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Ewald Frank

Krefeld, le 04 avril 1984 (19:30)

(Retransmis le 18 septembre 2024)

LUC 10 : 19 VOUS SAVEZ : JE VOUS AI DONNÉ LE POUVOIR

Louange et remerciements soient rendus au Seigneur ! Je crois que nous n'avons pas seulement chanté, mais qu'il en soit comme si nous avions déjà parlé avec le Seigneur, car ce compositeur, je le crois certainement, l'a exprimé comme s'il parlait avec Dieu. Et nous aussi, que nous chantions ou que nous prions, nous devrions le faire, étant conscients que nous parlons avec Lui. « Je veux que Dieu me soutienne, je veux être à Toi » [C'est une partie du cantique]. Ça ne doit pas simplement être dit ou chanté comme ça, mais je crois que cela doit jaillir des profondeurs de nos cœurs, et être présenté à Dieu.

Nous savons que nous sommes misérables, comme nous l'avons chanté, et nous ne pouvons parfois pas nous aider nous-mêmes, mais Lui, Il est prêt à aider les Siens qui viennent à Lui avec sincérité et avec un cœur courbé ; et à eux, Il accorde une grâce particulière. Et c'est ainsi que nous sommes reconnaissants d'être ici ce soir pour Lui apporter à nouveau la gloire, la louange et l'adoration.

Je crois, comme je l'ai déjà dit, je crois que nous avons déjà parlé avec Lui. Si nous avons tous prononcé Ses paroles avec sérieux, nous n'avons pas seulement parlé dans le vent, mais nous sommes réunis ici devant Lui. Nous sommes tous venus conscients que nous voulons parler avec Lui, n'est-ce pas ? Oui, et Il veut nous parler, bien-aimés. Et pour cela, nous sommes si heureux et reconnaissants !

Avant que nous ne priions ensemble, j'aimerais lire de l'évangile de Luc, Luc chapitre 10 à partir du verset 17 :

« Les soixante-dix revinrent alors pleins de joie, et dirent : Seigneur, même les esprits mauvais nous obéissent en vertu de ton nom. Il leur répondit : J'ai vu Satan tomber du ciel comme un éclair. Vous savez que je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et sur les scorpions, et le pouvoir sur toute l'armée de l'ennemi ; et qu'il ne pourra vous faire aucun mal. Mais ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous soient soumis (ou vous obéissent), mais réjouissez-vous plutôt que vos noms soient écrits dans le ciel. Et au même moment, Jésus tressaillit de joie par l'Esprit Saint en disant : Je te loue, Père, (Je te remercie, Père), Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi. Tout m'a été donné par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n'est le Père, et qui est le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. Puis, se tournant vers les disciples en particulier, il dit : Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car je vous dis : Beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu ».

Ce sont là des paroles très précieuses que notre Seigneur a adressées aux Siens ; et aujourd'hui nous en avons un peu parlé à la maison. Nous sommes, en effet, très reconnaissant au Seigneur pour cette époque dans laquelle nous vivons. Nous avons dit que si nous avions vécu il y a peut-être quarante ou cinquante ans en arrière, comme beaucoup de grands hommes de Dieu, comme peut-être un Lévi-Pierre ou d'autres hommes de Dieu, ils vivaient dans une époque, et ils étaient bénis véritablement. Mais si nous regardons en arrière et que nous lisons à leur sujet, alors nous voyons quelle grâce le Seigneur nous a faite, alors nous voyons tout ce qui nous a été accordé. Bien qu'ils étaient de grands hommes tels qu'ils étaient, ce qui nous a été accordé ne leur a pas été accordé, si nous pouvons le dire ainsi, dans la connaissance, dans tout, Dieu a fait quelque chose de merveilleux, et c'est aussi le cas.

