Ewald Frank
Krefeld le 13 mai 1984 (10:00)
(Retransmis le 13 octobre 2024)
CITATIONS DU SERMON DE FRÈRE BRANHAM : « UN PRISONNIER DE JÉSUS-CHRIST »
N°2
Bienheureux l'homme qui est attiré loin d'ici, qui a arraché ses racines, et qui aimerait être auprès du Seigneur ! Ce monde n'a plus grand-chose à nous offrir, il n'est plus beau, c'est ce que disent les gens sur la terre. Mais au ciel, ce sera magnifique, ce sera glorieux et merveilleux, et nous ne pourrons plus nous souvenir de toutes ces conditions. Ce sera une bonne chose.
Si dans la gloire, nous devions encore nous souvenir de ce qui était autrefois sur la terre, alors, là aussi il y aurait de l'affliction ; et cela n'est pas possible. L'ancien et le passé disparaîtront à jamais. Il y a un passage de la Bible qui dit que l'état antérieur ne sera plus dans nos mémoires. Et pour cela, nous pouvons aussi être reconnaissants d'être transportés une fois pour toutes dans un autre monde, un tout nouveau départ. Nous serons alors emportés dans l'éternité, et ce qui a été préparé pour nous de toute éternité dans le plan de Dieu et qui nous était destiné à tous, sera alors valable.
En écoutant la parole d'introduction et en constatant la suite de la lecture, j'ai eu une pensée sur la foi. La foi n'est pas seulement un concept verbal, un mot. Non, la foi est porteuse de vie. Elle a poussé les hommes à agir, à marcher avec Dieu. Nous avons lu que Noé, par la foi, a obéi à l'ordre de Dieu, et a commencé à construire l'arche (Hébreux 11 : 7). Abraham répondit à l'appel de Dieu, quitta le pays et partit. (Hébreux 11 : 8). Chacun de ces hommes de Dieu qui avait effectivement la foi, avait la vie. Ils avaient une tâche. Ils ne restaient pas assis, ils étaient tous mis en mouvement par Dieu.
Il m'est alors venu à l'esprit que, dans le cas d'Abel, il est écrit que Dieu le regardait, lui, et le sacrifice. Il ne regardait pas seulement avec bon plaisir à son sacrifice, mais à lui aussi. Donc, aux deux : à son sacrifice, et à lui (Abel). Dieu regardait l'homme qui avait offert le sacrifice des premiers-nés de son troupeau.
Dieu nous regarde en regardant le sacrifice de l'Agneau de Dieu qui a été offert pour nous. L'un n'est pas séparé de l'autre, mais les deux vont de pair : Le sacrifice et celui qui l'offre, les deux vont ensemble. Et c'est dans le cas d'Abraham et d'Isaac que nous le voyons le plus clairement. Lorsqu'il était sur le point d'offrir son fils unique qu'il aimait, et que le Seigneur lui a crié : « Ne le fait pas ! », un lien entre celui qui offre et l'offrande elle-même, et le sacrifice lui-même. Et la foi est le lien entre Dieu et celui qui offre le sacrifice. Il y aurait beaucoup à dire à ce sujet ici.
On nous a lu dans Hébreux 10 verset 32 : « Mais souvenez-vous des jours passés ». Oui, nous n'aimons pas penser au passé, mais parfois cela fait du bien. Il est dit alors dans la suite du verset 32 : « Où, après avoir reçu la lumière, vous avez enduré patiemment un dur combat de souffrance ». Donc, ce n'est même pas si grave, ce que nous devons endurer. Ce qui est important, c'est que nous persévérions, que nous restions fermes, que nous ne considérions pas les épreuves qui nous sont envoyées comme étranges, mais comme faisant partie justement de l'ensemble du processus. Il est dit ici au verset 33 :
« Tantôt, en étant vous-mêmes réduits à un spectacle public par les insultes et les tribulations, tantôt, en devant participer aux destinées de ceux qui étaient placés dans de telles situations ».
Donc, pas seulement en tant que spectateurs, mais en tant que participants. Celui qui appartient au royaume de Dieu, doit s'identifier à tout ce qui s'y passe. Il ne peut pas en être autrement. Les disciples ne pouvaient pas passer à côté de Gethsémané et Golgotha, puis pousser des cris de joie, et attendre la pentecôte sans être passé par Golgotha ! Non. Mais, ils devaient être présents partout, et tenir bon dans les épreuves. Le Seigneur a dit : « Mais c'est vous qui avez persévéré avec Moi dans Mes épreuves ; Je vous lègue donc la royauté. Vous mangerez et boirez à ma table dans mon royaume, et vous vous assiérez sur des trônes pour juger les douze tribus d'Israël ». (Luc 22 : 28-30). Qu'est-ce que c'était ? Ils ont subi de la part du peuple d'Israël, des juifs de l'époque, tout ce qui avait affecté et frappé le Seigneur. C'est pourquoi Il leur a dit : « Vous siégerez sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d'Israël ». Juger ceux qui vous ont jugés. Dans cette situation : « Jugez ceux qui ont siégé en jugement contre vous, qui n'ont pas compris que la parole de Dieu devait s'accomplir ainsi ». Ce ne sont pas des paroles faciles.
Quand nous lisons les évangiles, puis les épitres, il y a partout des vérités si précieuses qui ont beaucoup à nous dire.
Hier soir, nous avons lu le sermon : « Un prisonnier de Christ » ; et nous allons encore lire quelques passages. Voici juste une autre pensée, ici dans Hébreux 10, versets 38, 37 :
« Mais mon juste aura la vie par la foi ; mais s'il se retire, mon cœur ne prend pas plaisir en lui. (37) Car il n'y a qu'un peu de temps, très peu de temps, et celui qui doit venir viendra sans tarder ».
