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Ewald Frank

Krefeld le 23 mai 1984
(Retransmis le 27 juillet 2024)

DIEU A FIXÉ UNE TEMPS POUR TOUT

Avant la prière, je voudrais lire une parole tirée du Psaume ; le Psaume 62. Le Psaume 62 en entier. 

« Psaume de David. Ce n'est qu'en levant les yeux vers Dieu que mon âme est tranquille ; c'est de Lui que vient mon secours. Lui seul est mon rocher, mon secours, ma forteresse : Je ne chancellerai pas trop. Jusqu'à quand vous lancerez-vous à l'assaut d'un homme, l'abattrez-vous tous comme un mur qui s'affaisse, comme une muraille prête à s'écrouler ? De sa hauteur, ils projettent de le renverser ; le mensonge est leur plaisir, de la bouche ils bénissent, mais dans le cœur ils maudissent. Seulement en regardant vers Dieu, soit tranquille mon âme, car de Lui vient mon espérance. Lui seul est mon rocher, mon secours, ma forteresse : Je ne chancellerai pas. En Dieu repose mon salut et ma gloire ; mon rocher fort, mon refuge est en Dieu. Confiez-vous en Lui en tout temps, gens du peuple, répandez votre cœur devant Lui. Dieu est notre refuge. Les fils des hommes ne sont qu'un souffle ! Les fils des seigneurs ne sont qu'une tromperie ! Sur la balance, ils s'élèvent rapidement, ils sont tous plus légers qu'un souffle. Ne vous fiez pas à l'extorsion, et ne placez pas de vains espoirs dans le pillage ; quand la richesse s'accroît, le cœur ne s'y attache pas. Ce que Dieu a dit est une chose, et ce que j'ai entendu est deux choses : que le pouvoir est à Dieu. Et chez toi, ô Seigneur, se trouve aussi la grâce. Oui, tu rends à chacun selon ses actions ». 

Jusque là, cette sainte et précieuse parole de Dieu. Nous voyons que cet homme de Dieu était tombé dans de nombreuses difficultés, mais il avait placé ses regards et son espoir en Dieu ; et nous voyons qu'il était encore capable d'encourager les autres à placer eux aussi leur espérance en Dieu. Il dit ici au verset 8 : « En Dieu repose mon salut et ma gloire, mon rocher fort, mon refuge est en Dieu. Confiez-vous-en lui en tout temps, vous les gens du peuple. Répandez vos cœurs devant lui ».

Je crois, bien-aimés, que c'est la meilleure chose que nous puissions faire, nous aussi : épancher notre cœur devant Lui. Si nous nous épanchons devant les hommes, ils ne nous comprendront peut-être pas de la même manière, mais le Seigneur nous comprend tous. Il connaît nos cœurs, et Lui seul est capable d'aider, de sauver et de fortifier. C'est ainsi que nous sommes venus à nouveau pour offrir à Son nom l'honneur et la louange, et lever nos regards vers Lui.

Et ici, David dit si magnifiquement au verset 6 : « Ne sois tranquille qu'en levant les yeux vers Dieu ». Oui, qu'il en soit ainsi ! Que notre âme trouve elle aussi la paix, la joie et le repos uniquement dans le Seigneur. Que Dieu nous aide ce soir à nous déconnecter de tout, et à placer nos sens et nos pensées vers Lui, et à voir l'œuvre accomplie à Golgotha, ce qu'Il a fait pour nous. C'est là qu'est le repos, c'est là qu'est le repos pour ceux qui sont fatigués ; et je crois que nous sommes tous fatigués au cours de cette période, et que Dieu veut nous redonner du repos encore ce soir. Demandons-le-Lui, et Il nous le donnera par grâce. Levons-nous pour cela.

Dieu fidèle, nous sommes Ton peuple, le troupeau de Ta main, ceux que Tu as appelés en ces jours. Nous nous tenons ici devant Toi. Tu connais nos cœurs, Tu connais mon cœur et tous nos cœurs. Et David s'est exclamé : « Ce n'est qu'en levant les yeux vers Dieu que mon âme est tranquille ! ». Seigneur, Tu connais nos cœurs, combien ils sont troublés par telle ou telle chose ! Mais laisse-nous en cette heure regarder vers Toi, lever les yeux vers Toi, afin que nous devenions silencieux et que nous recevions la paix, et que nous recevions le salut, et que nous recevions l'aide et le salut ; car c'est de Toi seul que tout cela vient. Personne d'autre ne peut nous donner cela que Toi seul, ô Seigneur. Et c'est pourquoi nous levons les yeux vers Toi. En levant les yeux vers Toi, ô Dieu, nous voulons, Seigneur, que notre âme devienne silencieuse, que nous écoutions ce que Tu as à nous dire aussi ce soir.

