Ewald Frank
Prêché le 04 septembre 1982
ACTES 3 : 21 JÉSUS DOIT RESTER AU CIEL JUSQU'À CE QUE TOUT SOIT RESTAURÉ !
(Retransmis le 09 décembre 2023)
Lisons une parole du Psaume avant de prier. Nous nous levons pendant que nous lisons. Nous lisons le Psaume 107, directement depuis le début.
« Remerciez le Seigneur, car il est bon, oui, sa grâce dure éternellement ! Qu'ainsi disent les rachetés du Seigneur, ceux qu'il a délivré de la main de l'ennemi, et qu'il a rassemblé des pays de l'Orient et de l'Occident, du Nord et de la Mer. Ils ont erré dans le désert, dans la désolation et n'ont pas trouvé le chemin vers une demeure. Tourmentés par la faim et la soif, leur âme se consumait en eux. Alors ils crièrent au Seigneur dans leur détresse, et il les délivra de leur angoisse. Il les guida par le bon chemin, et ils arrivèrent à un lieu habité. Qu'ils louent le Seigneur, qu'ils remercient le Seigneur ! Qu'ils remercient le Seigneur pour sa bonté et pour ses merveilles envers les enfants des hommes parce qu’il a rassasié l’âme languissante et rempli de nourriture l’âme affamée. Ceux qui étaient assis dans les ténèbres et la nuit de la mort, prisonniers dans la misère et des liens de fer parce qu’ils étaient révoltés contre les paroles de Dieu parce qu'ils avaient méprisé le conseil du Très-Haut si bien qu'il a fait plier leur esprit par la souffrance, qu'ils sont tombés et n'ont eu aucun secours. Alors ils crièrent au Seigneur dans leur détresse, et il les délivra de leur angoisse. Il les fit sortir des ténèbres, et de la nuit de la mort et brisa leurs liens. Qu'ils remercient le Seigneur pour sa bonté et pour ses miracles envers les enfants des hommes, parce qu'il a brisé les portes des reins et brisé les verrous de fer. Ceux qui étaient malades à cause de leur vie de péché et qui souffraient à cause de leur faute ; ils avaient horreur de toute nourriture de sorte qu'ils étaient près des portes de la mort, alors ils crièrent au Seigneur dans leur détresse, et il les sauva de leurs angoisses ! Il envoya sa parole pour les guérir, et les fit échapper de leur fosse. Qu'ils remercient le Seigneur pour sa bonté et pour ses miracles envers les enfants des hommes ! Qu'ils offrent des sacrifices d'action de grâce et qu'ils publient ses œuvres avec des cris de joie. Ceux qui sont allés sur la mer dans des navires et qui ont fait du commerce sur les vastes flots, ils ont vu l'œuvre du Seigneur et ses miracles en haute mer, car il commanda et fit naître une tempête qui souleva les vagues de la mer. Ils montèrent vers les cieux et descendirent dans les abîmes si bien que leur cœur se décourageât d’angoisse. Ils furent prirent de vertige et chancelèrent comme des ivrognes, et toute leur sagesse fut anéanti. Alors, ils crièrent au Seigneur dans leur détresse, et il les délivra de leurs angoisses. Il apaisa l’orage en un murmure, et le tumulte des vagues s’arrêta. Alors, ils se réjouirent du calme, et Il les conduisit au port désiré. Qu'ils remercient le Seigneur pour sa bonté et pour ses merveilles envers les enfants des hommes. Qu’ils l’exaltent dans l'assemblée du peuple, et qu’ils le louent dans le cercle des anciens. Il a changé les fleuves en désert, et les sources d’eaux en terres arides ; la terre fertile en pays salé, à cause de la méchanceté de ses habitants. Il changeât encore la terre déserte en étang d’eau, et la terre aride en source d’eau. Il y fit d’établir des affamés qui y bâtirent une ville pour y habiter. Ils ensemencèrent des champs et plantèrent de vignes qui produisirent du fruit en abondance. Il les bénit pour qu'ils se multiplient fortement, et il ne laissa pas leurs bétails en petit nombre. Mais ensuite, ils déclinèrent et furent courbés sous le poids du malheur et de l'affliction. Il a répandu le mépris sur les nobles et les a fait errer dans une solitude sans chemin, mais il a relevé les pauvres de la misère, et a rendu ses familles semblables à des troupeaux de petits bétails. Les justes le voient, et se réjouissent, mais toute méchanceté ferme sa bouche. Qui est sage ? Qu'il prenne cela en considération, et qu'il apprenne à comprendre les grâces du Seigneur ».
Prions ensemble. Ô, Père céleste, nous Te remercions aussi de tout notre cœur en cette soirée où nous sommes à nouveau réunis. Tu nous as réunis de près et de loin, ô Dieu, et nous aussi, nous pouvons dire que nous étions dans la honte, dans le péché, nous étions perdus. Oui, nous étions partis dans le sable mouvant, mais Seigneur, Tu nous as aussi saisis, Tu nous as appelés par notre nom, Tu nous as tirés sur Ta poitrine et plus encore, Tu nous as marqués dans la paume de Tes mains, et Tu nous as attirés vers Toi.
Seigneur, nous remercions et louons Ton nom glorieux ici ce soir. Ensemble, nous Te rendons grâce et gloire. Seigneur, Tu as eu pitié tant de fois, Seigneur. Tu as montré Ta grâce envers nous, ô Seigneur, et Tu as guéri des malades. Seigneur, combien de fois as-Tu béni alors que nous ne l'avions pas du tout mérité ? Tu as quand même béni !
Seigneur, nous T'adorons au milieu de nous, et nous Te prions du fond de nos cœurs que Tu puisses nous faire miséricorde encore ce soir, et que Tu puisses nous parler, ô Seigneur, par Ta sainte et précieuse parole, que Tu puisses nous donner un enseignement juste. Toi seul sais ce dont nous avons besoin, ô Seigneur. C'est pourquoi nous venons à Toi, le cœur et l'esprit courbés, et nous te prions des profondeurs de bénir tous ceux qui sont venus. Seigneur, jeunes et âgés, nous avons besoin de Ta miséricorde. Nous venons à Toi, source de vie, comme nous l'avons chanté, car auprès de Toi se trouve l'eau de la vie, qui est là pour nous combler.