Dans le plan de salut de Dieu, il y a des choses qui sont fixées et qui doivent arriver, et qui arriveront. La première venue du Seigneur eut lieu lorsque les temps furent accomplis, et tout se passa comme Dieu l'avait dit par la bouche des prophètes. Il en sera de même pour la seconde venue du Seigneur : Tout se passera comme Il l'a dit dans Ses paroles. Il est dit ici au verset 37 :
« Car il n'y a plus qu'un peu de temps, très peu de temps, et celui qui doit venir viendra sans tarder ».
Dans Actes des Apôtres 3, à partir du verset 21, il est dit qu'Il doit rester dans le ciel jusqu'au moment où tout aura été rétabli. Et, il m'est venu à l'esprit que nous ne gémissons pas seulement dans notre corps pour être auprès du Seigneur, mais aussi, si nous pouvons être tout à fait honnêtes, nous soupirons aussi sur notre propre état. Nous soupirons aussi qu'il n'est pas encore tel que Dieu le voudrait, qu'il n'est pas encore tel qu'il correspondrait à la parole promise. Nous soupirons aussi un peu à ce sujet.
Jacques écrit dans Jacques 5 verset 9 : « Ne gémissez pas les uns contre les autres, ne vous plaignez pas les uns contre les autres, ne gémissez pas les uns contre les autres, frères, car l'avènement du Seigneur est proche » ; mais ce sont deux choses très différentes. L'une est une détresse intérieure dans laquelle nous crions vers Dieu et disons : « Seigneur ! Tu as plus à nous offrir. Rends-nous habiles, donne-nous la foi qui a la vie en elle, la vie divine, qui a l'obéissance divine, la puissance divine, qui a tout ce que les hommes et le peuple de Dieu qui se tenaient dans la foi avaient en eux ! ». Je ne veux pas dire que nous sommes incrédules, mais parfois nous avons peu de foi, et nous ne faisons pas suffisamment confiance à Dieu ; et alors nous soupirons ou nous nous attristons sur nous-mêmes ; pourtant nous portons au fond de notre cœur la certitude absolue que Dieu n'aura pas fait tous ces efforts en vain, et qu'à la fin des jours doit sortir une épouse de l'Agneau qui sera conduite à Sa rencontre, qui verra Sa face, et sera changée, transformée à Son image.
Nous savons aussi qu'il ne s'agit pas de s'enthousiasmer, d'être emporté par une chose, mais d'abord, d'absorber la cause, la chose, d'être imprégnés par elle, d'être liés à elle, de devenir une partie de la chose de Dieu, de la cause de Dieu elle-même.
Nous avons souvent insisté sur ce point : Les hommes de Dieu n'ont pas seulement annoncé la parole, mais ils ont toujours fait partie intégrante du royaume de Dieu. Ils étaient profondément enracinés dans les choses divines elles-mêmes. Et si nous poursuivons la lecture du chapitre 11 de l’épitre aux Hébreux, nous y trouverions tous les témoignages de ceux qui ont cru au Seigneur, qui Lui ont fait confiance, qui ont déjà reçu la vie divine ; car tous ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, ont reçu la vie de Dieu qui était dans Ses paroles. C'est pourquoi les prophètes étaient appelés des dieux. Nous avons considéré et passé en revue tout cela.
Il est écrit, notre Seigneur le dit Lui-même dans l'évangile de Jean au chapitre 10 verset 34 : « J'ai dit : Vous êtes des dieux ». Était-ce seulement parce qu'Il avait fait une déclaration, ou était-ce pour la volonté que la parole de Dieu leur avait été adressée ? Il n'a pas dit au hasard : « Tu es maintenant toi et toi, vous êtes maintenant des beaux dieux ». Non, mais c'était en rapport avec la parole qui leur était adressée. Et cette parole qui venait de Dieu et qui les pénétrait, a fait naître en eux une nouvelle vie divine, et c'est ce qui a fait la différence.
Ce n'est pas parce que Moïse était Moïse, et au début quelqu'un qui avait échoué… frère Branham le mentionne ici : « Il a laissé un homme mort en Égypte, et s'est enfui. C'est tout. Ce n'est que lorsque l'heure de Dieu est arrivée, et que quarante ans se sont écoulés, qu'il est parti avec la parole qui lui avait été adressée ».
Est-ce différent pour nous ? Aujourd'hui, il ne s'agit pas pour nous que Dieu accorde des privilèges à une certaine communauté ou bien assemblée. Il s'agit pour Dieu de la même chose aujourd'hui qu'il y a deux, quatre ou six mille ans. Pour Dieu, il s'agit d'hommes et de femmes qui accueillent et reçoivent Sa parole, qui croient en Sa parole, et qui sont prêts à Le servir et à Le suivre dans l'obéissance de la foi. Ça, c'est le chemin de Dieu avec nous.
Dans cette prédication, « Un prisonnier du Seigneur » ou « Paul, un prisonnier du Christ », il y a encore quelques citations très précieuses, et je voudrais les effleurer brièvement.
« Vous voyez ? Il savait qu'il devait attendre le Seigneur. C'est ce qui fait que tant de gens de nos jours couvrent la parole d'opprobre, apportent de l'opprobre sur la parole. Ils se mettent en route plein de zèle. Combien de réveils ont déjà échoué pour une telle raison, parce que l'évangéliste n'a pas attendu pour savoir ce que le Seigneur avait à dire ? Le plus simple pour moi serait de louer par les plus grandes annonces dans les journaux, les plus grandes salles, pour faire le plus grand. Ce serait le plus simple pour moi dans la mesure où je serais pleinement engagé dans un programme. Tout serait nettement mieux autour de moi. Mais, à quoi servirait un grand programme si Dieu n'était pas dans ce programme, si ce n'était pas la volonté de Dieu pour ce jour, pour cette heure ? ».