Alors que nous écouterons Ta parole, nous saurons que Tu nous parles, que Tu nous veux du bien et que nous serons aidés, moi et nous tous. Accorde-nous la grâce, ô Seigneur, de parler, et accorde-nous aussi la grâce d'entendre, d'écouter. Bénis-nous tous, nous qui sommes venus, et aussi tous ceux qui ne peuvent pas être ici ce soir, que Tu bénisses de la richesse de Ta grâce.

Nous T'adorons et Te prions, Seigneur, d'avoir pitié de nous, d'être proche de nous. Pardonne-nous, Seigneur, d'avoir manqué de temps. Pardonne-nous nos fautes, Seigneur, pardonne-nous nos transgressions, nos péchés, nos manquements, nos infirmités. Seigneur, Tu nous connais : Nous ne sommes que des hommes oublieux et faibles. Seigneur, aie pitié de nous, même en cette heure du soir, et aide-nous.

Nous sommes réunis pour apporter à Ton nom l'honneur, la louange et l'adoration. Sois proche de nous, Seigneur. Bénis aussi mon frère qui apporte Ta parole, ô Seigneur. Accorde-lui beaucoup de grâce et de force d'en haut, Seigneur. Nous en avons besoin. 

Bénis-nous et bénis tous ceux qui sont ici en visite au milieu de nous. Seigneur, accorde-nous la grâce. Nous demandons tout cela au nom de Jésus. Amen.

Loué et remercié soit le Seigneur pour le grand privilège que nous avons d'être à nouveau ici pour adorer, pour remercier Dieu. Pendant que j'étais assis, je réfléchissais à cette pensée : Personne ne peut entrer dans le royaume de Dieu en étant poussé, prêché, supplié, chanté. Dans le royaume de Dieu, on doit y naître, la personne doit y naître. Et si l'on réfléchit au fait que certains, surtout si nous venons de parents croyants, sont automatiquement croyants ; et cela entraîne parfois des difficultés parce qu'ils pensent être automatiquement croyants. Mais chacun peut alors avoir et vivre sa propre heure et expérience avec Dieu. Mais c'est très, très important que nous comprenions cela, que nous le comprenions : Chacun doit avoir fait son expérience personnelle avec Dieu. Sans cela, rien n'est possible !

Un prophète, les apôtres, des parents, des connaissances, tous peuvent avoir fait de grandes expériences avec Dieu ; et cela ne peut que nous renforcer, toi et moi, dans notre foi, mais cela ne peut pas nous suffire. Nous devons vivre cette expérience personnellement avec Dieu. J'espère qu'il ne faudra pas attendre longtemps pour que les derniers aient eu aussi la certitude du salut ; qu'ils aient vraiment eu un jour et une heure dans leur vie où ils ont prié jusqu'à ce que la certitude leur soit donnée par l'Esprit de Dieu, qu'ils ont été pardonnés, qu'ils ont reçu la grâce de Dieu et qu'ils sont devenus enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ, notre Seigneur.

Pour moi, il y aurait une grande déception si des personnes qui ont entendu la parole de Dieu clairement et véritablement, année après année, ne faisaient pas partie de ceux que le Seigneur prendra à la maison en ce jour glorieux. Et c'est pourquoi nous voulons toujours faire preuve de diligence, de zèle, et garder à l'esprit que ce n'est pas une connaissance ni un enseignement qui nous sauvera, mais la foi en Jésus-Christ, en Son sang versé pour nous sur la croix à Golgotha, car c'est là qu'Il a conclu la nouvelle alliance avec nous.

J'ai une carte, c'est-à-dire une lettre de frère Niels que j'ai reçue. Il a écrit sur une carte, et je vais la lire : « Cher frère Frank, merci beaucoup pour votre sympathie et votre don de couronne lié par un amour éternel... ». C'était la meilleure phrase que j'ai lue. L'amour de Dieu va toujours au-delà de la mort. Les chrétiens se reverront toujours, une fois. « ...Je pense que tu comprends mieux beaucoup de choses parce que tu as traversé des profondeurs... ». Cela a certainement parlé à son cœur. « Comme il est beau de pouvoir dire en vérité que, de notre part, rien n'a changé vis-à-vis de qui que ce soit. Je peux le dire avec un regard libre, avec un cœur sincère, avec véracité. Et nous souhaitons de tout cœur que tous parviennent à la connaissance de la vérité ». Et puis encore écrit en diagonal ici : « Que l'amour de Dieu ne nous sépare pas non plus pour l'éternité ». 