Ô Seigneur, nous Te remercions et nous T'adorons, Seigneur. Que Tu Te montres puissant, Seigneur, envers tous ceux qui sont venus, Seigneur, et aussi envers tous ceux qui n'ont pas pu venir ô Seigneur. Gloire à Ton merveilleux et glorieux nom de Jésus. Alléluia. Amen.
Nous nous asseyons. Loué et remercié (soit) le Seigneur. Nous sommes ici ce soir pour faire une toute nouvelle rencontre avec Dieu. Non seulement nous nous souvenons d'expériences passées, de ce que Dieu a fait –nous le faisons très volontiers– mais aujourd'hui, nous voulons et nous pouvons avoir une nouvelle rencontre avec Dieu.
Il y a toutes sortes de choses dans le royaume de Dieu, mais laissez-moi vous dire aujourd'hui que tous les systèmes auront leur fin. Toutes les dictatures, tous les royaumes, tout aura une fin, et le Seigneur sera Roi toujours et éternellement ; et Son royaume est d'éternité en éternité ; et nous aurons le droit d'être avec Lui dans Son royaume. Quand on n'entendra plus parler de haine, de jalousie et de toutes sortes de choses, l'amour de Dieu triomphera encore, et la grâce de Dieu sera chantée.
Combien de fois l'avons-nous entendu ? Toutes les choses, du un commencement, auront aussi une fin. Ce qui n'a jamais commencé n'aura jamais de fin non plus. Paul dit dans 1 Corinthiens 13 : « La prophétie, la connaissance, tout aura une fin, mais l'amour ne cessera jamais ». Tout ce qui a commencé s'arrêtera, cessera ; mais ce qui n'a jamais commencé ne pourra jamais s'arrêter, ne pourra jamais cesser. Et nous savons que Dieu est amour et que toutes les qualités qui se sont manifestées demeureront pour toute l'éternité. C'est pourquoi, ne regardons pas tant ce qui passe, mais gardons nos regards fixés sur l'Éternel et l'éternité.
Un auteur compositeur chante : « Alors les choses du monde deviennent très petites, et elles disparaissent en vue de la grande gloire qui nous attend ».
Bien-aimés, nous sommes en effet arrivés à un temps où nous voulons vivre la révélation de la puissance de Dieu. Nous avons, en effet, eu suffisamment des témoins de l'Ancien et du Nouveau Testament, et en particulier, bien sûr, jusque dans notre génération ; et Dieu nous a ainsi fait savoir qu'Il n'avait pas changé. Les conditions, les circonstances, l'état, certaines choses, oui tout dans ce monde est changeant. Lorsque nous nous regardons dans le miroir, il y a vingt ans, nous étions différents de ce que nous sommes aujourd'hui ! Et si le temps durait encore vingt ans, nous serions peut-être effrayés, et nous penserions en nous-mêmes : « Oui, je n'aurais pas imaginé cela ! ».
Mais si nous pensons à la transformation de notre corps, nous disons : « Miroir, tu ne me dis pas toute la vérité ! Tu ne me dis que la moitié de la vérité. Tu ne me montres que mon corps terrestre livré à la mort. Tu ne me montres pas ma fleur de jeunesse, mon corps de résurrection que j'aurai quand le Seigneur reviendra » ; et puis nous nous regardons dans le miroir de la parole de Dieu, et alors les choses se présentent déjà sous un jour tout à fait différent, alors nous aussi qui sommes devenus vieux, nous redevenons joyeux parce que nous serons jeunes.
N'est-ce pas merveilleux d'être une propriété de Dieu ? N'est-ce pas un privilège d'avoir reçu la grâce de Dieu, d'avoir reçu la vie éternelle, d'avoir la vie éternelle, le pardon de toutes les fautes et de tous les péchés, d'avoir reçu la grâce de Dieu ? S'il y a des gens sur la terre qui peuvent vraiment se réjouir, ce sont bien les rachetés ! Mais, comme l'a dit l'une de nos personnes connues : « Il me serait plus facile de croire si les rachetés avaient l'air d’être rachetés ! ».
Et donc, on peut ne pas en vouloir aux gens pour cela aussi, aux gens qui ne peuvent pas croire. D'un autre côté, personne n'a besoin, d'attendre pour savoir s'il est racheté. On est racheté ou non ! Nous sommes rachetés aussi certainement que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est mort sur la croix à Golgotha. Il nous a pardonné nos fautes et nos péchés, et nous a offert la vie éternelle, par grâce.
Parfois, et pas seulement les rachetés, mais aussi notre Rédempteur, Il n'avait pas l'air très heureux. Et la Bible dit dans Ésaïe au chapitre 53, qu'Il était évité, et (était) un homme de douleur. On Lui cachait le visage, on gardait ses distances. Doit-il en être autrement pour nous ? A-t-Il été reconnu sur la terre ? Non, Il n'en a pas eu, puisqu'Il a pu baisser la tête.
Et frère Branham l’a une fois-ci si merveilleusement développé : « En tant que Propriétaire du monde entier, Il ne possédait rien sur la terre, rien du tout ! ». Il dut emprunter une ânesse et l'ânon pour entrer dans Jérusalem, afin que l’Écriture soit accomplie : « Voici que Ton roi vient à toi, fille de Sion, pousse des cris de joie et d'allégresse, fille de Jérusalem. Il est humble et monté sur le petit d’une ânesse ». (Zacharie 9, verset 9). Qu'avait-Il sur la terre ? Le tombeau dans lequel Il a été déposé appartenait même à un certain Joseph d'Arimathée. Qu'avait-Il sur la terre ? Avait-Il une maison et une femme ? Avait-Il quelque chose à Lui ? Savez-vous ce qu'Il a appelé Son bien ? Il a appelé « Sien » toi et moi, tous les fils et toutes les filles de Dieu, et Il est venu sur cette terre pour nous racheter. Pour nous racheter ! Non pas pour avoir des biens terrestres, mais pour racheter les précieuses âmes qui seraient sur la terre.