À quoi sert le zèle personnel ? Courir, se mettre en route et faire des choses alors qu'il est dit ici que cela ne fait qu'apporter l'opprobre sur la parole, parce qu'on n'attend pas le temps de Dieu ? Nous avons besoin de patience pour vivre et recevoir les promesses de Dieu. Cela a été pour moi, et doit être pour nous tous, une grande leçon. Il est écrit ici : « Ils partent pleins de zèle ». Oui, avec quel zèle ? Pour qui devons-nous être zélés ?
Saul a commencé par avoir du zèle dans l'ignorance, jusqu'à ce que le Seigneur le rencontre ; et là, il a pris du temps, à peu près autant de temps que le Seigneur en a eu avec Ses disciples, c'est-à-dire trois ans et demi. Ce temps-là, Saul l'a pris, et s'est retiré pour se familiariser avec Dieu et Sa parole, avec Son plan, avec le plan de Dieu. D'autres n'auraient-ils pas pu dire : « Homme de Dieu ! Le Seigneur t'es apparu, Il a fait de toi un ustensile choisi. Qu'est-ce que tu fais là, dans le désert ? Ne serait-il pas mieux pour toi de te lancer maintenant ? ». Non ! Saul se retira. Il se retira. Je vous le dis souvent : J'aimerais le faire aussi, mais je n'en ai pas la possibilité. Il est dit plus loin :
« Saul a attendu que l'Esprit de Dieu lui dise ce qu'il devait faire ». La meilleure chose à faire est d'attendre l'Esprit. Et ici, il ne s'agit pas d'un esprit, mais de l'Esprit de Dieu. Et l'Esprit de Dieu sera toujours ancré dans les paroles de Dieu, et produira toujours les promesses de Dieu, mettra toujours les promesses de Dieu à la lumière. Il en a été ainsi, et il en sera ainsi jusqu'à la fin. « Saul a attendu que l'Esprit lui dise ce qu'il devait faire. La meilleure chose à faire est d'attendre l'Esprit ».
Prenons ce conseil au sérieux, et disons ici que tous ceux qui nous entourent peuvent faire ce qu'ils veulent, et même se dépêcher en le faisant. Non. Nous voulons nous dépêcher quand c'est Dieu qui Se dépêche ; rester silencieux lorsqu'Il ne dit rien ; se lever et continuer à marcher quand Il Se lève et continue à marcher avec nous. Nous voulons être en accord et marcher avec Dieu, sinon nous serons trouvés dans notre propre programme quand le Seigneur reviendra. Et cela ne doit arriver à aucun prix !
« Un soir, après avoir prêché, il sortit et vit là un homme infirme. Tout à coup, l'Esprit lui parla, et il répondit ».
Bien-aimés, nous devons arriver à être réellement conduits par l'Esprit dans toute la vérité, à être enseignés, à être conduits, à être inspiré. Et ensuite, si Dieu veut faire quelque chose, car la foi, nous l'avons entendu assez souvent, est une révélation ; mais pas le terme qui est déjà galvaudé comme ça aujourd'hui et est utilisé à tout moment, mais une inspiration divine. Quelque chose est manifesté, quelque chose est révélé par Dieu à travers l'Esprit. Et encore :
« Je reconnais que tu as la foi pour être guéri. Mets-toi sur tes pieds, Jésus-Christ t'a guéri ! ». (Actes des Apôtres 14).
Il a reconnu, c'était un moment qu'il a reconnu. Et je l'ai déjà souligné hier soir : Il ne nous suffit pas de suivre cet enseignement visuel avec tout le sérieux possible. Il faut qu'un désir profond lié à cela surgisse dans notre âme, et que nous disions : « Seigneur, mon Dieu ! Nous avons le droit dans ce temps de recevoir, d'expérimenter les mêmes choses que ce qui s'est passé autrefois ». Mais cela doit devenir pour nous une détresse intérieure, une nécessité.
Nous avons également considéré cela, et il a déjà été mentionné que de même que le Seigneur S'est révélé aux jours de Moïse, aux jours de Paul, Il S'est révélé de nos jours. Et vous avez entendu quand frère Branham a dit :
« Le rayon de lumière dans ce nuage, dans cette apparition, va vers la droite, pas vers la gauche ! Il va vers la droite. Et à l'origine, l'image était tournée de telle sorte que le rayon de lumière tombait vers la terre. Ce n'est qu'après l'avoir retourné et redressé que l'on peut voir le visage du Seigneur Lui-même. Avant, vu de là où je me tiens, il était incliné vers la gauche, puis à la verticale. Donc le rayon de lumière du Seigneur était encore une fois tourné vers la terre. Non pas détourné, mais tourné vers. Le Seigneur S'est encore une fois tourné vers Son peuple dans notre génération, par l'illumination, par l'enseignement, par la clarté, par la bénédiction. Mais nous devons également dire : Certainement pour la dernière fois en ces derniers temps.
Mais pour nous, cela devrait être une consolation de savoir que le Seigneur n'a pas tout abandonné aux ténèbres dans ce monde, mais qu'Il tourne encore une fois Son visage vers l'humanité dans Sa grâce. Et c'est là que frère Branham a fait cette déclaration : La signification du fait que le rayon de lumière était à sa droite, c'est comme cela a été le cas lors de Sa crucifixion, que deux ont été crucifiés avec Lui, mais un seul L'a invoqué, un seul a parlé : « Seigneur, souviens-Toi de moi quand Tu viendras dans Ton royaume. Et le Seigneur Se tourna vers lui, et dit : En vérité, en vérité, Je te le dis, aujourd'hui même tu seras avec Moi dans le paradis ». (Luc 23 : 43). Le Seigneur Se tourne vers nous en grâce, parce que nous devons être avec Lui au paradis et dans la gloire. C'est pour cela qu'Il nous parle encore, c'est pour cela qu'Il se donne tant de mal avec nous et qu'Il veut que nous soyons finalement sous le même joug avec Lui. C'est ce qui est écrit ici tout de suite. Citation :
« Voilà ! Il était sous le joug, il a peut-être tenu les réunions de réveil pendant une semaine sans que rien ne se passe ; pourtant il a attendu que le Saint-Esprit le dise ».