C'était aussi le cas en ces jours-là. Les disciples ont entendu du Seigneur quelque chose de grand, quelque chose de puissant. Il dit au verset 24 de Luc chapitre 10 : « Les prophètes et les rois ont désiré voir ce que vous voyez, mais ils ne l'ont pas vu », et Il dit... qu'est-ce qu'Il dit ici au verset 23 ? « Puis, se tournant vers les disciples en particulier, Il dit : Heureux, bénis, les yeux qui voient ce que vous voyez ! ». N'est-ce pas là quelque chose de glorieux ? Oui, en effet, c'est quelque chose de glorieux ! Les yeux étaient bien heureux de pouvoir voir cela, le salut promis par les prophètes, ils pouvaient Le voir, ils pouvaient Le toucher, oui, ils pouvaient être en communion avec ces choses. C'est quelque chose de merveilleux.

Je voudrais dire qu'il en va de même pour nous. Peut-être que beaucoup ont sondé les Écritures avant nous, et n'ont pas pu voir ce que Dieu nous a révélé par grâce par l'intermédiaire de Son serviteur et prophète, non pas notre mérite, mais par grâce, la grâce de Dieu ; grâce par notre Seigneur.

Chers frères et sœurs, puis nous voyons alors aussi autre chose : En ces jours-là, il y avait suffisamment de personnes qui écoutaient, mais cela ne leur a pas été révélé ! Ils ont écouté, entendu parler de Lui, ils L’ont vu ; mais ces choses ne leur ont pas été révélées comme cela l'a été fait aux Siens. N'en est-il pas le même dans nos jours ? Beaucoup ont entendu parler du message, mais à combien de personnes le message a-t-il été révélé ? Ça, c'est autre chose ! 

Louange et remerciements soient rendus à notre Dieu ! Nous pouvons nous réjouir et nous devrions être reconnaissants de ce que nos yeux voient ces choses, de ce que nos oreilles entendent, oui, ce que Dieu a préparé pour les Siens en ces jours. Nous sommes si heureux ! Il dit ici, et cette phrase m'a particulièrement plu, au verset 20 :

« Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous soient soumis, mais réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans le ciel ». 

Et c'est aussi ce sur quoi nous voulons nous réjouir. Ça, c'est la chose ! Chers frères et sœurs, que Dieu nous fasse grâce aujourd'hui aussi, ce soir aussi, et en cette heure. Je pense que maintenant nous pouvons nous lever pour une prière commune, après quoi frère Frank nous parlera. 

Dieu fidèle, nous Te remercions du fond de nos cœurs pour ce jour de grâce et pour cette heure de grâce, et pour ce temps de grâce, et pour ce message de grâce, pour la lumière qui brille dans nos jours. Nous Te remercions de nous avoir accordé de prendre part à cette cause divine, à ce salut divin, à cette lumière divine. Ô Seigneur ! Ô Jésus ! Nous Te prions ce soir, Seigneur ! Ô Dieu ! Soutiens-moi ! Je veux être à Toi ! Ton sang, ô Jésus, me rend totalement pur ! Je suis à Toi pour toujours !

Seigneur, nous nous tenons ce soir ici, comme Ton peuple, comme le troupeau de Ta main, nous Te prions de retirer de nous tout ce qui ne Te glorifie pas, tout mauvais esprit, toute méchanceté, toute amertume, tout ce qui ne peut pas subsister devant Toi. Ô Seigneur, Tu nous as parlé si puissamment ! Ô Dieu, je Te prie d'avoir pitié de nous, car il ne sert à rien que Tu nous parles tant, Seigneur, si nous ne devenions pas de nouvelle création. Nous sommes devenus nouvelle création rachetée par Toi, par Ton sang, lavé par Ton sang. 

Aide-moi, aide-nous, Seigneur, à prendre du recul par rapport à tout, et ne fixer nos regards que sur Toi. Seigneur, nous T'adorons ce soir, et Te remercions du fond de nos cœurs encore une fois pour le plein salut, pour le message puissant, pour la lumière. Ô Dieu, ô Seigneur ! Comment ne devrions-nous pas le faire ! Si nous ne le faisons pas, qui le fera ? Nous sommes Ton peuple, le troupeau de Ta main, ô Seigneur, et c'est pourquoi nous T'adorons. 

