? ». Il y a eu des poètes, des hommes de Dieu, et parfois aussi des femmes de Dieu, qui ont exprimé par inspiration ce qui était devenu grand pour eux. Et il en va de même pour nous : Nous aimerions pouvoir exprimer du fond du cœur ce que la grâce de Dieu, l'amour de Dieu, la parole de Dieu, ce que le divin dans son ensemble représente pour nous.
Et puis, nous remarquons combien nous sommes courts, combien nous avons du mal à faire confiance au Seigneur, à croire en Lui, à être entièrement à Sa disposition.
Vous le savez, nous étions de nouveau en Israël, nous y sommes retournés. Et je n'exagère pas, je dis sans doute la vérité : C'était le plus beau de tous les voyages pour moi, et je pense, pour tous ceux qui y ont participé ! Cette fois, nous avons parcouru deux mille quarante kilomètres au total, de frontière en frontière. Il n'y a pas eu de frontière que nous n'avons pas vue, où nous ne soyons pas allés ; et nous avons à nouveau eu de très belles réunions.
D'une certaine manière, je me fais remarquer par les Juifs, je ne sais pas pourquoi, mais dans un kibboutz, une femme m'a suivi –avec de bonnes intentions, bien sûr– et elle voulait savoir qui j'étais, qui nous étions, etc. ; et en un rien de temps, nous avons eu une grande réunion en plein air, nous, en tant que groupe, et tous les Juifs et camarades Juifs qui se sont joints à nous. Et pour la première fois de ma vie, j'ai rencontré des gens, des Juifs, de la République Populaire de Pologne, de Lodz, Litzmannstadt ; et là, cette femme me dit quand même : « Oui, mais Jésus était catholique ! ». Nous avons eu une conversation religieuse –c’est compréhensible– Et vous pouvez imaginer ce que j'ai dit. J'ai dit : « Satan est catholique encore aujourd'hui. Jésus est Dieu pour l'éternité ! ». Et là, j'ai vraiment éclaté. Et puis, on est passé aux choses sérieuses, et le Seigneur a agi sur les cœurs de manière puissante.
Le fait que nous n'annoncions pas une Trinité, un Dieu à trois têtes ou à trois visages, mais le seul vrai Dieu, cela nous a permis d'accéder au cœur de ces personnes. Mais pour moi, il était nouvellement clair que les gens considèrent Dieu et la religion comme la même chose. Comme c'est dommage ! Et depuis ce soir-là, j'ai justement dû y réfléchir sérieusement une fois de plus.
Que personne ne croie que nous avons un passe-temps particulier, et que ce passe-temps consisterait à critiquer les autres. Nous voulons tout de même créer notre propre béatitude avec crainte et tremblement. Mais cela vaut la peine de réfléchir aussi à la pensée. Nous savons tous, puisqu'il s'agit de la communauté religieuse romaine, ils béatifient les gens du baptême à l'extrême-onction en passant par la confirmation. Tous les sacrements qui apportent le salut sont distribués tout au long de la vie ; et avant que les gens ne meurent, ils sont encore oints d'huile pour que le passage se fasse un peu mieux ; et quand ils sont partis, on dit aux vivants : « Oui, il faut faire quelque chose ici parce qu'ils sont au purgatoire ».
Pensez un peu à cela ! Et je ne dis pas cela à la légère, je suis mortellement sérieux : Les gens sont béatifiés (rendus bien heureux) par le baptême, et toute leur vie ils reçoivent des sacrements salvateurs et encore beaucoup d'autres toujours jusqu'à la fin, et au cimetière encore, on dit : « Il a plu au Seigneur d'emporter notre frère dans Sa gloire », et dans la communauté religieuse, il n'est alors plus tout d'un coup dans la gloire, mais il a soudainement atterri au purgatoire ! Tout le salut et les sacrements, tout est fini et ne vaut plus rien ! Oh mon Dieu ! Cela me déchire le cœur.
