'

Ewald Frank

Krefeld le 21 août 1983 (10:00)

(Retransmis le 15 septembre 2024)

LE MÉLANGE DE SEMENCE : NOUS DEVONS TOUS SORTIR DE CE MÉLANGE

Louanges et remerciements à notre Dieu, car nous pouvons Lui faire confiance dans toutes les situations de la vie et dans toutes les circonstances ; et nous le répétons sans cesse, surtout de nos jours, parce que c'est un temps grave, un temps mauvais, mais Son peuple peut Lui faire confiance en toutes circonstances, car Son peuple sait que la grâce de Dieu est si merveilleuse ! Et dans le Psaume 36 à partir du verset 6, il est écrit : 

« Ô Seigneur ! Jusqu'aux cieux s'étend ta grâce, jusqu'aux nuées ta fidélité. Ta justice est ferme comme les montagnes de Dieu. Tes jugements sont semblables aux vastes océans. Tu secoures les hommes et les bêtes, ô Seigneur. Qu’elle est précieuse ta grâce, ô Dieu ! Elle fait en sorte que les enfants des hommes se réfugient à l'ombre de tes ailes. Ils se délectent des riches bien de ta maison, et tu les abreuves au torrent de tes délices ; car auprès de toi est la source de la vie, et dans ta lumière nous contemplons la lumière. Maintiens ta grâce pour ceux qui te connaissent, et ta justice pour ceux dont les pensées et les paroles sont honorables. Que le pied de l'orgueil ne me foule pas, et que la main de l'iniquité ne me chasse pas. Un jour les malfaiteurs seront tombés, ils seront abattus et ils ne se relèveront pas ».

Ensuite, dans Psaume 37 à partir du verset 1 : 

« Ne t'indigne pas contre les méchants, les hommes sans Dieu, et ne t'excite pas contre ceux qui font le mal. Car ils se fanent aussi vite que l'herbe, ils se dessèchent comme le gazon vert. Confie-toi au Seigneur et fais le bien ; demeure dans le pays et pratique l'intégrité. Fais du Seigneur tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire. Recommande au Seigneur tes voies, et mets en lui ta confiance, il agira. Il fera briller ta justice comme la lumière, et ton droit comme l'éclat du matin. Sois tranquille devant le Seigneur, et attends-toi à lui. Ne t'indigne pas contre celui qui est heureux dans ses entreprises, contre l'homme qui complote. Retire-toi de la colère, et renonce à la fureur. Ne t'indigne pas, elle ne mène qu'au mal. Car ceux qui font le mal seront exterminés, mais ceux qui espèrent dans le Seigneur posséderont le pays. Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus, et si tu regardes autour de son lieu, il n'est plus là ! Mais ceux qui souffrent en silence posséderont le pays et se réjouiront de l'abondance de la paix ».

Jusque-là, cette sainte et précieuse parole de Dieu. Pour moi, ce verset est si grand ! Dans le Psaume 36 verset 6 : « Ô Seigneur ! Ta bonté atteint jusqu'au cieux, Ta fidélité jusqu'aux nuées ». C'est quelque chose de merveilleux. Et ce compositeur de chansons a chanté : « En Jésus je me confie. Dans le temps je me confie en Lui, jusqu'à l'éternité. Quand l'adversité arrive, je me fie à Jésus, à Lui seul ». Nous ne pouvons faire confiance qu'au Seigneur, car nous savons que Sa grâce s'étend jusqu'aux cieux. Il n'en est pas de même pour les hommes, mais nous savons qu'il en va autrement pour le Seigneur. Et c'est pourquoi nous levons les yeux vers Lui, même en cette heure matinale, et attendons de Lui qu'Il nous bénisse de la richesse de Sa grâce ; car nous savons qu'il est délicieux de Lui faire confiance. C'est précieux de Lui faire confiance et d'entendre les paroles précieuses qu'Il a préparées pour nous chaque jour. Et pour cela, nous voulons Le remercier, Le louer et Lui apporter la gloire encore ce matin. Levons-nous maintenant pour le faire.

Père céleste, nous Te remercions du fond de nos cœurs également pour ce jour de repos, pour ce jour où nous pouvons méditer sur les grandes choses que Tu as faites pour nous, et où nous pouvons confesser avec ses psalmistes, et nous exclamer : « Ta grâce s'étend jusqu'aux cieux, Seigneur, et Ta fidélité jusqu'aux nuages ». Seigneur, s'il n'y avait pas cela, nous pourrions nous décourager et nous pourrions, Seigneur, nous en aller en sachant qu'il n'y a plus d'espoir et d'espérance. Mais Ta grâce est plus vaste que les hommes ne le pensent, Seigneur, et c'est pourquoi nous T'adorons et glorifions Ton nom glorieux.

Seigneur, nous sommes si heureux de pouvoir regarder vers Toi, de ne pas nous arrêter et de ne pas nous indigner, Seigneur, contre ceux qui font le mal, et de ne pas nous irriter, Seigneur, contre les malfaiteurs ; au contraire, Seigneur, nos regards s'élèvent vers Toi, vers le Dieu grand et vrai, car nous savons, Seigneur, que Ta parole merveilleuse nous porte et nous fait passer à travers tout. Alléluia à Ton nom !

Seigneur, le psalmiste s'est exclamé : « Confie-toi au Seigneur, et fais le bien, habite le pays et pratique l'intégrité ! ». Seigneur, nous voulons en tout temps nous confier en Toi et nous appuyer sur Toi, Seigneur. Seigneur, nos voies Te sont confiées, même en ce temps et en cette heure. Nous Te prions donc instamment, Seigneur, d'être présent ce matin encore. Aide-nous tous, Seigneur, nous qui sommes venus pour être revitalisés, vivifiés par Toi et fortifiés par Toi. Seigneur, nous Te prions aussi de retirer de nous, Seigneur, tout ce qui ne Te concerne pas, tout ce qui ne vient pas de Toi, Seigneur, de mon cœur, de nos cœurs à tous, Seigneur. Nous T'adorons et louons Ta grâce, au nom de Jésus. Amen ! Nous nous asseyons. 

[Frère Frank].

Louanges et merci au Seigneur. J'aimerais que quelqu'un d'autre se tienne ici pour partager la parole avec nous ; et pourtant nous sommes reconnaissants pour chaque jour, en particulier pour chaque heure, où nous pouvons être ensemble pour écouter la parole de Dieu et la laisser nous parler encore.

C'est une époque où Dieu n'a plus grand-chose à dire à la plupart des gens. Tout le monde parle, beaucoup parlent, mais Dieu n'a pas la parole ! Mais, il y a encore des gens qui ont peut-être été tellement humiliés, humiliés, qu'ils ne peuvent plus écouter que quand c'est le Seigneur qui parle. Et ceux qui n'ont pas encore été humiliés le seront encore, afin que Dieu puisse nous parler. Nous savons qu'aux jours du Seigneur, il y en avait beaucoup qui parlaient de Dieu, qui parlaient de la venue du Messie même, mais qui ne comprenaient pas Dieu, qui ne reconnaissaient pas le Messie, et qui passaient à côté de tout ce que le Seigneur faisait dans leur temps.