Nous Te prions de nous bénir, ô Dieu, tout Ton peuple, en tout lieu, ô Seigneur, dans tout peuple, dans toute langue et dans toute nation. Ô Jésus, nous Te prions et nous louons Ton Saint nom ! Nous Te remercions, ô Dieu, de nous permettre de voir que Ta parole est vivante, qu'elle est véritable, qu'elle est vraie ! Alléluia ! Mais elle est aussi tranchante, plus tranchante que toute épée à double tranchant ! Elle pénètre, elle sépare, moelle et jointure. Seigneur, toute la gloire est à Ton glorieux nom ! Amen.

[Frère Frank] 

Louange et remerciements soient rendus au Seigneur ! Ce soir, je ne resterai pas longtemps ici. Je suis resté une heure et demie sur la table d'opération aujourd'hui, et je ne me sens pas bien du tout. Mais de temps en temps, il faut faire certaines choses. Le côté droit de ma bouche a été recousu avec quelques points de suture, et je peux à peine parler correctement. Mais quand il s'agit de rendre gloire au Seigneur, que donnons-nous encore, que pensons-nous encore de ces choses terrestres ? Mais celui qui a déjà eu mal aux dents, sait de quoi je parle.

Nous avons eu un week-end qui a été important pour moi, et je pense pour nous tous. En effet, Dieu donne les pensées et conduit dans le contexte de la parole. Et comme Frère Russ l'a lu, il est vrai que depuis l'époque de Jésus et des apôtres, Dieu n'avait plus révélé et fait connaître Son plan de salut de manière si gracieuse, si profonde et si complète que dans nos jours. Si cela ne nous rend pas reconnaissants et ne nous saisit pas au plus profond de nous-mêmes, que nous ne puissions pas seulement le constater, le savoir, mais que nous laissions la parole de Dieu agir en nous !

Nous sommes comme des personnes auxquelles le Seigneur a parlé directement par la révélation de Sa parole et de Son Esprit. Ce ne sont pas seulement des pensées issues d'un séminaire quelconque qui ont été apportées par la parole, mais une révélation divine par l'Esprit, une révélation de Dieu, une révélation de Jésus-Christ, une révélation de Sa volonté, de Sa parole. Toute la signification de la rédemption et tout ce qui s'y rapporte nous a été donné en ces jours, comme jamais auparavant ; et nous nous demandons quelle valeur tout cela a pour nous. Quelle valeur tout cela a pour nous ? Plus simplement vouloir avoir raison, plus d'enseignement particuliers, ou de connaissances, mais une introduction directe dans la parole, dans la volonté de Dieu.

Et aussi certain que le Seigneur a parlé par les prophètes, aussi certain Il nous a parlé dans le Fils ; et nous avons entendu le discours de Dieu. C'est pourquoi nous sommes bienheureux. Et il est dit : « Heureux sont vos yeux parce qu'ils voient, et vos oreilles parce qu'elles entendent ce que d'autres n'ont pas entendu et n'ont pas vu ». 

Qui a été béni le week-end dernier ? Qui est-ce que la parole de Dieu a interpellé ? [L’assemblée dit amen. N.d.l.r]. Au moins vous le reconnaissez ! Puis-je demander quelle réunion vous a le plus interpellé ? Quelle parole était la plus profonde pour vous ? Qui s'en souvient ? Samedi ? [L’assemblée répond : « Toutes les réunions ». N.d.l.r]. Toutes les réunions. Pour qui est-ce que la réunion de samedi soir était particulière ? Ah ! Tu n'étais pas là ; et dimanche matin ? Et qu’en était-il le dimanche après-midi ? Dimanche après-midi aussi. Il doit en être ainsi.

Nous devons participer de tout cœur à ce que Dieu donne et en profiter spirituellement. Je me sens certainement comme vous. On s'en réjouit ; mais ensuite, il faut aussi pouvoir s'y approfondir, il faut aller au fond des choses, continuer à sonder la Bible en priant, et dire : « Seigneur, parle-moi, révèle encore plus les contextes de Ta parole ». Et chaque réunion est là pour rencontrer Dieu ; et parfois, telle parole nous interpelle plus, et parfois une autre ! Souvent, cela dépend même de notre état d'esprit, mais chaque parole nous interpelle.