Que le Tout-Puissant m'accorde encore une fois la grâce de dire la vérité à cette génération. Je n'en peux bientôt plus. Imaginez la tromperie ! Des millions de personnes, des âmes, des âmes précieuses comme la vôtre et la mienne ! Elles ont la même valeur, non ? Avons-nous deux mesures ? Certainement pas, et Dieu encore moins ! Tant d'âmes précieuses sont trompées dès le jour de leur naissance, et encore le jour même de leur enterrement on leur dit encore des choses fausses, et tout cela avec le salut et la bénédiction et beaucoup de croix et tout ce qui va avec.
Mes chers, comme je viens de le dire, quand on assiste à certaines choses, il monte en nous d'une part une profonde gratitude, et d'autre part une question : « Seigneur, comment pouvons-nous atteindre nos semblables ? Serons-nous entendus ? Qu'est-ce qui doit se passer ? Qu'est-ce qui doit être fait ? ». Le temps viendra peut-être où l'on s'adressera aux gens dans les haies, sur les routes, le long des clôtures ; car les pieux sont trop pieux : Ils ne peuvent plus guère être interpellés, ils suivent leur propre chemin et ne se laissent plus beaucoup dire quelque chose de la part de Dieu.
La dernière étape devra consister, comme je l'ai parfois dit, à ce que Dieu puisse faire à l'humanité une offre de grâce réelle et globale. Et nous sommes prêts à transmettre cette offre de grâce de Dieu, pour autant qu'Il nous aide. Les âmes des autres doivent devenir aussi précieuses pour nous que la nôtre.
Quand je pense que des personnes partent dans l'éternité sans le Seigneur, quand je pense à ça, je pourrais trembler. Jamais plus ne revient l'occasion de consacrer une nouvelle fois sa vie à Dieu. Et un auteur de chansons chante : « Comme le temps passe vite ! Amis, pensez-y : L'éternité arrive bientôt où l'on ne peut plus rien faire ». Pour nous tous, le temps passera plus vite que nous ne le souhaitons. Et qu'est-ce que Dieu a pu faire en nous et à travers nous ? Nous n'avons qu'une seule vie, celle que Dieu nous a donnée. C'est à Lui que nous la consacrons à nouveau et la mettons à Sa disposition afin qu'Il puisse nous bénir et faire de nous une bénédiction.
Cela doit devenir une pulsion si profonde dans notre cœur que nous n'en pouvons plus, que nous devrions dire, comme le prophète Jérémie le dit sans doute au chapitre 20 (verset 9) : « Un feu brûle dans mes os. Je ne peux l'arrêter. Et même si je m'efforce de le retenir, je ne le peux pas ».
On voit d'un côté les Juifs avec la couverture de Moïse sur leurs yeux, sur leur cœur, lisant le Talmud et lavant leurs vaisselles de tous les côtés, une vaisselle pour le quotidien, et une pour le dimanche, et pour la viande, et une pour la pâtisserie ; ils savent tout, sauf ce qui concerne Dieu ! Ils savent exactement quand commence le sabbat, ils savent exactement quand il se termine ; ils ne manquent rien, sauf la révélation de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur.
Le Seigneur a, en effet, un chemin particulier avec le peuple d'Israël, et Il a un chemin avec nous, avec l'Église. Et lorsqu'on marche sur les traces du Seigneur, des prophètes et des apôtres, oh, combien la nostalgie devient grande dans notre cœur ! « Seigneur, nous ne pouvons pas faire grand-chose avec un souvenir. Nous le croyons de toute façon. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une réalité vivante, présente, divine, pour que les gens puissent venir et expérimenter personnellement Dieu ! ».
Je l'ai sans doute dit ici récemment : Nous ne venons pas ici à un service divin pour entendre soudainement des promesses de Dieu que nous ne connaissons pas déjà ou que nous ne portons pas déjà dans notre cœur. Nous venons ici pour emporter le résultat de ces promesses à la maison. Nous venons ici avec foi pour avoir une rencontre personnelle avec le Seigneur.