Oui, eh bien, c'est certain : L'amour de Dieu n'a encore séparé personne. L'amour de Dieu a jusqu'à présent encore, uni et réuni tout le monde ; ainsi, Dieu a tant aimé le monde. Nous connaissons tous Jean 3 verset 16. Et nous sommes donc reconnaissants que notre sympathie ait quand même eu quelque chose à lui dire à l'heure de l'épreuve. Il a certainement laissé passer toutes les différentes couronnes avec ce qui était écrit sur les rubans, et cela l'a interpellé. Nous nous en réjouissons de tout cœur.

Parfois on manque de faire quelque chose pendant le temps où la personne vivait, bon, alors on se rattrape à l'enterrement ; mais nous devrions être attentifs à faire effectivement ce que nous pouvons pendant le temps de notre vie, à nous servir les uns les autres vivants. Et frère Abraham dit : « Il vaut mieux offrir un petit bouquet de fleurs du vivant d'une personne, qu'une grande couronne après sa mort ! ». Oui, nous avons parfois du mal à le faire, mais nous devrions simplement rester naturels. Vous savez, si les paroles des croyants ne restent pas naturelles, c'est un spectacle. Les croyants devraient rester naturels, tels qu'ils sont, sans masque de piété, et sans gesticulation.

Eh bien, quand je pense au Psaume 62, des choses très désagréables me viennent à l'esprit. Verset 5. Psaume 62, verset 5 :

« Oui, de sa hauteur, ils projettent de le pousser. Le mensonge est leur plaisir. De la bouche, ils bénissent, mais dans le cœur, ils maudissent ».

Il y a quelques jours marquants, des passages bibliques, des événements qui se sont gravés dans la mémoire, qui ont pénétré sous la peau, sinon, pour ne pas dire dans la moelle et les os. Ce qui m'émeut ici, c'est qu'une parole qui est exactement adaptée à une situation et qui devrait être comprise comme un avertissement qu'on entende et que pourtant, on ne l'entende pas ; qu'elle soit lue, et que malgré cela, on ne comprenne pas ce que Dieu avait personnellement à nous dire.

Mais Dieu continue à avancer, le temps continue à avancer. Aucun jour ne revient, aucune occasion ne revient ; et c'est pourquoi nous voulons regarder en avant et, avec l'aide du Seigneur, nous voulons aussi aller de l'avant. Il ne nous servira à rien de regarder en avant à moins que nous ne soyons saisis par la grâce de Dieu et que nous prenions à cœur ce que Paul écrit aux Philippiens ou ce qu'il revendique et dit pour lui-même : « J'oublie ce qui est derrière moi, et je m'efforce d'atteindre ce qui est devant moi ».

Mais la leçon que j'ai, que nous avons tous à tirer, c'est de laisser la parole de Dieu lorsqu'elle est lue, de la laisser nous parler, et de nous poser sans cesse la question : « Seigneur, qu'est-ce que Tu as à me dire par cela ? ». Nous ferions alors attention, nous nous attendrions à quelque chose, nous serions peut-être prêts à y faire face, et nous serions encore plus capables d'y faire face, mais avec l'aide de Dieu. Nous l'avons entendu... Quand était-ce ? Le week-end, le samedi ou le dimanche, comme l'a exprimé le prophète : Même lorsque la situation se dégrade, nous nous exclamons : Les choses vont remonter avec l'aide de Dieu. Et puis on va quand même de l'avant avec notre Seigneur.

Mes yeux se sont déjà posés sur le Psaume 63 que frère Branham a certainement confondu mentalement avec l'un des sermons, avec le seul Psaume de l'unique sermon qu'il a attribué à David. Il est dit ici au verset 2 :

« O Dieu ! Tu es mon Dieu, je te cherche ; mon âme a soif de toi, mon corps aspire à toi comme une terre aride, languissante, et sans eau. J'ai regardé vers toi dans le sanctuaire, pour voir ta puissance et ta gloire. Car ta grâce est meilleure que la vie. Que mes lèvres te glorifient. Ainsi, je te louerai toute ma vie. J'élèverai mes mains en ton nom ».

Les hommes de Dieu, comme il ressort du Psaume 62 dans ce cas, comme David, qui a traversé tant de choses, mais il lui est resté une chose et il nous en reste une à toi et à moi : C'est que nous pouvons entrer dans le sanctuaire de Dieu et devenir silencieux. Avant cela, il s'est exclamé plusieurs fois au verset 2 : « Ce n'est qu'en regardant vers Dieu que mon âme est tranquille. C'est de Lui que vient mon secours. Lui seul est mon rocher, mon secours, ma forteresse, etc. », puis, il le répète à partir verset 6 : « Ce n'est qu'en regardant vers Dieu que mon âme est tranquille. C'est lui seul. Lui seul est mon rocher, mon secours, ma forteresse. Confiez-vous à lui en tout temps, gens du peuple. Répandez votre cœur devant lui. Dieu est notre refuge ».

