Ewald Frank
Le 19 juin 2983, Krefeld, Allemagne
Ésaïe 44 : 22
(Retransmis le 26 avril 2023)
Pour ceux qui n'étaient pas là hier soir, j'étais en voyage avec le frère Nani Babu en Corée, à Taiwan et au Japon ; et nous avons appris à nous connaître et à nous aimer ; c'est le cas de le dire. Je suis content qu'il soit ici, et j'espère en Dieu, qu'il emportera encore avec lui des choses qui pourront être une bénédiction pour lui dans les jours à venir.
Nous savons que le temps est très court, et quand nous disons cela, nous sommes ébranlés intérieurement. Et, de ces quelques paroles, et de cette brève allocution, nous avons pu tirer beaucoup de choses. Beaucoup, beaucoup. Ce ne sont pas les longues prédications, mais les pensées qui y sont exprimées : Se soucier des autres. Celui qui fait cela, doit s'oublier lui-même, doit se renier, il ne peut pas penser à lui, il ne peut penser qu'aux autres. Et celui qui pense à lui-même, et est centré sur lui-même, il n'a pas le temps ni la place de penser aux autres.
Et nous savons que notre Seigneur a vraiment pensé à nous et non à Lui-même. Il a dit : « J'ai le pouvoir de donner Ma vie, J'ai le pouvoir de la reprendre » ; et les gens se sont moqués de Lui sur la croix, et ils ont dit : « Il a aidé les autres, Il ne peut pas s'aider Lui-même ! ». S'Il S'était aidé Lui-même, Il n'aurait pas pu nous aider, toi et moi ! Mais Il a renoncé à Lui-même, Il S'est donné à la mort pour que toi et moi, nous puissions vivre ! On pourrait développer cette idée, cette pensée très loin, et elle est précieuse.
La question à laquelle nous allons maintenant répondre est très simple : Qu'en est-il de toi, qu'en est-il de moi ? Pour qui t'inquiètes-tu ? Pour qui suis-je inquiet ? Pour qui vis-tu ? Pour qui est-ce que je vis ? Quel est le contenu de notre vie ?
Si Christ est vraiment en nous, alors nous sommes préoccupés pour les autres, alors ils ne peuvent pas nous être indifférents ! S'ils nous sont indifférents, alors nous n'avons pas l'amour de Dieu et les dispositions de Jésus-Christ, les pensées, les sentiments de Jésus-Christ.
Nous savons que, même de Son temps, tous n'ont pas été sauvés, mais Il est allé de lieu en lieu, de ville en ville ; Il a traversé tout le pays ; et la marche était très difficile. Il est parti, non pas comme aujourd'hui, mais sous une chaleur torride, terrible ; et les gens Le suivaient en grand nombre. Pourquoi ? Ils avaient compris qu'Il se souciait d’eux. Quand il n'y avait pas de pain, Il le multipliait et en nourrissait des milliers ; Il guérissait les malades ; Il libérait les possédés ; Il était inquiet, Il se souciait des autres. Il y a toute une prédication de frère Branham intitulée : « Il se soucie. L’es-tu aussi ? » (« Il prend soin. Et vous ? ». N.d.l.r). Il se souciait, qu'en est-il de toi et de moi ?
Bien-aimés, nous ne sommes pas ici seulement pour écouter une prédication et dire ensuite : « Eh bien, oh là là, le frère a apporté une belle parole ! ». Et c'est tout ? C'est ça notre réaction ? Nous devons mettre la main sur le cœur et dire : « Mon Dieu, pourquoi avons-nous été sauvés ? Quel est le sens et le but de notre filiation divine, de notre position de fils et de filles ? Pour qui vivons-nous en fait sur la terre ? Pour qui ? ».
Et vous savez très bien que personne ne peut servir deux maîtres. Nous ne pouvons même pas vivre pour nous-mêmes et pour le Seigneur ! Non. Nous devons Lui donner notre vie entièrement, pour qu'Il puisse vivre ici Sa vie à travers nous.
