Ewald Frank
Prêché à Krefeld le 02 septembre 1984 (10:00)
(Retransmis le 29 septembre 2024)
COLOSSIENS 1 VERSETS 14 À 23 - DIEU A UN PLAN ET UN CONSEIL
N° 2
Louanges et remerciements soient rendus au Seigneur ! De tout peuple, de toute langue, et de toute nation, le Seigneur appelle Son peuple.
Je ne sais pas exactement si le frère a prié en Pendjabi ou en Urdu. Il y a tellement de langues ! Et on essaye au moins de distinguer l'une de l'autre. Quand je suis dans ce pays, je sais alors à peu près de quoi il s'agit, et je sais où je me trouve, et je peux évaluer ce qui se dit.
Louanges et remerciements soient rendus à notre Dieu ! Que c'est beau de pouvoir encore se réunir, d'entendre la parole pure et claire de Dieu ; ne devoir rien y ajouter, ne devoir rien retrancher, rien interpréter, rien faire de soi-même, mais venir pour que Dieu puisse agir par Sa parole, par le sang, et par l'Esprit. Quelle grâce !
Tant de personnes en ce temps aimeraient aider Dieu, oui, aider Dieu, accélérer la chose de Dieu, parce qu'ils sont devenus impatients ; mais les saintes Écritures nous enseignent justement ce mot très particulièrement, et quand il s'agit des derniers jours, oui, le mot patience. « Vous avez besoin de patience, afin qu'après avoir accompli la volonté divine, vous obteniez le bien promis ». C'est ainsi que cela est écrit dans Hébreux chapitre 10, verset 36. Et Jacques écrit au cinquième chapitre (verset 10), que nous avons besoin de prendre exemple sur la patience et la persévérance de Job. Nous attendons la pluie de la première et de l'arrière-saison. Nous attendons l'enseignement, et nous l'avons reçu. Nous attendons la pluie de l'arrière-saison, qui doit faire germer la semence répandue, et nous voulons simplement que Dieu arrive à ce qui Lui revient de droit, et qu'Il puisse opérer en nous tous, par grâce, ce qui pourra subsister devant Lui.
Nous voulons comprendre cela une fois pour toutes, comprendre qu'aucun homme ne peut subsister devant Dieu avec ses propres œuvres. Seulement celui qui a reconnu et accepté, pour sa vie, l'œuvre de grâce et de rédemption universelle de Dieu en Jésus-Christ, notre Seigneur, et l'a accepté comme valable et comme ayant force de loi, celui-là aura la chance de subsister devant le Seigneur. Que le Seigneur puisse nous rendre silencieux, même en cette heure matinale, comme nous l'avons chanté et comme il est écrit dans Ésaïe chapitre 30 au verset 15 :
« Car ainsi a parlé Dieu, le Seigneur, le Saint d'Israël : c'est en vous repentant et en vous tenant tranquilles que vous serez sauvés, c'est dans le silence et la confiance que réside votre force ».
Jusqu'ici cette précieuse et sainte parole. Ensuite, il est écrit ici dans la suite du verset 15 : « Mais vous n'avez pas voulu » ; et cela ne doit pas s'appliquer à nous. C'est pourquoi je n'ai pas voulu lire la fin de ce verset. Je crois que nous sommes ici parce que nous voulons. Oui, nous le voulons, Seigneur, Tu le sais. Nous voulons marcher seulement selon Ton Esprit ; et nous savons que la conduite de l'Esprit de Dieu sera toujours dans les limites de la parole de Dieu.
Il y a tant de déclarations pieuses. Oui, j'en ai entendu une il y a quelques jours. Une sœur très précieuse disait au téléphone : « J'ai lu tant de prédications qui ont été traduites ! Mais, à partir de maintenant, je ne veux plus que suivre la conduite de l'Esprit ». Et naturellement, j'ai demandé à la sœur : « Que veux-tu dire par là ? Ne l'as-tu pas fait jusqu'à présent, c'est-à-dire suivre la conduite de l'Esprit ? » ; et elle a répondu : « Tout cela est trop pour moi ! Je ne veux plus que lire la Bible, et me laisser enseigner par l'Esprit de Dieu ! ». Comme de telles paroles sonnent bien, mais comme elles sont éloignées de la réalité divine !
Dieu n'a-t-Il pas envoyé Ses serviteurs au commencement et à la fin ? L'Esprit de Dieu ne les a-t-Il pas éclairés, inspirés et n’a-t-Il parlé au travers d'eux ? La conduite de l'Esprit ne nous fait pas passer à gauche ou à droite de ce que Dieu fait, mais la conduite de l'Esprit nous introduit dans ce que Dieu fait.
Il n'y a rien de pire que de voir des gens qui se trompent eux-mêmes avec des déclarations pieuses et des imaginations. Dieu a toujours eu des hommes dont Il pouvait oindre les lèvres, qu'Il pouvait éclairer, qu'Il pouvait envoyer, qu'Il pouvait utiliser pour révéler Sa parole et faire connaître Sa volonté.