Il était sous le joug de Dieu, de la parole, du mandat, de tout ce qui concernait Dieu et Son œuvre. Il ne pouvait pas exprimer ses propres pensées, il n'avait pas sa propre connaissance ni son propre enseignement, il n'avait pas de programme propre parce qu'il est devenu lui-même une partie intégrante du programme divin. Il a eu dans ce programme une compréhension aussi profonde que personne avant lui.
Il en va de même pour le ministère de frère Branham. Il n'a pas seulement été intégré dans ce programme de Dieu, mais il a aussi, pour nous en tant qu'enfants de Dieu, une vue d'ensemble de ce qui est destiné à l'Église en ces jours. Il est encore écrit ici :
« Maintenant, vous dites : frère Branham, tu réfutes ce que tu as dit dimanche, que tu as attendu tout ce temps ! Mais, souvenez-vous que c'est le Saint-Esprit qui m'a parlé sur le chemin, et qui m'a dit : ‘’Je te renvoie parmi les malades et les affligés’’. C'est l'obéissance à l'Esprit Saint. Certes, je ne suis pas parti avant qu'Il ne m'ait ordonné personnellement de le faire ».
N'est-ce pas là quelque chose de merveilleux ! « Jusqu'à ce qu'Il m'ordonne de le faire ». Il faut aussi faire la part des choses. Dans cette prédication, il y a l'affirmation, il y a la citation selon laquelle si quelqu'un a été appelé par Dieu et désigné pour une tâche, il n'a pas besoin de consulter Dieu à nouveau, mais doit s'acquitter de cette tâche. Mais cela concerne le mandat global en général, pas les détails, pas les étapes, pas les choses qui doivent maintenant être faites les unes après les autres. Et c'est pourquoi nous sommes reconnaissants au Saint-Esprit de nous montrer les subtilités dans ces prédications, de nous les révéler, et de nous les faire connaître, afin que nous trouvions toujours le bon chemin. Ainsi, le mandat demeure et le mandat doit être accompli, exécuté. Mais si Dieu veut que certaines choses soient faites, Il nous le fera savoir dans le cadre du mandat global.
Je crois qu'à la fin des temps, nous avons le droit de savoir, et cela à cent pour cent, telle est la volonté de Dieu. Nous avons besoin de le savoir avant de le faire, et nous pouvons avancer ainsi dans cette volonté de Dieu. Citation :
« J'ai attendu le ainsi di le Seigneur jusqu'à ce que je reçoive le ainsi parle le Seigneur. Maintenant, voyez cette différence. Il y a là une différence. Il y a là une différence ». [Fin de citation].
Je le pense aussi, d'attendre jusqu'à ce que le ainsi parle le Seigneur soit donné. On peut reconnaître une chose dans la parole de Dieu et savoir qu'elle doit se produire, mais il faut quand même attendre l'inspiration et la révélation de l'Esprit. Ce n'est qu'alors que le moment est venu pour Dieu d'accomplir ce que nous avons déjà reconnu auparavant ou ce qui nous a été révélé. Oui. « Il attendait la parole du Seigneur ». C'est tout de même étrange. C'est tout de même étrange. D'un côté, nous pouvons dire : « Voici la parole de Dieu ! », et nous pouvons faire un pas de plus, et dire : « Elle nous a été révélée par grâce ! » ; et d'autre part, il est dit ici : « Il attendait la parole du Seigneur ».
N'avons-nous pas insisté sur ce point ? Les promesses ont été données ; et, entre le moment où une promesse est donnée et son accomplissement, il peut s'écouler mille, deux mille, trois mille et quatre mille ans ! Dieu a un temps pour annoncer les choses, puis un temps pour les réaliser. Oui, il attendait la parole du Seigneur, il a été poussé par l'Esprit à ne faire que ce que Dieu lui ordonnait personnellement de faire. Il est alors devenu un prisonnier de Jésus-Christ. Citation :
« Mes amis, si seulement nous pouvions devenir prisonniers ! Ce n'est que lorsque nous ne voulons plus rien, seulement ce que Dieu veut, lorsque notre foi est devenue si vivante, liée à l'obéissance, c'est à ce moment seulement que nous sommes prêts à devenir un prisonnier du Seigneur, captif pour être libéré par Lui » ; car un prisonnier du Seigneur est en même temps un libéré du Seigneur, détaché de soi-même et lié partout à la parole de Dieu, mis sous le joug avec le Seigneur. Plus loin, citation :
« L'homme doit perdre toutes ses ambitions, tout ce qu'il a, abandonner tout ce qu'il est, tout ce qui constitue sa vie, son âme, son corps, sa volonté, ses aspirations, et tout le reste. Il doit l'abandonner et devenir complètement prisonnier de Christ qui est la parole, pour pouvoir servir Dieu ».
Cela non plus n'est pas une simple déclaration (ou citation). Un homme, quel qu'il soit, doit abandonner toute aspiration, toute ambition, tout ce qu'il est, tout ce qu'il a, sa vie, son âme, son corps, sa volonté, tout, et devenir complètement prisonnier de Christ qui est la Parole, pour pouvoir servir Dieu. Nous remarquons que frère Branham, poussé par l'Esprit de Dieu, a toujours lié Christ et la parole. Christ ne peut pas être détaché de la parole ; et celui qui se détache de la parole, se détache de Christ. C'est ainsi que cela se présente en effet dans la réalité. Alors, les chants, les cantiques ne servent plus à rien ; alors les plus grandes réunions ne servent plus à rien, quoi qu'il en soit, mais le lien avec Dieu est le lien avec Sa parole ! Celui qui croit Dieu, croit la parole de Dieu ; et celui qui ne croit pas la parole de Dieu, ne croit pas Dieu. Il en est ainsi aux yeux de Dieu, aux yeux du Seigneur. Il est dit ici :
« Vous devrez peut-être marcher en opposition avec vos propres convictions ».