Ce sont des paroles magnifiques ; et ce qui est beau, c'est qu'elles ont été écrites par l'Esprit de Dieu sur la base des expériences les plus diverses, pour notre bénédiction et notre profit, afin que nous puissions, nous aussi, trouver notre chemin vers Dieu dans chaque situation de notre vie. Verset 2 :

« Ce n'est qu'en levant les yeux vers Dieu que mon âme est tranquille. O Dieu ! Tu es mon Dieu ».

Combien de fois avons-nous dit cela ? Il y a tant de gens, des millions même, qui disent : « Il y a un Dieu ». N'est-ce pas ? C'est vrai. Mais heureux c'est lui qui peut dire : « Ô Dieu ! Tu es mon Dieu ». Pas seulement « un Dieu », mais personnellement : « Tu es mon Dieu, Tu es mon Sauveur, Tu es mon Refuge, Tu es mon Salut, Tu es ma Forteresse ». Verset 2 :

« Vers toi se dirige mon âme. Mon âme a soif de toi. Mon corps languit après toi comme une terre aride, languissante, et sans eau ».

Qui a déjà vu une fois la terre pénétrée et desséchée par l'ardeur du soleil ? Quelles sont les fissures qui apparaissent ! Je l'ai vu parfois en Afrique, en particulier une fois lorsque j'ai dû marcher loin à travers les champs de café. Quelles fissures se forment alors ! Et quand sera-t-il lorsque la pluie s'abattra, et que tout sera à nouveau rectifié, que tout sera à nouveau fertilisé, que tout sera à nouveau aplani et que les gens pourront cultiver la terre ! Et ce qui est beau ici c'est qu’au verset 3, il dit :

« C'est ainsi que je t'ai regardé dans le sanctuaire ».

Pas n'importe où, mais dans le sanctuaire. C'est dans le lieu où il a parlé à Dieu, qu'il l'a aussi cherché. C'est ce que nous devons faire nous aussi. Si nous passons par des turbulences, si nous sommes réunis ici en présence de Dieu, alors nous le cherchons.

Et maintenant il y a quelque chose qui me rappelle la prédication d'aujourd'hui que nous avons fini de traduire, au verset 3 : « Pour contempler ta puissance et ta gloire ». C'est là que frère Branham a vraiment dit : « Je vois le Saint-Esprit ici, dans la salle. Maintenant Il est là-bas, près du mur. Il s'approche de telle ou telle personne, s'avance ici, recule là ». C'est ce qu'un homme doit se représenter : Que le Seigneur Dieu entre effectivement, de manière visible, dans une réunion, et qu'Il flotte dans la nuée surnaturelle, dans cette lumière, dans la nuée de gloire, dans l'assemblée ; et les gens reçoivent la bénédiction du Dieu, et font l'expérience avec le Seigneur. N'est-ce pas quelque chose de grand ? 

Pour un tel homme, ce n'était pour autant pas difficile à dire : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et le même éternellement ». Il n'était pas difficile pour cet homme de dire : « Dieu tient Sa parole : Là où deux ou trois sont réunis en Son nom, le Seigneur est au milieu d'eux » (Mathieu 18 : 20). Pas seulement comme une promesse, mais comme une promesse accomplie, comme une réalité.

Et cela m'a ému à nouveau, car nous aussi, nous sommes à l'affût d'une visitation de Dieu. Nous désirons vivre cela. Non seulement nous en parlons... Vous savez, au cours des années richement bénies, et je le crois que la gloire surnaturelle de Dieu a été plus d'une fois ici au milieu de nous ; et que maintenant, c'est seulement notre découragement ou la situation dans laquelle on se trouve, qui nous tire toujours vers le bas –ou moi en particulier, pas vous, mais moi toujours, par toutes sortes de circonstances– et c'est presque insupportable, parce qu'on sait que le Seigneur est vraiment le même, et qu'Il S'en tient à Ses paroles sans « si » et sans « mais », mais avec un oui et un amen. Pas un « si » et un « mais », mais un oui et un amen. C'est bien cela. Et si nous le croyons de tout notre cœur et que nous comptons dessus, cela se produira aussi. Ici est dit au verset 5 : « Alors je Te louerai toute ma vie. En ton nom j'élèverai mes mains ».

Je voudrais maintenant lire brièvement un autre passage tiré de Jérémie 29, à partir du verset 4 :

« Ainsi parle le Seigneur des armées, le Dieu d'Israël, à tous les exilés que j'ai amenés de Jérusalem à Babylone en captivité : Bâtissez des maisons et habitez-les ; créez des jardins, et profitez de leurs fruits. Prenez des femmes, et engendrez des fils et des filles ; prenez aussi des femmes pour vos fils, et mariez vos filles à des hommes afin qu'elles deviennent mères de fils et de filles et que vous vous y multipliez sans diminuer en nombre. Travaillez à la prospérité de la ville où je vous ai fait conduire en exil, et priez le Seigneur pour elle, car c'est sur sa prospérité que repose votre propre prospérité ».