Et cela, chacun peut en juger, et c’est peut-être aussi ce que chacun peut faire le mieux : Faire une fois une rétrospective. Je veux dire que, si nous regardons en arrière, ce n'est pas pour retourner dans le monde, Non. Que cela soit loin ! Si nous regardons en arrière, c'est uniquement pour constater ce que notre vie a apporté comme fruits pour l'éternité. Pour qui avons-nous été une bénédiction ? À qui avons-nous pu montrer le chemin de Dieu ? Telles sont les questions que nous devons nous poser.
Souvent, lors des enterrements, je lis le passage de Romains 14 verset 7 : « Aucun de nous ne vit pour lui-même, ne s’appartient à lui-même, et aucun ne meurt pour lui-même ; « car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur ». Mais, devons-nous lire ce passage uniquement lors d'un enterrement, ou devons-nous le prendre à cœur alors que nous sommes encore en vie ? Après la mort, tout est trop tard. Pour qui allons-nous encore vivre ? Pour qui voulons-nous vivre ?
Je veux dire que Dieu nous a parlé par cette parole. Que de telles pensées habitent en vous tous, comme elles existaient en Jésus-Christ, de tels sentiments et dispositions. Et je crois que cela est le cas. Si ce n'est pas encore le cas, il faut corriger la course. Si Dieu est entré dans notre vie, alors Il a la première place. Et lorsque le Seigneur a dit à Abraham : « Mets-toi à part, sors de ton pays, de ta famille, de tout ; et suis-Moi », c'était un appel sérieux !
D’un point de vue terrestre, nous aimerions tous que les choses aillent bien pour nous sur la terre. Mais je veux vous dire qu'aucun de ceux qui ont suivi le Seigneur, aucun d’eux ne s'est bien senti sur la terre ! Tous ces gens qui ont consacré leur vie à Dieu, dont la vie avait un but céleste, ils ont certainement eu un chemin difficile à parcourir sur la terre, mais c'était le chemin de Dieu. Que disait-on alors à frère Branham ? : « Tu as choisi le chemin difficile, le chemin lourd » ; et, « c'était Mon chemin », a dit le Seigneur.
En tant qu'être humain, nous choisirions la voie de la moindre résistance ; nous aimerions suivre un chemin agréable, un chemin praticable, un chemin tracé. Qui ne le voudrait pas ? Notre Seigneur aussi aurait, peut-être, choisi un tel chemin, s'Il avait pu choisir. Il n'avait pas le choix : Son chemin était un chemin tout tracé ! Il avait un sens et un but liés à Son chemin. Il en va de même pour ton chemin et pour le mien. Dieu a donné un sens et un but à notre vie, et nous voulons le saisir.
Une pensée m'a émue aujourd'hui, et ce, depuis que je suis éveillé ce matin : Que nous ne parlions pas seulement de Dieu, mais que Dieu puisse nous parler. Et s'Il nous parle, que nous laissions ce qu'Il nous dit pénétrer dans notre cœur ; que nous le croyons et que cela puisse devenir une réalité divine.
Nous avons, en effet, déjà parlé de cette réalité divine dans le passé. La parole de Dieu est une réalité. En Christ, toute promesse est devenue réalité. Il en sera de même en nous. Aussi certain que Dieu a parlé et qu'Il ne pourra jamais revenir sur Sa parole et la retirer –Dieu ne peut pas dire : « Je ne pensais pas ce que J'ai dit, excusez-moi, s'il vous plaît ». Non, Dieu ne peut pas le faire– Toute parole qui sort de la bouche de Dieu est et demeure une vérité éternelle ! Nous pouvons nous y fier. Nous sommes fondés sur elle.
