Ewald Frank
Krefeld le 02 septembre 1984 (15:00)
(Retransmis le 02 octobre 2024)
MARC. 11 : 20 À 26 : QUAND VOUS VOUS TENEZ LÀ POUR PRIER, SI VOUS AVEZ QUELQUE CHOSE CONTRE QUELQU'UN, PARDONNEZ
(ET BREF TRAITEMENT SUR LE BAPTÊME BIBLIQUE)
Heureux celui qui peut dire cela de tout cœur, et qui peut le chanter avec conviction.
Je l'ai répété : Le plus beau ciel, le paradis le plus magnifique ne signifierait rien pour nous si nous n’y rencontrons pas notre Seigneur qui nous a aimés, et que nous puissions le voir face à face. Que dirions-nous, si nous entrions dans la gloire, et que nous voyions vraiment ce que nous n'avons jamais vu ? Je vous garantis que notre désir resterait inassouvi, à moins que nous ne puissions voir notre Seigneur.
Et je dis cela en relation avec l'expérience que frère Branham a eue lorsque, de son vivant, il a été transporté au paradis, et qu'il a vu cette foule innombrable vêtue de blanc ; et soudain il dit à l'ange qui l'accompagnait : « Je veux voir Jésus ! ». Il avait vu la multitude qui était dans la gloire par son ministère, il a vu la gloire ; mais tout cela ne le satisfaisait pas. « Je voudrais voir Jésus ». Bien-aimés, ça, c'est notre désir. Nous nous réjouissons de ce que nous allons revoir beaucoup, mais la véritable raison de notre joie la plus profonde et la plus intime, est que nous verrons notre Seigneur face à face. Jean l'écrit dans sa lettre : « Ce que nous serons n'a pas encore été manifesté, mais quand cela sera manifesté, alors nous serons semblables à Lui, car nous Le verrons tel qu'Il est ». (1 Jean 3 : 2).
Bien-aimés, nous ne pouvons pas mesurer la grandeur de ce moment ni le décrire avec des mots, mais nous voulons par la prédication, que ceux qui ont mis leur espérance en Dieu, qu'ils y soient en ce jour-là, et que personne ne manque. Que cela soit alors notre désir et notre ambition à tous.
Étant donné qu'il y a des requêtes de prière très particulières cet après-midi, et que nous prierons pour les malades conformément aux Écritures, je voudrais lire une parole qui fortifiera déjà la foi de ceux qui s'avanceront pour la prière. Cette parole se trouve dans Marc au chapitre 11, à partir du verset 20 :
« Le lendemain, en passant, ils virent que le figuier était desséché depuis les racines. Pierre, se rappelant de ce qui s'était passé, lui dit : Rabbi, regarde, le figuier que tu as maudit est desséché. Jésus lui répondit : Ayez foi en Dieu. En vérité, je vous le dis, celui qui dit à cette montagne : Lève-toi et jette-toi dans la mer, et qui ne doute pas dans son cœur mais qui croit que ce qu'il dit s'accomplira, il le verra s'accomplir. C'est pourquoi je vous dis : Pour tout ce que vous demandez dans la prière, croyez simplement que vous l'avez effectivement reçu et cela vous sera accordé. Et quand vous vous tenez là pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez afin que votre Père céleste vous pardonne aussi vos offenses. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père céleste ne vous pardonnera pas non plus vos offenses ».
Ici, il y a au moins trois ou quatre pensées fondamentales qui ont été exprimées, et qui sont en relation avec une prière que Dieu peut exaucer, et à laquelle Il peut répondre. Premièrement, avant que nous ne priions, nous devons pardonner à tous de tout notre cœur, comme Dieu nous a pardonné en Jésus-Christ. Nous ne pouvons pas tromper Dieu ; tout au plus, nous pouvons nous tromper nous-mêmes, mais nous ne pouvons pas tromper Dieu. Et puisque cela est ainsi, nous voulons que la grâce nous soit accordée, et que nous puissions pardonner intimement de tout cœur, pardonner tout à tous. Par le pardon divin qui nous a été accordé, nous aussi nous pouvons pardonner de tout notre cœur, et cela intimement. Ça, c'est le premier pas vers une prière qui peut s'élever jusqu'au trône de Dieu et qui peut trouver l'exaucement auprès de Lui.