Et lorsque le compositeur de chant chante : « Je suis racheté, je peux bien m'en glorifier : racheté par le sang du Sauveur ! », alors nous savons ce qu'il a chanté et que nous pouvons nous aussi chanter de tout notre cœur.
Bien-aimés, il s'agit simplement de nous couper de l'incrédulité et d'assumer pleinement notre position de foi en Jésus-Christ, notre Seigneur. Et cette position de foi ne dépend ni de la pluie, ni du soleil. Cette position, elle ne dépend pas du temps, mais elle est une composante divine de notre vie, car nous ne croyons pas en quelque chose de changeant, mais en un Dieu immuable et éternel, un Dieu qui ne change pas, qui S'est révélé à nous en Jésus-Christ.
Vous savez bien que tous les gouvernements de ce monde doivent toujours planifier à nouveau, et ils font des lois à la chaîne et doivent toujours se corriger et adapter les choses au temps et à l'évolution. Notre Dieu a fait les choses tout autrement : de toute éternité, Il a tout prévu. Il n'a jamais besoin de convoquer une session spéciale. Il n'a pas besoin de demander à qui que ce soit : « écoutez, comment ça va se passer ici maintenant ? ». Il peut nous dire à tous ce qui va se passer même ce soir.
Lorsque nous sommes en détresse et que nous ne savons plus quoi faire, nous connaissons Celui qui sait comment continuer, Celui qui a le pouvoir sur la mort et l'enfer, Celui qui est ressuscité d’entre les morts le troisième jour, Celui qui est monté et S'est assis à la droite de la majesté dans les cieux, et qui attend que tous Ses ennemis –et pas seulement quelques– mais que tous soient mis sous Son pied.
Et l'apôtre poursuit en écrivant : « Nous ne voyons pas encore que tout Lui est soumis » (Hébreux 2, verset 8), mais quand le temps sera venu, « alors même le dernier ennemi, à savoir la mort sera vaincu » (1 Corinthiens 15, 26), et alors la parole s'accomplira : « Mort où est ton aiguillon ? Enfer, où est ta victoire ? Grâce soit rendue à Dieu qui nous a donné la victoire par Jésus-Christ notre Seigneur » (1 Corinthiens 15, verset 56).
Bien-aimés, ce dont nous avons besoin, c'est de la foi biblique. Comme nous l'avons dit précédemment, la foi biblique ne dépend pas des circonstances, mais elle a été produite dans nos cœurs par l'Esprit et par la parole ; et cette foi biblique nous porte à travers tous les flots parce que Dieu nous tient fermement. Nous avons été ancrés une fois pour toutes par la grâce de notre Dieu.
Le Psaume que nous avons lu ensemble a eu beaucoup à nous dire. Dieu peut transformer des masses d'eau en terre aride, et Il peut transformer une terre aride en un sol fertile qui produit en abondance. Dieu peut tout faire. Il dépendra de toi et de moi de savoir ce que Dieu fera dans ta vie et dans la mienne. Que nous nous desséchions, que nous restions arides ou que nous Lui permettions de transformer, de donner une pluie de bénédiction, par grâce, et d'y planter Sa semence afin que du fruit sorte par grâce.
Vous savez, quand on lit de tel Psaume avec le cœur, alors ce n'est pas seulement une lecture, mais un sermon entier, une prédication entière. J'ai remarqué particulièrement ce verset ici. Il est dit ici :
« Dans leur détresse ils ont crié au Seigneur, et il les a délivrés de toutes leurs angoisses ».
Ils étaient découragés, leur cœur était abattu. Les flots de la mer s'étaient soulevés, et eux-mêmes pensaient qu'ils étaient perdus, et puis tout à coup, il est dit :
« Alors ils se réjouirent du calme qui régnait, et Il les conduisit au port tant désiré ».
Mais d'abord la tempête, d'abord les vagues, l'épreuve, la mise à l'épreuve de notre foi, puis l'entrée dans le port tant désiré, et soudain tout se calma. Les vagues s'étaient apaisées, la tempête se taisait, et ils se réjouissaient. Lorsque les vagues passèrent au-dessus de leur tête, ils étaient dans la détresse et l'angoisse. Ils crièrent à leur Seigneur et à leur Dieu, et Il les exauça. Beaucoup ont crié, mais la question est de savoir si Dieu a pu les exaucer.
Et je pense que l'heure est venue pour nous de nous demander si Dieu nous a exaucé. Et je pense que si nous crions du fond du cœur, Dieu répondra. Parfois, les gens disent qu'ils ont lutté, qu'ils ont lutté, qu'ils n'ont pas percé et qu'ils n'ont pas expérimenté le Seigneur. Et alors, je pense à Jacob. Il luttait avec Dieu.
Bien-aimés, il arrive que nous luttions avec nos circonstances, que nous nous querellions avec nous-mêmes, et ce n'est pas du tout une conversation avec Dieu ! Il s'agit d'une lutte intérieure avec Dieu, avec nous-mêmes, et avec toutes les circonstances. Jacob luttait avec Dieu. Il avait entouré l'ange du Seigneur et il disait : « Je ne te laisserai pas si ce n'est que tu me bénisses ! ». Il a lutté toute la nuit et le soleil s'est levé pour lui.
Bien-aimés, Dieu doit nous aider, moi et nous tous, à ne pas lutter et à ne pas nous arrêter aux circonstances et aux conditions, mais à parler à Dieu avec la parole de la foi dans notre cœur, et à dire : « Cependant, je reste toujours avec Toi, car Tu me tiens par Ta droite, de sorte que je ne chancelle pas ». Notre Dieu est en effet capable de faire tout ce qu'Il a déjà fait.