Nous savons que nous allons tous avoir des manquements. Qui pourraient nous montrer le chemin pour percer vers Dieu ? Comment percer vers Dieu ? Comment franchir le mur du son d'une manière ou d'une autre pour rencontrer le Seigneur dans la foi ? Dieu a fait tant de choses et de grandes choses.
La parole que nous avons tous lue dans Apocalypse 21… je ne veux pas du tout prêcher ce soir. En fait, je voulais que nous priions, que nous rencontrions le Seigneur réellement, et que nous le découvrions à nouveau ; mais des pensées si précieuses ont été exprimées ici qui pourraient déjà devenir réalité dans peu de temps. Et un matin, nous nous réveillons, et tout est de l'histoire ancienne, tout est arrivé, tout est derrière nous ; et nous serons auprès du Seigneur pour toujours.
Il est déjà écrit ici que la ville sainte descendra du ciel, bien sûr, avec tous ceux qui sont dans la nouvelle Jérusalem. Ils descendront avec elle. D'abord, nous serons auprès du Seigneur à la maison. Il viendra nous chercher et célébrera le festin des noces avec nous. Nous serons d'abord avec Lui, auprès de Lui, puis Il descendra avec nous, et nous avec Lui, alors le Tabernacle de Dieu sera avec les hommes, et Lui-même habitera parmi nous, et Il essuiera toutes larmes de nos yeux ; la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri de douleur, car les premières choses auront disparues. (Apocalypse 21 : 4). Oh ! Parler de cri de joie, alors d'exultation, d'allégresse, personne ne peut imaginer quel jour ce sera.
Le jour où nous quitterons cette terre –je le dis crûment– chargée de malédiction, qui sera purifié par le feu avant notre retour ; alors viendra le grand temps de la tribulation, et le jour du Seigneur brûlera comme une fournaise. Tous les hommes sans Dieu seront comme de la paille. Et il y en a partout, il n'y en a pas seulement qu'ici, il y en a partout, il y a suffisamment de paille ; et le jour du Seigneur aura déjà beaucoup à brûler. Rien ne manquera.
Alors nous reviendrons avec le Seigneur sur la terre purifiée, baptisée par le feu, sur la terre rénovée. Pas encore nouvelle, mais rénovée ; et nous serons alors avec Lui pendant les mille ans. Mais la nouvelle Jérusalem ne sera que pour l'Épouse, et l'ancienne, pour le peuple d'Israël.
Quand on est là-bas et que l'on voit tout cela comme il faut, on peut encore mieux le situer, le classer. C'est tout simplement merveilleux quand on porte la parole de Dieu dans son cœur ! On a alors à chaque pas une relation avec Lui, avec Sa parole et avec ce qu'Il va faire. Et il est dit ici dans Apocalypse 21 verset 5 :
« Alors celui qui est assis sur le trône dit : Voici que je fais toute chose nouvelle. Puis il poursuivit : Écris ; car ces paroles sont fiables et certaines. Il me dit encore : C'est fait ! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin ».
…et ainsi de suite. Tout est accompli. Le jour vient, l'heure, le moment, où tout aura atteint son achèvement, sa perfection, et où nous verrons ce que nous croyons. Dans l'une des dernières réunions là-bas, en Israël, j'ai lu la même parole tirée du prophète Ésaïe 25 à partir du verset 6 :
« Alors le Seigneur des armées préparera pour tous les peuples sur cette montagne, un festin de mets gras, un festin de vin vieilli, de mets gras, moelleux, de vin vieilli et clarifié. Il enlèvera sur cette montagne le voile qui enveloppe tous les peuples, et la couverture qui s'étend sur toutes les nations ; il fera disparaître la mort pour l'éternité, il essuiera les larmes de tout visage, et il effacera l'opprobre de son peuple partout sur la terre ; car le Seigneur l'a promis ».