Et c'est exactement ce qui va se passer maintenant. Il reste un peuple absolument indigne de suivre le Seigneur. Et ceux qui sont considérés ou qui aimeraient être considérés, pensent en eux-mêmes : « Ce vulgaire peuple se rassemble autour de lui ! ». Et quand on disait autrefois : « Est-ce qu'un seul des chefs croit en Lui ? », vous savez quelle était probablement la question dans Jean 9, alors que celui qui était né aveugle a retrouvé la vue. Que les chefs croient ou non, là n'est pas la question ! Seul celui à qui Dieu a parlé peut croire. L'homme qui n'a pas seulement entendu un prédicateur, qui n'a pas seulement vu un prophète ou reçu son message, mais celui et ceux qui ont entendu la voix du Seigneur de la bouche de celui qui a été appelé et mandaté par Dieu ; qui n'ont pas seulement entendu un homme, mais qui ont, à travers l'homme entendu la voix du Seigneur.

Et notre cher frère l'a d'ailleurs parfois exprimé dans ses prières. Je crois que c'est Matthieu 11 où le Seigneur a demandé : « Quand vous êtes sortis pour voir et entendre cet homme, qu'avez-vous imaginé de lui ? Un roseau agité et soufflé par tous les vents ? Quelqu'un vêtu de robe souple, comme celle que l'on porte dans les palais royaux ? Êtes-vous allé écouter un prophète ? » ; le Seigneur donne Lui-même la réponse, et dit : « En vérité, plus qu'un prophète ». Qu'est-ce que c'était ? Dieu faisait l'histoire du salut, accomplissait Sa parole, faisait s'accomplir sous leurs yeux des instructions données depuis des temps antérieurs.

Mais tout cela n'était pas taillé à leur mesure. Ils avaient leur propre atelier de couture, leur propre modèle qui était posé pour ensuite tout ce qu'on pouvait adapter, pour ainsi dire, sur mesure. Mais notre mesure n'est pas celle de Dieu, et ce que nous voulons faire n'a pas besoin d'être le projet de Dieu. L'important, hier, autrefois, comme aujourd'hui, c'est de se laisser insérer dans le programme de Dieu, sinon notre service divin et nos réunions sont en vain.

Et depuis quelque temps, la parole de Marc 7 : 7 me va plus que droit au cœur, quand notre Seigneur dit : « C'est en vain qu'ils m'honorent, qu'ils m'adorent ». Le Législateur, le Seigneur Se tient là Lui-même devant eux, [celui] à qui ils rendent hommage, à qui ils rendent un culte, à qui ils chantent les Psaumes ! Et Il n'a qu'un seul titre : « En vain ». Très court, mais très juste. En vain le culte, en vain le chant, en vain le sacrifice, en vain la prière, tout cela, en vain, et cela, dans la maison de Dieu, et cela au nom du Seigneur, et cela dans les villes saintes, et cela dans la sainte ville, parmi le peuple élu. Quand on y pense, on pourrait prendre sa tête dans ses deux mains et continuer son chemin. 

Mais Dieu a un reste. Et je le dis aujourd'hui ainsi : Le reste qu'Il fait entrer de la rue, ceux dont personne ne veut, ceux qui reçoivent un petit coup de pouce, les déportés, ceux qu'on a chassés ; et c'est certainement avec eux qu'Il mènera l'histoire du salut à son terme. Ne lisons-nous pas cela dans Matthieu 22, dans ce que notre Seigneur a dit ? Il envoya Ses serviteurs pour inviter les personnes désignées pour le repas de noces, et chacun savait dire quelque chose de différent. Et ce qu'ils avaient à objecter leur paraissait très clair, mais Dieu voit clair dans les cœurs. Comment devait-Il Se sentir ? J'allais presque dire, comment est-ce qu'Il a dû Se sentir dans Sa peau ? Mais Il était ici dans la chair, Il a ressenti ce que nous ressentons. Il était chair et sang. Et les invités ne sont pas venus. Ils ont renvoyé ceux qui avaient lancé l'invitation, ils sont restés avec leurs excuses bidons ; mais ils sont restés dehors. Et le Seigneur –c'est ainsi que c’est écrit littéralement– S'est mis en colère. Il S'est mis en colère parce que les invités n'ont pas répondu à cette invitation ; et Il dit alors à Ses serviteurs : « Allez dans les rues, près des haies et des clôtures, invitez qui vous trouverez, les méchants comme les bons. Et la salle se remplit d'invités ». La salle, dans la gloire, sera pleine. 

Mais tous ceux qui sont sortis sous Moïse, sont restés dans le désert. Seule la nouvelle génération qui naquit puis fut circoncise sous Josué... et c'est là qu'est né le lieu de Gilgal, où l’opprobre égyptien leur a été enlevé, et où l'alliance avec Dieu a été confirmée parmi ceux qui ont cru et se sont laissés introduire ainsi. À quoi servait alors l'appel ? À quoi servait alors de se référer à Moïse tant d'années plus tard, s'ils étaient tous restés dehors, et qu'il n'en restait qu'un souvenir de leur exode ? 

Et nous pouvons tous lire les histoires et penser : « Elles sont si loin de nous ! » n'est-ce pas, et ne pas compter sur le fait qu'elles s'accomplissent à nouveau, que l'histoire se répète. Mais que Dieu en soit le Juge Éternel. Tant qu'il y a un temps de grâce, nous avons pour chacun l'espérance, l'espoir et la foi que Dieu appellera, qu'Il sauvera, qu'Il secourra, et même qu'Il aura pitié de tous ceux qu'Il aura appelés. Dans les Psaumes... nous avons entendu le Psaume 36, verset 6.

« Ô Seigneur ! Jusqu'aux cieux s'étend Ta bonté, ta fidélité jusqu'aux nuées. Ta justice est ferme comme les montagnes de Dieu. Tes jugements sont semblables au vaste océan. Tu sauves les hommes et les bêtes, ô Seigneur ».

Il a créé toutes choses, nous sommes dans Sa main. Tout ce qui vit dépend de Lui. Aucun animal, aucune plante, rien ne pourrait exister si Dieu n'avait pas prononcé la parole, s'Il n'avait pas tout réglé et ordonné, s'Il n'avait pas établi les lois pour tout. Mais ensuite vient notre part, verset 8 :

« Quelle est délicieuse ta grâce, ô Dieu ! Que les enfants des hommes se réfugient à l'ombre de tes ailes. Ils se délectent des riches biens de ta maison, et tu les abreuves du flot de tes délices ».