Combien de fois avons-nous prié sans être exaucé ? Et nous avons cherché les causes dans le monde entier, mais pas là où elles se trouvent vraiment. Et nous sommes reconnaissants au Seigneur de ce que, dans chaque contexte, Il dit ce qui est juste, Il donne l'enseignement correct, Il donne les indications nécessaires. Il ne nous a jamais laissé sans réponse à une question.
Alors, avant que nous ne priions, nous voulons pardonner à tous ceux qui se sont rendus coupables envers nous. Il est dit ici littéralement au verset 25 : « et si vous vous tenez là pour prier ». Alors, avant de nous tenir pour prier, lorsque nous nous apprêtons pour prier, nous devons d'abord rentrer en nous-mêmes, pardonner de tout notre cœur, et ouvrir ainsi la voie à une prière qui peut être exaucée, comme il est dit ici au verset 25 : « Si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez afin que votre Père céleste vous pardonne aussi vos offenses ».
Dans la mesure où nous imputons aux autres ce qu'ils ont fait, alors Dieu nous imputera ce que nous avons fait. Notre pardon divin dépend de notre capacité à nous pardonner mutuellement de tout notre cœur. Que cela nous soit donné cet après-midi, car nous voulons que la parole de Dieu soit confirmée, et nous voulons trouver le chemin qui mène à ce que Dieu puisse Se manifester dans Sa puissance et Sa gloire.
Nous savons tous que le problème n'est pas chez Dieu. Le fait que Jésus-Christ soit encore aujourd'hui Le même, n'est pas seulement écrit dans la Bible, mais c'est écrit dans mon cœur et dans ton cœur, et nous le croyons. Nous le croyons avec une pleine conviction. Mais, cette foi doit maintenant être suivie des actes divins.
Dans ce récit qui nous est présenté ici, dans Marc 11, il nous est également dit que nous devons exprimer, prononcer ce que nous demandons, et que cela se fera. En effet, le Seigneur avait dit à un arbre qui ne portait pas de fruits : « Pour l'éternité, personne ne jouira de ton fruit ! ». (Marc 11 : 14) ; et le lendemain, le Seigneur passe avec Ses disciples, et c'est Pierre qui voyait toujours tout et qui entendait toujours tout et observait toujours tout, c'est Pierre qui dit à son Maître : « Seigneur, l'arbre que Tu as maudit hier est complètement desséché jusqu'aux racines ». Il se rendit compte de l'effet de la parole prononcée. C'était comme un ordre. L'effet était visible devant lui, et il était stupéfait. Puis, le Seigneur se tourna vers tous ceux qui L'accompagnaient, et Il dit au verset 22 :
« Jésus leur répondit… ».
Il n'a pas seulement répondu à un, Il n'a pas seulement répondu à Pierre, mais Il leur a répondu à tous. Et aujourd'hui, Il nous donne à nous tous la même réponse : « Ayez foi en Dieu ».
Bien-aimés, nous avons pleinement, parfaitement compris que ce ne sont pas seulement les dons et les porteurs de dons qui peuvent être utilisés par Dieu, mais nous mettons notre espoir et notre foi dans le Dieu Tout-Puissant et dans la parole de promesse qu'Il nous a donnée. Il dit ensuite au verset 23 :
« En vérité je vous dis, celui qui dit à cette montagne : Lève-toi, et jette-toi dans la mer, et qui ne doute pas dans son cœur, mais qui croit que ce qu'il dit s'accomplira, il le verra s'accomplir ».
Ce qui n'est pas encore visible, ce qui n'est pas encore perceptible, nous le croyons comme si la chose était déjà visible et perceptible, parce que nous croyons que Dieu a entendu notre prière, et qu'Il nous a accordé ce que nous Lui avons demandé. Ainsi, nous serons exaucés et nous recevrons ce que nous avons cru, ce pour quoi nous avons prié, et ce que nous avons exprimé dans la foi. Il est dit au verset 24 :
« C'est pourquoi je vous dis : Pour tout ce que vous demandez dans la prière, croyez simplement que vous l'avez reçu, et cela vous sera accordé ».
En tant que des hommes, nous avons tendance premièrement à recevoir, et ensuite, croire. Mais le chemin de la foi est précisément le chemin de la foi. La parole l'exprime déjà : Nous devons et nous pouvons que nous l'avons déjà reçu.