Ici, dans la parole du Psaume 103, je voudrais encore ajouter un verset, à savoir le verset 18. Il est dit ici, au verset 17, et ensuite aussi au verset 18 :
« Mais la grâce de l'Éternel se montre à l'égard de ceux qui le craignent d'éternité en éternité, et sa justice subsiste pour les enfants de leurs enfants, chez ceux qui gardent son alliance, et se souviennent de ses commandements pour les mettre en pratique ».
Une promesse est toujours liée à une condition. On ne peut pas détacher la promesse de sa condition. Si on la détache, on s'en affranchit, on en est délié, et cela ne marche déjà plus. La justice de Dieu qui existe d'enfant à enfant est pour toujours liée à cette condition. Elle est dite chez ceux qui gardent Son alliance.
Et nous avons aussi considéré cela depuis le temps où le Seigneur a dit : « Rassemble-moi Mon peuple avec lequel j'ai conclu l'alliance lors du sacrifice ». Dieu a des hommes sur la terre qu'Il a fait entrer dans Son alliance, avec lesquels Il a conclu l'alliance comme avec Abraham, Isaac et Jacob. C'est une alliance de Dieu, une alliance divine avec les hommes qui placent leur confiance ici sur la terre, dans le Dieu vivant.
Nous avons déjà compris depuis longtemps que nous ne devons pas placer notre confiance en nous-mêmes, ni en d'autres, mais en Dieu ; en Dieu qui a conclu l'alliance avec nous par le sacrifice sur la croix à Golgotha. C'est un peuple d'alliance : le peuple de la Nouvelle Alliance ; une parole d'alliance : la parole de la nouvelle alliance ; un sang d'alliance : le sang de la nouvelle alliance. Tout est lié. Tout va ensemble, ces trois choses : La parole de l'alliance, le sang de l'alliance, et le peuple de l'alliance. Ces trois choses vont toujours ensemble.
Qu'a dit Dieu ? « Vous entendrez les paroles de Mon alliance. Vous les écouterez, vous les enseignerez à vos enfants de génération en génération ». Qu'est-ce que c'était ? Le peuple de l'alliance, entendit les paroles de l'alliance, et devait garder ce que Dieu avait dit.
Psaume 103 verset 17 :
« Mais la grâce de l'Éternel se montre à l'égard de ceux qui le craignent d'éternité en éternité, et sa justice subsiste pour les enfants de leurs enfants ».
Vous savez, quand il est écrit : « La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse », nous lisons cela comme un gros titre dans un journal quotidien, et nous passons ensuite à l'ordre du jour, sans nous rendre compte de ce qui est exprimé dans cette parole ! « La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse de Dieu ! ». « Si quelqu'un manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu ». Ce dont nous avons besoin, c'est de la crainte de Dieu, de la sagesse de Dieu. Et la crainte de Dieu s'est retirée des hommes ; et c'est pourquoi il est écrit : « La crainte de Dieu n'est plus devant eux », la crainte de Dieu a disparue, chacun dit ce qu'il veut, chacun fait ce qu'il veut, la crainte de Dieu a disparue ! Et c'est justement la crainte de Dieu qui est le commencement de la sagesse divine ; et le commencement de la sagesse divine est la fin de ta sagesse et de la mienne.
Et cela aussi, nous devons le comprendre : Si la sagesse divine doit se manifester, alors, ta sagesse et la mienne doivent d'abord prendre fin ; et ensuite, la sagesse de Dieu commence à se manifester par grâce. Donc, la crainte de Dieu est la justice de Dieu ; et alors, il est écrit au verset 18 :
« Chez ceux qui gardent son alliance, et se souviennent de ses commandements pour les mettre en pratique ».
La parole que Frère Gajdaj a lu ce matin, je l'avais aussi déjà lue ce matin. Esaïe 45. C'était bien Ésaïe 45. J'y ai mis un signe distinctif. J'avais lu le verset 18, j’ai remarqué ce verset, et bien sûr aussi, le verset 19, j'ai lu aussi le verset 19, particulièrement les versets 19 et 20. Et au verset 18, il est écrit... Esaïe 45 : verset 18 :
« Car ainsi a parlé l'Éternel, Créateur des cieux, lui le vrai Dieu qui a formé la terre et qui l'a faite ».