Il me tient à cœur qu'après tous ces enseignements, nous puissions devenir un cœur et une âme, comme cela a été au commencement ; que chacun puisse aimer chacun de tout cœur, et que chacun puisse laisser chacun tel qu'il est, sans rien vouloir changer en lui ; mais que nous laissions tout entre les mains de Dieu. Nous ne pouvons pas nous changer nous-mêmes. Nos intentions ne le peuvent pas, la critique ne le peut pas ! Nous pouvons nous battre les uns contre les autres, cela montre que nous ne sommes pas encore transformés nous-mêmes, et encore moins, que nous puissions transformer les autres ! Mais il doit y avoir dans cette parole de Dieu, que nous avons entendu si abondamment, il doit y avoir suffisamment de puissance de Dieu pour que chaque promesse que nous entendons, que nous lisons, se traduise en vie, en actes, en nous. 

Je n'ai absolument pas le moindre doute quant à notre rédemption à tous. Et j'insiste sur « notre rédemption à tous ». Tout homme qui croit de tout cœur que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, et qu'Il est mort sur la croix de Golgotha pour nos fautes et nos péchés, qui voit en Lui le Sauveur de son âme, et qui croit ainsi en Lui et invoque Son nom, cet homme sera sauvé ! Telle est la promesse de la parole de Dieu. Mais ça va plus loin : Pas seulement être sauvé, pas seulement devenir croyant, mais être placé dans la condition divine, dans la position divine, dans la position de fils et de fille de Dieu, afin que la puissance de Dieu puisse alors agir en nous et par nous.

Si nous prenons tous à cœur cette parole qui a été lue, alors nous devons là aussi nous arrêter un peu. Loin de moi la pensée d'ouvrir la porte à l'incrédulité, mais tel que nous l'avons lu, il est écrit dans Luc chapitre 10 verset 19 :

« Vous savez que je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et sur les scorpions, et le pouvoir sur toute l'armée de l'ennemi, et qu'il ne pourra vous faire aucun mal ».

Il s'agit là d'une procuration ou d'une autorité générale. Ce n'est pas seulement une autorité partielle ; mais le Seigneur a donné aux Siens une autorité divine illimitée, pour faire en Son nom, en Son Esprit, en Sa puissance, exactement la même chose ! Oui, et pour voir exactement la même chose qu'Il a vu dans Son ministère. Et si nous croyons de tout cœur, il est dit dans ce verset, au début : « Vous savez », oui, le savons-nous. Le savez-vous ? Est-ce que je le sais ? Le Seigneur présente cela comme étant connu de tous, et Il dit : « Vous savez ». Si je disais aujourd'hui : « Vous savez que telle ou telle chose est arrivée », alors vous êtes au courant, vous êtes informés, vous savez de quoi il s'agit. Ici le Seigneur dit dans Luc 10 verset 19, le début du verset : « Vous savez ».

Dans ces deux mots, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de contenu ; et pourtant, je me pose la question et je nous la pose à tous : Avons-nous pris conscience de cela ? L'avons-nous reçu comme une connaissance divine qui dépasse toute représentation humaine, et qui est ancrée dans la parole de Dieu ? « Vous savez » ; oui, c'est ainsi que nous aussi nous sommes interpellés ce soir. « Vous savez, Je vous ai donné le pouvoir ». Est-ce que nous le savons ? Avons-nous compris qu'il en est ainsi ? Il y a deux choses : D'une part, le pouvoir de devenir enfant de Dieu –et c'est écrit dans l'évangile de Jean au premier chapitre : « À tous ceux qui l'ont reçu, qui croient en son nom, Il a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu » (Jean 1 : 12) – maintenant, Il va un peu plus loin : Ceux qui croient doivent, en effet, être suivis par des signes (Marc 16 : 17) ! Non pas qu'ils poursuivent des signes, mais si nous marchons dans la foi, alors les signes doivent nous suivre ! Ainsi donc, la première chose, le pouvoir de devenir enfant de Dieu, et c'est ce qui s'est passé ; et ensuite, le Seigneur a donné aux enfants de Dieu le pouvoir sur la puissance de l'ennemi.