C'est à vous, bien-aimés, que nous nous adressons, vous qui devez vous avancer tout à l'heure lorsque nous nous lèverons pour la prière. C'est à vous que nous voulons nous adresser pour souligner et mettre en valeur cette parole, ce que notre Seigneur a dit. Ce n'est pas l'huile d’onction que nous utilisons, ce ne sont pas nos pitoyables mains que nous imposons, ce n'est pas notre voix, qu'elle soit forte ou qu'elle soit faible, mais c'est la foi en Dieu et en Sa parole, la conviction profonde dans notre âme que Dieu est vrai dans toutes Ses paroles et dans toutes Ses actions, et que nous ne venons pas seulement pour voir si ça marche ou pas, mais que, parce que nous avons affaire à Dieu, nous venons avec foi pour prendre avec nous le miracle de la guérison divine.
Naturellement, le Seigneur a prescrit certaines manières de faire. Les croyants sont généralement oints d'huile. On prie pour eux, et les saintes Écritures disent : « La prière de la foi aidera le malade, et le Seigneur le relèvera » (Jacques 5 : 15). La prière est une aide pour le malade, mais le Seigneur le relèvera. Ça c'est très simple, c'est très clair.
Comme les paroles de Dieu sont merveilleuses en tout ! Chaque thème des Saintes Écritures est clairement éclairé et suffisamment décrit dans la parole de Dieu, de sorte que même un fou ne puisse pas se tromper. Si quelqu'un se trompe alors, c'est qu'il est sage en lui-même, bien sûr ; car la Bible dit littéralement dans le prophète Ésaïe au chapitre 35 que : « Même les insensés ne se perdront pas ». Si quelqu'un s'égare, c'est parce qu'il est sage en lui-même. Mais nous ne faisons pas partie de telle personne. Nous nous dépendons de Dieu. Il nous a parlé de façon merveilleuse les deux réunions qui sont derrière nous, nous avons ressenti Sa présence et l'action de Son Esprit.
Et je pense que tous ceux qui ont besoin de guérison devraient reconnaître que la guérison divine est décrite dans la Bible comme le pain des enfants. Avez-vous déjà lu cela ? La femme vint, elle est venue avec son fils, une femme qui n'appartenait pas au peuple d'Israël, et elle a demandé au Seigneur la guérison ; et le Seigneur dit : « Il n'est pas juste de prendre le pain des enfants, et de le jeter (ou de le donner) aux chiens » (Matthieu 15 : 26). Et la femme était premièrement surprise, mais elle a trouvé la bonne réponse, et elle a dit : « Seigneur, même les chiens se nourrissent des miettes qui tombent de la table de leur maître ». Elle a reconnu : « Je suis une païenne, au fond, incrédule ! Je n'ai aucun droit aux bénédictions du peuple d'Israël, mais je suis prête, je suis prête à manger des miettes qui tombent de cette table ».
Bien-aimés, aujourd'hui, en vérité nous pouvons dire que nous ne sommes pas assis à attendre que quelques miettes tombent de quelque part, mais que nous sommes assis, en tant que peuple de Dieu, à la table du Seigneur qui est richement garnie, et nous pouvons prendre tout ce que Dieu a mis sur la table avec foi, et cela nous appartient. Nous ne sommes pas des mendiants, nous sommes fils et filles de Dieu, nous sommes les citoyens de Son royaume et les membres de Sa maison ; oui, une troupe des rois et des sacrificateurs. Et un compositeur de cantiques chante : « Ici-bas, personne ne voit ce que nous serons un jour. Nous sommes vêtus de manière misérable, et subissons de nombreuses souffrances ; mais un jour cela sera révélé ».
Bien-aimés, résumons. Le Seigneur veut confirmer Sa parole. De Son côté, oui, tout a été fait. Oui, au sujet de Jésus-Christ, notre Seigneur et Rédempteur, le prophète Ésaïe a dit par l'Esprit au chapitre 53 :
« Il était blessé à cause de nos péchés, Il a été frappé à cause de nos maladies, et le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris ».
Pouvons-nous dire amen à cela ? Ça, c'est la parole sainte de Dieu ! Ici il ne s'agit pas de quelqu'un qui fait des miracles, mais ici, il s'agit de la sainte parole de Dieu que nous croyons de tout cœur ; et nous voulons qu'elle soit confirmée en nous, confirmée au milieu de nous comme vrai, confirmée ce soir. Et comme nous nous réunissons dans la foi devant la face de Dieu, tous ceux qui s'avancent feront l'expérience que Dieu est fidèle et que la parole de Dieu est vraie, et qu'Il guérit encore aujourd'hui. Loué soit le nom du Seigneur !