Je me suis arrêté là, et j'ai pensé en moi-même : « Que Dieu nous montre sous les yeux ce qu'Il a fait, pour nous faire comprendre le poids, l'importance de Ses paroles ». « Car ainsi a parlé l'Éternel, Créateur des cieux et de la terre ». Ici, il ne s'agit pas ici de quelqu'un qui est resté inconnu, de quelqu'un dont on n'a rien vu ou bien rien entendu mais, Celui dont la parole a créé le ciel et la terre, c'est Celui-là qui parle ici ; Celui par la parole duquel tout a été appelé à l'existence ; et Il veut nous le montrer sous les yeux : « Ma parole a du poids ; ce que Je dis s'accomplit ! ».
« Ainsi a parlé le Créateur des cieux et de la terre ». Dans Hébreux, nous lisons qu'Il a tout appelé à l'existence par Sa parole toute puissante.
Cela aussi, nous l'avons déjà mentionné : Les hommes font quelque chose à partir de ce qui existe déjà ; et ils ont, en effet, un don de création. On ne peut pas le dire autrement. Nous sommes assis ici sur des chaises, et nous ne pensons même pas qu'à un moment donné, c’était des arbres dans la forêt ; mais les hommes ont le talent de transformer une chose en quelque chose de totalement différent, de pratique, d'utile. Les hommes sont créés à l'image de Dieu. Nous avons ici des microphones, du matériel qui se trouvait quelque part dans la terre, qui a été transporté vers le haut, qui a été travaillé ; maintenant, nous avons des instruments. Les hommes ont eu des capacités créatrices, car ils ont été créés à l'image du Créateur.
Mais Dieu n'a pas extrait de la terre, la terre n'était pas là ! Dieu n'a pas pris de la matière pour faire d'autres matières. Dieu a littéralement fait quelque chose à partir de rien ! C'est cela qui est merveilleux ! Et si toi et moi sommes devenus rien du tout, alors Dieu peut faire de nous quelque chose pour glorifier Son nom.
Il m'est venu dans la pensée que Dieu veut que nous comprenions l'importance, le poids qui se cache derrière Ses paroles. Sa toute puissance, Sa toute puissance créatrice est derrière ce qu'Il a dit. Au verset 19 d’Ésaïe 45 verset :
« Ce n'est pas dans le secret que j'ai parlé, ce n'est pas dans un coin obscur de la terre ».
Cela aussi est vrai à cent pour cent ! Ce que Dieu a dit à Abraham, à Isaac, à Jacob ; que ce soit en Ur en Chaldée, où que ce soit ; que ce soit lors de la sortie d'Égypte, Dieu a toujours parlé de telle sorte que Sa parole et Ses témoignages ont été écrits.
Et réfléchissez aujourd'hui : Abraham a-t-il écrit un seul chapitre ? Qui étaient ces rédacteurs de la Bible ? C’étaient des hommes de Dieu sous l'inspiration du Saint-Esprit. Réfléchissez donc un instant : Combien de temps s'est écoulé depuis que Moïse a écrit le récit de la création ? Avec qui a-t-il pu s'entretenir ? Comment étaient-ceux de l'époque ? Il n'était pas présent. À qui a-t-il pu poser des questions ? Il était assis là sous l'inspiration du Saint-Esprit, et tout a défilé devant lui !
Et vous le savez bien : Les prophètes sont des voyant. Ils ne se contentent pas d'entendre, ils voient devant leurs yeux se dérouler ce que leurs oreilles entendent et ce que leur cœur croit ! Ils ont une triple fonction : Ils entendent, ils voient et ils croient. Et il en va de même pour chaque enfant de Dieu : Nous entendons, nous voyons et nous croyons parce que Dieu a mis cela en nous.