Tandis que nous nous nourrissons des riches biens de la maison de Dieu, Dieu nous abreuve des délices comme d'un fleuve. Quand notre âme, quand nos entrailles sont dans la chose, prennent part à ce que Dieu fait, et que Dieu nous parle, et que Sa parole devient notre nourriture, oui, la manne cachée qu’Il nous offre fraîchement pendant que nous mangeons, Il nous abreuve déjà des délices comme d'un fleuve, et nous sentons qu'Il est proche de nous. Et si personne ne nous veut du bien, Lui, Il nous veut du bien à tous. Et puis le verset suivant dit ici, le verset 10 :

« Auprès de toi est la source de la vie ; et dans ta lumière nous contemplons la lumière ».

Dieu doit donner l'illumination. Il doit donner la lumière afin que nous puissions voir la lumière de Sa parole qui peut alors devenir la lampe à notre pied. Ce n'est pas le fait d'en parler qui peut nous aider, mais la chose réelle elle-même, c'est elle qui peut nous aider à aller de l'avant. Il y a suffisamment de personnes qui pensent avoir la lumière, et qui, pourtant, marchent dans les ténèbres ; car c'est ce qu'écrit Jean dans son épître (Jean 1, verset 6) : 

« Si nous prétendons être en communion avec Lui... ». C'est une chose, prétendre être en communion avec Lui, mais ensuite omettre, laisser de côté ce qui en fait partie, « ...alors nous nous trompons nous-mêmes, et la vérité n'est pas en nous. Si nous sommes en communion avec Lui, alors nous sommes en communion les uns avec les autres » ; et ce n'est qu'alors que la dernière partie du verset s'accomplit : « Et le sang de Son Fils, Jésus, nous purifie de tout péché ». Ce n'est pas là où la communion est interrompue, mais là où la communion est maintenue, c'est là que Dieu Se manifeste, c'est là qu'Il peut pardonner, c'est là qu'il y a la réconciliation et le salut. Il est dit ici au verset 11 du Psaume 36 :

« Conserve ta grâce à ceux qui te connaissent ».

Alléluia ! Gloire à Dieu ! « Conserve Ta grâce pour ceux qui Te connaissent ». Dans Matthieu 7, le Seigneur S'adresse à un groupe (Matthieu 7 verset 23) : « Retirez-vous de Moi, Je ne vous connais pas ! ». Et si l'on relit ainsi les deux, le tableau s'arrondit et devient très clair : Il y a des gens qui ont entendu parler du Seigneur, mais qui ne L'ont pas rencontré personnellement, ils n'ont pas appris à Le connaître.

Il y a suffisamment de gens qui ont entendu parler de toi, peut-être d'autres de moi, mais ce n'est qu'après avoir eu une rencontre personnelle avec celui dont on a entendu parler, qu'on le connaît. On peut dire à quoi il ressemble, on peut dire : « Ainsi était sa voix, il a dit ceci et cela ! ». Il faut avoir rencontré une personne pour pouvoir dire : « Je le connais ! ». Et la même chose s'applique à nous avec le Seigneur. On ne connaît encore personne par un ouï-dire, en ayant entendu parler de lui. Il faut l'avoir rencontré, il faut avoir entendu Sa voix, il faut avoir reçu Sa parole. Il est écrit ici au verset 11 du Psaume 36 :

« Conserve ta grâce pour ceux qui te connaissent ».

Dieu est bien connu en Juda, et la parole du Seigneur est bien connue en Israël ; car, qu'est-ce que c'était ? Cela me devient grand. D'abord, Dieu eut les prophètes, puis Il eut toute Israël, puis Il eut résumé ce qu'Il avait à dire, et Sa parole fut mise dans l'arche de l'alliance, et Son peuple se rassembla autour de l'arche de l'alliance. Et savez-vous ce qui s'est passé lorsqu'Israël traversa le Jourdain ? Josué dit au peuple dans Josué 3 verset 11 : 

« L'arche de l'alliance du Seigneur de toute la terre marchera devant vous ». 

L'arche de l'alliance n'avait pas de jambes pour la contourner, mais il y avait là des sacrificateurs de Dieu qui croyaient en la parole qui était dans l'arche de l'alliance, et Dieu avait parlé. Et quelqu'un pourrait dire : « Eh bien ! La parole avait été écrite et était devenue au fond une lettre ». Oui, c'est peut-être vrai d'un côté, mais ne l'oublions pas : La parole de Dieu peut avoir été écrite mille fois, elle n'en devient pas pour autant une lettre morte pour celui qui a été rendu vivant lui-même par l'Esprit de Dieu ; au contraire, la parole de Dieu reste une parole vivante pour quiconque l'a saisie, entendue, et reçue dans la foi. Lorsque le Jourdain vit l'arche de l'alliance et la parole qu'elle contenait, il recula ! Que lui restait-il à faire ? Il ne recula pas devant les sacrificateurs, il ne recula pas devant la boîte en bois, mais devant la parole du Dieu Tout-Puissant qui s'y trouvait ! 

Et j'ai encore lu hier dans le sermon de frère Branham intitulé : « La Parole est la semence originelle », et il y a une phrase magnifique : « Le diable n'aura pas peur de vous, mais il aura peur de la parole de Dieu qui est en vous ! C'est bien là que réside l'essentiel ». Nous ne pouvons pas nous contenter de dire : « Satan, maintenant nous allons te rencontrer ! ». Il se moque de nous ! Mais si nous venons au nom du Seigneur, avec la parole de notre Dieu, alors il doit s'incliner jusqu'au marchepied du Seigneur, sans que nous ayons à faire des efforts, puisque c'est la parole du Seigneur. Verset 11 du Psaume 36 :

« Conserve ta grâce pour ceux qui te connaissent ».

Je suis convaincu qu'Il a fait grâce à tous ceux qui connaissent le Seigneur, selon la parole qu'Il a dite à Moïse dans Exode 33 verset 19 : « Je fais grâce à qui Je fais grâce, et miséricorde à qui Je fais miséricorde ». Psaume 36 verset 11 :

« Et ta justice pour les hommes, droits ». 

Dieu ne négligera rien de ce qui peut servir à notre bénédiction. Rien ne manquera de tout ce qu'Il a résolu.

Nous avons parlé hier du bon plaisir du Seigneur, de Ses voies à notre égard, de l'élection, de l'appel à sortir, des promesses que Dieu a faites à Son peuple dès le commencement. Et nous avons déjà souvent considéré le cas d'Abraham : Le Seigneur l'a pris au milieu d'un peuple qui servait d'autres dieux, de l'autre côté du fleuve Euphrate ; et il ne s'est pas du tout adressé à son père, il ne s'est pas du tout occupé de son frère, Nachor. 