Il y a ici le mot devoir : « Vous devrez ». Et c'est ce qui me sauve, et peut-être nous sauve tous et d'autres qui sont prêts à suivre le Seigneur.
« Vous devrez peut-être aller à l'encontre de vos propres convictions ».
Les personnes qui ont une tâche à accomplir dans le royaume de Dieu, peuvent être amenées à suivre, contre leurs propres convictions, un chemin qu'elles ne voulaient pas suivre, simplement parce que Dieu a quelque chose comme objectif qui nous est peut-être encore caché pour le moment. Le « vous devrez » est déjà à sa place ici. Citation :
« Et puis, lorsque je vais quelque part, il m'arrive de m'adresser aux gens de manière incisive, dure. Vous voyez ! J'essaie de vous détacher. Vous devez avoir un point de départ. Comme je parle parfois des femmes qui se coupent les cheveux et portent ces vêtements, et qui font pourtant et maintiennent leur profession de foi chrétienne ; à quoi sert la confession chrétienne si elle est détachée du Christ, détachée du Christ, détachée de la parole ? ».
Lorsque nous utilisons le mot impie, sans Dieu, nous voulons dire exactement ce qu'il dit, c'est-à-dire : Détaché de Dieu, être sans Dieu. L'impiété, c'est être détaché de Dieu. L'impiété, c'est être sans Dieu. Lorsque nous nous détachons de la parole de Dieu, nous nous détachons de Celui qui l'a prononcée. Et il est encore écrit ici :
« L'homme ne se nourrit pas de pain seulement, mais de toutes les paroles ». Et là, l'accent est mis sur toutes le mot « toutes ». La plupart des gens dans toutes les communautés religieuses, et jusque dans ce message, prennent tout ce qu'ils peuvent ; et ils sont tous prêts à prendre tout ce qui entre dans leur concept. Ils sont prêts à prendre tout, tout ce qui entrent dans leur concept. Mais, c'est justement ce que nous voulons laisser de côté qui nous manquera ce jour-là. C'est toujours bien de se choisir les choses, mais ce que nous voulons éviter ici nous fera face un jour. Ce que nous laissons maintenant derrière nous de tout ce que Dieu a révélé nous manquera. Quand ? Même ce jour-là. Personne ne peut me faire comprendre que nous pouvons laisser de côté telle ou telle chose, et dire ensuite : « Il ne nous manquera rien ! Il ne nous manquera rien ». Ce n'est pas possible. Ce que nous laissons de côté ici, nous manquera ou ne nous manquera pas un jour ? Oui ou non ?
Et c'est là que nous voyons le sérieux de chaque parole de Dieu qui nous a été apportée. Nous ne pouvons rien laisser. Non pas toutes les paroles qui nous semblent aussi belles que du miel, mais aussi les paroles qui nous font mal au ventre et qui, comme le dit le prophète Ézéchiel, étaient amères dans sa bouche. Citation :
« Vous dites que c'est quelque chose de secondaire. Eh bien, vous devez commencer quelque part ».
L’accent est mis ici sur la nécessité de trouver un point de départ. Les gens doivent être arrachés à leurs traditions, à leurs coutumes, détachés et mis à jour dans le royaume de Dieu. On a mentionné ici les deux choses concernant les femmes avec des cheveux et des vêtements ; et il fait alors la remarque suivante : « Vous pensez ou dites que c'est quelque chose de secondaire ». Et parfois, cela commence par le fait qu'il faut, pour ainsi dire, faire preuve d'obéissance dans les petites choses avant qu'Il ne puisse nous confier de grandes choses. Citation :
« Détachez-vous de l'apparence mondaine, et devenez des captifs, des prisonniers de Christ… Détachez-vous de l'apparence mondaine, de l'apparence mondaine et devenez des prisonniers de Christ. Continuez à vous détacher de tout, jusqu'à ce que le dernier lien avec ce monde soit finalement coupé ; vous serez alors prisonnier, vous serez alors sous Son emprise. Il vous tient alors sous Sa domination, sous Son règne ».
Ne sont-elles pas toutes des paroles puissantes ? Ne voit-on pas monter en nous le désir : « Ô Seigneur, puisses-Tu réussir avec moi et avec nous que tout ce qui Te fait obstacle soit défait, jusqu'à ce que le dernier lien soit finalement coupé », et qu'alors, étant prisonniers de Jésus-Christ, nous puissions suivre Son rythme et aller de l'avant dans la foi. Il est également dit ici. Citation :
« Il ne vous permettrait pas de dire un mot sur la semence du serpent, sur la sécurité éternelle, et sur les choses que le Saint-Esprit a révélées ».
Auparavant, il a dit que des gens l'appelaient pour lui dire : « Tu ne peux pas prêcher ceci ou cela chez nous » ; puis il dit aussitôt : « Je ne viens pas de cette manière ». Ici il exprime :
« Il ne vous permettrait pas de prêcher une parole sur la semence du serpent, sur la sécurité éternelle, et sur toutes ces choses, s'il n'y avait pas derrière cela ce que le Saint-Esprit a révélé ». Les hommes auraient encore une excuse, mais lorsqu'il s'agit de choses que le Saint-Esprit a révélées à partir des paroles de Dieu, nous devons nous laisser conduire par l'Esprit dans la vérité de la parole.