Vous savez très bien que nous ne pratiquons pas de culte d'homme en ce lieu. Nous voulons en être aussi éloignés que l'Orient l'est de l'Occident. Mais nous disons une chose, nous disons ceci très clairement : Nous n'oserions pas passer à côté de ce que Dieu a promis pour nos jours, et de ce qu'Il a fait en ces jours, et de ce qu'Il continue à faire. De ce nombre, il y en a suffisamment ; mais nous ne voulons pas juger qui que ce soit, mais nous voulons avoir un équilibre et reconnaître le ministère d'un Paul, d'un Pierre, d'un Jacques, d'un Jean, et de tous ceux qui ont été envoyés par Dieu ; et nous n'excluons pas frère Branham, mais nous l'incluons. Il était un homme envoyé de Dieu, avec un message de Dieu, qui était déjà contenu dans la parole de Dieu, mais qui était caché. Ce message a été révélé et communiqué au peuple de Dieu ; et nous n'en avons pas honte, tout au contraire, nous en sommes très reconnaissants. Mais nous ne glorifions aucun vase, mais nous rendons seulement gloire à Celui qui a façonné tous les vases, et à Celui qui les remplit, et à Celui qui parle par eux.
Que serait le plus beau vase s'il n'avait pas été utilisé, s'il était resté vide ? Et un auteur de cantique chante : « Maître sacré ! Nous ne sommes que des vases, mais des vases remplis de Ta puissance ». Dieu a des vases qu'Il peut remplir, qu'Il peut utiliser, qu'Il peut bénir, qu'Il peut utiliser pour la bénédiction. Alléluia !
Dans la parole du prophète Jérémie que nous avons lu, il est si merveilleusement écrit. Jérémie 32 verset 18, deuxième partie :
« Toi, Dieu grand et fort, dont le nom est Seigneur des armées, grand en conseil et puissant en action ; Toi dont les yeux sont ouverts sur toutes les voies des enfants des hommes, pour rendre à chacun selon sa conduite et selon le fruit de ses actions. Tu as accompli des signes et des prodiges dans le pays d'Égypte et jusqu'à ce jour, tant en Israël que parmi les hommes, et par cela, tu t'es fait un nom comme cela est clairement visible aujourd'hui ».
Bien-aimés, nous remarquons ici que Dieu n'a pas agi une seule fois, mais le prophète dit jusqu'à ce jour (au verset 20), et cela me tient à cœur, que nous puissions dire en vérité : « Jusqu'à ce jour ». Que ce jour puisse servir à la gloire de Dieu, que ce jour puisse compter dans ta vie et dans la mienne pour l'éternité. « Jusqu'à ce jour ». Que chaque jour soit un jour d'aujourd'hui où Dieu puisse faire de grandes choses dans la vie de Son peuple. Verset 19 :
« Grand en conseil, et puissant en action. Toi dont les yeux sont ouverts sur toutes les voies des enfants des hommes ».
Oui, aujourd'hui aussi, en ce jour, Dieu nous regarde ; oui, Il nous voit, Il nous connaît, Il sait comment nous voyons les choses. Devant Lui tout est dévoilé, tout est à découvert. D'un côté nous pourrions en être effrayés, mais d'autre part, nous pouvons reprendre courage et savoir que Dieu prend soin de nous. Dieu Se soucie de nous, car Il a payé un prix très élevé en Jésus-Christ, notre Seigneur. Ce n'était pas le sang des animaux, mais le sang de l'Agneau de Dieu qui a coulé ! Et notre Seigneur est entré dans le sanctuaire céleste avec Son propre sang, et ce sang est aujourd'hui encore sur le Trône de grâce.
Nous savons que certains enseignent que le sang ne serait plus sur le Trône de grâce. Bien-aimés, si cela était ainsi, nous n'aurions plus besoin d'être ici aujourd'hui pour méditer la parole ou pour prier. Nos prières ne parviennent à Dieu que tant que le sang de l'expiation parle pour nous, tant que le Seigneur peut être notre Intercesseur auprès du Père. Lorsque le temps de la grâce sera terminé, alors le trône de grâce se transformera en trône de jugement, et alors les jugements de Dieu s'abattront sur la terre. Nous prenons distance délibérément de toutes les spéculations, de toutes les interprétations de la parole, et nous croyons ce que disent les saintes Écritures : Le même Jésus reviendra de la même manière que nous l'avons vu monter au ciel ! (Actes 1 verset 11).
Oui, j'ai eu une autre conversation téléphonique avec un frère dans un pays européen qui m'a aussi également très attristé. Vous savez, il y a des gens qui aiment les frères de tout leur cœur, intimement, avec l'amour de Dieu. Et quand on doit aussi entendre venant des amis particuliers, entendre que oui, Christ est maintenant déjà ici comme la Parole révélée ! Bien-aimés, nous ne voulons pas du tout entrer dans tous ces détails. Nous n'en avons pas le temps. Pour cela, le temps est trop précieux. Mais la douleur est très grande pour que l'on puisse passer outre toutes ces choses.
N'avons-nous pas lu que le Seigneur est aussi apparu à un Saul dans la colonne de feu, et qu'Il lui a aussi tout révélé ? Et que lui, Saul, pouvait dire : « Vous pouvez maintenant connaître mon intimité avec le mystère de Christ » (Éphésiens 3 verset 4). Mais avec cela, le Seigneur était toujours dans la gloire, mais pouvait Se révéler temporairement sur la terre. Et pourtant, malgré la parole révélée, il n'était pas question du retour du Seigneur ; mais Paul écrit à l'église aux Thessaloniciens : « Que personne ne vous trouble comme si le jour du Seigneur était déjà arrivé. Qu'il s'agisse d'une révélation ou d'une lettre, ou de quoi que ce soit » (2 Thessaloniciens 2 verset 2), mais il leur donne des informations sur la manière dont cela se déroulera, et sur les choses qui doivent être accomplies avant.