C'est ce qui est écrit ici. N'avons-nous pas lu quelque chose de similaire dans Apocalypse 21 ? Dieu, le Seigneur Lui-même, sera au milieu d'eux et essuiera toutes larmes de leurs yeux (Apocalypse 21 : 4) ; et ici nous voyons le contexte. Ésaïe 24 versets 1 à 3 :
« Sachez que le Seigneur vide la terre et la désole, il en défigure l'aspect et en disperse les habitants. Il en est du sacrificateur comme de l'homme du peuple, du maître comme de son serviteur, de la maîtresse comme de sa servante, du vendeur comme de l'acheteur, du prêteur comme de l'emprunteur, du créancier comme de son débiteur. La terre sera entièrement vidée et entièrement pillée ; car c'est le Seigneur qui a prononcé cette menace ».
Personne ne pourra rien faire contre cela. Il n'y a pas de superpuissance, il n'y en a qu'une : C'est Dieu ! Tous les autres sont des pions, des gens qui ouvrent grand la bouche, le souffle leur manque, et c'en est fini de leur projet. (Psaumes 146 : 4). Ne devaient-ils pas tous partir ? Peu importe à quel point ils se sont remplis la bouche, ils ont tous dû partir, et les derniers seront même renvoyés. Le Seigneur règnera sur toute la terre. Cela me réjouit rien qu'à la pensée que notre Seigneur qui a été si décrié et méprisé, sera un jour glorieux, et nous avec Lui. Tous ceux qui ont placé leur confiance dans le Seigneur ne seront pas confondus et ne manqueront de rien. Au verset 19 d’Ésaïe 24, il est écrit :
« La terre se brise en ruines, la terre se fend en éclats, la terre s'ébranle et chancelle. La terre chancelle comme un homme ivre, elle se balance comme un amas ; et sa violence pèse sur elle. Elle tombe et ne se relève pas ».
Tout cela est en rapport avec le jour du Seigneur. Oh, comme nous aimerions pouvoir exposer tout cela dans l'ordre, pour montrer ce que Dieu a prévu ! Et tout cela s'est rapproché. Au verset 21, il est écrit :
« Mais en ce jour-là, le Seigneur demandera compte à l'armée d'en-haut dans les hauts lieux, et aux rois de la terre sur la terre ».
Chacun dans son domaine. Ceux d'en bas sont ici ; ceux qui dominent là-haut, c'est là qu'ils vont ; et ils sont enfermés ensemble. Verset 22… Je ne lis pas dans le journal, je lis le prophète Ésaïe au chapitre 24 verset 21, et maintenant le verset 22 :
« On les enfermera ensemble comme on rassemble des prisonniers dans une fosse, et on les enfermera dans un cachot fermé et on ne les jugera qu'après un long temps. Alors la lune pâle rougira, et le soleil ardent pâlira ; car alors le Seigneur des armées commencera à régner sur la montagne de Sion et dans Jérusalem, et en face de ses anciens il y aura une lumière éclatante ».
Tout cela n'est-il pas glorieux ? Le prophète Joël n'a-t-il pas dit la même chose ? « La lune perdra son éclat, le soleil se changera en sang ». Tout cela va arriver ; et notez ici que ce n'est qu'après un long temps qu'ils seront jugés. (Apocalypse 20 verset 1). L'archange Michel descend, attrape le diable, celui-ci est lié, descendu, et ce n'est qu'après les mille ans que le jugement final aura lieu.
Bien-aimés, comme je le dis toujours, l'annonce ne commence pas seulement avec Matthieu 1. Tout l'Ancien Testament contient déjà l'ensemble du plan de salut de Dieu. Heureux l'homme qui le voit !