Mais voici maintenant le texte proprement dit, au verset 8 :

« Car ainsi parle le Seigneur des armées, le Dieu d'Israël : Ne vous laissez pas tromper par vos prophètes qui vivent au milieu de vous, et par vos devins, et n'ajoutez pas foi aux rêves qu'ils vous font ! Car ce sont des mensonges qu'ils vous prophétisent en mon nom. Je ne les ai pas envoyés. C'est ce que dit le Seigneur. Au contraire, ainsi dit le Seigneur : Ce n'est que lorsque soixante-dix années complètes se seront écoulées pour Babylone, que je prendrai de nouveau soin de vous, et que j'accomplirai la promesse de bonheur que je vous ai faite en vous ramenant en ce lieu. Car je connais bien les pensées que j'ai pour vous, c'est la parole du Seigneur, des pensées de salut et non de souffrance, pour vous donner un avenir et de l'espérance. Si vous m'invoquez, alors je vous répondrai ; et si vous me priez, je vous exaucerai. Et si vous me cherchez, vous me trouverez, oui, si vous me désirez de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous. C'est la déclaration du Seigneur. Et je changerai votre sort, et je vous rassemblerai de tous les peuples et de tous les lieux où je vous ai chassés ; c'est la déclaration du Seigneur. Et je vous ramènerai au lieu d'où je vous ai fait partir ».

La leçon à tirer de cette parole, est que Dieu a fixé un temps précis pour toutes choses. Et si Dieu a dit quelque chose dans Ses paroles, Il le gardera pour le temps déterminé où cela doit arriver. Puis, quand le temps sera venu, ils invoqueront le nom du Seigneur, alors Il exaucera, alors Il ramènera, réimplantera, changera leur destin ; car Il a des pensées de salut et des pensées de paix et non de malheur et de discorde.

Mais déjà à l'époque, il y avait encore des gens qui se contentaient de mettre de l'ambiance parmi le peuple de Dieu, et qui leur disaient des choses comme il semblait au nom du Seigneur sans qu'Il n’ait parlé. Le Seigneur Dieu a donc fait annoncer et prophétiser par Son prophète que le peuple devait se préparer à rester là-bas pendant cette période.

Et nous voyons que le conseil de Dieu est toujours juste. Là, tous les prophètes auraient pu jeûner et prier, et Dieu n'aurait pas du tout écouté, parce que cela aurait été contre Sa volonté. Aucun homme ne devrait prier contre la volonté de Dieu, car cela ne fait que chauffer la voix, et faire perdre du temps. Nous devons prier dans la volonté de Dieu. Avant de prier dans la volonté de Dieu, nous devons rejeter toutes les autres voix et écouter la vraie voix de Dieu, celle qui nous a parlé de manière contraignante, mais aussi la comprendre de la bonne manière, et répondre à ce que le Seigneur nous a dit.

Ce texte m'a interpellé. Que d'ambiance a-t-on déjà créé partout au cours des années ! Les plus grands réveilles ont été annoncés, et que s'est-il passé ? Trouvera-t-Il la foi ? Croiront-ils, comme l'a dit l'Écriture ? Croiront-ils en Lui ? Croiront-ils en Sa parole ? Trouvera-t-Il des gens qui, lorsqu'Il Se révélera, l'auront cru de tout leur cœur ? 

Pour cela, il est nécessaire que nous comprenions de quelle manière le plan de Dieu se déroule en ce moment. Nous remarquons que le Seigneur marche avec nous sur un chemin étroit. Nous ne pouvons pas faire ce que nous voulons, mais nous n'avons qu'un seul désir dans notre cœur : Faire la volonté de Dieu. Tout le reste ne tient de toute façon pas la route. 

Mais à l'époque où le peuple d'Israël a été emmené, ils étaient tous découragés, ils s'accusaient l'un de l'autre, il y avait une mésentente entre eux, tout était confus. Ils n'étaient pas dans une situation agréable ; et déjà les prophètes ont profité de cette situation, et ont toujours parlé avec force, et leur ont promis et prophétisé les choses comme nous l'avons lu ici ; puis Dieu est intervenu. Il ne pouvait pas accepter que de faux espoirs soient suscités chez tous ces gens, espoirs qui ne pourraient jamais se réaliser ; et Il a envoyé Son prophète pour donner à Son peuple cette instruction : « Soixante-dix années entières passeront ».