S'il y a une chose pour laquelle nous devons rendre grâce à Dieu alors, premièrement c'est qu'Il nous a maintenu dans la clarté de l'Esprit ; deuxièmement, parce qu'Il nous a préservé dans Sa grâce ; et troisièmement, parce qu'Il nous a préservé dans sa parole. Et dans la foi, j'ose dire qu'Il le fera jusqu'à la fin. À la fin, il y aura une Église-épouse qui est dans Sa parole, et qui est la parole de Dieu, et en qui la parole de Dieu est.
N'avons-nous pas compris qu'au commencement était la parole, mais qu'ensuite l'ennemi est venu, et a pris cette parole en l'interprétant seulement un peu ? Et ce n'était plus la parole originale, c'était l'interprétation ; et dans cette interprétation, il y avait la mort, l'aiguillon de la mort y était. La transgression s'en suivit, et avec elle, la mort spirituelle, puis même la mort corporelle et la séparation d'avec Dieu. Si toutes ces interprétations ne contenaient pas la mort spirituelle et la séparation d'avec Dieu, nous n'aurions pas besoin de perdre le temps dessus, alors nous pourrions laisser chacun aller où il veut. Mais il faut bien prendre les Écritures au sérieux et considérer les voies de Dieu depuis le commencement.
Il y a une prédication que frère Branham voulait donner de tout cœur intitulée « Les traces du serpent ». Si nous remontons ensuite au jardin d'Éden et regardons comment l'ennemi est venu se manifester dans le serpent, et a pu avoir une belle conversation pour éloigner les premiers hommes de la parole de Dieu, premièrement Ève, et ensuite Adam au travers d'Ève ; et c'était sa stratégie depuis le commencement, et ça restait sa stratégie jusqu'à la fin.
Dieu ne nous a pas révélé Sa parole pour que nous nous arrêtions quelque part pour écouter les interprétations, mais pour que nous recevions la parole dans la pureté et dans la sainteté, et que nous attendions jusqu'à ce qu'il plaise au Seigneur de la révéler et de la mettre en pratique (ou de la vivifier).
Poursuivons la lecture dans Colossiens chapitre 1, à la suite de ce que nous avons considéré hier soir. Colossiens chapitre 1 à partir du verset 14 :
« En Lui nous avons la rédemption par son sang, c'est-à-dire la rémission des péchés. Il est en effet l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en Lui ont été créées toutes choses qui sont dans le ciel et sur la terre, les visibles et les invisibles, que ce soit les trônes ou les dominations, les autorités ou les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Et il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui ».
N'est-ce pas merveilleux ? Dans l'évangile de Jean au chapitre 1 (versets 9 et 10), il est écrit : « La lumière vient dans le monde, et le monde a été créé par elle, mais le monde ne l'a pas connu ». Comme nous pouvons être heureux et reconnaissants de pouvoir suivre les traces de la révélation divine depuis le commencement !
Dieu est, par essence, Esprit, mais Il S'est révélé sous une forme visible dans un corps spirituel comme Logos, comme Yahvé de l'Ancien Testament ; et dans le Nouveau Testament, nous le connaissons comme Jésus, comme Seigneur, comme Fils. Dieu ne S'est pas multiplié, non ! Il S'est simplement révélé de différentes manières, afin de pouvoir réaliser Son grand plan de salut. Ô ! Cela pourrait nous faire nous prosterner, lorsque nous pensons au fait que Dieu a trouvé des voies et des moyens de réaliser Son dessein éternel, malgré cette interruption causée au commencement, dans le Jardin d'Éden. Alléluia !
Quelle joie ! Comme c'est beau que nous puissions savoir que Dieu est un Dieu Éternel, que Son royaume est un royaume éternel, que Son projet, Ses desseins et Son plan sont des projets et plans éternels ! L'interruption temporelle ne peut tout de même pas remettre en question la sublimité de Dieu. Et les défaillances humaines peuvent-elles résister à la puissance de Dieu ? Non, Dieu a tout prévu.
Quelqu'un m'a demandé : « Oui, pourquoi fallait-il que tout cela se passe ainsi ? ». Je n'aime pas du tout le mot pourquoi ! J'aimerais qu'il n'existe même pas du tout ; car qui peut répondre à cela ? Frère Branham disait : « En Dieu, il y avait différents attributs. Il y avait Son amour qui devait se manifester. Il était Sauveur, Il était Guérisseur, Il était Rédempteur, mais tous ces attributs n'auraient pas pu être révélés si quelque chose n'avait pas été perdu » et ainsi et ainsi et ainsi. Vous connaissez tous ces détails. Dieu opère tout selon le dessein de Sa volonté, et nous ne pouvons que nous laisser introduire dans cette volonté divine et dans ce projet divin ; rester sobre et croire de tout cœur la parole de Dieu.
Et pour que cela soit aussi dit une fois pour toutes, nous croyons que tout ce que frère Branham a dit a été tiré de la Bible, et nous ramène à la Bible. Il n'y a pas deux choses. Il y a une seule chose, une seule cause de Dieu. Et j'étais très, très étonné de constater que des personnes qui se croient si spirituelles, au-dessus de tout, que ces personnes doivent soudainement se surprendre à penser encore humainement.