Combien de fois l'un ou l'autre s'est-il demandé pourquoi ces choses devaient être soulignées, si cela n'avait fait que diviser les esprits ? Il y a un but censé et divin dans tout ce que le Seigneur Dieu a fait. Qu'est-ce que frère Branham a dû supporter lorsqu'il a parlé du péché originel ? Les lettres les plus sales lui ont été écrites ! Cela dépassait toute décence. Et cela, bien sûr, vous savez que plus les prédicateurs sont convaincus de bien connaître la Bible et d'avoir toujours les passages de l'Écriture à leur disposition, plus ils vont loin, et ils frappent d'autant plus fort ! Et voilà qu'un petit homme sans défense, impuissant, doit subir cette pluie de critiques. N'aurait-il pas pu se fâcher contre Dieu, et dire : « Mon Dieu ! Tu m'as envoyé vers Ton peuple pour lui porter Ton message, et maintenant les portes claquent de partout ! » ? Vous savez ce qui s'est passé ensuite : Les portes se sont fermées partout au point qu'il a dû dire : « Seuls les hommes d'affaires chrétiens ont gardé leurs portes ouvertes pour moi et mon ministère ». Un homme avec une telle confirmation, il doit apporter des choses sur lesquelles les esprits se sont divisés.
Et c'est ainsi jusqu'à aujourd'hui. Quand frère Branham a parlé du sujet numéro un, il a dit textuellement : « Je me prépare déjà, car il va m'arriver la même chose que lorsque j'ai parlé du péché originel ». Les gens dépassent alors toute mesure, perdent toute décence, et pensent être à cent pour cent dans leur droit devant Dieu. Et, croyez-le ou non, tout le monde trouve des passages de la Bible, même le diable les a trouvés ; mais ils sont sortis de leur contexte sans illumination, sans révélation. Et que se passe-t-il alors ? Ensuite, la lettre tue car c'est seulement l'Esprit qui donne la vie. (2 Corinthiens 3 : 6). Il poursuit :
« Pourquoi ne vas-tu pas là-bas pour faire ceci ? Pourquoi ne vas-tu pas là-bas et n'essaies-tu pas cela ? Pourquoi ne pars-tu pas avec tous les autres ? ».
Ne pourrait-on pas dire la même chose aujourd'hui ? Pourquoi ? Pourquoi pas ceci ? Pourquoi pas cela ? Prenons patience, faisons confiance au Seigneur. Parfois les hommes de Dieu ont besoin d'un temps pour se fortifier spirituellement, pour pouvoir aller de l'avant ensuite. Ce temps n'est pas non plus perdu. Pendant ce temps, Dieu éprouve le cœur des hommes sans qu'ils ne s'en rendent compte, sans qu'ils n'en aient pris conscience. Mais ce temps est aussi nécessaire. Et c'est alors que le Seigneur ira de l'avant. Ici, la citation continue :
« C'était cela la parole. Pas le désir ou l'aspiration du peuple, pas le désir ou ce que le peuple veut. Que devint-il alors ? Il ne voulait plus faire face aux Égyptiens, mais il est devenu un prisonnier ». Amen ! C’est de Moïse qu’il est question ici. « Que devint-il ensuite ? Il ne voulait plus faire face aux Égyptiens. Il avait pris la fuite. Il en avait tué un, il lui en voulait, il lui en avait voulu. Maintenant, il avait levé les mains, il devait partir. La parole du Seigneur était en lui une réalité divine : Moïse, va ! Et lorsqu'il demanda : Que dois-je dire ? Ils ne croiront pas, etc. qui m'a envoyé ? Dis-leur que c'est le Je Suis qui t'a envoyé ! C'était un ordre divin. Il était lié à la parole et lié au ministère. Il n'a pas seulement apporté un message. Il avait la responsabilité d'emporter avec lui le résultat de ce message divin, à savoir, la libération, l'exode du peuple d'Israël ».
Bien-aimés, croyons-le de tout cœur. Le même Seigneur qui est apparu dans ce temps dans la colonne de feu, doit tout de même faire suivre le message divin du résultat divin, à savoir, l'exode, la délivrance, et la préparation de Son Église qu'Il emportera ensuite avec Lui dans la gloire. Si Moïse n'avait apporté qu'un message, il aurait pu repartir sans que ce que Dieu avait prévu ne se soit produit. Mais Dieu est toujours en accord avec Ses paroles et Ses actes.
N'est-ce pas merveilleux ! Dieu ne fait jamais de paroles comme ça en l'air. Lorsque Dieu dit : « Je t'ai racheté », tu peux croire tranquillement qu'Il t'a racheté. Et s'Il dit : « Je t'ai délivré », c'est qu’Il l'a fait ! S'Il dit qu’Il t'a guéri, c'est qu'Il l'a fait ; et s'Il dit : « Je vous envoie le prophète avant le jour grand et terrible du Seigneur », Il dira : « Aujourd'hui, cette Écriture s'est accomplie devant vos yeux et à vos oreilles en ces jours ». Citation :
« Qui suis-je, Seigneur, pour que je parte ? Enlève tes chaussures, Moïse ! Je veux te parler. Incline-toi jusqu'à enlever tes chaussures, jette-toi par terre, Je veux te parler. Finalement, il ne pouvait même plus parler, il ne pouvait même plus parler comme un prisonnier choisi, un prophète élu, choisi, tout comme Paul avait été choisi à tel point qu'il ne pouvait plus parler ! ».
Devant le Seigneur, le plus grand homme de Dieu se prosterne. Un prophète Ésaïe s'est exclamé en Sa présence : « Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j'habite au milieu d'un peuple aux lèvres impures » ; mais alors, un bâton de l'autel toucha ses lèvres, et il fut purifié.