Et que lisons-nous alors dans le prophète Ésaïe au chapitre 9 ? Il y est dit que cet homme a consulté le prophète Jérémie. Non ce n'est pas Ésaïe, c'est Daniel, dans Daniel 9 ; Il y est dit que cet homme a consulté le prophète Jérémie, pour savoir combien de temps cela durerait, et quel serait le temps où toutes ces choses arriveraient. Daniel chapitre 9 à partir du verset 2. :

« La première année de son règne, moi Daniel, je cherchais dans les Écritures le nombre d'années au sujet duquel la parole du Seigneur avait été adressée à Jérémie, le prophète, disant que soixante-dix ans s'écouleraient sur les ruines de Jérusalem. Je tournais donc ma face vers Dieu, le Seigneur, pour le chercher avec des prières et des supplications, dans le jeûne et dans le sac, et la cendre ».

Qu'est-ce que c'était ? Chaque prophète s'est toujours rattaché à ce que les prophètes de Dieu avaient dit, parlé, prophétisé avant lui au nom du Seigneur. Il a fait des recherches dans les saintes Écritures. Il ne se contentait pas de ce que lui-même ou d'autres pensaient ou disaient : Il voulait avoir la certitude de ce que Dieu faisait avec Son peuple.

N'est-il pas merveilleux de savoir qu'en ces jours, Dieu a envoyé un véritable prophète qui a scruté les Saintes Écritures, et que l'Esprit de Dieu a pu lui révéler quelles prophéties s'accomplissaient en ces temps ou en ces jours ? Nous l'avons souligné à maintes reprises : Il ne s'agit en effet pas de mettre en avant une personne ; mais lorsque Dieu fait quelque chose, il serait insensé de passer à côté, et il serait insensé de ne pas l'écouter ; car un homme envoyé par Dieu, annonce les paroles de Dieu au peuple de Dieu.

Et nous l'avons souvent dit : C'est le dernier message obligatoire, contraignant de Dieu ; et le Seigneur a fait une correction générale, et nous devons nous conformer en tout à la Bible. Mais nous savons ce qu'il en est : La Bible, nous l'avons tous lue, et pas seulement nous, mais vraiment beaucoup d'autres l'ont lue ; mais ils l’ont lue avec application sans que le temps soit venu pour que toutes les choses qui étaient destinées à la dernière génération soient révélées. Mais maintenant, parce que nous vivons dans la génération pour laquelle certaines prophéties ont été données, nous devons quand même nous attendre à ce qu'elles s'accomplissent, parce qu'elles étaient destinées à cette époque.

Daniel a sondé les saintes Écritures et a lu la parole du Seigneur qui avait été adressée autrefois au prophète Jérémie. Comme c'est merveilleux. Un prophète ne sortait pas les révélations de sa manche ! Il lisait les Écritures, il s'est orienté vers la parole du Seigneur. L'Esprit de Dieu conduira toujours dans la parole de Dieu. Il n'y a rien d'autre. Tout esprit qui conduit autour de la parole de Dieu et hors de la parole, n'est pas l'Esprit de Dieu ! Après avoir fait cette expérience, il en fut profondément ému, et cela le poussa à la prière. Il est dit de manière si émouvante au verset 3 :

« J'ai donc tourné ma face vers Dieu, le Seigneur, pour le chercher avec des prières et des supplications, dans le jeûne, et dans le sac et la cendre ». 

Qu'est-ce que c'était ? Il a reconnu par l'Écriture que Dieu l'avait dit. Combien de temps s'était-il écouté ? Combien d'années s'était écoulé ? Je crois que soixante-huit ans, si je me souviens bien, s'étaient écoulés à ce moment-là ; et maintenant le moment était venu. Avant que Dieu ne se prépare à ramener Son peuple, Il avait un homme, un homme capable de sonder, conduit par l'Esprit de Dieu, lisant la bonne parole au bon moment, instruit de la bonne manière, et introduit dans ce que Dieu avait comme objectif.

Les grands hommes de Dieu, comme frère Branham le mentionne de temps en temps, n'ont-ils pas lu les mêmes passages bibliques que lui et que nous tous avons lus ? Ont-ils eu une autre Bible ? Non, certainement pas ! Les mêmes versets, les mêmes chapitres, partout. La même chose est encore écrite aujourd'hui, mais cela ne les a pas éclairés, cela ne leur a pas parlé, ce n'était pas une révélation parce que le temps n'était pas mûr pour cela.