Il y a une déclaration de frère Branham où il parle de la moisson, et il énumère des mois, et demande : « Est-ce que la récolte ou la moisson se fait en janvier, en février, en mars, en avril, en mai, en juin et ainsi de suite ? Ou, est-ce que la moisson se fait en juillet ? » ; et là, des frères ont aussitôt sauté sur la chose de manière spirituelle, et se sont précipités sur la chose, et disent : « Vous voyez ? Le prophète a dit que cela sera en juillet, pas en janvier, pas en mars, pas en avril ! Voilà ! Le prophète l'a dit ». Oh, oh ! Alors là, le chapeau se relève, même si on n'a pas de chapeau ! Les mots nous manquent alors, et la sainte colère se saisit de nous, et on pourrait frapper sur la table et dire : « Ah vous êtes pauvres ! Vous êtes aveuglés ! ».
Nous ne jugeons pas ici, mais nous le disons seulement parce que tant de détresse a été causée en essayant de prendre des déclarations et de les spiritualiser et de les interpréter. Remercié soit Dieu encore une fois ! Nous ne le disons pas par arrogance, mais par reconnaissance intérieure de ce que nous n'avons rien interprété, mais que nous avons attendu jusqu'à ce que la moisson arrive, jusqu'à ce que la moissonneuse-batteuse dont frère Branham a parlé très clairement et en particulier dans les prédications de 1965, jusqu'à ce que la moisson soit pleinement récoltée. La moisson est encore dehors, et j'en suis, du moins moi, j'en suis convaincu.
Il est également écrit dans la suite de Colossiens 1 verset 18 :
« Il est la tête du corps, c'est-à-dire de l'église ; Il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, celui qui doit avoir la prééminence en toutes choses ».
Oui, Il est la Tête de l'Église. Si on lit dans 1 Corinthiens au chapitre 11, il est écrit : « Dieu est la tête de Christ, Christ est la tête de l'Église… » et cela continue. C'est dans 1 Corinthiens 11 verset 3. Mais la question est la suivante : Avons-nous donné au Seigneur Sa place de Chef ? Devant un tel passage biblique, nous devrions presque nous lever, et dire : Seigneur, T'avons-nous donné la première place, comme Chef de Ton Corps ? T'avons-nous donné la première place comme Époux de nos âmes ? T'avons-nous donné la première place à Toi qui nous as rachetés si cher ? T'avons-nous reconnu comme Chef ? Est-ce Toi qui nous dirige ? Peux-Tu disposer de nous, de tout ce que nous sommes, de tout ce que nous avons ? « Il est la tête du corps, c'est-à-dire de l'Église ».
Bien-aimés, disons-le simplement et tranquillement : Tous ceux qui appartiennent réellement au corps de Christ, et qui ont été baptisés par un Esprit en ce corps, pour faire partie de ce corps, se soumettront à Christ comme la Tête, Lui comme la Tête ; et tous les autres suivront leur propre chemin. Alors, l'ordre biblique de l'Église sera également rétabli, alors nous verrons les ministres manifester dans l'église de Jésus-Christ, lorsqu'Il pourra disposer de chaque membre, Lui en tant que le chef, lorsque tous se soumettront à Lui, et formeront Son corps, Son Église, comme il le dit ici dans cette parole.
Il devrait avoir la prééminence en toutes choses, Il devrait avoir la première place. Quand est-ce qu'Il a la première place ? En parole, nous pouvons parfois le dire. Mais qu'en est-il dans la réalité ? Et ensuite, dans la suite de Colossiens 1, il est dit au verset 19 :
« Car c'était le dessein de Dieu de faire habiter toute la plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par son sang versé sur la croix ».
C'est une pleine réconciliation qui a eu lieu par la croix de Golgotha. Chers cœurs, que cela te soit dit par Dieu : Le temps est là, le temps est venu ! Nous ne devons plus simplement entendre parler de toutes ces choses, mais nous devons les croire et les expérimenter. Nous ne venons pas aux services divins pour être informés sur les promesses de Dieu, mais nous venons aux services divins pour que les promesses données puissent s'accomplir au travers de nous. Nous savons ce qui est contenu dans la parole de Dieu. Nous ne sommes pas des novices dans le royaume de Dieu. Mais, jusqu'à présent, il semble que nous nous réunissons tous ensemble et que nous écoutons avec toute notre attention les paroles de Dieu et les promesses de Dieu, et que nous pensions ensuite : « Eh bien ! C'est beau », et nous pensons que c'est tout ! Non, non, ce n'est que la première partie, mais la deuxième partie en fait aussi partie, à savoir que Dieu puisse accomplir à l'instant, en toi et en moi, la parole que nous écoutons. Ce n'est que là qu'elle aura accompli l'objectif pour lequel elle a été envoyée. Sinon, nous pouvons passer notre vie entière à écouter et ne pas entrer en possession de ce que Dieu nous a promis ; alors les perdus restent perdus, et tout le reste demeure comme c'était avant.
Mais si nous pouvons croire que nous venons au service divin, non pas pour écouter et réécouter et encore et encore –ça aussi c'est important– mais nous ne venons pas seulement pour écouter, mais pour faire l'expérience avec Dieu, expérimenter Dieu. Oui. Alléluia ! La foi vient de la prédication. Et que la foi puisse prendre Dieu par Sa parole, à Sa parole ; et que nous ne partions pas les mains vides, mais que nous permettions à Dieu de confirmer Sa parole. Ne pas repartir à vide, mais qu'elle accomplisse ce pour quoi elle a été envoyée.