Dieu fait parfois des choses de manière à ce que cela paraisse ridicule à l'esprit humain. Cela aussi nous le voyons assez souvent dans le royaume de Dieu, que des choses qui vont à l'encontre du raisonnement humain se passent. Moïse a un vieux bâton de berger qui devient soudain un bâton de Dieu, un bâton dans sa main qu'il peut lever et regarder Dieu fendre la mer ! Dieu est capable de bénir, d'utiliser, et d'employer les choses de ceux qu'Il a appelé. À la fin, Dieu devra avoir une Église qu'Il pourra de nouveau établir, une Église qui aura foi en Lui, qui aura une foi vivante, qui sera liée à Lui par l'obéissance. Citation :
« Voilà ! Vous y êtes. Je n'ai qu'une seule chose à faire. Tout d'abord, livrez-vous. C'est vrai. Devenez un prisonnier. Ne vous préoccupez ni de vous, ni d'autre chose. Devenez un prisonnier ».
Que le Seigneur y parvienne en moi, en toi, et en nous tous. Et ne l'oubliez pas, ne l'oubliez pas, ce n'est qu'ensemble que nous pourrons aller de l'avant. Ce n'est qu'ensemble que nous pourrons aller de l'avant. Ce n'est que lorsque nous entrerons dans cette synchronisation divine, en accord avec chaque parole révélée, que tous les va-et-vient, toutes les opinions personnelles auront atteint leur fin, et que Dieu pourra faire Son commencement. Il ne peut en être autrement. Tant que nous continuerons à faire des allers-retours, Dieu ne pourra rien faire. Quand nous cesserons, Il pourra commencer.
« Il S'est mis Lui-même sous un joug et est descendu. Dieu avait enfin un Homme qui Lui était soumis, qui Lui était assujetti, et qui ne pouvait plus bouger tant que la parole de Dieu ne l'avait pas fait bouger ».
Oh ! Si les hommes faisaient cela aujourd'hui ! Alors, Il était un Prisonnier, un Prisonnier de l'amour, de l'amour de Dieu, mis sous le joug du lien de l'amour quand Dieu a fait Son commencement, mis sous le joug du lien de l'amour, comme Paul était mis sous le joug du lien de l'amour de Dieu. Pas une dure obligation, mais un joug doux de l'amour divin. Et notre Seigneur dit : « Mon fardeau est léger, et mon joug est doux ». (Matthieu 11 : 29).
Vous savez, celui qui sait ce qu'est un joug, il faut tirer et porter des charges ; et très vite, il y a des points de pression, et tout cela doit très bien s'ajuster. Il faut rentrer dans un joug. Comment c'était… je veux dire, Élisée labourait avec six ou douze jougs… douze c'est peut-être presque trop, mais il me semble que c'est ainsi. Et qu'est-ce que c'était, il y en avait deux réunis en une seule unité, attachés à la même laisse, à la même charrue, dans le même champ, accomplissant le même travail et la même activité, allant dans la même direction. Tous étaient devenu un, même si on en voyait deux !
C'est cela, être sous le même joug. On nous verra toujours, nous et Christ. Mais nous devrions être sous le même joug que Lui, de telle sorte que nous puissions aller, nous puissions être, nous serions à tout prix dans la même direction, dans le même champ, sous le même joug, à tout prix. Car ce n'est qu'ainsi que nous atteindrons le but et que nous tiendrons devant Dieu, sous un même joug. Non pas un joug qui nous oppresse et nous frotte, non pas un joug qui nous blesse, mais un joug qui nous lie au Christ. Oh ! Nous avons été attelés ensemble avec Lui ! Nous Lui appartenons, nous sommes avec Lui. Et si nous avons compris qu'il s'agit d'un joug d'amour, non d'esclavage, non de tribulation, mais de grâce, d'amour de Dieu, alors nous pouvons remercier le Seigneur de ne pas nous avoir oubliés.
Si les hommes pouvaient comprendre aujourd'hui que le Seigneur ne nous laisse plus courir librement, mais qu'Il nous a mis sous un joug avec Ses paroles et avec Lui-même, et alors s'accomplis : « Ce n'est pas vous qui parlez alors, mais c'est l'Esprit de votre Père qui parle par vous ! ».
Pensez-y, il a réfléchi, il est devenu un échec total face à lui-même, dans tout ce qu'il savait, dans tout ce qu'il comprenait, dans tout en général, il est devenu un échec total, cela ne fonctionnait plus, plus rien ne fonctionnait ! Il a été mis dans une situation où personne ne l'écoutait plus, mais il était un prisonnier. Voilà à quoi ressemblent parfois les voies de Dieu. Les plus grands hommes de Dieu ont été confondus avec eux-mêmes, mais jamais avec le Seigneur, jamais avec Lui, car Il reste fidèle. Comment dit-on ? Il est devenu un échec total. Puis, oui, un échec, il a échoué, rien ne fonctionnait. Il a été mis dans une situation où personne ne l'écoutait plus, mais il était un prisonnier.
Mes bien-aimés, je vais conclure. Ne vous inquiétez pas. Des hommes qui sont en partie prisonniers des circonstances, ce sont bien les circonstances qui les façonnent. Ils sont prisonniers des circonstances, mais ce sont les circonstances qui les façonnent et les amènent à devenir prisonniers de Jésus-Christ. Et si les circonstances ont servi à atteindre la deuxième chose, nous remercions ensuite le Seigneur pour les circonstances difficiles dans lesquelles nous devrions passer.
Chaque prisonnier se rappelle sans cesse qu'il est né dans un but. Il est né dans un but. Je l'ai déjà dit parfois : Nous sommes nés de nouveau pour un but que nous devons accomplir dans le royaume de Dieu. Les personnes qui se mettent à la disposition du Seigneur, réellement en tant que prisonniers, sont, comme nous le lisons ici, ils sont nés pour un but, dans un but.