Nous nous levons maintenant pour prier ensemble. Et je demande que ceux qui voulaient avancer pour la prière, qu'ils s'avancent pendant que nous commençons à prier.
Père céleste, nous avons lu Ta parole qui est pour nous sainte et précieuse ; la parole dans laquelle notre foi est ancrée. Seigneur, nous ne pouvons pas faire autrement que de lever les yeux vers Toi dans la foi. Tu as été blessé à cause de nos péchés, Tu as été frappé à cause de nos maladies, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Toi ; et par Tes meurtrissures tous ceux qui croient ont été guéris. Nous Te remercions pour cela, et nous louons Ton saint et merveilleux nom. Alléluia !
Seigneur, Tu as créé, manifesté une merveilleuse atmosphère de foi et de prière, une sainte consécration qui s'abat, qui descend sur nous. Sauveur bien-aimé, descend Toi-même ! Veuille planer au-dessus de nous en Esprit, et confirme Ta parole en tous ceux pour qui nous allons prier.
Bien-aimé Seigneur, que toute incrédulité soit bannie, tout doute, tout droit que Satan voudrait faire valoir dans l'esprit, l'âme ou le corps. Il a perdu ce droit parce que Jésus-Christ a payé le prix fort. Seigneur, nous Te demandons de faire miséricorde en cette heure. Accorde-nous de pardonner tous ceux qui sont coupables envers nous. S'il y a encore quelque chose contre quelqu'un dans notre cœur, retire-le maintenant, Dieu fidèle, afin que Ta parole ne reste plus sans effet, mais qu'elle soit confirmée par la puissance de Dieu. Alléluia !
Seigneur, agis dans toute l'Assemblée et en particulier ici, où on prie pour les malades. Nous Te remercions de ce que la foi s'est élevée et Te touche maintenant. Seigneur fidèle, si tous ceux qui se sont avancés exprimaient avec foi ce pourquoi ils prient, convaincus de l'avoir reçu, alors cela leur sera accordé. Seigneur, nous Te louons, nous Te remercions. Alléluia ! Alléluia ! Amen !
Nous nous asseyons. De tout cœur, je remercie le Seigneur pour ce qu'Il a fait ; et je vous remercie de ce que nous avons pu, d'un commun d'accord, présenter devant la face de Dieu les besoins et les préoccupations de nos frères et de nos sœurs. Tant que nous n'avons pas besoin de l'aide de Dieu, pas besoin d'une guérison ou quelque chose que ce soit, nous ne pouvons pas mesurer la gravité de la situation de ceux qui sont dans le besoin. Nous devrions, comme le dit notre Seigneur, avoir une intime compassion les uns pour les autres, et porter les fardeaux les uns des autres afin d'accomplir la loi de Christ. (Galates 6 : 2).
Il est dit de notre Sauveur dans l'épitre aux Hébreux au deuxième chapitre dans les derniers versets, qu'Il est devenu un fidèle Souverain Sacrificateur pour avoir de la compassion dans toutes nos faiblesses ; et il est dit du Seigneur dans Son ministère terrestre, qu'Il a eu compassion de la multitude.
Bien-aimés, si celui qui a deux yeux en sains ne peut pas compatir au sentiment de celui qui ne les a plus, alors Dieu doit encore faire quelque chose en nous. Si quelqu'un a deux oreilles en santé et qu'il ne peut pas ressentir de tout cœur ce que ressent celui qui ne les a plus, alors Dieu doit encore faire quelque chose en nous. Bien-aimés, il faut qu'on en arrive à ce qu'un membre soit intimement lié à l'autre, de sorte que nous comprenions ce que Paul a dit dans 1 Corinthiens chapitre 12 verset 26 : « Si un membre souffre, alors tout le corps souffre ». Quand est-ce que nous le ressentons ? Il suffit juste de faire un peu de mal au petit doigt, et cela se répercute sur tout le corps. Est-ce vrai ou non ? C'est ainsi que cela devrait être spirituellement. Si le moindre membre du corps du Seigneur éprouve une douleur, alors nous devrions tous ressentir cette douleur. Chacun devrait alors s'en rendre compte et faire ce qui est nécessaire.