Au verset 21 de Colossien 1, il dit quelque chose de merveilleux :
« Vous aussi, qui étiez autrefois étrangers et ennemis dans vos mauvaises œuvres, mais maintenant il vous a réconciliés dans son corps de chair par sa mort, pour vous présenter comme saints, irréprochables et irrépréhensibles devant lui, pourvu que vous soyez fermement établis et inébranlables dans la foi, et que vous ne vous laissiez pas détourner de l'espérance de l'évangile que vous avez entendu, qui a été proclamé dans toute la création sous le ciel et dont moi, Paul, j'en suis devenu ministre ».
Bien-aimés, ici aussi des pensées précieuses sont exprimées. Notre Seigneur, en tant que Fils de Dieu, S'est manifesté dans un corps de chair. Il est venu dans un corps comme celui que nous portons, Il a été circoncis le huitième jour selon la loi, et Il est devenu semblable à un homme. Il ne nous a pas regardé d'en haut pour nous condamner, mais Il est venu, S'est abaissé, Il a pris une forme de serviteur pour payer le prix et prendre notre place, afin que nous puissions être rachetés de cette enveloppe charnelle périssable, pour ensuite pouvoir retourner à la nature d'esprit dans laquelle l'homme appartient depuis le commencement, lorsqu'il a été formé, façonné à l'image de Dieu. Chacun peut le lire dans Genèse chapitres 1 et 2.
Dans Genèse chapitre 1 verset 27, il est écrit que : « Dieu créa l'homme à son image, et Il le créa à l'image de Dieu » ; et dans Genèse chapitre 2 à partir du verset 7, alors il est écrit : « Le Seigneur Dieu a créé l'homme de la poussière de la terre ». Dans Genèse chapitre 1, Dieu n'était pas fait de terre. Dieu était dans un corps spirituel. Et c'est ainsi qu'Adam avait été créé, et Ève a été ensuite tirée d'Adam ; puis Adam a été placé dans une enveloppe de chair, et ensuite Ève a été retirée de lui. Quelle image merveilleuse ! Et Paul parle dans Éphésiens 5, et il dit : « Je dis cela par rapport à Christ et à l'Église ». L'Église était en Christ, mais ce n'est que lorsqu'Il a pris forme dans un corps de chair, que l’épouse a été tirée de Lui, et cela s'est produit à la croix de Golgotha. « Chair de ma chair, et os de mes os ». Combien Dieu est grand ! Qu'Il est glorieux dans Ses desseins ! Qu'Il est merveilleux dans Ses voies avec Son peuple ! Et Il nous veut du bien.
Quand on lit parfois des explications de tous ces théologiens, on a mal au cœur. Ils n'ont pas compris qu'il ne s'agit pas d'exposer les voies et les révélations de Dieu avec l'intelligence, mais que Dieu a voulu réaliser Son propre dessein, et qu'Il l'a aussi réalisé. Colossiens 1 verset 21 :
« Mais maintenant, il vous a réconciliés dans son corps de chair par sa mort pour vous présenter comme saints, irréprochables et irrépréhensibles devant lui ».
Avec cette parole s'accorde ce qui est écrit dans Romains chapitre 8 au verset 28. On peut lire tous ces versets en toute confiance. Et nous arrivons ensuite à la déclaration :
« Qui accusera les élus de Dieu ? Christ est celui qui les a justifiés ».
Romans 8 verset 33. Bien-aimés, l'œuvre de Dieu est une œuvre parfaite ! Personne n'a besoin d'y ajouter quoi que ce soit. Il nous a réconciliés, Il a expié nos fautes, nous a pardonnés, nous a fait grâce, et en même temps, Il nous a présentés comme saints, irréprochables et irrépréhensibles devant Lui. Alléluia ! Qui peut comprendre ça ? Si nous regardons à nous, seulement des échecs, des détresses, des malheurs, des misères ; et puis nous écoutons la parole de Dieu, et il est a dit : « Désormais, nous ne connaissons plus personne selon la chair, mais nous connaissons selon l'esprit » (2 Corinthiens 5 verset 16).
Nous ne regardons plus à ce que Satan a fait, à ce que les hommes font, à ce que nous-mêmes nous pouvons faire, mais nous regardons à ce que Dieu a fait en Christ pour nous et en notre faveur. Et nous pouvons par la foi nous voir déjà dans la gloire, comme une troupe vêtue de blanc, comme des graciés, comme des élus, comme ceux que le Seigneur a destinés pour contempler Sa face. L'important c'est que ces paroles deviennent une réalité divine dans nos vies. Et la foi, comme nous le constatons, est sans cesse demandée. Il est écrit au verset 23 de Colossiens chapitre 1 :
« Pourvu que vous soyez fermement établis et inébranlables dans la foi, et que vous ne vous laissez pas détourner de l'espérance de l'évangile ».
Alléluia ! Ainsi, pas seulement une espérance qui pourrait reposer sous des pieds ou des fondements mobiles quelconques, dépendant de ceci ou de cela, mais indépendante, une espérance indépendante de tout. Dieu a majestueusement accompli l'œuvre de la rédemption, et a achevé Son Église ; et nous verrons la face du Seigneur. Nous avons une espérance légitime à laquelle nous nous accrochons par la foi, qui, la foi qui est dans l'évangile de Jésus-Christ. Non pas une foi qui est dans les sentiments, pas une foi qui dépend des circonstances, mais une foi qui est solide comme le roc.