Et j'ai dit aujourd'hui dans ma prière : « Ô Seigneur, mon Dieu ! Ne m'en veux pas, mais il y a des gens vers qui Tu as tourné Ton visage, Tu leur as parlé, Tu T'es révélé à eux ; et il y en a d'autres que Tu n'as pas regardé ». Vous diriez : « Est-ce-là le genre de Dieu ? ». Vous savez, ce même Dieu qui a dit dans le cinquième commandement : « Tu ne tueras point ! » ; ce même Dieu a dit, lorsque Josué devait passer dans la terre promise, ce même Dieu a dit qu'ils devaient exterminer tout ce qui s'y trouvait, hommes et femmes, enfants et qui que ce soit ! (Josué 6 : 21). Le même Dieu !

Il ne suffit pas d'avoir la lettre et peut-être de s'y attarder. Il faut savoir, par l'Esprit de Dieu, ce que Dieu a l'intention de faire, et de quelle manière Il le fait. Et si vous lisez dans l'Ancien Testament, et ce, depuis le début, vous savez que Dieu Lui-même a donné des ordonnances dans la loi ; et Il a dit dans Exode 21 verset 24 : « Si l'un frappe l'œil de l'autre, il a le droit de frapper l'œil de la personne concernée. Œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied ». On a toujours rendu la monnaie de la pièce, mais il manque une chose dans toute la législation. 

Et cela me rappelle l'histoire de frère Branham avec le neveu de l'homme qui était alors le principal critique, lorsque la photo avec la colonne de feu avait été prise à Houston, Texas. Cet homme, Mr Ayers, il critiquait, il parlait de tout, sauf de Dieu ! Et un jour, c'est son petit-fils qui a commis un meurtre, et il était assis dans le rang, et devait être pendu par pendaison selon la loi américaine. Pour que cet homme, qui avait tellement démoli l'homme de Dieu dans les articles de journaux, l'avait fait passer pour un charlatan, et avait dit tout ce qui était impossible à son sujet, il répond soudain au téléphone, et dit : « Révérend Branham, voilà, ainsi est l'histoire, ceci est le cas ! Il est devenu un meurtrier, mon petit-fils, il ne lui reste que quelques jours, et il ne sera plus, et il n'existera plus, il perdra sa vie ! Est-ce que tu as la possibilité de faire quelque chose ? ». Il répondit aussitôt : « Je sais que tu te souviens de ce que je t'ai fait ». Frère Branham répond alors : « Non, je ne m'en souviens plus ! Mais une parole de Dieu me vient, et je la présenterai au tribunal ». En effet, là-bas, c'est comme ça, un ecclésiastique est admis partout, il a un veto, il a encore une parole qui a du poids. 

Et cet homme du Kentucky, il va là-bas au tribunal avec sa Bible, et le procès commence, et il est sur la liste de ceux qui ont pris la parole, et il prend cette Bible, et il a exprimé la pensée suivante : « Vénérés, qui que vous soyez, Dieu a traité chaque cas dans Sa parole ! Œil pour œil, dent pour dent ! Il a voulu rendre justice. Mais il n'y a pas de passage où il est dit : Mort pour mort ! ». Il a dit : Quand Caïn a tué son frère, Abel, Dieu ne l'a pas fait tuer. Il a même fait mettre un signe sur lui pour qu'il ne soit pas tué ! » ; et toute la cour regarde et écoute ce qui se passe. Un petit homme des montagnes du Kentucky, un homme de Dieu, parle au tribunal, et peut-être n'a-t-il lui-même jamais réfléchi à cette pensée, mais soudain, dans l'urgence, l'Esprit de Dieu lui parle alors que son ennemi, celui qui avait l'intention de lui faire beaucoup de mal, est au téléphone, et le Seigneur retourne la situation. Comme c'est merveilleux !

Le pardon ne dépend pas des circonstances, pas plus que la grâce de Dieu ! Ce que Dieu a fait est au-dessus de toi et de moi, au-dessus de tes circonstances et des miennes, au-dessus des circonstances de tous. Si Dieu faisait dépendre le salut des circonstances, aucun homme ne devrait pouvoir être sauvé. Ainsi, nous mettons notre confiance dans le Seigneur, notre Dieu. Toutes les choses qui arrivent doivent être afin que l'Écriture soit accomplie. Même si nous ne le voyons pas toujours, le bien qui en sortira sera une bénédiction pour tous ceux qui ont compris la leçon divine.

Et nous l'avons déjà dit ici aussi : Lorsque le temps fut accompli, et que le Seigneur fut livré entre les mains des pécheurs, c'est bien Pierre qui fut inquiet et qui dit dans Matthieu 16 verset 22 : « Seigneur, que cela ne t'arrive pas ! ». C'était une coupe amère qu'Il devait boire, et ce n'était pas une simple gorgée, mais Il l'a bue jusqu'au bout, la coupe la plus amère qu'un homme ait jamais eu à boire sur la terre ; mais, bien qu'Il ait dit : « Mon Père, s'il est possible que cette coupe passe loin de Moi ». Imaginez que la coupe soit passée à côté de Lui ! Dieu serait alors passé au-dessus de toi et sur moi aussi ! Dieu serait alors passé sur toi et sur moi aussi. C'était une partie de la souffrance qui faisait partie de la mort ; et ensuite la résurrection et la montée au ciel, afin que le conseil de salut de notre Dieu soit non seulement annoncé dans toute son ampleur, mais aussi mis en exécution.

Dieu a, en effet, Son plan en toutes choses, même en ce temps ; et je vais développer cette pensée. Dieu a fait pousser un arbre étrange dans le jardin d'Éden : L'arbre du bien et du mal ; et les hommes en ont mangé. Et qu'est-ce que c'était ? La mort s'est installée, et un mélange s'est répandu. Et nous tous, que nous voulions l'admettre ou non, nous sommes un sacré mélange ! Et vous pouvez me regarder, vous pouvez le faire ! Nous venons tous d'assemblées où la prédication était un mélange, et il n'y a pas un seul d'entre nous qui ne soit pas un métis, spirituellement parlant ; et ce n'est que maintenant, après que la véritable semence de Dieu, la véritable Parole a été entièrement révélée, que nous avons reçu de Dieu la possibilité de devenir une création et une créature divine grâce à la semence vivante de la Parole de Dieu qui doit être plantée sans mélange pour devenir une création divine.

Ne regardons pas seulement nous-mêmes ou les autres, mais l'ensemble des événements ; qu'est-ce que c'était ? La prédication était mélangée, l'utilisation des dons était un mélange, tout était mélangé ! Où était la pureté ? Où était la clarté ? Où étaient les choses telles que Dieu les voulait et veut les avoir selon les Écritures ? 

Nous constaterons déjà que Dieu permet, c’est vrai, une chose ; et peut-être que l'ennemi triomphera un instant et pensera avoir fait de gros dégâts. Nous pouvons déjà dire une chose aujourd'hui : Les dégâts causés par le diable doivent être réparés, afin que le salut de Dieu puisse surgir après les dégâts pour Sa gloire et Son exaltation. ! Nous ne comprenons peut-être pas tous cela de la même manière, mais ceux qui ont déjà une certaine expérience savent combien de détresse il y a eu durant toutes ces années, même si on a essayé de la couvrir. Tout était source de détresse : L'un avait des rêves, des songes, et ils apportaient la misère ! Peu importe ce que quelqu'un servait, c'était un mélange ! On ne pouvait jamais vraiment saisir les choses, elles étaient parfois trop lisses. Mais Dieu a mis fin à ce mélange par la révélation de Sa parole claire et sainte.