Une fois, j'ai aussi lu à nos deux frères là-bas, le frère Aaron et le frère Goldner, les paroles du Psaume 2 : « Embrassez le Fils de peur qu'Il ne s'irrite et que vous ne périssiez dans votre voie ». Il y a vraiment dans l'Ancien Testament tous les indices dont nous avons besoin. Pas mon Fils ni ton Fils, mais le Fils de Dieu ! Et si nous comprenons cela, comment le Seigneur a ordonné toutes choses, comment Il S'est fait connaître pour faire de nous des fils et des filles de Dieu. Dieu n'avait aucun intérêt à nous donner une théologie quelconque sur laquelle nous pourrions discuter. Dieu avait l'intention de prendre des fils et des filles dans Son royaume, et de les perpétuer, de les rendre éternels ; et c'est pourquoi Il devait Lui-même Se manifester en tant que Fils.
Ici, au chapitre 26 du prophète Ésaïe, il est dit du verset 20 :
« Bien, mon peuple, entre dans tes chambres, et ferme tes portes derrière toi ; cache-toi pour un court instant, jusqu'à ce que le jugement de la colère soit passé ».
Prenez la parole que Paul écrit aux Thessaloniciens (1 Thessaloniciens 5 verset 9) : « Ce n'est pas pour le jugement de la colère que vous êtes destinés, mais pour hériter le salut ». Les mêmes paroles des prophètes et des apôtres sont utilisées et employées ici et là, et tout cela dans le même contexte. Il est également écrit dans Ésaïe 26 verset 21 :
« Car bientôt, le Seigneur sortira de sa demeure, pour faire rendre compte aux habitants de la terre de leur faute ; alors la terre fera réapparaître le sang qu'elle a englouti, et elle ne cachera plus ceux qui ont été tués et enterrés en elle ».
Cela n'a peut-être pas tout à fait sa place ici, mais je veux quand même le mentionner, après tout, nous sommes entre nous. Un de nos frères qui a un peu d'humour achetait des cartes postales, et tout à coup, il a vu une carte postale avec des centaines de crânes ; et c'était si bien écrit en anglais là-dessus : « Les crânes empilés dans un monastère », et c'était effrayant, c'était terrifiant ! Je ne sais pas qui d'autre les a vu. J'ai tremblé et j'ai dit : « Laisse-moi tranquille ! ». Mais il ne s'agit pas seulement de cela, mais aussi de ce qui est écrit : « Tout le sang des saints, et de ceux qui ont été tués sur la terre a été trouvé dans la grande ville qui a autorité sur les rois de la terre ». Un jour, tout cela apparaîtra. Dieu demandera des comptes. Il n'y aura personne pour sortir la tête de l'eau. Alors ce sera vraiment le tour de tous ceux qui ne sont pas du tout visibles actuellement mais qui font leur politique derrière le rideau. Bien sûr pas derrière le rideau de fer, mais derrière le rideau pourpre. Et ils ont quand même des liens sur toute la terre dans le monde entier.
Tout se passe encore bien, mais quand l'heure de Dieu aura sonné, malheur ! Quand l'heure de Dieu aura sonné, tout sera révélé et sera en lumière. Et comme nous pourrions le lire dans les versets précédents, peut-être devrais-je le lire, la question est… Ésaïe 26 verset 19 :
« Tes morts revivront-ils ? Tes cadavres ? Oui ils ressusciteront. Réveillez-vous et poussez des cris de joie, vous qui vous reposez dans la poussière ! Car ta rosée est une rosée de lumière céleste, et ainsi la terre ramènera les ombres à la lumière du jour ».
Ézéchiel 37, Apocalypse 20 « et les morts revinrent à la vie, et ils régnèrent avec le Christ pendant mille ans ». Tout cela à nouveau dans une harmonie si glorieuse, qu'on ne peut s'empêcher de dire parfait, parfait, parfait est Dieu et la parole de Dieu ! Il ne manque absolument rien. Tout est clair tout est limpide, mais seulement pour celui qui a l'accès intérieur à la chose de Dieu.