Et dans l'Épître aux Hébreux, nous lisons que nous avons une ancre qui s'étend au travers du voile. (Hébreux 9 : 16). Qu'est-ce qu'il y avait au-delà du voile, derrière le voile ? Il y avait le propitiatoire, là où se trouvait l'Arche de l'Alliance ; là où le Souverain Sacrificateur entrait une fois l'année pour faire l'expiation pour lui-même et pour le peuple. Et le voile se déchira, et Jésus-Christ, le Souverain Sacrificateur, entra une fois pour toutes avec Son Saint-Sang dans le sanctuaire céleste. Et lorsque nous lisons ensuite dans l'Apocalypse, il est dit dans Apocalypse 11, verset 19 :
« Et je vis l'Arche de l'Alliance ouverte ».
Oh bien-aimés ! Combien Dieu nous a donné de grandes choses par la révélation prophétique de Sa parole et de Sa volonté en ces temps ! Nous ne sommes plus dans le parvis. Nous avons reconnu la grâce, et le Seigneur nous a fait entrer dans le lieu très saint. Gloire à Dieu !
Nous savons ce qui se passait dans le parvis, et nous savons ce qui se faisait dans le sanctuaire, oui, il y avait le chandelier, il y avait les pains de proposition, il y avait beaucoup de choses qui se passaient ; mais, dans le lieu très saint, dans le saint des saints, une Seule personne parlait, et c'était Dieu ! Là, il y avait les chérubins qui étendaient les ailes au-dessus du propitiatoire ; c'est là que Dieu parlait, c'est là que Dieu répondait ; il n'y avait pas d'argument là-bas ; là-bas, on ne faisait rien. Là-bas, il n'y avait que le sang de l'expiation qui était apporté, et Dieu donnait la réponse au souverain sacrificateur, et il le ressortait et l'apportait au peuple.
Bien-aimés, Jésus-Christ est notre Souverain Sacrificateur. Il S'est offert, Il S'est sacrifié à Dieu. Dans Son sang se trouvent l'expiation et la rédemption. Il est ressuscité d'entre les morts, et nous a apporté la réponse divine : « Vous êtes rachetés, vous êtes justifiés, vos fautes sont pardonnées. Mon sang a coulé pour vous ! Vous êtes libre ! Vous avez trouvé grâce ». Nous avons reçu la réponse divine par Jésus-Christ notre Sauveur.
Ici dans Colossiens, il est écrit… j'aimerais le lire encore une fois, verset 22 :
« Pour vous présenter comme saints, irréprochables et irrépréhensibles devant lui, pourvu que vous soyez fermement établis et inébranlables dans la foi, et que vous ne vous laissiez pas détourner de l'espérance de l'évangile que vous avez entendu, qui a été proclamé dans toute la création sous le ciel, et dont moi, Paul, j'en suis devenu ministre ».
Nous savons et nous l'avons déjà dit tout à l'heure, Dieu a envoyé Ses serviteurs au commencement et à la fin ; et, sur quoi se portait leur attention ? À quoi étaient-ils occupés ? Non, ils n'étaient pas occupés à leurs programmes personnels, mais ils étaient établis dans le programme de Dieu, au cœur du programme de Dieu ; ils avaient eux-mêmes part à ce que Dieu faisait, ainsi que tous les autres qui ont entendu leur parole, c'est-à-dire la parole de Dieu sortie de leur bouche.
Qui d'entre nous peut comprendre que les prophètes de l'Ancien Testament étaient déjà appelés fils de Dieu ? Pas des idoles sans vie, ou des hommes avec lesquels on pouvait pratiquer l'idolâtrie, mais des dieux (Psaumes 82 : 6). Et ce qui est beau, c'est que le Seigneur Lui-même l'a dit : « C'est écrit : Ainsi a parlé le Seigneur : Vous êtes des dieux ». Qu'est-ce que c'était ? Quelque chose de divin est entré dans leur vie, la parole de Dieu est entrée dans leur âme, et ils ont été rendus divins. Ne prenez pas cette parole à la légère : Ils ont été rendus participants de la nature divine, ils ont cru la parole qui leur a été adressée, et c'est pourquoi le Seigneur a pu dire : « Vous êtes tous des dieux, et des fils du Très-Haut » (Psaume 82 verset 6). Déjà dans l'Ancien Testament.
Oh ! Alléluia ! Gloire à Dieu ! Oh ! Très élevé ! Et nous voyons le pont entre l'Ancien et le Nouveau Testament. Et Jésus, dans Jean chapitre 10, Se réfère à la parole de l'Ancien Testament, et dit : « Comment pouvez-vous me condamner, Moi qui ai dit que j'étais Fils de Dieu ? N'est-il pas écrit dans votre loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux ». (Jean 10 versets 32 à 34). Cela ne se voyait pas sur leur visage.