Nous y pensons sans cesse. N'est-ce pas le cas dans ta vie et dans la mienne ? N'est-ce pas ce qui nous hante sans cesse ? Tout a un sens, tout a un but. Rien n'arrive simplement parce que ça arrive, mais il y a une tâche à remplir, et cela est lié à un but. Que Dieu nous accorde la grâce. Encore ces deux citations-là, ces deux passages :
« Ainsi le prisonnier de l'amour du Christ est revêtu de puissance par son Roi qui est Christ. ‘’Je vous le dis en vérité, celui qui dit à cette montagne : lève-toi et jette-toi dans la mer, et qui ne doute pas en son cœur, mais qui croit que ce qu'il dit s'accomplira, celui-là aussi le verra s'accomplir ».
Ici, on nous montre le chemin pour y arriver. Nous aimerions bien parler une fois à une montagne, n'est-ce pas ? « Lève-toi, transporte-toi dans la mer ! ». Pourquoi ne pas le faire ? Par Dieu qui a créé toutes les montagnes, qui a fondamentalement tout ordonné par Sa parole, s’Il voulait un jour exprimer par ta bouche ou par la mienne quelque chose qu'Il a l'intention de faire, alors est-ce que quelque chose devrait être impossible pour Lui ? Ne dit-Il pas par le prophète Zacharie : « Qui es-tu, grande montagne devant Zorobabel ? Tu deviendras une plaine ! ». Certes, c’est un tout autre contexte ici, mais une montagne peut devenir une plaine, une pierre peut devenir une montagne. Lisez le prophète Daniel : « De la montagne est sortie la pierre, et la pierre est redevenue montagne ». Nous savons que cela a été dit en référence à la divinité de Jésus-Christ, mais c'est juste pour illustrer et montrer qu'avec Dieu, rien n'est impossible, absolument rien. Et ici, le chemin nous est montré :
« Le prisonnier de l'amour de Christ est revêtu de puissance par son Roi qui est Christ ». Que Dieu me donne et nous donne à tous cela. Puis ici, la dernière citation :
« Pensez à ce qu'Il a fait dans tous les autres âges. Il devait toujours prendre un homme, et en faire Son prisonnier. Un homme qui pouvait oublier tout ce qui lui appartenait, il devait abandonner tout ce qu'il savait, il devait oublier sa formation et tout le reste, pour connaître la volonté de Dieu et suivre Dieu. Il ne peut pas suivre à la fois Dieu et ce que les hommes veulent ou font. Il y a une trop grande opposition entre les deux. Ce que Dieu veut et ce que les hommes veulent sont en grande contradiction ».
En tant que prisonniers de Jésus-Christ notre Seigneur, nous voulons nous laisser revêtir Par Lui par la puissance de Dieu, et dire : Fidèle Sauveur, prends-nous ! Donne-nous la grâce d'être avec Toi sous le même joug, d'être là où Tu es ; de dire ce que Tu dis, d'aller où Tu vas, de faire ce que Tu fais ; afin que par notre vie le Seigneur puisse recevoir tout ce qui Lui revient de plein droit ici sur cette terre.
Ne vous découragez pas, ce ne sera pas si difficile, sinon Dieu ne l'aurait pas exigé de nous. Il ne nous reste plus qu'à dire : « Seigneur ! Me voici, me voici. J'ai le désir que cette parole s'accomplisse en moi, mais je ne peux pas le faire. Me voici : Prends-moi ! Agis par la puissance de Ton sang, de Ta parole et de Ton Esprit. Crée en moi tout ce qui est agréable à Tes yeux ! » ; et le Seigneur le fera par grâce pour nous tous et avec nous tous. Loué soit Son nom ! Amen !
Levons-nous et prions.
Père céleste, la parole est si vaste que nous n'en saisissons pas toute la portée ! Et pourtant, nous nous mettons à Ta disposition. Fidèle Sauveur, veux-Tu mettre Toi-même Ton joug sur nous ? Car Ton joug est doux, et Ton fardeau léger ! C'est un joug d'amour, nous l'avons entendu. Seigneur bien-aimé, comme nous voudrions être unis à Toi par l'amour, par Ta parole et Par Ton Esprit ! Seigneur bien-aimé, que ce soit une union divine et éternelle ! Donne-la-nous par grâce, et la foi aussi deviendra vivante ! Regarde-nous et le Sacrifice, et regarde-nous dans la grâce.
Sauveur bien-aimé, nous Te remercions pour les prédications. Nous Te remercions pour le message. Oh Seigneur ! Ce que beaucoup considèrent comme choquant, nous le reconnaissons comme nécessaire pour que tout soit ordonné et régularisé dans Ton royaume, dans Ton Église. Seigneur bien-aimé, nous avons souffert avec beaucoup de ceux qui ont été livrés en spectacle, comme nous l'avons lu, mais nous avons la promesse que si nous persévérons jusqu'à la fin et nous ne reculons pas, nous ne nous retirons pas, nous serons couronnés, car le juste doit vivre par la foi.
Seigneur, que Ton message divin atteigne toute la semence divine. Seigneur, place-nous tous sous Ton joug, chacun d'entre nous, afin que non seulement douze jougs marchent les uns devant les autres, mais cent vingt, et tous, quel que soit leur nombre, Seigneur, que nous soyons tous soumis à Ton joug, à Ton influence, à la conduite et inspiration de Ton Esprit, que nous allions dans Ta direction, que nous proclamions Tes paroles, que nous fassions Tes actions.
Oh Seigneur ! Mon Dieu ! Nous Te louons, nous Te remercions et nous T'adorons ; car Tu as Ta voie au milieu de Ton peuple. Tu nous as donné cette prédication : Donne-nous maintenant ce que Tu nous as promis, à savoir que nous serons rachetés, que nous serons revêtus de Ta puissance si nous sommes sous Ton joug. Nous Te remercions et honorons Ton nom ! Amen !