Et nous l'avons mentionné : il n'est pas seulement écrit dans Moïse et pas seulement dans les Actes des Apôtres, mais dans tout l'Ancien et le Nouveau Testament, que le Dieu vivant S'est manifesté sur cette terre parmi ceux qui Lui ont fait confiance et qui ont cru en Lui. Et si nous faisons partie de ceux qui, en ce temps, croient et ont confiance en Lui, Il Se révélera à nous comme Il S'est révélé à eux. Est-ce vrai ou non ? Je ne connais pas Dieu et la parole de Dieu autrement ! Nous ne sommes pas seulement là pour admirer les choses que Dieu a faites dans le passé, et peut-être, ériger des monuments, mais nous devons être édifiés par la foi en ce que Dieu a fait et par ce qu'Il a fait, afin de Lui donner la possibilité de Se manifester à nouveau et de manière encore plus puissante et plus éclatante.
Je veux dire que nous connaissons suffisamment les projets de Dieu, et que nous avons suffisamment compris l'histoire du salut pour qu'à la fin des jours, Il ne se content pas d'ébranler les cieux, mais qu'Il ébranle les cieux et la terre, comme il est écrit dans l'épître aux Hébreux. Et Il a besoin d'un peuple sur la terre pour qu'Il puisse bénir, des personnes par lesquelles Il puisse agir et Se faire connaître. Que ce soit dans l'Ancien ou le Nouveau Testament, ce sont partout des hommes en qui Dieu a pu faire de grandes choses qui ont cru en Lui et Lui ont fait confiance. Des hommes qui ont été porteurs des paroles de la promesse divine.
Et nous avons parlé ces derniers mois et ces dernières semaines de ce que le Seigneur Jésus a dit dans Jean 10 lorsqu'on Lui a parlé en disant : « Toi qui n'es qu'un homme Tu Te fais Dieu. Toi-même Tu Te fais Dieu ». Ils auraient pu dire : « Nous connaissons Tes frères et Tes sœurs. Ils habitent parmi nous » ; les voisins auraient pu dire : « Nous t'avons vu manger et boire ! Nous t'avons vu aller et venir. Nous Te connaissons. Que fais-Tu de Toi-même ? ». Et Il leur répond : « N'est-il pas écrit (ou n'ai-je pas dit) : vous êtes des dieux ? (Jean 10 verset 34). Et si ceux à qui la parole de Dieu fut adressée... ».
Et cela me paraît de plus en plus grand : Les prophètes les hommes de Dieu à qui la parole était adressée, on les appelait des dieux. Lisez Jean 10, lisez le Psaume 82, et lisez un certain nombre de passages bibliques. Dieu dit à Moïse : « toi, sois dieu pour Aaron, et qu'il soit ton prophète ! Dis-lui ce que Je te dis, et va vers Pharaon, et accomplis tous ces miracles et ces signes et prodiges ».
Qu'est-ce que c'était ? Ces hommes n'étaient pas des idoles mortes que l'on pouvait contempler ou admirer. C'était l'élément divin de la parole qui était entré en eux, et la parole était sortie de Dieu, et avait trouvé place et demeure dans leur cœur, et ils étaient les porteurs divins de la parole divine sur cette terre, et ont porté la précieuse semence. Et nous, nous entendons et écoutons aujourd'hui cette même précieuse parole, et sommes rétablis dans la condition divine en tant que fils et filles de Dieu. Bien-aimés, la rédemption n'est pas une chose facile. Dieu ne s'est pas facilité la tâche pour racheter ceux qui étaient perdus.
Et pourtant nous pouvons croire et saisir de tout cœur que nous vivons dans un âge prophétique. Ces vérités bibliques n'ont pas pu être révélées au cours des siècles passés parce que le temps n'était pas venu pour cela. Mais lorsque le temps fut accompli, il envoya Sa parole, comme nous l'avons entendu, et les a guéris. C'est alors, autrefois, qu'Il a envoyé Son Fils ; et que le Fils, au commencement, était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la parole était Dieu ; et la Parole S'est faite chair et a habité parmi nous. Tout ce que les prophètes avaient reçu comme révélation divine de la parole par l'Esprit est devenue réalité en Christ par ce même Esprit. Et depuis que Christ est mort, les promesses de Dieu sont venues sur l'Église par Christ, et elles sont oui et amen. Nous pouvons faire l'expérience de Dieu ici, ce soir. Aussi certains que nous le croyons et le saisissons, nous pouvons expérimenter Dieu ce soir.
Bien-aimés, extérieurement, on aurait pu dire : « oh, Ésaïe, nous te connaissons depuis si longtemps ! Noé, qu'est-ce qui t'arrive ? Tu as été raisonnable pendant tant d'années, et tout à coup tu as eu une idée ! Maintenant, nous ne te comprenons plus ! Personne ne peut comprendre ce que tu fais ».
Mais, bien-aimés, Dieu avait des prophètes et des hommes qui parcouraient cette terre et dont le monde n'était pas digne. Ils étaient méprisés, ils ont été lapidés et tués, mais la parole de Dieu qui leur a été adressée a été préservée à travers toutes les tempêtes des temps au cours des millénaires. Que Dieu en soit remercié pour cela.
Si le diable s'est préoccupé d'une chose, c'est bien d'effacer les traces de l'action divine ; de ne pas donner aux enfants des hommes la possibilité de savoir ce que Dieu a fait. Avec tous ces raffinements, y compris pendant la période du Troisième Reich où il semblait que la cause de Dieu, l'œuvre de Dieu avait pris fin ; le mot salut avait dû être associé à un contexte dans lequel il n'avait pas sa place, et que le malheur était arrivé. Mais grâce soit rendue au Seigneur de ce que nous pouvons vivre en ce temps merveilleux en un temps de la restauration de toutes choses, du rétablissement de toutes choses, en un temps d'accomplissement prophétique de tout ce que Dieu a dit par la bouche de Ses serviteurs depuis le début.
Selon vous, qu'est-ce qui a inspiré Pierre lorsqu'il a écrit les paroles suivantes au chapitre 3 des Actes des Apôtres ? Actes des Apôtres chapitre 3, la parole bien connue du verset 20 :
« Afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu'il envoie Jésus qui a été désigné pour vous comme oint, lui cependant que le ciel doit recevoir jusqu'au temps du rétablissement de tout ce que Dieu a annoncé par la bouche de ses saints prophètes depuis les temps anciens ».