Nous savons ce qu'Hébreux 1 : 11 dit de ces héros de la foi, par combien de tribulations ils sont passées, combien de moqueries, de railleries, de malentendus, d'accusations ont-ils dû affronter ? C'est dans des peaux de mouton qu'ils ont marché, vivant en partie dans des cavernes, n'ayant plus de maison, se privant ; et le monde n'était pas digne d'eux, car ils portaient la semence divine de la parole pour tous les enfants de Dieu qui devaient venir à la foi en Jésus-Christ notre Seigneur. Et puis nous voyons que certains ont été assassinés, tués, sciés et ainsi de suite. Extérieurement, leurs conditions divines n'étaient pas visibles ou perceptibles, mais intérieurement, ils portaient la parole de Dieu dans leur cœur, et c'est pourquoi ils étaient devenus participants de la nature divine.
Alléluia ! Gloire à notre Dieu ! Chers cœurs, les plus grandes et les plus précieuses promesses nous ont été données afin que nous puissions devenir participants de la nature divine. C'est ce qui est écrit dans la parole de Dieu dans 2 Pierre chapitre 1. Les promesses ne nous ont pas été données pour que nous les interprétions, ou pour que nous en parlions jusqu'à ce que nous les ayons tous brisés, jusqu'à ce que nous ne puissions plus les croire, mais elles nous ont été données pour que nous puissions devenir participants de la nature divine. Qu'est-ce que c'était ? Pourquoi les prophètes ont-ils été rendus participants de la nature divine ? Parce qu'ils ont fait passer les promesses de Dieu sur leurs lèvres, et qu'ils ont cru dans leur cœur.
Nous écoutons la parole de Dieu, nous avons peur à tout ce que Dieu a jamais dit, nous le recevons en nous, et nous sommes rendus participants de la nature divine, parce que nous avons cru les promesses par la foi ; et pas seulement cela, nous devons vivre leur réalisation.
Nous le voyons à maintes reprises. Siméon avait reçu la promesse qu'avant sa mort, il verrait le Messie (Luc 2 : 26) ; et lorsque le temps fut accompli, il fut conduit par l'Esprit dans le temple, et là, prenant dans ses mains le résultat de la promesse divine, il dit : « Seigneur, maintenant laisse Ton serviteur aller en paix, car mes yeux ont vu le salut de Dieu ». (Luc 2 : 29). Qu'est-ce qui est écrit de Marie ? « Heureuse est celle qui a cru, parce qu'il lui sera fait selon sa foi ». (Luc 1 : 45).
Vous connaissez tous l'histoire qui s'est déroulée. Premièrement, il y avait la parole de la promesse, et ensuite, il y avait quelqu'un à qui la parole de la promesse fut adressée, et ensuite la parole devint chair, et Christ est née.
Bien-aimés, les promesses de Dieu existent premièrement en tant que parole de promesse, et ensuite Dieu cherche des personnes en qui Il peut mettre cette parole de promesse. Et, dans la mesure où nous faisons partie de ceux en qui la parole de la promesse divine pour ces jours peut être déposée, alors nous ferons partie de ceux en qui la parole de Dieu pour ce temps deviendra une réalité divine. Gloire à notre Dieu !
Telles sont les voies de Dieu jusqu'aujourd'hui et à la fin, pour qu'Il arrive à ce qui était au commencement.
Seigneur, nous Te remercions pour ce que Tu as fait pour Israël, et pour nous jusqu'à ce jour. Pour l'accorder au Nouveau Testament, Seigneur, nous Te remercions pour ce que Tu as fait à Golgotha, pour ce que Tu as fait dans le christianisme primitif et à travers les presque deux mille dernières années. Nous Te remercions pour tout ce que Tu as fait dans notre génération, mais nous Te remercions aussi pour ce que Tu as fait pour nous, parmi nous et en nous jusqu'aujourd'hui. Alléluia ! ô ! Gloire au Dieu vivant !
Imaginez-vous ce qui devrait se passer en nous si nous devrions placer Dieu dans le passé, et que nous devrions rester les mains vides dans le temps dans lequel nous vivons ! Non, notre Dieu n'est pas ainsi. Et Il fortifie notre foi en nous montrant et en nous faisant connaître toutes les choses qu'Il a faites dans le passé. Si nous considérons le peuple d'Israël, premièrement c'était une promesse, n'est-ce pas ? Premièrement, une promesse que Dieu a donnée à Abraham : « Après quatre cent ans, je ferai sortir tes descendants du pays où ils seront opprimés » (Genèse chapitre 15 verset 13). Premièrement, il s'agissait d'une parole de promesse divine. Mais, les années sont passées, mais pas la parole. La parole demeure éternellement. Alléluia ! Gloire à Dieu ! Et quand l'heure de Dieu a sonné, un prophète apparu. C'était la voie de Dieu. Un prophète apparu avec la parole de la promesse divine pour le peuple d'Israël en ce temps-là ; et voilà des grands miracles et signes se produisaient. Les hommes ont reçu la parole de la promesse divine, et elle est devenue une réalité dans leur vie. Alléluia ! Gloire à Dieu !
Bien-aimés, est-ce que c'est différent aujourd'hui ? Aujourd'hui, c'est la même chose. Il y avait des promesses dans la parole de Dieu pour ces derniers jours, et Dieu a placé toutes ces paroles de promesses sur le chandelier. Maintenant, Il rassemble les hommes : « Rassemble-Moi Mon peuple, avec lequel J'ai fait alliance par le sacrifice, afin qu'ils entendent toutes mes paroles ». (Psaume 50 : 5). Alléluia ! Gloire à Dieu ! « Ils prendront à cœur Mes promesses, ils les croiront, et ils verront si Je les accomplis ou non » ; et nous disons : « Seigneur, Vrai et Éternel, Tu tiendras et accompliras toutes paroles et toutes promesses ».