Et quand Il a dit, et c'est aussi écrit au verset 10 : « J'ai vu Satan descendre comme l'éclair », pour le Seigneur, la victoire était déjà un fait établi avant Golgotha. Déjà, quand Satan, comme le décrivent Ésaïe et Ézéchiel, quand Satan a été abaissé, a été précipité, pour le Seigneur c'était déjà un fait établi ! C'est d'ailleurs pour cela qu'Il est venu sur cette terre, pour délivrer l'humanité du pouvoir de Satan. Et il est nécessaire que nous prenions conscience du fait que nous avons été placés dans cette position par Dieu.

Et profondément attristés, nous pouvons dire : « Seigneur, combien de fois T’avons-nous déshonoré par notre incrédulité ? Combien rare avons-nous réussi à T'honorer par la foi ? ». Et je pense que là aussi, une prière commune aura sa place, que nous puissions prier comme dans l'église primitive : « Seigneur, donne à Tes serviteurs la force de proclamer Ta parole avec assurance, et étends Ton bras ! Et que des miracles et des signes s'accomplissent, et des guérisons », et ainsi de suite.

Nous vivons en dessous de notre privilège. S'il s'agissait d'un privilège humain, alors nous ne voulons pas en parler ! Mais, c'est un privilège divin pour tous ceux qui ont trouvé grâce aux yeux de Dieu. Mais si nous vivons spirituellement en dessous de ce niveau, profondément en dessous de ce niveau divin, Dieu devrait-Il alors avoir une grande joie en nous ? Les disciples –et cela nous étonne presque, ce n'était pas les douze, mais les soixante-dix– eux aussi pouvaient rapporter que tout leur était soumis. (Luc 10 : 17) ; et le Seigneur Lui-même dit : « J'ai vu Satan tomber du ciel comme un éclair ». Il était déjà en bas, Satan était déjà précipité. Le Seigneur ne l'a pas seulement vu tombant, mais il était déjà en bas ! Alors, pour nous cela signifie qu'il est vaincu ! L'ennemi est vaincu. Il ne sera pas vaincu, il est déjà vaincu ! 

Et il est dit dans la suite : « Mais ne vous réjouissez pas de ce que... » et nous y revenons comme il y a longtemps lorsque nous avons lu ces paroles. Si nous ne pouvons même pas nous réjouir de la première partie, quand sera-t-il de la joie de la deuxième partie ? Et nous l'avons très souvent entendu que la confirmation de Dieu manifeste Sa présence dans les réunions. Dieu confirme Sa présence en Se manifestant dans les réunions. 

Sans légitimation divine, un envoi reste une affaire de mots. Mais alors, si Dieu peut confirmer, la question est : Qui d'entre nous l'attend ? Nous venons ici et attendons une prédication, et peut-être peut-on dire en toute confiance, ou bien on peut dire : Il nous est fait selon notre foi, et Dieu nous donne Sa parole.

Ce n'est pas un secret que pendant la prédication –je suis sûr que c'est aussi le cas pour frère Russ, frère Schmitt et tous les frères qui servent dans la parole– des choses deviennent claires pour nous, deviennent grandes et nouvelles, et des choses que nous apportons alors parce que nous les recevons ainsi de Dieu. Mais, ne pouvons-nous pas aller un peu plus loin dans nos attentes ? Nous pouvons y compter, nous devons nous y attendre, il faut que cela devienne une partie intégrante des services divins, que le Seigneur parvienne à ce qui Lui revient de droit dans Sa parole, dans Ses actions, de toute manière avec le salut, avec la guérison, avec le baptême, avec l'esprit et le feu.

Nous l'avons lu ou traduit, lorsque frère Branham est venu vers cette femme, Hattie Wright, et lui a simplement dit : « Tout ce que tu veux, exprime-le, et cela te sera donné ! » ; et voilà, sa sœur malade est assise dans un fauteuil roulant, une pauvreté comme on en trouve très souvent au Mexique et en Amérique Latine mais pas très souvent aux États-Unis, une telle pauvreté dans la maison, les parents sont âgés, et les deux fils vivent leur vie ; et voilà subitement la mère dit : « Je veux que mes deux fils soient sauvés ! » ; et spontanément la réponse vient : « Je te le donne ! », et ils étaient sauvés ; et le frère Branham dit une simple phrase, et ils furent remplis du Saint-Esprit sur le champ ! Et cela m'a traversé la moelle et les ossements. Une conversion biblique est ainsi, et nous devons nous y habituer. Nous ne devons pas nous habituer aux conversions non bibliques. 