Le ciel doit l'accueillir, Lui, jusqu'au temps du rétablissement de tout ce que Dieu a annoncé par la bouche de Ses saints prophètes depuis les temps anciens. Non pas (N.d.t. Frère Frank fait un jeu de mots ici qu'on ne peut pas faire en français : « non pas horloge avec H mais sans H). Donc la parole « depuis les temps anciens », dès le début, lorsque Dieu a commencé à parler, Il a pris des prophètes auxquels Sa parole a été adressée, et la vie divine est entrée en eux par la parole divine. Ils portaient dans leurs corps terrestres un trésor divin, et ils savaient qu'ils auraient part à la résurrection. Voici, c'est l'une des paroles les plus importantes qui doivent être accomplies avant le retour de Jésus-Christ : Jésus, notre Sauveur, doit rester dans le ciel jusqu'au temps du rétablissement de tout ce que Dieu... non pas ce qu'un homme, non pas ce qu'un concile, non pas un mouvement, mais ce que Dieu a annoncé depuis les temps anciens par la bouche de Ses saints prophètes. Non pas ce que des ... (gens) parlent aujourd'hui ici et là en se faisant passer pour des prophètes, mais ce que Dieu a dit Lui-même par l'intermédiaire des prophètes confirmés dans la Bible.
Dieu ne nous fera jamais sortir de la Bible ! Dieu nous fera toujours entrer dans la Bible, car elle est la révélation de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur, et contient tout le conseil de notre Rédempteur.
Mais qui se laisse guider, conduire dans la Bible aujourd'hui ? La plupart des gens ont conduit à côté de la Bible avec les programmes les plus grands, les plus beaux, les plus religieux. Et c'est pourquoi vous devez comprendre pourquoi nous sommes si reconnaissants à Dieu de nous avoir ramenés en ce temps à la parole des apôtres et des prophètes.
Les apôtres avaient-ils une autre parole que la parole prophétique ? Que celle des prophètes ? Si oui, pourquoi Pierre a-t-il écrit : « Vous faites bien de prêter attention à la parole prophétique qui brille comme une grande lumière dans un lieu obscur ».
Donc, Dieu a veillé à ce que l'ensemble du plan de salut soit annoncé à l'avance par les prophètes. Et lorsque Jésus était sur la terre, Il a dit à Ses disciples et aux deux personnes sur le chemin d'Emmaüs, : « Ne fallait-il pas que s'accomplisse tout ce qui est écrit dans la loi de Moïse, dans les Psaumes et dans les prophètes ? ». Que lisait-Il ? Il a lu dans le prophète Ésaïe au chapitre 61. Vous pouvez le lire dans Luc 4, et Il dit ensuite : « Aujourd'hui, cette écriture est accomplie sous vos yeux ». (Luc 4 verset 21).
Bien-aimés, lorsque Dieu fait quelque chose sur la terre, ce n’est pas un nouveau programme. C’est la continuité de Son plan de salut au sein de Son royaume. Et nous le voyons clairement : Depuis les jours de la réforme, Dieu a rétabli de plus en plus de vérité bibliques, mais beaucoup se sont arrêtés en chemin. Les uns se sont contenté de ceci, les autres de ça et les suivant encore. Mais il y a un groupe de élus qui ne s’arrêtera pas spirituellement, mais qui ira de l’avant jusqu’à la révélation complète des fils de Dieu, et nous comprendrons alors ce que la parole prophétique a produit, accompli, opéré et produit comme effets en nous qui la croyons de tout notre cœur.
Bien-aimés, toutes les choses qui se produisent dans le royaume de Dieu doit pouvoir être prouvé bibliquement. Et ce qui ne peut pas être prouvé bibliquement n'est pas biblique, un point c'est tout ! Nous ne pouvons pas élargir les frontières telles qu'elles ont été posées. Il n'y a qu'un seul fondement, et nous devons continuer à construire sur ce fondement. Et Paul dit : « Moi, en tant que sage bâtisseur, j'ai posé le fondement, et chacun voit comment il peut continuer à bâtir là-dessus ».
Et si nous nous posons la question aujourd'hui, nous devons dire que chacun construit à sa manière ! Chaque communauté religieuse, chaque communauté religieuse libre, chaque assemblée, chaque communauté, chaque paroisse, toutes construisent à leur manière. Et d'un point de vue purement extérieur, tous semblent prendre la Bible comme base, mais où est la révélation de l'Esprit ? Où est l'enseignement biblique ? Où sont toutes les choses que Dieu a promises ? Il n'y a qu'une seule réponse à cela : au milieu de Son peuple, Dieu accomplit Sa parole et tient Ses promesses et les accomplit.
Bien-aimés, il y avait pourtant de nombreux peuples, et pas seulement le peuple d'Israël. Et d'un point de vue purement extérieur, ils ont eu leurs besoins, leurs détresses depuis le début jusqu'à la fin et jusqu'à aujourd'hui. Et je vous le demande : qui niera qu'ils sont le peuple élu ? Quelqu'un a dit : « oui, écoutez, ne sont-ils pas en train de frapper les autres par-dessus les oreilles ? ». J'ai dit que cela n'avait absolument rien à voir, que c'était juste une jalousie, une jalousie élémentaire parce que les autres n'y arrivaient pas de la même manière.
Il y avait beaucoup de peuples, mais Dieu en avait choisi un. Il avait appelé Abraham, fait une alliance avec lui, et lui avait fait une promesse en lui disant : « Je te bénirai, et tu seras une bénédiction. En toi seront bénis toutes les nations de la terre ». Qui peut le nier ?