Et si l'Esprit de Dieu manifeste Son zèle en moi au moment où des personnes présentent des enseignements non bibliques, alors ce n'est pas un frère qui veut quelque chose à quelqu'un, mais c'est à cause de la responsabilité divine envers Sa parole. Et comme Paul l'a dit aux Galates, dans Galates 2 : 5 : « Pas une heure je n'ai cédé à leurs exigences, afin que l'Évangile demeure dans sa signification, et soit maintenu dans sa vérité ». Mais ce qui est avec la prédication doit aussi être appliqué à l'ensemble de tout, et nous ne pouvons pas passer à côté. Tout doit résister à l'examen de la parole. Et si cela ne peut pas résister à l'épreuve de la parole, comment cela pourrait-il se tenir devant Dieu ? 

Et nous avons certainement aussi compris qu'il est déjà trop tard pour nous occuper encore de nous... qui viennent de nous... mais que nous devons nous en remettre entièrement à Dieu en toutes choses, et qu'une telle crainte de Dieu revienne dans l'Église du Seigneur, à tel point que personne n'oserait dire ou faire quoi que ce soit, à moins que cela ne lui permette de tenir en présence de Dieu. Chaque fois que nous faisons quelque chose, que nous disons quelque chose, une réaction dans notre vie quelle qu'elle soit, la première question à se poser devrait être la suivante : « Seigneur, comment agirais-je si Tu Te tenais ici en ce moment ? Qu'est-ce que je ferais ? Quelle serait ma réaction ? ». 

Et je me souviens très bien de l'époque où les croyants s'interrogeaient sur chaque pensée, sur la moindre phrase avec laquelle ils ne pouvaient pas subsister devant Dieu ; alors ils fléchissaient les genoux et disaient au Seigneur : « Seigneur, pardonne et sois miséricordieux à cause de la pensée que j'ai eue ». Qu'en est-il aujourd'hui ? Aujourd'hui l'amour de Dieu s'est refroidi chez beaucoup ! C’est un signe de la fin des temps.

Et je n'oublierai jamais le jour où ce vieil homme Juif à Zohar, alors que j'étais sur le point de descendre à Sodome, il m’a vu la Bible à la main, il a traversé la rue et est venu vers moi ; nous avons eu une conversation, nous sommes immédiatement tombés dans les bras l'un de l'autre, les larmes lui sont descendues, et il a effectivement cité la parole du prophète Miché, là dans la rue. Il parlait Yiddish (langue germanique parlée par les Juifs. N.d.l.r) ; et quand il a cité cette parole du prophète Miché, j'ai bien sûr été très affecté sur le moment, et j'ai pensé : « Bon je ne dirai rien à ce sujet » ; mais il l'a fait et a dit : « C'est maintenant le temps où les paroles des prophètes s'accomplissent, y compris ce qui est écrit dans Miché 7 ». Et alors, les larmes me sont venues aussi à moi, et nous nous sommes serrés l'un contre l'autre dans les bras, et nous nous sommes souhaités les bénédictions de Dieu.

Savez-vous que pendant tout ce temps, à la fin des jours, l'ensemble des choses valables ne sont plus valables, mais que la parole prophétique doit être accomplie, ce qui pouvait être géré pendant tous ces jours et ces temps. Et il a dit par exemple ici aussi cette phrase, en particulier les versets 5 et 6, et puis dans l'un des versets, il est écrit, Miché 7 verset 6 : « Car le fils méprise le père ». Et j'ai pensé ainsi en moi-même : « Je ne me souviens pas d'avoir dit un seul mot négatif à mon père de toute ma vie ! ». Pour moi, il était la personne la plus respectée dans la maison, dans tout le village, dans tout l'environnement. Pour moi, il n'y avait pas d'autres personnes comme lui. Que les choses qu'il faisait et qu'il exigeait de moi me conviennent ou non, tous les travaux qui devaient être faits cela n'avait pas d'importance ; mais dans mon cœur j'avais un tel respect pour lui. Et puis on se pose naturellement la question de savoir pourquoi il en est ainsi lorsque la vie est différente pour soi-même. 

Et puis ce vieil homme, cet homme de plus de soixante-dix ans (70 ans), aux cheveux blancs, a dit en pleurant : « Le temps est maintenant, et les paroles des prophètes s'accomplissent, même ce qui est écrit dans Miché 7 ». Je l'ai lu plus tard et une phrase dit ainsi : « Le fils désobéit au père ». Jusque-là on disait (Exode 20 verset 12) : « Honore ton père et ta mère afin que tu sois heureux, et que tu vives longtemps sur la terre » ; mais maintenant, en cet âge prophétique, nous devons nous attendre à ce que ce que Dieu a dit s'accomplisse, que cela nous convienne ou non ! Et que voulez-vous que je vous dise ? Alors on se tait, et on dit : « Seigneur Tu as prononcé la parole, Tu as une vue d'ensemble, Tu sais exactement ce qui devait arriver, et Tu l'as dit à l'avance. Je ne peux pas le changer, juste et sainte est Ta volonté ! ». Il faut pouvoir se plier intérieurement à la volonté de Dieu, et ne pas permettre de rébellion intérieure. 

Je le répète : Nous sommes dans un âge prophétique, et tous les critères qui pouvaient être appliqués autrement, ne peuvent soudain plus l’être, parce que la prophétique biblique s’accomplit. 

Ici, dans Josué 24, qui est la parole que nous avons déjà examinée, il est écrit dans Josué 24 verset 2 :

« Josué dit à tout le peuple : Ainsi parle le Seigneur, le Dieu d'Israël : Vos pères, habitaient autrefois de l'autre côté du fleuve de l’Euphrate, Térach, père d'Abraham et de Nachor, et ils adoraient d'autres dieux. Je donc fait sortir votre père Abraham du pays, de l'autre côté de l’Euphrate, et je l’ai fait errer dans tout le pays de Canaan ; et je lui ai donné une nombreuse descendance après lui avoir donné Isaac ».

C'est qui qui l'a fait sortir ? C'est qui qui l'a appelé ? C'est qui qui S'est révélé à lui ? Il n'est pas parti parce que d'autres sont partis ou ne sont pas partis. Il a répondu à l'appel divin ! Et nous ne croyons pas parce que d'autres croient, nous ne marchons pas parce que d'autres marchent ! Nous croyons et nous marchons, nous suivons le Seigneur parce qu'Il nous a appelés, parce qu'Il nous a fait sortir. C'est Lui qui nous a fait sortir. Ils ont servi d'autres dieux, et maintenant, ils pouvaient servir et avaient la grâce d'adorer le vrai Dieu unique. Ensuite, Josué 24, verset 4 :

« À Isaac, je fis naître Jacob et Ésaü, et je donnais à Ésaü la montagne de Séir en propriété, tandis que Jacob et ses fils descendirent en Égypte ».