Maintenant, le temps est venu, et nous sommes reconnaissants. Qui sommes-nous pour que Dieu nous ait fait une telle grâce de cette sorte ? Pour que nous vivions justement dans cette génération, la plus importante de toute l'histoire de l'humanité ? Qui sommes-nous pour que Dieu nous ait fait grâce au point que nous n'ayons pas besoin d'écouter les nombreuses voix qui parlent de leurs propres initiatives, même si elles portent le nom du Seigneur à la bouche, mais que nous ayons eu le privilège de discerner et d'écouter, de peser qui a réellement parlé au nom du Seigneur et par ordre de Dieu ? 

Bien-aimés, cela me dépasse et cela me va au-dessus de toute chose ! À quoi me servent quatre cent personnes si elles disent toutes la même chose, si ce n'est pas vrai ce qu'elles disent ? Alors, je préfère avoir celui qui a parlé au nom du Seigneur en accord avec ce qu'Élie avait dit à l'époque. Le prophète Miché l'a également su. Il a fait preuve d'audace et de courage lorsque Achab a crié à lui ou aux autres : « Mettez-le en prison ! Mettez-le en prison ! Et quand je reviendrai, je m'occuperai de lui ! ». (1 Rois 22 : 27). Nous savons comment il s'est occupé de lui, à la manière d'Achab. Mais cet homme de Dieu ne donnait rien pour rien. Il était sous la direction directe et l'inspiration directe du Saint-Esprit. Il a appelé le roi, et lui a dit : « Si tu reviens, ce n'est pas par moi que Dieu, le Seigneur, a parlé ». (1 Rois 22 : 28). N'est-ce pas une chose énorme ? Si tu l'avais fait de toi-même, nous aurions eu... les genoux... Il nous aurait fait le même effet. Non. 

Je me réjouis pour tous les hommes de Dieu, pour tous les hommes de Dieu, même pour Daniel et pour les trois hommes qui ont dit : « Sache-le : Même si notre Dieu ne vient pas à notre secours, ce que tu as érigé ici n'est pas notre Dieu, c'est une idole, et nous ne nous inclinerons pas devant elle ! ». Vous imaginez bien qu'il a eu chaud lui aussi, mais ensuite la fournaise a été chauffée sept fois plus, et cela n'a pas aidé non plus le Seigneur. 

Dieu, le Seigneur, est avec ceux qui, à l'heure de l'épreuve, ont tenu bon lorsqu'ils devaient passer l'épreuve pour témoigner de Lui. Et il n'en sera pas autrement pour nous tous. Dieu est avec ceux qui Le soutiennent. Mais quand ? À l'heure de l'épreuve. Oh ! Quand tout se passe glorieusement et dans la joie, et que nous pouvons chanter, jouer avec toute la foule, alors tout va bien ; mais quand soudain il est dit : « Toi aussi tu as été avec cet homme » (Matthieu 26, 69) et il dit : « Ma terreur, pas moi, non, non ! Je ne le connais même pas ! ». Oh Pierre ! Son pauvre cœur s'est mis à battre, et il s'est dit : « Mon Dieu !  Qu'est-ce que c'est que ça encore ! ». Et puis, oui, ce n'était pas encore fini, quelqu'un arrive encore : « Attends, ton langage te trahit ! Tu es un galiléen. Toi aussi tu as marché avec cet homme » ; et il a dit : « Arrêtez ! Je ne le connais pas du tout ! ». Oh Pierre ! 

Mais nous remarquons ce qui lui a manqué : La puissance, la puissance de Dieu. Golgotha n'avait pas encore eu lieu, le sang n'avait pas encore été versé, il n'y avait pas encore de rédemption, pas de salut, pas de renouvellement, pas de nouvelle naissance. C'était le vieux Pierre avec beaucoup de nouvelles et bonnes idées ; mais avec le vieux Pierre, une nouvelle naissance n'était pas encore possible ! Et le Sauveur était si aimant, plein d'amour, Il a dit : « Pierre, quand tu te convertiras un jour, alors fortifie tes frères, affermis tes frères ». (Luc 22 : 32). Donc à la suite, il suivait le Seigneur mais il n'était pas encore converti. Et puis ça a fait un peu de va et de vient. Mais que s'est-il passé plus tard ? Plus tard il a pleuré amèrement. Il a vu ce qui s'est passé à Golgotha. C'était fini pour lui, pour toujours, pour toujours, pour toujours, pour toujours. Qu'est-ce qu'il a pu ressentir, notre frère Pierre ? Comment a-t-il pu se sentir ? Comment a-t-il pu se sentir ? Et puis cet amour dont il a été comblé par son Seigneur qu'il avait renié. Lorsque le coq a chanté, tout était déjà, enfin pas trop tard, l'heure avait sonné.