J'ai alors lu une autre parole dans le prophète Ésaïe au chapitre 66, où il est écrit au verset 2 :
« Ma main a créé tout cet univers, et toutes ces choses sont nées, c'est la déclaration du Seigneur. Mais je regarde vers celui qui est humble, l'esprit brisé et qui tremble dans la crainte à la pensée de ma parole ».
Dieu cherche des gens qui écoutent Sa parole avec une véritable crainte, qui tremble, qui se rendent compte que ce n'est pas un homme qui parle devant eux. Qu'avons-nous donc à dire, nous ? Si nous nous tenons ici devant, nous ne faisons que lire la parole de Dieu ; et cette parole nous est adressée. Oh, comme nous devrions trembler ! Quelle grâce que Dieu nous parle ! Combien sont ceux qui pensent ou disent : « Ah ! Si le Seigneur voulait bien me parler ! ». Permettez-moi de le dire ce soir : Le Seigneur nous a déjà souvent parlé de manière très puissante, mais si clairement, si distinctement. Et comment étions-nous en Sa présence ? Comment l'avons-nous reçu, accueilli ? Qui a tremblé ? Qui a été traversé par la moelle et les jambes ? Qui a reçu un coup de poignard dans le cœur ? Nous avons entendu la parole, et nous avons suivi malgré tout notre propre chemin ! Nous avons oublié ce que le Seigneur avait dit et nous n'y avons pas répondu. Ici (Ésaïe 66 :1), le Seigneur dit :
« Le ciel est Mon trône, et la terre l'escabeau de mes pieds. Quelle maison me bâtiriez-vous, et quel serait le lieu de mon repos ? » et ensuite au verset 2 : « Ma main a créé tout cet univers, et toutes ces choses ont été créées, c'est ce que dit le Seigneur. Je regarde vers celui qui est humble et qui a l'esprit brisé et qui tremble avec respect à la pensée de ma parole, devant ma parole ».
Dieu a créé tout l'univers, la mer et tout ce qu'elle contient, mais Dieu n'habite pas dans la mer. Il a créé l'univers, mais où réside-t-Il ? Où Se repose-t-Il ? Il dit : « Le ciel est mon trône, la terre l'escabeau de Mes pieds ; mais où est le lieu de Mon repos ? ». Il le dit Lui-même ici : « Je regarde à celui qui est humble et à celui qui a l'esprit brisé, à celui qui, à la seule pensée de Ma parole, ne serait-ce qu'en pensant à Ma parole, tremble, frémit, et vient se prosterner devant Moi ». C'est à de tels hommes qu'Il regarde. Combien d'indifférence s'est glissée, s'est infiltré ? Combien de tiédeur ? Combien de paresse ? Que faisons-nous de Dieu ? Je m'y vois moi-même. Je ne veux pas que les autres me le disent, mais je veux d'abord me laisser interpeller par Dieu. Où est l'émotion lorsque nous entendons la parole de Dieu ? Où est-elle encore comme un coup de poignard dans le cœur ? Où pénètre-t-elle dans la moelle et les os de sorte que tout puisse être séparé, dissocié, et que Dieu nous interpelle, qu'Il puisse faire quelque chose avec nous, commencer quelque chose avec nous ?
Bien-aimés, plus nous nous approchons de la venue du Seigneur, plus nous devons nous poser sérieusement la question, comme nous l'avons chanté auparavant : Où serais-je dans l'éternité ? Le temps passe, aucun jour, aucune heure ne revient jamais ! Aucune occasion ne revient ! Si la soirée d'aujourd'hui est terminée, elle ne reviendra pas de toute la vie ! C'est fini. Qu'est-ce que Dieu a pu faire avec nous, en nous et à travers nous ? S'Il ne peut pas le faire à travers ceux qui sont devenus croyants, à travers qui peut-Il le faire ? Qui se tient à Sa disposition ? Qui est à Sa disposition ? Je pense que nous le souhaitons tous. Ici, dans le même chapitre, au verset 5, il est écrit :
« Écoutez la parole du Seigneur, vous qui tremblez dans la crainte, dans le respect à Sa parole ».