Étrangement, Dieu a donné la montagne de Séir à Ésaü, qui n'avait aucun projet pour lui. Il a pu s'installer, il a pu se sédentariser, fonder des villes, tout défricher, construire, il a pu s'étendre. Jacob, avec qui Il avait des projets, Il l'a fait descendre en Égypte. Et quand on lit toute l'histoire, on pourrait presque se demander : Seigneur, pourquoi as-Tu dû choisir les chemins les plus difficiles pour Ton peuple ? N'aurait-il pas été approprié de prendre avec eux des chemins faciles, de les protéger de tous côtés, et de leur aplanir toutes les voies ? Ils ont pris des chemins difficiles parce que Dieu avait un projet pour eux. Dans l’épître aux Hébreux (Hébreux 5 verset 8), nous lisons au sujet de Jésus-Christ, notre Seigneur : « C'est dans la souffrance qu'Il a appris Son obéissance ; et Il a été obéissant, obéissant jusqu'à la mort. Oui, c'est par la souffrance qu'Il a été élevé à la perfection ».

Nous aimerions tous choisir un chemin qui soit exempt de toute détresse, de toute épreuve, de sorte que nous puissions marcher sur le chemin élevé des rachetés sans voir de tribulation. Que dit notre Seigneur ? « Où serait un prophète que vous ne persécuteriez pas ? Un envoyé de Dieu que vous n'auriez pas tué ? Sur vous est venu tout le sang des serviteurs de Dieu et des hommes de Dieu, depuis le sang d'Abel jusqu'à celui de Zacharie, qui a été tué dans le temple devant l'autel des holocaustes ». (Matthieu 23 : 34)

Et comme frère Branham l'a mentionné dans l'une des prédications au sujet du journaliste allemand, il a écrit un livre agressif et a ridiculisé le Dieu du ciel en disant qu'Il pouvait croiser les bras en tant que Dieu si grand et Tout-puissant en regardant les prophètes être assassinés, les chrétiens tués, jetés aux lions et toutes sortes de choses ; et il a voulu ridiculiser le Dieu du ciel ! Mais nous savons une chose : L'esprit humain ne peut pas comprendre Dieu dans Ses actions ! Peut-être que toi et moi non plus, mais Dieu ne nous a pas dit de comprendre Ses voies, mais de les suivre ! Et si nous avons dit oui à Dieu, alors tout ce qu'Il a fait est bon pour nous, et nous ne nous joindrons jamais aux critiques des détracteurs, mais nous serons toujours du côté de Dieu, jusqu'à la fin, nous serons du côté de Dieu !

C'est ici, dans Josué 23, avant qu'il ne prophétise sur le peuple, que je trouve le verset glorieux : C'est le verset 14 :

« Voici que je m'en vais maintenant par le chemin de toutes les choses terrestres. Considérez donc de tout votre cœur et de toute votre âme, que de toutes les promesses de bénédiction que le Seigneur, votre Dieu, a faites à votre sujet, pas une seule n'est restée sans effet ; non, toutes se sont accomplies pour vous, aucune n'est restée sans s'accomplir ».

Cela n'a pas été dit et écrit seulement pour ce temps-là d'autrefois, mais pour tous les temps, et particulièrement pour les jours que nous vivons. Aucune des promesses divines, aucune des prophéties bibliques ne sera restée sans s'accomplir. Toutes trouveront leur accomplissement en temps voulu. Et nous croyons que Dieu a promis une restauration, un rétablissement, et que cela doit avoir lieu après que l'appel à sortir a été lancé. L'un doit être achevé avant que l'autre puisse se produire. 

Dieu a un plan mystérieux, et personne n'a été Son conseiller, et personne n'a besoin d'établir une feuille de route. Dieu a déjà fait ce plan et Il l'exécute pour la gloire de Son nom. Il veillera Lui-même à ce que nos cœurs soient purifiés de toutes traditions et coutumes et de tout mélange, puis sanctifiés par la parole de vérité et l'Esprit de Dieu qui l'a révélée pour avoir ensuite une moisson pure.

Je ne veux pas anticiper sur ce qui doit être écrit (ou l'a déjà été), mais permettez-moi d'insister : Lorsque frère Branham dit dans la prédication que la pluie de l'arrière-saison n'est pas encore tombée, alors nous le croyons ! Et qu'aucun d'entre nous ne peut faire la pluie, nous le croyons aussi ! Dieu crée des nuages d'orage, comme le dit le prophète Zacharie, et c'est Lui qui fait venir des averses sur la terre. (Zacharie 10 verset 1). J'ai déjà dit il y a des années que le fait de parler des tonnerres ne produit pas une pluie torrentielle. Il ne sert à rien de philosopher sur toutes ces choses, mais il faut savoir s'adapter à la réalité divine, et savoir attendre.

Mais ce dont il s'agit, c'est de cela : La pluie de l'arrière-saison tombera, c'est une chose convenue avec Dieu ; mais la pluie de l'arrière-saison produira les graines qui ont été semées. S'il y avait un mélange dans ton cœur, un mélange sortira à ce moment-là aussi ! S'il y avait de l'ivraie, il y aura de l'ivraie ! S'il y avait du blé, il n'y aura que du blé ! Ce qui sera trouvé dans notre cœur comme semence à ce moment-là, sera produit par la pluie de l'arrière-saison.

Et maintenant, je dis ici et maintenant : Je suis jaloux avec un zèle divin de l'épouse de l'Agneau qui doit naître de la pure semence de la parole par le Saint-Esprit. Et pour cela, il est nécessaire que tout mélange, toute tradition, toute opinion, tout ce qui peut exister soit éliminé et ce, avec toute la force possible ; alors un nouveau [champ] pourra être labouré, et comme le dit également le prophète, alors on ne sèmera plus dans les épines ou les broussailles, mais sur un [sol] préparé. (Jérémie 4 : 3). Oh que l'on pourrait résumer toutes ces pensées ! Et si ce n'est pas tout à fait possible pour nous ici, de devant, ça c'est certainement à chacun d'entre nous de le faire grâce à l'Esprit-Saint.

Comme il est expliqué dans le sermon que le Seigneur était la Semence originale de la parole, et qu'ensuite, en tant que Parole, Il S'est fait chair et a vécu parmi nous ici sur la terre, et que nous étions en Lui ; et maintenant que nous devons être amenés à Lui, conduits à Lui. Et que c'est à chaque fois la même parole et le même Esprit qui opère tout en tous. Comme sur la terre, nous venons d'Adam, nous devons spirituellement venir de Christ ; et Christ était le résumé de toutes les prophéties de la parole de Dieu prononcée par les prophètes.