Le verset 20 dit ceci. Ésaïe 45 verset 20 :
« Rassemblez-vous et approchez-vous, approchez-vous tous, peuple païen qui avez échappé ».
« Rassemblez-vous et approchez-vous » dit le Seigneur, « approchez-vous de Moi, c'est ainsi que Je m'approcherai de vous ». Bien-aimés, Dieu veut que nous parvenions à une communion intime avec Lui, que nous soyons conduits par Son Esprit, et que les sentiments, les pensées de Jésus-Christ, habitent en nous, soient en nous. Au verset 21, il est écrit :
« Exposez votre cause, et présentez-la ! Qu'ils se concertent ensemble ! Qui l'a fait savoir dès le temps ancien ? Qui l'a annoncé il y a longtemps. ? N'est-ce pas moi, l'Éternel, en dehors duquel il n'y a pas d'autre Dieu ? En dehors de moi, il n'y a pas de Dieu juste et qui sauve. Tournez-vous vers moi, et laissez-vous sauver, vous tous, extrémité de la terre ! Car je suis Dieu, et personne d'autre ! ».
C'est ainsi que l'Éternel, le Seigneur, a parlé ; non pas un homme, mais le Seigneur : « Tournez-vous vers Moi, et laissez-vous sauver, vous tous, extrémité de la terre ».
Mes bien-aimés, nous ne faisons pas de mystère là-dessus, pas en ce lieu ! Il n'y a qu'une seule vraie foi, et c'est en un seul Dieu véritable, constitué d'une seule personne ! Tout le reste passe à côté de l'objectif, à côté du but. Et ce Dieu unique a donné du poids à Ses paroles, et Il a dit : « Ainsi a parlé l'Éternel, le Créateur des cieux et de la terre », le Dieu qui les a formés est le même qui dit ici au verset 22 : « Tournez-vous vers moi, vous tous, extrémité de la terre, et laissez-vous sauver, car je suis l'Éternel, Je suis Dieu, et personne d'autre ! ».
« En dehors de moi, il n'y a pas de Dieu juste et qui sauve ! ».
Donc, en dehors de Lui, il n'y a pas de Dieu qui sauve. Il est le seul qui sauve. Il S'est manifesté en Jésus-Christ, le Sauveur. Et c'est pourquoi, comme je l'exprime si souvent en particulier dans les peuples païens, laissez-moi le dire ici aujourd'hui : Vous savez qu'il y a beaucoup de fondateurs de religions, et leurs successeurs croient en celui qui a fondé une certaine religion ; et je peux alors dire aux gens que nous ne croyons pas en un homme, mais en Dieu. Et si ces personnes me disent : « Oui, mais vous croyez en Jésus-Christ ! » ; et alors, je peux dire en toute bonne conscience, sur la base de l'autorité de la parole de Dieu : « Jésus-Christ était les deux en une seule personne : Il était à la fois Dieu, et homme ! ». Dans Son corps, Il était homme ! Dans Son Esprit, Il était Dieu ! Et on peut alors ajouter : « Tous les autres sont restés dans leurs tombes. Jésus-Christ est ressuscité d’entre les morts le troisième jour. Il a pris le pouvoir sur la mort, a vaincu l'enfer, et a donné la vie éternelle à ceux qui croient en Lui ».
Ensuite, nous avons également écouté et pris à cœur cette comparaison qui a été lue. Verset 23. Ésaïe 45 toujours, au verset 43 :
« Par moi-même j'ai juré, de ma bouche est sortie la vérité, et une parole indissoluble : devant moi, tout genou fléchira, toute langue jurera par moi. En l'Éternel seul, confessera-t-on. J'ai toute justice et toute force. Vers lui viendront honteux tous ceux qui s’opposaient à lui avec hostilité ».