Qui veut encore entendre cette parole aujourd'hui ? Qui ? J'ai mentionné tout à l'heure le Talmud. Si je parviens à prononcer cette parole, une sainte colère s'élève déjà ! Il y a un seul verset que je découvre à peine avec mes lunettes de lecture comme ça en plein milieu. Le frère Thérae, tous les frères, le frère Russ, tous ceux qui étaient avec moi au mur des lamentations la dernière fois, l'avant-dernière fois, ou cette fois-ci, je le savent bien ; il y a un tout petit verset ou deux, et dans colonne à droite et à gauche, en haut et en bas, tous les rabbins ont apporté leur sagesse sur le papier, et ce que Dieu a dit est complètement noyé dans tous les commentaires des rabbins, et de la parole de Dieu, il ne reste plus aucune trace !
Et c'est là que nous comprenons notre Seigneur très bien lorsqu'Il dit dans Marc 7 verset 7 : « Vous savez très bien annuler la parole de Dieu, invalider la parole de Dieu, pour ensuite mettre vos enseignements à sa place ! » ; et Il dit ensuite dans le contexte : « Mais c'est en vain qu'ils m'adorent, parce qu'ils font des commandements d'hommes leur doctrine, leur enseignement ». Et puis, comme on nous l'a dit, il suffit de Soixante-et-onze rabbins pour qu'ils votent une nouvelle loi, et ensuite elle est approuvée et obligatoire pour tous ceux qui veulent être orthodoxes et croire ! Et si l'on considère ensuite que les gens ont le droit d'entendre la parole de Dieu, mais tout ce qu'ils entendent, c'est ce que le rabbin untel ou un autre a dit, rien d'autre ! Et ce qui est encore plus beau, c'est que l'on peut alors choisir ce que l'on veut croire ; que ce soit ce qu'a dit celui d'en bas, ou celui de gauche, ou celui de droite, ou le commentaire d'en haut, on peut choisir ; et alors tout est vrai. Non. Rien n'est vrai ! Seule la parole de Dieu est vraie, et rien d'autre !
Une fois, j'ai dû sortir de mon rôle –pas vraiment, mais un peu– quand j'ai dit qu'à cause de moi, on pouvait laisser tous ces commentaires à la mort pour enfin entendre une fois pour toutes la parole de Dieu. Mais vous qui savez ce que la parole de Dieu signifie pour nous, vous pouvez mesurer ce que l'on ressent lorsque les saintes Écritures, la parole a disparu, et que seules des interprétations sont présentées.
Mais il en va de même pour l'ensemble de ladite chrétienté : Des commentaires et des commentaires. Je pense à une grande ville du nord de l'Inde, ça devait être Calcutta, je suppose, où se trouve le grand séminaire dit biblique. Quand j'ai été invité là-bas à parler devant les docteurs, les professeurs et tous ces gens, je vous l'ai dit ici, et heureusement, cette réunion était prévue dans la bibliothèque ; et de ma vie, j'ai sans doute rarement vu des milliers de livres dans une seule pièce ! Cette pièce avait au moins cette dimension, et des livres et des livres et des livres. Et vous pouvez imaginer ce que cela signifie pour un homme comme moi, qui n'a pas lu un seul livre de théologie, pas un seul. Je suis à nouveau sorti de mon rôle, et j'ai dit : « Après avoir lu ces milliers de livres, vous ne savez rien de ce que Dieu fait aujourd'hui ! ». Et c'est vrai. Ce n'est pas de la prétention.