Ça nous rend joyeux dans toute tribulation, dans toute détresse, dans toute souffrance. Oh, quand je médite sur Dieu, sur Son programme, sur Sa parole, sur Ses voies, sur tout ce qu'Il fait, alors je me réjouis dans mon cœur, et mon esprit exulte en Dieu, mon Sauveur, qui nous a regardés en grâce, et qui a oint les yeux pour Sa parole, pour Son action, pour Ses promesses en ce jour.
Le Dieu de Moïse est notre Dieu. Le Dieu des apôtres et des prophètes est notre Dieu ; car il y a un seul Dieu, et c'est en Lui que nous voulons mettre notre confiance, nous accrocher à l'espérance jusqu'à la fin en marchant au même pas avec Lui. Ne pas le précéder et ne pas être en arrière, mais aller avec Lui dans tout ce qu'Il fait. Et le Seigneur sera avec nous.
Avez-vous été fortifiés ? Ô Sa parole, ô sa parole a Sa puissance en elle, elle a la vie en elle. Alléluia ! Gloire à notre Dieu ! Comme nous pouvons être reconnaissants pour cette Bible, pour cette précieuse et sainte parole de Dieu. Personne n'avait besoin d'être dans les ténèbres. Chacun pouvait avoir la clarté par l'Esprit, mais toujours par le moyen de la parole. Il n'y a pas de clarté et d'éclairage de Dieu en dehors de la parole. Tout ce que Dieu fait, Il le fait selon Sa parole. Il est le Dieu de Sa parole, et ses prophètes et apôtres l'ont proclamé. Elle a été mise par écrite comme un témoignage pour nous informer sur ce qu'Il a l'intention de faire avec nous.
À lui soit la louange, la gloire, l'honneur et l'adoration pour les siècles et les siècles ! Levons-nous pour remercier le Seigneur. Peut-être nous chantons le cantique « Tu es digne ».
[L’assemblée chante le chœur « Tu es digne ». N.d.l.r].
Père Céleste, Ta parole nous a été adressée. Nous ne l'avons pas seulement écoutée avec nos oreilles, mais nous l'avons reçue dans nos cœurs ; et nous croyons que nous pouvons faire partie de ceux que Tu as destinés pour recevoir Ta pure et sainte parole, sans aucun mélange, comme promesse divine, rester calmes, nous taire, rester silencieux, et attendre jusqu'à ce que, par Ton Esprit, Tu puisses vivifier cette parole. Fidèle Seigneur, comme Marie ne pouvait rien ajouter, elle était silencieuse dans Ta présence, elle écoutait la parole de la promesse, et elle croyait ; et l'Esprit de Dieu est venu sur elle, et quelque chose a été créé en elle.
Ah ! Seigneur fidèle, fais de nous de telles personnes ! Ô Dieu ! Que Ta parole de promesse pour ces derniers jours, jusqu'à Ton retour, soit déposée dans nos cœurs. Puissions-nous nous y accrocher avec foi et avec confiance, et savoir que Tu ne tardes pas, Seigneur. Tu feras chaque chose au temps marqué. Oh ! Comme nous aurions souhaité que cela ait déjà eu lieu depuis longtemps ! Mais, Seigneur, Tu existes d'éternité en éternité, et nous sommes préoccupés par des choses temporelles. Comment pouvons-nous Te comprendre, Toi et Ton plan éternel ? Cependant, nous croyons que nous y avons été introduits. Bien-aimé Seigneur, ce n'est pas seulement une impression, pas seulement un vœu pieux, pas seulement un rêve, mais c'est une réalité divine.
Alléluia ! Gloire, honneur et adoration à Toi, Dieu Tout-Puissant ! Tu as fait de grandes choses dans le passé, et Tu fais de grandes choses jusqu'à aujourd'hui en ces jours, et en ce jour ici. Maintenant, en cette heure, nous sommes dans Ta présence. Ton Esprit Saint agit au milieu de nous pour rendre Ta parole vivante, et pour opérer la foi, et pour la confirmer. À Toi soit la louange et l'honneur, la gloire et l'adoration !
Tu nous as saisis au plus profond de nous-mêmes. Tu nous as saisis dans nos âmes. Nous Te remercions pour cela, et nous louons et glorifions Ton nom merveilleux et glorieux !
Bien-aimé Seigneur, s'il y a encore des frères et des sœurs et des amis parmi nous, et peu importe ailleurs, dans le pays et dans les différents pays, Seigneur, nous Te prions pour la grâce et le privilège de pouvoir présenter Ta parole et Tes promesses pour ces jours à Ton peuple en Ton nom saint et merveilleux ! Seigneur, Tu nous as bénis : Ne laisse personne en dehors de cette bénédiction. Que personne ne réfléchisse sur Ta parole avec intelligence, mais qu'il croie, qu'il croie de tout cœur afin d'avoir accès à Toi, car celui qui veut s'approcher de Toi, doit croire que Tu es là, que Tu es présent et que Tu parles. Et parce que Tu nous as parlé, nous pouvons aussi Te parler.
Seigneur, Tes paroles sont Esprit et vie. Rassemble Ton corps, prends la première place, Toi, la Tête, et sois le Premier. Alléluia ! Amen !