Nous croyons qu'à la fin, Dieu ramènera l'Église à l'état où elle était au commencement, au premier amour parfait, non seulement dans l'enseignement et dans la connaissance, mais dans toute la vie divine qui avait été donnée à l'Église, au commencement. Nous devons laisser à droite et à gauche tout ce qui pourrait faire obstacle, et fixer nos regards sur Jésus, c’est Lui qui a suscité en nous la foi et qui l'amènera à la perfection, étant convaincu qu'Il fera toutes choses bien.
Nous sommes tellement reconnaissants pour Sa parole. Étant donné qu'il y a ici une sœur qui veut se faire baptiser, permettez-moi de me référer en quelques minutes seulement à quelques passages bibliques, afin que les derniers qui ne savent pas encore comment le baptême biblique se fait, qu'ils sachent aussi comment cela doit se faire.
Croyez-moi, nous ne sommes pas différents des autres parce que nous le voulons. Au fond, chaque être humain a tendance à suivre tout le monde, à suivre la masse. Mais ce n'était pas notre décision, ce n'était pas notre choix que nous avons fait, mais c'est Dieu qui nous a fait grâce.
Nous savons que dans Matthieu 28, le Seigneur a donné l'ordre d'aller par tout le monde entier, d'annoncer l'évangile, d'enseigner les nations, et ensuite de les baptiser. Mais, c'est précisément avec ce qui est écrit dans ce passage que les hommes, dans leur ignorance, ont fait tant de choses, mais ils n'ont pas fait ce qu'ils devaient faire. Pour être précis et me résumer, nous croyons en ce lieu que Paul, et Pierre, tous les apôtres, ont reçu par le Saint-Esprit la révélation de ce que le Seigneur avait dit dans Matthieu 28. Le jour de la Pentecôte, Pierre, rempli du Saint-Esprit, prononce la première prédication, et appelle la foule à se repentir en disant :
« Que chacun de vous soit baptisé au nom du Seigneur Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés ».
C'est ainsi que cela est écrit dans Actes des Apôtres chapitre 2 verset 38. Le Seigneur Jésus a dit : « Baptisez-les dans le nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Les disciples avaient bien compris qu'il s'agissait du nom dans lequel Dieu S'est révélé comme Père, Fils et Saint-Esprit dans le Nouveau Testament pour notre salut. Il s'agit du nom de Jésus. « Tu l'appelleras Jésus, car Il sauvera Son peuple de ses péchés ». (Matthieu 1 : 21). Dieu S'est révélé à nous pour le salut dans ce nom, Jésus.
Si je vous demandais quel est le nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, alors, vous devriez me donner une réponse. Vous ne pourriez pas répéter ce que j'ai demandé. Vous devriez me donner une réponse. Et les disciples ont reçu la réponse : Voici le nom qui est au-dessus de tout nom. Et notre Seigneur a dit : « Je suis venu au nom de Mon Père, et vous ne Me recevez pas. Mais si quelqu'un vient en son propre nom, vous l'acceptez (ou vous l'accepterez) » ; et Il dit : « Père, garde-les en Ton nom que Tu m'as donné », et Il prie : « Glorifie Ton Nom et la voix se fit entendre : Je l'ai glorifié, et Je le glorifierai encore ».
Nous pourrions enchaîner passage biblique sur passage biblique, mais à moins que nous ne recevions la lumière par l'Esprit de Dieu, nous ne le verrons pas. Mais si on reçoit la lumière, c'est très simple. « Baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », et ce nom est Seigneur Jésus Christ.
C'est pourquoi, en effet, tous les apôtres, que ce soit à Jérusalem, que ce soit en Samarie, que ce soit à Césarée lorsque Pierre prêchait dans la maison de Corneille, ou Paul à Éphèse, Juifs, païens, Samaritains, peu importe où et qui, cela n'avait aucune importance, tous étaient enseignés, éclairés par le même Esprit, et ont été baptisés de la même manière. Paul le souligne dans Romains chapitre 6 au verset 3 avec les paroles suivantes :
« Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? ».