Parfois, ceux qui nous critiquent peuvent se prendre la tête entre les deux mains, et dire : « Ces arrogants-là, pleins d'orgueil ! ». Non, ce n'est vraiment pas le cas. Il y a en nous une faim de Dieu, de Sa parole ; et Sa parole est la semence originale, et Sa parole ne peut pas être mélangée avec des rabbins comme ceci ou comme cela. Non, c'est impossible ! La parole de Dieu est la parole de Dieu, et tout le reste est mensonge. C'est ce qui est écrit dans les saintes Écritures, et elle ne peut pas être mélangée.
Remercions aujourd'hui le Seigneur qui nous a regardé avec grâce et nous a révélé Sa parole avec une telle fidélité. Et si ce n'est pas un homme qui reçoit les remerciements mais seulement le Seigneur qui nous a parlé, le Seigneur qui S'est donné tant de peine pour nous. C'est Lui que nous voulons servir de tout notre cœur. C'est à Sa disposition que nous voulons nous tenir. Et nous désirons ardemment le jour où Il Se manifestera.
Il parle ainsi : « Le ciel est Mon trône, et la terre l'escabeau de Mes pieds. Où serait la maison que vous pourriez Me bâtir, et le lieu où Je pourrais Me reposer ? » ; puis Il donne Lui-même la réponse. Il n'attend pas que quelqu'un d'autre fasse une proposition, Il dit : « Je regarde vers celui qui est humble et qui a l'esprit brisé, celui qui tremble dans la pensée de Ma parole, dans le respect dans la pensée de ma parole, qui tremble, qui l'accueille, qui la reçoit, qui l'entend et qui croit ».
Qui franchira la porte des perles en vainqueur ? Seras-ce toi ? Est-ce que ce sera moi ? Qui se joindra au chœur des anges ? Est-ce que ce sera toi ? Est-ce que ce sera moi ? Que Dieu nous accorde le privilège d'appartenir à cette foule rachetée par le sang, par grâce qui sera là-bas, à n'importe quel prix ; et pas seulement à n'importe quel prix, mais au prix du sang de l'Agneau versé sur la croix du calvaire : C'est à ce prix précieux que nous serons là-bas, et cela par grâce, pour l'honneur et la gloire de notre Dieu. Amen !
Levons-nous et adorons.
Père Céleste, nous Te remercions de tout cœur pour Ta grâce et pour le privilège que nous avons d'entrer en Ta présence. Seigneur bien-aimé, je Te remercie d'avoir conservé tous nos frères et sœurs, et d'avoir été aussi avec nous. Nous sommes unis par Ton amour divin.
Ô Seigneur, nous aspirons à voir Ta parole confirmée. Seigneur, qu'elle devienne vivante pour nous. Seigneur fidèle, accorde-nous la grâce devant Ta face de voir s'accomplir toutes Tes promesses. Et si telle est Ta volonté, nous aimerions présenter à cette génération Ton offre de grâce, Seigneur. Comme nos cœurs sont reconnaissants ! Mais peut-être pas assez pour ce que Tu nous as accordé. Quelle grâce et quel privilège au milieu de toutes les interprétations, au milieu de toute la confusion, de pouvoir se taire en Ta présence et d'entendre Ta sainte parole telle que Ta bouche sainte l'a prononcée. Oh, fais-nous trembler en le faisant, fais-nous frémir en Ta présence.
Seigneur, Tu vois notre incapacité, mais nous croyons en Ta toute puissance. Viens à notre secours ! Donne-nous un élan, ô Seigneur, un tournant, une nouvelle rencontre avec Toi. Nous Te remercions. Tu T'es exclamé : « Tout es accompli ! » ; et en ce jour-là, Tu T'écrieras : « C'est fait ! ». Alléluia ! La mort ne sera plus ! Alléluia ! Tu essuieras toute larme, et Tu habiteras au milieu des Tiens. Ô Seigneur ! Nous Te remercions pour cela, car nous croyons que Ta parole est vraie, et que nous avons part à ce que Tu fais. Nous T'adorons.
Loué soit Ton saint nom ! Amen !