Voici que, dans notre génération, il y a quelques jours, le chef du gouvernement de ce petit pays parle en souriant, puis il devient sérieux et dit : « Je ne m'incline que devant un seul, et c'est le Dieu vivant, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ! mais pas devant un président américain ». Qui aurait osé dire cela parmi toutes les autres grandes puissances ? Personne, personne. Mais ce petit homme là-bas, qui est pourtant comme un David, hein, qui est conscient de sa cause, de sa chose, et qui sait qu'ils ne sont pas revenus uniquement par caprice, mais que Dieu a un sens et un but dans cette affaire. Même si aujourd'hui le voile est encore sur leurs yeux, cela ne fait rien. Ils sont là.
À quoi nous servent tous les autres sur lesquels il n'y a pas de voile, avec lesquels Dieu n'a rien à faire ? À quoi servent-ils à Dieu et à nous ? Le voile restera sur eux jusqu'à ce que le nombre total des pays païens soit entré dans l'Église, et alors, leur heure sonnera, alors ils pleureront et se lamenteront, et ils reconnaîtront que Christ est leur Messie, leur Emmanuel. C'est écrit dans la prophétie, relisez votre Bible dans le prophète Zacharie : « Et ils regarderont vers Moi, celui qu'ils ont percé » (Zacharie 12, verset 10). Celui qui a parlé aux prophètes, et qui a parlé par eux, puis est devenu la Parole faite chair, Il a dit : « ils Me regarderont, Moi, qu'ils ont percé, et toutes les nations de la terre se lamenteront ».
Bien-aimés, lorsque nous lisons la parole de Dieu d'un point de vue prophétique, ce n'est qu'alors que nous avons la bonne vue divine. Comme je l'ai dit récemment à quelqu'un après avoir pris la parole dans une communauté religieuse en Afrique, et que l'on a récité une fois de plus le credo, la profession de foi, et que cela... ils appellent cela « le credo apostolique, la profession de foi apostolique » ; et quand tous ces dirigeants ont été convoqués, alors j'ai posé la question : « Répondez-moi : si l'un des apôtres, si Polycarpe, si Irénée, si quelqu'un de ces hommes primitifs savait quelque chose qui a été formulé à Nicée en 325 et complété en 381, j'ai dit : écoutez, si les apôtres ne savent rien d'une telle profession de foi ainsi formulée, alors ce n'est pas un credo apostolique, ce n'est pas une profession de foi apostolique ! ». Est-ce vrai ou non ?
Si notre chancelier fédéral faisait aujourd'hui un quelconque traité, s’agirait-il du traité de Bismarck ? En aucun cas ! Celui-ci a peut-être été fait au nom du même peuple, mais ce n'est pas la même chose !
Chers amis, nous sommes là pour dire la vérité aux gens, et seule la vérité peut libérer, peut rendre libre ! Et la vérité doit m’être dite, doit t’être dite, doit être dite à tous ! Nous avons chanté dans un cantique ou lu ici aussi : « ils étaient liés et enchaînés, puis ils ont été libérés et ont remercié le nom du Seigneur » (Psaume 107). Bien-aimés, il existe toutes sortes de liens, qu'ils soient psychiques, spirituels ou corporels, mais Dieu veut nous détacher en esprit, en âme et dans corps de tout ce qui n'est pas de Lui, et nous soumettre entièrement à Son autorité. Nous nous rapprocherons alors de Lui, et pouvons, par la foi, considérer les promesses de Dieu comme déjà réalisées, telles que les prophètes de l'Ancien Testament les ont vues.
Pensez-vous qu'un seul d'entre eux ait douté ? Ils savaient qui leur parlait, et ils ont cru, c'est pourquoi ils ont parlé, c'est pourquoi ils ont prophétisé ! Et Paul fait la même déclaration et dit : « Je crois, et c'est pourquoi je parle ! ». Lorsque Zacharie ne pouvait pas croire, Dieu lui a donné une langue muette pour qu'il ne puisse pas parler jusqu'à ce que la promesse soit accomplie.
Les personnes qui croient Dieu de tout leur cœur peuvent attendre aussi longtemps qu'elles le souhaitent, elles verront l'accomplissement des promesses divines. En ce temps-là, l'ange dit à Marie : « Bénis celle qui a cru. Qu'il te soit fait selon ta foi », et elle répondit : « Je suis la servante du Seigneur ».
Qui sommes-nous en ce temps ? Nous sommes des fils et des filles de Dieu, non asservis aux statuts et aux doctrines des hommes. Remercions Dieu d'avoir fait sauter les portes de Babylone, d'avoir ouvert les verrous de fer, et d'avoir appelé les Siens à sortir. Et nous avons pu sortir conformément à la parole du Seigneur : « Vous, Mon peuple, sortez et séparez-vous ».
Aujourd'hui, il y a en fait beaucoup de courants, mais tous ces nombreux courants, où débouchent-ils ? Vous savez où ? Bien qu'il y ait tant de courants, ils débouchent en quelque sorte au même endroit, et personne ne doit se poser de questions à ce sujet. L'homme est encore assis aujourd'hui là où il est assis depuis de nombreuses années. Et j'aimerais parfois que tous ceux qui célèbrent encore la fête de la Réforme lisent quelques préfaces du réformateur, en particulier celle sur le prophète Daniel. Comment cet homme de Dieu, Martin Luther, a-t-il décrit l'antichrist qui trône sur cette ville, sur cette colline ? Comment l'a-t-il décrit ? Avec un langage clair ! Pensez-vous qu'il a associé la politique à la cause ? Dans ce cas, il l'a fait ailleurs lorsqu'il s'agissait de manœuvres qui lui donnaient un avantage sur le plan terrestre. Mais lorsqu'il s'agissait de la proclamation de la parole de Dieu, il a séparé la politique de la proclamation, et a placé les vérités bibliques dans la mesure où elles lui étaient révélée sur le chandelier. Et tous les autres ont vu la lumière là, et l'ont portée plus loin.