Je pourrais vous apporter un livre d'histoire de l'Église de plus de huit cent pages, et il y est clairement écrit que jusqu'au troisième siècle, toutes les assemblées ont baptisé dans le nom du Seigneur Jésus-Christ, et la révélation originale a été perdue. Mais maintenant, depuis la Réforme, toutes les assemblées ont adopté la tradition. Remarquez : Réforme, tradition ; et on n'a pas remarqué qu'il s'agissait d'un vieux levain amer romain.
Et je vous le demande aujourd'hui : Qu'est-ce qui lie plus de trois cent églises protestantes et églises libres à l'église mère ? Mais c'est la même doctrine, les mêmes pratiques, les mêmes enseignements sur Dieu, et les mêmes enseignements sur la pratique du baptême. Ils n'ont pas arraché leurs racines de Rome. Ils sont sortis, mais ils ont emporté beaucoup de choses avec eux. Et maintenant, le bonhomme dit : « Vous êtes bien chez nous, vous êtes des nôtres, nos bras sont ouverts, revenez tous ».
Mais il y a un peuple sur la terre, à savoir, l'épouse de l'Agneau, et elle porte le nom de l'Époux. Et si Jésus-Christ est devenu l'Époux de ton âme, alors Son nom doit devenir précieux pour toi. Alléluia ! Alors il ne s'agit plus d'une forme ou d'une formule. Que Dieu soit loué ! Cette formule, oui, est utilisée dans toutes les réunions, dans toutes les magies, dans toutes les divinations, dans toutes les interprétations, oui, partout : « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Et j'ai personnellement parlé à des personnes qui ont été témoins de ces choses, et j'ai demandé : Vous n'avez rien remarqué ? Et savez-vous ce que ces gens ont dit ? Ils ont dit : « Il s'agissait de Dieu ! Et même Ses trois grands noms ont été cités ».
Remercié soit le Seigneur qui, à la fin des jours, au temps du soir, avant que ne sonne l'heure de minuit, remercié soit le Seigneur qui a accordé la lumière et la clarté ; oui, la clarté sur Lui-même, sur le baptême, sur tous les enseignements bibliques. Nous sommes reconnaissants au Seigneur pour cela.
S'il y a encore parmi nous quelques personnes qui n'ont pas encore été consciemment baptisées bibliquement dans le nom du Seigneur Jésus-Christ, bien-aimés, cela ne signifie pas que vous devenez membre d'une assemblée. Cela signifie simplement que vous voulez accomplir toute justice envers le Seigneur, votre Sauveur, et entrer dans les eaux du baptême par obéissance, afin de conclure l'alliance d'une bonne conscience avec Dieu.
Nous ne voulons pas dire plus que ça à ce sujet. Que le Seigneur fasse le reste en chacun de nous, par grâce. S'il y a quelqu'un qui n'a pas encore la clarté tirée de la parole et par l'Esprit, alors attendez qu'elle vous soit donnée par Dieu. Que personne ne se sente obligé de faire quelque chose qui ne puisse être fait par la conviction la plus intime devant la face de Dieu.
Je sais que le Seigneur est près de nous. Je sais qu'Il nous a parlé, qu’Il nous a béni. Nous avons fait un nouveau pas en avant en esprit avec l'aide de notre Dieu, et nous avons aussi fait un pas les uns vers les autres, et nous sommes devenus plus intimement liés avec Lui et les uns avec les autres.
Pour vous, vous pour qui on a prié, confessez-le de vos lèvres avec humilité et foi, confessez que le Seigneur vous a guéri. Ne regardez pas aux symptômes. Ne regardez pas ce que vous ressentez, mais regardez au Seigneur. Il l'a fait. Sa parole est éternellement vraie. Alléluia ! Ce qu'Il a promis, Il le tient certainement. Loué soit son saint nom ! Amen.
Oui, venons encore devant, et remercions le Seigneur ensemble pour tout ce qu'Il a fait.
Père Céleste, nous Te remercions de tout cœur pour ces jours, pour ces heures de bénédiction, pour Ta proximité, pour Ton discours avec nous. Tout devient de plus en plus clair pour nous. Il fait de plus en plus clair autour de nous, sur le chemin sur lequel Tu nous conduis. Ta parole devient pour nous de plus précieuse.
Bien-aimé Sauveur, élève Ta face au-dessus de nous tous. Accompagne et conduis-nous. Donne-nous Ta paix et Ta bénédiction, et sois avec nous. Alléluia ! Dans le nom de Jésus. Amen ! Amen.