Il suffit de lire le prophète Zacharie, quand le peuple d'Israël regardera à Celui qu’il a percé, qu’il a transpercé, et se lamentera sur Lui comme sur un fils unique. Il se lamentera, et reconnaîtra qu'il a transpercé Son Seigneur, qu'il a transpercé Celui qu’il attendait. Et il est écrit : « Ils regarderont vers moi, celui qu'ils ont transpercé, alors ils se lamenteront et pleureront, chaque génération séparément », comme il est écrit.
Maintenant dans Ésaïe 45, verset 23 encore une fois :
« Par moi-même j'ai juré, de ma bouche est sortie la vérité, et une parole indissoluble : devant moi, tout genou fléchira, toute langue jurera par moi. En l'éternel seul, confessera-t-on. J'ai toute justice et toute force ».
Tu n'es pas fort en toi, je ne suis pas fort en moi : C'est dans le Seigneur seul que nous avons une pleine justice. Qu'en est-il de notre justice ? J'ai également lu cela ce matin : Notre justice est comme un vêtement souillé à Ses yeux ! Mais dans le Seigneur seul, nous avons une pleine justice, une justice divine, justification divine en celui qui a donné Son sang et Sa vie en sacrifice sur la croix à Golgotha. Et c'est pourquoi nous avons confiance en Lui et en Lui seul. Et ensuite il est écrit directement à la suite, au verset 24 (la deuxième partie) :
« Vers lui viendront honteux tous ceux qui s'opposaient à lui avec hostilité ».
Remarquez-vous le circuit dans un seul verset ? Je relis pour que vous l'observiez bien. Ésaïe 45 verset 23 :
« Par moi-même j'ai juré, de ma bouche est sortie la vérité, et une parole indissoluble : devant moi, tout genou fléchira, toute langue me confessera. En l'éternel seul, confessera-t-on. J'ai toute justice et toute force »
Jusqu'ici, tout est dit à la première personne. C'est le Seigneur Dieu qui parle. Maintenant, l'histoire se retourne, et il est dit : « À Lui viendront ». Il n'est plus question ici de « vers moi », mais « tous ceux qui s'opposaient à Lui avec hostilité, viendront à Lui, et seront confus ».
Au verset 25 :
« En l'Éternel, toute la postérité d'Israël sera justifiée et se glorifiera en lui ».
Comme c'est merveilleux ! Comment est-ce que Dieu a merveilleusement dirigé et conduit par Son Esprit, et a fait écrire tout cela par Son Esprit, et nous comprenons. Lui, l'Éternel, est devenu notre Sauveur. Et vers Lui, le Sauveur, toutes les extrémités de la terre viendront, auront honte, et diront : « Seigneur, c'est seulement en Toi que je trouve la justice et la force ».
Bien-aimés, que Dieu bénisse ces paroles à notre égard. Qu’il les bénisse en nous, et qu'elles ne nous soient pas seulement adressées. Que Sa parole produise en nous quelque chose, à savoir, ce pourquoi Il l'a envoyée.
Et comme nous l'avons lu hier soir dans Marc 10, il s'agit, en effet, d'une parole que personne ne peut ignorer. C'est le seigneur qui appelle, c'est à Lui que nous devons venir. Permettez-moi de le relire pour conclure. Marc 10 verset 49 :
« Alors Jésus s'arrêta, et dit : Appelez-le. Ils appelèrent donc l'aveugle, et lui dirent : Prends courage, lève-toi, il t'appelle. Alors il jeta son manteau, et se leva d'un bond, et vint vers Jésus ».
Quel merveilleux témoignage ! Quelle invitation, quelle occasion ! « Il te fait appeler, prends courage, lève-toi et viens ». Nous aussi, nous voulons répondre à cette invitation, et dire : « Seigneur fidèle, Tu nous as appelé ». Et peut-être, avons-nous déjà eu une ou plusieurs occasions, et avons-nous entendu l'appel du Seigneur, et peut-être que nous ne l'avons pas entendu. Un jour, l'appel se fera pour la dernière fois.