Comme notre Dieu est fidèle ! Il n'abandonne pas ceux qui se confesse à Lui. Même si dans les heures des preuves Il ne réagit pas tout à fait comme Il le devrait, Dieu a tout pris en compte et tout calculé. Et nous pouvons compter à cent pour cent sur le Seigneur et sur la grâce de Dieu. Et notre Dieu et Seigneur a si généreusement restitué, et lui a tout donné. Toujours fidèle à Jésus, toujours fidèle à Lui ! Jérémie 29 verset 11 :

« Car je connais bien les pensées que je nourris à votre égard, c'est ce que dit le Seigneur, des pensées de salut et non de souffrance, pour vous donner un avenir et de l'espoir ».

Maintenant, quand vous m'invoquerez alors, quand le temps sera venu, quand l'heure de Dieu sonnera. Verset 12 :

« Quand vous m'invoquerez alors, je vous répondrai, et si vous me priez, je vous exaucerai ».

L'heure est venue. Notre heure est l'heure de Dieu, et l'heure de Dieu est notre heure ! C'est le jour du salut que Dieu a fait pour nous, la fin du temps de grâce pour l'Église des nations. Verset 13 :

« Et si vous me cherchez, vous me trouverez. Oui, si alors vous me désirez de tout votre cœur, je me laisserai trouver par vous. C'est la déclaration du Seigneur ».

Oui, c'était « ainsi parle le Seigneur », mais c'était ordonné dans le temps. Ici, il ne s'agissait pas seulement de dire quelque chose, mais de l'annoncer clairement, conformément au plan de Dieu. La promesse que Dieu avait faite trouvait son accomplissement au moment déterminé ; et alors, on pouvait prier, Dieu entendait ; appeler, Il répondait ; la grâce et le salut étaient là. Verset 13 :

« Et si vous me cherchez, vous me trouverez ; oui, si alors vous me désirez de tout votre cœur, je me laisserai trouver par vous. C'est la déclaration du Seigneur. Et je changerai votre sort, et je vous rassemblerai de tous les peuples et de tous les lieux où je vous ai chassés, c'est la déclaration du Seigneur, et je vous ramènerai au lieu d'où je vous ai fait partir ».

Là où l'Église se tenait au début, sur le très saint fondement de la foi, sur le fondement des apôtres et des prophètes, c'est là qu'elle doit retourner, et c'est là qu'elle retournera. Et le Seigneur Dieu a promis qu'au moment où Il retournera le sort de Son peuple et que le temps sera accompli et la mesure pleine, Il retournera tout, nous exaucera, et nous accordera Sa grâce. Ce temps est notre temps, et ce temps est maintenant. C'est ton temps, mon temps, notre temps.

Le Seigneur a envoyé Son serviteur et prophète, et nous a fait connaître Son plan de salut. Et c'était le moment autrefois, et c'est maintenant l'heure de Dieu, aujourd'hui. L'heure de Dieu n'était pas après dix ou vingt ans. L'heure de Dieu était quand le temps était accompli. Et il en est de même de nos jours. Que Dieu nous donne la grâce de tenir bon dans la foi, et comme David l'a exprimé, d'entrer dans le sanctuaire de Dieu, de lever les yeux vers Lui, de lever les mains vers Lui, de répandre notre cœur devant Lui, vers Lui. Notre âme devient calme, tout à fait calme. Elle devient calme en Dieu. Sois tranquille, mon âme vers Dieu. Et alors, il en sera de même pour nous. Nous trouverons le repos en Dieu et nous dirons : « Seigneur, Ta parole nous est parvenue. Nous l'avons entendu de la bouche de Ton serviteur et prophète. Nous n'écoutons plus personne : c'est Toi qui nous a parlé. Tout le reste rebondit sur nous ». La semence tombe dans le cœur, et il se ferme. Il ne reçoit plus rien d'autre, afin qu'aucun mélange ne se produise à nouveau, mais que la pure semence divine soit semée et puisse ensuite être récoltée comme moisson à la louange de la glorieuse grâce de notre Dieu. Amen ! 

Levons-nous et prions.

Dieu fidèle, nous Te remercions de tout cœur pour Ta sainte et précieuse parole que Tu ne cesses de mettre sous nos yeux, même en cette heure du soir. Nous Te remercions pour la parole prophétique, pour les pensées glorieuses et merveilleuses, pleines de bénédictions que nous avons entendues, et pour tout ce que nous pouvons percevoir par grâce.

Tu as parlé à toutes les époques, Seigneur. Des hommes de Dieu ont regardé en arrière sur ce que Tu as dit, bien qu'ils aient été de puissants prophètes eux-mêmes. Ô Dieu, nous Te rendons gloire ! Mais nous voulons aussi regarder, Seigneur, ce que Tu as dit, ô Seigneur. Nous voulons laisser tout le reste derrière nous, ô Seigneur, et ne voir que ce que Tu veux, ô Seigneur.

Adoration et gloire à ton nom. Amen.