Frères et sœurs, nous ne voulons pas rester en arrière. Nous voulons faire partie de la troupe des premiers-nés. Et je crois que si Dieu Se donne tant de mal et nous révèle Sa parole et Sa volonté, c'est que Dieu a un très grand but avec nous. Si nous sommes destinés à être l'Épouse-parole en ces derniers jours, alors la prédication n’est pas faite de paroles vides, mais remplie de paroles pleines de puissance et d'Esprit de Dieu. Et lorsque ces paroles pénètrent en nous, il se passe quelque chose, Dieu Se révèle alors en nous ; alors s'accomplit ce qui est écrit dans Jean chapitre 7 peut-être verset 37 : « Des fleuves d'eau vive couleront de son sein ». 

Je l'ai dit plus tôt : La première chose, c'est la promesse que tous ceux qui L'ont reçu et qui croient en Son nom, Il a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu (Jean 1 verset 12) ; et à ceux qui sont devenus enfants de Dieu, Il a donné le pouvoir pour le service. Un pouvoir associé à la foi, une autorité divine fondée sur la parole, vivifiée par l'Esprit, rendue vivante. Et ensuite, nous n'avons plus qu'à attendre que le Seigneur nous donne l'inspiration pour faire ce qu'Il veut faire.

Que personne ne pense que lorsqu'une personne a la foi, elle peut alors commencer à aller et venir comme elle veut. Qui est-ce ? Je crois que c'est Pierre qui a parlé à cet homme, et quand il l'a regardé et a reconnu qu'il avait la foi, il lui dit : « Enée, Jésus te guéris ». (Actes 9 verset 34). Il ne l'a pas touché. C'était une inspiration divine.

Et chaque fois –et c'est ce que j'ai expérimenté quelques fois– quand cette inspiration divine peut venir, alors on est au-dessus de tout doute. Il n'y a pas de mots vraiment pour exprimer cela. Mais à partir du moment où la parole de Dieu provoque en nous une inspiration divine par l'intermédiaire de l'Esprit, alors c'est Dieu qui agit, et nous ne sommes que des récipients dont Il Se sert.

Et cela devrait être notre prière en tant qu'église, en tant qu'assemblée : « Seigneur, Tu nous as parlé, Tu nous as révélé Ta parole et Ta volonté ; Tu nous as donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, car nous croyons en Ton nom qui est au-dessus de tout nom ! », ensuite : « Tu nous as fait la promesse suivante : Attendez jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en-haut ».

Ici le Seigneur dit : « Je vous ai donné le pouvoir sur toute l'armée de l'ennemi, et il ne pourra vous faire aucun mal ». (Luc 10 : 19). Nous pouvons dire avec cent pour cent de certitude, comme Job, que : « Même si Dieu nous livre à l'ennemi pour une épreuve, il ne pourra pas faire de mal à notre âme ! Tout au contraire, notre âme sera encore plus fermement ancrée dans le Dieu vivant ».

Qui d'entre vous a encore en mémoire l'histoire de la vie de frère Branham ? Dans quel désespoir cet homme se trouvait à l'époque où il avait reçu une balle dans les deux jambes, et qu'il était je crois douze heures sans doute à l'hôpital, sans assistance, et personne ne savait s'il allait vivre ou non ! Et il a eu son expérience : Il est descendu en enfer, et il est aussi monté dans la gloire, justement pendant le temps de cette terrible épreuve. Et si plus tard, oui d'une telle expérience, oui d'autres peuvent en avoir le témoignage, alors toutes les douleurs, toutes les souffrances, toutes les larmes et tout ce qui y est lié en valait la peine. Mais cela a dû être encore pire lorsqu'il a pris son revolver, l'a chargé et l'a mis sur sa tempe, et a appuyé sur la gâchette pour se suicider ! Satan a tout essayé, il a essayé tout ce qui était possible. Et lorsqu'il a pris ce revolver et l'a jeté en l'air sans avoir appuyé encore une fois sur la gâchette, le coup, le feu est sorti tout seul ; et il ne lui restait plus qu'à tomber sur sa face, et dire : « Seigneur, me voici ! ».