Que sera alors l'Église-épouse à la fin ? Sera-t-elle une église divisée en différents groupes, se disputant sur certains points, remplis de haine entre eux ? Ou est-ce qu'elle sera une Église du Dieu vivant, née et vivifiée par la Parole et l'Esprit et par laquelle la parole de l'Écriture trouve son accomplissement et sa confirmation dans ce temps ? C'était en fait le sens et le but du message de la fin des temps. Mais, comme le faisaient les scribes à l'époque, ils se sont disputés sur certains points, et ont exprimé leurs opinions.

La parole révélée de Dieu pour ce temps n'est pas libérée pour le marché religieux afin que chacun en fasse ce qui lui plaît ! La parole révélée de Dieu est destinée aux fils et aux filles de Dieu, afin qu'ils la reçoivent comme une semence dans leur cœur, pour que Dieu puisse faire vivre et produire cette semence. Tout le reste n'est que distraction par rapport au véritable but que Dieu S'est fixé ou à l'objectif qu'Il avait sous Ses yeux. Et croyez-moi, c'est ce qui va se passer ; et je le crois, bien que je ne ferme nullement les yeux sur l'état actuel des choses, et que je ne rende nullement mes oreilles sourdes comme si je ne voulais pas entendre ; non, j'entends et je vois ce qui se passe, mais ce que je crois, c'est ce que Dieu a dit dans Sa parole ! Et si nous faisons tous la même chose, ce que les hommes disent et font entre dans une oreille et sort de l'autre, mais ce que Dieu a dit tombe dans notre cœur, et nous gardons et mettons en pratique Sa parole comme l'a fait Marie. En effet, elle a reçu la parole de la promesse ; et de la même manière, nous devons recevoir la parole de la promesse divine pour qu'elle devienne une réalité divine dans notre vie.

Dieu a appelé Abraham, Il l’a choisi, Il lui a fait des promesses, Il a continué avec Isaac et Jacob ; et toute Israël est aux yeux de Dieu le peuple élu jusqu'à aujourd'hui ; tout cela parce que Dieu a choisi un seul homme, élu un seul homme ! Et n'avons-nous pas lu hier dans le prophète Ésaïe chapitre 42 au verset 1 à propos du Christ, qu'Il était l'Élu ? N'avons-nous pas pu lire dans Éphésiens 1 verset 5 que nous avons été élus en Lui avant même la fondation du monde ? Le bon plaisir de Dieu reposait sur le Christ. Et si nous sommes en Lui et Lui en nous, alors le bon plaisir de Dieu repose aussi sur toi et sur moi.

Et je dis ceci aujourd'hui : Quand quelqu'un vint à Jésus et dit : « Bon Maître ! », comment le Seigneur l'a-t-il repoussé ? (Marc 10 verset 17). « Personne n'est bon que Dieu seul ! ». Il a dû se retirer. Il savait peut-être qui était le Seigneur, et il est venu en s'adressant à Lui : « Bon Maître », et le Seigneur le congédie en disant : « Nul n'est bon, que Dieu seul ! ». 

Il nous arrive d'établir des critères, et alors il y a des gens à qui on ne pourrait pas seulement s'adresser par « bon » ; on pourrait s'adresser par « très bon », et ils n'auraient aucune objection n'est-ce pas ? Bien-aimés, ce n'est pas ainsi que les choses se passent avec notre Dieu. Celui qui veut s'approcher de Lui, vient le cœur courbé et l'esprit humble, conscient que nous ne sommes pas dignes de Lui parler, et encore moins, qu'Il s'occuperait de nous et aurait pitié de nous ! Mais Dieu l'a fait, et nous en sommes reconnaissants.

Les autres, Térach et Nachor, sont restés assis. Dieu, le Seigneur, ne S'était pas adressé à eux. Pour eux, il n'y avait aucune promesse, aucun programme de Dieu. Bien-aimés, nous remarquons ce que l'élection porte en elle. L'élection ne signifie pas appartenir à une association pieuse. L'élection signifie être appelé par Dieu Lui-même ! Il s'agit d'être mis en route avec une promesse divine, le but devant les yeux. Et comme Abraham a cru là où il n'y avait rien à croire, et espéré là où rien n'était encore possible d'espérer, nous aussi, par la grâce de notre Dieu, nous croyons et espérons parce que nous sommes la semence d'Abraham, et que, tout comme lui, nous avons été élus par Dieu. Cela aussi, je peux le croire sans efforts de tout mon cœur, et de toute mon âme.

Dieu a fait tant de bien à moi ! Quand j'y pense... et il arrive de temps en temps, comme maintenant en Norvège où le soleil se couche à minuit, que les gens ne veulent pas dormir tout de suite après une réunion ; alors ils m'ont appelé et m'ont dit : « Frère Frank, raconte-nous ce que Dieu a fait dans ta vie ». Et ce que je vous dis, ce qui est rassemblé là ferait effectivement un petit livre, et on est soi-même surpris quand on passe en revue trente ans de tout ce qui peut être enregistré des expériences avec Dieu, des conduites de Dieu, des préservations de Dieu, des portes ouvertes. Que n'a pas fait Dieu ? Et en fait, je suis resté assis jusqu'à plus de minuit à raconter des histoires, et personne ne voulait partir.

Il y a un passage biblique [qui dit] : « Venez, je vais raconter ce que Dieu a fait de grand et de bon pour moi ». (Psaumes 66 verset 16). Quand les gens y réfléchissent et disent : « Seigneur, fais-moi voir un jour tout ce que Tu as fait », oh ! Je vous l'ai dit, il se passe quelque chose, et pas seulement des histoires, mais de vraies expériences avec Dieu, des choses qui tiendront devant le jugement du Seigneur. C’est quelque chose de merveilleux.

Qu'est-ce que Dieu a fait dans ta vie ? Qu'a-t-Il fait dans toutes nos vies ? Un auteur compositeur chante : « Compte le bien que Dieu t'a fait, que cela te rencontre dans ta vie, sur ta route. Compte-les, et tu verras quand tu commenceras à en parler aux autres ou même à l'écrire ». Et puis, même les frères et sœurs ont dit : « Pourquoi n'écris-tu pas tout cela une fois ? Ce serait un renforcement de la foi pour beaucoup » ; alors je n'ai pu que répondre : « Frères et sœurs, j'attends que Dieu en fasse encore plus ! Peut-être n'y aurait-il alors plus besoin d'écrire, car ce que Dieu va faire maintenant sera peut-être encore plus grand et plus glorieux par rapport à ce qu'Il a déjà fait ».