Aujourd'hui, le plus grand et le plus reconnu des évangélistes du monde entier écrit dans son livre « Le monde en feu » que ce grand homme va venir, mais que personne ne sait qui il est, où il se produira, etc. Ma lecture s'est arrêtée là. Je me suis dit : « Tu es dans l'avion, on te l'a offert, lis donc ce que ce grand homme a dit sur le thème Le monde en Flamme ». Et quand j'ai lu ça, je n'ai plus eu besoin de feu ni de flamme, j'en savais assez. Et la pensée m'est venue : « Ô Amérique, ô Amérique, Dieu t'a envoyé le plus grand prophète et homme de Dieu depuis les jours des apôtres, et tu ne l'as pas écouté ! Vous avez foulé aux pieds la vérité, et vous devez croire maintenant à l'erreur ! Vous êtes condamné à cela.
Bien-aimés, lorsque Dieu envoie un prophète, ce n'est pas pour que nous le lapidions, le persécutions ou le rejetions, mais comme Il a dit Lui-même : « si J'envoie un prophète et que vous le receviez, vous recevrez la récompense d'un prophète ».
Il est facile d'accepter un évangéliste hollywoodien qui peut venir avec une grande garde, un chœur de mille personnes et toutes sortes de choses, et puis il y a aussi le tapis rouge. Mais qu'en est-il d'un prophète pauvrement vêtu, sans aucune annonce de trompette, sans rien qui apparaît soudain comme un Jean baptiste dans le désert ? Tout d'abord, les gens regardent et se disent : « Qu'est-ce que cela veut dire ? » ; puis Dieu opère une séparation parmi le peuple, et tous ceux qui sont de Dieu écoutent la voix de Dieu.
Il n'y a pas un homme sur la terre qui puisse me dire qu'il est né de Dieu et qu'il n'entend pas la parole de Dieu. Cela n'existe pas. Si nous sommes nés de Dieu, alors la nouvelle vie divine nous relie à Dieu, et Sa parole est Esprit et est vie, et nous aspirons à la parole de Dieu, nous désirons la parole de Dieu, et nous repoussons les fables à droite et à gauche quand nous ne les faisons pas tomber. Mais les yeux des hommes doivent être ouverts pour qu'ils puissent le voir.
De la même manière, on pourrait poser la question suivante : penses-tu que tous les autres ont tort, et qu'un seul individu que personne ne connaissait vraiment, penses-tu qu'il avait raison ? Bien-aimés, c'est une question stupide, et on ne peut pas y répondre de manière aussi stupide. Il ne s'agit pas de savoir si beaucoup ont raison ou si un seul a raison. Il s'agit de savoir que la parole de Dieu s'accomplit sous nos yeux, et qu'un homme a été envoyé par Dieu avec un message divin pour appeler le peuple de Dieu à sortir et nous montrer le chemin. S'agit-il donc de faire une danse autour d'un veau d'or ? Que cela soit loin de nous ! Mais il est tout aussi lointain de nous que nous laissions tomber le message prophétique à gauche ou à droite. Ce n'est pas possible.
Nous sommes dans un âge prophétique, et Dieu devait envoyer un ministère prophétique pour ramener le cœur des enfants de Dieu à la parole originelle. Et un jour, il sera révélé que nous n'étions pas des fous. Aujourd'hui, beaucoup nous considèrent comme des insensés. Et sur le point terrestre, j'aurais pu avoir un chemin beaucoup plus facile que celui que je dois suivre. Et un jour, nous constaterons tous qu'il faut passer par les profondeurs les plus basses avant de pouvoir s'élever vers les hauteurs les plus élevées. Le chemin vers la gloire passe par la croix de Golgotha, et la croix (ou la crucifixion) a été associée à beaucoup de moqueries et de railleries.
Mais, que le Seigneur soit remercié ! Cela ne s'est pas terminé là. C'était juste une phase. Le corps a été mis dans le tombeau. Notre Seigneur est descendu en esprit dans les endroits inférieurs de la terre, et ensuite, le troisième jour, ce fut la glorieuse résurrection.
Bien-aimés, la vie divine ne peut jamais être tuée ! Et c'est pourquoi Jésus-Christ notre Seigneur a dit au tombeau de Lazare : « Je vous le dis : celui qui croit en Moi, même s'il meurt, vivra ! ». Crois-tu cela ? Non seulement nous avons la foi en la résurrection, mais nous savons que nous avons reçu la vie éternelle. Il s'agit simplement de passer du temps à l'éternité.
Ne vous attendez pas à ce que nous ayons des services divins formels ici. Je voulais lire le sermon de frère Branham aujourd'hui. Je l'ai laissé. Frère Russ m'a apporté une prédication, et cette prédication est là depuis un certain temps, et pourtant, je dois dire ce qui a été dit, et je sais que Dieu nous a parlé, et je suis conscient qu'Il envoie Sa parole pour nous aider, pour nous guérir, pour nous redresser, pour nous instruire. Ce n'est pas l'un qui enseignera l'autre : « Ils seront tous enseignés par Dieu ». Et c'est le temps glorieux que nous vivons.
Que le Seigneur notre Die, règne sur nous avec tant de puissance dans Sa grâce, afin que les promesses de la parole puissent s'accomplir dans l'Église-épouse, de la même manière qu'elles ont trouvé leur accomplissement dans l'Époux. Toutes les promesses faites sur Jésus-Christ notre Rédempteur et Époux, se sont accomplies en Lui, même jusque là où il est dit : « Monté aux cieux, Il a amené des captifs, et a donné des dons aux hommes ». C'est ce que dit la parole du Psaume. De Sa naissance à Bethléem, jusqu'à Sa montée au ciel, tout avait été annoncé à l'avance par les prophètes de l'Ancien Testament.
C'est maintenant à notre tour de voir l'accomplissement de tout ce que Dieu a promis aux Siens pour l'achèvement et la fin. Et nous y tenons sachant qu’aussi sûrement que la parole de Dieu s'est accomplie dans l'Époux, elle s'accomplira dans Son Épouse. Elle est parole de Sa parole, esprit de Son Esprit. Et comme le dit Paul dans Éphésiens 5 : « Je l'attribue à Christ et à l'église ». (Éphésiens 5 verset 32). Chair de Sa chair, os de ses os. Éphésiens 5 verset 30 : « Il est la Tête, et nous sommes les membres ». Il est le Seigneur, et nous sommes l'Église par laquelle Il veut Se faire connaître.