Parfois, je préférerais que personne ne sache par quelle difficulté doivent passer les personnes que Dieu a appelées à un service ou à une tâche. Et si je pouvais le cacher moi aussi, que ce soit sur mon visage ou dans ma démarche ou d'une autre manière, mais je n'y arrive pas, je n'y arrive pas. Mais Dieu réussit toujours une chose : Nous faire traverser les épreuves les plus difficiles à cause de Sa parole, à cause de Son nom, à cause de Sa gloire. Mais pour quel but ? Il veut nous rendre capables ! Et c'est ce que chante un compositeur de cantiques : « À travers toutes ses angoisses et toutes ses détresses ». Aux jours du Seigneur, ceux qui ne croyaient pas en Lui vivaient glorieusement et dans la joie, et ceux qui Le suivaient étaient remplis de tristesse ! Ils devaient affronter et subir l'opprobre et toutes sortes de choses. 

Bien-aimés, ce soir Dieu veut nous faire savoir : « Je vous ai fait sortir, Je vous ai racheté, Je vous ai donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu parce que vous avez cru en Mon nom ». Il veut aussi nous faire savoir : « Quand vous êtes devenu Mon peuple, Mes enfants, Je vous ai donné le pouvoir sur toute puissance de Satan, et il ne pourra vous nuire d'aucune manière ». Alléluia ! Notre âme est rachetée, l'ennemi ne peut plus la toucher. Et notre prière devrait être que Dieu descende avec Sa présence. Mais il est nécessaire que nous puissions nous y attendre. Dieu ne pourra jamais faire plus que ce que nous attendons de Lui.

Quelle est, aujourd'hui, ton attente, et quelle est aujourd'hui mon attente devant le Seigneur, notre Dieu ? Qu'Il nous bénisse, et qu'Il place aussi cette parole au plus profond de nous, afin que chacun, du premier au dernier, puisse dire : « Seigneur, je crois que Tu m'as donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu. Seigneur, maintenant que je le suis devenu par grâce, j'ai besoin du pouvoir sur les forces de l'ennemi, sur les puissances de l'ennemi ». Et c'est justement là que cela nous manque, que cela me manque, que cela nous manque à tous.

Mais le premier moyen d'atteindre ce but, c'est déjà de le reconnaître, et de venir dire à Dieu : « Seigneur, nous sommes ici ! Il n'y a personne parmi nous qui ne se sente fort. Mais Tu es le Fort, le Tout-puissant, Celui qui a appelé l'univers, le monde à l'existence ; et Tu es le même encore aujourd'hui ». Et c'est ainsi que nous voulons venir devant Sa face. Et nous avons aussi des sujets de prière que nous voulons également présenter au Seigneur. Mais prions. La prière servira à ce que Dieu puisse nous saisir entièrement, car par la prédication, Il nous parle, et ensuite nous Lui parlons. Que Dieu nous bénisse tous ! Amen !

Nous Te remercions ensemble ce soir pour Ta parole irrévocable, éternellement valable, que Tu as prononcé aux tiens, et que Tu as laissé pour toujours. Bien-aimé Seigneur, nous avons vécu en dessous de notre privilège. Mon Dieu, les jours de restauration sont là. Dieu fidèle, fais-nous expérimenter que nous avons reçu deux autorités : Le pouvoir de devenir enfant de Dieu, et l'autorité en tant qu'enfant de Dieu d'affronter l'ennemi en Ton nom, et d'emporter Ta victoire !

Oh, nous T'adorons, Seigneur, car Tu pensais ce que Tu as dit, et c'est encore vrai aujourd'hui. Alléluia ! Loué soit Ton merveilleux et saint nom ! Tu as des hommes qui Te croient, qui Te font confiance, qui Te parlent parce que Tu leur as parlé. Prend-nous tous, ô Dieu ! Enlève l'opprobre de nous ! Et en Ton nom, couronne-nous de grâces et de miséricorde. Que chaque promesse que Tu as faite trouve son accomplissement. Je Te remercie pour cela, au nom de Jésus. Amen !