Lorsque nous chantons : « Seigneur, Tu as fait de grandes choses pour nous ici », alors c'est vrai. Ce ne sont pas seulement des mots, c'est Dieu qui est derrière tout ce qu'Il a fait. Et rien que les préservations et les conduites de Dieu en plus de toutes les révélations de la parole et de l'Esprit ou de la voix audible du Seigneur, quoi que ce soit, Dieu a fait de grandes et glorieuses choses. Nous nous en réjouissons.

Imaginez, il y a des gens qui se frottent les mains quand quelqu'un va mal. Si quelqu'un est frappé par le destin, c'est que Dieu l'a frappé ! Si l'on est soi-même frappé, Dieu n'a pas frappé ! Mais quand ce sont les autres, alors c'est Dieu qui a frappé, c'est le jugement de Dieu qui est venu sur eux ! On a toujours ainsi une double mesure, un mètre dans la main gauche, l'autre dans la main droite, et on mesure une fois comme ça, et une fois devant en arrière, et une fois derrière en avant. On peut se passer de tout cela, je vous le dis. Et nous avons aussi constaté comment les choses se passent entre les hommes. Ce qui nous concerne, nous-mêmes, et ceux qui nous sont proches, nous ne disons pas un mot sur eux ; et ceux qui ne sont pas proches de nous, nous les critiquons ! Comme le disait mon père pieux : « De la nuque jusqu'aux talons, on les critique ! ». Et qu'est-ce que cela a donné ? Beaucoup de malheur. 

Dieu veut faire de nous des personnes qui parlent de ce qu'Il a fait, et de rien d'autre ! Tout le reste n'est que bavardage vide, et ne sert pas à l'édification, mais à la destruction de ceux qui l'écoutent. C'est écrit dans Éphésiens 4, verset 29. C'est déjà ce que dit l'Écriture. Cher cœur, qu'est-ce que Dieu a fait pour toi ? Que peux-tu raconter ? De quoi peux-tu parler ? Pas des histoires, mais des expériences réelles avec Dieu. Je suis convaincu que nous sommes amenés à un changement avec Dieu, à une marche avec Dieu, à une communion avec Dieu. 

Et si je dis cela ici aujourd'hui, ce n'est pas par légèreté, mais j'ai eu la connexion directe et la communion avec Dieu d'une manière ininterrompue pendant de nombreuses années. Et vous pouvez vous imaginer que depuis ce jour précis où cet événement... j'ai beaucoup de mal à tout reprendre un peu en main, et parfois, je trompe certainement Dieu quand je dis : « Seigneur, Tu T'es retiré » ; et pourtant je sais au plus profond de moi que même Dieu, si Dieu se retirait un moment et que nous ne sentions pas Sa présence aussi proche et aussi ininterrompue, Il reste néanmoins fidèle à Sa parole : « Je ne t'abandonnerai pas, et Je ne te manquerai pas » (Deutéronome 31 : 6). Et il y a aussi une parole, Ésaïe 54, verset 7 : « Même si J'ai caché ma face à toi pour un peu de temps, Je me retournerai de nouveau vers toi avec un amour éternel et une miséricorde éternelle ».

Dieu sait pourtant à quoi tout doit servir et servira pour la gloire et la louange de Son nom. La seule différence peut être entre certains et d’autres, sera celle-ci : Certains sont honnêtes et sincères et d'autres ne le sont pas et se font des illusions. Et la dernière chose qui pourrait m'arriver –non, que Dieu m'en garde, même pas en dernier– je ne veux pas que cela m'arrive de me faire des illusions. Et si je sens que j'ai envie d'exulter, alors j'exulte. Si je sens une détresse dans mon cœur, je laisse cette envie prendre le dessus comme elle se présente. Mais je dis toujours une chose aux gens.

Un frère bien-aimé m'a demandé, il a dit : « Frère, je ne sais pas grand-chose, mais je peux imaginer certaines choses par lesquelles tu dois passer. Comment as-tu pu tenir jusqu'à présent ? ». Je lui ai répondu : « Tu sais, mon frère, il y a Quelqu'un qui me tient. Mais le secret, c'est ça : Je sais nager ! Je monte et je descends avec les vagues, mais je ne coule pas ». Et c'est ça la différence. Parfois on est à la merci des vagues, on ne peut pas les arrêter, on ne peut pas le changer, on est comme Jonas, on coule, jeté par-dessus bord ; après nous, le déluge, il est maintenant immergé, fini, qu'il voit ce qui se passe. Mais que Dieu est toujours une issue même si on est jeté par-dessus bord, les gens ne s'y attendent pas ! Mais le Dieu de Jonas et le Dieu de Moïse est mon Dieu, il est ton Dieu. Il nous a appelé à sortir, Il nous a fait sortir, Il nous a choisi, élu, Il nous a fait des promesses, et nous verrons ces promesses accomplies par la grâce.

Je souhaite que nous soyons tous fortifiés dans notre foi et que nous fassions désormais encore plus confiance au Seigneur que nous ne l'avons fait jusqu'à présent. Il est notre Dieu ! Qu'Il fasse ce qui Lui plaît ! Qu'Il soit Saint et Juste dans ce qu'Il fait, car Il est Saint et Juste dans ce qu'Il fait. Amen ! Levons-nous et prions.

Père Céleste, je Te remercie de tout cœur pour Ta sainte et précieuse parole. Dieu fidèle, comme je l'ai lu dans le livre Juif, tous ceux qui prient, issus de la postérité d'Abraham, lorsqu'ils se sont présentés devant Ta face, ils ont fait mention de ce que Tu as fait depuis les jours d'Abraham ; ils ont rappelé que Tu l'avais choisi, que Tu étais avec lui ; ils ont porté devant Toi dans leurs prières les grandes choses que Tu as accomplies parmi Ton peuple, et ils Te les ont fait connaître.

Oh Dieu, fidèle Seigneur ! Lorsque nous parcourons aujourd'hui l'Ancien et le Nouveau Testament, nous voyons Tes empreintes, Tes mains bénies, Ton action, Tes paroles, Ton travail, Ta miséricorde, Ton amour, Ta sollicitude, Ton soutien. Nous voyons tout, Dieu fidèle dans le ciel, non pas dans une réserve mais comme un souvenir. Nous nous y accrochons, et disons : « Dieu fidèle, Tu es toujours le même aujourd'hui ! ». La cause de Ton peuple T'est en effet confiée, et c'est ainsi que nous venons devant Ta sainte face : Fais maintenant pour nous ce que Tu as fait autrefois pour Ton peuple. La sortie d'Égypte, le retour de Babylone, la préservation, la conservation, la sollicitude, le soutien, Seigneur, nous pourrions énumérer beaucoup de choses.

Fidèle Maître, Tu as également fait de grandes et glorieuses choses dans le Nouveau Testament en tant que Ressuscité ; Tu T'es montré vivant à Tes disciples pendant quarante jours et quarante nuits ; Tu leur as parlé du royaume de Dieu, Tu leur as donné des instructions, Tu leur as confié des ordres, des missions par le Saint-Esprit. Alléluia ! Tu es le même. Amen !