Bien-aimés, que voulez-vous que Dieu fasse de plus que ce qu'Il a fait : donner des promesses, et ensuite, au moment de leur réalisation, envoyer un homme de Dieu pour mettre en lumière ces mystères cachés afin que tous ceux qui sont de Dieu, entendent et voient, soient saisis et saisis intérieurement ?
Ne pensez pas –et ce n'est pas une critique, c'est juste une constatation– ne pensez pas que ceux qui passent à côté des promesses de la parole de Dieu données pour ce temps et ne les acceptent pas, ne pensez pas que Dieu accomplira alors Sa parole en eux. Non. Seulement en ceux qui l'ont entendue et qui y ont crue. Sur qui Dieu a-t-Il accompli Sa parole à l'époque d'Abraham ? Sur un quelconque Abimelech ou sur quelqu'un d'autre ? Non. Sur Abraham à qui Il a parlé, qui a cru en Lui, à qui Il a fait la promesse. En qui Dieu a-t-Il accompli Sa parole au temps d'Isaac ? En qui au temps de Jacob ? En qui a-t-Il accompli Sa parole durant tous les temps ? En Son peuple qui a cru en Lui. Et il en est de même dans ce temps.
Permettez-moi de conclure en disant que le peuple de Dieu n'a pas la foi générale que tout le monde a. Et si vous lisez très clairement l'épître de Jacques, il y est écrit même que le diable aussi croit et tremble. Donc, avec le mot « foi », tout n'est pas dit, loin de là. Quand on demande aux gens : « Es-tu croyant ? », ils répondent « oui ». Mais comment ? Ils ne le disent pas. Comment ? Ils ne le disent pas. Mais ils disent « oui » et hochent encore la tête, parce qu'ils sont convaincus qu'ils croient. Bien-aimés, qu'a dit notre Seigneur le jour dernier lors de la fête de la Pentecôte ? « Celui qui croit en Moi comme l'Écriture l'a dit ». « Celui qui croit en moi comme l'a dit l'Écriture ».
Nous sommes dans les derniers temps, dans le septième âge de l'Église. Notre Seigneur nous crie aujourd'hui : « Celui qui croit en Moi comme l'a dit l'Écriture, des fleuves d'eau vive couleront de son sein ». Non pas : « celui qui croit comme il veut croire, et ce qu'il veut croire », mais « celui qui croit comme les Saintes Écritures le disent ! ».
Bien-aimés, personne ne devrait être ici dont le cœur ne bat pas un peu plus vite par reconnaissance pour ce que Dieu a fait en nous. Qui sommes-nous ? Qui sommes-nous ? Pire que tous les autres ! Inutiles, en fait ! J'ai presque l'impression que les hommes n'avaient pas besoin de nous, et Dieu a pris ce qui n'était rien devant le monde et qui ne valait rien, pour réduire à rien ce qui est quelque chose. Et quiconque pense être quelque chose, il n'est, pour ainsi dire, rien. Et celui qui pense qu'il n'est pas rien, est encore moins que rien ! Et Paul dit : « Ce que je suis, je le suis par grâce ».
Et en toute chose, le nom du Seigneur notre Dieu doit être loué. C'est ce que nous voulons faire ce soir. Et nous ne nous attendons pas les uns aux autres. Aujourd'hui, nous prions de manière tout à fait biblique. Nous ouvrons nos cœurs, tout notre cœur et notre bouche, et nous bougeons nos lèvres. Personne n'a besoin de crier. Dieu est proche. C'est ce qui est écrit. « Il est proche de ceux qui ont le cœur brisé et l'esprit anéanti ». Nous n'avons pas besoin de crier comme les prêtres de Baal. Nous pouvons parler à Dieu, mais nous voulons vraiment le faire. Nous voulons parler à Dieu ce soir.
Avec tout ceux à qui Dieu a parlé par Sa parole, ils devraient Lui parler dans la prière et au moins Le remercier et Lui dire : « Seigneur, je Te remercie de ce que Tu m'as donné la foi en Ta parole révélée, en Tes promesses pour ce temps ; que je n'ai pas seulement une foi générale, mais la foi comme le dit l'Écriture ». Nous Lui devons, au Seigneur, beaucoup de remerciements aujourd'hui. Levons-nous pour cela, et rendons-Lui l'honneur et la gloire.
Père Céleste, nous Te remercions de tout notre cœur d'avoir parlé ce soir par Ta précieuse et sainte parole. Nous voyons ces faits ici. Ce sont des réalités. Tu T'es révélées particulièrement de nos jours, et Tu as révélé, Seigneur, ce qui était caché. Ô Seigneur, mais maintenant, Tu as permis que cela arrive, et nous en sommes reconnaissants.
Tu as fait des promesses et Tu les as accomplies. Ô Seigneur, à Ton nom soit l'honneur, soit la louange, soit la gloire, soit la reconnaissance, la renommée, Seigneur. Nous ne pouvons que Te remercier, Seigneur, pour cette grâce et pour cette fidélité. Seigneur, c'est dans la bassesse et la courbés que nous nous tenons devant Toi, Seigneur, comme indignes, Seigneur, devant les hommes. Mais Seigneur, à Tes yeux, nous sommes Ton peuple, Seigneur, et Tes élus, Seigneur.
Gloire à Ton nom merveilleux ! Nous Te donnons l'honneur la louange, la gloire et l'action de grâce. Alléluia.
Seigneur nous ne pouvons faire autrement que d'exalter Ton nom, et prions Seigneur, que Tu puisses toucher tout le monde, Seigneur, en ce moment même, Seigneur, en cette heure, en ce moment même Seigneur. Nous venons tous comme nous sommes en ce moment, Seigneur, et prions, Seigneur, d'avoir pitié de nous tous ô Seigneur. Alléluia.
Reçois l'adoration, reçois la louange et la gloire et l'action de grâce, au nom de Jésus. Alléluia.