Ce qui m'impressionne dans cette histoire, c'est que cet homme a saisi sa première occasion. Il n'a pas pensé en lui-même : « Eh bien, j'ai encore le temps ! ». Quand il a entendu le Seigneur passer, il a poussé un cri, et le Seigneur a envoyé Ses disciples, et Il fit appeler cet homme. Il a saisi la première occasion.
Bien-aimés, combien de fois devons-nous venir sous l'écoute de la parole de Dieu, avant de comprendre que c'est le Seigneur qui nous invite, qui nous appelle, qui veut nous sauver, qui veut nous bénir ? Nous restons assis ! Cet homme lui, s'est levé d'un bond. Nous l'avons déjà dit ici : À l'époque des réveils, des gens ont crié vers Dieu de là où ils étaient, au milieu de la réunion ; ils ont invoqué le nom du Seigneur.
Je ne veux pas dire maintenant d'une manière telle que cela devienne une habitude, que l'on soit comme ceci ou comme cela pendant une heure de prière ; mais le cri de l'âme est indépendant d'un appel à l'autel, indépendant de ce qui se passe. Quand nous ressentons que le Seigneur nous a appelés, alors nous bondissons, et alors nous venons.
Il est dit ici : « Il se leva d'un bond, et vint vers Jésus ». Permettez-moi de le dire clairement : Quand les gens sont saisis par la grâce de Dieu, alors, ne nous étonnons pas si quelqu'un se lève soudainement. Je ne veux pas dire pendant la prédication, avec Dieu, il y a toujours un ordre divin. Cela se produit après la fin de la prédication, après que l'appel et l'invitation ont été lancés. Chez Dieu, il y a toujours un ordre divin !
Mais ensuite, une fois l'invitation lancée, nous ne restons pas muets, nous ne restons pas assis, mais, saisis par la parole, saisis par la grâce, nous invoquons le nom du Seigneur, comme cet homme a invoqué le Seigneur. L'Écriture dit déjà dans le prophète Joël : « Celui qui invoque le nom du Seigneur sera sauvé », et cela est lié à une véritable conversion.
Il n'y a pas de conversion silencieuse. Il y a une conversion morte. Si elle est morte, si elle est silencieuse... Il n'y a pas de naissance silencieuse. Dans ce cas, la mère devrait déjà être morte, et l'enfant aussi, s'il n'y avait pas de bruit. Une naissance est toujours accompagnée de douleurs, et un peu de gémissements, et des cris. Et là où une nouvelle vie apparaît, il y a quelque chose à entendre. S'il n'y a rien à entendre, l'enfant est mort !
Et nous ne voulons vraiment pas de mort-nés sur le plan spirituel. Nous voulons que Dieu nous fasse la grâce de voir encore une fois de nos propres yeux ce que Dieu est capable de faire.
Le souhaitez-vous aussi ? Je souhaite de tout cœur que l'Esprit de Dieu puisse agir d'une manière aussi puissante, pour que les gens se rendent compte.
Mais vous devez aussi veiller à ce que votre cœur s'ouvre, que votre bouche s'ouvre, et que vous invoquiez le nom du Seigneur. Encore une fois : Il n'y a pas de conversion silencieuse. Le nom du Seigneur doit être invoqué, l'âme doit pousser un cri, il doit se passer quelque chose au plus profond de l'être humain ; et alors, c'est comme pour un enfant, puis il respire, et déjà une nouvelle vie entre en jeu. Si l'enfant ne respire pas, alors, ça ne va pas. Il faut qu'il se passe quelque chose, et alors, il y a une vie propre et indépendante.
Il en va de même pour ceux qui naissent de nouveau. Non pas le fait de venir dans une église, non pas le fait d'entendre la parole, mais le fait de naître de nouveau pour une espérance vivante, par la parole, par le sang, par l'Esprit, de sorte que lorsque le Seigneur viendra, nous pourrons tenir devant Lui.
Que Dieu nous l'accorde à tous, par grâce. Amen !